contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: hungry little fool, but you were mine. (#) Jeu 1 Fév - 22:09
hungry little fool, but you were mine
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L'angoisse. Par sécurité, un message à Dwight avait été envoyé alors que t'étais chez Jayden, le petit ami de ta meilleure amie qu'il violentait à plusieurs reprises depuis quelques mois maintenant. T'avais rien promis à Siloë, du moins en ce qui concernait d'aller le voir parce que tu savais que cette promesse allait être rompue. Toi qui étais arrivée chez lui avec la ferme intention de l'empêcher de la revoir, t'avais perdue toute confiance lorsqu'il s'était rapproché de toi pour te menacer. Bloquée contre le mur, Dwight était arrivé vous ayant aperçu par la fenêtre. S'ensuit une bagarre entre les deux mâles avant que la police ne se ramène par tu ne savais quel intermédiaire. À présent, vous vous retrouviez au poste de police, t'avais la boule au ventre, tes mains en tremblaient car tu n'avais pas pour habitude de te rendre à cet endroit, surtout en cette place, c'était une première. En fait, t'avais surtout peur des répercussions vis à vis de Dwight. Qu'allait-il lui arriver? Tout ça par ta faute alors que tu savais qu'il n'avait pas un casier vierge, tu connais un bout de son passé, et t'avais peur que ça aille loin, peur qu'ils puissent lui mettre les menottes et te l'enlever. Peur de revivre ce que t'as vécue étant enfant. Tu ne voulais pas le perdre lui. Pas une seconde fois et encore moins par ta faute. Tout était compliqué entre vous, tout a toujours été compliqué mais ce soir, tu sentais que le vent allait tourner et qu'il allait t'en vouloir. Depuis l'altercation, il n'a pas daigné te regarder au moins une fois et ça, tu l'avais bien vu et ça te déchirait le coeur. Chacun de votre côté à présent, tu te mettais à expliquer la situation pour essayer de défendre ton ex petit ami. « C'était..... de la légitime défense, il m'a sauvé d'un homme dangereux, il bat ma meilleure amie et si Dwight n'avait pas été là, peut-être qu'il m'aurait aussi frappé. » Honnêtement t'en étais pas sûre mais s'il fallait grossir la chose pour pour ne pas que son cas soit aggravé, t'allais pas te gêner à enfoncer Jayden que tu n'avais pas revu depuis l'altercation, étonnamment. Te rongeant la peau des ongles jusqu'au sang, t'expliquais la situation avec un peu plus de profondeur, comprenant rapidement que la police n'aurait rien pu faire sans preuves. T'avais limite oublié qu'il fallait se ramener ici la tête ensanglantée, un bout de cerveau au dehors ou un membre en moins pour qu'ils daignent bouger le petit doigt. Alors tu soupires longuement, les larmes te montant rapidement aux yeux sans qu'elles ne se versent, essayant d'avoir un semblant de dignité. « Laissez le partir, il m'a juste aidé.. » Parce que tu ne savais pas ce qu'il allait se passer. S'ils allaient faire une enquête ou s'ils allaient juste lui poser des questions et le relâcher après, s'ils allaient le laisser en cellule ou devant le juge. Dwight, s'il te plaît ne m'en veux pas. Et cette phrase, tu penses à la répéter un million de fois dans ta tête.
