» la folie est parfois le meilleur moyen de s'adapter à la réalité.

la folie est parfois le meilleur moyen de s'adapter à la réalité.

bambi ft, alexy.

Qu'est-ce que t'étais entrain de faire? Pourquoi tu la suivais, la boule dans le ventre grossissait à mesure où vos pas s'enchaînèrent, ton coeur battait la chamade comme pas possible, un vrai orchestre à l'intérieur, le bout de tes doigts étaient gelés et tu respirais comme si tu avais couru un marathon. La cause de tout ce stress? Le salon de tatouage. T'as toujours eu peur des aiguilles, alors en voir plusieurs rentrer et sortir dans ta peau t'effrayait. Et si c'était une mauvaise idée? Et si ça allait s'infecter? Si tu allais tellement avoir mal à la première piqûre que tu resteras toute ta vie avec un point noir sur le corps? Et si le tatoueur était complètement bourré ou drogué, ou encore tellement nul dans son métier? Tu tires Bambi par la main, l'obligeant à s'arrêter tandis que toi tu traînes des pieds. « Je sais pas si c'est une bonne idée. » Tu souffles un long moment et ne montre pas ton air bougre lorsque ton amie s'amuse de la situation. Bon, peut-être qu'en vrai ta tête a de quoi la faire rire, mais tu flippais complètement. « Je pense que ce tatoueur est louche, alors... on devrait attendre et rentrer, hein! » D'un ton plus enjoué pour éviter de passer pour la peureuse de service, car tu avais quand même une fierté, tu lui lances un énorme sourire et t'apprête à faire demi-tour, avant que ce ne soit elle qui t'en empêche. Pourtant, tu avais déjà bien réfléchi au dessin que tu porterais, celui qui signifiait tant pour toi. Même à l'endroit. Celui que personne ne verrait sauf si tu es nue. Comme quoi, vraiment personne ne pourrait le voir, il te sera collé à la peau et seul la personne qui te sera réellement importante pourrait trouver cette tâche d'encre noir indélébile.

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bambi ft, alexy.

Tu as toujours été la plus folle, la plus insouciante dans la vie. Oui, c’était tout toi. Tu n’as jamais été du genre à te prendre la tête ou quoi. Loin de là. Tu étais celle qui te prenait le moins la tête. La vie était trop courte. Tu incitais de ce fait ton mode de vie aux autres. A commencer par ta sœur, surtout depuis qu’elle avait perdu son époux. Puis, tes amies également. C’était important pour toi qu’elles s’éclatent, s’amusent, se lâchent. Tu ne voulais pas qu’elles passent à côté de quelque chose. C’était pour cela que tu avais insisté et proposer à Alexy pour aller faire ce tatouage. Elle voulait en faire un et, toi, de ton côté tu en avais un. Tu voulais en faire un autre mais tu ne savais pas encore quoi alors tu allais attendre un peu. En revanche, tu pouvais accompagner tes amies. « Mais si, tu verras après le résultat tu vas trouver ça génial ! » Bon d’accord, il fallait avant tout subir et supporter la douleur de l’aiguille. Tu n’étais pas trop douloureuse de ce côté-là mais chacun était différent. « Mais non il est pas louche t’inquiètes, je connais les tatoueurs. » Tu prenais son bras pour l’emmener à l’intérieur du salon. Tu t’approchais alors de l’homme qui était en train de s’occuper d’une personne.  « bonjour, on vient pour un tatouage pour mon amie. » Tu lui disais alors qu’il vous répondait qu’il finissait de s’occuper de sa cliente pour le moment et ensuite ce serait à nous. Tu t’installais de ce fait sur la chaise avant de te tourner vers Alexy. « Eh t’inquiètes, ça va aller tu verras ! Tu sais quel dessin tu veux te faire tatouer alors ? » Tu lui demandais car bon, c’était tout de même important. Avant qu’elle se fasse tatouer.

