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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


depuis un an il essaye de la séduire, mais en vain !
Quand finira-t-elle par craquer et le laisser entrer dans sa vie ?

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 I've killed the lights [Aubrey & Brendon]

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MessageSujet: Re: I've killed the lights [Aubrey & Brendon] (#)   I've killed the lights [Aubrey & Brendon] - Page 2 EmptyMer 10 Jan - 1:45


La décoration du chalet est le mariage de la passion pour les vieux meubles de son père, et celle d’accorder les accessoires de sa mère. C’est intéressant je trouve. Selon moi c’est même révélateur que leurs goûts se complémentent pour former un tout. C’est génial. J’aimerai bien pouvoir un jour faire ça avec mon futur mari. Enfin. Là je vais un peu vite. Brendon et moi sommes très loin d’une belle demande en mariage digne de celle qu’a fait Lexie à mon frère. De plus rien ne dit que nous tiendrons jusque là. Pas que l’idée ne me plairait pas, hein. Mais je me sens particulièrement malchanceuse au sujet de l’amour depuis que j’ai commencé mes recherches alors… sagesse étant mère de prudence – ou un truc dans le genre – il est préférable que je ne m’emballe pas. Oui. Je ne suis pas très douée au sujet des expressions non plus. Brendon me demande si je désire monter immédiatement me coucher dans la mezzanine. Mon estomac exprime un refus catégorique en réponse. Fuck. J’aurais aimé éviter un moment aussi gênant. Brendon dépose ses mains sur mon ventre comme pour intimer au fautif de ce taire. Je le regarde avec un léger sourireSon éclat de rire m’amuse. Je m’hasarde ensuite à lui demander s’il y aurait de quoi grignoter dans la cuisine, juste pour dire de nous éviter un concert improvisé de gargouillis gastrique dans le lit. Il me demande en réponse de patienter le temps qu’il va voir ce qu’il y a dans les armoires. _ J’attends. Je lui dis souriante en le regardant rejoindre la cuisine. Il glisse en chemin. Je grince des dents brièvement. God, on n’a évité de peu une belle chute. Mon estomac se remet à crier aux bruits qui émanent de l’endroit où Brendon se trouve. J’intime à mon organe de se taire. Je pense que j’ai suffisamment compris qu’il avait très faim. Inutile qu’il me sermonne à nouveau. J’espère d’ailleurs qu’il pourra être sustenté. Brendon m’appelle en cuisine. Je l’y rejoins pour découvrir ce qu’il a trouvé : chips, guimauves, pain, confiture de fraise, et bière. Ça devrait amplement faire l’affaire. J’aide celui-ci à tout apporter prés du foyer où il installe une couverture ainsi que des coussins au sol pour que nous soyons confortablement installés. _ Je n’ai jamais pu mangée dans ces conditions. Je lui confie avec joie en m’asseyant. _ Je suis contente de pouvoir le faire dès le premier jour de cette nouvelle année. À mon oreille ça sonne comme le début d’une année fantastique. Une année différente des autres où je vais pouvoir enfin savoir ce qu’est une vraie histoire d’amour. Je fonde d’ailleurs beaucoup d’espoir en Brendon. J’espère avoir raison de croire qu’il saura toujours me charmer et faire battre mon cœur comme il le fait présentement. J’entame mon souper improvisé par le pain et la confiture que je dévore plus que je ne mange. Ensuite je me rabats sur les chips qui croustillent comme je les aime sous les dents. Pour faire passer le tout je bois une grande gorgée de bière. Je soupire de bien-être. C’est agréable de manger quand on a très faim. Brendon me confie que sa maman a horreur qu’il se frotte les mains comme il le fait, mettant ainsi des miettes partout. J’éclate de rire aussitôt. _ Tu es un vilain garnement. Je lui reproche sur le ton de la plaisanterie. Je ne le pense absolument pas. Après avoir bu une gorgée de sa bière, Brendon commence à faire cuire les guimauves sur le feu. Il me signale de faire attention lorsque qu’il me tend la première. Je l’en remercie avant de savourer ce qui est notre sorte de dessert improvisé dans ce repas plus qu’improbable. Nous en dégustons plusieurs ainsi, jusqu’à ce qu’enfin la satiété se fasse sentir, m’encourageant à terminer ma bière. Je m’étends sur la couverture en soupirant d’aise. Cette soirée est vraiment parfaite. Pourtant nous ne faisons rien de spécial. Nous ne sommes même pas tendrement blottie dans les bras l’un de l’autre. Toutefois ça n’en retire rien mon plaisir d’être là. Le bâillement de Brendon attire mon regard dans sa direction. Selon lui c’est le signal pour rejoindre la mezzanine. Je suis d’accord. Je me lève pour l’aider à tout débarrasser avant de grimper l’échelle pour rejoindre le lit. Je me déleste de ma veste ainsi que de mes bottines. Après quoi je me glisse sous les couvertures pour retirer discrètement mon soutien-gorge de sous ma robe par une manche. Très périlleux comme exercice. Mais si autant dormir habillé ne me gêne pas, avoir la poitrine coincé là-dedans par contre je refuse. Les lumières à l’étage inférieur s’éteignent. Brendon me rejoint. Tout comme moi il se débarrasse de ce qui lui sera le plus gênant, m’assurant qu’il ne m’offre pas un striptease. _ J’avais deviné. Je lui assure doucement en admirant tout de même ces parties de son corps que je découvre pour la première fois. Bon dans la pénombre je ne vois pas grand-chose c’est un fait. Mais est-ce grave ? Non. Brendon me rejoins dans le lit. J’observe les ombres dansantes sur le plafond, un sourire heureux au visage. _ C’est le plus beau premier jour de l’an que j’ai passé. Je souffle tout d’un coup, en cherchant sa main que je prends délicatement dans la mienne. _ Merci. Je ne sais pas pourquoi au juste je le remercie. Je sais juste que je lui suis sincèrement reconnaissante de me permettre de vivre cet instant magique en sa compagnie.

@Brendon Elder
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MessageSujet: Re: I've killed the lights [Aubrey & Brendon] (#)   I've killed the lights [Aubrey & Brendon] - Page 2 EmptyMer 10 Jan - 3:19


Ce temps passé avec Aubrey est véritablement formidable. Il n’y a pas d’autre mot. On ne s’en fait pour rien. On mange avec le sourire et à l’occasion en riant. On est paisible l’un à côté de l’autre. Il n’y a pas de stress, pas de pression, pas de reproche et pas de jugement. C’est bon de vivre ça. De vraiment avoir l’impression qu’on est avec la bonne personne. Mes problèmes disparaissent quand je suis en sa compagnie, sont relégués au second plan. Et ça fait vraiment du bien. Mon cœur n’est plus constamment comprimé. Il bat comme un neuf, probablement encore animé par cet amour naissant que je me suis autorisé à vivre avec Aubrey. Dès que je commence à fatiguer, nous rangeons le chalet et montons dans la mezzanine pour prendre place dans le lit. Je commence par me mettre à mon aise puisque hier je me suis endormi avec mon veston, mon pantalon et surtout ma ceinture et c’était très désagréable au réveil. Je m’en libère donc ce soir, assurant à Aubrey que je ne suis pas en train de me montrer exhibitionniste. Elle avait apparemment deviné, ce qui me fait sourire dans le noir. Je rejoins le lit. Les draps sont frais, donc je tire sur nous deux la couverture de fourrure. Je place également sous ma tête les oreillers. Le matelas étant très confortable, je pourrais m’y endormir en un instant si je n’étais pas fasciné par l’agréable mélodie qu’est la combinaison entre le pétillement du feu de foyer et la respiration d’Aubrey. Mes yeux se familiarisent enfin de nouveau avec la pénombre et en tournant la tête dans sa direction, je constate que la jeune femme a toujours les siens ouverts. Elle sourit aussi. Aucune idée pourquoi elle le fait, mais son geste passe à travers moi et me rend heureux. Elle m’affirme ensuite qu’il s’agit de son plus beau jour de l’an à vie. J’étire mon sourire un peu plus grand. Sa main glisse sous les draps et vient trouver la mienne. J’accueille ses doigts sans même hésiter, les enlaçant entre les miens. Elle me remercie et je ferme les yeux. Ma tête glisse la première dans sa direction, venant se poser sur son épaule. Le reste mon corps migre ensuite naturellement de son côté. J’use du bras occupé à tenir sa main afin d’enrober sa taille, mais sans relâcher la fusion de nos mains pour autant. Elle me l’a donné alors je la garde. Je fais grimper ma tête sur l’oreiller, mon nez s’enfonçant de la sorte dans ses cheveux qui sentent tellement bons. Je ferme les yeux à nouveau. Ma voix est un murmure exclusif à son oreille. « C’est le plus beau pour moi aussi. Surtout que le dernier a été difficile pour moi. Je craignais de vivre la même chose cette année. Tu sais, je ne voulais même pas fêter le nouvel an à cause de cela. Je ne savais pas comment j’allais être. Je dois dire que ce matin je pensais vraiment revivre l’enfer encore mais… tu as été là pour tout changer. Du coup, ne me remercie pas moi. C’est moi qui devrais te dire merci. » Le silence revient et je recommence à me laisser bercer par le doux bruit de la respiration de l’anglaise. Une pensée me traverse l’esprit toutefois et je sens important de l’exposer à ma future-amante. « Tu sais quoi, on devrait faire de ce chalet notre lieu de retrouvailles. Notre petit paradis à nous deux, quoi. Je pense que nos proches auront peut-être du mal à comprendre notre relation si peu de temps après… après la fin de la mienne. Je n’ai pas envie de te proposer de nous cacher, mais j’ai l’impression qu’on n’aura pas le choix durant les premiers jours au moins pour éviter de créer des conflits. Je veux dire, Lexie et Liam ne sont pas obligés de savoir cela juste avant leur mariage. Je n’ai pas envie que ça les attriste. Donc peut-être d’attendre après la cérémonie pour nous déclarer ensemble. Qu’est-ce que tu en penses ? Je ne ferais rien sans ton accord. Je te suis. Mais si l’idée du chalet pour nous retrouver t’intéresse je peux demander à mes parents de le louer pour cette année en prétextant que j’ai envie de m’isoler un peu après la séparation. Je ne vois pas pourquoi ils refuseraient. Je peux me libérer facilement le samedi pour te retrouver ici. Sauf que les autres jours ça risque d’être difficile, mais pas impossible. Il n’y a rien qui va m’empêcher de te rejoindre si tu me le demandes. » Je retrouve le silence, continuant à réfléchir à cette idée. Des amants secrets. Bon sang, je ne pensais pas vivre ça un jour. Surtout pas à presque quarante ans. Seigneur, ce que je ne ferais pas pour l’amour !
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MessageSujet: Re: I've killed the lights [Aubrey & Brendon] (#)   I've killed the lights [Aubrey & Brendon] - Page 2 EmptyMer 10 Jan - 21:01