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Sujet: Re: hungry little fool, but you were mine. (#) Lun 5 Fév - 4:52
Hungry little fool but you were mine - Alexy
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Banale. Elle avait tout pour être une journée banale, de la nuit courte aux échauffements matinaux, du check-up mensuel au service du soir, de l'ennui passager à l'excitation inassouvie, de l'humeur maussade à la gaieté illusoire. D'une inhabituelle humeur bougonne, tu n'attendais que la relève du second pour achever ton service et enfin consommer à ta guise. Tu parles d'une exemplarité pour tes employés ; d'une vie pour un vieux bougre. Ou bien, peut-être serais-tu rentrer chez toi à une heure décente pour connaître un coucher de soleil au balcon ou le bruit du téléviseur des voisins, manger un dîner décent et envoyer le monde vaquer à ses occupations pour une bonne nuit de sommeil qui te voudrait profitable, comme la plupart des types de ton âge. Des futilités que tu n'as plus pour habitude d’expérimenter et cela aurait une fois de plus été trop beau pour être vrai aujourd'hui. Puis le lion rugissant devînt un chiot en cage. Il n'avait suffit que d'un message pour sentir ton téléphone vibrer dans ta poche, pour que le bipolarisme puisse redorer son blason. L'enthousiasme et le rire général provoqué par les railleries de quelques camarades, balayés en un millième de seconde par son message, celui que t'as attendu secrètement pendant des semaines, vainement, avant de revenir à la raison. Ni clair, ni rassurant, loin de ce que tu t'imaginais recevoir de sa part. T'aurais au moins préféré un "salut", ou rien du tout. Tu n'avais sur le moment pas compris, pensant qu'elle aurait pu croire deux minutes que tu allais jouer le taxi ou le larbin de service. Parce qu'Alexy, ce n'est pas une fille à problème, ça tu le savais. Elle était peut-être le tien, mais pas celui des autres. Tu l'aurais sûrement renvoyer chier si elle t'avait répondu, pour le regretter plus tard, quand l'orgueil passerait. Mais elle ne l'a pas fait. Et toi, t'as tout de suite compris que quelque chose se tramait dans l'air. Son trop grand cœur te foutait les jetons parfois, allez savoir. Tu avais donc démarré en trombe, imaginant tout un tas de scénarios tous aussi improbables les uns que les autres. Tu ne fréquentait pas le quartier et sentait ta mâchoire se serrer à force de tourner en rond mais voilà le bon numéro s'affichant au loin et l'estomac qui se noua face à ce silence tout aussi agréable que provocant. Tu t'es pourtant sérieusement demandé ce que tu foutais là et si ça en valait seulement la peine. Mais t'as pas réfléchi longtemps, non, sa voix avait résonné à l’extérieur de la baraque, celle d'un mec aussi. Ça criait dans tout les sens, te ramenant quelques années en arrière quand vous jouiez à qui détient la plus grosse paire. De la provocation, la votre, cette fine ligne à ne jamais franchir. Tu résistais parce que c'était elle, parce que tu l'aimais, et parce que personne n'oserait toucher à un seul de ses cheveux. Et si aujourd'hui elle n'est plus tienne, ça le vaut toujours parce que t'es un gars loyal, c'est bien connu. Tu n'avais pas réfléchi longtemps en voyant la porte encore entrouverte et encore moins en voyant le tableau qui se dessinait sous tes yeux. Tu ne connaissais ce gars ni d'Adam ni d'Eve, mais tu avais débarqué chez lui pour le cogner. Tu parles d'une première approche. En soit, le mot était vilain parce que la génitrice s'était levé pour calmer le jeu avant que tu puisses commettre une quelconque erreur et aussi parce que le petit voisinage avait téléphoné aux flics. Ton coucher de soleil, tu l'avais eu dans l'une de leur bagnole. Te voilà fiché déraisonnablement même à l'autre bout du monde, subissant les quelques contrôles de routine et l'hypothétique pression de tes chers amis aux insignes. Le gars avait pu quitté le commissariat bien avant toi sur sa petite moto, et toi, tu n'as qu'une hâte maintenant : recevoir ta pénitence. Par chance, tu quittes les locaux après quatre heures de garde à vue. Tu es convoqué le lendemain et tu ne sais pas ce qui t'attends, tu n'as pas eu ouïe de la déposition de l'autre enfoiré, de sa matrone ou d'Alexy. D'ailleurs, c'est bien la dernière personne que tu souhaites voir désormais, au fur et à mesure que tu t'approches de l'entrée; tu passes ton tour, t'as déjà prouvé que tu n'es pas en état de réfléchir, encore échauffé par les récents événements. Tu sais comment, mais pas pourquoi tu y as été mêlé.
