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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian.

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MessageSujet: rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. (#)   rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. EmptyDim 17 Juil - 1:22



Sebastian Merlinson
petite citation pour faire joli

nom › Merlinson. prénoms › Sebastian. âge › 36 ans. lieu de naissance › Nouvelle Zélande. statut civil › célibataire. orientation sexuelle › bisexuelle. métier/études › propriétaire des Galerie Merlinson. groupe › how deep is your love. avatar choisi › David Gandy.

les informations en vrac

C’est en Polynésie Française que Sebastian voit le jour, sur un yacht, lors des vacances de ses parents, accompagnés de plusieurs amis. › Son père a façonné son enfance à son image. Il avait des projets pour lui, reprendre l’entreprise familiale.  › Lorsqu’il a 10 ans, la famille s’agrandie et accueille une petite fille. Sebastian en sera gaga et une forte complicité s’installera entre eux. › Alors que l’âge de l’université sonne, il est envoyé dans un pays étranger pour étudier. Seulement, dans le dos de son père, c’est en France qu’il part afin de suivre des cours d’art, sa passion, avec la complicité de sa mère › A Paris, il tombera dans des vices tels que l’alcool, l’herbe et le sexe. Il sera néanmoins plus dépendant au sexe qu’aux deux premiers. Malgré tout, il commencera à réellement vivre à partir de cet instant. Pour lui, il s’agit de sa seconde naissance. › Lorsque son père décide de remettre son fils sur le droit chemin, Sebastian fuit la confrontation en s’évadant à Las Vegas avec sa petite amie de l’époque. Là-bas, après une soirée arrosée, ils s’épousent devant un Elvis. › Bourré de regret, Sebastian demande de l’aide à son père. Celui-ci annulera le mariage en un temps record de peur que cette affaire n’affecte la notoriété de son entreprise. Sebastian rentra au pays, honteux. Il ne reverra plus cette jeune femme. › Il ne le sait pas, mais son père a payé cette fille pour qu’elle ne cherche plus à revoir son fils. Lorsqu’il apprit qu’elle était enceinte, il augmenta la somme et lui versa même une sorte de pension. Sebastian n’est au courant de rien de cette histoire › Retour à la Nouvelle Zélande, Sebastian se rachète une conduite. Il accepte de bosser pour son père et apprend les ficelles du métier. Il devient un homme respectable. › Après deux ans de bons et loyaux services, son père se rend compte que Sebastian n’est pas heureux, qu’il se sent piégé et emprisonné dans un rôle qui ne lui convient pas. Il décidera de le laisser faire ce qui lui plait vraiment. C’est aussi parce qu’il se sent coupable d’avoir ce secret au sujet de cette fille qui grandit sans son père. Mais ça, il n’osera plus lui dire. › Le jeune Merlinson reprendra des études dans le domaine qui lui plait tant et à vingt-quatre ans ouvrira sa première galerie d’art. › En parallèle, il s’adonne à l'une de ses autres passions, les sports souvent extrêmes : Wing-suit, escalade, surf, course automobile sur circuit… Il aime l’adrénaline que ça lui procure. › La galerie connait un fort succès et Sebastian en profite pour en ouvrir une seconde à Auckland › A 26 ans, il fait une mauvaise chute lorsqu'il escaladait quelques rochers de White Falls. Secouru, il restera dans un état critique plusieurs heures. Au réveil de son coma, deux semaines plus tard, il avouera à sa mère avoir fait une expérience de la mort imminente. Cela changera radicalement sa vie ou plutôt l’opinion qu’il a sur le célibat. › Il peint des toiles à ses heures perdues, réalise des croquis de la vie dans la rue. Mais il ne montre rien de ce qu’il fait puisqu’il ne se trouve pas aussi talentueux que les artistes qu’il expose. Il a tord. › Bien qu’il n’est pas un acheteur compulsif, il aime se faire plaisir. Il aime le High Tech et sa maison en est bourré › Il possède une voiture de collection. Une Mercedes 190SL de 1959. Il y tient comme à la prunelle de ses yeux. Il a une autre voiture sportive et plus récente pour se rendre à son boulot. › Les Galerie Merlinson lui rapporte beaucoup, mais sa famille partage aussi sa fortune avec lui. Il a donc deux ressources pour satisfaire ses fortes dépenses. › Sa sœur a récemment appris pour sa fille. Mais elle n’arrive pas à lui dire, de peur de provoquer un froid dans la famille et de chambouler la vie de son grand frère. En même temps, elle aimerait qu’il ne sache pour ne pas qu’il regrette plus que ce qu’il y a à regretter.