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Evidemment. À quoi tu pensais, qu'elle allait te laisser repartir bredouille? C'était mal la connaître. Pourtant, oui tu avais envie de te faire tatouer, pourquoi pas, ce serait une petite folie, c'est sur que c'était pas ce dont tu avais réellement besoin, plutôt un caprice mais tant qu'à faire, l'idée du dessin et de la signification, tu l'avais dans la tête depuis un moment. Bambi était plutôt téméraire alors que toi t'étais complètement l'opposé. Mais c'était celle qui te mettait de la folie dans ta petite vie bien monotone. Alors tu te laisses emportée par la demoiselle à l'intérieur du salon, inspectant tout autour de toi tandis que ton amie parle avec le tatoueur qui était entrain de s'afférer avec un client déjà bien marqué par l'encre. Avant de t'asseoir, tu regardes partout s'il y a une trace de poussière, si le matériel avait l'air en bon état et si la tête du tatoueur te revenait. Manifestement, le dernier point restait à voir. Obligée de patienter, tu te ronges la peau des ongles tandis que ton amie te questionne. « Euh.. ouais, je vais me faire un petit voilier. Parce que si tu as navigué sur des eaux troubles, tu pourras tracer le chemin que tu veux. C'est.. une philosophie de vie que j'essaie de respecter depuis de longues années. » Et merci papa. Bambi ne connaissait pas ton enfance, elle ne connaissait pas l'instant traumatisante que tu as vécue lorsque ton père s'est fait menotter chez toi, un matin alors qu'il était ton modèle, alors qu'il était ton héro. De ces choses atroces et impardonnables qu'il a commit. Uniquement ton ex et ta meilleure amie est au courant de ce passé. Il a gâché une partie de ta vie sans que tu t'en rende réellement compte. Alors ce voilier t'était vraiment symbolique. Revenant à tes esprits, tu vois le tatoueur devant toi et tu ne pouvais réprimer un sursaut. Du coin de l'oeil, tu regardes Bambi qui elle, a l'air bien plus à l'aise que toi. Ouais, parce que c'est pas elle qui va se faire trouver tu ne sais combien de fois la peau. Bon, elle l'a déjà vécue et ça n'a pas l'air de l'avoir traumatiser alors .. il faut que tu prennes sur toi. « Vous avez bu de l'alcool aujourd'hui? » Okay. C'était vraiment sorti tout seul, sans que tu ne puisse réfléchir. Tu te sentais à la fois honteuse et horriblement gênée, sentant tes joues s'empourprer. Mais elle n'avait pas l'air de le déranger, il semblait même amusé de la question et lança un regard complice à ton amie. « Que deux ou trois verres. » Tu laisses tomber ta mâchoire alors que lui roule des yeux en riant. « Bon, je suppose que c'est toi qui veux te faire tatouer, tu veux quoi? » Prenant soin de refermer la bouche et d'éviter de baver bêtement, tu cherches un soutient moral en regardant ton accompagnatrice. « Je veux un petit voilier sur.. le côté droit du bas ventre. » Et tu ne connaissais même pas le nom de cette partie du corps alors tu lèves simplement son t-shirt et baisse un peu ton jean pour qu'il visualise l'endroit. Allant dessiner ce qu'il avait en tête en vous proposant de boire un truc, surtout à toi, tu allais te servir de l'eau, ayant du mal à avaler la moitié du verre. « Il va me charcuter. » Tu lui murmures, jouant avec le gobelet.

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Tu t’étais déjà faite tatouée alors, tu pouvais bien accompagner ton amie se faire un tatouage. Tu avais envie d’en faire un autre également mais tu n’avais pas encore trouvé quoi. Tu ne voulais pas faire n’importe quoi non plus parce que c’était à vie ensuite que tu le portais. Mais tu voulais en faire un en commun avec ta sœur alors tu reviendrais. Pour le moment, tu devais rassurer Alexy. Bon d’accord, tu n’avais rien compris à ses explications mais elle avait l’air sûre d’elle et c’était quelque chose auquel elle avait réfléchi. « Un voilier.. oui c’est un bon choix.  » Tu lui répondis simplement avant que le tatoueur vienne vers vous. Tu souriais aux paroles d’Alexy et à sa question. Rien qu’à voir sa tête, tu pouvais deviner qu’elle avait honte de sa question. Elle ne devait pas. Elle avait peur et c’était tout à fait normal d’ailleurs. Mais tu étais là et si tu sentais que le mec était louche alors tu ne l’aurais pas emmené ici. Loin de toi cette envie. Tu les laissais discuter tous les deux alors que tu regardais les tatouages dans un magazine. Tu pris un verre d’eau avant de le poser. « Ca va bien se passer tu verras.. tu ne sentiras plus la douleur ensuite. » Tu lui disais avant de lui montrer quelques dessins du bouquin. « Il y a quelques voiliers là aussi, si tu veux. » Après tout, il fallait que le dessin qu’elle aurait sur le corps soit représentatif de ce qu’elle désirait réellement. Une fois qu’il aurait commencé avec son aiguille, elle ne pourrait plus revenir en arrière. Mais tu te doutais qu’elle le savait alors tu n’allais rien ajouter de plus à ça. Tu vis le tatoueur revenir avec son dessin alors tu laissais Alexy choisir.