Brendon entrelacent ses doigts aux miens. Je sourie d’avantage. C’est la première fois que je me sens si bien avec un homme. Je pense que c’est pour ça que je le remercie. Parce qu’il est le premier avec qui je me sens aussi sereine sans qu’il ne soit obligatoirement mon frère ou mon meilleur ami. En faite avec mes ex je n’ai jamais vécu ça. J’ai déjà partagé des moments romantiques avec les plus attentionnés de ma liste mais… Je ne sais pas. J’ai le sentiment que ce que nous partageons est spéciale autant qu’unique. Et je suis heureuse pour ça. Je réalise que je pourrais passer des semaines juste à dormir ainsi à côté de lui sans qu’il ne ce passe rien de sexuel entre nous, que ça ne changerai rien. Je serai toujours autant heureuse d’être avec lui. Je crois que c’est ça l’amour. Le vrai. C’est se sentir bien avec la personne aimé sans forcément qu’il ne se passe un truc de spécial. J’aime ça. J’ai même l’envie que l’on prenne notre temps avant que nous ayons notre première fois tout les deux. J’ai envie qu’on partage des moments comme celui-ci, pleins de tendresse. Mon sourire s’élargie d’avantage à l’image de nous tendrement blottie dans un plaid devant un bon film. Oui. Ça serait génial. Sentir son parfum à mes narines, la chaleur de son corps contre le mien, alors que nos regards sont happés par ce qu’il y a à la télé. J’imagine même ces petites caresses qui courent sur nos bras ou encore nos mains liés comme présentement. C’est vraiment parfait. Tellement parfait que j’en ai les yeux qui brillent je parie. D’ailleurs ce rêve prend de plus en plus de place dans mon esprit. Je suis certaine qu’il suffirait que je ferme les yeux pour le voir se projeter sous mes paupières. C’est tentant. Je n’en fais rien cependant, préférant observer du coin de l’œil le corps de Brendon se mouvoir contre moi. Il enrobe ma taille de son bras. Je soupire d’aise. Désormais je peux dormir. Je suis dans la position idéale pour trouver un sommeil aussi magique que ne l’est cet instant. Je ferme les yeux en quête de me laisser bercer par le chant des flammes dans la cheminée quand sa voix se fait murmure à mon oreille. Il pense que c’est également son plus beau jour de l’an. Je suis comblée. Je n’aurais pas aimé qu’il en vive un aussi difficile que ne l’a été celui de l’année dernière. Inutile que je l’interroge sur le pourquoi. Je connais le fiasco qui a suivi sa demande en mariage à Anna. Le silence pesant qui a découlé aussi. Dans ma position je suis satisfaite que cette demande n’ait finalement aboutie à rien mais je compatis tout de même au souvenir de la douleur que ça a engendré chez lui. _ Il n’y aura plus jamais de nouvel an où tu seras triste Brendon. Je te le promets. Je lui murmure à mon tour, comme une bonne résolution que j’annonce. Sauf que celle-ci je la tiendrai. Cette année, la suivante, et toutes celles où il voudra de moi dans sa vie. Je n’aurai de cesse de faire en sorte qu’il soit aussi bien qu’à cet instant précis tout contre moi. Je me cale tendrement auprès de son corps. Le silence envahit à nouveau le chalet. Je me laisse bercer par sa respiration et le chant des flammes dans la cheminée. Je suis prête à m’endormir. Ce sont ces mots qui me retiennent par l’importance qu’ils ont. Il propose que l’ont fasse de ce chalet notre petit paradis à nous deux. Il propose que cela soit notre lieu de retrouvaille, car il craint que nos proches ne comprennent pas notre démarche de nous mettre ensemble aussi rapidement après sa rupture avec la mère de ces enfants. Il ne veut pas non plus briser le cœur de mon frère et sa meilleure amie qui seront les premiers déçus de son échec avec Anna. Je comprends. Et je ne me vexe pas qu’il veuille qu’on se cache. Au contraire. Je trouve cette idée très plaisante. Non seulement pour les raisons qu’il invoque mais également pour pouvoir garder rien que pour nous notre idylle naissante. Ça me plaît cette idée qu’on s’aime loin du regard du monde quelque temps. Qu’on se retrouve les samedis dans cet endroit pour profiter pleinement en tête-à-tête de nos premiers émois. _ Je pense que tu as raison. Je lui réponds avec douceur. _ Il est préférable que notre amitié perdure encore quelques temps à leurs yeux. Je n’ai pas envie de lire dans leurs regards de la tristesse ou de la déception. Car forcément nous allons être jugé que l’on le veuille ou non. Nos sentiments seront montrés du doigt, peut-être même remit en doute, et on nous jugeras comme irresponsables ou égoïstes envers Anna. Ça me fait penser. _ Le mieux serait je crois d’annoncer notre véritable relation après la naissance de Rory et Amelia. J’ai peur qu’Anna vive mal le fait que tu te remettes aussi vite avec une autre femme, d’autant plus la sœur du mari de ta meilleure amie, et que ça provoque un stresse néfaste aux bébés. Je refuse qu’ils leur arrivent quelque chose. Ils restent la priorité dans cette situation. Ils doivent naître en parfaites santés. Je suis sincère. Ces enfants passent avant tout le reste. _ Ça n’est l’histoire que de quelques mois. J’ajoute de façon positive. _ Et ça nous laissera le temps de nous préparer à ce moment où nous leur dirons toute la vérité. Je tourne légèrement mon visage en sa direction. _ Je t’aime Brendon. Je n’ai jamais aimé quelqu’un comme je t’aime. Je lui murmure enfin. _ Je suis donc réellement prête à vivre cette relation au rythme et aux conditions  qu’il conviendra. Ce n’est pas grave si tu ne m’embrasses pas ou même si nous ne faisons pas l’amour dans l’immédiat. Tant que nous partagerons des moments comme celui-ci je serai la plus heureuse des femmes. Je lui sourie amoureusement avant de déposer un baiser sur le bout de son nez. Cette déclaration d’amour me satisfait plus que la première. Je suis fière de moi.

@Brendon Elder
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MessageSujet: Re: I've killed the lights [Aubrey & Brendon] (#)   I've killed the lights [Aubrey & Brendon] - Page 2 EmptyJeu 11 Jan - 1:59


La promesse d’Aubrey est douce à mes oreilles. Plus jamais aucun nouvel an malheureux. C’est quelque chose que je veux bien vivre si c’est avec elle. Dans l’immédiat, je pense que nous ne pouvons pas vraiment nous exposer sans risquer de créer de la confusion, de l’incompréhension voir de la déception chez nos proches. Puisque non seulement je m’apprête à rompre avec la femme qui partage ma vie depuis deux ans et qui s’est considérablement rapprochée de Lexie depuis qu’elle connait Liam, mais je suis en train de débuter une relation avec la demi-sœur du boxeur qui est à quelques jours d’épouser ma meilleure amie. Je n’aime pas l’idée de nous cacher, comme si nous devions avoir honte de cette relation dans laquelle nous souhaitons tous les deux nous lancer. Ça me fait même vraiment mal au cœur de m’imaginer devoir prétendre de ne pas lui toucher ou lui témoigner plus que de l’amitié en public. Sauf que je ne veux pas briser tout le reste. Même si je sais que Lexie et Liam seront très compréhensifs dès qu’ils vont savoir, ils sont stressés actuellement par l’arrivée du mariage. De plus, je crains qu’Anna se sente trahit si elle apprend que j’ai décidé de me lancer avec une autre femme et ce avant même la rupture officielle. Je refuse de lui manquer autant de respect. J’aime toujours l’Italienne. Elle va pour le reste de ma vie avoir cette place spéciale dans mon cœur. Sauf que comme nous l’avons tous les deux réalisés, nous ne sommes pas fait l’un pour l’autre. Notre relation nous consume et nous fait mal au final. C’est la meilleure décision à prendre pour tout le monde. Je sais déjà qu’Anna sera d’accord avec cela. Nous avons fait notre temps. Nous ne pouvons plus nous laisser nous détruire sans réagir. La grossesse nous aura au moins permis d’être honnête l’un envers l’autre à ce niveau là. J’espère toutefois qu’Aubrey va partager cet avis de demeurer dans une relation secrète pour l’instant. Une fois de plus, la jeune anglaise réussit à me surprendre et à réchauffer mon cœur alors qu’elle se montre compréhensive. Bon sang ce que j’aurais envie de l’embrasser en ce moment si je n’étais pas aussi décidé à maintenir ce geste hors de notre portée pour le moment puisque je ne suis pas un homme célibataire. Plusieurs pourrait me traiter d’idiots de ne pas profiter de « l’excitation » de l’adultère. Sauf que cela ne m’intéresse pas. Je veux être quelqu’un de bien, quelqu’un qu’on respecte et en qui on peut avoir confiance. Comment Aubrey peut arriver à ne point douter de ma fidélité à venir envers elle si elle sait que j’ai par le passé trahit Anna pour une femme plus jeune ? Ma décision de rompre avec la future mère de mes enfants était déjà clair dans mon esprit avant que je me découvre de forts sentiments pour une autre. Si ça se trouve, je suis séparé depuis la veille de Noël. Sauf que je ne peux assumer que c’est officiel avant d’avoir eu cette discussion avec la principale concernée. Demain. Justement Aubrey se soucie d’Anna et des jumeaux. Je suis vraiment aux anges d’entendre qu’elle les appelle Amelia et Rory. Je me rappelle d’un coup que l’artiste a toujours cru en mon instinct concernant le sexe des bébés. D’ailleurs, ce n’est plus qu’une question de jours avant de découvrir que j’ai raison. Aubrey m’a toujours cru là où Anna ne le pouvait pas. J’ai été bête de ne pas réaliser que l’anglaise était ma lumière depuis le début. Je souris dans ses cheveux à cette pensée. Je suis touché de voir qu’elle veut préserver la santé de la mère et des bébés. Nous cacher aussi longtemps me fait serrer la mâchoire de déplaisir mais elle a raison. C’est la meilleure solution. Vaut mieux ne pas prendre de risque. « D’accord. Merci de faire tout cela pour eux. Pour moi. » Je n’ai pas le temps d’en dire plus qu’elle tourne son visage dans ma direction. Je me fige. J’ai terriblement envie de l’embrasser mais j’ai plus peur encore que cela se produise. Sauf que ma tension s’envole en fumée alors que j’écoute ses mots. Je peux lui faire confiance. Elle n’est pas là pour me nuire. Comment j’ai pu vivre tout ce temps sans une personne comme elle à aimer ? Parce que son premier « je t’aime » à elle me donne envie d’y faire écho prestement. Sauf que je ne peux parler sans d’abord écouter mon cœur. Et tant que je demeure lié à une autre, je ne peux considérer Aubrey pour ce qu’elle est vraiment : la femme que j’ai toujours voulu aimer. Sauf que je ne peux pas la laisser sans réponse, sans mot affectueux alors qu’elle vient de m’ouvrir son cœur complètement sans la moindre retenue. Aubrey est une personne tellement transparente et vraie. C’est cette authenticité et cette franchise que j’aime autant chez elle après tout. Du coup, je ne peux pas la décevoir avec une déclaration à sens unique. Je la fixe donc doucement dans la pénombre, sentant encore la récente pression de ses lèvres sur mon nez. J’arrive enfin à m’exprimer alors que le foyer pétille un peu plus fortement comme pour m’envoyer un signal de départ. « J’ai été stupide de ne pas le voir avant aujourd’hui, bon sang. » Ma voix est un peu plus forte, à présent que je sais que je ne peux plus la perturber dans son sommeil. « Stupide de ne pas voir que tu es celle qui j’ai attendu toute ma vie. J’ai été à côté de toi tout ce temps sans prendre la peine de lire dans tes yeux la vérité que je vois désormais. Je suis un idiot aveugle. » Je pouffe de rire. Je finis toutefois par me calmer et poursuivre mon discours en la regardant attentivement. « Si tu savais comment je me sens en ce moment. Je ne te cacherais pas que je ne peux pas te dire le mot que tu attends ce soir. Pas parce que je ne le ressens pas, mais parce que je me suis promis de ne toujours le dire qu’à une femme à la fois. Mais demain soir, je veux qu’on se retrouve. Je veux pouvoir te le murmurer à l’oreille comme je souhaiterai le faire maintenant. Tu comprends ? » Je suis vraiment déçu de ne pas pouvoir lui dire « je t’aime ». À un tel point que je baisse les yeux un bref instant, honteux de moi-même presque. Avant de relever mes prunelles au bout de quelques secondes et de transpercer les siennes intensément. « Je te promets une chose à mon tour. Que tu es là seule à qui je vais le dire à partir de maintenant. Puisqu’il n’y a qu’à toi que j’ai envie de le faire. » Je viens enrouler mes bras autour de sa taille et la rapprocher de moi afin qu’elle se couche contre mon torse, son oreille sur mon cœur. Mon menton vient doucement reposer sur le sommet de sa tête. Je ferme les yeux, serein à l’idée de m’endormir paisiblement en sa compagnie.
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MessageSujet: Re: I've killed the lights [Aubrey & Brendon] (#)   I've killed the lights [Aubrey & Brendon] - Page 2 EmptyJeu 11 Jan - 5:45


