contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Re: Ma vie bascule quand tu t'y pointes [Luker] (#) Jeu 21 Juil - 23:34
❝ Ma vie bascule quand tu t'y pointes ❞ Parker & Lukas
Je me laisse aller dans le plaisir que nous partageons, je ne parviens pas à me retenir et les gémissements qui s’extirpent de mes lèvres traduisent de cette vague immense de plaisir qu’elle me procure. Elle joue de ses doigts et j’en fais de même, sûrement de manière différente parce que nous nous adaptons au désir de l’autre, aux envies, aux corps qui réagissent plus ou moins pareil. « Parker, putain… » Je souris en ne m’arrêtant pas pour autant de jouer de mes lèvres et de ma langue pour qu’elle arrive à la jouissance finale de cet instant. J’y arrive juste après elle, quasiment en simultané, et je me laisse tomber près d’elle, mes muscles ayant légèrement tétanisé. La main de Lukas cherche la mienne et je viens la caresser de mes doigts, doucement, le temps de reprendre ma respiration. Elle ne perd pas de temps pour reprendre le dessus et ses lèvres retrouvent les miennes sans tarder. J’agrément ce baiser de ma langue jusqu’à ce qu’elle dévie dans mon cou, elle sait que ça me fait chavirer. Mes mains glissent jusqu’à ses fesses que je prends à pleine mains et elle me demande me retourner. Un peu surprise au départ, je souris de voir qu’elle prend largement les devants et je me retourne, sur le ventre, la laissant faire ce qu’elle veut de moi. Ce n’est pas dans mes habitudes, mais pour elle je serai capable de beaucoup, beaucoup de choses. Je sens sa main se glisser entre mes jambes, retrouvant avec aisance mon intimité qu’elle connaît sur le bout des doigts. Je me cambre légèrement, remontant mes fesses pour lui laisser la place de faire les mouvements qu’elle désire. Je m’offre à elle, pleinement. J’étouffe mes gémissements dans le coussin et serre les draps entre mes poings serrés, pendant qu’elle dépose sur tout mon dos, mes épaules et le bas de mes reins, des baiser ardents. Elle me fait perdre pieds, et d’autant plus quand elle se lie à moi de ses doigts. « Oh mon dieu… Lukas tu… t’… anh… » Je succombe sous ses assauts et lorsqu’elle vient caresser ma joue, je prends en bouche son index et le mords légèrement, jouant de ma langue pour le côté plus sensuel encore. Je perds mon souffle alors qu’elle agite ses doigts de plus en plus rapidement en moi et je suis presque obligée de mordre le coussin pour étouffer mes gémissements, plus bruyants qu’ils n’ont jamais été. Un dernier plus puissant marque la fin de son assaut alors que mon corps se cambre d’avantage, se contracte, et que je finis par me laisser retomber une fois la vague de plaisir accueillie. Je me retourne pour pouvoir respirer un peu mieux et je ris en voyant son sourire victorieux. « J’espère que tu es fière de toi… » J’attrape se nuque pour attirer son visage à moi et je l’embrasse langoureusement. « Tu crois pas que tu vas t’en tirer comme ça… » Je reprends la position du dessus et ne tarde pas à laisser glisser mes baisers les long de son corps, son corps tatoué, blessé, marqué par la vie. Elle a tellement changé en toutes ces années, mais elle n’en est pas moins belle, bien au contraire. Je viens me délecter de sa poitrine, j’embrasse chaque centimètre carré de sa peau qui m’a tellement manqué, et je finis le visage entre ses jambes, à déposer des baisers à l’intérieur de ses cuisses. Chaque fois que je passe d’une jambe à l’autre, mon souffle frôle sa féminité et je souris et la voyant se contracter sous l’envie. Mais sans lui donner pour le moment ce qu’elle