une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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| Slowly and gently [Anna & Brendon] | |
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Invité Invité
| Sujet: Slowly and gently [Anna & Brendon] (#) Mar 28 Nov - 18:43 | |
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Los Angeles (États-Unis), mardi le 28 novembre 2017
Je pense qu’avoir une femme enceinte dans sa vie amène des privilèges qu’on m’aurait refusés d’ordinaire. Surtout lorsque la dite femme enceinte attend des jumeaux. Je devais partir seul aux États-Unis pour cette semaine réunions et conférences. Sauf que miraculeusement, on m’a permis d’inviter Anna à me suivre pour que nous puissions rester ensemble. Les patrons de la Société financière me surprendront toujours, même des années après le début de notre collaboration. Cette annonce a aussi apporté son lot de stress. Je craignais que le vol très long incommode Anna et les bébés. Qu’il y ait des risques pour la grossesse. Qu’etcetera etcetera… Mais en voyant le sourire radieux sur le visage de ma compagne en lui annonçant que nous partions en « vacances », je n’ai pas été capable de penser à plus loin que le plaisir de l’avoir avec moi tout ce temps. De mon côté, je vais travailler en théorie. Mais l’hôtel est un cinq étoiles. Il y a un spa, une piscine intérieure et extérieure, une voiture de fournie et tellement plus qui permettront d’oublier ce léger détail. Du coup voilà. Le vol est arrivé tôt dans la mâtinée. Nous avons dormis dans l’avion presque tout du long. À l’atterrissage, ma compagne a ressentie quelques nausées mais rien de majeur. Nous avons ensuite rejoins la chambre pour y dormir une fois de plus. Je me suis réveillé de moi-même une heure après pour commencer à me préparer pour partir à ma première conférence. Je suis parmi les gens invités à discuter sur la scène, donc je m’empare de mon ordinateur portable. Je révise les thèmes qui seront abordés tout en m’habillant. Je récite à haute voix certaines réponses que j’ai préparées au préalable. Je ne suis pas stressé de me retrouver à devoir parler devant une telle foule réunie. Ce n’est pas quelque chose qui m’intimide. Je tiens juste à être impeccable au moment de délivrer les réponses. J’ai ce perfectionniste qui vent de l’habitude de travailler de manière très professionnelle. On ne m’envoi pas moi à L.A. pour rien. Il y a une raison pour laquelle on m’a désigné moi plus qu’un autre. Au moment de partir, je décide de ne pas réveiller Anna, de simplement lui écrire une note comme de quoi je suis partie à la première conférence et qu’elle peut me rejoindre au resto de l’hôtel dans trois heures. Je l’embrasse tendrement avant de partir. La conférence se passe à merveille. Les deux heures de discussion ont passées très rapidement. Je laisse la salle se vider avant de passer quelques minutes avec les autres conférenciers et de finalement me rendre simultanément à eux au restaurant de notre hôtel. Dès que j’y entre, je cherche ma compagne du regard. Je ne la vois d’abord pas. Je présume donc qu’elle doit dormir encore dans la chambre. Sauf qu’en me retournant après avoir salué mes collègues, je repère une magnifique italienne tranquillement assise à siroter une tasse de tisane j’imagine, puisqu’elle n’a plus le droit au café si je me souviens bien. Je marche vers elle et vient m’assoir comme si de rien n’était en face d’elle. Je dépose ma main sur la table afin qu’elle m’offre la sienne en retour. Je lui souris doucement. « Tu as bien dormi, mon amour ? » Je lui demande d’abord d’une voix un peu inquiète. « J’ai l’après-midi de libre, on pourrait aller visiter la ville ou si tu préfères se relaxer au spa de l’hôtel. Je te laisse choisir ce que tu préfères. » À présent que ma première journée de travail est réglée, nous pouvons faire ce qu’elle souhaite. Je compte bien lui consacrer autant de temps et d’importance que d’ordinaire. Elle est ma priorité.
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| Sujet: Re: Slowly and gently [Anna & Brendon] (#) Jeu 30 Nov - 22:28 | |
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J’ouvre les yeux après quelques heures de sommeil supplémentaire. Le voyage entre Wellington et Los Angeles a été long, pour ne pas dire éprouvant. Il serait donc tentant de rester plus longuement au lit pour battre un record de sommeil. Or, l’absence de Brendon à mes côtés m’en dissuade directement. Je n’aime pas dormir sans lui. Je trouve d’ailleurs son mot sur l’oreiller dès que mon regard se pose sur sa place, vide. Il m’écrit qu’il est à sa première conférence du séjour et que je peux le rejoindre au restaurant de l’hôtel dans trois heures. Je regarde le cadran. Sa conférence prend fin dans à peine trente-cinq minutes. Si je me dépêche, je peux y être pile avant qu’il n’y fasse un détour pour m’y trouver. Hum… Je me laisse tenté par l’envie d’essayer. Je quitte promptement le lit pour rejoindre la salle de bain où je délaisse ma tenue confortable de voyage. Je me glisse dans l’immense douche à l’italienne. L’eau chaude m’aide à me réveiller complètement. J’y resterais bien plus que de raison mais le temps joue contre moi. Je coupe l’arrivée d’eau rapidement, à regret, avant de m’enrouler d’une serviette de bain pour prendre dans ma valise ma robe blanche ainsi que des sous-vêtement propres. J’ai envie d’être belle pour Brendon. Lorsque je suis habillée, j’enfile mes chaussures marron à talons. En dix minutes, je suis prête. J’ai sept minutes pour rejoindre le restaurant au rez-de-chaussée. C’est tout à fait réalisable. Je sors de la suite, puis en prend la direction sans empressement. En cinq minutes, je suis devant le maitre d’hôtel qui m’installe à une table bien visible de l’entrée du restaurant. Un souhait de ma part, soit dit en passant. Je voulais que mon compagnon puisse me trouver sans avoir à faire tout le