contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Ma vie bascule quand tu t'y pointes [Luker] (#) Sam 16 Juil - 23:02
❝ Ma vie bascule quand tu t’y pointes ❞ Parker & Lukas
Enième dispute conjugale, je commence presque à en prendre l’habitude, et je dirais presque que je me lasse tellement de tout ça que je viens à m’en foutre. C’est le plus horrible. J’aime ma femme, vraiment, mais jusqu’à quand elle va me pourrir la vie avec cette histoire de maternité à tous prix ? Elle ne pense même pas à ce que moi je veux, à ce que je suis capable d’encaisser, elle me met trop de pression, tout le temps. Beaucoup trop. Elle ne veut pas comprendre que ma période de deuil soit plus longue que la sienne, que j’ai un métier, que j’ai besoin de me vider la tête, et surtout de voir ailleurs que l’univers des bébés pour un temps. Je n’ai pas eu le temps de me remettre de la disparition de mon fils, de toute ma culpabilité, je pensais qu’elle avait compris l’autre soir, mais elle n’a rien compris du tout. la seule chose qu’il me reste de lui, c’est ce tatouage, sous mon sein gauche, sur le cœur, celui de mon fils. Je ne parle de tout ça à personne, pas même à un psy, même si Shay s’entête à me dire de consulter. Je refuse d’étaler nos problèmes personnels à un inconnu, et puis je n’ai pas le temps, qu’on soit tous d’accord. Je travaille, je passe les trois quart de ma vie sur le terrain ou au commissariat avec mon équipe, comment je pourrais en plus prendre sur mon temps personnel pour parler et confier mes problèmes ? Ils sont là mes problèmes, je les vis, je n’ai pas besoin d’en parler pour m’en rappeler, merci !
Inutile de se balancer plus d’horreurs encore. J’enfile ma veste en cuir et claque la porte. Prendre la fuite est tout sauf courageux, je le conçois, mais risquer de lui faire encore plus de peine ? Je préfère fuir, lâche, oui, mais après tout, elle est trop sensible pour que je m’acharne comme je le ferais sur un suspect dans une de mes salles d’interrogatoire. Je sais très bien qui est ma femme, c’est quelqu’un de très sensible, fragile, pas tant finalement, mais moi je le suis, et elle ne mérite pas que je lui en assène autant. Elle n’était pas là au moment où Wyatt a perdu la vie, c’était moi, ma faute, il n’y a finalement que ma douleur qu’elle ne peut comprendre. Je ne le lui demande pas, je voudrais simplement qu’elle puisse se mettre en tête que je ne suis pas la femme qu’elle attend, pas pour le moment en tout cas. Mais la patience ne fait plus partie d’elle-même et c’est une toute autre phase de notre couple que nous explorons à présent. Sur la console de l’entrée, je me suis saisis de mon casque intégral et emprunte la porte du garage pour en sortir ma sublime cylindrée. J’ai toujours été une grande fan de vitesse mais Shay n’aime pas que je prenne la moto. Seulement, j’ai besoin de me vider la tête, alors j’enfourche ma moto, la démarre après avoir enfilé mon cuir, et file sur la route.
Je roule sans m’arrêter ni me soucier de mon téléphone ou de qui pourrait vouloir me joindre jusqu’à trouver un bar, en centre-ville. Le pur hasard, mais pourquoi pas. Je suis là pour changer d’air, un peu de nouveauté ne pourra pas me faire de mal. Je gare mon deux roues, retire mon casque et fait voler mes cheveux de façon à les laisser retomber sur mes épaules. J’ouvre ma veste et me dirige vers le bar, commandant un verre de scotch. Je retombe dans les vieux démons de mon milieu, le scotch à toute heure, sauf que c’est le soir et que j’estime avoir le droit à un verre plus corsé que les autres. Je pose mon casque au pied de mon tabouret de bar et me voit rejointe par un homme. Classe, qui porte bien le costar et les cheveux gominés. « Je peux vous offrir un verre ? » «Je me le suis offert toute seule, vous arrivez trop tard. » « Vous noyez une grosse journée ou une grosse déprime ? » « Vous êtes psy ? » «Non, je suis intéressé… »
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Sujet: Re: Ma vie bascule quand tu t'y pointes [Luker] (#) Lun 18 Juil - 12:27
❝ Ma vie bascule quand tu t'y pointes ❞ Parker & Lukas
Mon quotidien s’embrouille depuis quelques temps. D’abord, il y a eu les retrouvailles avec Nathan. Bien sûr, mon premier fils n’est pas au courant que je suis sa mère, pas encore du moins. Je ne sais pas comment annoncer la chose, je ne sais pas comment ce dernier pourrait prendre la nouvelle qui risque de le bouleverser. 27 années de mensonge, ce n’est pas rien. J’ai peur qu’il m’en veuille, et je me doute que ce sera le cas, mais je ne me vois pas finir ma vie sans même qu’il soit au courant que c’est bien moi qui lui ai donné la vie. Et puis après mes retrouvailles avec Nathan, il y a eu Alyx, ma petite soeur. Si au départ j’ai été plutôt dure avec elle, je me suis rendue compte que c’était idiot et que je n’aurai pas dû. Depuis, je pense l’avoir vraiment retrouvée, il y a cette complicité naissante qui me fait beaucoup de bien, et je sens que je peux compter sur elle. Et vient bien sûr mes retrouvailles avec Lukas. Je ne m’y attendais pas, pas plus que les autres cela dit, mais c’est peut-être une de celles qui m’a le plus bouleversée. Lukas, cette jeune femme avec qui j’ai partagé un été il y a de cela treize ans. Un été puissant, un été torride, et la flamme s’est éteinte doucement pour se rallumer qu’il y a quelques semaines, lorsque j’ai recroisé la jeune femme. Elle est toujours aussi belle, si ce n’est plus. Elle est devenue une vraie femme, avec beaucoup plus de caractère même si elle en avait déjà beaucoup. Elle est mariée aussi, surtout. Je crois que c’est ce qui m’a le plus choquée, au delà de tout le reste. Pas qu’elle ne mérite pas le bonheur, mais il y a comme une amertume au fond de moi, une certaine jalousie inavouée, certainement. La dernière fois que nous nous sommes vues, juste avant de partir, elle m’a embrassée, faisant remonter à la surface tout ce que nous avons vécu il y a treize ans, et foutant clairement le bordel dans mon esprit. Elle est mariée, comment peut-elle m’embrasser comme ça et me demander de l’appeler ? Non, je ne l’appellerai pas. Et je ne l’ai pas appelée. C’était il y a un peu plus de dix jours.
Ce soir, c’est moi qui sors. J’ai décidé de profiter de mon week end, ne pas penser boulot, rentabilité, chiffre, conférence, réunion, etc… Ce soir, j’ai besoin de me changer les idées, et sans doute même de trouver une femme sublime avec qui passer la nuit. Je crois que ça fait un peu trop longtemps que je ne me suis pas laissée aller dans les bras d’une somptueuse créature. Vêtue d’une robe assez courte, rouge bordeaux, légèrement décolleté et dos plongeant, je descends les escaliers, escarpins à la main. « Tu sors ? » Je baisse mon regard sur ma robe - sur laquelle je tire très légèrement - et relève les yeux vers mon fils avec un petit regard malicieux. « Non, je vais juste sortir les poubelles, j’en ai pas pour longtemps. » Nous rions toutes les deux et je file dans la cuisine pour boire un verre d’eau avant d’enfiler mes talons vertigineux. Kenzo secoue la tête en souriant. « Je sais pas comment tu fais pour tenir là dessus. Mais par contre, je sais comment t’arrives à toutes les avoir ! » Je ris à nouveau et m’approche de mon garçon pour déposer un baiser sur son front. « Allez, je file. Pas de bêtises, et veille à ce que ta soeur rentre avant moi. » Il grimace un peu et j’en fais de même, sachant pertinemment que ce ne sera pas le cas.
La soirée bat son plein dans ce bar lounge très apprécié de Wellington, et je me trouve plutôt bien accompagnée. Une magnifique demoiselle qui doit approcher la trentaine, les cheveux blonds foncés et une classe assez impressionnante. Elle a de la conversation et est suffisamment intéressante pour la soirée. Nous finissons nos verres et je me lève en lui souriant. « Je vais nous chercher la même chose. Ne bouge pas ! » Je file droit vers le bar et m’immobilise en posant mon regard sur Lukas, assise au bar en train de discuter avec un homme. Je reste là, à plusieurs mètres d’eux pour analyser la scène. Elle a un verre de scotch entre les mains, et aucun sourire ne filtre sur ses lèvres, ce qui veut bien dire qu’elle n’est pas intéressée par l’homme en question, et je suppose qu’il n’est pas non plus une de ses connaissances. Je me rapproche d’eux d’un pas décidé. « Ah mon amour, te voilà, je suis désolée je suis en retard ! » Je lui offre un large sourire et m’approche pour venir déposer mes lèvres sur les siennes, et ma main sur sa cuisse. Mon coeur explose dans ma poitrine et un courant électrique me parcourt. « Oh, désolée, j’avais pas vu que tu étais accompagnée. Et vous êtes ? » Je regarde l’homme en question qui nous regarde toutes les deux tour à tour. « Sur le départ. ». Je me pince un peu les lèvres. « Je suis désolée si vous avez imaginé qu’une aussi jolie femme qu’elle pouvait être célibataire… » Je hausse un peu les épaules et il nous offre un petit sourire un peu désolé avant de s’éclipser. Je repose finalement mon regard sur Lukas, puis sur son verre. « Dans un bar, seule, avec un verre de whisky…tu t’es disputée avec ta femme ? » Je penche un peu la tête sur le côté, sans un sourire parce que je ne veux pas non plus qu’elle imagine que je souhaite que son couple s’étiole. Quoi que.