désire, je me redresse, sur mes genoux. Elle me regarde et je lui fais signe de se redresser elle aussi. Une fois sur ses genoux, je m’approche et l’embrasse langoureusement, laissant ma main la caresser plus intimement, juste une seconde ou deux. « Ne bouge pas. » Je lui souris, malicieusement, et m’allonge sur le dos, glissant à nouveau mon visage entre ses jambes, juste en dessous d’elle. Mes mains remontent le long de ses cuisses, à l’extérieur cette fois, et je remonte un peu mon visage pour pouvoir l’embrasser juste là où il faut. Elle descend légèrement juste pour que ce soit plus aisé pour moi de laisser ma langue la parcourir intimement. Ce moment dure quelques minutes, un dizaine tout au plus, jusqu’à ce qu’elle soit assaillie par les soubresauts du plaisir. Je m’extirpe de ma position pour la retenir, pas qu’elle ne tombe, et je souris de voir qu’elle peine légèrement à reprendre son souffle. « Viens, je crois qu’on mérite bien une bonne douche… » Bien sûr, comme si je n’avais pas des idées derrière la tête. Je l’entraîne avec moi et à peine l’eau allumée, nous nous engouffrons dans la douche italienne et nos baisers reprennent de plus belle. Il m’est impossible de m’arrêter, c’est comme si j’avais besoin de prendre possession de son corps, de chaque centimètre carré de sa peau, de son épiderme. J’ai besoin de l’entendre gémir, qu’elle me fasse gémir à son tour. Je ne me suis pas sentir aussi vivante depuis treize ans, et je ne compte pas la laisser repartir de si tôt. Si elle m’accorde cette nuit, je profiterai d’elle jusqu’à la dernière seconde, quitte à ce que mon coeur finisse par lâcher à force de plaisir. Je ne veux plus la lâcher, et mes lèvres continuent de se délecter des siennes, sans interruption. Putain… je suis vraiment raide dingue de cette fille. « Lukas je…. » j’aimerai lui dire combien je l’aime mais j’ai beaucoup trop peur. « Tu m’as manquée… »
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Sujet: Re: Ma vie bascule quand tu t'y pointes [Luker] (#) Ven 22 Juil - 0:44
❝ Ma vie bascule quand tu t’y pointes ❞ Parker & Lukas
« Oh mon dieu… Lukas tu… t’… anh… » Le plaisir que je ressens à l’entendre me dire ça n’est pas comparable. Savoir que je peux lui donner autant de plaisir que j’en reçois de sa part, que je ne suis plus pour elle que la gamine dont elle s’interdisait de tomber amoureuse, tout du moins de l’avouer, me fait beaucoup de bien. L’estime de moi-même n’est pas mon fort, elle l’avait déjà remarqué à l’époque, tout le monde le remarque, en tout cas les personnes que je laisse le faire. Mon frère, Shay, Parker… Je ne faiblis pas dans les assauts répétés que j’assène à Parker, je veux qu’elle sache que je lui donne tout ce que je suis cette nuit, que je ne me retiens pas, je suis à 100% là pour elle, et je ne devrais pas, mais tout mon être se donne à elle. Elle atteint le plaisir à son paroxysme, quand je sens ses muscles se contracter autour de mes doigts, et ses gémissements qu’elle étouffe dans le coussin. Je sais que ce n’est pas par pudeur envers moi, ce le serait d’avantage pour ses enfants. « J’espère que tu es fière de toi… » « Je sais pas, faudrait recommencer pour vérifier ? » Toujours ce défi entre nous, c’est comme ça que nous aimons vivre, même si j’aime aussi beaucoup le fait qu’elle se donne à moi, comme un sacrifice, c’est le cas pour elle, en tout cas, je sais ce que ça doit lui coûter de se mettre à ce point à nue devant moi. « Tu crois pas que tu vas t’en tirer comme ça… » « Ce sont des menaces madame Lane ? » Posant mon regard sur nos mains entrelacées.