les indiscrétions sur le joueur

pseudo/prénom › djoan/yohan. âge › plus de 28ans  rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. 2006011667 . pays/région › France/haut de France. présence › 4/7. comment as-tu connu island bay › la pub sur Bazzart. scénario/inventé › inventé. raison de ton inscription › j'ai été attiré par le contexte à la desperate housewives, et le reste m'a décidé. dernier mot d'amour › j'aime les pistaches.

Code:
<pris>david gandy ›</pris> sebastian merlinson
   


Dernière édition par Sebastian Merlinson le Dim 17 Juil - 20:37, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. (#)   rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. EmptyDim 17 Juil - 1:22



l'histoire de ma vie
ma vie avant ma mort

Lorsque j’ouvre mes paupières, elle est là, à m’observer, à inspecter tous les traits de mon visage. Elle sourit lorsqu’elle voit mes yeux azur. Je lui rends, tout en lui lâchant un bonjour dans un murmure. A voir son regard, je sais qu’elle fera partie de ces filles qui s’accrochent, qui ne respecteront pas les termes du contrat. Je m’arrange toujours pour éviter ce genre de demoiselle, mais il m’arrive d’avoir un faux jugement. Elle me répond usant d’un petit nom plutôt intime qui me ferait presque grimacer. « Mon ange », ce n’est pas ce que je veux entendre de sa bouche. Cela implique une certaine complicité, une relation sérieuse, et nous ne sommes rien de tout ça. Elle est juste une jeune femme que j’ai rencontré la veille et avec qui j’ai eu envie de prendre du plaisir, pour une nuit, pas d’attache, pas de problème. Mais le délai a expiré et je ne  m’attendais pas à la voir s’éterniser au petit matin. « C’est qui la fille dans le cadre sur le buffet du salon ? » demande-t-elle sans quitter son sourire. Mais je sens qu’il y a une pointe de méfiance dans sa voix. Je dois l’avouer, je n’aime pas ça. « C’est ma petite-sœur. Pourquoi cette question ? » Je pense qu’elle voit à mon air que je suis suspicieux. Elle lâche un petit rire venu de nulle part, puis essaie de me rassurer : « Non, juste comme ça. C’est juste que je ne connais rien de toi. ». A ce moment, je me mets sur la défensive. Je ne suis pas un homme méchant, ni même ingrat. Je suis plutôt galant pour tout dire, gentleman. Je m’aide de mes avant-bras pour élever mon corps et ainsi obtenir une position de domination, non pas que je veuille l’intimider, mais je ne veux pas non plus paraître comme un homme fragile, encore endormie. « Rassure-moi, nous sommes d’accord, cette nuit, ce ne fût qu’un peu de divertissement, n’est-ce pas ? » Son visage se ferme, apparemment, elle n’est pas d’accord. Cependant, elle fait bonne figure et se reprend : « Bien sûr ! ». Je ne suis pas convaincu par sa réponse, mais je sais qu’elle s’y fera. Je m’amuse, et ce depuis des années. Je profite de chaque instant et change de partenaires régulièrement. Je n’ai jamais eu le besoin d’aimer et j’apprécie ma solitude. Alors, lorsqu’une femme, car la plupart du temps ce sont des femmes, commence à avoir les yeux qui pétillent, je prends la fuite. Je jette un œil au réveil et me rends compte qu'il est temps d'accélérer les choses pour que je puisse participer à ma journée d'escalade. Alors, je finis par me lever, replaçant mes draps blancs derrière mon passage : « Je dois partir tôt aujourd'hui. On pourrait prendre le petit déjeuner et se dire au revoir ?  ». Je sais que c’est une façon délicate de lui faire comprendre qu’il n’y aura pas de suite à cette relation, mais il est inenvisageable qu’il en soit autrement. Elle hoche la tête tristement et me demande si elle peut aller dans la salle de bain. Je lui montre la porte pour y avoir accès et lui demande ce qu’elle souhaite manger. Après sa réponse, elle ferme la porte avec précaution. Je replace les draps de son côté et en passant devant la porte de la salle de bain pour rejoindre la cuisine, j’entends ses sanglots. Je ne dis rien, mais mon cœur se serre. Ce n’est pas ce que je souhaite lorsque je passe une soirée avec une inconnue. Mais je sais que la réconforter serait lui donner de faux espoir. Alors je m’éloigne, endossant mon armure pour ne pas faillir. Ce n’est pas la première fois, ça ne sera pas la dernière.




