(avery) never give up

avery sawyers

the first time i saw you, my heart whispered "that's the one"

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ un — est considérée comme la fille unique du couple valentyne, mais ce n’est pas le cas. ils ont eu un premier enfant, mort à la naissance. avery était un peu l’enfant de la seconde chance. c’est pour cette raison qu’ils ont tout fait pour que leur fille ne manque de rien, et soit pleinement épanouie dans sa vie, sans pour autant faire d’elle une enfant pourrie gâtée. deux — est pleine de vie, tout le temps souriante. une de ses qualités que tout le monde lui vante d’avoir. est très positive, voit tout le temps le bon côté des choses. selon avery, il n’y a pas des problèmes, que des solutions. trois — son père tient un restaurant dans le centre-ville d’island bay. lors de ces études, elle lui donnait un coup de main au restaurant. c’est d’ailleurs grâce à lui qu’elle se trouve être un véritable cordon bleu, adorant la cuisine. elle ne supporte pas les plats préparés, mais avec son métier, elle n’a parfois pas d’autres choix que de se satisfaire de sandwichs du distributeur. quatre — pour elle, sa voie professionnelle est tracée depuis son enfance. quand on lui posait la question, à dix ans, avery savait qu’elle voulait être médecin, et notamment de travailler avec les enfants en bas-âge. le domaine de la médecine l’a tout de suite attirée, peut-être parce que sa mère lui racontait des histoires concernant son grand-père maternel, chef de chirurgie générale. cinq — son âme-sœur n’est pas forcément son premier amour, et elle est bien placée pour le savoir. son premier petit-ami est l’exemple parfois d’une relation chaotique, la faisant tout le temps passer après ses amis, draguant ouvertement d’autres filles devant elle, mais par contre, dès qu’elle adressait la parole à un autre, il entrait dans une colère monstre.  six — elle caractérise sa relation avec sean comme étant idyllique. rencontrés  alors qu’elle avait vingt-quatre ans alors qu’elle faisait les visites médicales au commissariat. le charme sawyers a tout de suite opéré sur la rousse. seule ombre au tableau, ses parents, qui ne trouvaient pas que sean pouvait rendre leur fille heureuse. avery a dû leur prouver qu’ils se trompaient.  sept — rêvant de fonder une famille, elle a dû mettre cette idée de côté, puisque sean ne souhaitait pas en avoir. cependant, elle est tombée enceinte. elle ne sait pas comment c’est possible, ils faisaient pourtant attention. avery savait que sean n’aurait pas bien digéré la nouvelle, alors elle a mis un terme à sa grossesse, le cachant à son mari. supportant mal d’avoir ôté la vie à un petit être qui grandissait en elle, avery s’est concentrée sur son travail, le faisant passer avant tout le reste. huit — après sa séparation avec sean, avery s’est réfugiée chez ses parents, le temps de trouver un logement à elle. quand son mari lui a annoncé qu’il comptait demander le divorce, elle est tombée de haut, ne voulant pas croire que leur couple pouvait se terminer ainsi. elle a laissée trainer les papiers dans un coin. cela fait plus d’un an que la situation est ainsi, et au fond d’elle, avery aime l’idée d’être encore mariée à sean. au fond d’elle, c’est une grande romantique, avery. elle veut croire en leur avenir. neuf — si la rousse ne possède pas son portable sur elle, c’est un peu comme la fin du monde. avery est bien trop addict aux nouvelles technologies, encore plus aux réseaux sociaux. en général, elle poste une photo sur instagram dans la journée, au moins une, mais ça peut être plus. dix — suite à un accident de voiture dont elle a été victime, avery est contrainte de rester à son domicile, le temps de son rétablissement. une chose horrible pour la rousse, qui appelle plusieurs fois par semaine l’hôpital pour prendre des nouvelles de ses patients.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ danneel harris ackles</pris> avery sawyers