Elle est décidée à me rendre la pareille. Je la laisse faire, quand elle descend entre mes cuisses, je ne me sens pas sous contrôle, je sais que je suis en train de perdre la tête, totalement, et quand elle tourne autour de mon intimité, je soupire de supplications pour qu’elle aille de l’avant, qu’elle passe à la vitesse supérieure. Je suis raide dingue de cette femme aussi, comment c’est possible ? Elle ne me ménage pas, me pousse à me relever et ne me laisse pas le choix. Elle glisse sa main entre mes cuisses et s’arrête une fois que je me suis accrochée à elle, prête à atteindre le septième ciel, je suis frustrée, ça y est ! « Ne bouge pas. » Elle veut que j’aille où concrètement ? Faire un tennis ? J’étais sur le point de jouir, et elle me demande de ne pas bouger. Elle se glisse sous moi, entre mes jambes et sa langue explore tout ce que je suis, au plus profond de moi-même. « Putain Parker… C’est pas… C’est pas possible… Bordel… » Il ne me faut pas plus de quelques secondes pour atteindre l’orgasme et j’attrape une de ses mains, pour la serrer dans la mienne, ça aussi je veux le partager avec elle. Elle sort de sa planque pour me récupérer dans ses bras, je m’accroche à elle comme si elle était la seule bouffée d’oxygène dont je disposais encore. « Viens, je crois qu’on mérite bien une bonne douche… »
Je la suis, sans lâcher sa main, mais je tiens à peine sur mes jambes, épuisée. Elle oublie que je cavale toute la journée derrière des abrutis que je dois arrêter ? J’ai enchainé deux services, mais j’avais besoin de me vider la tête, et puis je suis uniquement rentrée pour me jeter avec Shay. Shay qui doit d’ailleurs savoir qu’il m’est impossible de prendre trois services d’affilé. Sous la douche, je m’empresse de passer ma tête sous l’eau. J’ai besoin de souffler, de reprendre mes esprits et sûrement un peu de forces aussi. Parker vient à nouveau à l’assaut de mes lèvres. Je ne peux m’empêcher de sourire, et de répondre à ses assauts en caressant doucement la peau de son ventre, remontant mes mains dans son dos.
« Lukas je…. Tu m’as manquée… » Je ne peux pas répondre à ça, pas verbalement, je suis encore mariée, et j’aime encore ma femme, même si c’est compliqué, parce que j’aime aussi Parker d’une passion sans pareille. J’aime Shay d’un amour sain et sincère, d’un amour vrai, sans remise en question, Parker c’est… La vie, l’extase, le besoin de se dépasser, sans arrêt, les risques et toutes les composantes de l’amour poussées à leur extrême. Pour toute réponse, je passe mes bras autour de son cou et l’embrasse, de la même façon qu’elle tout à l’heure. Avec une sincérité sans pareille, un amour intense, une passion sans bornes, c’est plus fort que moi. Je plonge ensuite mon regard dans le sien et elle peut y lire que je ne joue plus, en tout cas pour la seconde où je dois lui répondre. Je ne joue pas avec elle, je n’ai jamais joué. Mais elle peut fini par y lire aussi mes yeux rougis par la fatigue, par le fait que j’ai dû manger une part de pizza depuis deux jours et bu plus que de raison. Je suis lucide, attention, mais je crois que mon corps accuse le coup de la fatigue, et je me tiens à la paroi de la douche pour ne pas flancher. «Wow, je crois que si ma tête ne t’avait pas oublié, mon corps, lui, a perdu l’habitude… » Je souris pour moi-même, la tête baissée, le temps de reprendre mes esprits. « On peut peut-être la jouer autrement, le temps que… Que la déesse au pieu que je suis ne reprenne un peu de sa superbe. » Pour ce faire, j’entoure son cou de mes bras, et embrasse doucement son cou, sans en demander d’avantage, l’eau coulant sur nous. J’adore la sentir contre moi, juste sa peau contre la mienne, je suis blanche comme un cachet d’aspirine, je me hais de me sentir aussi faible. Est-ce-que l’esprit prend le dessus sur le corps ? Est-ce-que mon inconscient fait que je suis en train de flancher ?