Brendon me remercie d’agir comme je le fais pour les bébés ainsi que pour lui. C’est tout naturel. Je lui murmure d’ailleurs la raison à ce comportement après avoir tournée mon visage en sa direction. Je veux que notre relation se passe dans les meilleures conditions. Pour ce faire je dois éliminer tout éventuel obstacle qui pourrait lui nuire voir la rendre impossible. Cet homme je l’ai attendu trois longues années sans vraiment espérer avoir un jour cette chance de compter plus qu’une autre femme à ces yeux. Je ne veux en aucune façon gâcher celle que l'on m'a miraculeusement accordée. Pourtant je suis de nature impatiente d’ordinaire avec les hommes, c’est vrai. Mais avec lui c’est différent. Comme je l’ai dis plus tôt, ce que nous vivons est à mes yeux uniques. De ce fait il me rend différente, meilleure. Il me donne la force d’accomplir des choses que je n’aurais jamais cru possible. Avant lui jamais je n’aurais été capable d’accepter qu’on me cache sous un rôle d’amie aux yeux du reste du monde. Avant lui jamais je n’aurais eu l’envie d’attendre que mon partenaire se sente prêt pour toutes ces choses communes à un couple. Bref. Avant lui j’étais une autre Aubrey. Une Aubrey moins réfléchie. Plus égoïste aussi peut-être. God, maman serait fière de moi. Ou pas. Après tout j’ai quand même engendré la fin d’un couple. Enfin. Qu’importe. J’embrasse le bout de son nez à défaut de pouvoir m’approprier ces lèvres qui me font envie, avant de l’observer dans la pénombre avec cet amour que je lui porte. Pour être honnête j’ignore totalement si j’attends une réponse de sa part à cette déclaration que je viens de lui faire. Peut-être pas. En cet instant les gestes me semblent valoir bien plus que les mots alors… son étreinte est un « je t’aime » silencieux qu’il m’offre depuis de longues minutes à mes yeux. Il pourrait bien clore les yeux pour s’endormir que mon bien-être ne serait pas ébranlé. Vraiment ? Oui. Vraiment. J’aime cet homme tellement fort que tout ce qu’il est, tout ce qu’il fait, ne cesse de me combler. J’imagine qu’avoir face à lui une femme si conciliante doit être déstabilisant cependant. Je comprends donc qu’il puisse chercher ces mots. Je comprends aussi que son cœur puisse balancer entre moi et Anna. Je caresse donc tendrement sa main de mon pouce pour lui assurer que tout va bien. Son silence ne m’est pas incommodant. Ce n’est pas grave si tu ne sais pas quoi me répondre. Lui exprime mon regard ancré dans le sien. Les mots sont superflus. Brendon se sent stupide de ne pas avoir vu mes sentiments avant aujourd’hui. J’ai envie de croire que c’est parce que je suis une excellente comédienne. Et si ce n’est pas ça hé bien... je dirais que tout le monde n’a pas un sens de l’observation aussi exacerbé que mon frère, pour ne citer que lui en exemple. Or là Brendon ne fait pas référence à mes sentiments cachés. Il fait référence à son incapacité de voir que je suis celle qu’il a toujours attendue. Je le trouve dur avec lui-même. Il ne faut pas qu’il oublie que si l'on n'influence le cours de notre existence par nos choix, nous ne possédons pas ce pouvoir sur nos rencontres. C'est du moins ce que je crois. Que chacune d'entre elles est déterminante parce qu'elles nous fait grandir en plus de nous apprendre qui nous sommes réellement. Il ne pouvait pas me voir tant qu'Anna correspondait à son image de la femme idéale, de la femme de toute une vie. Est-ce que je suis la femme de toute une vie ? De sa vie ? J’ai envie de le croire. Mais seul le temps détient la réponse. Je sourie à son éclat de rire, caressant toujours sa main de mon pouce. Je comprends parfaitement la raison l’empêchant de me rendre le mot que je lui ai dit. Je la respecte autant que l’apprécie car ça me prouve à nouveau à quel point il est un homme formidable. Je suis de ce fait totalement disposée à l’entendre quand il voudra me le dire. Il veut demain soir lorsque sa rupture sera officielle. Ça me convient parfaitement. _ Je comprends Brendon. Je lui souffle doucement. _ Tu me diras à quelle heure et à quel endroit tu veux qu’on se retrouve et j’y serai. Je ne connais pas le chemin menant au chalet mais s’il m’en fait un plan, ou m’en donne les cordonnés GPS, je peux toujours y revenir demain par mes propres moyens. _ Et s’il te plaît, ne dit plus de toi que tu es stupide. Je poursuis tandis qu’il a les yeux baissés, comme honteux. _ Tout ce que tu as vécu avec Anna était nécessaire. Sans ça tu n’aurais pas su ce dont tu as besoin et moi non plus. Je m’explique. _ Si je n’avais pas été jalouse d’Anna, de sa grossesse, je n’aurai pas compris que tu étais plus qu’un banal coup de cœur physique. Alors ne te reproche rien. La seule chose qui ait de l’importance à présent c’est que nous soyons ensemble. Rien d'autre ne compte. Si ce n’est peut-être cette promesse qu’il me fait a propos des je t’aime. Il ne désire plus que me le dire à moi et m’assure que je suis désormais la seule à qu’il destinera ces mots. Je l’en remercie d’un sourire ému. Ses bras s’enroulent ensuite autour de ma taille pour m’amener contre son torse. Ma tête se dépose spontanément sur celui-ci sans résistance. Son menton trouve place sur le sommet de ma tête. Je ferme les yeux, appréciant la chaleur émanant de lui. Elle m’enveloppe avec tendresse, m’invitant à céder à l’appelle soudain du sommeil. J’écoute les battements réguliers de son cœur, les crépitements du bois dans la cheminée en bas. Je me berce au mouvement calme de sa respiration puis, après quelques instants, je m’assoupie totalement pour rejoindre le pays des rêves.

@Brendon Elder
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MessageSujet: Re: I've killed the lights [Aubrey & Brendon] (#)   I've killed the lights [Aubrey & Brendon] - Page 2 EmptyJeu 11 Jan - 19:22


La compréhension d’Aubrey est une fois de plus la bienvenue. Je dois décidément arrêter de me dire qu’elle va forcément mal réagir si j’agis d’une telle ou telle manière. Au cours des derniers mois, ma crainte de recevoir des reproches a grandit exponentiellement. Du coup, il est un peu normalement que j’en ai pris l’habitude. Sauf que les choses vont changer dès à présent. Ma vie sera différente. Autant cela pourrait me faire peur que là toutefois j’ai hâte de voir mon existence être renversé par cette belle anglaise près de moi. J’ai envie que tout change. Il faut également que je cesse d’être aussi dur envers moi-même selon ma nouvelle amante. Je dois admettre qu’elle a raison. Je ne pouvais pas savoir. Mon histoire avec Anna n’a pas été une petite amourette sans importance. Elle m’a permit de réaliser beaucoup de choses sur moi-même tout comme de le permettre pour Aubrey, même si jusque là j’ignorais qu’elle éprouvait de la jalousie pour l’Italienne. C’était à prévoir. Sauf que je suis content de pouvoir la libérer du coup en procédant demain à la rupture. Je ne veux plus qu’Aubrey se compare à aucune autre. « Tu as raison. Merci. » Je viens murmurer alors que nous nous collons doucement, prêts pour la nuit. Je suis exténué, surtout à cause que j’ai tant pleuré ce matin. Je pense que je n’ai même plus la capacité de réfléchir à un point de rendez-vous pour demain et à lui signaler. Je vais donc faire tout cela à mon réveil parce que là, je doute d’être très productif. La légère pression du corps d’Aubrey sur le mien est immensément apaisante. Je me retrouve rapidement entraîner vers le sommeil à force de respirer le parfum de ses cheveux. Il n’est donc pas étonnant qu’en à peine quelques minutes, je sois totalement ailleurs, serein.
2 janvier 2018