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Sujet: Re: Ma vie bascule quand tu t'y pointes [Luker] (#) Lun 18 Juil - 17:33
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Les gens se pressent ici pour oublier leur journée, leurs emmerdes et sans doute aussi un peu leur avenir. Le monde ne tourne pas rond, je suis flic, je le sais mieux que personne. Mais on se donne l’illusion dans ces soirées là que tout va bien et que tout ira mieux. On vient noyer sa peine dans un verre de scotch ou dans une salsa endiablée avec un peu d’alcool et tout reprend son cours une fois la nuit passée. Au final, rien ne sers à rien. C’est triste à dire, mais tout est éphémère. La mélancolie, elle, est tenace en ce moment chez moi, et je déteste ça. Je me suis toujours promis d’être une femme en totale opposition avec celles de mon milieu social. Ni dépressive, ni obsessionnelle, ni vénale. Je ne suis rien des trois, quoi qu’en ce moment, je me pose la question. Un homme m’aborde, je ne sais pas pourquoi je les attire autant, je n’attire pas spécialement les femmes, en tout cas je ne l’ai pas remarqué, mais les hommes, c’est une évidence. Je n’ai pourtant connu que deux femmes, mes plus belles histoires d’amour, certes, mais aussi la source de tous mes tourments. C’est sans doute parce qu’il y avait de l’amour, après réflexion. Cet homme me pompe le peu d’énergie dont je dispose encore, et il est en train de foutre ma soirée pourrie en l’air. Il permet que je déprime en paix oui ? Je ne ris pas à ses blagues, je l’ignore, mais il semble poursuivre. Pas qu’il soit méchant, au contraire, il est plutôt galant, mais je n’ai pas envie de ça, et je suis rarement désagréable, mais là, je serais tentée de ne pas m’en priver. Je jette des regards autour de moi, je décroche complètement à ce qu’il peut me dire ou tenter de me faire comprendre. Quand soudain, les choses prirent une toute autre tournure en la personne de Parker. Elle est donc partout ?! « Ah mon amour, te voilà, je suis désolée je suis en retard ! » Elle vient poser ses lèvres sur les miennes, dans un vrai baiser, un baiser que je sens sincère, un peu allumeur, et un brin provocateur. Je ne peux m’empêcher de me laisser aller à ses lèvres et la laisse faire, préférant lui laisser la parole, elle fait ça tellement mieux que moi ! « Oh, désolée, j’avais pas vu que tu étais accompagnée. Et vous êtes ? » « Sur le départ. » « Je suis désolée si vous avez imaginé qu’une aussi jolie femme qu’elle pouvait être célibataire… » Je lâche un rictus cynique. Je suis aussi amusée que peu surprise de la manière dont s’y prend Parker pour faire fuir mon invité. Enfin invité… l’homme qui eut osé lui voler la vedette ce soir. Mais pourquoi croit-elle pouvoir avoir les pleins pouvoirs sur moi ? Elle a eu l’occasion, deux fois, de me contacter, et ne l’a jamais fait. « Dans un bar, seule, avec un verre de whisky…tu t’es disputée avec ta femme ? » « Qu’est-ce-que ça peut bien te foutre ? Tu t’en souciais pas trop ces derniers jours, si ? » Je vide mon verre et fait signe au barman de me remettre la même chose. Il ne se fait pas prier et m’en sers un autre, pendant que je me tourne vers Parker pour répondre à sa présence. Je ne suis pas décidée à me laisser faire. «Je t’ai embrassé, tu m’as embrassé, on est quittes, c’est bon. Je crois que ça s’arrête là. » Je suis mauvaise, j’ai pris du caractère, ça aussi elle doit avoir du mal l’accepter. Je crois que depuis que je lui ai appris être mariée, j’ai comme l’impression d’être coupable d’une trahison sans pareil. Je ne suis responsable de rien du tout, qu’on soit bien clairs. Je n’ai rien fait de mal, qu’elle le comprenne bien. Elle a voulu prendre la fuite, tout du moins, elle n’a pas cherché à me retrouver, en sachant très bien où je vivais. Elle a eu sa chance, deux fois, et n’a pas voulu la saisir. Je pense que les efforts, je les assez fais. « Tu devrais y aller. Y a une blonde canon qui t’attends là-bas. T’as toujours aussi bon goût… Mais dis-moi, à elle aussi tu vas lui faire le coup du « je te rappelle pas le lendemain ? » Non parce que ça, dans mon souvenir, tu maîtrisais bien, non ? » Je suis détestable, et en plus, j’ai bu. Je me déteste, ce soir, je ne suis bonne à rien et je ne mérite rien !
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Sujet: Re: Ma vie bascule quand tu t'y pointes [Luker] (#) Mar 19 Juil - 10:31
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Lukas me laisse l’embrasser sans rien dire, j’aurai presque juré qu’elle y prenne du plaisir, mais le but n’est pas de la violer sur place, mais simplement de la sortir de cette situation avec ce mec qui de toute évidence semble la faire chier plus qu’autre chose. Je réussis à le faire fuir assez rapidement, avant de demander à la jeune femme ce qu’elle fait là seule devant un verre de whisky. « Qu’est-ce-que ça peut bien te foutre ? Tu t’en souciais pas trop ces derniers jours, si ? » Je plisse un peu les yeux en la regardant finir son verre et redemander au serveur la même chose. « Je t’ai embrassé, tu m’as embrassé, on est quittes, c’est bon. Je crois que ça s’arrête là. » Je vois qu’elle est remontée, amère. Et je ne crois pas que ce soit uniquement le fait que je ne l’ai pas rappelée depuis la dernière fois que nous nous sommes vues. Il y a autre chose de plus important que ça, du moins, j’imagine, parce que je ne crois pas être la source de ses tourments. « On est quittes ? Je ne crois pas non. Je t’ai embrassée pour faire fuir un gars lourd. Je pense que la nuance est de taille. » Je sous-entends que si elle m’a embrassée la dernière fois, c’était pour une toute autre raison. Je ne sais pas encore exactement laquelle, mais je finirai bien par le comprendre un jour ou l’autre. Alors oui, c’est vrai, je n’ai pas pris le temps de la rappeler, pas par manque d’envie, mais simplement parce que j’ai pesé le pour et le contre pendant plusieurs jours pour savoir si c’était la bonne chose à faire ou non. Elle est mariée, elle a sa vie, et je pense lui avoir fait assez de peine en ne cherchant même pas à la joindre pendant toutes ces années, après l’été intense que nous avons vécu. Après réflexion, je pense que j’ai simplement eu peur de ce qui aurait pu arriver, je n’ai jamais été faite pour la vie de couple, pour la simple et bonne raison que je suis beaucoup trop difficile à vivre. Il n’y a que mon fils qui me supporte, même ma propre fille préfère passer sa vie en dehors de la maison familiale tellement je lui tape sur le système. On ne fait plus que se croiser. « Tu devrais y aller. Y a une blonde canon qui t’attends là-bas. T’as toujours aussi bon goût… Mais dis-moi, à elle aussi tu vas lui faire le coup du ‘ je te rappelle pas le lendemain ? ‘ Non parce que ça, dans mon souvenir, tu maîtrisais bien, non ? » Je garde mon regard planté dans le sien, amère de la manière dont elle s’adresse à moi. Qu’elle soit blessée, je peux le comprendre, mais après tout ce temps, je pense qu’il y a prescription. Et puis, elle a une femme maintenant, alors je ne vois pas pourquoi elle m’en voudrait de ne pas avoir rappelé. C’est du passé tout ça… « Très certainement oui ! De toute manière j’ai jamais été très douée pour ça, à croire que mes doigts me servent à autre chose qu’à taper des numéros de téléphone… » Provocante, comme à mon habitude. Mais de toute manière, au vue de son caractère de merde et son humeur de chacal ce soir, je ne vois pas l’intérêt de rester plus longtemps avec elle. « Ravie d’avoir dégagé ce mec hyper lourd, mais puisque tu me chasses, je te laisse seule, c’est ce que tu veux après tout… Bonne soirée Lukas. » Je ne cherche pas à comprendre, à en savoir plus, ni même à ce qu’elle me retienne. Je m’éclipse comme j’en ai le secret et retourne auprès de la jolie blonde. Mais bizarrement, elle me semble désormais sans saveur. Je n’ai même plus envie de discuter avec elle, de la voir sourire. Je m’ennuie. Je profite qu’elle aille aux toilettes pour partir de la pire manière qui soit. Tant pis. Aucune envie d’être réglo ce soir. Je me lève et me dirige vers la porte, hésitant un dernier instant, avant de faire demi-tour. Je rejoins le bar où Lukas est encore assise là devant son verre à ruminer. « Lukas… » Juste de quoi la faire se retourner. Et je réduis la distance entre nous, attrapant son visage de mes deux mains avant de venir l’embrasser à pleine bouche. Un baiser puissant, sincère, et qui n’a pour autre but que de lui faire comprendre un certain nombre de choses donc je serai incapable par de simples mots. Une douce chaleur s’immisce dans mon bas ventre à l’instant où ma langue vient chercher la sienne et au bout de quelques secondes, je viens mettre un terme à notre baiser. Je plonge mon regard dans le sien et ajoute seulement « Maintenant on est quittes. » Avant de faire volte-face pour retourner en direction de la porte d’entrée du bar. Elle fera ce qu’elle voudra, mais je ne vais pas la supplier de me suivre. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé pour qu’elle soit là à boire pour oublier, mais si elle ne veut pas en parler, je ne compte pas la menotter pour la faire parler.
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Sujet: Re: Ma vie bascule quand tu t'y pointes [Luker] (#) Mer 20 Juil - 0:04
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Parker est d’une complexité rare et absolument extrême, difficile de la suivre. J’ai toujours été larguée avec elle et ait toujours espéré pouvoir déceler un tant soit peu qui elle est mais c’est peine perdue. Je ne saurais jamais vraiment comment elle change d’avis, ni pourquoi, ni comment elle fait pour afficher autant de facettes d’elle-même en si peu de temps. Tout ce qu’elle peut dire me déroute, même si j’ai appris à donner le change. Elle n’en n’est pas moins charmante et charmeuse et diablement intrigante ou sexy. Les deux à la fois je dirais, et c’est bien là mon problème. Quand mon regard se pose sur elle, je ne vois qu’elle et plus rien autour, ça me déstabilise, mais n’est-ce pas ce que je cherche au final ? « On est quittes ? Je ne crois pas non. Je t’ai embrassée pour faire fuir un gars lourd. Je pense que la nuance est de taille. » « Et je t’aurais embrassé pour quelle raison ? » Je joue les provocatrices, mais j’ai peur de la réponse, je ne suis qu’une abrutie parce que sa réponse me fera mal, quoi qu’il en soit. Soit des regrets, soit des remords, mais d’une façon ou d’une autre, je n’aurais jamais dû faire ça, parce que maintenant je m’en veux. De ne pas l’avoir dit à Shay, de ne penser qu’à Parker et de lui en vouloir autant de son silence. Ce n’est pas normal quand on est mariée et censée être heureuse, si ? Je n’ai pas peur de Parker, je n’ai pas peur de ma femme, j’ai peur de moi et de ce que je pourrais encore foutre en l’air, si tant est que ce soit encore possible.