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Sujet: Re: Ma vie bascule quand tu t'y pointes [Luker] (#) Ven 22 Juil - 10:50
❝ Ma vie bascule quand tu t'y pointes ❞ Parker & Lukas
« Je sais pas, faudrait recommencer pour vérifier ? » Je ris un peu et m’amuse de voir qu’elle ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Et Je ne compte pas m’arrêter là. « Ce sont des menaces madame Lane ? » Je lui souris avant de reprendre les commandes de notre nuit, et je compte bien lui donner encore un nombre d’orgasmes impressionnant. Je n’ai le droit qu’à une nuit, et je veux en profiter jusqu’à la dernière seconde. « Putain Parker… C’est pas… C’est pas possible… Bordel… » Je souris, pour moi-même, et récupère sa main de laquelle elle entrelace ses doigts aux miens. Je la sens se contracter et un nouvel orgasme la saisit. Fière, je me relève pour venir la prendre dans mes bras et lui propose d’aller prendre une douche pour souffler un peu. C’est ce moment que je choisis pour lui dire à quel point elle m’a manquée. Je ne sais pas si c’est une bonne chose que de lui dire, mais le fait qu’elle ne réponde pas suffit à me faire comprendre que je n’aurai sûrement pas dû. Mais je ne le regrette pas pour autant, il fallait que je lui dise. Le baiser qu’elle m’offre me rassure un peu. La sincérité qu’elle y met, je sens bien que je ne suis pas juste une fille au hasard avec qui elle trompe sa femme. Je suppose que si ça n’avait pas été moi, jamais elle n’aurait trompé sa femme. Je caresse son visage pendant que l’eau continue de couler sur nos corps. Ses yeux sont fatigués et je dépose un nouveau baiser sur ses lèvres, délicat. Elle se retient à la paroi de la douche, je sens qu’elle est en train de flancher. « Wow, je crois que si ma tête ne t’avait pas oublié, mon corps, lui, a perdu l’habitude… » Je souris, à peine, parce que savoir qu’elle continuait de penser à moi me fait du bien, mais la voir dans cet état me fait un peu mal au coeur quand même. « On peut peut-être la jouer autrement, le temps que… Que la déesse au pieu que je suis ne reprenne un peu de sa superbe. » Je la récupère dans mes bras et la câline tendrement. « Tu sais quoi, tu vas t’allonger tranquillement et je vais aller te chercher quelque chose à grignoter pour que tu reprennes un peu de forces.. » Je l’embrasse doucement et éteins l’eau avant de sortir. Je m’enroule dans une serviette et tends une serviette à Lukas pour qu’elle puisse s’y enrouler à son tour. Je la frictionne un peu, tendrement, et l’entraîne jusque dans la pièce principale. « Allez allonge-toi, je reviens. » Je l’embrasse une nouvelle fois et m’éclipse alors que je suis encore en serviette. Je traverse le jardin et entre dans la pièce qui nous sert de réserve. Je récupère quelques paquets de gâteaux que j’avais acheté pour les enfants et deux canettes de soda. Ce que je ne me doute pas, c’est que pendant ce temps, Noa vient de rentrer, avec son petit ami du moment, et qu’elle comptait bien profiter du studio. Elle entre donc et tombe nez à nez avec Lukas alors qu’elle est avec son petit ami. J’arrive finalement, les bras chargés, une simple serviette enroulée autour de ma poitrine. Noa me voit arriver et elle ne tarde pas à montrer son caractère. « Tu te tapes la fliquette ? Et dans mon studio en plus ? » Je fronce les sourcils en plantant mon regard dans le sien. « Alors déjà ce n’est pas TON studio, que je sache cette maison est à mon nom et tu n’as pas décidé de quitter le domicile familial. Tu as une chambre, cet endroit ne t’appartient pas. Ensuite, c’est à cette heure là que tu rentres ? Et puis c’est qui lui ? » Le jeune homme me déshabille d’un regard presque pervers et j’ai l’impression de rêver. « Jeune homme, tu vas rentrer chez toi, et Noa tu montes dans ta chambre. Ton frère a attendu que tu rentres toute la soirée, passe au moins lui dire que tu es rentrée. » Elle soupire et lève les yeux au ciel. « Ouais bah si vous pouviez éviter de crier trop fort pour que je puisse au moins dormir ! » Et puis elle pose ses yeux sur Lukas qui s’est planquée sous les draps. « Et