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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
avril 2024
12° - 19° // le vent est de retour à ib..
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


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 I was born for this [Lexie & Liam]

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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] - Page 2 EmptySam 18 Nov - 1:21


J’observe mon assiette, songeuse. Elle est encore de moitié remplie. Je me fais la remarque que c’est du gâchis car, mine de rien, ce plat sans prétention était succulent. Puis, parallèlement, je sais que je ne saurais pas le terminer. Je suis trop préoccupé pour ça. J’entends d’ailleurs en boucle dans ma tête cette appel à l’aide que j’ai formulé à Drake, restait sans réponse. Avant ce soir, je n’avais pas conscience que cela été un problème cette incapacité à marier la femme et la mère en moi. Je me disais que je n’y arrivais pas parce que mes deux vies n’étaient pas compatibles pour s’imbriquer ensemble. Or, la réalité est bien plus préoccupante. Drake a raison. Je suis enfermée dans une cage dont je n’ai plus aucun moyen de sortir réellement. Il faut qu’il m’aide. Il faut qu’il me guide. Je sais qu’il le peut. C’est con, hein. Mais depuis qu’on se connaît il me mène toujours dans une direction qui m’oblige à retirer les œillères que j’ai trop longtemps portées. Il peut donc aussi m’offrir le moyen de déverrouiller cette foutu porte qui m’ôte toute liberté d’être une femme autant qu’une maman. Alors je sais, en parlant ainsi on pourrait croire que je regrette les cinq années qui viennent de s’écouler, ainsi que ma fille, et mon meilleur ami. Or, il n’en est rien. Je veux réellement me retrouver moi autant que rester celle qu’ils aiment. Je suis sûr que c’est possible. Je le sais d’autant que je crois capable Drake de l’avoir lui-même constaté bien avant que je n’aie conscience moi-même de tout ceci. Nous sommes là pour nous amuser, peut-être ; pour passer du temps ensemble, sans doute ; mais nous sommes également là pour commencer à mêler mes deux identités. A cette constatation, je relève mon regard vers Drake à qui je sourie. Il me propose qu’on s’arrête à la pâtisserie pour que je puisse m’offrir un dessert avant de retourner à l’hôtel.

_ Non merci, j’ai assez mangé.

Je décline d’une voix douce, tandis que j’écoute la musique qui se joue au jukebox. Tiens, je ne connais pas cette version de Dreams. Celle que j’ai pour habitude d’entendre me semble plus moderne. Je réfléchis brièvement au nom du groupe qui l’a repris, avant de cesser mes recherches. Cela n’a aucune importance. Drake interpelle le serveur. Il semble encore terrorisé de notre petite escapade sur le toit. Je retiens un rire, amusé. Avons-nous l’air de deux dépressifs ayant décidés de faire un suicide collectif ? On dirait. Drake demande aussitôt l’addition. L’homme s’y exécute. Il débarrasse nos assiettes pour aller la chercher. Il ne lui faut pas longtemps pour revenir à notre table avec la facture. Comme convenu, Drake paye le repas avec une carte. Ensuite, nous quittons nos places respectives pour quitter le restaurant. Galant, Drake me laisse psser devant. Je souhaite une bonne soirée au passage au personnel de cet endroit qui, poliment, nous rend la pareille en nous remerciant de notre visite. Une fois dans la rue, nous reprenons côte à côte la direction de l’hôtel, en silence. Le vent est plus frais que précédemment, je cale mes mains dans mes poches de pantalons pour qu’elles restent chaudes, pendant que je me contracte. C’est grotesque puisque ça n’empêche pas mon corps d’avoir légèrement froid mais, c’est instinctif.

_ Merci pour le dîner. C’était délicieux.

Je déclare doucement, quelques mètres plus loin du restaurant. Je sais qu’il ne répondra rien de bien particulier, je n’attends donc pas forcément de retour de sa part. Je tenais juste à faire preuve de politesse, comme je l’éduque à Lana chaque jour. Pas que je considère Drake comme quelqu’un de malpoli pour autant, attention. Je… laissez tomber. Au bout de quelques mètres, nous regagnons de nouveau le hall de l’hôtel. Aussitôt, nous rejoignons l’ascenseur qui nous amène au quatrième étage. En moins d’une minute, nous sommes dans la suite que j’ai ouverte grâce à ma carte magnétique. En entrant dans le salon, j’annonce à Drake.

_ Je vais aller me prélasser un peu dans un bon bain chaud.

Ce n’est pas une invitation déguisée, au cas où l’on se poserait la question. C’est juste à titre indicatif, au cas où il voudrait aller dans la salle de bain avant que je ne la monopolise. D’ailleurs, je file aussitôt dans la chambre chercher ce que j’estime avoir besoin. Trousse de toilette, nuisette, pantoufle, robe de chambre, et mon casque audio pour mon téléphone qui servira d’IPod improvisé. Lorsque j’ai tout en main, et que la pièce est vide, je m’y enferme. Je ne verrouille pas, cependant. Une fois encore, aucun sous-entendu à ce geste. Je fais juste amplement confiance en Drake. Je remplie la baignoire d’eau chaude, que j’agrémente de petites boules de bain moussant senteur rose. C’est un plaisir déjà pour les narines alors que je me déshabille totalement. Ensuite, je me fonds dans le bain où je dépose ma nuque sur l’appuie tête pour me relaxer, les yeux clos, pendant que ma playliste jour dans mes oreilles.

@Liam Drake
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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] - Page 2 EmptySam 18 Nov - 2:12


Je souris à Lexie. Elle n’a pas à me remercier. Les gens à qui je fais des cadeaux ou des attentions passent leur temps à me remercier et ça devient énervant. Mais c’est compliqué. Il y a plus que ça. Tellement plus que cette fois je fixe la blonde un peu plus longtemps comme si j’allais lui faire la confession. Finalement, je m’abstiens. Nous nous dirigeons en silence vers l’hôtel, passant la pâtisserie qui de toute façon semble fermée. C’est dommage. Je ne sais pas quelle heure il peut être avec ce ciel étrange, moitié nuit et moitié jour. Le guide a raison de ne pas s’y fier. Nous retrouvons le hall et puis l’ascenseur. Quatre étages plus haut, nous marchons jusqu’à notre porte que Lexie déverrouille. Elle m’informe qu’elle va prendre un bain alors que je regarde ailleurs. « Je vais sur le balcon. » Je lui dis en m’y rendant justement. Je fais glisser la porte coulissante et je me retrouve à nouveau dehors. Je m’approche du foyer électrique. Je me penche pour en observer le mécanisme de fonctionnement. Je l’active finalement sans problème. J’observe les flammes bleues en haussant un sourcil. Je m’installe sur l’une des chaises à proximité. Le foyer dégage un peu de chaleur au bout de quelques minutes. Je viens joindre mes mains sur mon abdomen, croisant mes doigts entre eux. La chaise étant légèrement couchée, je me retrouve à fermer les yeux, bien dans cette position. Après avoir mangé, il est agréable de se reposer un peu. Je me rappelle qu’il y a un minibar au bout d’un quart d’heure immobile. Je me lève et vais voir ce qu’il y a de disponible. Il y a une grande sélection d’alcool fort. Quelques excellentes bières aussi qui attirent mon regard en premier. Je décide donc de prendre une bouteille et de me rassoir en perpendiculaire sur la chaise afin que mes baskets pointent vers le foyer. Je laisse la lumière bleue m’éclairer alors que j’ouvre la bouteille et bois une bonne gorgée de bière. Je la dépose à même le sol du balcon comme le minibar est trop loin à présent. Je me penche sur mon téléphone que je sors de ma poche. Je me connecte au wi-fi de l’hôtel et je vais voir mes emails. Je m’occupe ensuite de mes messages textes. Rien de bien important, je fais le tri facilement. Je me rends ensuite sur des sites d’informations touristiques pour demain avant le gala. Nous aurons environ quatre heures de libre, donc il faudra les combler quelque part. Je pensais aller marcher en ville. Du coup, je me fais une idée de ce qu’il y a à l’avance. Je reprends une gorgée de ma bière avant de commencer à regarder le classement actuel de boxe du pays. Je dois m’arrêter uniquement parce que mon téléphone est bientôt à court de batterie. Je soupire et remet mon appareil dans ma poche. Je me lève et me rapproche du rebord avec ma bière à la main. Je regarde la vue quelques minutes avant d’en avoir marre et de terminer ma bière. J’éteins le foyer et je rentre à l’intérieur. Je sens immédiatement la différence de température entre en dehors et en dedans. On ne penserait pas mais il fait effectivement plus frais au sud du pays. Je me dirige vers la chambre. Lexie occupe toujours la salle de bain. Je vais donc à ma valise. J’en sors mon chargeur de téléphone et mon ordinateur portable. Je vais brancher mon téléphone en le déposant sur l’une des tables de nuit que j’ai choisis pour être la mienne, celle le plus près des fenêtres. Je ferme d’ailleurs le rideau opaque de ces dernières. Je m’installe ensuite sur le lit avec mon ordinateur portable. Je continue mes recherches sur la boxe entamées sur mon téléphone. J’y passe un moment lorsque Lexie sort de la salle de bain. Je ne lui prête pas attention, ayant mis de la musique de fond qui résonne à travers les hauts parleurs de mon ordinateur. La chanson qui joue actuellement est Unsteady de X Ambassadors. Je reste penché sur mon écran tout en chantant doucement les paroles. « Mother, I know. That you're tired of being alone. Dad, I know you're trying. To fight when you feel like flying. If you love me, don't let go. If you love me, don't let go. » Je ne relève la tête qu’en voyant du mouvement. Lexie est en nuisette. Je la fixe deux seconds puis je retourne à mon ordinateur. « J’ai eu un message de ton ami Brendon. Il me demande de tout faire pour que tu ne te retrouves pas dans une bagarre. Je lui ai répondu « ok ». Après, il m’a réécrit en me disant d’être sérieux. » Je regarde à nouveau la blonde. « Franchement, est-ce que j’ai l’air d’un type qui n’est pas sérieux ? » Je lui demande en faisant ma tête neutre.
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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] - Page 2 EmptySam 18 Nov - 4:49