la mort vous va si bien.

Les conditions n’étaient pas idéales, mais mon petit groupe et moi avions décidé de prendre le risque d’escalader les parois d’une falaise du White Falls. Elle était humide et nous manquions d’appuis. Comme toujours, j’ai voulu braver le danger, faire mon malin et suis monté bien plus haut que mes amis. Je me souviens encore des cris qu’ils poussaient m’invitant à redescendre. Je n’en ai fait qu’à ma tête. Et puis j’ai glissé. Ce qui devait m’assurer, en cas de chute, n’a pas servi à grand-chose, le piton a sauté et j’ai fait une dégringolade spectaculaire. Les faits sont très flous. C’est ce que je me rappelle après mettre réveillé hors de mon corps, adossé au plafond d’une salle d’opération. Je regarde les médecins s’afférer autour d’un corps jusqu’à comprendre qu’il s’agit du mien. Mon nez est ensanglanté et semble être cassé, une plaie recouvre la moitié de mon crane, le reste est caché par l’équipe médicale. Je me sens aspiré, passant plusieurs murs avant de découvrir un couloir blanc. Assis sur des sièges, ma mère et ma sœur se tiennent dans les bras, sanglotant sans retenu. A deux pas se trouve l’équipe sportive qui m’accompagnait. Ils ont la tête baissée pour la plupart, le visage triste. Je vois mon père faire les cents pas, sur le qui-vive à chaque fois qu'un membre du personnel passe par là. La peine me ronge. Je n’ai aucune douleur, si ce n’est celle de les voir dans cet état. Pourtant, j’ai aussi une chaleur qui parcourt mon corps. Elle m’apaise, m’aide à accepter ma tragédie. Les regrets disparaissent et mes émotions négatives se consument jusqu’à n’être plus que néant. Je voyage de nouveau, cette fois-ci hors de cet hôpital. Je connais ce paysage, je l’ai parcouru en voiture dans la matinée, mais tout semble plus céleste, jusqu’à ce que j’aperçoive cette lumière. Je me sens attiré par elle et tout ce qui m’entoure ne devient que tunnel. Au bout, j’y vois des gens prêts à m’accueillir. Moi qui suis si athée, je ne me pose même pas de question tant tout ça me semble à la fois réel et irréel. Je n’y reconnais personne, mais ils me nourrissent d’un amour inconditionnel. Moi qui n’ai jamais pris la peine d’aimer quelqu’un autrement qu’un simple lien d’amitié ou familiale. Je pourrais ressentir ce manque si je ne me sentais pas aussi bien. BAM ! Le tableau devant moi tremble. Une petite secousse au paradis. Je ne me questionne pas, je veux continuer à avancer et les rencontrer. BAM ! Je recule de quelques mètres. Je m’éloigne de la lumière et des silhouettes qui la bordent. J’y retourne, prêt à en découdre pour arriver à mes fins. BAM ! Je suis projeté en arrière une nouvelle fois et je ressens une pression sur mon thorax, cela picote et devient désagréable alors que je me sentais pourtant parfaitement bien. J’observe ce tunnel qui devient infini. Je doute. BAM ! Le paysage refait surface, la lumière a disparu. Je sens un vide m’inonder, mon cœur est percé. Je veux revoir ces gens, j’ai besoin de leur amour. Mais il n’y a plus rien, plus de passage. BAM ! J’entends des voix, je vois de nouveau mon corps et je sais à cet instant qu’il est temps de rentrer chez moi. Une voix faible annonce « heure du décès, 14h23 ». Mon corps se rapproche, je perçois les visages interdits autour de moi, puis…le noir.