que je retrouve pas ma mère menottée au lit demain matin quand t’auras décidé de partir comme une voleuse ! » On se demande de qui elle tient cette gosse. « Bon allez oust ! » Je leur fait signe de déguerpir et referme la porte à clé derrière eux. Je soupire une nouvelle fois et me dirige vers Lukas en déposant sur le lit tout ce que j’avais récupéré. « Désolée, c’est vraiment une sale gosse ! » Je ris un peu et lui tends un paquet de gâteaux. « Tiens, faut que tu manges un peu pour reprendre des forces. Je t’ai tout pompé ! » Je ris un peu et retire ma serviette pour me laisser tomber sur le lit, la tête tournée vers la jeune femme pour ne pas la lâcher des yeux. Elle est tellement belle…
Dernière édition par Parker Lane le Ven 22 Juil - 19:12, édité 1 fois
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Sujet: Re: Ma vie bascule quand tu t'y pointes [Luker] (#) Ven 22 Juil - 12:51
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Je ne suis pas censée être ici, je ne suis pas censée faire tout ça et encore moins de mon propre chef, mais pourtant, je ne voudrais être nulle part ailleurs. C’est ici que je suis bien à cet instant, aux côtés de Parker, malheureusement pour moi. Elle est même prévenante avec moi, en tout cas, je ne l’ai jamais senti se donner autant à moi, se dévoiler autant, se fragiliser autant et l’avouer face à moi. Je ne suis même pas certaine qu’elle se soit déjà dévoilée à quelqu’un de la sorte. Parker est une femme très mystérieuse, qui cache sa fragilité derrière une façade de femme inaccessible et parfois même d’un dragon ! Je n’aurais pas aimé l’avoir comme boss, de toute façon, elle et moi au boulot, ça n’aurait pas fonctionné, je ne sais pas suivre les ordres et elle ne sait pas faire autrement que les donner. Mais sur les autres plans, ça a l’air de fonctionner entre nous… un peu trop pour que j’ai l’esprit totalement tranquille. « Tu sais quoi, tu vas t’allonger tranquillement et je vais aller te chercher quelque chose à grignoter pour que tu reprennes un peu de forces.. » « Je vais bien Parker, ça va… » Elle a toujours entendu ça de ma part, tout autant que Shay. Je n’ai jamais voulu accepter les limites que ma condition physique m’imposait. Sans doute que je devrais lui transmettre une copie de mon dossier médical, long comme le casier judiciaire d’un mec du Bronx. Mais ça peut aussi faire mon charme. Encore que…
Parker éteint l’eau et me donne une serviette, elle pense même à me serrer contre elle pour me sécher. Je me sens… dans une bulle, dans une foutue bulle. Une bulle dont je ne veux pas sortir. Je ne veux pas affronter la réalité, je ne veux pas affronter le regard de Shay, ni me regarder en face, revenir sur ce que j’ai pu faire ou ce que je suis en train de faire. J’ai fais l’amour avec Parker, et je le ferais sûrement encore, c’est bien pire que si on s’était juste envoyées en l’air. « Allez allonge-toi, je reviens. » « Je vais bien Parker ! » Pour jouer, je lui envoie un coussin qui traine, le balançant sur elle avant qu’elle ne franchisse la porte. En l’attendant, je m’allonge sur le matelas, passant une main dans mes cheveux. « Bordel… » Je suis bien, je suis bien et je vais finir par culpabiliser de me sentir aussi bien. Je cherche l’heure, mais pas moyen de foutre la main sur mon téléphone. Je tâtonne en ouvrant les tiroirs des tables de chevets et en sort quelques pétards, sans doute à sa fille. Je souris pour moi-même et les remets en place. Je suis peut-être flic, mais j’ai eu son âge, et je ne faisais pas mieux, bien au contraire ! La porte s’ouvre à nouveau et je me redresse, pensant voir Parker, mais c’est sa fille dont je croise le regard, Parker sur ses talons, en toute petite tenue et le petit jeune qui matte. Ça doit lui faire sa soirée à lui ! « Tu te tapes la fliquette ? Et dans mon studio en plus ? » « Alors déjà ce n’est pas TON studio, que je sache cette maison est à mon nom et tu n’as pas décidé de quitter le domicile familial. Tu as une chambre, cet endroit ne t’appartient pas. Ensuite, c’est à cette heure là que tu rentres ? Et puis c’est