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T'avais l'air belle tiens à prétendre que ton futur tatoueur serait alcoolique ou ne prenait pas son travail au sérieux. Mais il n'avait pas l'air de t'en vouloir, il semblait même amusé de la situation. Sûrement qu'il en rencontrait pas mal des comme toi. Mais tu faisais confiance à Bambi, si elle t'emmenait ici, c'est qu'elle connaissait ce salon et la réputation de ce dernier, c'est qu'elle ne t'emmènera pas chez des personnes pas du tout professionnels. Tu regardes les différents voiliers que ton amie te montre dans le bouquin, peut-être que tu pourrais envisager de mélanger plusieurs dessins et d'en faire quelque chose d'unique, de bien à toi mais avec le stress, tu n'arrivais pas à réfléchir. « Ces deux là sont magnifiques! Mais vive la douleur quoi. » Tu t'exclames en lui montrant deux grands voiliers, le truc super géant que tu ne feras jamais sur ta peau, mais le tatoueur pouvait en dessiner des miniature pour toi, tu le savais. Cependant, le professionnel revint avec la feuille, et à en voir son talent, tu doutais de moins en moins, beaucoup plus rassurée tout à coup. « Est-ce que je pourrais en avoir le même genre, mais avec les voiles usées et une mer déchaînée. » Te sentant d'un coup plus à l'aise, tu allais détaler tes idées au tatoueur jusqu'à ce qu'il ne termine enfin, le trouvant parfait. Tu te retournes vers ton amie, grand sourire aux lèvres, beaucoup plus excitée qu'au début, allant enfin t'installer, levant ton t-shirt au dessus du nombril, déboutonnant aussi ton jean pour lui laisser plus d'espace lors de la confection du tatouage. Tu tends la main à Bambi pour qu'elle l'attrape. « Euh attendez.. J'vais pas choper le tétanos ou un autre truc bizarre, hein? » Tu le stoppe en posant ta main sur son bras, une fois qu'il eu posé le dessin sur l'endroit voulu. « Elle est tout l'temps comme ça ta copine? » Il s'adresse à ton amie et, d'un air renfrogné tu fronces les sourcils, décidant de ne plus parler, attendant ta sentence.

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Tu savais bien que ton amie avait un peu peur du tatouage. Elle semblait en tous les cas redouter les choses. Tu savais qu’elle avait peur qu’on vienne à la tatouer. Peur de la douleur, sûrement. Mais toi qui l’avais subie, tu savais que l’on pouvait supporter. Bon bien sûr, on ne réagissait pas toujours à la douleur pareillement. Tu lui montrais en tout cas d’autres voiliers afin qu’elle choisisse. « Mais non ! Tu vas voir, ça va vite passer et ensuite tu te diras que ça valait le coup ! » Bon bien sûr, ça ne serait pas toi qui ressentirait la douleur pour le coup. Cependant, cela ne t’aurait pas dérangé et puis, tu aimais cela. Tu aimais te faire tatouer. Enfin, tu en avais eu qu’un mais tu ne serais pas contre un deuxième, tu le savais. Le tatoueur revenait avec son dessin et tu les observais le dessin et ce qu’ils faisaient. Tu trouvais cela très beau comme dessin. Tu attrapais la main de ton amie avant de rire aux mots du jeune homme. « T’inquiètes pas, tu ne vas rien avoir. Regarde, j’en ai un et je suis toujours vivante et en pleine forme ! » Tu lui disais, caressant sa main de ton pouce. « Et s’il te fait du mal, je reviens lui casser la figure, ça te vas ? » Tu regardais le tatoueur pour qu’il ne dise rien. Puis bon.. entre toi et lui, clairement, il était celui qui aurait plus de force que toi. En même temps, c’était un homme. Quoique, des femmes étaient également musclées. « Je te tiens la main, je ne vais nulle part alors, tu es prête ? Dis toi que plus vite c’est commencer et plus vite tu auras finie. » Tu lui disais avec un sourire, essayant de l’encourager.