l'histoire de ma vie

every time i see you, i fall in love all over again

Observant son reflet dans le miroir de la salle de bain, Avery pousse un soupir avant de se passer un peu d’eau sur le visage. « Il faut qu’on parle, Sean. » Avery est connue pour être quelqu’un de très souriante, très vivante. Si quelqu’un venait à tomber sur elle à cet instant, alors qu’elle est en train de parler toute seule devant son miroir, on peut clairement voir que le stress est bien présent dans sa vie. La rousse se trouve tellement ridicule, mais c’est le seul moyen qu’elle a trouvée pour rester sérieuse, pour se concentrer. Ce n’est pas quelque chose qu’on annonce entre le plat et le dessert, et encore moins le soir avant de se coucher. Pour la première fois de sa vie, Avery est perdue. Elle passe une main dans ses cheveux, tente de garder le contrôle de la situation avant de tenter un nouvel essai devant le miroir. « Tu sais, cette seconde chambre qui nous sert de bureau. Je crois avoir trouvé une nouvelle utilité à la pièce. » Entrouvrant ses lèvres pour laisser dessiner un mince sourire, Avery n’était pas satisfaite, ne se trouvant pas convaincante. « Sérieusement ? T’es nulle, Avery. » Un nouveau soupir résonne dans la petite pièce, avant qu’elle ne reconnaisse le bruit de la porte d’entrée se refermant. Sean l’appelle, pour savoir où elle se trouve, et vient la voir dans la salle de bain, déposant un baiser sur son front, en lui demandant si tout allait bien. Le sourire de nouveau présent sur ses lèvres, Avery lui affirme qu’elle va bien, avant de lui demander comment s’est passée sa journée. La soirée s’est déroulée sans aucun conflit, comme à leur habitude. La rousse caractérise leur relation comme étant idyllique, aucune ombre au tableau. Du moins, aucune, c’était avant de découvrir le résultat de sa prise de sang, où elle a découvert sa grossesse. Avery sait que Sean ne veut pas d’enfants. Il aurait l’impression de renoncer à sa liberté, et elle est au courant depuis le début de leur relation. Sean ne le lui a pas caché. Jamais. Avant de s’endormir, ils échangèrent quelques mots, quelques banalités dans un couple mariés depuis plusieurs années. Avery dépose un dernier baiser à Sean avant qu’il ne tombe dans les bras de Morphée et qu’elle ne s’empare de son livre. La rousse aime bouquiner avant de s’endormir, cela lui libère l’esprit. Quelques instants plus tard, elle tourne la tête vers l’être aimé, et dans un nouveau soupir, elle se permet de divulguer cette information, bien qu’elle sache que Sean dormait paisiblement et que, par conséquent, il ne l’entendrait pas. « Je suis enceinte. » Avery se retrouve face à une situation compliquée. La nuit porte conseil, et au petit matin, elle savait comment remédier au problème.


Sortant du bâtiment, elle prend une profonde inspiration tout en fermant les yeux. Avery inspire et expire, gardant les yeux clos, pendant de longues minutes. Aucun mot ne sort de sa bouche, laissant le silence prendre place. Elle avait l’impression de suffoquer dans ce bâtiment, dans cette salle. Heureuse d’en sortir. La sonnerie de son téléphone résonne, la coupant dans ses pensées. Avery n’a pas besoin de regarder l’écran pour connaitre le destinataire de l’appel. Sean. Son mari. Celui pour qui elle ferait tout, pour le rendre heureux, pour que leur couple fonctionne. Elle laisse quelques sonneries, avant de s’emparer de son téléphone dans la poche de son trench, avant de presser le bouton du téléphone vert, répondant à l’appel de son mari. « Désolée. J’étais en intervention, tu voulais quelque chose ? […] J’ai pas mal de boulot. […] Je fais au mieux. […] Oui, à ce soir. » Ne répondant pas à son « Je t’aime », la rousse avait écourté la conversation. Sean l’appelait pour savoir si elle serait présente ce soir. Sean a invité son meilleur ami, Cade, et il voulait savoir si Avery pouvait se libérer de ses obligations professionnelles ou non, pour être avec eux. Elle s’était absentée de l’hôpital, le temps de son rendez-vous. Un coup de téléphone avait bousculé son programme, l’avertissant que suite à un désistement avait eu lieu, on pouvait avancer son rendez-vous, prévu pour la semaine suivante. Elle l’avait pris tout en précisant qu’il fallait que ce soit rapide. Avery ne voulait pas que Sean se doute de quelque chose, qu’il remarque des changements au niveau du corps de sa femme, qui évolue. L’ambiance dans cette salle était troublante. Elle avait eu l’impression d’être observée de tous les côtés, jugée pour son geste. Pourtant Avery, elle semblait être sûre de son choix. Alors qu’elle prenait la route pour l’hôpital pour commencer son service, la rousse voulait se vider la tête, mais toutes ses pensées étaient tournées vers ce qui vient de se passer. La rousse tente de se réconforter, du mieux qu’elle peut, en se disant que c’était la meilleure des choses à faire. En arrivant au service pédiatrique, Avery a rapidement endossée sa blouse blanche, prenant un instant pour remettre ses cheveux en ordre, devant le miroir de la salle de repos. Elle soulève un instant son t-shirt, posant sa main sur son ventre plat, se rendant compte que désormais, plus rien ne s’y trouve, ayant ôté la vie de ce petit être qu’elle portait en elle. Avery s’observe un instant, avant de retrouver son sourire qui plait tant aux autres, et reprenant le court normal de sa vie, se noyant dans le travail pour oublier sa peine.