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Sujet: Re: hungry little fool, but you were mine. (#) Lun 5 Fév - 14:08
hungry little fool, but you were mine
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Et après tout ce remue-ménage, t'as rapidement été libérée, libre de rentrer chez toi, de quitter cet endroit qui t'angoissait plus que tout. Mais déjà que tu te sentais terriblement mal d'avoir fait plonger ton ex petit ami dans ce tracas, tu lui devais au moins de rester là à l'attendre. Ne serait-ce que pour t'excuser même si t'étais certaine que maintenant il ne voudrait sans doute plus entendre parler de toi. Et cette idée te retournait l'estomac, te tordais les boyaux. Après tout.. n'était-ce pas ce que tu prétendais vouloir? Ne plus avoir affaire avec lui, te laisser faire ta vie, te reconstruire? Tu te mentais à toi-même comme tu mentais aux autres; cet homme était et restera sans doute l'homme de ta vie. Et si tu n'avais pas cherché à le joindre plus tôt, c'était sûrement parce que t'étais effrayée à l'idée qu'il ne te réponde jamais ou qu'il se plaise à penser que tu étais toujours autant attachée à lui. Il l'avait sans doute remarqué déjà lors de cette fameuse nuit où vous vous étiez retrouvés. Et pourtant, combien de fois as-tu sélectionné son prénom sur ton téléphone pour lui écrire des messages que tu effaçais dans la foulée. Il était culotté de ta part de l'avoir appelé lui pour ce qu'il s'était passé plus tôt dans la soirée, il n'était pas là pour ça mais loin pour toi l'idée de l'avoir prit comme bouche-trou ou dernier recours. Assise sur le trottoir alors qu'il était relativement tard, t'entendais la porte du commissariat s'ouvrir et se refermer, voyant l'être cher à tes yeux passer devant toi, l'air remonté. Te mordant la lèvre, tu te relèves pour lui courir après; lorsque ce n'est pas l'un, c'est l'autre apparemment. « Dwight, attends. » Mais il ne t'écoute pas. Ce n'est pas étonnant et pour le coup, tu ne l'en blâmerais pas de se retourner et cracher tes quatre vérités dans la face. Parce que tu le méritais, tu méritais qu'il t'abandonne là et qu'il te dise ne plus vouloir te voir. Pressant le pas, trottinant presque tu l'attrape par le poignet le forçant à se retourner. Aïe. Le regard qui tue te surprend tellement que tu baisses immédiatement la tête, ne réussissant à l'affronter. Parce que tu savais qu'avec ce regard, il ne valait mieux pas faire le malin avec lui; surtout si t'es la source de ses problèmes avec la justice maintenant. « Je suis désolée.. Vraiment, je voulais pas.. » Mais ta voix se meure. Tu savais reconnaître tes tords, ça oui mais il était particulièrement difficile de les affronter lorsque la personne qui a le plus compté est tant remonté contre toi. Réunissant le peu de courage qu'il te restait, tu lèves enfin la tête tandis que vos yeux se rencontrent et c'est à ce moment que tu te rends compte qu'il ne t'a jamais regardé comme ça, même lors de vos disputes, de vos temps de crises où les cris, les hurlements et la colère faisaient rage. T'avais peur d'avoir définitivement tout perdu ce soir là. « Parle moi.. » Ta main reste attachée à son poignet lorsque tu sens ses poings se fermer, tu ne sais pas si tu serais prête à entendre ses attaques ou son silence. « Je peux t'expliquer. » Et dans le fond, peut-être qu'il n'en avait plus rien à faire, peut-être voulait-il seulement partir et te rayer définitivement de sa vie, tourner enfin la page et brûler le livre, retourner à sa vie en étant enfin débarrassée de toi.
