Anastasia Pearson - Je ne suis que de passage dans ce monde.

pseudo du personnage

Il y a certaines choses que l'on apprend mieux dans le calme et d'autres, dans la tempête.

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ La confiture à la myrtille est son pêché mignon Ecrire est la base même de son existence. C'est ce qui lui a permis de sortir un peu de sa coquille Elle écrit mieux quand elle est au plus mal Elle n'aime pas imposer son avis aux autres, elle a plutôt pour habitude d'être à l'écoute et de chercher un compromis Les animaux et la nature la font littéralement craquer Elle aime chanter lorsqu'elle est seule et qu'elle cuisine ou sous la douche Elle fait à manger dès qu'elle a le morale à zéro ou qu'elle est stressée Elle est fan des fruits rouges Elle prend énormément de temps pour faire confiance aux autres mais quand elle s'attache, c'est pour la vie Ses filles sont celles qui lui redonnent continuellement le sourire. Elle ferait tout pour elle Elle a toujours vu la vie comme un moment éphémère dans l'existence et elle pense qu'il faut faire en sorte de n'avoir aucun regret. Elle est courte Il n'est pas un seul instant où elle ne se remet pas en question Même si elle n'a pas confiance en elle la plupart du temps, elle sait très bien donner l'illusion qu'elle est confiante malgré tout. Les faibles se font trop rapidement assassinés Un passe temps comme un autre : Ecrire des petites lettres à chaque personnes de son entourage. Elle en laisse toujours traîner par ci, par là Elle a toujours de douces attentions à l'égard de son prochain Elle sait également sortir les dents quand on la pousse à bout mais il faut vraiment y aller ou toucher quelqu'un de sa famille Elle considère l'amitié comme aussi importante que les liens de famille et elle n'a pas peur de le revendiquer Elle refuse le divorce parce qu'elle croit en l'amour avec un grand A. Le vrai. Celui qui est indestructible. Elle est idéaliste et surtout elle est certaine d'avoir assez d'amour pour deux, assez d'amour pour qu'il revienne Elle n'a jamais été aussi productive côté écriture que depuis que son mari l'a quitté. Elle connaît un franc succès avec une saga qui retrace d'ailleurs un peu son histoire. Il ne l'a jamais lu et elle considère que c'est tout aussi bien

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ Kate Mara</pris> anastasia pearson

l'histoire de ma vie

Le destin nous poursuit comme un dément armé d'un rasoir

Je la regarde, elle me sourit. Je suis certaine que sa vie va être parfaite. J'imagine qu'on le pense tous, sur le moment. On ne peut pas imaginer un seul instant que la vie de nos enfants va être terrible, triste, emplie d'embûche. Encore moins le jour de leur naissance. Non, ce jour-là, c'est un jour précieux. Un jour qui ne laisse place qu'aux rêves. Et je rêve, avec moon cher mari de ce que pourra être sa vie. Mais avant tout, il faut qu'on décide de son prénom. Je sais qu'on aurait dû le faire avant mais tout a été précipité. La petite demoiselle a montré le bout de son nez un mois avant la date prévue. Alors qu'elle devait arriver en Février, elle a préféré nous faire une magnifique surprise en ce début d'année. Le 1er Janvier. Je jette un coup d'oeil à Jack, mon mari. Il a l'air d'être complètement émerveillé devant ce petit bout de personne. Il a l'impression de revivre, parce que oui, ses derniers jours n'étaient pas parfaits. Comme tous les couples, nous avons notre lot de problèmes et j'espère que cet heureux évènement va suffir à nous rassembler. Il est là, proche de moi, sa main dans la mienne. Il lève enfin les yeux vers moi et il me dit. "Anastasia... La princesse réssuscitée. Comme ce qu'elle représente pour nous deux, un renouveau" Je lui souris et hoche la tête. Il a entièrement raison. C'est parfait. Tout est parfait.