tour de l’endroit. Je commande une tisane « Rêve de Rose » en l’attendant. Je suis curieuse d’en connaître la saveur. Le serveur me l’amène presque instantanément. Je l’en remercie d’un sourire avant de la goûter. Huuum. Délicieuse. Je ne regrette pas mon choix. Alors que je dépose ma tasse sur la table, l’homme de ma vie apparaît à ma vue, sur le siège en face de moi. Je m’empare de sa main immédiatement, souriante. « Oui, comme un bébé mon ange. » Je lui assure sitôt sa question posée. Je sens de l’inquiétude dans sa voix alors qu’il n’y a pas lieu d’être dans cet état. Je vis une grossesse presque parfaite. Je suis en excellente santé, d’ailleurs. J’ai très peu de symptômes handicapant mon quotidien, et mon diabète gestationnel est traité avec soin. Que faudrait t’il de plus pour combler mon bonheur. Hum. Ce qu’il m’annonce, je crois bien. Savoir qu’il a tout son après-midi à me consacrer me rend folle de joie, élargissant d’avantage mon sourire. Maintenant, il faudrait que je réfléchisse à ce que j’aimerais que nous fassions de tout ce temps libre. « Voyons voir, qu’est-ce qui me serait plaisant de faire… » J’annonce tout haut, en levant les yeux pour y songer très sérieusement. Le spa pourrait être un excellent choix dans les deux options qu’il m’a suggéré mais… non. Le voir en petite tenue risque vite de me rendre très vilaine en publique. Je n’oublie pas que j’ai un appétit sexuelle d’ogresse, ces derniers temps. Tiens, ça me donne une petite envie soudainement. Or, je ne veux pas que nous fassions ça à la sauvage même si c’est rudement plaisant. Non. Je veux qu’on joue un peu. J’attrape un sourire malicieux à cette idée, tandis que mes prunelles se noient dans celles de mon compagnon. Inutile que je tente de lui cacher ma soudaine lubricité, ça ne fonctionnerait pas. Brendon lit en moi comme dans un livre ouvert et vice-versa. L’effet bénéfique de notre thérapie, je présume ? Enfin qu’importe. Cela n’a aucune importance. Ce qui en a c’est ce que j’annonce, d’une voix plus chaude que je ne l’aurais voulu. « J’ai bien envie qu’on profite de ce séjour pour pimenter un peu plus notre intimité. » Je ne parle pas trop fort, pour ne pas être entendu par les éventuels voisins indiscrets. « Je te propose un petit jeu. » Je lui sourie coquinement. « Toi et moi, nous allons passé disons… » Je réfléchie rapidement. « Une petite heure l’un sans l’autre. Durant ce temps, nous allons nous choisir un personnage qu’il nous sera plaisant d’interpréter. Bien-sûr, nous ne nous connaitrons pas. Nous ferons connaissance sur les transats au bord de la piscine extérieure, une fois le temps écoulé, où je vais aller me détendre en lisant un bon livre. Ensuite… » Je marque une pause pour me pencher sur la table. J’observe intensément sa bouche, mourant d’envie de l’embrasser. « Nous regagnerons la suite pour… » Je garde le mot en suspend. Je sais qu’il a parfaitement compris le but final de ce jeu de rôle. « Je compte sur toi pour me montrer tes talents d’orateur. Pour me séduire… » Je rie quelque peu. « Enfin, ça c’est déjà fait puisque j’ai très, très, très, très, très envie de te faire l’amour. » Je lui souffle, sincère, en me mordillant la lèvre inférieure. « Ah. Un détail que j'oubliais. Si l'un de nous voudrait mettre un terme au jeu, pour quelques motifs qu'il soit, notre mot code est : Éclipse. Maintenant, embrasse-moi si tu es d’accord, et j’irai rejoindre la piscine. » Je lui laisse tout de même le choix de jouer ce jeu ou non. Je ne suis pas égoïste. @Brendon Elder
Dernière édition par Anna Castelli le Lun 4 Déc - 19:52, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Slowly and gently [Anna & Brendon] (#) Ven 1 Déc - 2:05 | |
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Le sourire d’Anna me rend joyeux instantanément. Je serre sa main avec délicatesse, caressant ses doigts avec les miens. J’ai envie que nous fassions une activité ensemble. Il est rare pour moi d’avoir ce genre de voyage d’affaire et surtout d’avoir ma compagne à mes côtés. C’est même la toute première fois que cela arrive. Je craignais donc qu’Anna s’ennuie puisque dans mon esprit je n’allais jamais être disponible pour elle. Hors, c’est tout le contraire. J’ai même la majorité de mes après-midi de libre pour profiter de Los Angeles. Surtout que je sais que ma belle italienne est au fond originaire de cette ville. Elle doit être également contente d’y revenir et je suis certain qu’il y a des endroits qu’elle a à me recommander. Pour moi la cité des anges n’est pas inconnue, pour y être déjà venu à quelques reprises. Hors, je ne connais presque rien de sa ville à part l’aéroport et quelques hôtels. Ce qui est dommage. J’ai donc très envie qu’Anna soit mon guide. Ou si elle est trop épuisée par le voyage d’aller pour quitter l’hôtel, nous pouvons toujours profiter de ses commodités comme le spa par exemple. Il est accessible pour les clients gratuitement, ce qui est plaisant. Sauf qu’en voyant le regard de ma compagne changer, je comprends immédiatement ce qu’elle a derrière la tête. Son sourire malicieux ne fait que me le confirmer encore plus. Je n’étais pas du tout dans cet état d’esprit avant de comprendre qu’elle aimerait avoir un autre genre de plaisir que ceux que j’ai proposés. Je me laisse entraîner dans son envie comme si j’avais été celui qui l’avait initié. Qui avait même suggéré le rapprochement en question. Je souris de manière taquine dès qu’elle commence à parler d’un peu de piment dans notre intimité. Voilà qui va certainement finir de me voler toute l’énergie qui me reste, mais qu’importe. Nous sommes ici pour en profiter et si c’est ce qu’elle désire, alors je ne suis pas celui qui va m’opposer à son impulsion sexuelle. Anna a un jeu précis en tête et je me penche vers l’avant pour mieux entendre ses consignes énoncées tout bas. Son idée est très intriguante, terminant de me captiver alors qu’elle se