Étendue dans la baignoire, les yeux clos, je me réveille. Je ne sais pas exactement depuis combien de temps je suis dans cette eau sentant bon la rose. J’imagine que cela fait longtemps à la sensation de la fraicheur relative de l’eau. Je décide donc de le quitter, pour retrouver le confort de lit qui m’attend dans la pièce voisine. Otant mes écouteurs, que je dépose sur le téléphone dont la batterie est faible, je me relève pour me couvrir d’un peignoir fournit par l’hôtel. Immédiatement, je sors de la baignoire en direction du lavabo, où je me brosse les dents pendant que l’eau rejoint l’évacuation. Lorsque j’ai terminée, je rince cette dernière, puis me sèche. Je ne mets pas longtemps. Rapidement je suis dans ma nuisette, que je cache sous ma robe de chambre, ainsi que dans mes pantoufles. Je range ensuite  mes affaires pour laisser la salle de bain propre. Je sais que c’est con, que demain une femme de ménage s’en chargera, mais j’ai l’habitude de la maison qui m’y incite. Lorsque j’arrive dans la chambre, je découvre Drake sur le lit, les yeux rivés sur son ordinateur, chantonnant. Je ne cherche même pas à attirer son attention, je me contente de récupérer mon chargeur dans ma valise, pour rejoindre mon côté de lit où je retire la robe de chambre. Lorsque je l’ai bien déposé au bout du lit, j’ouvre la couverture pour me glisser en dessous. Les draps sont froids. Je frisonne. Ce n’est franchement pas plus agréable mais, ça va passer. D’ici quelques minutes mon corps aura donnée une température plus agréable au lit. Je tends mon bras pour brancher mon téléphone, prête à zoner un peu sur les applications que j’aime, lorsque Drake me fait part du fait que Brendy la contacter par message. Je roule des yeux en soupirant. Bon sang, je ne suis pas une enfant ! Mon meilleur ami n’a pas à me traiter en tant que tel ! Là, je suis mitigé entre l’envie de me planquer sous la couverture tant j’ai honte qu’il m’infantilise de la sorte, et celle de l’appeler pour lui ordonner d’arrêter immédiatement d’agir ainsi. J’opte pour la seconde. Toutefois, au préalable, je crois bon d’assurer à Drake que l’impression qu’il a eue, au second texto de Brendy, est fausse.

_ Non, absolument pas. Il a du s’imaginer que tu l’envoyais promener. Je marque une pause, pour ajouter confuse. _ Je te promets que je vais lui dire d’arrêter de faire ça.

De ce pas, même. Je déverrouille mon téléphone pour envoyer un texto à mon meilleur ami. J’espère qu’il ne dort pas déjà. J’aimerais pouvoir passer ma nuit sereinement, sans me faire du soucie pour cette conversation que nous devons avoir. (Bruit de vibration) Ouf, c’est lui. Il m’informe qu’il avait précisé à Drake, entre parenthèse, de ne pas me répéter qu’il l’avait joint. Je soupire d’exaspération. Je n’apprécie pas qu’il parte sur ce terrain là. Pas du tout, même. L’honnêteté c’est sacré entre nous. Je ne lui cache pas dans la réponse que je lui envoi, passable énervée. Voilà un bain qui n’aura servie finalement à rien. Malheureusement. Brendy m’assure que c’était un « bon » secret, partant de bonnes intentions. Mais merde, non ! Je ne suis pas un bébé ! Je n’ai pas besoin qu’on veille sur moi ni qu’on me protège ! De plus, Drake le fait s’il a envie ! Ne pas s’énerver, c’est Brendy. Il ne fait ça que dans le but de rassurer ces craintes, rien de plus. De plus, il s’excuse. Je dois donc rester diplomate. J’inspire un grand coup, puis rédige mon message retour. Tandis que j’attends sa réaction, j’espère être parvenu à faire à lui faire comprendre que son attitude est déplacée. (Bruit de vibration). Verdict : ll a compris. Je souffle de soulagement. Nous entrons dans la partie « réconfort mutuel ». A grand renfort de smileys, de pardon, et encore de promesse, on expédie cette histoire aux archives. Du moins, en partie. Au fil des messages, je découvre que mon meilleur ami fréquente Drake. Je crois halluciner. Tellement que je demande des comptes alors que je ne devrais pas. Brendy me le fait bien comprendre, à sa manière. Sans reproches, sans méchancetés, sans rien de négatifs. Cependant, le message me fait l’effet d’un violent électrochoc. Je suis trop possessive, avec lui. J’attends de lui qu’il se justifie à moi comme si j’étais sa mère alors que ce n’est pas le cas. Comment espérais qu’il agisse mieux avec un tel mauvais exemple ? Comment puis-je me libérer de ma cache si je garde constamment une forme d’emprise sur lui, sur Lana ? C’est impossible. Bouleversée, je souhaite une bonne nuit à mon meilleur ami, le couvrant de smiley remplie de tout l’amour que je lui porte, avant d’éteindre le téléphone. J’ai besoin de prendre l’air. Il faut que j’évacue tout ce que je ressens, là. Je me lève donc du lit pour me couvrir de ma robe de chambre, avant de rejoindre le balcon à pieds nus. Immédiatement, je m’effondre en larmes tandis que je m’appuie sur le garde-corps.

@Liam Drake
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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] - Page 2 EmptySam 18 Nov - 5:41


Lexie sort de la salle de bain et je ne le remarque que lorsqu’elle est près du lit. Elle commence à s’installer dans celui-ci sans que je réagisse. C’est son droit de se coucher dès à présent, même si de mon côté mes activités de la soirée ne sont pas terminées. Je ne suis pas quelqu’un de bruyant ou de bavard, comme elle le sait déjà. Donc si elle n’a pas l’oreille sensible, elle pourra très facilement dormir sans se rendre compte que je suis toujours actif autour d’elle. Je ne compte pas veiller tard de toute façon car sinon demain me lever sera un enfer. J’ai presque finis ce que je veux regarder sur mon ordinateur et ensuite je vais me doucher rapidement et s’est terminé pour moi aussi. Donc d’ici une demi-heure à une heure maximum, je serais moi-même sous les draps. Lorsqu’elle est à côté je l’informe que parmi les messages textes que j’ai reçus dans la journée, il y en avait un de Brendon Elder. Ce n’est pas la première fois qu’il me contacte de la sorte. Sauf que c’est la première fois qu’il le fait au sujet de Lexie et je crois que son anxiété habituelle a refait surface alors que son amie est au loin. Je crois bon d’en informé la blonde pour qu’elle tente de le rassurer. Sa réaction vient me surprendre. Visiblement, elle ne pensait pas l’homme capable d’un tel comportement. Elle me promet quelque chose que je n’ai pourtant jamais demandé. Les messages texte de son ami ne sont pas fréquents, pas insistants et surtout pas dérangeants. Du coup, il n’est pas nécessaire pour moi de lui dire d’arrêter puisqu’il va comprendre en simplement lui en faire la remarque. Il est inquiet, mais pas abruti. Il a su faire preuve de discernement durant notre conversation masculine. Il saura le faire une nouvelle fois. Je ne dis toutefois rien, revenant à mes propres affaires. Je laisse Lexie s’occuper des siennes. L’échange entre eux est long à en juger par les vibrations fréquentes de son téléphone. Aussi par ses soupires et les expressions préoccupantes de son visage que je distingue à l’occasion en me tournant vers elle. Je termine ce que j’ai à faire et je ferme mon ordinateur. Alors que je commence à le ranger dans mon sac, je vois Lexie quitter le lit puis la chambre en se couvrant. Ce n’est pas bon ça. Je me permets de suivre ses pas, de voir où elle est partie se réfugier. La porte coulissante se referme alors que j’arrive au salon. Je vois Lexie s’appuyer sur le bord du balcon, le corps penché vers l’avant. Je m’approche encore, j’ose la suivre sur le balcon. J’entends alors ses pleurs. Je marche vers elle toujours plus lentement. Je viens m’appuyer moi-même sur le garde-corps, nos coudes se touchant. « Il t’aime tellement fort. Si fort qu’il ne réalise pas l’effet que ça peut avoir sur toi. Lui et ta fille sont devenus les piliers de ton monde. Je sais que tu as peur de leur faire du mal en t’éloignant, en pensant à toi. Tu crains qu’ils se sentent abandonnés, surtout Brendon. Mais ils vont survivre car ils savent que tu les aimes beaucoup trop pour les quitter. N’est-ce pas ? » Mes mains viennent se poser sur ses épaules et je la tire doucement vers l’arrière. « Rentre, tu vas attraper froid. » Je réussis à la convaincre à force de douceur de me suivre. Une fois dans le salon, j’ai à nouveau accès à son visage. Je constate tristement l’humidité de ses joues. En fond, il y a toujours mon ordinateur qui joue de la musique. La chanson actuelle est Stay with me de Sam Smith. Du coup, je m’approche de Lexie pour être juste devant elle. Je pose mes mains sur ses hanches. « Deux slow dans la même journée. » Je commente en laissant son corps se rapprocher du mien. Ma tête se retrouve collée à la tienne alors que je commence à nous faire tourner en suivant le rythme. Je sens son cœur battre rapidement. Il faut qu’elle se calme. Je la tiens bien contre moi jusqu’à ce que se soit le cas. Même alors que la chanson se termine et que mon ordinateur en manifeste une plus rythmée, je ne cesse pas la danse avec Lexie. Je demeure contre elle jusqu’à ce qu’elle se sente à nouveau capable de tenir toute seule.
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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] - Page 2 EmptySam 18 Nov - 20:00