Je me réveille très doucement, confus de ne pas reconnaître immédiatement le plafond au-dessus de moi. En tournant la tête vers la gauche, il n’y a pas non plus mon cadran. Cela me prend quelques secondes supplémentaires pour me souvenir de l’endroit où je suis. La chaleur d’Aubrey me pousse à baisser la tête vers la sienne, toujours posée au même endroit qu’au moment de nous endormir. Je soupire un petit coup, soulagé de ne pas avoir rêvé la journée d’hier. J’enroule plus fortement mes bras autour de la jeune femme pour l’étreindre avec affection. J’embrasse aussi le sommet de son crâne, y posant ma joue par la suite. Ma faible agitation est suffisante pour la réveiller. Je ne la libère pas de mon câlin matinal pour autant. J’ai besoin d’autant d’amour que possible pour me motiver à faire ce que j’ai à faire dans les heures à venir. « Salut. » Je lui dis de ma voix rauque du matin. Je viens ensuite caresser son dos quelques instants avant de reprendre notre conversation là où nous l’avions laissé la veille. « Je vais te fournir l’adresse du chalet pour samedi prochain. Par contre pour ce soir, j’ai envie qu’on se voit ailleurs. Ça va peut-être te surprendre mais la société pour laquelle je travaille possède des terrains aussi. Dont certains qui sont des réserves patrimoniales dont je m’occupais autrefois de la gestion et de l’acquisition. C’est de là que je connais ce petit restaurant qui est en plein cœur de plusieurs vergers et entouré par une rivière. Puisque je me souviens que tu détestes les insectes, je ne vais pas te proposer un pique-nique là-bas, mais peut-être une balade après un souper à ce resto, tu en penses quoi ? C’est à plus d’une heure de route par contre. Alors si la distance et mon métal ne te dérangent pas… » Je ne termine pas ma phrase, me contentant de sourire très près de ses cheveux. Je garde Aubrey encore quelques minutes contre moi, savourant sa chaleur bienfaisante avant de me redresser à contrecœur. Nous nous séparons, ma main venant caresser sa joue en excuse. Puis, je m’extrais du lit et je ramasse mes vêtements de la veille pour commencer à les enfiler une troisième fois. Bon sang, je rêve d’une douche et d’un complet propre ! Alors que je suis déjà en bas de l’échelle, une idée me traverse l’esprit. Je lui dis donc en relevant la tête vers la mezzanine. « Si tu aimes les crêpes, je sais qu’il y a une crêperie express pas très loin d’ici une fois qu’on réintègre Wellington. On pourrait y faire un saut de quelques minutes et ensuite je te ramène au cinéma ? On se rejoint au même endroit pour ensuite aller au resto dont je t’ai parlé ensemble. » Je m’approche du foyer pour vider les cendres de la veille. Une seconde idée me vient. « Oh et pour samedi prochain, n’oublie pas d’amener des vêtements et de la nourriture qu’on pourra laisser au chalet. » Parce que si je dois toujours revenir avec ce que je porte de la veille je vais devenir fou. Dès que nous sommes habillés et prêts à partir tous les deux, nous disons à plus tard au chalet et prenons la direction de ma voiture. Je pouffe de rire en constatant qu’Aubrey à une démarche rapide vers la Lincoln. Inutile de lui parler des grosses bestioles que j'avais l'habitude de trouver autour de ce chalet quand j'étais gamin. La pauvre, je la ferais fuir à jamais.
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MessageSujet: Re: I've killed the lights [Aubrey & Brendon] (#)   I've killed the lights [Aubrey & Brendon] - Page 2 EmptyJeu 11 Jan - 21:25


J’émerge lentement du sommeil. Mon premier réflexe est de sourire. J’ai toujours eu une affection particulière pour les matins câlins. Je crois même que ce sont mes moments préférés. Mais celui-ci est particulier une fois encore. Celui-ci est partagé avec l’homme d’affaire qui a volé mon cœur suite à une conférence à l’université il y a trois ans. Je suis contente de réaliser que ce que j’ai vécu la nuit dernière n’était pas un rêve inventé par mon subconscient. Il est toujours là à m’offrir toute la tendresse et l’affection qu’il me porte. C’est étrange de ce sentir comblé pour des gestes qui seraient facilement associable à des gestes que pourraient faire Marty. Pas dans un lit, attention. Mon meilleur ami et moi avons pu à l’occasion partager le même lit, nous n’avons jamais pris une position similaire à celle que j’ai avec Brendon. Ce que je voulais dire c’était surtout que c’est la première fois que je me sens aussi bien avec un homme avec lequel pourtant il ne se passe rien de concret, en dehors de mon meilleur ami ou de mon frère. Certains pourraient dire qu’il me mène en bateau. Que lorsqu’il parlera avec sa compagne Italienne, il prendra conscience qu’il l’aime plus que moi et que c’est une erreur de quitter la mère de ces enfants pour une adolescente attardée. Et ça pourrait être vrai. Seulement je n’y crois pas. Je sens que Brendon est totalement honnête avec moi. Je ne m’inquiète donc absolument pas de la tournure des choses à venir. Ce soir nous pourrons officiellement nous considérer comme un couple. Peut-être que nous pourrons aussi échanger notre tout premier baiser. Il me tarde d’y être pour ne plus avoir d’interdit à être en sa compagnie comme nous le sommes maintenant. Vous imaginez si Anna savait ça ? Ou pire, qu’elle nous surprenait dans cette position ? Ça serait une catastrophe. Je préfère ne même pas imaginer la crise qui suivrait, les conséquences fâcheuses que ça aurait sur tous nos proches. God, nous serions une déception pour eux. Et mon frère. Non je ne peux pas envisager lire cette émotion dans le regard affectueux qu’il me porte à chaque fois que nous sommes ensemble. Brendon me salut de sa voix endormie, en me caressant le dos. Je lui réponds aux anges sur le même ton, presque dans un murmure. _ Bonjour. J’ignore totalement l’heure qu’il est et bizarrement je m’en fous. J’ai encore envie de profiter de notre étreinte que je rend encore plus câline en caressant de ma main son flanc du côté où mon visage est tourné. Je garde les yeux clos tandis qu’il reprends notre conversation interrompue la veille par le sommeil. Il va me fournir l’adresse du chalet pour samedi prochain. Pour se soir il aimerait m’emmener à une heure d’ici pour qu’on dine ensemble dans un restaurant au cœur de plusieurs vergers entourés d’une rivière. Il connaît cet endroit de par la société pour laquelle il travail et qui le possède. Je trouve ça absolument parfait. J’apprécie d’ailleurs qu’il fasse attention à ma phobie des insectes. Beaucoup de mes ex se fichaient de moi à cause de ça. Ils disaient que j’exagérais, que ce n’était pas la petite bête qui allait en manger une grosse. Mais ce n’est pas comme si je le faisais exprès. Je ne contrôle pas mes crises de panique quand j’y suis sujette. Quant à essayer de relativiser en me disant qu’ils ont raisons, qu’elles ne me feront pas de mal, ça n’a jamais fonctionné. Enfin bref. Je découvre les avantages d’être la compagne d’un homme aussi gentil que Brendon et je me languis déjà d’être à ce restaurant en sa compagnie. _ Aucun problème. Je réponds charmante. _ Je n’ai rien contre le métal. La chanson que j’ai découverte hier n’était pas désagréable à l’oreille. Et si ça lui fait plaisir d’en écouter alors ça me fait plaisir tout autant. _ J’ai même hâte d’être à ce soir pour en écouter avec toi pendant que nous irons à ce restaurant. Ce qui est vrai. Après quelques minutes de douceur nous devons nous lever pour reprendre le court de nos vies. Nos corps se séparent avec tendresse, nous laissant soudainement comme frigorifiés. Ce n’est qu’un sentiment bien entendu. Il ne fait pas si froid que ça dans le chalet. Brendon caresse ma joue. Je lui sourie pour qu’il sache que tout va bien. Ensuite je quitte le lit pour rassembler mes affaires. J’enfile mes bottines tandis qu’il me propose qu’on fasse un saut à une crêperie avant qu’il me dépose au cinéma. _ Ça me va totalement. Je lui dis avec engouement alors que je descends à mon tour l’échelle avec ma veste sur le bras. _ N’oublie pas de me dire l’heure à laquelle tu m’y attendras plus tard car je suis longue à me préparer. Je lui précise toutefois en riant quelque peu. Ça serait dommage qu’il doit patienter en voiture parce que je mettrai une heure à me faire belle pour lui. Car oui se soir je compte bien être plus que présentable. _ Je vais me mettre un rappelle sur mon téléphone pour ne pas l’oublier. J’ajoute au sujet de son idée d’apporter ici nourriture et vêtements de rechange. _ En parlant de ça. Je sors de la poche de ma veste son téléphone portable que je lui tends une fois à sa hauteur devant la cheminée éteinte. _ Tiens. Ne l’allume que lorsque j’aurais quitté ta voiture devant le cinéma. Ce n’est pas un ordre mais une demande que je lui adresse. Je ne veux pas savoir combien d’appels en absences il a eu ni de sms. Même si logiquement nous serons possiblement amener à en parler plus tard. Je veux qu’il me reste rien qu’à moi encore quelques minutes. _ Tu peux m’indiquer où se trouve la salle de bain ? Je l’interroge en lui montrant la bretelle de mon soutien-gorge caché sous ma veste à mon bras. _ J’ai ça à remettre. Je ne peux pas le faire devant lui pour le moment étant donné les circonstances. Je me rends donc à la pièce qu’il m’indique où je me rhabille intégralement avant de me recoiffer rapidement devant le miroir. Parfait. Nous quittons ensuite le chalet que nous retrouverons dans quelques jours. Comme à l’arrivée je m’empresse de rejoindre sa Lincolm pour éviter de rencontrer une bestiole environnante. Une attitude qui le fait bien rire. Je ricane aussi une fois assise sur le siège passager, la portière bien fermée. Nous sommes de retour au cinéma après quelques minutes de trajet. Avant de quitter le véhicule je dépose un baiser sur sa joue suivant ces paroles d’encouragements. _ N’oublie pas. Je suis à tout instant moralement avec toi. Tu n’es pas seul. Une rupture ce n’est jamais facile, même quand on n’aime pas l’autre personne. Je sais donc qu’il va affronter un moment particulièrement délicat pour son cœur. Je tiens à ce qu’il sache que même si physiquement je ne serai pas présente, je le soutiens à deux mille pourcent et plus encore. Après un dernier sourire, je referme la portière sur moi pour le laisser repartir. Désormais il n’y a plus qu’à attendre ces messages ou ce soir. J’espère qu’il ne va pas à la dernière minute la choisir à moi car ça me briserait considérablement le cœur.

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MessageSujet: Re: I've killed the lights [Aubrey & Brendon] (#)   I've killed the lights [Aubrey & Brendon] - Page 2 EmptyJeu 11 Jan - 22:51