penche à son tour vers moi. Son but est donc que je la séduise. Je suis un bon orateur, mais j’ignore si je suis un bon comédien. Ça reste à voir. Le plus important sera de ne pas briser le personnage en plein milieu. De maintenir ce que nous avons choisis d’incarner même une fois dans la chambre. Ça risque d’être intéressant. Le succès de ce jeu de rôle sera déterminé par mes choix quant au personnage à incarner. Ça reste donc à voir. Il me suffit d’avoir une bonne idée, le reste se fera tout seul. Je suis hypnotisé par les lèvres de ma conjointe qui me propose de l’embrasser pour sceller notre accord et commencer à jouer. Je m’avance sans même hésiter pour lui attraper un baiser bref, vu notre situation publique. Je me lève par la suite, replaçant le veston de mon complet et la saluant de la tête comme si j’étais déjà dans un personnage. Le genre gentleman ultra poli de la haute société. Je la quitte avec un clin d’œil. Je ne sais pas du tout ce que je vais incarner ou bien l’endroit que je vais réfléchir à cela durant une heure. Je marche en me laissant porter par mon instinct. Je finis par débouler sur une grande terrasse du deuxième étage. C’est un espace bar d’après ce que je remarque. Je m’approche du barman enfermé dernière son comptoir formant un cercle parfait. Je regarde le menu des cocktails inscrit derrière lui. Chacun possède un nom original. Je finis par laisser mon regard accrocher un nom qui me semble intriguant et je me penche vers le barman. « Qu’est-ce qu’un « Devil’s Candy » ? » Il commence à m’expliquer le contenu du cocktail qui semble en effet très sucré. Je le commande tout de même. On me tend au final un verre dont l’alcool est coloré en rouge. Je remercie le barman et je vais m’assoir à une table de la terrasse. Une gorgée du cocktail me confirme ce que je pensais, c’est sucré mais ça a un bon goût de cerise en bouche. Je continue de réfléchir. L’idée du Diable est intéressante. Sauf que je ne suis pas capable de me comporter de manière méchante. Pas volontairement, du moins. Par contre, la figure du Diable est immensément séduisante et sensuelle quand on s’attarde un peu dessus. Suis-je capable d’être crédible avec ce personnage ? Ça reste à tester. Je continue à brainstormer à propos de mon idée de personnage, lui inventant carrément une vie et une personnalité pour m’aider à le jouer. Un couple passe à côté de moi. Ils ont un accent britannique. Bonne idée ! Anna ne sait pas vraiment que j’arrive à faire des accents convaincants. Je me lève donc et je marche tout en me parlant tout bas pour « prendre l’accent ». Lorsque je suis satisfait du résultat, je commence à me diriger vers la piscine. Je suis le seul à y arriver tout habillé, mais qu’importe. J’entre dans mon personnage, me mettant à marcher avec assurance. Je repère Anna assise sur une chaise longue. Je fais comme si je ne l’avais pas remarqué. Je vois qu’on lui a elle aussi servie ce qui ressemble à un jus d’orange de loin. Il y a une cerise confite d’accrochée après un petit parasol sur le bord de son verre. Ça me donne une idée d’approche. Je passe donc derrière elle et je me saisis de la cerise que je porte à mes dents pour la croquer avant de pointer la chaise longue libre à sa droite. « Je dois avouer que vous êtes absolument époustouflante, très chère. Puis-je m’installer à proximité afin de vous admirer un instant ? Je ne peux détourner le regard de votre beauté. Vous m’ensorcelez, il semblerait. » J’articule dans un accent britannique absolument crédible, m’assoyant pour justement poser un regard de désir sur son corps vêtu d’un maillot une pièce à barres noires et blanches. Je ne cache même pas que je la dévore des yeux, ce qui fait partie du personnage. Je décide de me présenter pour faire avancer le jeu. Je souris avec beaucoup de charme, agrippant sa main pour un baiser sur son revers. « J’oublis mes manières. Je suis Lucifer. En quittant l’Enfer, je ne pensais jamais rencontrer de femmes aussi exquises que vous. Quel est votre secret ? Dis-moi tout, très chère. » Je continue en laissant mes yeux explorer à nouveau librement ses courbes.
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| Sujet: Re: Slowly and gently [Anna & Brendon] (#) Ven 1 Déc - 4:07 | |
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Brendon accepte de jouer. Son baiser scelle notre accord de nous retrouver dans une heure, dans la peau de deux inconnus. Je suis contente. Très contente, même. J’ai hâte de découvrir quel sera son personnage. Je rie d’ailleurs quelque peu en le voyant me quitter tel un parfait gentleman, d’un hochement de tête. Je suis tentée de croire qu’il l’a déjà trouvé. Je l’observe quittant le restaurant avec un regard gourmand. Je m’attarde même volontiers sur son fessier puisqu’il se trouve que c’est une des parties de son corps dont je raffole. Seulement, je m’empêche de songer à elles plus longuement. Pour quel motif ? L’envie de pouvoir jouer sans me jeter sur lui dans la minute qui suivra son retour. Je veux parvenir à lui résister quelque peu avant que nous ne rejoignions notre suite. C’est le moment de chercher quel personnage j’aimerais jouer pour l’occasion. Déjà, je mets directement de côté tous les personnages de catégorie fantastique. Je veux jouer une personne normale, mais différente de moi. Cela implique d’avoir un peu plus de tempérament sans être sévère. Hum… j’observe mon entourage direct pour trouver une femme correspondant à l’idée que je me fais de ce genre de caractère. J’en trouve une à quelques tables de la mienne. Elle est vêtue d’un tailleur, les cheveux tirés en chignon, le nez suspendu à sa tablette. Ce qui m’intéresse chez elle est essentiellement sa tenue. Elle est bien droite, et ces jambes sont croisées. Elle dégage une forme de prestance, d’assurance. Elle doit attirer tous les regards, très certainement. Ce n’est pas ce que je cherche. Je désire éveiller