Je déborde de sous-entendus, je ne suis pas aimable le moins du monde et je fais tout ce que je peux pour la faire sortir de ses gonds. Je sais que c’est tout sauf mature, mais on ne me le demande pas ce soir, qu’on ne me demande rien d’ailleurs, ce serait encore le mieux. Je suis en colère contre moi, contre le monde entier, contre certaines choses face auxquelles je me sens impuissantes, quelques personnes aussi, comme Shay ou encore Parker. Je ne parviens pas à me détacher de l’image que j’avais de ma maîtresse d’un été, mon premier amour, celle envers qui je suis incapable de rester concentrée, et en colère. Mais Shay, ma femme, la femme que je pensais être celle de ma vie, qui me sort tout un tas de conditions et d’ultimatum, je ne suis pas prête, voilà ! « Très certainement oui ! De toute manière j’ai jamais été très douée pour ça, à croire que mes doigts me servent à autre chose qu’à taper des numéros de téléphone… » « A force de tout faire pour qu’on te voit comme une machine Parker, on ne voit plus celle que tu es, je crois que je n’ai même jamais su qui tu étais. Et tu n’as jamais voulu que je le sache. » Elle s’est toujours cachée derrière je ne sais quelle raison, excuse ou autre pour cacher qui elle était. C’est plus facile de jouer un rôle que d’assumer l’essence même de ce que nous sommes, parce que ça nous expose à un jugement, plein et entier, et je persiste à dire que le monde lui fait peur, la vraie vie lui fait peur. Son rôle l’affronte, la vie, la vraie, mais pas elle. « Ravie d’avoir dégagé ce mec hyper lourd, mais puisque tu me chasses, je te laisse seule, c’est ce que tu veux après tout… Bonne soirée Lukas. » « Je m’en sortais très bien toute seule, j’ai pas besoin d’être secourue ! » Lançais-je au travers du bar, je ne sais même pas si elle m’a entendu ou pas, mais je n’ai plus toute ma tête et je retourne à mon verre. Mes verres ! Je ne suis plus moi-même, je ne bois pas souvent, Shay ne le fait pas et je déteste boire seule normalement. Je reste là encore un moment, je ne parviens pas à sortir Parker de mes pensées, ni l’insistance de Shay et l’idée qu’on va droit dans le mur elle et moi. Et je déteste ça, parce que je ne peux rien faire pour changer les choses. « Lukas… » Par réflexe, je me retourne, et Parker me fait fasse, venant à l’assaut de mes lèvres, dans un baiser passionné, plaisant, et plus tendre que je ne l’aurais jamais imaginé de sa part. Je me laisse totalement conquérir, le temps de ce baiser, caressant sa langue de la mienne, posant une main sur sa hanche, sa peau chaude et que j’imagine encore halée, comme à l’époque où nous sortions ensemble. « Maintenant on est quittes. » Je reste coite, comme une conne, devant ce qu’elle vient de faire. J’ai les neurones encore en vrac et aucunement la présence d’esprit de lui courir après. La porte battante se referme sur elle. « Parker… Putain. » Je laisse retomber mon poing sur le comptoir, et fini mon verre d’une traite avant de me lever… Bordel, ça tangue, et de poursuivre le chemin de mon ancienne maîtresse. Je regarde à droite et à gauche, me laissant saisir par la vague de fraicheur de l’extérieur. Je la vois, elle est de dos, près de son 4x4 de luxe. Sous le coup de l’alcool, ou peut-être pas justement mais ça me fait plaisir de penser que je ne suis pas seule maître à bord, je la pousse contre sa portière, la coinçant entre mon propre corps et sa voiture, puis je lui murmure à l’oreille… « C’est quoi ton putain de problème Parker… » Je la retourne ensuite face à moi, me collant à elle une fois de plus. «Tu veux quoi ? Tu veux ça ? » Saisissant son visage entre mes mains pour l’embrasser aussi dignement qu’elle tout à l’heure, descendant dans son cou. « C’est ça que tu veux ? Hein Parker, c’est ça ?... » Je poursuis mes baisers et l’affronte du regard, mettant une distance volontaire entre elle et moi, la repoussant contre la voiture. «Alors pourquoi tu le demandes pas ? Tout se mérite, faut se battre dans la vie, tu me l’as appris non ? Alors ait au moins le courage de mettre tes putains de conseils en pratique. » D’un regard plein de dédain, je recul de quelques pas, secoues la tête et me retourne, cherchant ma voiture du regard en trifouillant mes poches, tout en jurant. Où sont ces putains de clés !
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Sujet: Re: Ma vie bascule quand tu t'y pointes [Luker] (#) Mer 20 Juil - 11:18
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« A force de tout faire pour qu’on te voit comme une machine Parker, on ne voit plus celle que tu es, je crois que je n’ai même jamais su qui tu étais. Et tu n’as jamais voulu que je le sache. » Je la regarde sans rien dire parce que je sais pertinemment qu’elle a raison. Je n’ai jamais voulu montrer la vraie moi, à personne, pour la simple et bonne raison que je n’en suis pas fière, et que je préfère de loin montrer le côté puissant et maîtrisé que je choisis d’être. Cette femme de caractère, mystérieuse, un bloc de glace qui ne laisse rien entrer, et surtout rien sortir. J’assume cette carapace que je me suis construit pour me protéger, et jusqu’à aujourd’hui je n’ai pas rencontré une seule personne capable de percer cette fameuse carapace. Il n’y a que mes enfants qui me voient comme je suis réellement, et plus récemment ma jeune soeur Alyx. Je préfère m’éclipser, de toute évidence elle n’a pas envie que je reste avec elle, elle ne veut pas parler, elle ne veut rien qui vienne de moi. Alors soit. Je ne vais pas la forcer, ce n’est pas mon genre. Du coup, je vais retrouver la jolie blondinette, mais elle me semble soudainement sans saveur. Et après avoir pris la décision de quitter le bar, je fais un petit détour près de Lukas, juste pour exercer une fois encore mon pouvoir de séduction. Elle le connaît mieux que personne quand on y pense. Je sens sa main se nicher à ma taille et je comprends qu’elle descends un certain nombre de barrières. Sa langue vient danser contre la mienne jusqu’à ce que je mette un terme à notre baiser et m’exile en dehors du bar. J’ai besoin de respirer, et d’une clope aussi. Je l’allume immédiatement et inspire profondément pour essayer de me calmer, parce que clairement, ce baiser m’a donné affreusement chaud. Je profite de la fraicheur de l’extérieur mais je suis surprise par un corps qui me plaque contre la portière de ma voiture. Mon coeur s’accélère et si pendant une seconde j’ai eu peur, le parfum de Lukas est vite arrivé à mes narines, me rassurant et m’excitant en même temps. Elle vient murmurer à mon oreille. « C’est quoi ton putain de problème Parker… » Je la laisse me retourner et je lui souris, je ne peux pas m’en empêcher. La provocation à l’état pur. Son corps contre le mien me réchauffe instantanément et mes mains sont attirées par ses hanches. « Tu veux quoi ? Tu veux ça ? » Elle se saisit de mon visage pour venir m’embrasser langoureusement. Je la laisse faire et prolonge même son baiser. Mon dieu mais comment elle peut me faire autant d’effets en si peu de temps, c’est dingue quand même. « C’est ça que tu veux ? Hein Parker, c’est ça ?… » Mon souffle est court, mon coeur bat à une vitesse folle et je sens une chaleur incontrôlable me saisir pendant qu’elle embrasse mon cou. Mes mains dérivent jusque dans le creux de ses reins et descends jusqu’au haut de ses fesses mais elle s’éloigne de moi pour me regarder, me poussant pour que je reste contre la voiture alors qu’elle prend de la distance. « Alors pourquoi tu le demandes pas ? Tout se mérite, faut se battre dans la vie, tu me l’as appris non ? Alors aies au moins le courage de mettre tes putains de conseils en pratique. ». Je respire avec un peu de peine et lorsque je la regarde faire demi-tour, je sens mon coeur se serrer. Merde. « Lukas ! » Je cours pour la rattraper, du mieux que je peux avec mes talons, et l’attrape par le poignet pour la forcer à me faire face. « T’as raison, c’est ça que je veux, c’est… toi. » Je plonge mon regard dans le sien avec insistance. « Je pensais pas que te retrouver me chamboulerait autant. Je sais que j’ai fait un certain nombre d’erreurs, et je suis désolée si je t’ai blessée. » Je me rapproche un peu plus d’elle, collant à nouveau mon corps contre le sien et ma main reprenant le chemin de son dos. « Si je t’ai pas rappelée c’est simplement parce que j’avais aucune envie de briser ton couple, ta vie. J’ai beau avoir tous les défauts du monde, je suis pas une briseuse de ménage. Je sais ce que moi je veux, reste à savoir ce que toi tu veux Lukas. » Je viens poser une main délicate sur sa joue et caresse ses lèvres du bout de mon pouce. « J’ai envie de toi… » Je me mords la lèvre inférieure d’envie et la dévore du regard. Après tout, pourquoi je me ferait chier à me retenir alors qu’elle est une des seules femmes de qui je me souviens de tout dans les moindres détails, l’odeur de sa peau, la douceur de ses gestes, le goût de ses baisers. Je ne pourrai dire ça pour aucune autre femme, et j n’en prends conscience que ce soir.
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Sujet: Re: Ma vie bascule quand tu t'y pointes [Luker] (#) Mer 20 Juil - 16:38
❝ Ma vie bascule quand tu t’y pointes ❞ Parker & Lukas
Je ne sais plus comment lui parler, Parker est trop inaccessible, trop difficile à cerner, et surtout change d’humeur comme d’autre changeraient de fringues. Elle est assez complexe pour me faire penser à ces personnes qui peuvent changer de personnalité en une seconde, si le son de sa voix changeait, je crois que je flipperais ! Bien sûr qu’elle me fait peur. L’attirance que j’ai pour elle, l’amour que j’ai pu lui porter auparavant me fait peur, je ne sais pas de quoi je suis capable, je n’ai jamais regardé aucune femme avec envie, autre que la mienne depuis que je suis avec. Parker était sortie du tableau, il n’y avait pas de danger, normalement. Seulement c’est une autre histoire qui se profile, la preuve. C’est elle-même qui vient me chercher. Un baiser, une provocation, et puis une fuite. Elle se prend pour qui ? Pour débarquer comme ça et raviver tout ce que je ressens ? Coupable sans l’être vraiment, je déteste me sentir comme ça. Pourquoi je ne contrôle rien ? L’alcool ? Peut-être, mais pas que. Cette boule qui se forme au fond de mon ventre et qui appelle tout son être, ce n’est pas seulement l’alcool, je ne crois pas, ça s’appelle la trahison, la passion, et la tentation. C’est tout sauf de la raison ! Je fini par la suivre, malgré moi, ou malgré ce que je pense être juste, et la provoque. Je sais très bien comment la faire démarrer, même si elle semble l’avoir fait sans moi. Toujours est-il que cette femme est en train de foutre en l’air ma vie et que c’est moi qui le lui demande, qui le lui impose, elle n’y est pour rien, elle est juste sincère, et moi j’en redemande.