qui lui ? » « Jeune homme, tu vas rentrer chez toi, et Noa tu montes dans ta chambre. Ton frère a attendu que tu rentres toute la soirée, passe au moins lui dire que tu es rentrée. » J’assiste à tout ça, à moitié nue, sur le lit de la pièce principale, ne faites pas attention à moi, je ne suis que de passage. Je vois Parker dans son rôle de mère et ça me fait tout bizarre. J’ai l’impression d’avoir été Noa à un moment de ma vie, et qu’il m’en reste encore quelques bribes par moment. « Ouais bah si vous pouviez éviter de crier trop fort pour que je puisse au moins dormir ! Et que je retrouve pas ma mère menottée au lit demain matin quand t’auras décidé de partir comme une voleuse ! » «Promis, je ferais attention… » Malgré ma tête baissée sur les draps du lit, je relève les yeux vers elle et souris, dans une ultime provocation, je viens de prouver que je n’avais pas plus de 15 ans d’âge mental, je suis fière de moi, vraiment. « Bon allez oust ! » Elle met tout le monde dehors et dépose tout son butin sur le lit. Je me jette sur le paquet de Petits Princes qu’elle a pu ramener. Soyons honnête, il y a deux façons de tenir un être humain, la bouffe et le sexe, je crois que pour le coup, je n’avais aucune chance de lui échapper. « Tiens, faut que tu manges un peu pour reprendre des forces. Je t’ai tout pompé ! » « Tu auras passé le plus clair de ton temps avec moi à me nourrir et à me faire l’amour, c’est sain, ça, à ton avis ? » J’arque un sourire et fait dévier mon regard malgré moi sur son corps sublime. Je lui tends le paquet de gâteaux avant d’ouvrir une canette de soda, d’en prendre une gorgée de la lui proposer à mon tour. « Donc comme ça, j’ai pas le droit de te menotter. C’est dommage, je suis douée à ce jeu-là. » Je fini par lui lancer un regard et nous explosons de rire de concert. «J’ai terriblement envie d’une clope. » Je me lève pour ouvrir la fenêtre et allumer ma clope là-bas, je ne sais pas si je peux fumer ici. « Regarde dans la table de nuit, ça pourrait te donner des idées. » A l’époque, nous fumions toujours après l’amour, un joint, sur le toit, ou dans ma chambre, ou à l’hôtel, peu importait. Aujourd’hui, je ne peux plus, je suis contrôlée systématiquement au boulot, alors je me suis rangée, et puis Shay n’aime pas ça. Je vois son regard se poser sur moi, détailler chacune de mes cicatrices, mes bras, mes tatouages, mes jambes, ceux qui s’y trouvent aussi. «Arrête de me regarder comme ça, et pose-les tes questions. Je n’ai plus 17 ans. Mais je dois dire que les 13 dernières années ont eu sur toi… Aucun impact. C’est frustrant, tu le sais ça ? » Je tire sur ma clope que je fini par laisser sur le rebord de la fenêtre et la rejoint sur le lit, puis l’embrasse, de façon gourmande, avant de m’allonger à ses côtés, de glisser une main sous mon oreiller comme je l’ai toujours fait et de plonger mon regard dans le sien, juste pour la regarder me parler, me dévorer du regard, et je ne sais quoi encore, je ne veux pas quitter cette bulle, pas maintenant, je vous en prie…
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Sujet: Re: Ma vie bascule quand tu t'y pointes [Luker] (#) Ven 22 Juil - 15:16
❝ Ma vie bascule quand tu t'y pointes ❞ Parker & Lukas
Lukas a beau essayer de me dire que tout va bien, mais elle est blanche comme un linge. Je la soupçonne d’oublier de manger quand elle est au boulot. Elle a toujours été quelqu’un qui vivait les choses à fond, sans toujours réfléchir à bon escient. Quand elle se livre à quelque chose, elle le fait corps et âme, et peu importe si elle doit y laisser la santé. Je suis comme elle et je ne peux que comprendre, mais puisque je suis là, je ne vais pas la laisser rester faible. Et puis, il y a une petite part d’égoïsme aussi, je me dis que si je lui redonne des forces, je pourrai profiter de son corps encore quelques heures avant que le soleil ne se lève. Lorsque je reviens avec les bras chargés de friandises, je tombe sur ma fille avec qui j’ai une petite altercation sans incidence. C’est habituel avec nous. « Promis, je ferais attention… » Je regarde Lukas qui