l’appétit sexuel d’un unique homme, le mien. Je fais donc une petite sélection des gestes que je vais lui emprunter. Je bois ma tisane à la rose en poursuivant la création de mon personnage. Finalement, il sera de ma propre création. Je lui invente une vie, un nom, une situation financière, amoureuse également. Bref, j’en fais un croquis à mon esprit comme je ferais le squelette d’une fiche de présentation sur un forum RPG. Je quitte le restaurant en ayant bien avancé. La femme que je vais jouée sera une femme d’affaire impitoyable, une croqueuse d’homme. Elle se prénommera… Kate Morton. Elle est ici pour affaire, justement. Sa présence à la piscine se justifiera par le besoin de se détendre entre deux réunions importantes. Je n’approfondis pas le domaine dans lequel elle exerce, je ne compte pas mener Brendon sur ce terrain là. Du moins, l’homme qu’il sera devenu pour cette occasion devrais-je dire. Je rejoins notre suite en espérant ne pas l’y trouver. Il n’y est pas. Je me hâte à enfiler mon maillot de bain d’une pièce, style marin, sous ma robe blanche. Je me cherche aussi ma paire de lunette de soleil. Ne manque plus qu’un accessoire, et je pourrais m’étendre sur une chaise longue à la piscine, comme convenu pour le rendez-vous. Je le trouve heureusement rapidement dans l’une des boutiques de l’hôtel. De quoi s’agit t’il ? D’un magasine féminin. J’en choisis un très populaire, que je ne lis jamais. Je ne risque pas plus de le lire, ceci-dit. Munie de ce dernier, je rejoins la piscine extérieure où j’ôte ma robe ainsi que mes chaussures pour m’asseoir confortablement sur la chaise longue. J’adopte l’allure que j’ai donnée à Kate. Je mets mes lunettes de soleil pour accentuer le côté presque inaccessible du personnage. Un serveur vient me demander si je désire boire quelque chose. J’opte pour un cocktail de fruit tandis que je feuillette les premières pages. A ma montre, il ne reste plus que quelques minutes avant que Brendon n’arrive. Je prends sur moi pour ne laisser transparaitre aucun signe d’impatience. J’ai tellement hâte de le rencontrer, vraiment. Je crois d’ailleurs que c’est la première fois que je comprends réellement ce qu’il a du ressentir le soir de notre premier rendez-vous. Le serveur m’apporte ma consommation. Je ne le remercie pas. Je me concentre sur un article du magasine pour éviter de surveiller l’entrée de la piscine. Il reste quelques secondes à ma montre. Brendon est un homme ponctuel. Je n’ai pas besoin de lever les yeux de ma page pour savoir qu’il est présent. La tentation de m’en assurer est grande, mais je tiens ferme. Je lis mon magasine jusqu’à ce que son parfum vienne lécher mes narines. Il passe derrière ma chaise. Mon dieu, pourvu que je ne flanche pas trop vite. Ce serait vraiment dommage. Il vole la cerise sur le rebord de mon cocktail. Je dépose le magasine sur mes cuisses pour le regarder, faussement outrée. Il pointe du doigt la chaise voisine, libre. Il me demande s’il peut s’y installer pour m’admirer après un compliment sur ma beauté. Je lui offre un sourire en coin, en l’invitant de la main à le faire. Je note l’accent britannique qu’il a décidé d’adopter. Cela lui va très bien. Je m’empare de nouveau du magasine dans l’optique de faussement le snober, pendant qu’il me dévore impunément du regard. L’assurance de son personnage ferait facilement chanceler celle du mien. Le jeu promet d’être très excitant. Tout d’un coup, mon homme se saisit de ma main pour offrir un baiser à son revers. Je frissonne légèrement. Tiens bon Anna. Tiens bon. Il se présente sous le nom de Lucifer. Je dépose mon magasine pour amener mes lunettes au bout de mon nez. Je perce son regard du mien, puis déclare suavement. « Lucifer. Tiens donc, rien que ça. » C’est intéressant, comme choix. J’ai hâte de découvrir comment mon compagnon va me convaincre de m’acoquiner avec le seigneur des Enfers. Je poursuis, suavement. « Kate Morton. Honorée de faire votre rencontre, Lucifer. » Il m’affirme qu’en quittant son royaume, il ne pensait jamais rencontrer de femmes aussi exquises. Je laisse échapper un léger rire cristallin d’entre mes lèvres. « Vous êtes un vile flatteur, Lucifer. Je serais curieuse de savoir à combien d’autres femmes avant moi vous avez dit qu’elles vous ensorcelaient. » Vu la prestance du personnage, je ne trouverais pas exagérer qu’il donne un nombre énorme mais… peut-être va t’il me dire zéro pour continuer à me flatter. Chose que j’adore particulièrement, présentement. « Pour répondre à votre question, je n’ai aucun secret. Je prends juste grand soin de mettre mon corps en valeurs. » Je marque une pause, relève mon regard vers lui. « Mais dites-moi, que fait le seigneur des Enfers sur terre ? » Une question intéressante. @Brendon Elder |
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| Sujet: Re: Slowly and gently [Anna & Brendon] (#) Ven 1 Déc - 21:50 | |
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Pour jouer un rôle de façon crédible, j’ai cette opinion en tête qu’il faut forcément vivre comme le personnage. Le problème c’est que je n’ai aucune idée de comment incarner le Diable lui-même. Je lui ai donc créé une personnalité propre. Je l’ai humanisé, si l’on veut, afin de le rendre plus accessible et logique à mon esprit. J’en ai fais un grand séducteur comme le désirait Anna, mais pas que ça. Il a une réelle sensibilité face à l’humanité, une curiosité qui le pousse dans ses actions. Lucifer est attiré tout comme moi par la même femme, mais pour lui ce n’est pas à cause de l’amour. C’est à cause d’un désir qu’il a envie d’assouvir, lui amenant une fascination particulièrement forte pour cette mortelle prénommée Kate. Je me répète le prénom en tête à plusieurs reprises pour ne pas confondre Anna avec son personnage. Tant que le jeu n’est pas terminé, je ne peux me permettre de faire la moindre erreur de ce genre. Je sens bien que j’attire