Quand je l’embrasse pour me jouer d’elle, c’est au final elle qui se joue de moi avec les gestes qu’elle ose avoir envers moi. Elle pose ses mains sur mes reins, puis sur le haut de mes fesses et je me fais violence pour m’en éloigner. Je sais que ça pourrait déraper en très peu de temps, surtout entre nous. Mais je suis forte, tout du moins je m’en persuade et relève la tête avant de tourner les talons. Je ne peux pas la laisser faire, et je ne peux surtout pas me laisser aller, vis-à-vis de Shay, de notre passif, de ce que j’ai pu vivre avec Parker et du mal de chien que j’ai eu à m’en remettre. « Lukas ! » Merde, te retourne pas Lukas, surtout, ne te retourne pas, t’es plus forte que ça, je t’assure ! « T’as raison, c’est ça que je veux, c’est… toi. » Je me fige sur place, lui faisant face parce que je n’ai pas le choix, et la regarde, pantoise. Mon sang ne fait qu’un tour quand je plonge mon regard dans le sien, criant de vérité. Comment peut-elle me faire ça maintenant. Comment peut-elle être aussi sincère maintenant ? « Je pensais pas que te retrouver me chamboulerait autant. Je sais que j’ai fait un certain nombre d’erreurs, et je suis désolée si je t’ai blessée. » Je reste sans voix, que répondre à ça ? Elle sait déjà tout ce qu’elle a pu me faire comme mal et a compris que c’était une erreur, c’est louable, je ne peux rien dire de plus, elle me tente une fois de plus, je ne peux pas me laisser aller, je préfèrerais qu’elle soit désagréable, ce serait plus simple de trancher ! Parce que j’ai clairement ce que j’attendais devant les yeux et elle attend maintenant pour se pointer, la bouche en cœur et m’apprendre tout ce que je voulais entendre depuis des années. Bordel, le sens du timing, va falloir le bosser un peu !
« Si je t’ai pas rappelée c’est simplement parce que j’avais aucune envie de briser ton couple, ta vie. J’ai beau avoir tous les défauts du monde, je suis pas une briseuse de ménage. Je sais ce que moi je veux, reste à savoir ce que toi tu veux Lukas. » «[color=#009999]Je… Je sais pas. Je sais pas Parker, je sais plus… » Je tourne sur moi-même en shootant dans un caillou, passant ma main dans mes cheveux en retenant mes larmes, levant les yeux au ciel pour se faire. Je suis complètement à côté de la plaque. Dans un trou noir qui m’empêche de penser, c’est bien là le souci. « J’ai envie de toi… » Je m’approche d’elle, posant ma tête contre la sienne, fermant les yeux… « Non, tu ne penses pas ce que tu dis, tu as bu Parker, c’est tout… » Je tente de m’en convaincre et relève la tête, puis prends délicatement sa main et ses clés de voiture. «Je vais te ramener d’accord ? Je prendrais un taxi pour rentrer. » Protéger et servir, c’est la devise de tout policier. Alors je protège, et je sers. Malgré ses refus, je la ramène en prenant le volant de sa voiture, pour conduire prudemment. Moi par contre, je suis bien imbibée et je défie quiconque de me le dire en face. Dans son allée, je me gare, un peu comme je peux, mais persuadée que je suis on ne peut plus apte à prendre mes propres décisions, sauf que même la trajectoire de mon véhicule paraît en pâtir. Je lui ouvre la porte, persuadée encore une fois que c’est moi qui tient les commandes et la protège. On est cons quand on est bourrés, et pas que. « Tu rentres, tu fais attention à toi ? » Je glisse une main sur son bras, je titube légèrement en décrochant mon portable pour appeler un taxi, me plantant même dans le numéro que je suis en train de saisir. Parker se rapproche de moi et me retire doucement le téléphone des mains. «Ne fais pas ça Parker, ne fait pas ça… » Ses lèvres frôlent les miennes, je me laisse prendre à ce contact. « J’essaye de me contrôler Parker, j’y arrive plus… »
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Sujet: Re: Ma vie bascule quand tu t'y pointes [Luker] (#) Mer 20 Juil - 17:34
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Je savais que je la surprendrais avec ces paroles. Je les pense, au plus profond de moi, même si je sais que l’alcool m’aide très certainement à les dire plus facilement. Je sens dans le regard de Lukas que c’est ce qu’elle attendait, mais qu’il est sûrement trop tard. Et au fond, je m’en veux d’avoir attendu si longtemps. Et si elle était la femme de ma vie ? Et si j’avais perdu toutes ces années, à chercher sans trouver. Et si finalement elle était là ? « Je… Je sais pas. Je sais pas Parker, je sais plus… » Elle fuit mon regard mais mes gestes tendres la ramènent à moi. Je lui dis le fond de ma pensée, de mes envies, et elle vient poser son front contre le mien. « Non, tu ne penses pas ce que tu dis, tu as bu Parker, c’est tout… » Je secoue très légèrement la tête. « J’ai pas assez bu pour ne pas savoir ce que je raconte… » Elle plonge sa main dans la mienne et je frissonne mais cette sensation s’arrête quand elle prend mes clés de voiture. « Je vais te ramener d’accord ? Je prendrais un taxi pour rentrer. » Je secoue plus fermement la tête. « Arrête, j’ai bu 2 cocktails, je peux rentrer seule, je suis sûre que tu as bu plus que moi. » Elle me fusille du regard et je comprend que j’aurai mieux fait de fermer ma gueule. Mais après tout, l’idée qu’elle me ramène, qu’elle vienne chez moi, l’espoir qu’elle reste un peu… « Ok, si tu insistes… » Je soupire un peu et fais le tour de la voiture pour prendre place côté passager. Ça me rappelle nos retrouvailles tiens. Je la guide jusqu’à ma maison et elle se gare dans l’allée une fois que le portail électrique s’est ouvert en détectant la voiture. Elle vient m’ouvrir la portière et je descends en ne la quittant pas des yeux. « Tu rentres, tu fais attention à toi ? » Je penche la tête un peu sur le côté en plissant les yeux, voyant bien qu’elle n’est pas vraiment dans le meilleur état qui soit. Je la vois tituber et sortir son téléphone pour appeler un taxi. Ni une ni deux, je viens récupérer son téléphone et le fais glisser entre ses doigts. « Ne fais pas ça Parker, ne fait pas ça… » Je m’approche doucement et viens frôler ses lèvres des miennes, à peine. « Je n’ai encore rien fait… » « J’essaye de me contrôler Parker, j’y arrive plus… » Je m’approche encore d’elle, reposant mes mains dans le creux de ses reins. Je ne l’embrasse toujours pas. « Viens manger un morceau pour éponger un peu tous tes whisky. Je te libère une fois que tu pourras marcher droit. » Je viens glisser ma main dans la sienne et l’embrasse doucement, puis avec plus de passion. Lorsque je mets fin à notre baiser, je ris légèrement. « C’est plus fort que moi… Allez viens. » Je la tire pour qu’elle me suive et entre mes clés dans la serrure, la laissant entrer dans mon immense villa. J’allume la lumière et je sursaute en voyant Kenzo se redresser du canapé. « Noa c’est toi ? » Je soupire un peu. « Non c’est moi. Ta soeur n’est pas encore rentrée ? » « Nan… oh bonjour… euh… bonsoir… » Je souris, à peine. « Kenzo chéri je te présente Lukas, c’est… une ancienne amie. » « Je vois, je vais monter dans ma chambre hein. Faites comme si j’étais pas là ! » Je ris, amusée, et je regarde monter en lâchant un « Au fait, enchanté Lukas ! » Je me tourne vers la jeune femme et grimace un peu en souriant. « Voilà, tu avais vu Noa, et c’était Kenzo… » Je lui fais signe de me suivre et nous allons vers la cuisine. J’ouvre le frigo et lui sors les restes de pizza qu’on a mangé ce midi avec les petits. « Tiens. Je pense que ça va te plaire ça. Tu veux que je te les fasse chauffer ? ». Je la laisse manger et nous discutons de tout et de rien, comme si l’on voulait éviter les sujets qui nous ont amenées ici. Une fois qu’elle a terminé de manger et que je la sens un peu mieux, me vient une idée. « Faut que j’te montre un truc, viens ! » Je prends sa main et nous dirige dans le jardin, je retire mes chaussures et les balance dans le salon avant de sortir par une des portes fenêtre. Je ne lâche pas la main de Lukas et nous traversons le jardin pour entrer dans la ‘dépendance’. C’est un petit studio que j’ai fait faire quand les enfants ont grandit et qu’ils ont eu besoin d’un peu d’intimité, surtout Noa cela dit. J’entre et fais entrer Lukas à ma suite. L’endroit ressemble grandement à la maison des invités de chez son père, quand on a fait l’amour plusieurs fois il y a plus de dix ans. « Je me suis inspirée pour la déco… » Je me tourne vers elle et plonge mon regard dans le sien. « Je pensais pas qu’un jour je pourrai te montrer cet endroit. Et pour tout te dire, j’ai toujours eu du mal à y mettre les pieds, c’était sans doute un peu trop douloureux. » Je me tourne face à elle et viens l’embrasser délicatement, avec une horde de sentiments, bien plus que je ne le voudrais d’ailleurs. « Reste avec moi cette nuit… j’ai très envie de toi mais je peux concevoir que tu ne veuilles pas tromper ta femme. J’aimerai juste… juste dormir avec toi. » Sentir sa peau, pouvoir la toucher, l’embrasser. Je ne garantis pas que j’arrive à me retenir longtemps mais je peux toujours essayer.
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Sujet: Re: Ma vie bascule quand tu t'y pointes [Luker] (#) Mer 20 Juil - 18:54
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« Je n’ai encore rien fait… » Ouais, c’est ça, elle n’a encore rien fait. Elle se fout de moi ? Rien que son regard est un hymne à la tentation. Elle n’a foutrement pas le droit de mettre autant de sentiments dans son regard, elle ne peut pas me faire ça maintenant. Parker est ma faiblesse. Pour certains, c’est l’alcool, le sport, la fête, mais moi, ma faiblesse par rapport à ma femme, c’est elle. Je n’en n’avais jamais eu jusqu’à présent, j’étais droite et je m’en félicitais grandement. Mais demain… Que se passera-t-il demain ? Je ne suis déjà pas foutue de lui tenir tête, de résister à son petit regard, à son petit sourire, et à ses supplications. Suis-je aussi faible que je viens de m’en rendre compte ? J’étais pourtant tellement droite par rapport à tout ce que j’entreprenais… totalement incorruptible, mais Parker est entrée à nouveau dans ma vie et a tout renversé comme un jeu de quilles, les sentiments, les raisons, les certitudes. Bordel. Au point que je lui avoue mes sentiments, les sentiments que je voulais m’efforcer de cacher, que j’ai gardé pour moi durant 13 longues années. Non par pudeur, mais par respect envers elle et ce qu’elle voulait de nous. Rien de sérieux, c’était la condition, après tout, on passait du bon temps, alors pourquoi tout gâcher ? Elle ne me l’a jamais dit ouvertement, mais m’a très largement fait comprendre que les sentiments ne menaient jamais à rien.