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Bambi réussie à te convaincre de te détendre, ce qui n'était pas une mince affaire en soi puisque t'étais complètement apeurée par les aiguilles. Mais l'idée du tatouage en lui-même te plaisait assez pour rester à ta place, serrant la main de ton amie. « Bon, vous avez entendu? » Tu lui montre Bambi du doigt alors que de son côté, il lève les yeux au ciel. Sans doute qu'il devait se demander ce qu'il avait fait au bon Dieu pour lui avoir ramené cliente pareille. Comme pour te rassurer, tu souffles un long moment lui faisant signe de commencer. Il avait l'air soulagé lui aussi d'en avoir enfin fini avec ces simagrées, enclenchant la machine à tatouage pour débuter. La première piqûre t'arracha une grimace peu flatteuse alors que tu serres la main de ton amie si fort que tu te demandes comment elle peut le supporter. Toute la douleur, t'essayais de l'extraire en faisant mal à ton accompagnatrice, pas très fair-play de ta part soit-dit en passant. T'avais l'impression que le temps ne passait pas, en même temps, t'étais vachement sensible à la douleur, déjà que de base tu marquais très vite, même lorsque tu t'effleurais le bras contre le battant d'une porte, une grosse rougeur instantané apparaissait. T'évitais cependant de regarder ce qu'il faisait, décidant de lui faire confiance, surtout par peur de tomber dans les vapes si tu aperçois les aiguilles rentrer et sortir de ta peau à toute vitesse. Mais après un moment qui te semble interminable, la machine s'arrête enfin. T'ouvre alors les yeux, interrogeant le tatoueur du regard alors que lui avait l'air satisfait de son boulot. « C'est fini Douillette, regarde. » L'écoutant en te redressant, il te montre un long miroir et en deux pas, te voilà face à lui. Un grand sourire marquait ton visage tandis que tes joues étaient toujours aussi rose qu'au début du travail. Te tournant vers ton amie, tu lui montre le final. « Regarde! Il est merveilleux! Merci beaucoup, j'adore! » Tu sautillais sur place comme un enfant devant ses cadeaux de Noël, laissant le fameux professionnel te badigeonner de pommade, posant ensuite une espèce de film transparent. « Comptez pas sur moi pour revenir en tant que cliente, mais j'vous recommanderai. » Un rire de sa part signifiait qu'il ne t'en voulait pas de ton comportement, sortant ton porte-feuille de ton sac pour payer la note, tu regardes Bambi, sentant ton estomac te creuser. « Je t'invite à manger un truc, pour te remercier de m'avoir convaincue de pas faire machine arrière. » Tu ris doucement en sortant avec Bambi une fois après avoir entendu les recommandations du tatoueur et après t'être habillée.

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Tu voyais bien que ton amie n’était pas trop détendue. Au contraire d’ailleurs et tu voulais simplement qu’elle se détende. Rien de plus. Tu tentais de ce fait de de la rassurer en allant jusqu’à menacer gentiment le tatoueur. Bon, bien entendu, celui-ci avait bel et bien vu que tu le menaçais gentiment et que ce n’était pas vrai. Quoique.. peut être bien que tu pouvais faire du mal si tu le voulais. Peut être bien qu’il devrait se méfier quelque part. Finalement, il commençait à tatouer ton amie et tu regardais faire. Tu ne disais rien, ne voulant pas déconcentrer ou angoisser. « Il est superbe oui. » Tu lui disais avec un sourire et honnêteté. Tu trouvais vraiment son tatouage magnifique après tout. Tu eus envie de rire à ses mots. Même si la douleur était passée et que le tatouage était fait, elle ne pouvait s’en empêcher. Tu la laissais aller payer puis tu prenais malgré tout la carte du tatoueur. Tu lui disais que tu reviendrais peut être à l’occasion puisque tu désirais te faire un autre tatouage. Il acceptait avec grand plaisir, normal quoi. Tu te retrouvais finalement dehors en compagnie de la brunette. « Tu vois, faut me faire confiance. Je t’avais dit que tu ne l’aurai pas regretté ! » Tu lui disais en rigolant. Tu prenais son bras dans le tien. « Je te suis alors ! Où est ce qu’on mange dans ce cas ? » Pour toi.. peu importe l’endroit à vrai dire. Tu n’avais pas de préférence. « Ca va ? Tu as pas trop mal pour le moment ? » Cela pouvait l’être un peu quand même mais on s’y faisait puis il fallait mettre de la crème. Il y avait aucune raison pour que ça se passe mal.