visiblement ma compagne, au-delà de ce qu’elle ressent habituellement pour moi. Cela me pousse à m’ancrer davantage dans le personnage sombre et torturé que j’ai décidé de choisir, vraiment au hasard en fait. Sauf qu’il est temps de l’assumer pleinement. De jouer avec Kate comme Lucifer aurait pu le faire s’il avait été réellement à ma place. Je laisse donc transparaître un grand sourire et je penche légèrement la tête de côté en sentant que cette femme ne croit pas en son pouvoir d’ensorcellement à mon égard. Une septique. Je laisse mes doigts venir caresser librement son avant-bras à proximité. Plus il y a de contacts, plus j’ai de chance de provoquer son désir pour moi. Je garde des yeux gourmands sur elle, riant d’une façon particulièrement joueuse, défiant ma partenaire dans les simples petits gestes. « Il est vrai que toutes les femmes me trouve charmant et que la caresse de leur peau est plus enivrante que de l’héroïne. » Je dis en remontant volontairement ma main le long de son bras nu. J’appuie mes propos d’un regard brillant de malice. « Sauf que vous. Vous, Kate. Il y a comme un courant électrique qui passe entre nous. Vous ne trouvez pas ? » J’insiste beaucoup sur cette dernière partie en avançant davantage mon corps vers l’avant. Lorsqu’elle me répond qu’elle n’a pas de secret, qu’elle sait simplement mettre son corps en valeur, je ris et je reviens à l’admiration de ses courbes. « Pour savoir le mettre en valeur, c’est réussi, très chère. » Durant sa pause, j’arque un sourcil, laissant un air joueur s’éterniser sur mon visage. Je m’amuse en effet beaucoup en ce moment. Et comme j’imagine le Diable chercher à faire cela avec les gens qui l’attirent, c’est tout à fait approprié comme réaction de ma part. Elle me pause une question et à cela je souris très grand, comme si elle venait de m’annoncer qu’elle m’accompagnait à la chambre. En fait, je sens surtout que je suis en train de gagner. Qu’elle s’intéresse à mon personnage non pas simplement pour le jeu mais parce que je l’ai vraiment intrigué. Et ce genre de signe d’intérêt est très révélateur de son attirance envers moi, je pense. Puisque pour moi Lucifer ne chercherait pas à cacher sa nature d’ange immortel et déchu, je ne vois pas pourquoi je refuserai de répondre à la moindre de ses questions. « L’ennui, très chère. L’ennui. J’ai régné à la volonté de mon Père suffisamment longtemps pour mériter une petite retraite tranquille sur terre. Je veux dire, quoi de mieux que Los Angeles pour m’accueillir et partager avec moi les plus grands plaisir qu’offre la mortalité : l’alcool, la drogue, la musique, le sexe. » Je mets beaucoup d’emphase sur ce dernier mot, bien évidemment. Je me rapproche encore plus, mon souffle étant à présent suffisamment près pour caresser son visage. « Est-ce que l’un de ces nobles plaisirs vous inspire à le partager en ma compagnie, très chère Kate ? » Je lui susurre rien que pour elle. Je lâche un rire doux, me rapprochant encore et toujours. « Je ne suis pas bien méchant, même si ma réputation n’est pas très inspirante. Je vous jure qu’il n’y a que tentations et désirs assouvis en ma présence. Rien de moins. »
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| Sujet: Re: Slowly and gently [Anna & Brendon] (#) Sam 2 Déc - 2:06 | |
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Je sourie à Lucifer. Oui, à partir de maintenant habituez-vous à ce que je le nomme ainsi puisque, pour rester dans mon personnage, il est important que je considère mon compagnon comme tel. Ce que je fais même si, humainement parlant, il serait tentant de dire à cet homme qu’il est fou de prétendre être le Diable. (Rires) Pourquoi n’en fais-je rien ? Parce que cela ne fait pas partie du jeu, tout simplement. Nous ne sommes pas là pour évaluer la probabilité de jouer un bon personnage, ou non. Ni même remettre en doute les chances qu’il puisse exister, ou pas. Nous sommes ici pour apprendre à nous connaître sous nos nouvelles identités, dans nos vies fictives, dans le but de passer du bon temps ensemble. Ce que nous faisons déjà au bord de cette piscine, dans ce grand-hôtel. Je suis une proie facile pour le seigneur des Enfers, j’en conviens. Toutefois, je n’ai pas encore abattu toutes mes cartes. Ce n’est pas parce que je suis la direction qu’il me fait prendre, en excitant mes sens par le biais de cette caresse sur mon bras, que l’invitation à regagner ma suite va poindre rapidement le bout de son nez au détour de la conversation. Au contraire. Je suis d’humeur très joueuse, comme Lucifer. Je désire voir jusqu’où le bel ange britannique est prêt à aller pour assouvir l‘envie qui l’amène à moi. Cela commence par de la flatterie. D’abord à son encontre, puisque le Diable adore cajoler son égo au sujet de son pouvoir de séduction qui n’est plus à prouver. Puis ensuite, à la mienne puisque le but reste de me séduire pour obtenir le Graal que nous attendons tout deux. Je ne réponds rien, dans un premier temps. Le contact de ces doigts remontant sur le haut de mon bras m’ôte toute possibilité de parler, sans risque de perdre le contrôle des sensations agréables qu’il me procure et qui m’encouragerait volontiers à craquer. Je prends donc sur moi, pour ne rien en laisser paraître. Ensuite, une fois que c’est chose faite, je lui répond sensuellement. « Hum… Peut-être avez-vous effectivement raison, Lucifer. Peut-être qu’un courant électrique nous attire l’un à l’autre, présentement. Toutefois, je ne suis pas n’importe laquelle de vos conquêtes. Il va me falloir d’avantage que quelques compliments, quelques caresses, pour que je daigne vous accorder ce que vous désirez de moi. » Je le sais capable de me faire craquer. C’est pour ça que je résiste, encore. Car je veux qu’il me pousse à lui céder. Pourquoi pas même l’implorer d’assouvir le désir qu’il fait grandir d’avantage en mon corps. Particulièrement quand il me regarde