« Viens manger un morceau pour éponger un peu tous tes whisky. Je te libère une fois que tu pourras marcher droit. » « Je marche… droit. Putain. » Tentant de faire un pas de côté, je viens de me prendre les pieds dans mes propres pieds et manque de trébucher. Super. La crédibilité de dingue que je suis en train d’afficher là ! Elle me récupère par la main et m’embrasse, et je la laisse faire, je ne sais pas encore pourquoi mais tout mon ventre se met à se contracter quand je sens sa peau contre la mienne, la douceur qu’elle met dans son baiser, son regard se poser sur moi par la suite. Elle a cette façon de toucher ma peau qui me rend toute chose, et qui me rend surtout con au point de frissonner et de ne voir que ça, et puis rien d’autre. Nous rentrons, et je tombe nez à nez, ou plutôt nous tombons nez à nez avec un petit inconnu, qui ne peut être que son fils. Il a la même malice dans le regard, c’est dingue ! « Noa c’est toi ? » « Non c’est moi. Ta soeur n’est pas encore rentrée ? » « Nan… oh bonjour… euh… bonsoir… » Je me contente d’un signe de la main et d’un petit sourire pour moi-même en constatant à quel point Parker semble mal à l’aise. Ça va, je pense que j’ai compris que sa fille n’écoutaient à peu près rien, un peu comme moi à une époque, qu’elle avait bien deux enfants et que son fils est au courant de sa vie sexuelle épanouie, il n’y a pas de mal à tout ça, que je sache. « Kenzo chéri je te présente Lukas, c’est… une ancienne amie. » « Je vois, je vais monter dans ma chambre hein. Faites comme si j’étais pas là ! Au fait, enchanté Lukas !» « Salut beau-gosse ! » Lançais-je à sa suite en appuyant mon signe de main cette fois, de façon à ce qu’il le voit depuis les escaliers. « Voilà, tu avais vu Noa, et c’était Kenzo… » « Il a ton regard… » Elle sait ce que je pense de son regard, c’est le premier truc qui m’a subjugué chez elle. Déjà à l’époque de mes 17 ans, je trouvais ça fascinant tout ce qu’on pouvait y lire, l’intensité qu’il avait quand elle regardait une chose qu’elle appréciait particulièrement.
« Tiens. Je pense que ça va te plaire ça. Tu veux que je te les fasse chauffer ? » « Tu sais que ça pourrait passer pour de la corruption sur agent de police ça ? Mais pour de la pizza, je vendrais mon âme au diable. T’es le diable Parker. » Elle l’a déjà entendu des dizaines de fois ça ! Je ne sais combien de fous rire on a pu prendre grâce à cette formule mais j’ai fini par arrêter de les compter. Cette petite pause nous permet de parler de tout et de rien, comme si nous étions de vieilles amies et que nous rattrapions le temps perdu. Nous ne sommes pas amies, ça ne peut pas se passer comme ça. Parker est tout sauf une amie, elle est… un acte manqué. « Faut que j’te montre un truc, viens ! » Je la laisse prendre ma main et me laisse guider jusque dans le jardin, ça me rappelle quelque-chose, je ne veux pas me souvenir de tout ça, ça me fait encore trop mal, j’ai voulu le refouler dans un coin de ma tête pour ne plus en souffrir, mais c’est peine perdue quand je l’ai en face de moi. Nous arrivons devant une maison d’invités, la réplique à s’y méprendre de la nôtre. « Je me suis inspirée pour la déco… » « Je vois ça… » Je ne sais que dire, comment peut-elle avoir autant de souvenirs alors qu’elle jurait s’en foutre ? « Je pensais pas qu’un jour je pourrai te montrer cet endroit. Et pour tout te dire, j’ai toujours eu du mal à y mettre les pieds, c’était sans doute un peu trop douloureux. » «Pourquoi ? T’aurais eu le choix d’arrêter de souffrir, t’avais la solution au bout des doigts. T’es aussi puissante que certains magnas des affaires, alors pourquoi ? T’es adulte, je le suis aussi, les enfants sont grands et… Moi j’avais pas le droit de le faire. » Non, parce que je voulais préserver son bonheur, elle ne disait être heureuse que libre. Alors je me suis efforcée de le respecter, et de ne faire qu’en son sens. Mais je ne suis incapable de le lui reprocher comme je le devrais. Elle m’embrasse, une nouvelle fois, et cette fois, comment lui résister ? Je me surprends même à la pousser légèrement contre la porte fenêtre, et à caresser ses hanches, je sens autre chose dans ses baisers, une tendresse que je recherche, une tendresse sans reproches.
« Reste avec moi cette nuit… j’ai très envie de toi mais je peux concevoir que tu ne veuilles pas tromper ta femme. J’aimerai juste… juste dormir avec toi. » « Parker, c’est pas… C’est pas correct et j’ai un toit, sous lequel dormir ce soir, et… » Et je croise son regard, je suis incapable de lui résister. Mon Dieu comment fait-elle pour être aussi belle, aussi désirable et aussi… tout ce que j’attends et estime avoir besoin à ce moment même ? Je baisse les armes, tant pis. Ça ne m’engage à rien. «OK, laisse-moi juste prendre une douche. Tu aurais des fringues que… » Que je pourrais lui emprunter. Je déteste remettre les vêtements que j’ai porté durant la journée en sortant de la douche, même s’ils sont encore propres. Je quitte la pièce principale pour aller prendre une douche dans le fond de la dépendance. J’attrape une serviette et laisse couler l’eau chaude pour m’y fondre dessus et tenter de retrouver mes esprits. Puis l’eau froide. J’ai besoin de me réveiller, de faire passer l’alcool. Mais je me rends compte qu’il n’est pas le seul responsable, je suis lucide, encore, trop pour pouvoir dire oui sans réfléchir. Mais rentrer ce soir ne serait pas la laisser gagner ? Encore que je ne sais pas ce qu’elle pourrait gagner, mais j’ai besoin de prendre l’air. Je ressors de la salle d’eau, les cheveux trempés, j’adore cette sensation. Vêtue des vêtements qu’elle m’a gentiment prêtés, je la rejoins sur le lit où elle m’attend déjà. « Tu crois pas qu’on est adultes maintenant ? » Je pousse doucement son épaule de la mienne, avec un petit sourire. Nous nous planquions là quand notre relation dépassait la bienséance. Pas que l’adultère soit plus acceptable mais on a bien parlé de dormir, non ? Mais nous n’avons plus besoin de nous cacher comme des ados. « Tu veux vraiment que je reste ? » J’ai peur que ce soit trop douloureux pour elle, je suis mariée, je ne lui promets rien de plus qu’une nuit à dormir dans mes bras, je ne veux pas lui faire plus de mal que de bien en repartant.
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Sujet: Re: Ma vie bascule quand tu t'y pointes [Luker] (#) Mer 20 Juil - 19:46
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« Il a ton regard. » Je souris, parce que je sais ce qu’elle veut dire. Noa me ressemble plutôt au niveau du caractère alors que Kenzo est tout l’inverse de moi. Mais pourtant, on m’a souvent dit qu’il avait mes yeux, et Lukas me le confirme encore ce soir. Je lui propose rapidement de la pizza parce que malgré tout, je la connais un peu, ou du moins, je la connaissais, mais j’ose croire qu’elle n’a pas perdu son goût prononcé pour la bouffe, et encore moins pour les pizza. « Tu sais que ça pourrait passer pour de la corruption sur agent de police ça ? Mais pour de la pizza, je vendrais mon âme au diable. T’es le diable Parker. » Je ris en la regardant, cette lueur de complicité retrouvée. Elle m’a si souvent dit cette phrase, que j’étais le diable. Je n’ai rien fait pour, pas volontairement en tout cas, il y a beaucoup de choses que je ne contrôle pas, même si je préfèrerai pouvoir avoir le contrôle de tout, absolument tout, même mes sentiments. Mais là, en la regardant, je me rends compte à quel point elle a marqué ma vie au fer rouge. Une fois qu’elle a fini de manger, je l’emmène voir la dépendance, je n’y mets quasiment jamais les pieds, il aurait fallu que je change la déco et l’agencement pour ça, et encore. Les enfants s’en servent plus que moi, bien que ça aurait été un parfait endroit pour venir avec toutes les femmes avec qui je couche. Mais non. Je n’ai jamais emmené aucune femme ici avant Lukas. Je voulais qu’elle soit la première, la seule, l’unique. « Pourquoi ? T’aurais eu le choix d’arrêter de souffrir, t’avais la solution au bout des doigts. T’es aussi puissante que certains magnas des affaires, alors pourquoi ? T’es adulte, je le suis aussi, les enfants sont grands et… Moi j’avais pas le droit de le faire. » Je secoue la tête. « Parce que… parce que les années ont passé et que si y’a 13 ans j’étais certaine que tu ne pourrais pas faire partie de mon quotidien, j’ai changé d’avis. Mais quand je m’en suis rendu compte il était trop tard, pour moi comme pour toi… j’ai 42 ans, une vie qui ressemble à rien de stable, et toi tu as construit la tienne, tu as réussi, sans moi. Ça prouve bien que mon retour n’aurait pas été l’idée du siècle. » J’essaie d’être sincère avec elle, sincère comme je ne l’ai jamais réellement été. Parce que tous ces moments passés avec elle, mes gestes, mes baisers, tout parlait pour moi, mais jamais je n’ai pu lui dire des choses aussi profondes que je dis aujourd’hui. Je ne sais pas pourquoi j’ai besoin de la retenir, de lui dire tout ça, après tout ce temps, et alors qu’elle est mariée. Je suis vraiment une catastrophe en ce qui concerne les sentiments.