Je lève les yeux au ciel en regardant Anastasia dans les jambes de sa mère. Elle tire sur une jambe, puis sur l'autre. J'aimerais qu'elle vienne vers moi plus souvent mais elle n'en fait rien. A qui la faute? Je passe mon temps à hurler sur sa mère et elle semble aussi effrayée que si le toit s'était envolé. Je sais bien qu'elle est timide et réservée et que tout cela ne l'aide pas. Pas parce que je la connais par coeur, ni parce que je suis fin observateur. Plutôt parce que j'ai trouvé un petit mot sur mon oreiller la veille. "J'aimerais que vos disputes s'arrêtent. J'aimerais qu'on aille à la plage ou en voyage et j'aimerais que tu nous aimes plus que ta bouteille. Ne sois pas fâché. Je t'aime papa." Avec un coeur. Comment lui en vouloir? Comment être en colère? Je balance la tête. Elle n'a que 10 ans et elle est déjà plus apte à m'écrire ce que sa mère n'a jamais osé me dire. Comment pourrais-je lui dire cependant? Mon mal vient de tellement plus loin que cette bouteille. Je ferme les yeux, revoit les morts la guerre. Je ne peux plus m'arrêter et je me demande juste à quel moment est-ce que j'atteindrais le point de non retour.

Je sursaute en entendant hurler dans la cuisine. "Arrête de sauter partout! Ne touche pas aux cookies, ils sont chauds! Tu peux arrêter de crier!!" et je pousse un soupire en posant mon livre dans mon fauteuil. Si je ne veux pas que ma fille finisse par balancer Anastasia par la fenêtre, je ferais mieux de m'interposer. Ouille. Je pose une main sur mes hanches, je n'ai cependant plus l'âge pour toutes ses choses. J'adore ma petite-fille et je sais pertinemment que si sa mère est comme cela, c'est uniquement parce qu'elle pense à son mari tous les jours et qu'elle est dévastée. Ce que je comprends, Anastasia le comprend également. J'en aurais douté encore la veille. Mais pas ce matin parce qu'en me réveillant, j'ai trouvé une note collée à mon livre. "Ma mamie adorée, je sais que je ne suis pas la fille parfaite dont maman aurait rêvé et qu'il m'arrive de ne pas être compréhensive mais si tu pouvais lui faire comprendre que je connais sa souffrance également. Je la vis, à ma façon afin qu'elle soit un peu moins en colère contre moi. Je t'en serais entièrement reconnaissante." Avec un coeur à la fin et je n'ai pas pu m'empêcher d'exploser de rire. J'interviens dans la cuisine en mettant des cookies dans un papier. "On se moque qu'ils soient chauds ou froids tant qu'ils sont bon Malia. Allez, fais ta cuisine, la p'tiote et moi on ira faire un tour."

Je lui fonce dans les bras avant qu'elle ne passe du côté de l'embarquement. Je l'aime tellement cette fille. C'est ma meilleure amie. Quand je suis arrivée ici, je n'osais parler à personne et si je ne l'avais pas rencontré, j'aurais sûrement continuer mon petit bout de chemin toute seule. Je rigole, je pleure, je ne sais plus trop en fait. Anastasia glisse ses mains autour de mon cou tout frêle et me murmure sûrement pour la toute première fois à l'oral. "Je t'aime Leia." Je sais qu'elle aussi elle pleure maintenant, nous voilà dans de beaux draps. Je déteste le fait qu'elle doive aller vivre à Island Bay, qu'elle soit obligée de m'abandonner. A 16 ans, tout paraît difficile. Tout paraît impossible alors que rien de tout cela n'est vrai. Si on a de la chance, on a encore la vie devant nous. Je m'écarte d'elle et repense à la manière dont elle m'a abordé, il y a quelques années de cela. J'avais trouvé un papillon multicolore en origami sur ma table et je m'étais vaguement demandée de qui cela pouvait venir. Arrivée chez moi, le soir, je l'avais regardé avec un peu plus d'intérêt avant de remarquer des traces d'écritures, je l'avais déplié et à l'intérieur. "Moi aussi, j'ai peur des autres quelque fois mais je me demande si ce ne serait pas mieux d'avoir peur à deux? Anastasia." Avec un petit coeur à la fin. Je m'étais étonnée d'imaginer que cette fille magnifique pouvait avoir peur de quoi que ce soit mais après tout je m'en moquais. Enfin, j'avais une amie.