Lorsque j’ouvre mes paupières, elles sont là, mais ne m’observent pas. Elles l’ont surement fait pendant mon sommeil. Mon nez est recouvert et bien que je le voie, je ne sens pas l’atèle de métal qui est là pour le tenir, mon corps est engourdi. Lorsque ma mère sort de ses songes, elle se lève à toute hâte et presse le bouton pour faire appel aux infirmières. Son visage se tord sous ses sanglots. Je sens mes larmes monter, je n’aime pas la voir ainsi. Elle est tout pour moi. Elle et ma sœur sont mes raisons de vivre. Cette dernière vient de saisir ma main : « Sebastian ! » m’appelle-t-elle. Je ne peux pas répondre. Ma gorge est plus sèche que le plus aride des déserts. Je devine que j’ai bénéficié d’une aide respiratoire. « Plus jamais,.. » commence ma mère. « Plus jamais tu nous fais ça ! » elle est en colère et en même temps soulagée. Je lui offre un sourire pour réponse, mais j’en éprouve toutes les difficultés du monde. Mes lèvres gercées me torturent. Les infirmières arrivent à deux et se font un plaisir de m’aider à refaire surface dans le monde des vivants, l’une d’elle s’exclame : « Eh bien, vous nous avez fait bien peur Monsieur Merlinson. » elle profite du fait que les proches aient quitté la pièce pour me préciser : « Vous nous avez quitté pendant un peu plus d’une minute. C’est le record de l’hôpital. On a même eu le temps de noter l’heure du décès avant que vous n’en décidiez autrement. ». Je ne réponds pas. La seconde me tend un verre d’eau alors qu’on m’a légèrement redressé. Je bois, lentement. C’est un feu ardent qui se propage dans ma trachée. Il me faut plusieurs gorgées pour que cela me soit bénéfique, agréable. « Mes amis sont encore là ? » Je demande avec peine, la voix rocailleuse. « Ils sont rentrés chez eux. Cela fait deux semaines que vous êtes dans cet hôpital. » Malgré moi, je lui lance un regard de défis. Elle ne plaisante pas. La seule fois où je me suis sentie éveillé, c’était pendant ce voyage vers la lumière. Et depuis mon réveil, je ressens un manque, le manque de cet amour qu’ils m’ont offert furtivement. Après le check up du médecin, ma mère est entrée de nouveau. Elle veut me faire promettre de ne plus risquer ma vie ainsi. Mais je ne peux la rassurer. Ça fait partie de moi, je ne changerai pas à ce sujet. En revanche, une page se tourne délicatement et je sais qu’à la sortie de ce lieu, je ne fermerai plus mon cœur comme j’ai pu le faire pendant tant années.