Je lui demande juste de rester dormir avec moi. Simplement dormir. Je ne sais pas si je tiendrai parole mais je veux qu’elle reste. Je ne me vois pas la laisser repartir, pas ce soir. Et si je pouvais : plus jamais. « Parker, c’est pas… C’est pas correct et j’ai un toit, sous lequel dormir ce soir, et… » Mon regard s’ancre dans le sien, puissant, hypnotisant. Je veux qu’elle dise oui, qu’elle accepte, par envie et non parce que je suis en train de la manipuler d’un regard de braise. « OK, laisse-moi juste prendre une douche. Tu aurais des fringues que… » Je hoche vivement la tête. « Oui bien sûr. Tu peux y aller je vais te chercher ça, je les déposerai devant la porte de la salle de bain.» Je la regarde entrer dans ladite salle de bain et cours presque pour aller chercher des fringues. Je me change rapidement, enfile un petit short en coton extrêmement doux et un petit débardeur à bretelles fines, dans la même matière. Je récupère le même genre d’ensemble pour Lukas et l’imagine déjà dedans. Je reviens rapidement et dépose l’ensemble ainsi qu’une dessous simple avant de m’installer dans le lit, enfin sur le lit. Je pianote sur mon téléphone le temps qu’elle sorte et une fois que j’entends la porte, je dépose mon téléphone sur la table de chevet. Ses cheveux trempés qui trempent son débardeur qu’elle a enfilé sans soutien-gorge, je frémis. Elle me rejoint sur le lit et je la dévore du regard. « Tu crois pas qu’on est adultes maintenant ? » Elle me donne un coup d’épaule, accompagné d’un sourire et je ris légèrement. « Tu veux vraiment que je reste ? » Je continue de la dévorer des yeux et me mords la lèvre inférieure. Je ne réfléchis pas, pas une seconde, et je viens me mettre sur elle, à califourchon, l’emprisonnant de mes jambes et de mes bras. « Je veux beaucoup de choses, Lukas… » Je viens l’embrasser langoureusement et commence à la caresser, avide de retrouver ces sensations qui nous animaient il y a treize ans. « Tu peux encore me dire d’arrêter… » Je laisse glisser mes baisers dans son cou, jouant de ma langue parfois, laissant mon souffle chaud et rapide la caresser. Mes mains remontent sous son haut et s’emparent se sa poitrine, toujours aussi parfaite. Je grogne légèrement contre sa peau, traduisant mon plaisir soudain, et l’envie qui me dévore.
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Sujet: Re: Ma vie bascule quand tu t'y pointes [Luker] (#) Mer 20 Juil - 23:56
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« Parce que… parce que les années ont passé et que si y’a 13 ans j’étais certaine que tu ne pourrais pas faire partie de mon quotidien, j’ai changé d’avis. Mais quand je m’en suis rendu compte il était trop tard, pour moi comme pour toi… j’ai 42 ans, une vie qui ressemble à rien de stable, et toi tu as construit la tienne, tu as réussi, sans moi. Ça prouve bien que mon retour n’aurait pas été l’idée du siècle. » « Tu m’as dit un jour que les gens réussissaient seuls, et qu’ils construisaient une vie à deux par choix. » Que chacun devait se réaliser soit même avant de pouvoir le faire à deux. J’ai beaucoup retenu, mis en place, même si je n’en n’ai jamais parlé. Mais les choses les plus importantes, je ne les dis pas, je ne les dis qu’à ma femme. Je ne les disais. Je n’ose plus lui parler, soit elle n’écoute pas, soit j’ai peur de la blesser. Je prends la main de Parker, pour lui montrer à quel point je suis touchée de son initiative. Je n’étais qu’une gamine face à elle, en tout cas c’est ainsi que je me sentais. Aujourd’hui, les choses sont différentes, je me sens femme, je suis une femme, accomplie, heureuse, enfin je l’étais… Je crois que je ne le suis plus totalement. Il n’y a que mon job dans lequel je ne ressens pas le moindre doute.
Elle me supplie de rester dormir, alors j’accepte, mais je sais que c’est une bêtise au fond. Pour ce que j’en à foutre à présent… Je crois que j’ai envie de la faire cette connerie, de toute façon je la ferais à un moment ou à un autre. Je lui demande simplement à prendre une douche et elle répond à ma demande avec empressement. « Oui bien sûr. Tu peux y aller je vais te chercher ça, je les déposerai devant la porte de la salle de bain.» Je file prendre cette foutue douche dont j’ai besoin pour me changer les idées, pour les éclaircir et pour je ne sais quoi d’autre encore. Quand je sors de la douche, une serviette autour de la poitrine, je récupère les fringues laissées là pour moi, et les enfile une fois la porte entre-ouverte. Ça va, elle sait à quoi je ressemble, ce n’est plus une surprise ! Je la rejoins sur le lit et je lui demande si elle est sûre d’elle quant au fait que je reste ici cette nuit. Mais sa seule réponse est de se mettre sur moi, de m’emprisonner sur le matelas pour m’empêcher de douter. « Je veux beaucoup de choses, Lukas… » Je la laisse faire, son regard me subjugue, je ne suis plus capable de lui dire non, de lui dire quoi que ce soit, de lui faire face pour lui interdire de prendre ce genre d’initiative. Elle caresse mon corps, et un soupire m’échappe. Je ne suis plus maîtresse de moi-même, oui, déjà. « Parker… » Je la laisse avancer, petit à petit sur le terrain de la pudeur, elle n’en n’a plus aucune avec moi et ça me fait du bien. « Tu peux encore me dire d’arrêter… » Elle est sérieuse là ? Elle est en train de me violer sur ce lit et je suis prête à en redemander, et elle me propose d’arrêter ? Je ne serais pas capable de le faire, je ne serais même pas capable de lui dire un truc censé, vous avez vu comme elle s’y met. Elle embrasse mon cou, ma peau, son souffle me caresse, je vais devenir dingue. Je frissonne de tout mon être et mon ventre se contracte déjà. Je caresse l’arrière de ses cuisses en lui offrant mon cou, et quand elle s’attaque à ma poitrine, j’agrippe le drap. «Arrête Parker, arrête. » Je me redresse, elle est visiblement refroidie. Assise face à elle, Parker encore à califourchon sur moi. Je lui fais face, je glisse une main sur son visage, avec douceur. Je dépose un baiser sur ses lèvres, tout en délicatesse aussi. « C’est comme ça que je les veux nos retrouvailles. » Délicatement, je retire son top en lui faisant lever les bras. Pour recouvrir sa peau nue, j’utilise mes lèvres, partant de son cou, pour descendre sur sa poitrine, don je me délecte du bout des lèvres, toujours assise face à moi, je ne veux pas qu’elle bouge. Je m’allonge ensuite, et attire son visage au mien en posant ma main sur sa nuque. « J’ai très envie de toi, moi aussi… » Sauf que cette fois-ci, mon regard ne lâche pas le sien, et il l’implore de me dire que je ne suis pas en train de faire une connerie.
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Sujet: Re: Ma vie bascule quand tu t'y pointes [Luker] (#) Jeu 21 Juil - 10:25
❝ Ma vie bascule quand tu t'y pointes ❞ Parker & Lukas
« Tu m’as dit un jour que les gens réussissaient seuls, et qu’ils construisaient une vie à deux par choix. » Je ne me souviens pas avoir dit ça, mais je le pense, jusqu’au plus profond de moi. Et si il y a une dizaine d’années je ne me sentais pas prête, je sais que j’ai changé d’avis aujourd’hui. J’ai construit ma vie seule, et aujourd’hui je ressens le besoin de partager mes journées avec quelqu’un, j’ai mes enfants mais je suppose que ça n’est rien comparé à l’amour qu’on peut recevoir de quelqu’un, s’endormir chaque soirs dans les bras de la même personne, apprendre à composer avec elle. C’est quelque chose de fascinant, et jusqu’à aujourd’hui je pensais ne pas en être capable. Pourtant, en recroisant Lukas, j’ai bien compris qu’il y avait quelque chose d’inachevé avec elle, qu’elle faisait partie des choses que je pouvais regretter amèrement. Je l’ai laissée repartir sans plus jamais lui donner de nouvelles, et je n’ai jamais cherché à la retrouver. Certainement parce que dans le fond, je préférais me dire qu’elle était jeune, qu’elle avait sa vie à faire, et qu’elle n’avait rien à faire avec moi. Après tout, je lui aurait offert quoi ? J’ai une peur panique de l’engagement, je suis malade, alors je ne vois pas bien comment j’aurai pu tout gérer de front, ça et mes enfants. Clairement, il y a treize ans, j’aurai été incapable de lui donner ce qu’elle attendait de moi. Et maintenant que c’est moi qui semble prête, ou quasiment, c’est elle qui ne l’est plus. Mauvais sens du timing.
Je tente quand même de la garder près de moi le plus longtemps possible parce que j’en ressens le besoin. Je lui propose de dormir avec moi, ou plutôt, je la supplie, et elle accepte. Je sens comme un poids de retirer doucement de mes épaules et je lui adresse un sourire avant de partir lui chercher de quoi s’habiller une fois qu’elle sera sortie de la douche. Je m’installe sur le lit et une fois qu’elle m’y rejoint, je plonge sur son corps. Je n’aurai pas pu tenir plus longtemps de toute manière, elle devait bien s’en douter. Je suis impulsive et j’ai tendance à ne pas trop réfléchir lorsqu’il s’agit de mon instinct de prédatrice. « Parker… » Un frisson parcourt toute ma colonne vertébrale lorsqu’elle prononce mon prénom, qu’elle le murmure. C’est comme un retour en arrière, aussi puissant qu’affolant. Elle est là, elle est bien là, mes mains sur son corps, ma bouche contre la sienne. Combien d’années j’ai rêvé de ça, se nos retrouvailles, de pouvoir à nouveau goûter sa peau sucrée ? J’ai bien cru que ça n’arriverai pas, plus. Et pourtant, nous voilà, comme un retour dans le temps, son corps emprisonné sous le mien, mes lèvres parcourant son cou, mes mains retraçant son corps devenu encore plus parfait qu’il l’a été. Je la mets à l’aise en lui disant qu’elle peut encore tout arrêter, je lui laisse la porte ouverte même si je rêve qu’elle ne le fasse pas. Je ne veux pas la forcer, je veux qu’elle le fasse par envie. Pour l’instant elle n’émet aucune objection, jusqu’à ce que je vienne m’emparer de sa poitrine. « Arrête Parker, arrête. » Mon coeur s’accélère et je sens sans ma gorge comme un goût amer. Elle se redresse et me force à en faire autant alors que je retire mes mains de sa peau. Je me retrouve assise sur ses jambes et la regarde en essayant de comprendre ce qu’elle veut, mais mon visage s’est refermé d’un seul coup. Sa main vient caresser mon visage et je ferme les yeux en soufflant légèrement mais quand je sens ses lèvres se poser délicatement sur mes lèvres, c’est un mélange de tout un tas d’émotions qui me traversent. Je me demande ce qu’elle veut vraiment, et elle ne sait pas encore à quel point je déteste me faire jeter. « C’est comme ça que je les veux nos retrouvailles. » Je ne comprends pas, mon regard oscille entre ses yeux et un frisson me parcourt à l’instant où elle attrape le bas de mon top pour le soulever. Je lève les bras pour la laisser faire et ferme les yeux lorsqu’elle dépose ses lèvres dans mon cou, puis sur ma poitrine. Mon souffle redevient court et mes mains glissent dans ses cheveux, mes doigts s’enfonçant dans son cuir chevelu pendant qu’elle se délecte de ma poitrine qui n’attendait qu’elle. Je gémis un peu, me retenant encore quelques secondes mais mon corps se cambre déjà parce que j’ai envie de plus, et qu’au fond, j’ai peur qu’elle m’échappe. Je sais par avance que la tendance est en train de s’inverser, et que c’est moi qui souffrirai cette fois de la voir retrouver sa femme après cet instant partagé. Mais je n’imagine pas une seule seconde lui dire de rentrer chez elle. Je la veux, toute entière, même si ce n’est que pour une nuit. Elle finit par se rallonger et m’attire à elle pour que je la surplombe à nouveau. « J’ai très envie de toi, moi aussi… » Je lui souris et regarde tout son visage avec une grande attention. J’aurai envie de lui dire tous les sentiments qui me traversent, cette envie de la retrouver pleinement, et pas seulement son corps. J’aurai envie de lui dire à quel point elle m’a manqué, à quel point j’ai pensé à elle, souvent, trop souvent. A quel point elle a hanté bon nombre de mes nuit, remporté la palme de mes rêves érotiques, à quel point j’ai eu l’impression de la voir dans la rue, à la terrasse d’un café, croire entendre son nom, le son de sa voix quand j’avais une cliente au téléphone. Mais tout ça n’était qu’un mirage, et jamais je n’ai pris conscience mieux qu’aujourd’hui. « J’ai pas envie de toi Lukas. J’ai envie qu’on fasse l’amour. » Et la nuance est de taille, du moins, elle l’est pour moi. J’ai eu l’impression que pendant ces treize dernières années, j’ai couché avec un tas de femmes, mais à aucune j’ai eu l’impression de faire l’amour. Je m’approche d’elle et viens sceller nos lèvres dans un baiser lourd de sens, avec plus de sentiments que je n’en ai jamais mis dans un baiser. Mes gestes sont plus lents, plus appuyés, moins pressés que tout à l’heure. Je ressens le besoin et l’envie de prendre mon temps, de ne pas me précipiter. Juste lui prouver que je peux être quelqu’un d’autre, que je pourrai bien être celle qu’il lui faut. C’est lentement et délicatement que nous nous déshabillons toutes les deux pour redécouvrir ainsi nos corps nus, ceux-là même qu’on connaissait sur le bout des doigts il y a une décennie. Mais si j’ai été la première, je sais désormais qu’elle a eu d’autres amantes depuis moi, et qu’elle a dû ressentir de nouvelles choses, apprendre encore, et peut-être même préféré faire l’amour avec d’autres, avec sa femme, certainement. Je l’embrasse, partout, la couvrant de tout l’amour que je peux lui porter sans arriver à le dire. Si je peux au moins arriver à lui montrer. Nos jambes se mêlent autant que nos langues et déjà nos intimités se cherchent. Un soupir de plaisir s’extirpe de mes lèvres lorsque nous nous retrouvons pour de bon. Je murmure son prénom au creux de son oreille entre deux baisers dans son cou pendant que mon bassin ondule au même rythme que le sien, nous offrant des sensations divines.