Je la fixe longuement. Toujours assise dans son fauteuil, l'ordinateur sur les jambes en train d'écrire, imperturbable. Je me demande si je devrais lui demander de sortir pour boire un café, un verre. Je sais très bien qu'on peut le faire ici mais je n'ai pas envie de la voir comme une colocataire. Je veux plus et j'ai l'impression qu'elle aussi. Tout du moins, j'espère. Je fais tourner le petit papier jaune dans ma main. "Oser, c'est la base Matthew. Belle soirée à toi." Avec un petit coeur. Je me dis que c'est forcément un signe, qu'elle veut que je l'invite mais je n'ose pas. J'ai l'air d'un gringalet là avec mes lunettes, le nez dans mon livre. Aucune fille ne pourrait s'intéresser à moi et sûrement pas ma colocataire. Elle a forcément un copain footballeur ou le genre artiste. Forcément. Je me racle la gorge, toujours aucun mouvement de son côté, aucun regard. C'est forcément elle pourtant qui a écrit ce petit mot parce qu'il n'y a personne d'autre dans notre appartement, pas vrai? Je la regarde encore et cette fois je l'appelle doucement. Elle baisse ses lunettes sur son nez, lève les yeux vers moi. "Hm?" Et puis zut, j'ose. "Ca te dirait qu'on aille... Qu'on aille boire un truc... N'importe quoi, dehors... A un moment, ou ce soir... Ou demain..." Rien, aucune réaction. Elle me fixe avant de me vendre un sourire de rêve et d'hocher la tête, amusée. Oui, oui, oui! Je sors avec une fille!!

J'observe le petit jeu qui se joue entre ma collègue et le jeune homme que l'on connaît toutes très bien. John. Le beau-parleur de ses dames. Je sais bien qu'elle, elle l'a remarqué depuis un moment, même si elle ne l'avouerait pour rien au monde. Ce n'est pourtant pas son genre. C'est sûr, la jeune fille là, il lui faut un petit intello coincé, comme elle quoi. Et pourtant, John l'intéresse. John le mec qui ne se casera jamais, ô grand jamais. On le connaît bien nous ici. Des coeurs, il en a brisé et le sien, il sera en miettes à la petite Anastasia si elle se laisse trop approcher. Déjà qu'avec son ex, ça ne s'est pas bien terminé, ce serait dommage que cela recommence. Pourtant, c'était un petit gars sympa mais il a préféré partir, voir le monde alors qu'elle, elle voulait se marier. Ils auraient pu faire les deux. Elle le voulait mais pas lui. A mon avis, plutôt que de voir du monde, c'est d'autres filles qu'il voulait voir. Enfin c'que j'en sais moi, à mon âge. Je suis sûre que cet idiot de John n'a même pas remarqué qu'elle bossait ici. Bah oui, la p'tite, c'est comme ça qu'elle paie son appart' et ses études. Elle écrit super bien en plus. L'autre fois, elle m'a montré l'extrait d'un de ses livres. Une fille coincée en Enfer par amour. Ah oui, c'est pas de la merde ce qu'elle nous fait. Elle a du talent mais ce que je me demande, c'est est-ce qu'elle osera un jour sauter le pas? M'enfin, maintenant je sais que c'est peine perdue parce que ce matin, elle m'a laissé un petit mot sous la machine à café. "S'il comprend un jour que je suis serveuse ma chère Claudia. Tu veux bien lui donner mon numéro, s'il le demande." Suivi d'un coeur. J'ai soupiré et j'ai enchaîné ma commande. Ah moi, je ne la sens pas du tout cette histoire.

Extraits du livre d'Anastasia qui retrace une partie de son histoire avec John.

Cher journal, j'ai rencontré quelqu'un. Ce n'est pas du tout le genre de garçons avec qui je voudrais être. Je n'ai jamais eu l'intention de tomber amoureuse de lui, SURTOUT depuis que je sais qu'il est dans la navy mais je n'ai pas pu faire autrement. Le coeur a ses raisons et moi, je n'y peux rien contre ça. Ce n'est pas faute d'avoir essayé de l'ignorer ou de le mettre de côté mais ce sourire qu'il a, ses fossettes... Il suffit qu'il m'approche pour avoir l'impression d'être une tout autre personne, d'être différente. Avec lui, j'ai l'impression d'être entière, d'avoir le droit de vivre. Je sais que je ne devrais pas accepter, que je ne devrais pas dire oui mais... J'ai laissé tomber les convenances, exactement comme il me l'a appris. J'ai dit Oui. Milles fois.