Il y a vraiment quelque chose qui ne va pas, chez moi. Je reproche à Brendy de me traiter comme une enfant irresponsable, qu’il faut surveiller en permanence, et qu’est ce que je fais ? Hé bien exactement pareil avec lui. L’échange sms le prouve, d’ailleurs. Je l’ai engueulé comme un gamin ayant fait une bêtise, avant d’avoir carrément le culot d’exiger qu’il me dise tout. C’est aberrant ! Il n’a pas à tout me dire ! Je n’ai pas le plein pouvoir sur lui ! S’il désire contacter Drake sans que je le sache, il le peut ! D’autant plus que le boxeur ne m’a objectivement pas fait de reproches sur le fait que mon meilleur ami l’ait contacté par sms. Il a juste relevé une remarque qui le faisait s’interroger sur l’image qu’il pouvait dégagé, d’un type pas sérieux. Je m’en veux pour ça. Mais pire encore je m’en veux d’être la seule responsable de mon emprisonnement dans cette foutu cage. Ça devrait me mettre hors de moi, cette constatation. Or, il n’en est rien. Je pleure plutôt à grosses larmes contre la balustrade du balcon tandis que mon corps ressent déjà beaucoup trop la fraîcheur. C’est certainement de la faute à mes voutes plantaires au contact du carrelage froid, aussi. Je n’en sais rien. Et je m’en fou. Tout ce qui me préoccupe est cette douleur qui m’étreint le cœur, m’emplie toujours plus les yeux d’eau, à l’idée du sacrifice que je ferais si je continue à vouloir ouvrir la porte de ma cage. J’ai de l’expérience à ce propos, du vécu. Quand je sors d’une cage, elle finit par disparaître de façon irréversible. Si je sors juste à quelques reprises pour vivre ma vie de femme, librement, le même sort attendra celle dans laquelle je me suis enfermée volontairement. Brendy et Lana m’en voudront de les abandonner, toujours un peu plus à chaque évasion, et un jour – bien trop tôt à mes yeux – ils feront comme ma famille l’a fait. Ils ne voudront plus jamais réellement de moi, parce qu’on ne peut pas réellement aimé celle que je suis vraiment. C’est cette idée qui me brise, présentement. Le fait que je commence déjà à entamer le processus en voulant déverrouiller la porte de ma cage. Drake me rejoint très rapidement sur le balcon. Je sens son coude contre le mien tandis qu’il s’appuie à son tour sur le garde-corps. Je sais que Brendy m’aime tellement fort, qu’il ne réalise pas combien cela à un impact considérable sur ma personne. Je sais également que lui et ma fille sont devenus les deux piliers essentiels de ma vie. Cependant, Drake se trompe. Enfin, pas totalement puisque, oui, j’ai également la crainte de leur faire du mal en les délaissant de temps à autre pour me sentir épanouie, comme un peu plus tôt au restaurant. Seulement, ce n’est pas ce qu’il me bouleverse à ce point. Ce qui m’est le plus douloureux est cette pensée qu’ils ne sauront pas aimés la vraie moi, la sauvageonne. Qui le pourrait ? Personne depuis ma naissance ne l’a réellement fait. Même Adriel, quelque part, il ne l’aimait pas assez pour ne pas courir le risque de faire un séjour dans une autre cage, loin de la mienne. J’hoche négativement de la tête. J’ignore si c’est pour son invitation à m’éloigner du garde corps ou en réponse à sa question. Toutefois, sous sa douce insistance, je finis par lâcher prise. Je rejoins le salon, sans un mot, toujours en pleurs. Je sens son regard sur moi. Je détourne les yeux pour l’éviter. Seul la musique se jouant dans la chambre évite à mes larmes d’être entendu véritablement. Drake s’approche de moi. Je ne fais aucun pas de recul. Il dépose ses mains sur mes hanches, m’intimant par ce geste de me coller contre lui. Aussitôt, j’enroule mes bras autour de son tronc, sous ses bras, pour enfouir mon regard clos contre son torse. Je suis le mouvement de la danse, instinctivement. Je n’y pense même pas. Je ne pense qu’à ce qui me hante depuis quelques minutes, et me brise totalement. Ce n’est que la tendresse de Drake, sa chaleur réconforte, qui me permettent de calmer le flot de mon chagrin. Je pourrais presque dormir ainsi, au fur et à mesure que notre étreinte m’apaise. La musique s’arrête. Il ne reste plus que le silence. Nous continuons de tourner en rond sur le même rythme, devenu muet.

_ Ils cesseront de m’aimer si j’ouvre la cage pour en sortir. Je souffle d’une voix étouffé, tout d’un coup. _ Personne ne veut vraiment de quelqu’un comme moi. J’inspire profondément, tristement _ Ils m’aiment parce que je suis « normale » à leurs yeux ; parce que j’agis comme chaque bonne mère ou comme chaque bonne amie le fait en ce monde. Quand ils comprendront que ce n’est pas totalement moi, ils ne voudront plus former cette famille en ma compagnie. Je serais seule.

J’ai beau ne plus en pleurée vraiment, ma douleur à cet aveu n’en est pas moins réelle. Je ne peux pas sortir de la cage. Je les perdrais, indubitablement. Je ne peux pas m’y résoudre.

@Liam Drake
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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] - Page 2 EmptySam 18 Nov - 20:48


À travers la fenêtre, je vois une nuit presque totale. Le soleil est encore là, très très bas. Il n’a pas disparu. Sauf qu’il a finit par être dominé par la nuit, une demi-lune se trouvant haut perchée parmi des nuages gris. C’est une drôle de vision. Une dualité intéressante que cet éternel combat entre la nuit et le jour dans ce coin du monde. Je fixe le ciel dès que ma tête est orientée dans la direction du balcon. Lorsque nos corps continuent de tourner pour m’en éloigner, je scrute le vide, le décor champêtre ou la tapisserie raffinée aux murs. Nous tournons à présent en silence, une danse qui est devenue une étreinte de réconfort. Ou son contraire, ça dépend du point de vue. Je ne lâche pas Lexie, dont le souffle se calme mais dont la peine ne se réduit pas vraiment. Elle a réalisé quelque chose après avoir discuté par sms avec son meilleur ami, Brendon. Quelque chose qui m’échappe et dont je devine pourtant la nature. Elle sent la rose, un parfum qui finit par saturer mon odorat au point de ne même plus le percevoir. Le contact se prolonge donc. Par contre, je n’ai pas le sentiment que m’éloigner lui apportera des réponses. Ma place actuelle est contre son corps, la suite sera à déterminer ultérieurement. J’inspire à un rythme régulier, percevant toujours son cœur battre légèrement plus vigoureusement que le mien. Le silence finit par se briser. Sa voix est légèrement rauque, fatiguée. Confuse, même. Je la perçois dans un murmure alors que son visage a trouvé refuge contre mon torse. J’écoute ses mots, silencieux. Puis, j’inspire un grand coup, expirant dans ses cheveux blonds. « Alors c’est ça que tu te dis depuis toutes ces années. C’est ça la clé qui tient le cadenas verrouillé. » Je prononce lentement, pensif. La peur de l’abandon. Croire que l’on n’en vaut pas la peine, que l’on n’est fondamentalement horrible si on se dévoile de façon authentique. La « vraie » Lexie est donc pleine d’insécurités, peu confiante en elle et apeurée. La découvrir dans toute sa vulnérabilité me pousse à rompre l’étreinte afin de la regarder dans les yeux. Nous cessons de danser, la pièce ne tourne plus. Mes prunelles sont très sérieuses. Elles plongent dans les siennes sans crainte. « Mais qu’est-ce que tu racontes ? Ils ne vont pas magiquement disparaître si tu sors. La raison pour laquelle ils sont si insistant alors que tu t’éloignes c’est parce qu’ils veulent te suivre depuis que tu te rapproches de la porte. Ils vont toujours être là. La famille reste avec nous toute notre vie et au-delà. » Je garde le contact visuel. Elle a perdu foi en la famille Storm qui ne l’a pas appuyée et acceptée comme elle était, la forçant à être la petite américaine stéréotypée, je paris. « Tu sais ce que Brendon m’a dit de toi quand on s’est parlé lui et moi ? Il m’a avoué que tu étais tellement spéciale à ses yeux qu’il fallait une personne qui le comprenne pour être avec toi. Il est aussi paternel avec toi parce qu’il a peur que tu te retrouves avec quelqu’un qui pourrait t’abandonner justement. Il m’a fait confiance ce jour-là. Il ne m’aurait pas demandé de veiller sur toi sinon, tu ne crois pas ? » Je la questionne en ne la lâchant toujours pas des yeux. « Que dire de ta Lana. Elle t’admire. Tu es son héroïne. Tu ne le vois peut-être pas quand tu la regarde mais dès que tu as le dos tourné elle n’a d’yeux que pour sa maman. Une petite fille comme ça ne laisserait jamais sa mère filer sans protester. Ni l’un, ni l’autre ne le ferait. Sans parler d’Anna. Et de moi. » Je viens poser mes lèvres sur son front, l’embrasser longuement avant de finalement la libérer complètement. Je pointe en direction de la chambre. « Par ta faute demain je vais être une véritable plaie à réveiller. Il va falloir que tu me frappes au minimum avec ton meilleur jab sur le nez pour me sortir du coma. » Je dis en souriant à l’idée. Je lui fais ensuite signe de la tête pour quelle retourne à la chambre, toujours avec ce sourire presque enfantin sur les lèvres.
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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] - Page 2 EmptySam 18 Nov - 21:54