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Sujet: Re: Ma vie bascule quand tu t'y pointes [Luker] (#) Jeu 21 Juil - 18:06
❝ Ma vie bascule quand tu t’y pointes ❞ Parker & Lukas
Je me demande encore ce que je fous là, mais pourtant, j’y suis encore, je n’ai pas encore la présence d’esprit de me dire que c’est totalement déplacé, ce que je veux voir, moi, c’est comment ça va tourner. Je veux tenter le grand frisson, l’aventure, aller au bout des choses, sans me retourner, le vivre à fond et le regretter après. Je me fiche des règles, et des conventions, ce soir, je veux aller au bout des choses, vivre pour moi, et vivre totalement. Me brûler les ailes. J’ai toujours su mieux détruire que construire, ce n’est pas nouveau, et le schéma reprend, un schéma dont j’étais exempte ces dernières années avec Shay. Parker me ferait partir à l’autre bout du monde en claquant des doigts, et en exprimant simplement sa volonté, je ne sais pas pourquoi. Elle ne s’est pourtant jamais servi de ça pour me faire le moindre mal, bien au contraire, elle a toujours voulu faire de moi une femme, une femme épanouie et sûre d’elle, jamais me garder sous sa coupe. Ce n’est pas un amour malsain, tout du moins une relation malsaine, c’était une relation compliquée, tout simplement. Moi j’étais amoureuse, elle l’était aussi, mais je n’en n’ai jamais rien su. Si j’avais compris plus tôt l’amour qu’elle me portait, je me serais battue corps et âme, quitte à foutre le reste de ma vie en l’air, elle n’avait plus d’intérêt sans Parker. Mais j’ai dû continuer. Je n’ai pas eu le choix. Alors je suis rentrée à Harvard, en suis ressortie diplômée et une fois fait, je me suis mariée, et j’ai tout quitté. Le grand monde, les conventions, les jugements et les obligations. Et je suis devenue flic, mariée, heureuse, et propriétaire. Bien que quelques années de galère nous sont tombées dessus, à Shay et moi, quand nous vivions dans ce petit appartement miteux, nous n’avons jamais remis notre couple en question. Dans un squat pourri ou dans un palace, nous étions ensemble, et c’était bien là le principal. La donne a bien changé aujourd’hui. Je gagne bien ma vie, elle la gagne plus que correctement, et nous sommes équilibrées, enfin nous l’étions. Nous sommes devenus parents, et si ce fut la plus belle expérience qui soit, ce fut aussi la plus destructrice, à tous points de vue.
Je l’ai stoppé un instant, je ne voulais pas que tout se passe dans la précipitation, alors qu’au contraire, je devrais me jeter à corps perdu dans cette aventure d’un soir et ne pas réfléchir. Mais j’ai envie et besoin de douceur, de tendresse, pas d’une pulsion qui passe. Je sais que pour moi, c’est un peu plus que ça, et je crois que ça l’est aussi pour Parker étant donné l’attention qu’elle met dans chacun de ses gestes. Une caresse, un regard, que je n’ai jamais senti si chargé de tendresse, d’amour et de preuve d’implication de sa part. « J’ai pas envie de toi Lukas. J’ai envie qu’on fasse l’amour. » « Il n’a jamais été question d’autre chose quand il s’agissait de toi Parker… » Je lui glisse ses quelques mots à l’oreille en passant mes bras autour de son cou, me redressant avec elle, passant mes jambes autour de sa taille pour m’asseoir à mon tour sur elle. Je la regarde avec autant d’intensité qu’elle et caresse doucement sa joue, posant mes lèvres sur les siennes, les faisant glisser dans son cou tandis que je m’accroche à elle. Je l’enserre entre mes bras que je tiens toujours autour d’elle. Ma poitrine caresse la sienne dans une étreinte doute et chaleureuse. Je n’ai jamais su faire l’amour qu’à deux personnes : Parker et Shay. Les deux femmes de ma vie, bien malheureusement pour moi. Au final, je me rends compte qu’à n’avoir connu que des hommes, je n’ai jamais su me donner à eux, pas pleinement, pas comme je me donne à ces deux femmes. J’ai connu des tas de partenaires, mais aucun qui ne m’ait marqué.
Je glisse une main dans son petit short, pour caresser sa peau, ses fesses, ses reins, et la coller un peu plus à moi. Je l’embrasse en gémissant quand je sens ses baisers sur moi. Tout cet amour que je peux sentir d’ici me déroute, et me fait tourner la tête, et ce n’est pas l’alcool, je peux vous l’assurer. « Parker… » Mon corps appelle le sien quand nos intimités, mises à nues, se frôlent. « Je peux pas me passer de toi… Pourquoi… » Pourquoi je lui dis tout ça ? Je ne devrais pas, mais c’est pourtant la vérité, elle débarque dans ma vie, claque des doigts et je me retrouve dans son lit, à faire l’amour. C’est bien ça le souci, c’est que nous sommes en train de faire l’amour, pas de nous envoyer en l’air. Une histoire comme ça, c’est moins grave à mon sens que quand les sentiments s’en mêlent. Je ne parviens plus à la lâcher, mes mains sont en contact permanent avec sa peau, tout comme mes lèvres. Ses baisers sont des preuves d’amour, bien plus que de simples baisers, comme si elle me faisait jurer de ne pas l’abandonner. De ne pas la laisser, de ne pas oser le faire, qu’elle me jurait le reste de sa vie. Je ne devrais pas profiter de ça, je sais pourtant que je repartirais au petit matin. Ce n’est pas correct de ma part… Je suis un monstre.
Je reprends le dessus et décide de l’allonger sur le drap, remettant une mèche de cheveux derrière mon oreille pour dégager mon visage et profiter pleinement du sien. Je pose mon regard sur elle, sa peau, ses lèvres, que je caresse du bout des doigts, entremêlant une jambe aux siennes pour que nos intimités se frôlent et s’appellent. Hurlent à l’envie, et ça ne va pas tarder. Mon regard se perd dans le vide du désir que je ressens pour elle, et mon nez vient jouer avec le sien pour appeler ses lèvres des miennes par la suite, tandis que ma main caresse sa cuisse, que je relève pour prendre appui et intensifier mes mouvements de bassin tandis que je viens enfouir ma tête dans son cou, rongée par le plaisir que je ressens à cet instant.
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Sujet: Re: Ma vie bascule quand tu t'y pointes [Luker] (#) Jeu 21 Juil - 18:47
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Tout est différent. Nous sommes différentes bien qu’au fond, les sentiments sont toujours les mêmes, amplifiés, déroutants. Sa vie a changé, la mienne tout autant, mais ce qui nous lie n’a pas perdu de son intensité. Le désir est puissant, tout autant que l’est mon coeur qui tambourine à une vitesse folle dans ma poitrine. Pour elle, comme il n’a jamais battu si fort. J’ai du mal à croire qu’elle soit là, enfin, après en avoir rêvé tant de fois. Mes mains se réapproprient sa peau, mes lèvres s’imprègnent des siennes, et je me tatoue son souffle sur ma peau. « Il n’a jamais été question d’autre chose quand il s’agissait de toi Parker… » Mon coeur implose. Jamais de toute ma vie je n’ai aimé une autre femme qu’elle. Elle était jeune, très jeune, trop jeune, et pourtant. Pourtant je me suis livrée à elle, corps et âme, je lui ai donné tout ce que je pouvais à cette époque, je n’aurai pas pu mieux faire, et je n’ai aucun remords pour la simple et bonne raison qu’à cette époque là, je n’aurai pas pu la rendre heureuse. Et pourtant, pourtant je l’ai aimée, je l’ai aimée comme personne avant elle, et personne non plus après elle. Jamais je n’aurai pu croire que cette gamine de 17 ans, remplie de provocation, aurait pu marquer ma vie au fer rouge. Jamais je n’aurai pu l’imagine, et pourtant. Si je suis seule encore aujourd’hui, c’est pour la simple et bonne raison que je n’ai jamais voulu qu’elle. Je me doute bien que cette nuit sera sûrement une exception, que si elle est mariée à cette femme c’est qu’elle a quelque chose de particulier, et qu’elle ne la quittera pas pour moi. Je sais que je devrais m’en vouloir de passer cette nuit avec elle, de l’arracher à sa femme le temps d’une nuit torride, d’un moment de partage intense, de la fusion de nos corps dans une parfaite osmose. Mais il n’en est rien, je ne m’en veux de rien, je lui en veux à elle, cette femme, de m’avoir volé l’amour de ma vie. « Parker… » Je fonds d’entendre à nouveau mon prénom de sa bouche, sa voix si érotique et remplie de désir et d’envie. Je chavire. « Je peux pas me passer de toi… Pourquoi… » Ses paroles emplissent mon coeur et mon âme d’un bien être inouï. Je ne sais pas si elle le pense vraiment, si l’alcool l’incite à dire des choses qu’elle n’aurait pas dit en temps normal, mais je souris, parce que je rêvais de pouvoir entendre ça un jour. Nos corps nus se redécouvrent, mais c’est comme s’ils ne s’étaient jamais quittés. « Et moi je ne veux plus me passer de toi… » Me passer d’elle sera beaucoup trop douloureux et je le sais, surtout après cette nuit. Pour autant, je n’aurai hésité pour rien au monde. Souffrir après l’avoir retrouvée, ou souffrir de regrets de ne pas avoir plongé la tête la première. C’est tout réfléchi.