J’hausse les sourcils alors qu’Aubrey m’affirme avoir hâte d’écouter ma musique sur le chemin du resto de ce soir. On verra bien, mais j’en souris déjà d’avance. Je n’ai pas l’habitude d’être avec quelqu’un d’aussi facile à vivre. Je pense que peu importe ce que je proposerai, elle sera enchanté. C’est juste incroyable. Il faut ensuite nous lever si nous voulons régler ce qu’il y a à régler. Je suis le premier en bas, lui proposant de déjeuner dans une crêperie que je connais pour ne pas avoir à encore une fois manger du pain ce matin. Aubrey accepte l’offre. Également celle de nous retrouver au cinéma au moment de partir en soirée. Je ne lui ai pas donné d’heure de retrouvailles par contre. Elle a raison. Je réfléchis à toute vitesse. « Hum, disons à seize heures. Ou bien un peu avant. Je vais te prévenir par message texte si jamais je devance un peu les choses. » Je lui assure en l’observant descendre l’échelle de bois. Elle m’indique qu’elle compte mettre un rappel sur son téléphone pour ne pas oublier d’amener des vêtements et de la nourriture samedi prochain et je trouve que c’est une bonne idée. Je pourrais également le mettre à l’agenda du mien. Dès que je vais l’avoir récupéré, j’y pense. Souriant, je reprends mon téléphone alors qu’elle me l’apporte justement. On pourrait presque croire qu’elle lit dans mes pensées. Elle m’indique quand l’allumer et je hoche la tête, d’accord avec le moment choisi. « Promis. » Je lui indique avant de retourner à la cheminée. Je relève toutefois la tête alors qu’elle me demande où est la salle de bain. Je lui indique la direction sans faire le moindre commentaire moqueur. Inutile de la rendre mal à l’aise. Ce n’est pas la première fois qu’une femme a à remettre un soutien-gorge en ma présence. Dès que le chalet est remis à l’état de notre arrivée, nous sortons à l’extérieur afin de retrouver ma voiture. Nous sommes en route pour la crêperie. Nous y arrêtons à peine dix minutes, le temps de nous ramasser un petit truc et de le déguster à une table. Comme nous avons faim, ni l’un ni l’autre ne se retient d’avaler avec appétit la crêpe choisie. Je termine ensuite mon café en deux gorgées et nous voilà repartie. Je retrouve Island Bay avec une certaine anticipation. Le moment approche et je tente de cacher mon stress pour ne pas inquiéter Aubrey. Une fois dans le stationnement du cinéma toutefois, ses paroles ainsi que son baiser sur la joue me redonnent du courage. « Merci. » Je murmure à son oreille avant d’embrasser sa tempe en retour. Elle quitte la voiture et je soupire un bon coup avant de me pencher sur mon téléphone. Je le rallume. J’ai en effet des notifications. De Lexie et de Liam seulement. Je fronce les sourcils. J’envois donc un sms à Lexie pour assurer au couple que tout va bien. Je justifie mon absence par un tour chez mes parents. J’avais besoin de leur parler et je suis finalement resté là en oubliant totalement de prévenir tout le monde. Je m’excuse également pour calmer le jeu. Je me dirige vers South Bay dès que je vois Aubrey repartir dans sa mini cooper. C’est l’heure. En rentrant à la maison, je trouve Anna assise à la table de cuisine. J’ai le sentiment qu’elle m’attendait. Je commence donc par la rejoindre et par m’excuser de mon absence subite. Je le justifie en lui apprenant que je devais réfléchir de mon côté. L’Italienne ne semble pas fâchée par cela, affirmant qu’elle-même elle a pu ainsi prendre le temps de réfléchir. C’est donc ainsi que je vais prendre place en face d’elle et que j’aborde le sujet que nous évitons depuis beaucoup trop longtemps. Il n’y a pas de moyen facile de le faire. Je commence donc par lui expliquer ma vision des choses. De comment j’en suis venu à la conclusion que nous n’étions finalement pas fait l’un pour l’autre. Je me surprends à m’excuser de lui avoir demandé de tout quitter pour venir en Nouvelle-Zélande à l’époque. J’aurais dû alors réalisé que nous ne nous connaissions pas assez pour faire une telle chose. Il ne s’agit pas de regret, j’ajoute. Mais plutôt de cet égoïsme qui m’habite à l’occasion et qui sera toujours présent lors de mes relations amoureuses. Je suis une personne possessive. Je n’arrive pas à laisser aller mes proches. C’est plus fort que moi. Anna semble ne pas m’en vouloir. Je ne l’ai pas forcé à me suivre, elle a prit cette décision impulsivement c’est vrai mais parce qu’elle croyait à l’époque que c’était la bonne. Je suis heureux qu’elle ne me blâme ainsi pas au final. Tout comme moi, elle débute une explication de son côté de ce qui l’a conduit à douter de notre couple. Elle insiste sur le fait qu’elle a toujours des sentiments pour moi et que c’est la raison pour laquelle elle est resté tout ce temps, même quand ça allait mal. Elle ne pouvait pas concevoir de me laisser. Elle c’était engagée auprès de moi en quelque sorte. La demande en mariage est également pardonnée depuis longtemps, ce qui me rassure. Inévitablement, elle me parle de son passé, de ses erreurs d’autrefois. Même si je ne lui en ai jamais tenu rigueur, je lui laisse m’en parler à nouveau. Elle a besoin de les mettre dans la balance parce que je sais que pour elle cela compte. Je suis heureux de voir qu’elle s’exprime aussi calmement que moi, sans chercher à forcer les choses. Évidemment, nous sommes tristes. Nous pourrions pleurer aisément si l’un venait à échapper une larme. Sauf qu’il est clair que nous sommes décidés, que nous avons mûrement réfléchis chacun de notre côté. C’est elle qui au final annonce le verdict. Que la séparation semble être notre seule option pour préserver ce que nous avons. Je lui affirme que je suis d’accord. C’est donc officiel. Nous ne sommes plus un couple. Je me saisis alors de sa main et j’aborde la partie délicate : les jumeaux. Qu’est-ce que nous allons faire à présent ? J’insiste pour qu’Anna demeure dans la maison jusqu’à leur naissance. Je ne vais pas la mettre dehors, surtout alors qu’elle ne peut pas vraiment trouver d’emploi désormais afin de subvenir à ses besoins. Mon geste la touche. Elle me remercie. Évidemment, je ne cache pas que cela sera difficile pour chacun de vivre ainsi. Je propose que je dorme ainsi dans le salon le temps nécessaire pour ne pas la perturber. Comme je travaille le jour, elle ne sera pas obligée de me confronter à chaque instant. Je propose aussi d’être absent le samedi pour lui offrir une journée supplémentaire de repos, cachant bien évidemment que c’est dans le but de retrouver Aubrey. Anna ne proteste pas. Par la suite, il faudra prendre un engagement avec la cour à la naissance des jumeaux. Je pense que nous ne pouvons pas y échapper. Je lui propose que pour la première année ils demeurent dans la maison, donc qu’on explique au juge qu’il nous faut un moyen de pouvoir avoir une sorte de garde partagée mais au même endroit. Peut-être de chacun notre tour résider dans la maison puis d’alterner. Je ne sais pas trop comment formuler la chose. Anna pense qu’il est mieux d’en discuter plus tard puisque c’est encore tôt pour tout décider maintenant. Effectivement. Nous avons le temps d’y voir, de toute façon. J’ouvre la bouche pour ajouter quelque chose mais c’est finalement Anna qui me devance. Elle propose la chose que j’allais proposer. C’est-à-dire de garder la rupture secrète jusqu’à la fin de la cérémonie du mariage de Liam et Lexie. Je lui avoue que c’est ce que je voulais faire aussi. Elle demeure une amie proche de la mienne désormais, elle sait comment le mariage est important aux yeux de mon assistante. Comment moi et Anna l’avons inspiré également indirectement. Tout est donc réglé et cela pour le mieux. Je suis tellement soulagé que tout se soit passé dans le calme, sans cri et sans pleur. Je pense que nous avons besoin chacun de notre côté de nous retirer pour vivre notre deuil du couple toutefois. J’offre donc à Anna son intimité pendant que je vide toutes mes affaires de la chambre pour lui laisser cette dernière comme refuge. Je ne vais plus y entrer jusqu’à la naissance des jumeaux. C’est important je pense de délimiter ainsi notre espace de vie personnel pour ne pas perturber l’autre accidentellement. Alors que je termine de vider mes choses pour les mettre dans un coin du salon, Anna vient vers moi et me demande d’être présent lors de son prochain échographie à venir. Elle tient à ce que je sois là. Je la remercie, en évitant de la prendre dans mes bras comme j’aurais pu le faire autrefois. Cela rend donc le tout un peu bizarre, mais ni l’un ni l’autre ne nous en formalisons. Nous savons ce qu’il en est. Ce n’est qu’une question de temps avant de perdre les habitudes que nous avions. Dans une valise, je range la moitié de mes vêtements que je vais d’abord garder dans ma voiture avant de les laisser au chalet. Je préviens ensuite Anna que je ne serais pas là encore une fois ce soir puisque je vais chez mes parents pour les voir, ce qui n’est pas un mensonge. Pour faire cohérence avec ce que j’ai dit aux futurs mariés, j’ajoute que j’ai été chez eux hier également pendant que je réfléchissais. Je quitte donc pour retourner à Wellington. Mes parents rentre à peine d’Auckland lorsque moi j’arrive dans la cours. Je les serre dans mes bras et demande à leur parler. C’est dans le salon que je leur annonce ma séparation avec Anna. Les deux sont très tristes par la nouvelle, mais comprenne mes arguments. Ils ne s’opposent pas non plus à ce que je me serve du chalet comme d’un refuge pour me changer les idées cet été. Cela me fait sourire. Je sors ma photo de bébé de la poche de mon pantalon. « Hier j’ai eu besoin de remonter sur le toit pour y réfléchir. Ça vous embête si je garde cette photo ? » Ma mère est surprise de découvrir que je souhaite conserver cette photo en particulier puisqu’elle a été prise à l’époque par ma mère biologique. Mais elle ne s’objecte pas à la nouvelle. « Aussi, je peux emprunter la salle de bain ? Ça fait trois jours que j’ai la même tenue sur le dos. Je n’en peux plus. » Mon père éclate de rire. Au final, ni l’un ni l’autre ne me pose de questions sur le pourquoi de mon soudain manque d’hygiène. Je vais donc me laver et me changer pour un complet aussi chic que l’autre. Je demeure ensuite une heure supplémentaire avec mes parents, avant de prévenir Aubrey par message texte que je serais dans le stationnement du cinéma dans une demi-heure. Je prends toutefois bien mon temps avant de dire bonne soirée à mes parents et de revenir à Island bay. Une fois au cinéma, Aubrey n’est toujours pas présente. Je ne m’en fais pas avec ça. Je me cale dans mon siège, glissant un autre CD de musique dans le lecteur. Je ferme les yeux et j’attends. C’est la vibration de mon téléphone qui me fait me redresser. Elle arrive dans quelques minutes. Je l’observe alors qu’elle gare sa mini dans le stationnement des employés du cinéma. Lorsqu’elle grimpe dans ma voiture, je ferme la radio complètement. Je la complimente sur sa tenue, très satisfait de la voir aussi belle. Je lui prends ensuite la main. « Anna et moi ont est séparés désormais. Je tiens à te mettre au courant de ce qui a été dit puisque comme tu es ma petit-amie tu dois savoir ce qui en est. » Je commence donc à lui narrer mon arrivée à la maison, puis ma discussion avec mon ex-conjointe, sans entrer dans les détails des mots qui ont été dit toutefois. Je lui parle de ce qu’on pense faire avec les jumeaux, de mon offre qu’elle continue à habiter avec moi le temps de la fin de la grossesse. Je précise aussi que nous allons demeurer chacun de notre côté en permanence. De plus, je lui apprends pour le chalet, ce qui me fait un endroit où aller si vraiment sa dégénère dans la maison. Je termine avec la promesse de prétendre être toujours en couple jusqu’à après le mariage. « Nous allons par la suite annoncer nous même à Lexie et ton frère notre rupture ainsi que les raisons de celle-ci. Nous n’allons pas prétendre bien longtemps. Nous avons été très clairs sur le fait que ce n’est que pour ne pas gâcher le mariage et la cérémonie après la lune de miel. Il ne se passera plus rien entre nous. » Puisque tout est dit, je viens porter mon visage à Aubrey pour un baiser sur son front. Je colle ensuite le mien au sien. « C’est toi que j’aime. » Je lui dis, ouvrant mes yeux pour observer sa réaction.
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MessageSujet: Re: I've killed the lights [Aubrey & Brendon] (#)   I've killed the lights [Aubrey & Brendon] - Page 2 EmptyVen 12 Jan - 1:54