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Sujet: Re: hungry little fool, but you were mine. (#) Jeu 8 Fév - 4:38
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Libéré, délivré. Oh seigneur, ce n'est pas le moment de te polluer l'esprit avec cette maudite chanson, d'autant plus qu'une autre étape t'attend maintenant, alors que tu n'as pas vraiment le temps d’apprécier ni ce ciel sombre et dégagé, ni ce silence nocturne fort agréable. Non, elle est là, tes iris ne l'ont pas loupé, les siennes non plus. Pourquoi ? Pourquoi fallait-il qu'elle patiente ? Pourquoi rendait-elle tout plus complexe ? Et toi, quel idiot. D'hier à aujourd'hui et sûrement demain, tu pensais à quoi quand tu as vu son appel à l'aide ? A l'aide... elle semble toujours avoir besoin de ton aide, de toi, de vous. Merde. C'est toi qui es revenu, toi qui a faibli, toi qui continue à t'embarquer dans les routes les plus sinueuses pour ne pas te trahir, préférant prôner l'illusion au réel, au fait que oui, tu pourrais aller beaucoup trop loin pour elle, seulement pour elle, Putain de faiblesse. Tu devrais sûrement tout claquer, à nouveau. Plier bagage et fuir comme un lâche, retourner en Angleterre, renouer contact avec tes vieux compagnons de galère, ce qu'il en reste tout du moins ; boucler la boucle et faire comme si tu t'étais toujours plu dans cette vie merdique. Ouais, comme si elle n'avait jamais été là pour te canaliser, t'adorer, te sauver, être ta personne, ton alter. Tu ne t'es jamais autant senti à la fois vulnérable et intouchable, vide, paumé, et la voir insister n'arrange rien. Tu voudrais juste tracer, rentrer chez toi, lui laisser enfin ce qu'elle sait au plus profond d'elle désirer et mériter ; la belle vie. Parce que tu pourrais essayer et te ruer à la tâche, ce n'est pas toi qui la lui donnera, Et tu pourras feinter autant que tu voudras de ton côté, nul Homme n'est affranchi. Mais elle ne bute pas, bien au contraire, elle te fait maintenant face, t'agrippes et te possède. Elle s'excuse, vainement, pour quelque chose dont elle n'est même pas responsable, pour ton incompétence et ton manque de diplomatie, ton irresponsabilité, tout ce qui par sa simple présence ne comptait plus par le passé. Et toi, ça te rend malade de la voir ainsi, oui. Tellement, que tu pourrais perdre le contrôle à n'importe quel moment, elle le savait très bien. Elle te somme de lui parler, tu ne la quittes plus des yeux. Tu te perds à la contempler, comme à chaque fois. Tu es si faible, te laissant guider par le mutisme. Oh, si tu devais soudainement devenir bavard, toi-même aurait peur de ce qui pourrait sortir de ta bouche car tu n'en penserait sûrement pas un mot, ou pas moins. Ta personnalité limite a repris le contrôle depuis le temps. Tu n'as qu'à faire un léger geste pour te dégager de son étreinte, mais tu restes immobile, sa main enroulant toujours ton poignet avec une hargne que tu ne voudrais justifier. « Je peux t'expliquer ». Non mon cœur, s'il te plaît, arrête, tais-toi, par pitié. Qui de vous deux a vraiment des comptes à rendre ? Mais il est désormais trop tard pour se poser honnêtement la question, ton bras libéré d'un geste brusque, ta respiration si herculéenne. « Quoi ? T'as senti qu'on était quitte quand on a couché ensemble ? Que c'était satisfaisant de me faire languir comme un con ? Que.. » Non, tu trouves plus les mots, et ça te file la gerbe de passer autant pour le rancunier du dimanche qui crache son ramassis de connerie à la tronche de celle qui n'avait absolument rien à se reprocher dans cette foutue histoire. Tu ne parles même pas des événements de ce soir parce qu'à refaire, tu sauterais encore sur l'occasion. « Et puis tu sais quoi ? Y'a rien a expliquer, tu vas rentrer chez toi, reprendre ta petite vie et choisir un peu mieux tes mecs à l'avenir ! » Okay, alors celle-là, elle était totalement puérile, tu confesses. C'est toujours plus simple d'user ce genre d'attaque quand t'aurais juste envie de te taper la tête contre le mur en ayant l'impression de l'avoir préserver pour rien, d'être parti pour rien quand tout ce que tu voulais toi, c'était de la savoir en sécurité. Tu t'éloignes du nouveau, ne serait-ce que pour essayer de te calmer un peu. Parce que tu la connais Alexy, tu sais qu'elle en voudra toujours plus.