Tout son être m’appelle, sa peau déjà recouverte d’une fine pellicule vient agripper la mienne, comme si nos corps ne devaient plus jamais se séparer. Nos souffles se mêlent, nos corps en font de même pour mon plus grand plaisir. Je voudrais tellement qu’elle prenne conscience que j’ai changé, que je peux désormais la rendre heureuse. Qu’il n’y a qu’elle pour me rendre heureuse. Mais comment ? Elle décide de changer de position et je la laisse faire, loin de moi l’envie de tout contrôler comme j’ai pu le faire lorsqu’on s’est rencontrées. Elle n’était qu’une adolescente, et aujourd’hui, elle est femme. Il n’y a plus aucun rapport de supériorité, elle n’est plus mon élève, et l’égalité semble nous aller divinement. Elle emboîte à nouveau nos corps pour les laisser de frôler, se mélanger, la chaleur est sublime, je me sens entière, pour la première fois depuis treize ans. Mes mains ne cessent de la caresser, mes lèvres de l’embrasser, jusqu’à ce que l’envie et le désir me fassent tressaillir. Je reprends les devants et après l’avoir embrassée une dernière fois, je me tourne tout en restant au dessus d’elle, mon visage se retrouvant au dessus de son entre-jambes, et inversement. Sans plus attendre, je plonge sur elle, en elle, à la recherche du plaisir, pendant qu’elle en fait de même. C’est une position particulèrement agréable, simplement ressentir le plaisir et en en donnant tout autant. Je gémis et peine à me concentrer alors que je m’emplis de plaisir à cause de ses gestes assurés. Je ne pense plus à sa femme, ce que nous vivons est beaucoup trop intense. Je m’aide de mes doigts alors que mes coups de langue se font plus appuyés et je l’entends gémir si fort qu’un frisson s’empare de tout mon corps. Je me cambre et la laisse achever le travail pendant que j’en fais de même. Comme à notre habitude, c’est ensemble, en harmonie, que nous atteignons le point culminant du plaisir.
Je me laisse tomber à ses côtés pour reprendre mon souffle et la laisse revenir se placer à califourchon sur mon corps. Mes mains la caressent et mon doigt effleure le tatouage qui se trouve sous sa poitrine. Je ne pose aucune question, j’ai bien compris d’un simple regard que ce n’était ni le moment ni l’endroit. Je me dis juste que ce Wyatt doit avoir eu beaucoup d’importance pour elle, pour qu’elle le porte sur son corps, ancré dans sa peau. « Tu n’imagines même pas depuis combien de temps de rêve de pouvoir faire ça… » Mes mains continuent de glisser sur sa peau, ses cuisses, son ventre, sa poitrine, sa joue, et mon pouce caresse ses lèvres desquelles elle vient embrasser mon doigt. J’aimerai lui dire à quel point je l’aime mais j’ai trop peur de la faire fuir. Je me redresse, en position assise pour que nos corps se frôlent à nouveau, et je l’embrasse, à pleine bouche avec avidité. Nous sommes reparties pour un nouveau round et j’ai bien l’intention de continuer sur cette voie jusqu’au petit matin, comme nous en avions l’habitude. J’ai beau avoir passé la quarantaine, je suis assez entraînée pour ne pas sombrer après une heure. J’ai envie d lui faire l’amour jusqu’à épuisement.
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Sujet: Re: Ma vie bascule quand tu t'y pointes [Luker] (#) Jeu 21 Juil - 19:52
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Je ne sais pas comment ces mots peuvent franchir la barrière de mes lèvres, ils ne devraient pas, ce n’est pas bien, ce n’est pas comme ça que je devrais traiter ma femme, la femme que j’aime en plus. Mais le souci que j’ai, c’est que j’en aime deux à la fois. Comment c’est possible ? Deux femmes que tout oppose. Shay la parfaite petite épouse dévouée, droite et sans histoires qui a su donner un tournant à ma vie, un tournant qui m’a apporté la sagesse, la sérénité, ce genre de choses. Et puis Parker, Parker qui… Qui est le diable à elle toute seule ! Toutes ces tentations, ces interdits, cette flamme, ce besoin de vivre à 100 à l’heure de peur de mourir demain, de vivre comme bon lui semble, de ne marcher qu’hors des sentiers battus. C’est tout elle. Entre tout et son contraire, je fais quoi, moi ? Une chose est sûre, c’est que ce genre de folies, je ne les vies pas tous les jours. Shay est plutôt réservée. Elle n’est pas frigide, loin de là, mais nous faisons l’amour de manière raisonnable, comme un petit couple marié, et j’aime ça, vraiment. Mais Parker c’est une autre dimension, il lui suffit d’un geste pour me faire décoller. Je ne comprends pas comment elle s’y prend, c’est un secret dont j’aimerais bien avoir la clé, parce que ça pourrait m’aider à lui rendre la pareille !
« Et moi je ne veux plus me passer de toi… » Je ne peux pas répondre à ça, et elle le sait sans doute autant que moi. Je me contente de l’embrasser pour l’empêcher de me faire regretter tous les choix que j’ai pu faire depuis notre séparation d’il y a 13 ans. J’aurais pu lui courir après, c’est vrai, prendre le premier avion pour tenter par tous les moyens de la croiser dans les rues d’Island Bay, mais j’avais trop peur qu’elle me fasse comprendre ce que je redoutais et ce dont elle m’avait persuadée depuis le début, ce n’était rien de plus qu’un jeu, une passade, c’est tout. Elle reprends les commandes et nous offre une position d’égale à égale, je me délecte de son intimité, tandis qu’elle trouve la mienne avec plus de facilité encore, comme si tout l’appelait. Et je ne tarde pas à gémir de plaisir à la supplier de continuer. Pour taire mon plaisir, tout du moins les cris qui menacent de le trahir, je fais glisser ma langue le long de sa féminité, l’explore, la pénètre de mes doigts, en douceur, mais en profondeur. Toujours avec respect et envie. Mes jambes à demi-relevées, j’enserre ses épaules de mes genoux quand je sens la jouissance s’imposer à moi. « Parker, putain… » Elle est pas humaine cette femme, je vous jure que je n’ai jamais rencontré quelconque phénomène, mais elle les dépasse tous, et de loin.
« Tu n’imagines même pas depuis combien de temps de rêve de pouvoir faire ça… » Elle se pose à mes côtés, le souffle court, et je pose ma tête contre la sienne, cherchant sa main, le temps de retrouver un rythme cardiaque qui puisse frôler la décence. Je la regarde et ne peut m’empêcher de sourire, serrant ses doigts entre les miens. Mais c’est trop difficile de rester loin d’elle et je reprends la place supérieure. Je l’embrasse, passionnément, et lui glisse à l’oreille de se retourner. Quand elle est face au matelas, j’embrasse sa peau, sa nuque, puis descends dans son dos. Tout à l’heure, elle a posé le regard sur mon tatouage, celui que je porte sous mon sein gauche. Elle n’a pas jugé utile de poser la moindre question, sans doute parce que mon regard à cet instant l’eut supplié de ne pas me poser de questions maintenant, de ne pas tout gâcher, pas ce soir. Elle ignore tout de mon passé de maman, de la souffrance que je ressens à chaque fois que j’ouvre les yeux au petit matin. De ce que je noie dans les verres que je bois, dans les disputes que j’ai, dans les risques que je prends. Tout est relié à ça, perdre un enfant n’est pas dans la nature des choses, nous sommes programmés pour partir avant eux, pas l’inverse, et surtout pas si brutalement. Mon corps est couvert de tatouages, bien plus qu’auparavant. Certains sur les bras, d’autre sur le ventre, le bas du ventre, mon dos, mes hanches. Chacun vise à recouvrir une blessure, ou raconter une histoire, aucun n’est gratuit. Toute mon histoire est affichée sur mon corps, pour peu qu’on sache la lire, et pour la lire, la clé, c’est moi.
Elle ne peut croiser mon regard, elle doit simplement apprécier l’intensité de mes gestes et se laisser faire, lâcher prise, elle qui a tellement l’habitude de tout contrôler. Je sais qu’elle en est capable, de se donner toute entière à une personne, à moi peut-être. Ce n’est pas le genre de choses que je devrais tenter ce soir, mais après tout, foutu pour foutu, autant déconner dans les grandes largeurs. Je ne mets pas en doute son amour ou sa sincérité, bien au contraire, je veux juste l’attiser un peu plus. Je glisse une main entre ses jambes, de façon à les faire s’écarter assez pour que je puisse y passer mes doigts agiles. En caressant son intimité, son corps se cambre, par réflexe. Mes baisers tentent d’apaiser la morsure du désir, tandis que je titille son intimité, du bout des doigts, que je me joue de son bouton des plaisirs en mordillant son épaule, la sentant fondre sous mes gestes. Puis j’aventure un doigt, puis deux, à l’intérieur d’elle-même, engageant des allers et venu des plus sensuels, insistant sur sa zone la plus érogène de son corps. Puis je me fais plus gourmande et me fait plus présente en elle, insistant au rythme de ses gémissements de plaisir, tentant de caresser sa joue de ma main libre mais elle saisit mon doigt de ses dents, sensuellement et j’adore ça. Mon souffle vient mourir dans son cou tandis que mes assauts se répètent, encore et encore… Je suis devenue une femme, surprise…
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Sujet: Re: Ma vie bascule quand tu t'y pointes [Luker] (#)