Je rejoins ma mini cooper dans le parking employé du cinéma. J’ouvre mon téléphone portable en chemin, curieuse de découvrir mes messages manqués. Quelques vœux d’autres connaissances et une bonne vingtaine de textos de la part de Marty. Je m’installe derrière le volant pour le contacter en priorité par message texte. Je commence par de sincères excuses avant de l’informer que je serai à l’appartement dans très peu de temps. Je n’ai pas peur de sa réaction à venir. Je sais que jamais il n’élèvera le ton contre moi parce que j’ai exceptionnellement décidé de faire un silence radio de presque vingt quatre heures. Je crains seulement de l’avoir suffisamment déçu pour qu’il me boude. Ça arrive à l’occasion. Je laisse les autres textos sans réponse suite à l’envoi du mien. Mes vœux peuvent attendre, pas mon meilleur ami. Je glisse alors la clef dans le contact pour quitter le parking. Direction West bay où je rejoins ma résidence. A l’appartement je suis accueillie par mes deux boules de poils d’amour, bien heureuse de me retrouver. Marty est silencieusement assit dans le canapé. Les traits de son visage ne m’indiquent pas d’émotions particulières. C’est moi qui fait néanmoins le pas d’entamer la conversation. Je renouvelle mes excuses sincères, avant de lui mentir pour la première fois depuis que l’on se connaît. Du moins, je lui offre une vérité arrangée concernant la cause de mon absence de la nuit dernière. Brendon devient Amanda, une fille que mon colocataire à l’habitude d’entendre parlé pour ces nombreuses déceptions amoureuses. En faite, toutes les deux on avait l’habitude de dire que nous devions être victime d’une sorte de malédiction divine au vu de nos échecs à répétitions. Une idée stupide maintenant que je sais que l’homme que j’aime en secret depuis des semaines – pour ne pas dire des années – me regarde enfin comme je le rêvais. Je lui explique que j’ai dormis chez elle parce qu’elle menaçait de se suicider. C’est un peu gros mais ça passe. Marty n’est pas le genre de personne insensible à ce genre de détresse. Je le remercie de sa compréhension en le serrant tendrement dans mes bras. Il va falloir que j’informe Amanda de ce « mensonge », au cas où. Ensuite, je lui annonce mes projets de ce soir : une sortie entre copine à l’extérieur de la ville. Il déduit de lui-même qu’il passera donc la soirée encore seul. Je m’en excuse à nouveau sincèrement. Pour me faire pardonner, je propose que l’on joue à la console quelques heures avant que je commence à me préparer. Il accepte sans hésiter. C’est derrière le volant de Mario Kart deluxe 8 sur ma Switch que les heures s’écoulent. Bilan : il est un pilote hors pair. Il a remporté la majorité des tournois que nous avons fait. Ou peut-être est-ce moi qui avait l’esprit ailleurs, qui sait ? Je dois reconnaître que je me suis demandé régulièrement comment ça se passe du côté de Brendon. A tel point qu’à quelques reprises j’ai eu envie de lui envoyer un sms pour avoir la réponse. Une bien mauvaise idée. C’est ce que je me suis dis. Il ne manquerait plus qu’il le reçoive pendant qu’il rompe avec Anna pour le mettre dans une bien délicate position. Très dissuadant. Aux alentours de 14h45, je déclare forfait pour commencer à me préparer. Je laisse à Marty le soin de ranger les manettes pour rejoindre ma chambre où je me mets en quête d’une tenue pour se soir. Brendon n’a pas annulé. Je présume que c’est bon signe ? Et si ça ne l’est pas ? Si il t’annonce que finalement il a reprit ces esprits, qu’il reste avec Anna, que feras-tu ? Je n’en sais rien à vrai dire. Je ne suis pas de nature négative. Je n’envisage donc pas cette éventualité. Pas après la nuit merveilleuse que nous avons partagés. Désormais il sait que je suis parfaitement en mesure de faire son bonheur, de l’aider à s’épanouir. Il n’aura donc aucun intérêt à refaire marche arrière. Après presque vingt minutes d’hésitation, j’opte pour une robe où je me sentirai à mon aise. Une robe habillé mais pas trop également. En bref une robe parfaite à mes yeux pour ce premier diner. Je rejoins ensuite la salle de bain avec elle où je me prends une bonne douche chaude avant de passer à la partie la plus longue de ma préparation : mon maquillage. Quand je quitte la salle de bain fin prête, c’est pour remplacer mon sac à main quotidien par une pochette noire assortie à mon ensemble. Il est presque 16 heures. Je vais avoir un peu de retard. Je ne vois d’ailleurs que maintenant le sms de Brendon m’informant qu’il sera au cinéma dans une demi-heure. Je regarde l’heure d’envoi pour comprendre que c’est une façon de me confirmer qu’il sera bien à l’heure. Fuck. Je salue Marty d’un baiser sur la joue avant de rejoindre en vitesse ma voiture au parking. Je fais attention à ne pas me tordre la cheville au passage. Quand j’y suis, je prends la direct de East-Bay. Il y a quelques bouchons sur le trajet. Fuck. Heure de pointe visiblement. J’envoi un message pour rassurer Brendon sur l’éventualité que je puisse lui poser un lapin. Je m’en voudrai mortellement si notre histoire capote pour une connerie de ce style. Je ronchonne au volant comme si ça pouvait faire avancer plus vite les voitures qui me ralentissent considérablement. Stupide. Au bout de quelques minutes j’arrive enfin à destination. Sa Lincolm est là. Je souffle de soulagement en regagnant le parking employé. Quand ma voiture est stationnée, je la quitte pour rejoindre la sienne. Dès que je suis assise à côté de lui, il éteint la radio pour me complimenter sur ma tenue. Je l’en remercie avec un immense sourire. Je suis contente que mon allure générale lui plaise. Il me prend ensuite la main. Sa séparation avec la mère de ces jumeaux est officielle. En tant que petite amie désormais, il tient à m’en parler. Je l’écoute sans perdre un instant mon sourire. Dans l’ensemble tout c’est bien passé. Ils étaient sur la même longueur d’onde. Ça a évité des cries, des larmes, bref tout ce qui rend une rupture insupportable pour le peu qu’on ait un cœur. Il m’explique aussi qu’ils sont tombés d’accord pour qu’elle continue de vivre chez lui tout le temps restant sa grossesse. C’est correct. Ainsi il reste toujours aux premières loges pour l’aider si besoin, et même l’emmener à la maternité le jour de leur naissance. Je trouve que c’est une excellente décision. Quant à l’annonce officielle de leur rupture hé bien… c’est comme nous le pensions pour nous-même. Le mieux est de ne pas embêter les futurs époux avec ça avant leur voyage. Tout me va totalement. Ses lèvres se déposent brièvement sur mon front en point final à tout ce qu’il vient de me dire. Je lui sourie toujours, heureuse. Alors que son front se dépose contre le mien, il me murmure qu’il aime. Les battements de mon cœur augmentent considérablement. Je plonge mes prunelles dans les siennes aussitôt, émue. Ensuite, je fais le pas d’approcher mes lèvres des siennes, désireuse de répondre à cette déclaration d’un baiser. Toutefois je lui laisse le choix de mettre un terme aux derniers centimètres restant ou non. Lui seul peut décider s’il est prêt à m’offrir un premier baiser. S’il ne l’est pas alors ça ne sera pas grave. Le plaisir d’aller diner avec lui en restera intact.  

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MessageSujet: Re: I've killed the lights [Aubrey & Brendon] (#)   I've killed the lights [Aubrey & Brendon] - Page 2 EmptyVen 12 Jan - 3:19


J’observe son regard capturer le mien. Cette proximité est nouvelle, mais agréable. Je vois l’émotion qui fait briller son regard alors que j’ai enfin prononcer le mot que je ne me permettais pas hier. Nous sommes un couple, moi et elle. Les couples doivent se dire « je t’aime ». Son visage se rapproche toutefois, m’invitant à l’imiter. J’entre-ouvre la bouche, baissant mes prunelles vers la sienne. Elle a cessé de s’approcher. Je comprends facilement que c’est parce qu’elle me donne le choix. Il n’y a plus rien qui nous empêche de le faire. J’ai officialisé ma rupture avec Anna. Il n’y a pas d’ambigüité dans mes sentiments à l’égard de l’anglaise. Il n’y a donc rien susceptible de m’arrêter physiquement ou moralement. Je choisis toutefois de prendre le temps d’observer le rouge à lèvre qu’elle porte, d’évaluer la douceur de ses lèvres. Ma main se lève et le bout de mes doigts ose toucher à sa lèvre inférieure, la caressant lentement. Je laisse l’envie monter, heureux de sentir de façon aussi claire un désir pour cette femme. Puis, je commence à m’approcher. Mes doigts continuent à glisser, à présent sur sa joue. Je fixe mon regard dans le sien, progressant toujours plus jusqu’à effleurer ses lèvres des miennes. Ma vision s’embrouille puisque je suis trop près d’elle donc je ferme les yeux et j’amorce le baiser. Quelque chose de sage, sans pour autant être dépourvu d’affection. Je me permets d’explorer ses lèvres en y apposant juste la bonne pression, émerveillé à chaque seconde de contact supplémentaire de comment douce elles peuvent être. Je finis par reculer hors de sa portée, reposant mon front contre le sien. J’expire de bien-être alors que nous venons de sceller notre relation. Si aujourd’hui j’ai officialisé ma rupture avec Anna, j’ai également rendu officielle ma relation avec Aubrey. J’ai été célibataire durant cinq heures, en résumé. Un nouveau record. Je ris à cela, venant la libérer et m’installer de façon conventionnelle sur mon siège. Je souris à Aubrey, relevant les sourcils de manière malicieuse. « Prête à partir à l’aventure, Docteur ? » Je la taquinais avec ça à une époque lointaine. Dans la vie d’un vice-président, trois ans c’est très loin, en effet. De plus, même si elle n’a pas de licence active actuellement, elle demeure en possession d’un doctorat en médecine. Ce qui est une raison de se venter. Je mets le contact et j’allume la radio. Tandis que je nous fais avancer je me penche pour ramasser le boîtier du CD qui joue actuellement dans le lecteur et que je retrouve à l’arrière de son siège. J’en sors le livret comprenant les paroles. Je lui donne carrément entre les mains. Dès qu’il y a une lumière rouge, je me tourne vers elle en tentant de ne pas rire. « Si tu parviens à chanter parfaitement une chanson de métal d’ici la fin du trajet, je t’achète un chiot. Et je suis sérieux. » Je me détourne afin de rapporter mon attention vers l’avant comme la lumière est à présent verte. Je nous fais prendre la sortie pour atteindre l’autoroute menant à Wellington. Pendant ce temps, je ne me retiens pas de chanter et de taper sur toutes les surfaces disponibles. Je suis content de voir Aubrey se mettre à chanter avec autant de cœur et sans la moindre retenue. Cela fait en sorte que régulièrement nous nous accompagnons en duo ou nous éclatons carrément de rire ensemble. C’est presque comme si un concert avait éclaté dans l’habitacle de la voiture. Je me charge des percussions et elle de l’ambiance de feu. Je pense que la dernière fois que j’ai eu autant de plaisir ça devait être à l’université. Donc, il y a plus de quinze ans. Bon sang, la vie devrait toujours être comme ça. Ce qui est le mieux en plus, c’est que peu importe ce que je fais et comment j’en rajoute, elle ne me traite pas d’immature ou me demande d’arrêter. Elle me suit à fond. Aubrey est la perfection même. La femme de mes rêves. L’heure de route passe donc en un éclair alors que nous enchaînons entre les périodes de chant et celles d’écoute de la musique. Lorsque nous approchons de la destination finale, je fais grimper le volume toutefois et je l’encourage afin qu’elle le gagne son chiot. Je n’en reviens même pas qu’elle m’écoute. N’importe qui aurait pu trouver ça agaçant de ma part. Ridicule même. Mais pas Aubrey. Surtout lorsque la fin de la chanson se passe dans le stationnement du restaurant et que je me mets à l’encourager encore plus fort. Il y en a qui ont du sexe dans une voiture, nous ont a ça, visiblement.
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MessageSujet: Re: I've killed the lights [Aubrey & Brendon] (#)   I've killed the lights [Aubrey & Brendon] - Page 2 EmptyVen 12 Jan - 4:27