ainsi, gourmand. Ou encore à ces éclats de rires qu’il m’offre, à répétition. J’ai toujours aimé le voir ainsi. Cela ne change pas avec cet ange diaboliquement sexy. Pour gagner quelques minutes de répit dans ces offensives de séduction, je lui demande ce que le seigneur des Enfers fait en ce moment sur terre. Ces lèvres s’élargissent en un immense sourire. Les miennes en font autant, en réponse. Je le sens ravi que je m’intéresse à lui de façon plus approfondie, et cela ce confirme à la façon dont il a d’y répondre. J’acquiesce, souriante. Je me laisse approchée de trop prés, baissant ma garde trop facilement. Désormais, Lucifer à tout le pouvoir nécessaire pour me faire prononcer cette invitation à rejoindre ma suite. C’est tentant. D’autant plus lorsqu’il parle aussi ouvertement de sexe. Je sens une violente vague de chaleur s’emparer de mon être à la manière qu’il a de le mettre en valeur avec cet accent terriblement excitant. Je me mordille instinctivement la lèvre, désireuse de l’embrasser. Une chose à ne pas faire, dans l’immédiat. Je suis certaine qu’il n’est pas encore au maximum de ces capacités de séduction. Je joue avec le feu de mon propre désir en approchant volontairement mes lèvres à quelques centimètres des siennes. « Je ne doute pas que vous devez être un amant exceptionnel, Lucifer. » Je lui susurre à la suite de sa promesse qu’il n’y ait que tentations et désirs assouvis en sa présence. « Cependant, comme vous venez si bien vous même de le dire… » Je manque de frôler sa bouche de la mienne. « Votre réputation n’est pas très inspirante. » Je marque une pause. Je contourne son visage du mien pour coller mes lèvres à son oreille gauche, me tenant d’une main à son épaule droite. « Inspirez moi, Lucifer. Dites-moi comment vous aimeriez me faire profiter pleinement de l’un des plus grands plaisirs coupables que nous avons chez les mortels. » Je m’enivre de son parfum avant de me reculer, la main toujours sur son épaule. Je le défis de mon regard brûlant de m’emmener au point de non-retour, celui où je ne saurais plus me retenir de vouloir lui demander de m’accompagner jusqu’à la chambre. @Brendon Elder |
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| Sujet: Re: Slowly and gently [Anna & Brendon] (#) Sam 2 Déc - 18:54 | |
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Anna se montre difficile. Elle persiste à résister. Je pensais l’avoir gagné, que d’instaurer autant de paroles sensuels et de contacts physiques allaient être suffisant mais je me retrouve plutôt à devoir recommencer à zéro alors qu’elle me demande de prouver mes dires. Je ne perds pas mon assurance, ni mon masque de malice, bien qu’il craque fortement sous l’échec. Elle affirme ne pas douter, mais le fait pourtant au point d’user de mes paroles contre moi. Je tente de rester concentrer alors qu’elle instaure plus de proximité entre nous. Elle rapproche ses lèvres des miennes, au point où je ne peux retirer mes yeux de celles-ci. Si délicieuses et pourtant interdite d’approche pour l’instant. Elle se montre ouvertement intéressée à l’idée de m’emmener dans la chambre pour succomber à ce plaisir. Sauf que je dois me ressaisir si je veux avoir une chance de remporter la récompense. Je cherche dans ma tête une réponse. Je ne trouve d’abord rien, distrait pas la respiration d’Anna à mon oreille. Si je flanche maintenant, on peut oublier le jeu et le fun. Je peine à me relever, au point de demeurer simplement inactif et silencieux. Je me secoue mentalement, je dois revenir dans le personnage. Lucifer ne se laisserait mais ainsi dominer par un peu de résistance. Cela me prend de longues secondes mais je finis par arriver à me réveiller. Je ne sais pas si ça vient de ma soudaine motivation qui m’enivre ou encore d’un désir encore plus brûlant que je ne soupçonnais pas mais je grogne près de l’oreille d’Anna. Je ris ensuite d’une façon joueuse, venant coller ma barbe de trois jours à sa joue. « Je peux faire absolument tout ce que vous désirez, très chère. Je suis là pour réaliser vos plus grands fantasmes jusque là refoulés. Pour libérez de votre esprit humain de tout ce qui n’a jamais été satisfait par un corps brûlant. » Je la pousse volontairement à l’aide de mon visage afin qu’elle se redresse complètement sur sa chaise. Je viens planter mon regard presque fou dans le sien, ayant transférées mes mains sur ses genoux, légèrement écartés afin d’enrober les miens. Mes yeux se durcissent alors que le rôle prend un peu plus possession de moi. « Je ne veux pas être votre amant, je veux être l’outil de vos désirs. Je pense avoir été assez clair à ce sujet. » Je fais glisser mes doigts le long de ses cuisses afin de permettre un nouveau rapprochement. « Je sais également que vous n’avez pas peur de moi. Même si je le voulais, je serais incapable de vous terrorisez comme tous les autres. Alors, pourquoi lutter ? Pourquoi résister à ce que vous désirez plus que tout ? Ne faites pas comme si je n’ai pas sentie les frissons que vous m’offrez en réponse. Vous ne pouvez rien me cacher. » Je recule, me montrant à mon tour difficile. Je cesse de la regarder, de même bouger mes doigts sur sa peau douce. Je la boude presque, lui lançant un dernier ultimatum. « Vous connaissez donc la réponse afin de vous libérez de toute cette pression. De tout ce désir qui vous consume lentement. Si doucement. » Je m’immobilise comme pour représenter littéralement ce dont je parle. Je finis par me ranimer afin de lui offrir un ultime sourire et regard tentateur. Dans un geste fluide, je me relève et lui tends une main afin qu’elle s’en saisisse. Si elle la prend, nous irons à la chambre. Si elle décline… Hum, disons que ça mettra fin prématurément au jeu. Ce qui n’est pas vraiment l’idéal, je dois dire. Je chasse bien rapidement cette possibilité de mon esprit puisque je sais qu’Anna ne désire pas dire non. Elle ne va pas dire non.