J’hoche légèrement de la tête contre le torse de Drake. Oui. C’est ce que je me dis depuis toutes ces années. Et c’est ça qui tient le cadenas verrouillé. Bien sur, je n’en avais pas conscience avant mon échange SMS avec Brendy mais, je ne doute plus que mon subconscient jouait cet atout pour me convaincre de ne pas renouer avec l’ancienne moi. Redevenir la lionne, c’était finir abandonné. Je ne pouvais plus. Je ne voulais plus. Que dis-je ? Je ne peux plus. Je ne veux plus. Être libre, oui. Cependant, ce ne sera jamais au sacrifice de ma famille. Chacun d’entre eux m’a apprit ce qu’est l’amour, d’une manière différente. Brendy, il m’a enseigné ce qu’est l’amour fraternel, ce même amour que je n’arrive pas à partager avec ma sœur ainée depuis des années. Lana, elle m’a enseigné ce qu’est l’amour maternel, ce même amour que j’ai le sentiment d’avoir définitivement égarée avec ma propre mère. Et depuis peu, Anna m’a apprit ce qu’était l’amour amical, ce même amour que j’ai rapidement perdu avec son compagnon dés lors qu’il a muté en quelque chose de plus puissant. A eux trois, ils forment la combinaison parfaite du bonheur. Si je m’en éloigne à répétition, en sortant de cette cage, ils s’éloigneront à leur tour. Et un jour, la porte sera verrouillée alors que je serais à l’extérieur, libre. Je n’aurais plus aucun moyen de l’ouvrir. La clef me sera interdite, inaccessible. Je redeviendrais la voyageuse solitaire, refusant d’ouvrir son cœur pour ne plus souffrir du sentiment d’abandon qui y loge depuis mes vingt et un ans. Je préfère me sacrifier que les sacrifier. C’est un choix irréfutable, irrévocable. Je ne vivrais plus jamais sans l’amour de quelqu’un. Je ne veux plus connaître cette pauvreté sentimentale. Jamais. Les larmes viennent de nouveau étreindre mon cœur, tandis que Drake cesse de danser pour mettre un terme à notre étreinte. Je pousse un soupire de tristesse. Mon envie première serait de me coller à nouveau à lui, contre lui, pour puiser toute la tendresse dont je le connais dévoué à me donner. Cependant, je n’en fais rien lorsqu’il ancre son regard dans le mien. Il me demande ce que je raconte. La vérité, je m’abstiens de répondre, alors qu’il me déclare que mes proches ne vont pas magiquement disparaître si je sors. Au contraire. Selon lui, ils se montrent insistants parce qu’ils désirent me suivre, au delà de la porte de la cage. Il m’affirme qu’ils seront toujours là, parce que la famille reste avec nous toute notre vie et au delà. J’hoche négativement de la tête, les larmes coulant sur les joues. La famille ne reste pas toujours avec nous. La preuve, la mienne. On a beau s’appeler, à certaines grandes occasions, nous ne sommes plus véritablement une famille. Nous sommes des gens respectant juste un lien de sang. Drake reprends la parole. Il évoque la conversation qu’il a eue avec Brendy, il y a quelques temps. J’apprends que mon meilleur ami me trouve tellement spéciale, qu’il tient à ce que la personne qui partagera ma vie le comprenne. Je pleure d’avantage, touchée par cette révélation. Brendy tient à ce que je ne sois plus jamais abandonné. Il n’est paternel que pour ce motif. Je me sens tellement idiote d’avoir imaginé tout autre chose. Il n’est pas allé voir Drake pour le faire fuir, il est allé le voir pour s’assurer qu’il était digne de sa confiance. Ce qui est le cas, sinon il ne lui aurait pas accordé au bout d’une seul conversation. Drake a raison. Il ne lui demanderait pas de veiller sur moi s’il existait un risque qu’il m’abandonne, un jour. S’en suit le sujet de ma fille, Lana. Drake affirme qu’elle m’admire, que je suis son héroïne. Que lorsque j’ai le dos tourné, mon bébé n’a d’yeux que pour moi. Jamais, à ces mots, elle ne me laisserait partir sans protester. Ce qui est exact. Dés que je dois m’éloigner d’elle, elle me fait comprendre que ma place est auprès d’elle. C’est lorsqu’elle a comprit que je serais contente de la retrouver qu’elle accepte. Je ne comprends pas comment je peux être à ce point aveuglé par ma peur. Cela me bouleverse à un tel point, que je ne contrôle même plus mes larmes. Drake ajoute que si c’est autant le cas pour Brendy que Lana, c’est également le cas de Anna, ainsi que lui. Je me fige aussitôt, en comprenant ce que cela signifie. Nous ne sommes pas ici en tant qu’amis voulant passer un peu de bon temps ensemble dans le cadre d’une course à but caritatif. Nous sommes ici en tant qu’un homme et une femme voulant profiter de la présence de l’autre dans le cadre d’une course caritatif. Cela ne signifie pas que l’on s’aime d’un amour aussi fort que Brendy et Anna pour autant mais, cela signifie que nous sommes suffisamment proches pour développer ce genre de sentiments l’un pour l’autre. Peut-être sont t’ils déjà là, endormis ? Oui. Peut-être. Mais si c’est le cas, je ne veux pas y songer. Je veux plutôt m’enivrer de ce qui passe présentement. Profiter de ce baiser que Drake dépose longuement sur mon front, les yeux clos. Lorsque ces lèvres se désunissent de ma peau, j’ouvre les paupières pour regarder la chambre qu’il me pointe du doigt. Il me reproche gentiment la fatigue qui l’empêchera de se réveiller facilement demain matin. Je rie quelques peu à l’évocation du jab sur le nez, avant de docilement rejoindre le lit comme il me le demande d’un signe de la tête. Je quitte ma robe de chambre avant de me fondre sous les couvertures. Puis, me saisissant de mon téléphone, je le déverrouille pour envoyer un message plein d’amour à Brendy. Ensuite, je le dépose sur la table de chevet pour me mettre en position foetale sur le côté. Je ne ferme pas les yeux, j’attends. J’attends l’arrivée de Drake dans le lit, pour m’endormir auprès de sa chaleur réconfortante.

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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] - Page 2 EmptySam 18 Nov - 22:48


Mes paroles finissent par animer Lexie. Je l’observe alors que de grosses larmes coulent sur ses joues. Elle a besoin d’évacuer sa tristesse, cette peine qu’elle retient probablement depuis des années. Du coup, je ne dis pas un mot de plus, je la laisse marcher lentement vers la chambre alors que je la suis en fermant les lumières du salon. Je m’avance vers ma propre place du lit. Je ferme mon ordinateur, le range dans ma valise et vient prendre les choses dont j’ai besoin pour me doucher. Je me tourne vers la blonde alors qu’elle est couchée avec son téléphone entre les mains. Je souris, me mettant à marcher jusqu’à la salle de bain. Une fois dans l’énorme pièce, je retire mes vêtements. Je viens étirer les muscles de mon corps avant de m’approcher du miroir et d’évaluer l’état de ma barbe. La repousse est légèrement longue. J’use donc du rasoir pour remettre cela en ordre en quelques coups. Je me glisse ensuite sous le jet d’eau chaud et je lave mon corps ainsi que mes cheveux à nouveau. Je sais que je l’ai fais déjà après mon entraînement du matin, mais c’est devenu une habitude de le faire. Je ressors donc tout propre, me sentant bien en respirant la vapeur qui flotte dans la pièce. Je viens me sécher à l’aide de deux serviettes, l’une pour mon corps, l’autre pour mes cheveux. Je m’assure que ses derniers soient particulièrement secs au moment de mettre une nouvelle paire de sous-vêtement à titre de pyjama. Je me regarde un instant dans le miroir afin de donner un dernier coup à mes cheveux. Je range la pièce rapidement, reprenant mes affaires. Je termine le tout en me brossant les dents. Je quitte la salle de bain par la suite, laissant la porte grande ouverte comme il n’y a pas de veilleuse et que l’opacité des rideaux va rendre la chambre particulièrement sombre cette nuit. Si quelqu’un a besoin de se rendre à la toilette d’ici le matin, je ne voudrais pas que moi ou Lexie nous cognons contre cette porte. Je reviens à ma valise et y range mes biens. Je vois à peine la blonde dans le lit alors qu’elle s’est enfouie sous les draps en position fœtale. Je vérifie l’état de la charge de mon téléphone pour ne pas qu’il sonne en pleine nuit. Il est à 85%. Évidemment. Je le laisse donc sur le chargeur et je le mets muet pour quelques heures. Je ferme la lampe de ma table de chevet qui est la dernière d’encore allumée dans notre suite d’hôtel. Je viens prendre place de mon côté du lit, poussant comme à mon habitude l’oreiller contre la tête de lit afin qu’il repose sur le sommet de ma tête et pas en dessous. Je viens me coucher sur le matelas très confortable, le visage orienté vers Lexie. Je ne la vois absolument pas car mes yeux ne se sont pas habitués à la pénombre. Du coup, je les ferme quelques minutes pour les laisser s’accommoder. Lorsque je les rouvre, je vois vaguement les contours du visage de Lexie, qui est également orienté dans ma direction. Ce lit est tellement grand que nous sommes à un mètre de distance facilement. Je soupire un grand coup, me relaxant. J’aime quand il fait aussi noir. Le silence est aussi très agréable. La respiration faible de Lexie que je perçois non loin de moi me pousse à fréquemment ouvrir les yeux pour la regarder. À chaque fois, elle est bien là. Elle ne bouge pas. Je finis donc par regarder dans sa direction sans interruption, me demandant si elle peut me voir l’observer et cligner des yeux dans l’ombre. La fatigue ne se fait pas sentir. Je n’ai pas du tout sommeil. Du coup, rien ne m’emporte naturellement loin d’elle. Pourquoi ? Dans moins de sept heures à présent, nous devrons être prêts à partir avec notre guide. Walter, si je me souviens bien du prénom qu’il nous a balbutié alors que le bruit des avions nous rendait sourds. Il va me réprimander pour ne pas m’être bien reposé pour les qualifications de demain. Toute ma vie des gens se sont amusés à vouloir me réprimander pour toutes sortes de choses. Il n’y en a pas un qui s’est déjà dit que je savais pertinemment ce que je faisais. Que si je n’ai pas dormis par exemple, c’est qu’il y avait une raison. Je ne laisse rien au hasard. Je continue à fixer Lexie. Mon cœur s’accélère d’un bon. Je laisse l’air chaud lentement pénétrer par mes narines. Il y a une odeur de rose. Je ferme les yeux quelques secondes. J’ai promis de l’aider. Je l’ai promis. Mon corps commence à bouger, à glisser contre le matelas. Je m’approche en faisant attention de ne faire aucun geste brusque. Puis, une fois arrivée à proximité, une main vient se lever sur son doux visage et caresser de son front à sa mâchoire en frôlant à peine sa peau, écartant quelques mèches rebelles blondes au passage. Ma tête vient se poser à côté de la sienne. Mon corps en entier s’arrête tout près. Ma main tombe lentement dans le petit espace qui nous sépare. Je croise un instant ses prunelles décolorées par l’ombre et je ferme ensuite mes paupières.
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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] - Page 2 EmptyDim 19 Nov - 1:23


Étendue dans le lit, en position fœtale, mes larmes s’atténuent peu à peu. Au bout de quelques minutes, elles semblent être un lointain souvenir laissant mes paupières épuisées. Toutefois, je ne dors pas. Je ne ferme même pas ces dernières pour les reposer. Pourquoi ? Parce que je refuse de m’endormir sans la présence de Drake à mes côtés. Il est ma source de réconfort, ma source de tendresse. Il est l’homme en qui Brendy a toute confiance. C’est étrange d’en avoir conscience, à présent. Mon meilleur ami ne l’a jamais évoqué réellement, les rares fois où nous avons été amenés à discuter de cette visite au domicile du boxeur. Sans doute est-ce de ma faute. J’ai tellement vue cet acte comme quelque chose de négatif, que j’ai préféré le survoler pour ne pas m’emporter. Je n’aime pas les potentiels sujets de dispute avec Brendy. Je sais qu’ils peuvent m’entraîner à dire des choses que je ne penserais pas, qui briserait considérablement mon meilleur ami alors, je les évite autant que possible. Je songe à lui, justement. Je retourne en boucle dans ma tête la confession que Drake m’a faite à son sujet. Combien j’étais si spéciale à ces yeux, et que je ne méritais qu’une personne en ayant conscience. C’est presque incroyable. Jamais je n’aurais pu prédire cela de Brendy. Jamais je n’aurais pu croire que ces demandes de veiller sur moi, au boxeur, n’étaient pas dans l’unique but de m’infantiliser. Je suis toujours autant touchée, émue, de le constater. Toutefois, je ne pleure pas. Je me contente juste d’écouter le bruit de la douche dans la pièce voisine. Cela m’encourage à penser à Drake, à ce qu’il m’ait dit. Que personne dans mon entourage, y compris lui, ne me laisserait filer sans protester. Je suis donc plus importante à ses yeux que je n’osais l’accepter ? Il semblerait, oui. Cette constatation fait battre mon cœur à un rythme effréné alors qu’un sourire ourle doucement mes lèvres. Je suis heureuse de cela, apparemment. L’eau cesse de couler, de l’autre côté du mur. Je ne bouge pas d’un cil. J’écoute attentivement les bruits émanant de la salle de bain. Ils m’aident à me maintenir éveillé. Je ne dormirais que lorsque mon compagnon de voyage sera couché, également. Rien, pas même ma grande fatigue d’avoir trop pleurée, ne saurait venir à bout de cette décision. Après de nombreuses minutes, Drake rejoint à nouveau la chambre. Je vois du coin de l’œil l’ombre de son corps élancé, le temps d’un instant, avant qu’il ne se fonde dans l’obscurité de la chambre. Sans les rideaux opaques, je pourrais l’entrapercevoir. Là, je me fie à mon ouïe pour le repérer.  Ensuite, son poids de l’autre côté du matelas m’indique qu’il se couche. Un léger frisson me submerge au mouvement de la couverture. Il bouge beaucoup, au début. J’entends qu’il déplace ses oreillers, puis plus rien. Plus rien que sa respiration qui trouve un rythme calme, au bout de quelques minutes. Je sens son souffle, légèrement. Dans un lit plus petit je le sentirais plus distinctement, vu notre proximité, mais là c’est très peu. A plusieurs reprises, je suis tentée de croire que cela vient d’une potentielle grille d’aération dans la pièce mais, lorsque dans la pénombre je distingue quelque peu les traits de son visage, je cesse d’en douter. Normalement, je devrais fermer les paupières, là. Je devrais céder  à l’appelle de Morphée, encouragée par les récentes larmes les ayant alourdies. Cependant, je n’en fais toujours rien. Je profite de ce moment de quiétude. Dors t’il ? Peut-être. L’entraînement, le vol, cela doit être épuisant. Tout d’un coup, il y a de nouveau du mouvement. Au bruit, je pourrais aisément croire qu’il tourne sur lui même, ce qui n’est pas le cas. En réalité, Drake se fait glisser très lentement en ma direction. Je ne bouge pas. Je sens juste mon cœur s’affoler un peu plus dans ma poitrine. Lorsque sa main frôle mon visage, de mon front à mon menton, je ferme les yeux. Je soupire légèrement d’aise. Sa tête se colle à la mienne. La chaleur de son corps englobe le mien d’un réconfort bienvenu. Je sombre dans le sommeil, aussitôt.