Le regard de Brendon bifurque jusqu’à mes lèvres. Il les observe longuement, comme en admiration devant elles. Je déglutis ma salive. Je retiens mon souffle. Il possède le pouvoir de sceller nos bouches dans un premier baiser et il me semble qu’il en profite pleinement sous l’excuse d’une hésitation que je ne ressens pourtant pas chez lui. Mes lèvres s’ourlent très brièvement sous l’amusement que ça provoque chez moi. J’aime cette idée qu’il sache se faire désirer. Ces doigts viennent à leur tour les caresser. Je ferme les yeux à la sensation divine que ça me procure. God, jamais un homme ne m’avait fait un tel effet. Je réprime un soupir d’aise, me concentrant sur la douceur de son épiderme. Mes yeux s’ouvrent à nouveau après quelques instants. Il amorce un mouvement dans ma direction, ces doigts s’aventurant sur ma joue. Je lui sourie à nouveau. Soudainement nos bouches se frôlent. Je laisse une expression de mon plaisir s’échapper du fond de ma gorge. God, celui-là je n’aurai pu le retenir même si je le voulais. Mes yeux se ferment. Le baiser tant attendu m’est offert. Je savoure la pression de sa bouche contre la mienne, allant jusqu’à déposer ma main libre à même sa joue pour la caresser avec tendresse du bout des doigts. C’est tellement merveilleux ce qui m’arrive, ce que je ressens. Je ne saurai même pas le décrire. Nos bouches se détachent. Il se recule. Je l’observe comme me réveillant d’un rêve fantastique, un sourire béat aux lèvres. T’as l’air ridicule comme ça. Je m’en fous complètement. Je suis sur mon petit nuage là. Rien de ce que tu pourras me dire ne m’en fera tombé. Brendon se met à rire. Je l’imite par réflexe. Très honnêtement je ne sais pas ce qui l’amuse tout d’un coup mais si c’est moi je ne lui en veux pas. Dans le sens inverse je suis certaine que j’aurai la même réaction. Malicieux il me demande si je suis prête à partir à l’aventure en m’appelant docteur. J’éclate de rire. Il y avait bien longtemps qu’il ne m’avait plus appeler ainsi je dois dire. _ Avec toi, toujours. J’attache ma ceinture de sécurité. C’est le signal pour qu’il remette le contact ainsi que la radio. Brendon quitte le parking pour prendre la direction du restaurant où il m’a invité ce matin. Cependant il se penche à l’arrière de mon siège pour ramasser quelque chose. J’essaye de voir de quoi il s’agit. J’ai la réponse lorsqu’il me tend un livret de paroles. Je le feuillette aussitôt. Très honnêtement j’ai déjà une nette idée du pourquoi il me l’a donné mais j’attends qu’il m’en fasse la demande. Elle arrive au premier feu rouge. Il m’achète un chiot si d’ici la fin de notre trajet je parviens à chanter une chanson de cet album. Je lui offre un immense sourire. J’ai l’âme compétitrice quand il y a un prix en bout de ligne. J’accepte donc ce défi. _ Très bien. J’annonce enjouée. _ Prépares-toi à trouver des élevages car d’ici une heure ce n’est pas une chanson mais tout l’album que je saurais chanter. Je ne doute pas de moi. Je commence même l’apprentissage dès à présent. Je cale ma voix au chanteur ainsi qu’à celle de mon petit ami qui connaît les paroles par cœur. J’adopte physiquement le rythme de la musique pour m’aider. Il n’y a énormément d’erreurs les premiers essais. Et je ne vous parle pas des passages où je chante carrément faux. C’est le fou-rire assuré sur nous deux à chaque fois. Au bout d’une bonne demi-heure de route je n’ai quasiment plus besoin du livret. Je m’époumone en faisant le pitre pour toujours plus faire rire l’homme que j’aime. Je sais que je suis à deux doigt de ma victoire, je me permets donc d’être moins sérieuse dans mon apprentissage. Je fais même de la musique en tapant en rythme sur le tableau de bord ou mes genoux sur les passages instrumentaux. Nous approchons de notre destination. Brendon augmente le volume. C’est le moment de tout donner sous ces encouragements. Je joue le jeu à fond. Je chante la chanson qui passe avec toute l’énergie que je possède. On pourrait facilement croire que je passe un casting pour devenir LA voix de demain. Enfin, pour le coup ça serait surtout la chanteuse du prochain groupe de métal de demain. La voiture s’arrête sur le parking du restaurant. Je suis certaine que les rares personnes qui passent non loin peuvent m’entendre mais ça ne m’arrête pas. Ce qui m’arrête est la fin de la musique et seulement la fin de la musique. Je sais d’avance que j’ai gagnée. Je n’ai fais aucune erreur dans les paroles, dans le rythme, et dans la tonalité. Toutefois je laisse mon unique juré m’annoncer le verdict. _ Alors ? Qu’en penses-tu ? Je demande faussement curieuse. _ Est-ce que je mérite mon chiot ? S’il est d’humeur taquine il va me faire croire que non je parie. Cette idée me fait rire d’avance.  

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MessageSujet: Re: I've killed the lights [Aubrey & Brendon] (#)   I've killed the lights [Aubrey & Brendon] - Page 2 EmptyVen 12 Jan - 17:30


Le fait qu’Aubrey se prête si facilement au défi m’enchante. Surtout qu’elle augmente l’enjeu, affirmant qu’elle peut me chanter l’album en entier d’ici une heure. « J’ai hâte de voir ça. » Je lui affirme en souriant, retenant un rire juste à l’idée de ce qui va suivre. Et je ne suis pas déçu. Seigneur, je ne me suis pas autant amusé depuis des années ! À chanter, à rire et à l’observer dans ses performances. Si être avec elle signifie plus de moments de la sorte, je suis définitivement au paradis. Je continue à encourager Aubrey, toujours plus impressionné par le cœur qu’elle met à l’activité. De ce fait, le trajet passe en un rien de temps. Lorsque nous arrivons au restaurant, je viens lui permettre de m’offrir son ultime performance. Lorsque la chanson se termine, je coupe le contact de la voiture en éclatant de rire. Je me tourne ensuite vers elle. Bon sang, j’ai chaud. On dirait que je viens de courir un marathon. Je l’observe alors qu’elle sait qu’elle a gagné mais me demande toutefois de la juger. Plutôt que de la faire languir, je viens m’incliner à quelques reprises devant son talent. « Tu es trop forte. Tu gagnes haut la main. » Je viens ensuite lui faire une autre expression malicieuse avant de déposer un baiser sur sa joue. « Viens. » Je lui demande, souriant alors que je sors de la Lincoln. Je contourne la voiture afin de pouvoir la rejoindre, baissant le regard sur sa tenue que je peux admirer pleinement désormais. J’attrape une de ses mains et je la fais tournoyer pour moi. Je me saisis ensuite de sa taille. La différence de taille entre nous me force à me contenter d’un baiser sur le sommet de son crâne. Il va falloir que je m’habitue à ce détail. Que je trouve une solution pour pouvoir l’embrasser autant que je le désire. Je vais réfléchir à cela. « Tu es magnifique. » Je la complimente une nouvelle fois avant de conserver une main dans le creux de son dos et de la conduire vers le restaurant. C’est également à ce moment-là que je le remarque. « En plus, on est assortie. » En effet, nous sommes tous les deux vêtus de noir et de blanc. Cela me rend stupidement heureux. Ce n’est qu’un détail, mais il a un effet immense chez moi. J’ouvre la porte pour ma compagne qui peut ainsi passer la première. Nous pénétrons dans un restaurant aux allures champêtres, presque comme si nous étions à une autre époque. Celle des années trente, où les femmes et les hommes se vouaient un respect traditionnel et où les décors étaient de couleurs pastels et principalement constitués de bois peints. Le plancher est d’ailleurs fait de longues planches de bois qui résonnent fortement à la moindre pression. C’est superbe à mon œil. L’hôtesse nous accueille et nous conduit à une table disponible. Il s’agit d’une banquette confortable. Lorsque nous recevons les menus, je n’y porte que peu d’attention, ayant mon regard toujours capturé par la splendeur de la présence d’Aubrey. Je suis vraiment curieux d’un détail. Je ne peux donc pas me retenir de le demander en premier. « Du coup, il va falloir que tu me guides dans le choix du chiot. J’ai besoin au minimum de connaître la race que tu envisages. Ainsi que le nom. » Je n’ai aucun mal à ce qu’elle me demande une race plus petite ou une plus grande comme les deux chiens que Marty possèdent avec elle déjà. J’aimerais surtout savoir si elle préfère avoir une femelle ou un mâle. L’un comme l’autre va me satisfaire. Parce que forcément, si Aubrey va être la propriétaire du chiot, la mère quoi, je pense que logiquement elle va faire de moi le père. Papa pour la troisième fois en assez peu de temps. C’est un privilège que je ne peux refuser.
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MessageSujet: Re: I've killed the lights [Aubrey & Brendon] (#)   I've killed the lights [Aubrey & Brendon] - Page 2 EmptyLun 15 Jan - 19:16