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Dehors, bras dessus, bras dessous avec ton amie, vous marchiez dans les rues de Wellington, toi le sourire jusqu'aux oreilles ne croyant toujours pas à ce que tu venais de faire. Parce qu'évidemment, pour toi c'était un truc de ouf, le genre de folie à ne pas prendre à la légère, à réfléchir plus que de raison car si tu venais à regretter cette tache d'encre sur ton corps, soit tu allais douiller pour pouvoir l'enlever et encore, le résultat n'était pas celui escompté apparemment, soit tu aurais honte toute ta vie d'avoir gâché ta peau pour si peu. Mais ce voilier représentait énormément pour toi, le moment le plus marquant dans ta vie. « C'est vrai, tu avais raison! » Tu t'exclame en tournant la tête vers elle. En même temps, tu savais que Bambi n'allait pas t'emmener dans des trucs pas très catholique où tu étais sûre de ne pas y trouver ta place, encore moins lorsqu'il s'agit de te faire encrer quelque chose dans la peau. « J'ai tellement envie d'un burger, ça te dit qu'on aille au fast food du coin? » En pointant le panneau d'un des fast food de la longue rue, tu questionnes la jeune femme sachant si elle préférait quelque chose de plus léger ou quoi. Toute cette euphorie t'avait grandement ouvert l'appétit et ton estomac criait limite famine, au même son de tes pas. Et ce n'est que lorsqu'elle demandait si la douleur n'était pas trop présente que justement, tu te rendais compte que ce n'était absolument pas agréable. En même temps, avec des milliers de coups d'aiguilles dans ta peau, tu t'imaginais bien que la douleur allait être présente. Mais c'était plus supportable que tu l'imaginais, cependant. « J'avoue que ça me pique et brûle un peu mais ça doit être normal j'imagine, non? » Alors là, si en plus tu commençais à t'imaginer des infections ou l'intolérance à tu ne sais trop quoi, t'étais clairement pas sorti de l'auberge. Arrivant enfin à destination, vous preniez commande, profitant qu'il n'y ait pas foule à cet heure-là pour prendre aussi les meilleures places, attendant que vos commandes arrivent. « Alors, comment ça se passe au boulot? T'as pas des petites anecdotes à me confier? » Parce qu'elle faisait le métier de tous les fantasmes, hôtesse de l'air. Ce devait être un métier très intéressant, tu voyages tout le temps. D'ailleurs, tu te demandais même par moment si cette reconversion ne serait pas plus mal puisque mise à part l'Angleterre et la Nouvelle-Zélande, tu n'as jamais connu d'autres horizons. Mais la peur de l'avions aurait sans doute prit plus de place que de raison puisque à la limite, prendre l'avion une fois tous les trois ou quatre mois pour aller voir ta mère était raisonnable, mais tout le temps pour le boulot, t'aurais bien trop peur d'un crash.