***

Invercargill (Île Sud, NZ) – Jour 2
Un bruit lointain de vibration parvient à mon oreille. Instinctivement, je remonte vers l’état conscient pour en connaître la provenance. Mes yeux papillonnent aussitôt, puis s’ouvre totalement. La lumière du jour émanant du salon me permet de voir très distinctement le visage de Drake en face du mien. Comme chez moi, la nuit de son deuil, nous avons dormit l’un contre l’autre sans presque bouger. Tout d’un coup, je me rappelle où nous sommes. Nous avons un programme  qui nous attend. Du moins, plus lui que moi puisque je suis simplement son accompagnatrice. Cependant , cela ne change rien au fait. Je me mets donc sur le dos pour regarder l’heure sur mon Iphone. Il est 6h06. Je n’ai aucun message. Je me demande d’où venait la vibration que j’ai entendue. Hum. Surement un reste de rêve. Je repose le mobile à sa place avant de me tourner vers Drake pour l’éveiller. Il ne faudrait pas que l’on arrive en retard aux qualifications. Comme je le fais pour Lana, je commence par l’appeler avec douceur, en caressant délicatement sa joue. C’est un flop total. Le boxeur n’y réagit absolument pas. Je me résous à y aller un peu plus dans la violence sans, toutefois, me résoudre à lui mettre un jab sur le nez comme il me la conseillé sur le ton de l’humour cette nuit. Je me contente juste de le secouer, de plus en plus fort, par le biais de ma main posée sur son bras. Il commence à émerger, déjà. Sauf que ce n’est que pour grogner, et ensuite se planquer sous la couette. Dans le style : fous-moi la paix, je pionce, on ne fait pas mieux. Je ne m’en offusque pas, au contraire. Je cherche plutôt ce que je pourrais faire pour éveiller ce beau au bois dormant. Un sourire malicieux orne mes lèvres dés que j’ai une petite idée. Aussitôt, je m’assois sur le matelas pour quitter le lit. Je m’empare au passage du coin de la couette pour l’entrainer jusqu’au pieds de celui-ci, que je contourne, pour en faire de même avec l’autre côté. Moins évident avec un boxeur qui la bloque mais, j’y parviens tout de même. Normalement, la différence de température devrait faire très vite réagir Drake. Je n’attends pas longtemps un grognement significatif.

_ J’aimerais bien te foutre la paix, or, c’est pas le jour pour une grass’ mat’.

Je déclare fortement à son encontre, avant de le rejoindre dans le lit, dans son dos. J’essaye les chatouilles, aucun effet.

_ Mais merde, t’as une carapace d’acier où quoi ?

Je fais ça à Brendy, il éclate de rire aussitôt. Bien. Passons à une autre méthode. Lana l’adore celle-là, elle l’amuse. Je me décale de sorte de mettre Drake sur le dos. Dés que c’est fait, je m’empare de ses poignets pour bouger ces bras dans tout les sens, avant de le faire taper dans ses mains. C’est ridicule, je sais, mais je ne vois plus que ça pour le sortir de son sommeil tenace.

_ Allez le grand, l’unique, le beau Liam Drake. Ta voiture pour les qualifications t’attend sagement sur un circuit ! Il faut que tu te réveilles !

Je parle pour stimuler son intellect, lorsque je me rappelle qu’il aime chanter. Vite. Une chanson. Oh oui ! Je libère ces poignets pour me mettre debout sur le lit. Ensuite, je passe au dessus de lui pour mettre la musique sur mon téléphone, dont je pousse le volume au maximum. Les premières notes de Sunglasses on night résonnent aussitôt. Je danse dans le lit pour finir vraiment à l’obliger de s’éveiller. Je chante même très franchement.

_I wear my sunglasses at night. So I can, so I can. Watch you weave then breathe your story line. S’il ne me prend pas pour une dingue, c’est un miracle. Tu es dingue, pourtant. C’est vrai. J’ai toujours eu un grain de folie. _ While she's deceiving me. It cuts my security has… She got control of me. I turn to her and say. Il ouvre les yeux. Je lève les bras au ciel en guise de victoire sur Morphée, avant d’éclater de rire. _ Yeeeeeeah ! T’es réveillé ! J’entonne, ravie, avant de descendre du lit. _ I can't believe it! 'Cause you got it made with the guy in shades oh no. Je quitte la chambre en dansant. _ Je m’occupe du déjeuner.

Cette chanson m’a mise la pêche. J’appelle aussitôt la réception, d’excellente humeur, pour qu’il nous amène de quoi manger dans notre suite.

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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] - Page 2 EmptyDim 19 Nov - 3:02


Je ne sais pas ce qui m’aide à trouver le sommeil en premier. Si c’est la proximité nouvellement instaurée entre nous qui réchauffe mon corps au point de le faire sombrer. Si c’est plutôt son souffle régulier qui effleure mon front et mes cheveux. Si c’est même son odeur de rose et celle de sa peau qui m’offre un apaisement instantané. Peu importe ce que c’est, je m’endors rapidement une fois à côté d’elle au point de perdre complètement la carte. Je me retrouve à voler entre plusieurs rêves brefs, trop courts pour être assimilés par ma mémoire. Je sais juste que ma conscience à quitter cette chambre pour un endroit où les règles du temps et de la gravité ne s’appliquent pas. Je me réveille partiellement à quelques reprises, afin surtout de pousser ma tête vers le haut pour la sortir à chaque fois un peu plus des couvertures qui la réchauffe à outrance. Dès que je replonge dans le sommeil, je redeviens le voyageur qui passe d’un rêve à l’autre sans prendre de photo souvenir. Mes sensations générales sont donc la chaleur. J’ai chaud. Le confort. Mes muscles qui se détendent. La confusion. L’inquiétude. Quelque chose me trouble assez pour venir me perturber dans mon sommeil. Il est évident qu’il s’agit de Lexie. Je ne la vois pas dans mes songes, mais il y a son nom d’inscrit partout. Figurativement. Cela a donc pour effet de m’épuiser plus que de me reposer. Le sommeil devient plus lourd, comme à chaque fois que vient le matin. Je suis à présent une masse immobile sur un lit. Je suis immuable, enfermé dans un esprit qui ne demande qu’à dormir plus longtemps. J’ai prévenu Lexie de ce phénomène. Je ne suis vraiment pas une personne matinale. Je ne fais pas non plus de longues grasses matinées. Juste que je proteste. Je me bats pour éviter le réveil. Ce qui n’est pas très commode lorsqu’on est attendu quelque part de bonne heure. Comme en ce jour deux de notre voyage. Il faut être dans le taxi avec le guide à sept heures précises. Et je le sais. Pourtant, je n’ai aucun réflexe de réveil. Je demeure étendu sans avoir du tout conscience de ce qui se passe autour de moi ou même du temps qu’il peut être. Je commence à sentir quelque chose. La déplaisante impression que mon corps est bougé. Je n’émerge pas complètement, grognant afin de communiquer mon mécontentement habituel face à l’éveil. Mon corps cherche à fuir ce qui me perturbe. Je me sens tranquille à nouveau, demeurant dans la chaleur des draps. Sauf que ceux-ci me sont retirés alors que mes bras ensommeillés ne peuvent pas tirer pour les retenir. Je remue en grognant plus fort, la fatigue ayant le dessus sur moi encore une fois. Malgré l’absence de tissu pour me couvrir, je reste endormi à même le matelas. Je suis suffisamment éveillé à présent pour distinguer un contact physique bref. Pas assez pour y réagir. On me fait encore bouger. Ma tête lourde est littéralement changée de côté. Cela me perturbe au point de sentir un danger inconsciemment. Mon corps commence à s’éveiller alors qu’on le stimule à se mouvoir. Il y a aussi plusieurs sons dérangeant. Une voix parmi eux. Les mots commencent à m’apparaître et à sonner comme de l’anglais à mon esprit et plus uniquement comme des bourdonnements. De la musique. Il y a de la musique. Ma tête recommence à bouger. Le matelas bouge en fait. Quelqu’un y saute ? Mon incompréhension termine de me réveiller. Je remue les doigts instinctivement avant d’inspirer plus fort et de forcer mes paupières à se relever. Aussitôt, Lexie s’exclame de joie et chante en se jetant en bas du lit. Je referme les yeux. Je grogne fort et longtemps. Je porte ma main à ma tête. J’ai le front chaud. Pas de la fièvre. Un mal de tête, tout simplement. Je tourne sur le côté alors que la blonde est au téléphone. Je tousse un coup et me laisse tomber en bas du matelas. Je me retrouve à genoux par terre. Je grogne encore. Je secoue la tête et la garde un instant entre mes mains. Puis, j’inspire à nouveau et je redresse le haut de mon corps. Je viens m’assoir au sol en fixant l’autre personne au loin. Je la vois mais sans la voir. Je ne suis pas encore pleinement conscient. Il y a une partie de moi qui dors toujours. La fatigue devrait se dissiper avec une aspirine. Pour l’instant, je ne vaux pas grand-chose. Je ne sais pas ce que Lexie commande en ce moment, mais j’espère qu’il y aura du bacon. Je m’étire lentement les bras puis le tronc et enfin le dos. Je baille un coup avant de me mettre les paumes au plancher et de me positionner à l’horizontal. Je commence une série de push-up alors que Lexie termine son appel. « Ça réveille plus que le café. » Je dis en me concentrant sur mes actions. Je continue ma routine d’exercice. Une fois mes séries terminées, je m’étire une nouvelle fois. Je me mets enfin debout. Je me dirige lentement vers la salle de bain. Je m’occupe de satisfaire mes besoins essentiels et surtout de nettoyer mon visage avec de l’autre fraiche et de me brosser ensuite les dents. Je serais tenté par une douche mais j’ai trop faim. Je sors exactement au moment où le service aux chambres nous amène deux plateaux et les installes sur la grande table ronde du salon. Je m’approche d’eux sans me gêner de ma quasi-nudité. Je ne suis pas pressé de m’habiller, comme à chaque matin. Je vais voir ce qu’il apporte et je les remercie d’un hochement de tête en m’installant pour manger. Je me souviens alors de mon mal de crâne. « Lexie, tu aurais deux aspirines ? » Je demande en finissant d’avaler une bouchée de jambon.  
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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] - Page 2 EmptyDim 19 Nov - 4:51