une nouvelle renaissance.

Ma galerie a plus de dix ans et c’est l’une des choses dont je suis plus fier. Quand je pense à tous les travaux que cette bâtisse a subi sous mes caprices. Chaque mois, un nouvel aspect, une nouvelle architecture pour accueillir, présenter les œuvres des artistes que j’accompagne. Chaque mois, pendant plus de dix années, douze pour être précis. C’est simple douze multiplié par douze, 144 rénovations pour satisfaire ma vision des choses. Aujourd’hui, je célèbre la 145ème en compagnie de ma sœur qui aperçoit en avant-première les œuvres qui seront mises en avant cette semaine. Elle est passée avec, selon elle, quelque chose d’important à me dire. J’ignore totalement ce que cela peut-être et, même si je ne le montre pas, je suis plutôt inquiet. Il y a des aspects de ma vie que ma famille ignore. Par exemple, ils pensent que je suis un homme à femme, uniquement. Ils attendent avec impatience, un peu plus chaque année, le jour où je me rangerai avec une femme pour leur offrir de merveilleux petits enfants. Ils ne soupçonnent pas les folles nuits délurées que j’ai pu passer avec des hommes. Je pense que ma sœur l’acceptera sans trop de soucis, mais m’en voudra de n’avoir rien dit, pendant tout ce temps. Mes parents, c’est une autre affaire. Elle dévisage une toile et me lance : « Joli tableau, mais tu es sûr de ne pas l’avoir mis à l’envers ? » Je ne peux m’empêcher de rire à sa remarque. L’art est tellement complexe pour elle, qu’elle ne peut s’empêcher d’utiliser l’humour pour en parler. Je me tiens là, debout, à l’observer elle, alors qu’elle est attentive aux coups de pinceaux de cette œuvre. Elle n’est pas venue pour ça : « De quoi voulais-tu me parler ? ». Elle me jette un regard et prend le chemin d’un autre tableau : « Tu ne t’es jamais demandé ce que serait ta vie si tu avais eu un enfant ? » Je la suis, d’un pas lent, les mains dans les poches de mon pantalon de ville. On y est, le sujet des gosses vient d’être entamé. Enquête-t-elle sur mes aventures ou sait-elle déjà tout ? Je dois me montrer prudent. Je ne tarde pas à lui répondre : « Grand dieu non ! Je ne me suis jamais posé de question. Ce n’est pas dans mes priorités. » Je laisse un silence planer. Je dois tourner tout ça à mon avantage. Alors arquant un sourcil, je lui demande : « Tu as… une grande nouvelle à m’annoncer ? Tu es… » Son regard est remplie de surprise, elle se presse de me couper : « Non, bien sûr que non. Il faudrait déjà avoir un Jules pour ça. » Je ne sais pas pourquoi, mais je me sens rassuré. Je n’ai pas la connaissance d’un petit-ami et bien que je ne sois pas réticent à devenir un oncle, je préférerais qu’elle soit dans une relation sérieuse pour envisager la maternité. « Alors pourquoi cette question ? » Je me mets à réfléchir, ce qui n’est jamais trop bon avec ce genre de sujet. Mais elle reprend : « Rien, c’est une question que je me pose. Papa, maman et moi, on se demandait juste quand cela te manquerait. » Je n’ai pas de réponse à lui offrir. J’aime les enfants, mais surtout ceux des autres. La paternité ne me fait pas vraiment peur, mais elle est incompatible avec la vie que je mène. Elle continue sur sa lancée : « Imagine que tu avais eu un enfant, il y a des années. Comment serait ta vie aujourd’hui ? Tu serais heureux ? » Bien que je me demande pourquoi toutes ces questions aujourd’hui et non un autre jour, je décide d’être sincère avec elle : « Tu as vu la vie que je mène ? Je ne pourrais pas m’occuper d’un enfant. Et si ça avait été le cas, je serai sans doute malheureux. Papa m’a déjà enfermé dans une prison dorée, ça n’a pas été très agréable. » « Donc pour toi, avoir un enfant, se serait  comme être enfermé dans une prison dorée ? ». Je soupire. Ce n’est pas simple de donner des explications sans déformer la réalité. Alors je m’avance avec précaution : « Je serai obligé d’aimer cet enfant, de le faire passer avant moi et mes plaisirs. Je serai obligé de tirer un trait sur mes activités et également sur la galerie où je serai forcé de ralentir la cadence. Je n’aurai plus le temps de peindre, de sortir profiter du paysage. Je ne suis pas encore prêt. Pas assez généreux pour offrir ma vie à un enfant, pas assez égoïste pour en avoir un et le faire passer en second plan. Tu comprends ? » Sur ces mots, elle se dirige vers un autre tableau et faisant mine de s’intéresser à ses détails : « Oui, je vois ce que tu veux dire. » Je vais vers elle, mais encore une fois, j’inspecte son visage. « Ça va ? » Je m’inquiète. Elle s’intéresse de nouveau à moi, et avec une mine navrée, elle  finit par me préciser : « Oui, non, c’est juste le boulot, tout ça. Il y a parfois des questions que je me pose. C’est rien. Ça me passera. » Je suis un peu peiné pour elle. Je sais qu’elle aime ce qu’elle fait, contrairement à moi à l’époque où je tenais le même rôle. Mais ses questions me paraissent si étranges. J’ai les bras croisés, à présent, dubitatif. Elle m’intrigue. Lorsque nous avons débutés cette conversation, j’avais le sentiment qu’elle se renseignait auprès de moi, qu’elle cherchait à prendre la température en quelque sorte. Maintenant, elle affirme que ça la concerne elle. Des frissons me parcourent l’échine, je suis peu rassuré. Mais je dois passer à autre chose, je sais à quel point la vie est précieuse pour ne pas s’encombrer de doute.  « Allons-manger. La nourriture a toujours apaisé les maux dans la famille. ». Elle me sourit, elle est d’accord. Nous n’entamerons plus cette conversation dans la soirée.