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Le tatouage de ton amie était fait. Enfin. Elle avait réussi à le faire sans fuir et tu supposes que cela était une grande chose puisqu’elle ne semblait pas rassurée au départ. Bon d’accord, tu ne faisais pas la fière non plus lors de ton premier tatouage. Ceci dit, ta peur était dissipée rapidement. Maintenant, vous pouviez sortir toutes les deux. Tu jetais un coup d’œil au fast food qu’elle t’indiquait. « Oh oui parfait, j’ai une faim de loup ! » Bon d’accord ce n’était pas très sain etc mais peu importe. Tu avais le droit de te faire plaisir surtout que, en semaine tu ne mangeais pas très gras. De ce fait, tu avançais en sa compagnie pour le fast food. « Oui t’inquiètes pas, c’est comme ça au début mais si tu met bien la crème et tout bientôt ça te fera plus mal. » Puis bon, elle n’avait pas fait quelque chose d’énorme du coup elle ne devrait pas avoir mal très longtemps. Ce n’était qu’une question de jour et puis, elle venait de le faire. Tu prenais commande, décidant de te faire plaisir avant d’aller t’installer à table avec elle. Tu avais faim et tu espérais qu’ils n’allaient pas vous faire tarder très longtemps. Tu souriais à sa question. « Tu veux quels genres d’anecdotes dis moi ? » Tu lui demandais avec un petit sourire. « Mais sinon ça se passe à merveille comme toujours, je ne veux pas changer de boulot. Pour rien au monde d’ailleurs. » Tu ne sais pas, c’était comme ça. Comme si c’était inscrit quelque part que tu devais faire cela et pas autre chose. « Tu devrais venir un jour. » Mais bon, tu savais qu’elle avait un peu peur. Tout comme ta sœur d’ailleurs mais tu saurais la rassurer évidement. Le serveur vint vous apporter vos commandes et tu tapais dans tes mains, affamée. « Bon appétit ! » Tu lançais à l’égard d’Alexy.

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T'étais encore toute excitée à l'idée de t'être faite tatouée. Clairement t'étais comme une gosse qui venait de recevoir le cadeau qu'elle demandait depuis des siècles. T'avais enfin sauté le pas et c'était l'un des seuls trucs que tu trouvais fous dans ta vie. Comme quoi, t'avais vraiment rien vécu au long de ces vingt-sept ans. « Je crois que j'vais me balader nue chez moi tout le temps juste pour pouvoir le voir. » Tu ris comme un enfant, au moins tu ne regrettais absolument pas de t'être faite marquée à vie. Et puis c'était très discret, personne mise à part toi pouvais le voir alors il était clair que ce n'était pas que pour faire joli ou alors sur un coup de tête. Toi et la personne plus ou moins chanceuse qui te verras nue. Et étant donné que tu ne donnais pas ton corps à n'importe qui et pour un rien, t'étais certaine que c'était zone bloquée. Installées à table après votre commande, tu lui demandais si elle n'avait pas d'anecdotes concernant son travail. Des trucs loufoques ou tout simple mais il est clair qu'elle devait avoir des choses à raconter en vu du travail qu'elle faisait, rencontrer des clients tout aussi insupportables les uns que les autres. « Oh je sais pas, un gros lourdaud qui voulait assouvir un fantasme avec une hôtesse de l'air? » Tu ris, sachant très bien que c'était très probable que ce soit déjà arrivé à ton amie. Elle était très jolie de base alors en plus avec sa tenue de travail, le taux de testostérone chez l'homme peut être facilement décuplé. « Eh bah je suis contente pour toi alors. C'est une bonne chose, au moins t'as trouvé ta vocation et y'en a peu qui réussissent à ça. » C'était la réalité, plus ça allait, et plus tu voyais des gens enchaîner des boulots qu'ils n'appréciaient pas. Mais après tout, pour vivre il fallait travailler alors l'aimer ou pas.. Quand t'as pas le choix et que tu dois payer les factures plus la nourriture, t'as pas le choix. « Avec plaisir tiens! Je crois que je sonnerais toujours pour te faire chier. » Un rire plus tard, tu savais que tu serais capable de ça. Bon, ne pas en abuser non plus mais l'appeler trois quatre fois juste pour l'embêter. Et au même moment, vos commandes arrivaient sur la table. Remerciant le serveur d'un sourire, tu enfournes trois frites dans ta bouche, soufflant rapidement car elles étaient vraiment chaude. « Bon appétit à toi aussi! » Tu t'exclame en buvant ton soda pour te rafraîchir.