Rentrant tardivement à l’appartement, Avery tente de ne pas faire de bruit, retirant ses escarpins avant de déposer les clés sur le meuble de l’entrée, une fois la porte fermée. La rousse marche sur la pointe des pieds dans l’appartement, pour ne pas réveiller son mari. Ce dernier, attendant le retour d’Avery, allume la lumière dans la chambre. « Tu m’as fait peur. » A l’instant même, elle peut voir le regard de Sean qui en dit long. Mécontent, il est. Quand les yeux de la rousse croise ceux de l’être-aimé, Avery sait qu’une nouvelle dispute va arriver. « Tu rentres tard, encore. » « Je sais, Sean. J’ai eu beaucoup de… » « De travail, oui. Comme toujours. » Des reproches, comme beaucoup ces derniers temps. Avery cherche à mettre un terme à cette conversation, avant que la situation ne dérape, mais c’est trop tard. Sean est excédé par les absences à répétition de sa femme, et que cette dernière passe tout son temps à l’hôpital. Il lui rappelle le fait qu’il avait prévu des vacances pour que le couple puisse se retrouver, lâcher-prise. Ils en ont bien besoin. Et pourtant, une fois de plus, Avery a privilégiée ses patients. Et puis, la sentence est tombée. « Je veux divorcer. » La rousse, elle tombe de haut. Avery ne s’attendait pas à ce que leur conversation se termine ainsi. Elle laisse passer la nuit, nuit où Sean a dormi dans le salon, alors qu’Avery se retrouvait seule dans le lit. Le lendemain matin, Avery a préparé un sac où elle y dépose quelques-uns de ses vêtements. « Je vais chez mes parents, quelques temps. Ça nous fera du bien. » C’est ce qu’elle espérait. Le coup était dur à encaisser. Retrouver sa chambre d’adolescente, restée inchangée depuis son départ de la demeure familiale, au grand désarroi de ses parents. Son père ne peut pas se retenir de la réprimander, en lui disant qu’il avait raison sur Sean et qu’il ne convenait pas à sa fille. Ne voulant pas entrer dans une énième dispute, que ce soit avec son mari ou son père, Avery a trouvé une nouvelle fois refuge à l’hôpital, alternant les nuits là-bas et dans la villa de ses parents. Les papiers du divorce, elle les a eus par voie postale, rendant la situation bien plus réelle. Néanmoins, Avery ne cesse d’espérer que leur couple pourra retrouver cette divine idylle qui fonctionnait bien, ces dix dernières années. Pour l’instant, ni l’un, ni l’autre n’a signé les papiers, ne voulant pas tourner la page sur leur histoire, bien trop parfaite et précieuse à leurs yeux. Il faut vous laisser du temps. C’est ce qui le dit souvent ses proches, qui sont aussi ceux de son mari. Oui, parce qu’après tout, comme ils aimaient se le dire autrefois : It's you and me in the end