Ça peut paraître totalement débile mais, le simple fait que Drake ouvre les yeux, cela s’associe aussitôt à une victoire dans mon esprit. Tellement que j’ai même la pêche, maintenant. Je pourrais chanter autant que danser durant des heures. Bon, cela serait parfaitement inutile dans le contexte actuel mais, vous avez saisie l’idée, je suis d’excellente humeur. Je me dévoue d’ailleurs à appeler le room service pour qu’ils nous apportent deux copieux déjeuners. La raison a cela ? L’appétit naturellement vorace du boxeur qui est toujours dans la chambre d’à côté, et qui laisserait croire qu’il ne mange jamais tant il est musclé. Puis mon appétit d’ogresse de cette matinée qui tord mon estomac, en représailles d’avoir trop peu manger la veille au restaurant. En attendant que nous soyons servis, je retourne à la chambre jeter un œil au planning de la journée. Je croise au passage Drake qui lui, part s’isoler dans la salle de bain aussitôt. Alors… jour deux. Ah oui ! J’ai bien fais de me battre contre son sommeil, tiens. A sept heures précise, le guide revient nous chercher pour rejoindre le circuit où aura lieu la course demain, pour les qualifications. Il ne faut donc pas trainer. Je range la feuille dans ma valise aussitôt, lorsque l’on frappe à la porte de la suite. Guillerette, je pars ouvrir celle-ci sur les grooms. Sitôt, les joues de l’un s’empourprent légèrement. Je fronce les sourcils tout en leur cédant le passage. Je ne comprends pas vraiment ce qui s’emble l’intimider, tout d’un coup. Ce n’est que lorsque je me rappelle ma tenue que cela me semble évident. Je rie discrètement, amusée par cette idée. Lorsqu’il passe à nouveau pour rejoindre le couloir, je lui fais un clin d’œil en signe d’au revoir. Il semblerait qu’en plus d’être en très grande forme, je sois également d’humeur taquine. Cela promets. Tu n’as pas idée, petite voix. Je referme la porte, puis me dirige vers la table où Drake s’est déjà installé. Je m’empare immédiatement d’un croissant que je mords à pleine dent.

_ Hummmm.

Je soupire de contentement. Bon sang que c’est bon. J’avais oubliée combien les viennoiseries c’étaient un tel régale en bouche. Je m’apprête à m’asseoir pour me remplir le ventre de toutes ces victuailles qui s’offrent à mes yeux gourmands, quand Drake me demande si j’aurais deux aspirines.

_ Oui, je t’apporte ça.

Je lui déclare, charmante, en partant déjà dans la salle de bain pour fouiller ma trousse de toilette. Une chance que je prévois toujours tout. Je trouve l’objet de son désir en moins d’une minute, puis lui amène.

_ Tiens.

Je lui mets directement deux comprimés en main, avant d’enfin prendre ma place à table. Je me sers un café ainsi qu’un jus d’orange. Ensuite, je reprends mon croissant que je dévore littéralement. C’est la première fois que je ne cherche pas à être raffiné dans mes gestes en me nourrissant. J’ignore si c’est parce que je meurs de faim, ou parce que la gêne que j’éprouvais devant Drake a disparue. La seconde option me semble plus plausible, après réflexion. Dés que j’estime avoir suffisamment remplie mon estomac des bonnes choses que l’on nous a servie, je termine mon café d’une traite. Il est 6h25.

_ Je vais me laver.

J’annonce, souriante, délaissant la table pour récupérer mes vêtements dans ma valise. Comme j’ai pris un bain la nuit dernière, je peux me permettre de prendre une douche rapide. Ce que je fais. Je ne languis pas dans celle-ci pour que Drake ait aussi le temps de se préparer. Enroulée dans la serviette de bain, je me brosse les dents, puis me coiffe les cheveux. Je fais simple, une queue haute. Idem pour le maquillage, quelque chose de classique. Après, je finis de me sécher pour revêtir une tenue décontractée. Je range mes petites affaires qui traine avant de cèder la place au boxeur. J’ai toujours un immense sourire aux lèvres quand je le regarde, c’est instinctif. Durant le temps qu’il passe dans la salle de bain, je reste dans la chambre où je prépare mon appareil-photo. Je ne sais pas si j’aurais l’occasion de m’en servir mais, sait-on jamais. Ensuite, je zone un peu sur safari pour voir ce qu’il y a d’intéressant à visiter dans cette ville. Rien. Le néant. C’est une ville tout ce qu’il y a de plus basique, avec peu de monuments à visiter, et énormément de boutique. Je partage une photo sur mon instagram du musée locale, parce qu’une blague me vient en tête en la regardant. Oui. Cela se confirme. D’humeur joyeuse aujourd’hui, je veux faire rire mes followers. 6h55. Drake est prêt. Sans me faire attendre, je quitte la suite en sa compagnie pour regagner le hall. Le guide y est déjà. Ne me demandez pas son nom, je l’ignore. C’est en sa compagnie que nous prenons la direction du taxi pour rejoindre le circuit. Je profite du trajet dans celui-ci pour envoyer quelques messages à Brendy. Pour l’appel à ma choupette, cela sera pour plus tard. Je ne me vois pas converser avec elle en compagnie des deux hommes. J’espère avoir du temps pour le faire,, d’ailleurs. Je n’aimerais pas manquer à ma promesse.

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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] - Page 2 EmptyDim 19 Nov - 17:15


Manger est agréable. Cela me permet de réveiller mon corps un peu plus. Il y a beaucoup de diversité dans ce que Lexie a commandé. Je suis heureux d’y trouver plusieurs sortes de viandes. Autant le fameux et délicieux bacon, que des saucisses et du jambon. Il y a des œufs bien évidemment, du pain avec de la confiture et un panier plein de viennoiseries. Sans parler d’un autre panier avec des fruits entiers. Je m’empare d’un bagel au sésame et d’une banane du panier à fruits tout en me servant les trois sortes de viandes dans une assiette. Je reçois dans la main les deux aspirines de Lexie et je lui souris. « Super. » Je réponds en les glissant toutes deux dans ma bouche. J’étire mon bras pour la tasse de café m’appartenant et j’avale le tout d’un coup. Un café colombien de qualité. C’est agréable en bouche. Je prends donc une seconde gorgée avant de recommencer à manger. Il y a évidemment trop de nourriture pour nous deux. Sauf que la surabondance fait partie de ce genre d’endroit de luxe, il ne faut pas s’en surprendre. Je dévore le tout de mon habituelle rapidité. Dès que j’ai terminé, je me sers une dernière tranche de pain frais et moelleux que je déguste avec une épaisse couche de confiture de petits fruits. Je suis à siroter le café colombien lorsque Lexie se lève et déclare qu’elle va se laver. Je la regarde brièvement avant de moi-même me lever. Je marche pieds nus afin de rejoindre le balcon. Je vais y faire un tour, malgré la fraîcheur du matin. J’observe la ville qui se réveille et le soleil puissant qui reprend ses droits dans le ciel. Je termine mon café avant de revenir à l’intérieur. Je dépose ma tasse sur la table et je retourne à la chambre. Je vais ouvrir les rideaux de celle-ci et je m’approche de mon téléphone. Je le retire du chargeur et inspecte mes notifications. Je fais le tour de mes quelques messages sans mal. Je m’approche ensuite de ma valise et en sort un jean et un t-shirt noir simple. Je prends aussi ma casquette et mes lunettes de soleil que je dépose par terre. Je m’habille en deux secondes, avant d’aller m’assoir sur le rebord du lit en baillant. Je poursuis mes activités sur mon téléphone en attendant la sortie de Lexie de la salle de bain. Une fois qu’elle termine de se préparer, nous échangeons les rôles. Je passe peu de temps à me coiffer car ma casquette et plus tard mon casque dans la voiture vont s’occuper d’aplatir mes cheveux bien comme il faut. Je termine de me préparer avec mon déodorant sport et un coup du même parfum que j’ai depuis les dix dernières années au moins. Je reviens à la chambre, m’empare de ma casquette que je mets directement sur mon crâne et nous pouvons y aller. Je me mets aux pieds mes baskets grises de la veille et attend Lexie quelques secondes avant de nous diriger vers l’ascenseur. Dans le hall, nous retrouvons Walter et sa joie indestructible. Le taxi est déjà là pour nous. Il nous conduit hors de la ville. Le circuit est à quelques kilomètres à peine donc nous y serons en un quart d’heure environ. L’endroit semble vide, bien qu’il ne le soit pas. C’est surtout que les spectateurs ne seront admis que dans deux heures, lorsque nous ferons les qualifications. En sortant du véhicule dans un stationnement souterrain, Walter nous fait signe de mettre nos passes VIP. Je sors la mienne et je l’attache à ma ceinture pour ne pas qu’elle me gêne. Le guide nous fait ensuite visiter l’intérieur du bâtiment avant de nous amener voir notre équipe de mécaniciens attitrée. Je serre des mains, je prends des photos avec certains d’entre eux. On nous montre ensuite la voiture. Rouge et noire, elle est couverture de sponsors associés avec la campagne de financement. Le mécanicien en chef passe une vingtaine de minutes à me parler de la voiture et de son fonctionnement. Je pose des questions sur le moteur (qu’il me montre du coup), sur les performances (nous avons droit à une courte projection sur un écran d’ordinateur des statistiques) puis je demande à voir la piste. Le guide s’occupe de cette partie. Je tourne ma tête vers Lexie alors que je viens de mettre mes lunettes de soleil sur mon nez. Elle nous suit toujours, je croyais l’avoir ennuyé pour de bon avec mes nombreuses questions trop techniques. Nous commençons à marcher le long de chaque puits où l’on peut voir les voitures des autres et leur pilote. Nous débouchons sur la ligne de départ. À droite se trouve les estrades de métal. Nous marchons encore un moment sous le soleil alors que nous avons parcouru quelques courbes du circuit. Observant soigneusement la piste, c’est finalement Walter qui nous informe que nous devons retourner à notre puits car les premiers essaies ne vont pas tarder. Nous retournons donc sur nos pas. Après une dizaine de minutes de marche, on nous offre des bouteilles d’eau à notre arrivée et un technicien nous enseigne comment mettre de manière sécuritaire le casque. Il nous informe que demain nous allons être vêtus d’un uniforme inflammable pour la course mais que pour aujourd’hui nous pouvons garder nos vêtements. Il s’occupe de mettre le casque sur moi à titre d’exemple. Il me fait tester le mécanisme pour serrer ou desserrer l’attache au niveau du cou. Je lui lève un pouce pour dire que tout est ok à l’intérieur. Moi et Lexie serons reliés par des radios dans nos casques. Nous pourrons aussi communiquer et entendre notre équipe de la même façon. Le technicien s’occupe de mettre sur sa tête le casque de la blonde. On nous laisse ensuite prendre place dans le véhicule, moi à droite étant le conducteur. Un autre technicien passe cinq minutes à nous montrer comment attacher puis défaire le harnais de sécurité. Puis, dès qu’on nous donne le go, je démarre le moteur. Je ris dans mon casque, sachant que la radio a été allumée depuis que nos visières sont baissées. Du coup, Lexie entends tout ce que je dis. Une personne est devant la voiture pour m’empêcher de sortir du garage trop tôt pour faire mon premier temps de qualification. J’ai le droit en tout à trois essais de temps sur le circuit. Le meilleur temps déterminant la position de tête pour demain et ainsi de suite. Je compte bien me servir des trois essais. Je m’impatiente alors que je fais glisser les gants qu’on m’a donnés sur le volant antidérapant. « Tu me fais toujours confiance ? » Je demande à Lexie avec visiblement le sourire aux lèvres. Je mets la voiture en vitesse. Le moteur gronde encore plus fort. Puis quelques secondes plus tard, la personne devant le véhicule se tasse en me faisant un grand signe pour m’autoriser à passer. J’appuie sur la pédale d’accélération.
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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] - Page 2 EmptyDim 19 Nov - 22:45