semble s’amuser de la situation et je me retiens de rire parce que je n’aurai plus vraiment le même aplomb face à ma fille, mais ce n’est pas l’envie qui me manque. Je fais déguerpir Noa et j’espère qu’elle ne va pas inviter son copain à dormir là. Maintenant qu’il m’a vue dévêtue, ça pourrait sembler vraiment bizarre de le voir au petit déjeuner. Une fois seules avec Lukas, je lui donne tout ce que j’ai rapporté et elle se jette sur un paquet de gâteaux, ce qui me fait rire. « Tu auras passé le plus clair de ton temps avec moi à me nourrir et à me faire l’amour, c’est sain, ça, à ton avis ? » Je ris de plus belle et hoche vivement la tête. « Bien sûr que c’est sain. C’est juste parce que tu as perdu l’habitude ! » J’arque un sourcil, amusée. A l’époque, elle tenait très bien la distance, je suppose que sa femme ne demande pas autant que moi sur le plan sexuel, mais ça n’a pas l’air de la déranger. Après tout, elle est peut-être faite pour une vie rangée, même si j’en doute sérieusement. Elle me tend la canette de soda et j’en bois une gorgée avant de lui rendre. « Donc comme ça, j’ai pas le droit de te menotter. C’est dommage, je suis douée à ce jeu-là. » Je lui souris, charmeuse, joueuse. « Que je sache, c’est pas ma fille quoi doit décider pour moi. Mais j’aimerai bien t’y voir tiens ! » J’arque un sourcil. J’avoue que j’aimerai bien voir comment elle réagirai si je devais la menotter. « J’ai terriblement envie d’une clope. » Je la regarde se lever et je me retourne sur le lit pour me mettre sur le ventre et ne pas la lâcher des yeux. « Regarde dans la table de nuit, ça pourrait te donner des idées. » Je roule un peu et vais ouvrir la table de nuit, pour trouver quelques pétards roulés. Je soupire un peu, décidément, cette gosse est vraiment mon portrait craché. C’est clair que ce n’est pas à Kenzo, et puis, il ne met pas les pieds ici de toute manière. « Faut que je la surveille celle là, faudrait pas qu’elle finisse vraiment mal… pas que je sois contre te retrouver au commissariat, mais si je pouvais éviter qu’elle tourne mal… » Je me lève et m’approche d’elle, à la fenêtre, colle mon corps nu contre le sien, dans son dos, et lui pique sa clope pour tirer dessus une fois ou deux, comme une toxico. Une fois fait, je me jette à nouveau sur le lit et la regarde longuement le temps qu’elle finisse de fumer cette fameuse cigarette. « Arrête de me regarder comme ça, et pose-les tes questions. Je n’ai plus 17 ans. Mais je dois dire que les 13 dernières années ont eu sur toi… Aucun impact. C’est frustrant, tu le sais ça ? » Je lui souris et la regarde venir me rejoindre et je me décale un peu pour lui laisser la place. Je fais glisser mon index sur sa peau, la faisant frissonner. Je fais le contour de certains de ses tatouages, les regarde avec un peu plus d’attention, et puis re replonge mon regard dans le sien. « Je crois qu’il y a des fois où il est mieux de garder le mystère, non ? » Je n’ai pas envie de lui demander la signification de chacun de ses tattoos. Ça la regarde, elle m’en parlera quand elle voudra. « Ça te va bien… les tatouages je parle, pas les bleus… quoi que ça donne un côté badass ! » Je ris un peu et appuie sur un de ses bleus sur le bras juste pour la faire chier, et finalement je viens la chatouiller et me remettre à califourchon sur elle. Je fais glisser mes doigts sur son ventre, ses seins, et soupire un peu, de bien-être. J’aurai tellement de choses à lui demander, savoir si les choses auraient été différentes si je lui avais un peu plus parlé de moi à l’époque, si je l’avais laissée entrer un peu plus dans mon univers. Est-ce qu’on se serait revues, est-ce qu’on aurait pu construire quelque chose ensemble ? Je me penche sur elle et viens déposer délicatement mes lèvres sur les siennes. Un baiser rempli de sentiments. « Au fait, comment va ton filou de frangin ? Il a réussi à tout te subtiliser ? D’ailleurs je me suis déjà posé la question mais, est-ce qu’il a au moins une fois réussi à te piquer une de tes copines ? » Je ris un peu et l’embrasse à nouveau avant qu’elle ne puisse répondre.