Il s’incline plusieurs fois devant moi. Je sourie victorieuse. Désormais c’est officiel : j’ai gagné. Je le savais déjà que c’était le cas mais l’entendre de sa bouche m’emplie de bonheur. Je sautille sur mon siège pour l’exprimer sans retenu. Je pourrai même presque pousser un petit crie de joie si ces lèvres sur ma joue ne m’en dissuadaient pas. Il veut que je le suive à l’extérieur de la voiture. Je ne me fais pas prier. Je me détache, m’empare de ma pochette posée sur mes cuisses, et quitte son véhicule que je contourne. Il se saisie ensuite de ma main à ma hauteur pour me faire tournoyer. Il admire la robe que j’ai choisie pour lui sous tous les angles. Je suis contente qu’elle lui plaise. Je voulais une tenue qu’il puisse autant apprécier que mon look très collégial et je ne suis pas déçue de sa réaction. Il m’offre un second compliment à ce sujet après m’avoir embrassé le sommet de mon crâne. _ Merci. Toi aussi tu es très élégant. Il l’est toujours bien évidemment. Toutefois je trouvais bien de le souligner plus particulièrement maintenant. Il s’agit de notre tout premier rendez-vous en amoureux après tout. L’une de ces mains glisse dans le creux de mon dos. Nous prenons la direction du restaurant. Brendon souligne en chemin le fait que nous soyons assortie. _ Effectivement. Je déclare aussi enjouée que lui en jetant un œil à nos tenues. _ C’est un merveilleux hasard ! Certains diraient que ce n’était pas difficile de le prévoir quand on sait qu’il est souvent en complet mais les complets ne sont pas forcément noirs et les chemises blanches. Donc, je l’affirme, c’est un merveilleux hasard qui nous rend aussi heureux l’un que l’autre. Nous entrons d’ailleurs dans le restaurant avec cette bonne humeur au visage. La décoration est vraiment très jolie. Ça me fait penser à ce chalet qui est devenue notre petit nid d’amour. Je sourie encore plus grand de m’en rappeler. L’hôtesse nous installe à l’une des tables disponibles. Je m’installe sur la banquette tandis qu’elle nous donne à chacun une carte. Je la remercie avant d’y jeter un très bref coup d’œil. Il y a des tas de choses très appétissantes au menu. Cependant je choisirai plus tard. Brendon aborde mon cadeau à venir et j’avoue avoir plus envie d’en parler que de manger pour le moment. _ Pour être honnête avec toi c’est la première fois que je vais réellement choisir une race de chien ainsi que son nom alors… Je sors mon téléphone de ma pochette pour lui montrer, souriante. _ Internet va être notre ami je crois. J’ouvre l’application pour chercher dans le moteur de recherche un site regroupant toutes les races de chiens existantes. Je sélectionne mentalement les races qui me plaisent plus ou moins. Pour celles que je ne connais pas, je les découvre en image. _ Owww il sont trop mignons. Je soupire enamouré à l’image que je vois avant de la montrer à Brendon. _ Regarde comme ils sont trop beaux ceux là. Ce sont des Spitz Japonais. Je l’informe au cas où il ne connaitrait pas. _ On dirait des peluches avec leurs longs poils blancs, tu ne trouves pas ? Je récupère mon téléphone pour chercher d’autres races pour qui j’aurais également un coup de cœur. Ça ne tarde pas, je fonds devant l’image d’un joli cocker spaniel _ Owww et celui là, regarde. Je lui tends à nouveau le portable, les yeux pleins d’amour pour le chiot sur la photo. _ Il est vraiment trop mignon aussi. God ce que ça va être dur de choisir parmi toutes ces petites boules de poils. Rien qu’en fouillant à nouveau le web je tombe en extase devant le minois d’un petit dalmatien _ Je comprends mieux pourquoi Marty a cette envie régulière d’en adopter des nouveaux. Ils sont tous tellement craquants. Regarde ce dalmatien. On ne peut avoir envie que de le prendre dans ses bras pour le câliner, non ? Je lui laisse voir l’image qui me donne cette envie soudaine, puis déclare avec amusement. _ Je crois que je vais arrêté de chercher sinon je vais être incapable de choisir. Déjà rien que ces trois là je les trouve tellement adorables. Je marque une pause. _ Est-ce que toi tu aurais des races que tu aimes plus particulièrement ? Peut-être en connaît t’il certaine que j’ai oublié ou que je ne connais pas, et qui pourrait également me plaire ? C’est intéressant de le savoir je trouve.

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MessageSujet: Re: I've killed the lights [Aubrey & Brendon] (#)   I've killed the lights [Aubrey & Brendon] - Page 2 EmptyLun 15 Jan - 22:02


J’hausse les sourcils alors qu’Aubrey m’assure que c’est la toute première fois qu’elle va choisir une race de chien ainsi que le nom de l’animal. Il est vrai que je la connaissais depuis un an lorsqu’elle a accueillie le jeune Lucifer. Plus j’y pense et plus je me rappelle que le golden retriever est un cadeau donné à Marty. Donc c’est normal qu’il ait choisit le nom. Je ne pensais pas que pour Celeste appartenait également au docteur. Ma surprise est donc encore plus à point que je ne le pensais. Aubrey sort son téléphone et je glisse sur la banquette afin de m’installer juste à côté d’elle pour observer facilement l’écran du téléphone. Je suis également curieux de découvrir les choix qu’elle va faire sur internet. Les expressions de ma compagne sont précieuses. Cela me fait sourire de la voir ainsi craquer pour toutes ces photos de chiens. Je sens mon cœur s’attendrir également en observant ses choix. Sauf que ce qui me fait réellement plaisir c’est davantage d’observer du coin de l’œil la jeune femme en admiration devant tant de possibilités. Il existe en effet un très grand nombre de races de chiens dans le monde. Beaucoup trop certains pourraient dire. Moi, je ne suis pas assez calé en la matière pour être un bon juge. La première race qui la fait craquer m’est inconnue. Je me saisis donc de son téléphone pour les regarder attentivement. Ils sont certes très mignons, mais ce ne sont pas des peluches. « Oui, c’est vrai. » J’avoue tout de même. Je lui redonne son téléphone pour qu’elle poursuive ses recherches. Il ne lui faut pas long pour trouver une autre race qui fait pencher son cœur. Je retrouve l’appareil et je ne peux m’empêcher de sourire. Elle ne me montre que des photos de bébés jusqu’à présent. Ce n’est pas vraiment un portrait réaliste de l’animal puisqu’il ne va pas demeurer petit toute sa vie. Je connais toutefois cette race. « Ce sont des chiens de chasse ceux-là, il me semble. Une voisine en avait un et il mangeait tout ce qu’il trouvait. » On se forge des opinions avec ce qu’on a vécut, bien évidemment. Je sais que je généralise devant Aubrey, mais je n’ai pas envie que notre futur chien dévore un divan en entier lorsque nous ne serons pas là. Ensuite, c’est le tour d’un bébé dalmatien qu’elle me montre. Je ris, incapable de me retenir. « Oui c’est vrai, les trois donnent envie de les câliner. Mais, il faudrait que tu regardes les infos sur les races de manière plus objective, ma belle. » Elle me regarde avec ses grands yeux et ça me donne envie de l’embrasser. Elle préfère donc arrêter de chercher et je me saisis donc de son téléphone pour qu’elle délaisse au moins les photos de chiots et se concentre sur les portraits d’adulte. Évidemment, elle veut que je l’aide à choisir et je ne dis pas non. Sauf que je ne désire pas influencer son choix. Je veux qu’elle soit celle qui trouve la race parfaite pour elle. Je retourne donc au menu principal de l’application pour avoir toutes les races. « Alors déjà, il faut déterminer ce que tu veux. Pour ce faire, tu vas répondre aux questions suivantes : … » Je lui annonce en dissimulant à sa vue l’écran de son téléphone. Elle doit répondre de façon impartiale. « Prête ? » J’ai ouvert le bloc note de son téléphone pour inscrire chacune de ses réponses à des questions que je vais inventer au fur et à mesure. « Donc, réponds après réflexion. Est-ce que tu préfères un mâle ou une femelle ? Tu veux une grande, une moyenne ou une petite race ? Ce chien sera à poil long ou à poil court ? Tu veux un chien plutôt sportif ou un plutôt tranquille ? Et enfin, dernière question, est-ce que préfère le poulet ou l’agneau ? » Je pose mon doigt sur le menu du jour en table d’hôte. Parce que oui, je m’intéresse aussi à ce qu’elle va vouloir manger.
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MessageSujet: Re: I've killed the lights [Aubrey & Brendon] (#)   I've killed the lights [Aubrey & Brendon] - Page 2 EmptyMar 16 Jan - 17:58


Brendon a raison. Je devrais baser mes recherches sur les caractéristiques des races en lieu et place des photos de chiots. Mais c’est plus fort que moi. Mon doigt ripe sur la section image du site et ensuite impossible pour moi de choisir avec raison. Je préfère donc m’arrêter là pour lui demander de l’aide. Après tout, vu ce qu’il m’a apprit à l’instant sur les cockers spaniel, il doit s’y connaître un minimum. Du coup je l’interroge sur les races qui pourraient éventuellement avoir sa préférence. Il se saisie de mon téléphone en réponse pour m’annoncer qu’il faut déterminer ce que je veux en répondant à une série de questions. Ça me convient. J’hoche affirmativement de la tête pour qu’il le sache. Ensuite je lui confie avec entrain _ Je suis même plus que prête. Je suis pratiquement impatiente de découvrir ces questions. C’est sûrement pour ça qu’il tient à ce que je prenne le temps de réfléchir à mes réponses. Parce qu’il a compris à mon attitude que je pourrais bien dire ce qui me passe par la tête comme si nous jouions à un jeu comme dans la voiture. Ce qui serait possible. Je suis très rarement sérieuse. La première question m’est alors posée. Est-ce que je préfère un mâle où une femelle. Hum… je lève les yeux au ciel comme si la réponse était inscrite sur le plafond du restaurant. _ Je dirais que ça n’a aucune importance. J’énonce en reportant mon attention sur lui. _ Sauf si tu considères que ça détermine son tempérament ? Je l’interroge très sérieusement. _ Celeste est plus calme que Lucifer. Je ne sais pas si ça vient de sa race où parce qu’elle est une femelle, mais elle passe plus de temps dans son panier contrairement à son frère qui est toujours dans nos jambes à réclamer de l’attention comme de la nourriture. Je préfère ça. Un chien qui saura se poser dans un coin le temps que je suis occupée à peindre ou à créer quelque chose. Je ne sais pas si ma réponse est bonne très honnêtement. J’espère que oui. S’en suit la seconde question : la taille de la race. _ Hum… Nouvelle réflexion. _ Qu’importe. Déjà je sais que je n’aime pas tout ce qui Yorkshire ou Chihuahua mais… je n’ai rien contre les petits chiens de manière générale. Ce n’est surement pas comme ça qu’il faut s’y prendre mais je pense que je marcherai vraiment au coup de cœur pour la bouille du chien en faite. Donc sa taille adulte je m’en fiche. Je me pince les lèvres à ces mots. J’ai conscience que je ne l’aide pas vraiment en répondant aussi vaguement aux questions mais je n’ai réellement aucune vraie préférence. Un chien est un chien. Tant qu’il me plaît, que je l’aime, le reste n’a aucune importance. Troisième question : longueur des poils _ Je préfère à poils long. Mais y’a des chiens à poils courts très mignon aussi. Je me pince à nouveau les lèvres. Ce que je fais est inutile là. Je lance un regard désolé à mon petit ami pour mon manque de précision. Quatrième question : sportif ou tranquille. Là j’ai une vraie réponse qui rejoint un peu ce que je disais tout à l’heure. _ Un tranquille. Ça c’est certain. Je sourie de toutes mes dents. Je suis fière d’être sûre pour ce détail. La dernière question : poulet ou agneau. Je fronce les sourcils jusqu’à ce qu’il me montre le menu du jour. J’éclate ensuite de rire en saisissant qu’on ne parle plus des chiens. _ Le poulet. Je réponds encore hilare. _ Et toi ? Je suis curieuse de connaître ces goûts à ce sujet. _ Tu préfères l’agneau ou le poulet ? C’est la première fois qu’on partage un repas ensemble. Ça serait génial si à ce sujet on serait aussi assortie que nos tenues.    

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