A la naissance de nos petites princesses, je me suis demandée ce que tu as ressenti maman. Je me suis demandée est-ce que toi aussi, tu étais idéaliste, rêveuse? Est-ce que tu étais si heureuse que tu ne ressentais plus la douleur, la fatigue? Je n'ai malheureusement pas eu la réponse parce que tu n'étais pas là. Tu n'es pas pour mon mariage avec John et je sais pourquoi. Je comprends ce que tu ressens, j'entends ta peur et je la partage bien plus que tu ne le crois. Pourtant, j'aimerais également que tu m'entendes quand je te dis que John est différent, que c'est un être formidable et que les deux anges qu'il m'a donné en sont la preuve. J'aimerais que tu sois là pour partager notre bonheur et que tu m'apprennes pourquoi est-ce que l'une se met à pleurer quand l'autre se calme? Peut-être as-tu des méthodes que je n'ai pas? A la naissance de nos princesses, on avait déjà choisi les prénoms et je me suis souvenue de cette histoire à propos du mien. Cela m'a fait sourire. En attendant de te revoir, parce que je t'ai envoyé une lettre bien évidemment et j'espère qu'elle te parviendra, je rêve, j'idéalise et je vois le meilleur avenir pour mes filles. Si c'est ce que tu as fait maman. Sache que mon avenir est parfait.

Je la prends dans mes bras et la soutiens de tout mon possible lorsqu'elle vient y pleurer. Je ne suis pas son amie depuis très longtemps mais je la connais assez pour savoir que si elle s'effondre, ce n'est pas anodin. Des spasmes lui traversent le corps, elle pleure, tremble. Elle n'arrive même pas à me parler et je ne sais pas quoi faire. Je sais que depuis que son mari, John, est revenu d'Irak, tout n'est pas au mieux dans sa vie de couple mais elle est si réservée qu'elle ne m'en a pas dit plus. Entre deux énormes pleurs, je l'entends alors dire. "Il est parti... Il est parti." Je soupire. Elle doit parler de lui. De son mari. Je fais une petite moue, j'aimerais lui dire qu'elle peut encore espérer, qu'elle doit y croire mais je ne suis pas certaine que ce soit la bonne chose à dire. Leur mal dure depuis trop longtemps. Alors je préfère caresser ses cheveux, lentement, la berçant à ma façon. "C'est mieux comme ça Ana. C'était en train de vous détruire. Il valait mieux que ça s'arrête." Elle marmonne des non non, balance la tête mais je sais qu'elle va s'y faire. Comme tout le monde. Il fallait juste arracher le pansement pour que la plaie guérisse. Ce n'est que quelques semaines plus tard que je trouvais ce petit mot sous le pas de ma porte. "Que vers un coeur brisé, nul autre ne se dirige sans le haut privilège d'avoir lui-même aussi souffert. John est brisé et pour le rejoindre, il faut que je le sois aussi. Je ne laisse pas tomber. Merci pour tout." Suivi d'un coeur et je ne pouvais que retenir un petit soupir. C'était triste.

Dernier extrait du livre.

"Cher John,

Je t'écris pour te dire que je ne vais pas te donner ce que tu me demandes. Je sais que tu veux le divorce et que tu en as besoin mais je crois encore qu'on a besoin de discuter et ta fuite en avant, celle qui t'empêche de voir ce que tu laisses derrière toi ne t'aideras pas à te détacher de moi. Je sais que tu cours vite John, j'en fais d'ailleurs les frais aujourd'hui mais je ne t'en veux pas. C'est dans ton caractère, je le savais. Toi, tu ne le sais peut-être pas mais si tu es le lièvre, je suis la tortue et même s'il faut que je me réveille à l'aube et que je travaille dur, je t'attendrais à la ligne d'arrivée, tout comme je t'attendais à la maison. Tu n'es jamais revenu, jamais entièrement et je crois bien que ça n'arrivera plus. Pourtant je sais que je pourrais également aimer ce que tu es devenu si tu me laissais t'approcher.
Bon sang... J'aimerais être cette fille détachée qui te dirait tout simplement "A la revoyure" en te donnant tes papiers mais je mentirais en le faisant. Cela voudrait plutôt dire, je t'aime à tel point que j'ai les entrailles en feu et que j'ai l'impression de ne plus respirer depuis que tu es parti. Cela voudrait plutôt dire que tu me manques et que malgré le temps qui passe, je te vois encore dans chaque recoins de cette maison qu'on a choisi ensemble. Cela voudrait dire que je meurs d'envie de te voir, de te toucher et de t'embrasser. Sans compter le nombre de choses impossibles à écrire parce que je ne suis pas sûre que tu serais le seul à lire cette lettre. Oh oui, comme je voudrais être cette indifférente John. Je nous faciliterais sûrement la vie. En attendant de le devenir, j'espère qu'elle est belle, la tienne. Sans nous. Je te souhaite le meilleur et dans l'espoir de te croiser un jour, mon cher John...
A la revoyure."