Dernière édition par Sebastian Merlinson le Lun 18 Juil - 14:49, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. (#)   rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. EmptyDim 17 Juil - 2:12

BIENVENUE bonne chance pour ta fiche rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. 843031823
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MessageSujet: Re: rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. (#)   rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. EmptyDim 17 Juil - 2:27

Bienvenue sur Island Bay rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. 838751658 rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. 843031823 et bon courage pour ta fiche rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. 2693342364
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MessageSujet: Re: rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. (#)   rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. EmptyDim 17 Juil - 2:41

bienvenue parmi nous rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. 2913072852 je ne sais pas qui tu as pris mais il est pas mal du tout rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. 3731638184
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MessageSujet: Re: rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. (#)   rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. EmptyDim 17 Juil - 8:55

rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. 838751658 Bienvenue officiellement rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. 3565557684

Sebastian a écrit:
ÂGE › plus de 28ans
rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. 1965479019 COPAIIINNNN !!!! rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. 449023763
Je sens qu'on va bien s'entendre rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. 610134410

Je réfléchis au lien avec Shay et je reviendrai pour te harceler ! rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. 610134410
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MessageSujet: Re: rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. (#)   rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. EmptyDim 17 Juil - 9:28

bienvenue par ici! rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. 1356059144
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MessageSujet: Re: rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. (#)   rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. EmptyDim 17 Juil - 9:36

Bienvenue chez nous & merci de ton inscription :)

Je t'ai laissé un petit mot dans la partie des invités :)
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MessageSujet: Re: rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. (#)   rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. EmptyDim 17 Juil - 9:40

Bienvenue parmi nous rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. 838751658 plus officiellement.... Et bon courage pour ta fiche .
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MessageSujet: Re: rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. (#)   rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. EmptyDim 17 Juil - 10:18

Bienvenue beau brun rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. 902541242 (moi non plus je ne connais pas l'avatar, mais qu'est-ce qu'il est sexy rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. 3567569076 )

Bon courage pour ta fiche rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. 2429345944
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MessageSujet: Re: rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. (#)   rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. EmptyDim 17 Juil - 10:24

Qu'il est charmant et très élégant rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. 3497041440 rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. 843031823
Bienvenue par ici et bon courage pour ta fiche rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. 2139827335
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MessageSujet: Re: rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. (#)   rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. EmptyDim 17 Juil - 11:11

Bienvenue sur le forum, et bon courage pour ta fichette.
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MessageSujet: Re: rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. (#)   rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. EmptyDim 17 Juil - 11:14

Bienvenue senor !
Des origines italiennes ou espagnoles ? Je ne connais pas cette homme moi aussi rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. 692898555
Bon courage pour ta fiche !
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MessageSujet: Re: rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. (#)   rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. EmptyDim 17 Juil - 12:13

Merci tout le monde rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. 843031823 Quel accueil !
David est anglais à la base, mais rien n'et dit sur ses origines.
C'est un modèle assez connu. ^^

Parker, 28 ans passé en plus, ce qui veut dire pas tout à fait 28 ans. J'ai tendance à me sentir vieux parfois. XD. rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. 2139827335
Nathan, je vais t'envoyer un mp sous peu. rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. 2006011667

Et merci à tous encore.
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MessageSujet: Re: rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. (#)   rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. EmptyDim 17 Juil - 12:30

T' inquiète je suis sur que tu n es pas le doyen de ce forum ... => "court très loin dans un pays sans nom se cacher "
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MessageSujet: Re: rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. (#)   rien n'est acquis, tout est à prendre - sebastian. Empty

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