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| Sujet: Re: Slowly and gently [Anna & Brendon] (#) Sam 2 Déc - 22:55 | |
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Lucifer se fige, imperceptiblement. J’imagine qu’il se pensait déjà obtenir le passe pour la chambre. Je sourie à cette idée de l’avoir quelque peu déstabiliser. Toutefois, j’espère également ne pas être aller trop fort au point de le décourager. Là n’était pas le but de la manœuvre, cela va s’en dire. Je souhaitais juste explorer encore un peu mon personnage, avant de céder au besoin de sentir sa peau contre la mienne. Ai-je commis une erreur ? Non. Lucifer se ressaisie, enfin. Il grogne à mon oreille avant de rire à nouveau. Je sourie de plus belle, frissonnant au contact de sa barbe de trois jours contre ma joue. Il m’assure qu’il peut faire absolument tout ce que je désire, qu’il est là pour réaliser mes plus grands fantasmes jusqu’ici refoulés. Je réfléchie brièvement à ce que je n’ai pas encore réellement expérimenté, sexuellement parlant, et qu’il serait plaisant de vivre en tant que Kate. C’est un exercice qui s’avère difficile, surtout lorsque l’ange britannique me pousse du visage à me redresser pour ancrer son regard brulant dans le mien. Prise dans le jeu, je peux aisément y voir une lueur démoniaque. Ce qui m’excite d’avantage. En réalité, à partir de ce moment précis, je ne suis plus en mesure de penser. Je ne suis plus en mesure que de l’écouter, attentivement, comme s’il m’hypnotisait toute entière. Je m’entends soupirer d’aise lorsque ces doigts glissent le long de mes cuisses. Pire. Je sens mes dents torturer ma lèvre inférieure, d’envie. J’ai faim de goûter ses lèvres tandis qu’il continue de parler, calmement. Je ne peux rien lui cacher des frissons qui me parcourent, selon ces dires. Je m’en trouve satisfaite. Je ne veux plus lutter. Je ne veux plus nous faire languir. Je veux qu’il me possède, toute entière. Je veux qu’il ôte chaque pièce de vêtement de trop, sur nos corps. Je veux qu’il me rende esclave de ces propres envies, tout de suite. En faite, Il est là mon fantasme inavoué, inassouvie. Être totalement à sa merci, sexuellement. Lui offrir mon corps sans aucune résistance, pour devenir presque un jouet moi-même. C’est étrange de vouloir se rabaisser à être un tel objet auquel on ne porte finalement pas ou peu de respect mais, à mon esprit il n’en est rien. Je suis habituée à être traité comme une déesse, au lit. Je suis habituée à ce que Brendon fasse excessivement attention à mon bien-être avant de songer au sien. Je vois en Lucifer l’opportunité de le laisser agir de façon plus… égoïste. De s’imposer, de me dominer. Il a raison, sur toute la ligne. Je n’ai pas peur de lui. Au contraire, je lui voue une confiance aveugle. Si tout ceci était vrai, je me damnerais sans y réfléchir un seul instant. Tout d’un coup, les caresses s’arrêtent, me frustrant. Il ne me regarde plus. Je soupire un « non », implorant. Il ne peut pas me faire ça. Pas maintenant. Il ne peut pas me snober ah moins que… Je sourie, amusée. Il souhaite peut-être que je l’implore en guise de pardon pour l’avoir repoussé, précédemment. Je suis prête à le faire lorsqu’il se lève. Je le regarde, intrigué. Il me sourit, me regarde avec envie. Je déglutis ma salive. Je ne comprends pas comment je peux encore rester sagement assise sur cette chaise, alors que je crève de désir de plaquer nos bouches l’une contre l’autre. Lucifer me tend sa main. Je l’observe, quelques secondes. C’est l’ultime invitation. Je la saisie avec douceur, remontant mon regard affamé de lui à ces prunelles chocolats. « Vous avez raison, Lucifer. » Je lui souffle, enfiévrée par le jeu. « Lutter est inutile. » Je me redresse. Le magasine tombe à mes pieds. Je le repousse en ôtant complètement mes lunettes de soleil qui me pince le nez. « Allons dans un endroit où nous pourrons laisser libre court à nos envies. » Je lâche sa main à regret. « Permettez ? » Je m’empare de mes chaussures ainsi que ma robe, avant de la récupérer avec douceur. Immédiatement, je prends en sa compagnie la direction de la chambre. Je profite de l’isolement que nous offre l’ascenseur pour lui confier, avec sensualité. « Lorsque nous serons dans la chambre, Lucifer. Faite moi l’honneur d’être votre esclave sexuelle. » Je lui échange un regard de braise. « Soumettez-moi au moindre de vos désirs. » Je suis très sérieuse. Je veux qu’il me domine, totalement. @Brendon Elder |
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| Sujet: Re: Slowly and gently [Anna & Brendon] (#) Dim 3 Déc - 3:59 | |
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Sa main glisse dans la mienne. La force de la possession que je subis présentement se décuple. Je ne perds pas une seconde mon sourire alors qu’Anna souhaite ne plus lutter du tout. La victoire est plus satisfaisante que je ne l’anticipais. Elle me donne envie de jouer toujours plus longtemps. Je la laisse ramasser ses choses et je la suis sagement sans perdre mon personnage. Lucifer demeure assuré, amusé et parfaitement en contrôle de la situation. Il m’aide à colmater la fissure dans mon masque qui s’est produite il y a peu. Je suis donc très malicieux dans le regard que je lui porte dans l’ascenseur. Ce qu’elle me demande est une première pour nous. Je ne pensais pas recevoir un tel ordre de la part de ma conjointe. Elle souhaite que je la traite comme une esclave sexuelle. J’ai un peu de mal avec l’idée, moi Brendon. Sauf que le Diable se montre particulièrement curieux et intéressé par l’idée. Il me pousse à acquiescer d’un hochement de tête et d’un regard brillant. Ce petit sourire ne me quitte plus, alors qu’Anna me dirige dans le couloir même si je sais pertinemment où se trouve notre chambre. Je joue le jeu. J’entre même en second, faisant mine d’observer les pièces de la suite. En ignorant Anna volontairement, je porte les mains à ma cravate que je commence à défaire. Je la dépose ensuite sur la table à côté. Je retire également mes chaussures que je place soigneusement en parallèle avec l’une des chaises. Je termine cette petite préparation en défaisant le col de ma chemise de deux boutons. Je me retourne vers la femme enceinte avec un regard toujours très dévorant. Je décide de retirer également mon veston, qui est placé avec soin sur le dossier de la chaise la plus proche. Je commence à remonter mes manches de chemise par habitude, afin de ne pas les avoir comme obstacle dans mes déplacements. Je m’approche lentement d’Anna. Je la fais reculer doucement par ma présence physique. Dès qu’elle se retrouve le dos contre le mur, je continue d’avancer, faisant en sorte d’unir nos corps. J’observe longuement son visage, replaçant quelques mèches rebelles hors de son visage. Sans crier gare, je m’empare de ses lèvres. Je l’embrasse avec une certaine brusquerie, faisant entrer ma langue librement. Je capture de la sorte son visage et je ne le libère qu’après plusieurs minutes ainsi, mordant sa lèvre inférieure à mon tour au moment de séparer nos bouches. Je la regarde différemment avec Lucifer. Il n’est pas intéressé par l’amour, il ne veut que le désir. Ce qui réveille un côté de moi que je ne me connaissais pas. Un côté sauvage, dépourvu de sensibilité. Intéressé par la chair et le plaisir, il semblerait. Je garde Kate contre le mur, portant ma bouche à son cou afin de goûter à sa peau. Mes dents accrochent le cordage attachant le maillot de bain. Je tire dessus et le nœud se détache tout seul. Je descends ma bouche jusqu’à son épaule gauche, venant y frotter même ma barbe piquante dans un geste presque bestial. Je remonte aussi subitement mon visage à sa bouche où je m’en empare avec toujours autant de brusquerie. Mes mains glissent le long de son abdomen et arrête pour agripper ses seins. Dans un simple geste vers le bas, je fais glisser le maillot qui tenait en place jusque là. Je porte ensuite mes mains à ses bras pour les porter au mur, les empêchant de me toucher. Je ne me montre pas aussi doux et soucieux que je le serais normalement avec ma partenaire. Je l’embrasse en ne pensant qu’à mon propre plaisir et besoin de respirer. La mordant même à quelques reprises au niveau des lèvres ou des joues. Je finis par glisser vers son oreille, expirant profondément. « Passons à la chambre. On regarde, on ne touche pas. » Je dis en appuyant sur ses bras avant de la lâcher et de reculer. J’ai le sentiment d’être quelqu’un d’autre. D’être un animal affamé observant sa proie.