Quinze minutes plus tard, nous arrivons au circuit. Je range mon téléphone portable dans la poche de mon pantalon, le sourire aux lèvres, dés que j’ai quittée le véhicule. Je suis toujours autant heureuse. Pourquoi ? Parce que la conversation que j’ai eue avec Brendy me confirme les propos de Drake, à son encontre. Mon meilleur ami m’aime plus que tout. Qu’importe ce que j’ai pu faire, où ce que je pourrais faire, il en sera toujours ainsi. D’ailleurs, durant le trajet, j’ai eu l’idée de démontrer mon amour à ma famille en proposant un petit weekend ensemble, tout les quatre. Une idée qui a emballé les futurs parents avec qui, normalement, je devrais aller faire du camping aux environs de Wellington à mon retour. Enfin, nous verrons cela lorsque je passerais chez eux récupérer Lana. Pour le moment, j’accroche mon passe-V.I.P à mon tee-shirt, au dessus de mon sein gauche, avant de suivre silencieusement Drake et le guide pour une petite visite des lieux. Ensuite, nous rejoignons « notre » équipe de mécaniciens attitrés. Je serre des mains, ravie de les rencontrer, avant de me mettre légèrement en retrait pour laisser à Drake le loisir de profiter de sa célébrité. On sent qu’il est dans son élément, qu’il adore ça. C’est plaisant à voir. Vient ensuite le moment de faire connaissance avec notre voiture. Rouge & noir, couverte de sponsor. Je la trouve très jolie. Et euh… Au cas ou la question se poserait, oui c’est le seul qualificatif que je dirais de cette dernière car je ne comprends absolument rien à la mécanique, comme aux statistiques. Je préfère donc laisser ces parties au boxeur qui prends le temps de bien se renseigner, pendant que j’écoute d’une oreille distraite les explications du mécano en chef. Lorsqu’ils ont terminés, Drake demande à voir la piste. Le guide prend la relève pour nous y emmener. Toujours silencieusement, je suis les deux hommes. Nous regagnons l’extérieur où attendent d’autres voitures, d’autres pilotes. Je les observe, en passant. A droite de la ligne de départ, se trouve l’estrade en métal. J’espère que Drake y aura sa petite place, même si ce n’est pas en tant que premier. La marche se poursuit encore durant quelques minutes, comme ça, jusqu’à ce que le guide nous informe que les premiers essais vont commencés. Nous faisons donc demi-tour pour dégager la piste, ainsi que rejoindre notre véhicule. Lorsque nous y sommes, nous recevons une bouteille d’eau chacun ainsi que les instructions d’un technicien pour mettre le casque. Cela ne semble pas trop compliqué à faire mais, toutefois, je préfère être aidée pour être certaine de bien appliquer les consignes. Car mine de rien, ce n’est pas anodin une course. Cela peut avoir des répercussions très désastreuses si un accident survient en pleine piste. Je mets donc de côté ma bonne humeur inébranlable, pour devenir vigilante. Cependant, je sais qu’elle reviendra bien vite. J’ai une totale confiance au pilote. Je sais qu’il va assuré, comme sur le ring. C’est un champion après tout, non ? Non. Que dis-je. C’est MON champion. Le technicien nous indique également que demain nous aurons une combinaison spéciale mais que, pour aujourd’hui, ce n’est pas nécessaire. J’acquiesce silencieusement. Je n’y vois aucun inconvénient, au contraire. Ce sont eux les professionnels. Ils savent ce qu’ils font. D’ailleurs, le type commence par mettre le casque à Drake, avant de venir en faire de même avec moi. Comme le boxeur, j’ai le droit au petit teste du mécanisme pour serrer comme desserrer l’attache au niveau du cou. C’est parfait. Je le confirme au technicien. C’est désormais le moment de prendre place dans la voiture. Je sens l’adrénaline à l’idée de passer aux choses sérieuses m’accaparer de plus en plus. Je me sens presque comme une enfant impatiente de faire son tour de manège, sauf que c’est plus excitant. Oui. J’avoue. J’aime la vitesse en voiture. Je n’en fais pas parce que je me considère comme un danger en voiture, et que en ville les limitations de vitesses sont importantes, mais j’aime vraiment les sensations que cela procure. J’ai hâte de découvrir la conduite de Drake, d’ailleurs. Un nouveau technicien nous enseigne comment attacher et détacher le harnais de sécurité, durant cinq bonnes minutes je dirais, avant de nous laisser en tête à tête. Enfin, physiquement. Les casques possèdent des radios qui nous relient au reste de l’équipe. Désormais, tout ce qu’on dira sera entendu par eux également. Cela ne me gêne pas. Hier, peut-être que oui mais plus aujourd’hui. Je suis parfaitement sereine dans ma tête, prête à vivre les moments pleinement sans me demander si ce que je dis, fait, est correct ou non. Ça me fait du bien de m’être libéré de mes propres chaines. Drake se met à rire dans son casque après avoir démarrer le moteur. Je tourne ma tête pour le regarder. Je ne vois pas son visage, à cause du casque qu’il porte également, je recentre donc vite mon attention sur le type devant la voiture. Puis, soudainement une question me parvient à l’oreille. Drake s’assure que je lui fais toujours confiance. C’est évident. Très sereinement je lui confirme, aussitôt.

_ Oh oui. Ma confiance en toi ne cesse de grandir de minutes en minutes, Drake.

A ces mots, le moteur ronronne plus fort. Le pilote à mes côtés semble impatient de faire ces tours d’essais et, comment vous dire, j’aime cette idée. Je l’aime d’autant plus que j’éprouve cette même impatience que lui. Le type devant le véhicule s’écarte. Au signe qu’il fait, Drake laisse le véhicule avancé à une vitesse normale, consignes de sécurité de sécurité oblige. Nous sommes à quelques secondes du premier tour. Mon cœur bat la chamade dans ma poitrine. Allez, go champion.

@Liam Drake
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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] - Page 2 EmptyLun 20 Nov - 1:40