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Sujet: Re: Ma vie bascule quand tu t'y pointes [Luker] (#) Ven 22 Juil - 17:14
❝ Ma vie bascule quand tu t’y pointes ❞ Parker & Lukas
« Bien sûr que c’est sain. C’est juste parce que tu as perdu l’habitude ! » C’est vrai que je l’ai vite prise l’habitude. L’habitude de la sentir près de moi, de la voir clandestinement, qu’on s’arrête acheter une part de pizza géante à la brasserie du coin, de fumer une cigarette après l’amour, de grimper sur le toit pour nous sentir au-dessus de tout le reste. Tout ça, on l’a fait. Plus de fois que je ne pourrais les compter, mais c’est un fait. J’ai tellement vite pris l’habitude de la retrouver tous les jours ou presque que quand ça s’est arrêté du jour au lendemain, je l’ai pris comme un échec, un échec de ne pas avoir su la retenir, rester, je ne sais quoi encore, mais un énorme sentiment de vide, que j’aurais provoqué moi-même. « Que je sache, c’est pas ma fille quoi doit décider pour moi. Mais j’aimerai bien t’y voir tiens ! » « Non, je ne crois pas que tu aimerais. Pas celles dont je me sers en tout cas. » Arquant un sourire amusé. Je ne suis pas certaine que lui attacher les poignets avec des menottes en acier qui scient tout ce qu’elles touchent ne l’enchante vraiment. Les marques, le sentiment d’emprisonnement, d’infériorité, ce n’est pas pour elle, elle est tout le contraire de ça. Moi en revanche, pourquoi pas, je suis joueuse, mais ce n’est pas le thème du jour.
« Faut que je la surveille celle là, faudrait pas qu’elle finisse vraiment mal… pas que je sois contre te retrouver au commissariat, mais si je pouvais éviter qu’elle tourne mal… » « Elle cherche un peu ses limites, c’est tout. Tu as déjà oublié comment moi j’étais à 17 ans ? Tu l’encourageais en plus ! » Ce côté rebelle et je passe au-dessus de tout ce qu’on peut me dire pour me sentir libre, tout du moins, m’en donner l’illusion. Je n’étais pas libre, au contraire, prisonnière de mes sentiments, de ce qu’on attendait de moi. Aujourd’hui, on n’attend plus rien de la personne que je suis, et ça me va très bien. Elle vient se coller à moi, et je ne peux m’empêcher de prendre sa main dans la mienne. Je ne parviens plus ce soir à me passer d’un contact avec elle, c’est plus fort que moi, j’aimerais même qu’on se fonde l’une en l’autre pour plusieurs jours, sans se préoccuper du reste. Je la rejoins sur le lit et lui propose de me poser les questions qui la taraudent. « Je crois qu’il y a des fois où il est mieux de garder le mystère, non ? » Je suis son doigt sur ma peau, les frissons qui le suivent et je le récupère pour le déposer sur mes lèvres. « Tu sais de quoi tu parles. » Elle est un mystère à elle toute seule, impénétrable, une boite fermée à clé, double tour et trois ou quatre cadenas pour la route. Insondable. « Ça te va bien… les tatouages je parle, pas les bleus… quoi que ça donne un côté badass ! » « Ca te plaît ? Aïe ! » Je me tiens le bras quand elle appuie sur mon bleu et entame avec elle une chamaillerie digne de deux gamines de 12 ans en colo, mais qu’est-ce-que je me sens bien à ses côtés… je ne devrais pas, encore une fois. Elle détaille mon corps, doucement, le réchauffant de son souffle, et je la laisse faire. Je la sens pensive mais loin de moi l’envie de venir briser cette harmonie, en tout cas pas tout de suite. « Au fait, comment va ton filou de frangin ? Il a réussi à tout te subtiliser ? D’ailleurs je me suis déjà posé la question mais, est-ce qu’il a au moins une fois réussi à te piquer une de tes copines ? » Je n’ai pas le temps de répondre qu’elle m’embrasse comme elle sait le faire et comme elle sait me faire taire. Je prolonge cette nuit autant que possible mais me voit obligée de la quitter, non sans quelques larmes, ce cocon, cette parenthèse, et retourner dans la vraie vie, affronter ma femme…
FIN DE LA SCENE.
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