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| Sujet: Re: Slowly and gently [Anna & Brendon] (#) Dim 3 Déc - 23:21 | |
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Lucifer accède à ma requête. Il accepte de faire de moi son esclave sexuelle. Je lui offre immédiatement un sourire, satisfaite de son choix. Je sais que je vais découvrir mon compagnon sous une nouvelle facette, plus bestiale. Je me languis donc déjà de le voir à l’œuvre. Heureusement, les portes de l’ascenseur ne tardent pas à s’ouvrir sur notre étage. Aussitôt, je l’emmène jusqu’à la suite où je l’invite à entrer d’un geste de la main. L’ange des Enfers s’approprie les lieux, presque instantanément. Il ôte ce qui serait susceptible d’être un frein à nos préliminaires. Je profite de cet instant pour verrouiller la porte de sorte que nous ne soyons pas dérangés. Ensuite, je me déleste de mes affaires dans l’entrée pour lui être totalement disponible. Je m’approche d’ailleurs non loin de lui, prête à exécuter son premier ordre. Le regard qu’il m’adresse ne manque pas de m’exciter d’avantage. Je lui en échange un similaire tandis qu’il ôte son veston, remonte les manches de sa chemise. Soudainement, Lucifer s’avance. Par réflexe, je recule en déglutissant ma salive jusqu’à percuter doucement le mur se trouvant dans mon dos. Cela ne l’arrête pas dans son mouvement. Il se colle à moi, décuplant la vitesse de mes battements de cœur, de ma respiration. J’entrouvre les lèvres tandis qu’il me regarde, longuement. Embrasse-moi. Je me contiens de lui ordonner tandis qu’il glisse quelques mèches de mes cheveux derrière mes oreilles. Je sais que je n’ai aucun droit lui. Aucun pouvoir. Je me dois donc d’attendre même si je n’en ai clairement plus la patience. Tout d’un coup, sans plus de cérémonie, Lucifer scelle brutalement nos bouches affamées de se dévorer mutuellement. Sa langue se fraye un chemin entre mes lèvres pour retrouver sa jumelle, bien heureuse de se lover à elle avec intensité. Je m’entends gémir d’extase, presque, tandis qu’il s’empare de mon visage. Il serait tentant de le toucher mais je n’ose pas, bizarrement. Je crois que mon cerveau a comme désormais bien assimilé que je n’ai pas mon compagnon en guise de partenaire mais bien l’ange des Enfers. De ce fait, il m’encourage à craindre une forme de représailles de sa part. Je n’ai pas peur, attention. Je redoute juste qu’il n’accède pas à mon besoin de sexe avec lui pour me punir de ne pas m’en tenir au rôle que je lui ai demandé de me donner. Je dépose donc mes mains contre le mur pour m’interdire moi-même de faire ce que normalement je ferais. C’est à dire ? Déboutonner sa chemise, son pantalon, pour caresser ces zones de son corps encore vêtu. Lucifer cesse de m’embrasser en me mordant la lèvre inférieure. J’ouvre les yeux pour le regarder. Il y a une lueur différente dans son regard, bestiale. Je ne suis à ces yeux rien de plus qu’une femme que l’on baise entre deux réunions, et cela ne calme en rien le feu ardent qui se propage dans le creux de mes reins. Je sais qu’une partie de lui s’assure dans mon regard que je désire toujours jouer. Je lui confirme de mon regard brûlant de luxure. Sa bouche ce perds aussitôt dans mon cou pour m’embrasser. Je frissonne des pieds à la tête en soupirant. Rapidement, le nœud de mon maillot de bain cède sous la volonté de ces dents à le défaire. Je sens les cordages glisser sur ma peau. Ce qui n’est pas le cas du maillot de bain qui couvre toujours ma poitrine. Lucifer suit le mouvement de ces derniers, glissant sa bouche sur mon épaule. La caresse de sa barbe de trois jours sur ma peau me fait grogner. La sensation est… étrange. C’est autant agréable que désagréable. Son baiser vient mettre un terme à ma confusion immédiatement. J’y réponds, plus que favorablement, pendant que ses mains s’aventurent sur mon corps. Elles passent de mon abdomen à mes seins, qu’elles agrippent. Je gémis contre sa bouche. Lucifer la dénude sans plus tarder. Je crois un bref instant qu’il va la cajoler plus longuement mais ces mains s’emparent de mes bras pour les plaquer contre le mur. Aucune douceur, aucune attention, Lucifer est la bête que j’ai demandé. C’est un réel plaisir d’être totalement à sa merci, même si ça exige de moi de me priver de bien des attouchements que j’aimerais lui donner. Après quelques minutes à m’embrasser, à me mordre, l’ange britannique m’expire à l’oreille son premier ordre. Il veut que l’on passe à la chambre et je n’ai que le droit de regarder, pas de toucher. J’acquiesce immédiatement, sans dire un mot. Il me libère, se recule. Je prends la direction de la chambre sans attendre. J’ondule du bassin volontairement pour l’exciter d’avantage, en chemin. Quand je suis dans la chambre, je me tourne vers lui pour demander, le ton chaud. « Nous y sommes. Que désirez-vous que je fasse pour vous maintenant, Lucifer ? » Je marque une pause, adoptant un sourire coquin. « Ah moins que vous ne préféreriez que je vous appelle maitre ? » Il a le choix. Les deux me conviennent complètement. @Brendon Elder |
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