Je me contente de sourire très grand à la réponse de Lexie même si mon expression est cachée par mon casque. Sa confiance en moi grandit apparemment de minutes en minutes et c’est rassurant. C’est signe que nous progressons dans la bonne direction. Dès que je vois les premières statistiques du moteur apparaître dans le tableau de bord, je mets la voiture en vitesse et j’appuie ensuite sur le frein. Dès que je vais relâcher la pédale, la transmission va faire avancer le véhicule d’elle-même. L’homme à l’avant m’autorise le passage et mon pied se relève. Nous commençons à avancer doucement afin de sortir du garage. Je nous amène sur le même chemin que nous avons emprunté plus tôt en marchant. La vitesse règlementaire dans la zone des puits est de vingt kilomètres heures, ce qui est excessivement lent. Par chance, le chemin à parcourir n’est pas si long que cela. J’emprunte la bretelle pour me joindre au circuit. Je passe la ligne de départ en accélérant modestement. Le premier tour de piste sert à repérer le terrain et réchauffer les pneus. Je me concentre donc pour analyser le circuit de ce nouveau point de vue. Il y a six courbes à la piste, quatre où je dois tourner vers la gauche et deux vers la droite. La première courbe est la plus longue, mais elle se prend bien si on suit la trajectoire optimale de virage. Les quatre courbes suivantes sont de moindres importances donc elles peuvent être des potentielles zones de dépassement. La sixième courbe est la pire du lot, virant à presque quatre-vingt-dix degrés. Il va donc falloir un freinage important et de surtout garder la bonne trajectoire pour ne pas perdre le contrôle de la voiture. Du coup tout dépassement doit être fait avant ou après cette courbe fatale. Une fois passé cette dernière, il y a une longue ligne droite qui permet de rejoindre les puits à gauche ou encore de passer la ligne de départ si l’on garde sa trajectoire. C’est l’endroit idéal pour prendre de la vitesse. Du coup, lors de mon tour d’échauffement, je ne commence à véritablement accélérer à plus de cent kilomètres heures qu’après avoir passé la courbe en forme de coude. Je pousse le moteur encore et encore jusqu'à voir l’homme avec le drapeau commencer à l’agiter à la hauteur de la ligne de départ, bien perché du côté des estrades bondées de gens. Il me dit ainsi en silence que dès que je vais le dépasser, que mon temps sera calculée. Lorsque je le perds de vue, la voiture va à plus de cent-soixante kilomètres heures. Je la pousse un peu plus avant de prendre la première courbe. Nous sommes naturellement portés vers la droite à cause de la gravité mais je tiens la vitesse. J’accélère ensuite dans les autres courbes qui se présentent devant nous, poussant nos corps d’un côté et de l’autre. Heureusement que les harnais nous tiennent solidement en place et nous évitent de trop grands mouvements sous la gravité car je ne serais pas capable de conduire sinon. Le coude est visible. Je ralentie à mi-chemin avant d’appuyer assez fort sur la pédale de frein pour réduire la vitesse de cent à quarante kilomètres heures. Nous prenons la courbe comme un charme et dès que le véhicule est sur la ligne droite, je le pousse à nouveau au maximum. Nouveau drapeau que l’on agite pour nous signaler que c’est mon deuxième essai. Une voix dans nos casques nous donne mon premier temps. Je l’ignore, accélérant encore plus que précédemment pour tenter de battre le premier essai. J’ai un bon contrôle dans les courbes malgré tout. Pour ce qui est de la sixième, je ne peux pas me permettre de la prendre plus rapidement au risque de perdre la stabilité de la voiture. Je tente donc de compenser en accélérant dès que nous sommes sur la ligne droite. Dernier essai. Le second temps s’est amélioré de cinq secondes. Je peux faire mieux. Je pousse le moteur une dernière fois, connaissant mieux la voiture et le circuit à présent. Je prends donc plus de risques, accélérant aux endroits où c’est propice pour gagner de la vitesse. Nous traversons le coude dans un freinage critique pour la dernière fois de la journée et c’est l’ultime accélération ensuite. Nous passons la ligne de départ avec un drapeau à damier cette fois. Je laisse la voiture se ralentir d’elle-même en faisant tout le tour du circuit pour rejoindre les puits. On ne peut pas reculer pour faire plus court. Du coup, une fois que nous retrouvons la ligne droite, je nous fais défier pour retomber à vingt kilomètres heures près des autres garages. On peut dire qu’on a l’impression d’aller aussi vite qu’une tortue à cette dernière vitesse. Je viens garer la voiture devant la station rouge et noire où les mécaniciens nous font signe d’arrêter. J’éteins le moteur et je tape un grand coup dans mes mains d’excitation par la suite. Je viens me sortir du véhicule et je commence déjà à me débarrasser de mon casque. Le mécano en chef vient me rencontrer avec un énorme sourire sur les lèvres. « Ton troisième temps est le meilleur. Tu as battu ton deuxième de quatre secondes. Tu es en tête des qualifications pour le moment. Bien joué, Drake ! » Il me serre la main et me tape sur l’épaule. D’autres viennent faire pareils alors que je me dirige plutôt vers Lexie. Je la regarde en souriant. « Je suis trop content que tu ais été là. Tu vois, Sophie a raison au final. Encore ! » Je ris. Je me rapproche d’elle car il y a beaucoup de bruits avec les moteurs autour. Je suis près de son visage. « Tu me pousses à me dépasser. » J’affirme en lui faisant signe de rejoindre l’intérieur du garage alors que je remets ma casquette sur ma tête. Il y a un salon pour les pilotes afin d’attendre les résultats des autres. C’est là que Walter nous conduit alors que je garde Lexie près de moi dans les foules d’une main protectrice dans le creux de son dos.
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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] - Page 2 EmptyLun 20 Nov - 19:17


La route dégagée, Drake relâche le frein pour sortir tout doucement du garage. A cet endroit précis, la vitesse est très limitée. A peine vingt kilomètres heures. C’est excessivement long. Surtout pour quelqu’un comme moi qui meurt d’impatience de voir la voiture lancée à grande vitesse sur le circuit. Toutefois, je prends mon mal en patience. J’attends le moment venu silencieusement, le regard ancré sur le circuit que nous rejoignons. Lorsque la ligne de départ est franchit, Drake accélère enfin. Cependant, c’est encore à une vitesse que je qualifierais de normale. Je suppose que ça l’est tout autant, normal, à ce moment précis. Que cela doit lui servir à analyser le terrain, tout en rejoignant le départ qui s’éloigne derrière nous. Il y a six courbes au total. Quatre vers la gauche, deux vers la droite. Dans l’ensemble elles sont douces. Elle devront donc être facile à passer en pleine vitesse, durant la course. C’est la dernière qui m’apparaît plus complexe. Elle vire à presque quatre-vingt dix degrés. Cela va exigé de Drake qu’il ralentisse pour bien la prendre. Enfin, j’imagine. Je ne suis pas une experte en conduite citadine alors, en pleine course, je vous laisse imaginer mon pourcentage de connaissance quasiment nul. Et encore, quasiment, je me montre très gentille avec moi-même. Je suis surtout une véritable quiche. Enfin, qu’importe. Le premier tour de piste arrive à son terme. Sur la dernière ligne droit, Drake presse l’accélérateur. Un sourire prend naissance instinctivement sur mon visage, caché par le casque. Bientôt, on aperçoit un type agitant un drapeau. Sur l’estrade non loin, une foule de spectateur assistent aux essais du boxeur. Je ressens une drôle de sensation au fait d’être, d’une certaine façon, au centre de l’attention d’un public. Je ne saurais dire si c’est quelque chose de positif ou négatif mais, ce que je semble comprendre, c’est que ça n’est pas totalement désagréable. Je me sens comme qui dirait… fière. Oui. C’est le terme qui convient. Cependant, ce n’est pas pour moi ou de moi. Je ne suis pas la personne à l’honneur, et je ne le cherche pas à le devenir. Non. Je suis uniquement fière d’être assise à côté de Drake, dans cette voiture. D’être celle qu’il a choisit pour l’accompagner dans cette course. D’ailleurs, en parlant de ça, le premier tour d’essai a commencé. La voiture atteint désormais une vitesse au dessus de cent soixante kilomètres heure au compteur. Maitre du véhicule, Drake franchit avec brio les courbes qui s’offrent à nous. Je pousse bien malgré moi des petites expressions de joie, ravie de ressentir cette sensation si singulière qu’éprouvent les pilotes de courses. Encore une vocation que j’ai manquée, j’ai envie de dire. J’aime réellement l’adrénaline qui se dégage de ce sport. Je n’imagine même pas le plaisir que c’est quand on est derrière le volant. Lorsque le virage en coude apparaît, le boxeur modère sa vitesse pour ensuite freiner à l’intérieur de celui-ci. On le passe avec une maitrise telle que je m’esclaffe de bonheur, brièvement, tandis que nous arrivons à la dernière ligne droite menant au départ. Second tour en vue. Drake pousse à nouveau la vitesse, tandis que s’agite un second drapeau. Dans le casque, l’équipe fournit le premier temps. Je n’ai aucune idée si c’est rapide, ou non. J’imagine que oui vu le ton employé. Cependant, je n’y mettrais pas ma main à couper pour autant. Le deuxième essai est plus fluide encore que le premier. Je sens que Drake maitrise mieux le véhicule, appréhende mieux le circuit, il passe donc chaque virage avec une aisance qui donnerait presque l’illusion que c’est très simple finalement. Au tout dernier avant la ligne droite, il reproduit la même technique. Je m’éclate comme une folle. Il conduit très bien pour un pilote amateur, il n’y a rien à dire. La voiture retrouve sa vitesse sur la ligne droite. Cette fois-ci, on aborde le dernier essai. Après celui-ci, il n’aura plus l’opportunité d’améliorer le temps au chronomètre. Mais déjà là, il s’est amélioré. Il a gagné cinq secondes. Dernier tour. Drake prend plus de vitesse à certains endroits. On dirait qu’il a fait ça toute sa vie, presque. C’est le tour où je m’éclate le plus. Je pense que c’est l’assurance de Drake qui me met dans un tel état. Je suis presque déçue que ça soit terminé lorsque nous croisons le dernier drapeau à damier, qui signale la fin. La voiture fait un dernier tour de piste pour regagner la zone à garage à la vitesse de vingt kilomètres heures. Après trois tours à plus de cent cinquante, je peux vous assurer que c’est très très très lent. Drake s’arrête au niveau de l’équipe lui faisant signe. Aussitôt, l’adrénaline qu’il a contenue s’évacue. Il est content de lui, et il a raison. Il a vraiment conduit comme un chef. Je sors à mon tour du véhicule, puis retire mon casque qu’un technicien récupère. Je l’en remercie en observant Drake recevoir les bravos qu’il mérite. Je lui sourie tout grand tandis qu’il s’approche de moi.

_ Félicitation champion.

Je lui déclare, enjouée, sachant désormais qu’il a non seulement battue son propre temps au second essai, mais qu’il est actuellement premier pour les qualifications. La réponse retour me surprend quelque peu. Je ne m’attendais pas à ce qu’il soit si content que j’aie été présente avec lui, et qu’il me parle de Sophie. Selon lui, elle a raison sur un point, ce qui l’amuse. Je rie avec lui par automatisme, en me demandant bien lequel. Toutefois, inutile que j’y réfléchisse outre-mesure. Drake approche son visage du mien, pour être entendu au delà des bruits de moteur environnant, et me précise le fond de sa pensée. Que je le pousse à ce dépasser. Je suis extrêmement flattée par ses mots. Je l’en remercie d’un sourire charmant, tandis que mon cœur manque un battement à une telle proximité, aussi brève soit elle, de nos visages. Je chasse immédiatement l’image du baiser qu’il aurait été plaisant à recevoir de sa part, puis prends la direction qu’il m’indique de suivre. Le guide nous emmène dans un salon réservé aux pilotes à ce que j’ai compris. De là-bas, on pourra suivre le temps des autres participants. Je me fraye un chemin dans la foule, lorsque je sens la main de Drake se déposer dans le creux de mon dos. Je frissonne brièvement. Surement un léger courant d’air. Lorsque nous arrivons dans le fameux salon, nous découvrons les autres pilotes qui immédiatement saluent Drake pour le féliciter. Durant ce temps, j’observe la décoration de cette pièce. Il y a une table offrant des rafraichissements ainsi que quelques victuailles, un grand écran où on voit tout ce qui se passe sur la piste où un autre pilote s’apprête à son tour à commencer son essai, ainsi que pleins de fauteuils pour s’asseoir confortablement en attendant la fin des qualifications. Je laisse le choix des sièges à Drake, je ne suis pas compliquée.

@Liam Drake
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