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Tu aimais bien les petites sorties comme cela. Ça te faisait du bien et puis, tu pouvais également retrouver des amies. Tu aimais bien sortir avec Alexy et lui faire faire des choses un peu folles. Des choses qu’elle ne faisait pas forcément. Disons que tu l’avais un peu initiée à cela. « Ah bah j’aimerais bien voir ça ! » Tu lui disais en rigolant. Tu te doutais bien que ce n’était pas trop son genre mais bon, quand on était seule chez soi pourquoi pas. Tu ne pensais pas qu’elle allait faire ça. « Non pas pour le moment mais bon, moi je voudrais bien assouvir un de mes fantasmes mais.. je crois pas que ce soit vraiment permit pendant mon boulot tu vois ? » Pas vraiment non. Ceci dit, tu savais au fond de toi-même que cela ne t’empêchait en rien mais bon, tu tenais quand même à ton boulot et tu n’allais pas faire n’importe quoi. Surtout pas si tu devais perdre celui-ci. « C’est vrai. Et toi le boulot alors ? » Tu lui demandais. Après tout, tu n’allais pas que parler de toi, toi et encore toi hein. Tu avais dit à Alexy qu’elle pourrait toujours venir te voir si elle le voulait. Tu le pensais. « Hum.. tu sais je ne suis pas la seule hôtesse alors, une pourrait te jeter par la fenêtre si tu la déranges. » Tu l’embêtais bien sûr car ce n’était pas vrai. D’autant plus que les fenêtres d’avions étaient petites alors, personnes ne pouvait passer. Juste un enfant. Puis on ne pouvait pas les ouvrir donc comme ça, c’était fait. Tu commençais à manger une fois que ton repas était arrivé. « [color=crimson]Ca fait du bien de manger ![color] » Oh que oui.

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T'étais bien heureuse de ne pas avoir fait machine arrière, surtout que Bambi t'en ai empêché en fait. T'étais clairement comme une gosse et ça faisait longtemps que tu ne t'étais pas sentie aussi bien et soulagée. Tu ris à la réaction de ton amie alors que vous rentez dans un des fast food du coin. Bon, toutes ces émotions méritaient bien une petite pause plein de gras. Mais en attendant vos commandes, tu t'empressais de savoir comment le boulot de la jeune femme se passait. Elle avait beaucoup de chance de pouvoir travailler tout en voyageant, ce n'était pas donné à tout le monde, elle a du en voir des choses dans sa carrière et c'est pour cela que tu lui demandais des anecdotes. Peut-être tu te crois dans les films où il est fréquent de s'envoyer en l'air dans un avion et où les hôtesses de l'air prennent tout autant leur pied mais apparemment, ce n'était pas le cas de Bambi bien qu'elle m'avouait en avoir envie. « Ouais, j'imagine que certains fantasmes devraient justement rester des fantasmes.. » Tu ris légèrement, après tout c'était souvent le cas. « Ceci dit, j'aimerai bien essayer ton uniforme un jour si tu veux bien! Voir de quoi j'ai l'air dedans. » Tu lui lances un grand sourire avec une mimique d'ange, parce que ça t'as toujours titillé de savoir de quoi t'aurais eu l'air dedans, si ça aurait fait ridicule en vu de ta morphologie ou au contraire. Tu fis semblant d'être choquée de ses paroles lorsqu'elle te menaçait qu'une de ses collègues te jettera par le hublot si tu venais à les déranger. « Eh beh c'est très violent! Ceci dit... elle entraînera avec elle beaucoup de victimes pour si peu.. » Un nouveau rire alors que vos commandes arrivent, commençant déjà à t'empiffrer de frites. Parce qu'en plus de ça, tu ne savais pas manger convenablement, faire des manières et tout le taratouin bien que généralement tu te tenais en public mais quand la nourriture était présente, tu mangeais comme un cochon. « Bah rien de bien intéressant. Les résidents vont et viennent, malheureusement. » En signifiant dignement que ceux qui laissaient leur place étaient ceux qui venaient de rendre leur dernier souffle. « Mais, plus j'avance dans ce que je fais et plus j'ai envie de monter.. je pense que je vais bientôt passer un concours pour être infirmière, mais en restant dans les maisons de retraites parce que l'hôpital j'ai déjà donné et c'est beaucoup plus glauque que mes petits vieux. Ou chef de service... je sais pas trop. » T'avais surtout besoin de changement même si c'était minime, t'avais l'impression de ramer et même si tu adorais ton métier plus que tout, que rien ne te dégoûtait dedans mise à part le départ de résidents, aujourd'hui t'en voulais un peu plus. T'avais besoin de ça. Tu hoches la tête pour montrer ton accord quand Bambi te dit que ça faisait du bien de manger. T'avalais littéralement toutes tes frites à la foulée pour entamer ton burger. « Je suis pas sortable pour manger. » Tu ris doucement en te cachant le visage derrière le burger alors que de la sauce coulait partout sur ton plateau.

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Tu aimais les fantasmes enfin, tu en avais quelques-uns après tout. Tu aimerais bien quand même en réaliser quelques-uns mais tu supposes quand même que tu allais devoir te passer de cela pour le moment. Tu souriais finalement en entendant les mots de la jeune femme. Essayer ton uniforme ? Tu n’y voyais pas d’inconvénients. « Oh avec plaisir, je pourrais même te prendre en photo avec dis dis ? » Tu lui demandais en venant taper dans tes mains. Tu avais hâte en tout cas et tu espérais bien aussi pouvoir prendre quelques photos pour vous amuser un peu. Tu te mis à rire en entendant ses paroles avant de questionner ton amie sur son métier. Tu voulais qu’elle te parle un peu d’elle car bon, parler que de toi ce n’était pas drôle. Tu hochais la tête à ses paroles, tu comprenais son ambition. A vrai dire, c’était même plutôt bien que d’en avoir. Tu en avais toujours eu aussi tu supposes car sinon, tu n’aurais probablement pas été hôtesse. Tu avais continué jusqu’à y arriver. « Je comprends oui, tu as raison. C’est bien je pense. Je suis sûre que tu y arriveras de toute façon, il y a pas de raison. » Après tout, elle travaillait et elle aimait ce qu’elle faisait. Elle avait de l’expérience. « Sinon, j’irai leurs botter les fesses moi. » Et bien entendu, ton amie savait que tu étais capable de faire cela. Oh que oui. Tu n’avais peur ni honte de rien de ton côté, donc bon. Tu commençais alors à manger en la compagnie de la jeune femme. Tu te mis à rire car, franchement, tu n’étais pas la mieux placée pour parler de ça. Cela dégoulinait également. « Hum.. je crois qu’on est deux. » Tu terminais de manger et sans te tâcher. C’était sûrement une première. « Bon maintenant.. ça donne envie de sieste. » Après avoir mangé comme ça franchement.

la folie est parfois le meilleur moyen de s'adapter à la réalité.

bambi ft, alexy.

La réaction de Bambi te fit bien rire, on aurait dit un petit enfant de cinq ans qui venait d'apprendre qu'il allait à Disney. Evidemment, tu ne voyais pas pourquoi t'aurais refusé sa requête bien que tu pensais rapidement être rendue ridicule à l'intérieur de cet uniforme. Tu supposais que ça n'allait pas à tout le monde après tout. Mais au moins tu pourrais voir l'air que tu aurais dedans. « Bien sûr, si ça te fait tant plaisir, du moment que tu te moques pas de moi. » Un grand sourire à la Colgate plus tard, vous veniez à tourner la conversation vers ta personne; ton travail. Non, tu ne t'ennuyais pas tant que ça à ton poste puisque t'aimais ce que tu faisais, tu te plaisais à penser que t'étais une bonne aide pour les personnes dépendantes. Il y avait des résidents plus difficiles que d'autres mais après tout, c'était le métier, ils n'avaient pas demandés à être là, dans cette place à se faire aider pour toutes les tâches de la vie quotidienne. Mais c'est vrai que viser un grade plus haut ou changer de chemin t'emballait beaucoup. Tu souris et manques même de rires face aux dires de ton amie, qui ne se gênait pas pour les menacer de les frapper. « Oh j'en doute pas une seconde.... Je pense que j'irais quand même les prévenir peut-être que ça m'avantagera un peu si je les menaces de ta part. » ça t'amusait, et tu ne savais pas si elle en serait capable mais après tout, Bambi était capable de bien de choses alors bon. Au moins, tu ne ressentais pas de gêne de manger avec elle car tout comme toi, elle mangeait comme un cochon, heureusement qu'aucune de vous n'ait eu de débordement sur les vêtements. Et comme pour appuyer ses dires, après avoir croqué le dernier morceau de ton burger et bien mâcher, tu ouvris la bouche en grand pour lui montrer la bouillie avant d'éclater de rire. C'était le truc hyper dégueulasse qui pourrait en dégoûter plus d'un mais toi, ça te faisait bien rire de l'infliger aux gens. D'ailleurs, une personne à votre gauche était entrain de vous regarder sur le moment même. Refermant la bouche immédiatement, tu lui souris alors que cette personne riait de son côté. « Oh oui! On peut siester chez toi? J'ai pas envie de rentrer maintenant à la maison. » Que tu demandes, t'incrustant.