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Sujet: Re: hungry little fool, but you were mine. (#) Sam 10 Fév - 17:32
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Il te faisait quoi là? À croire qu'il aurait réellement voulu que tu le rappelle directement après votre nuit à vous retrouver. À croire qu'il.. qu'il espérait sans doute que tout soit arrangé maintenant? Non, t'étais certaine de mal comprendre, peut-être même qu'il pensait que tu ne l'appellerait que pour ça; te venir en aide et ne plus lui donner de nouvelles par la suite, jusqu'au jour où encore une fois, il faudra te sortir d'un pétrin dans lequel tu as plongé seule. « Et toi, t'as surement pensé qu'une nuit passée ensemble remettrait les compteurs à zéro? » Evidememnt qu'il ne le pensait pas, il était loin d'être bête. Seulement, toi dans le fond tu l'aurais bien voulu. « C'est pourtant ce que tu m'as fais, toi. Tu te souviens? J'aurai peut-être du faire pareil, non? » Pas ce soir, t'avais pas envie de repartir sur une énième dispute. Tu te sentais déjà mal de l'avoir entraîné dans ce merdier alors si en plus de ça il laisse ses nerfs s'expulser, ça n'allait pas le faire. T'aurais peut-être cru à un temps-mort depuis ce soir là, que vos esprits seraient enfin apaisés, que vous auriez réagis comme deux adultes responsables mais après tout; aucun de vous deux ne l'étaient face à l'autre. Vous lancer la balle de plus en plus fort pour voir qui aura mal en premier, voilà à quoi vous excelliez tous les deux. Et ça en devenait même ridicule. Tout ce que tu voulais c'était t'expliquer, lui expliquer pourquoi avoir fait appel à lui et personne d'autre, pourquoi as-tu passé ton doigt sur la lettre "D" en premier et pas sur d'autres alors que ton répertoire téléphonique était loin d'être vide entre tes connaissances, tes collègues et tes amis. Et surtout lui dire qui était ce sale type à qui il a refait le portrait. Mais.. à ses dernières paroles, les conclusions avaient déjà été établies dans sa tête. Alors peut-être qu'en fin de compte il ne te connaissait vraiment pas ou alors qu'encore une fois, tu ne comprenais pas le sens de ses dires. Mais là t'étais blessée dans ton égo, dans ta fierté. Comme si que t'allais coucher avec le seul type qui connaît toutes les courbes de ton corps pour ensuite aller voir ailleurs. Comme si ton genre avait été de te la jouer libertine ou fille facile. T'aurais pu partir, l'écouter et rentrer chez toi car en le voyant présentement, tu savais d'avance que la conversation serait impossible sans que l'un de vous prenne sur lui. Mais comme à ton habitude, tu restais plantée là à vouloir converser, à encore une fois vouloir crever un abcès qui sera sans doute beaucoup trop purulent. « Choisir un peu mieux mes mecs, hein?! Tu crois vraiment que je serai allée chez ce type pour batifoler, me le taper, le draguer ou je n'sais quoi et surtout t'appeler toi, pour me venir en aide et te faire penser des choses pareilles? J'pense pas être aussi vicieuse que toi. » Le compte à rebours annoncé, tu ne bouges pas d'un poil alors que lui s'éloigne tentant sûrement de ne pas sombrer dans la colère. Et tu soupires en passant tes bras autour de ta poitrine comme pour te donner le courage de faire quelques pas en avant pour encore une fois te retrouver proche de lui. C'était pas le moment idéal pour vous de régler vos comptes ou encore moins de vous attaquer de plein front. « Ecoute Dwight, je suis vraiment désolée de t'avoir mêlé à tout ça et encore plus de t'avoir finalement appelé après tout ce temps pour te mettre dans cet embarras. Mais il n'y a qu'à toi que j'ai pensé, il n'y a qu'à toi que je pense.. » La dernière phrase, tu la murmures, tête baissée, espérant intérieurement qu'il n'ait pas eu à l'entendre même si une autre partie de toi espérait le contraire. Ce n'était pas la chose la plus importante à retenir mais tu ne pouvais pas le garder que pour toi.
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Sujet: Re: hungry little fool, but you were mine. (#) Dim 11 Fév - 5:16
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Tout ce qui t'avais conforté en sortant du commissariat, c'était de voir qu'elle allait bien, du moins physiquement. Tu n'aurais sûrement pas fermé l’œil de la nuit si cet enfoiré avait eu l'audace de s'en prendre à elle. En soit, t'es pas non plus sûr que cela changera grand chose à tes poussées d'insomnies et maintenant que l'idée de devenir un monsieur tout-le-monde irréprochable à l'autre bout du monde s'envole à l'instar de toutes tes supposées bonnes résolutions depuis ton départ du Royaume-Uni, tu es tout, sauf enclin à pouvoir te reposer sur tes deux oreilles. Alexy, tu ne comprends même pas pourquoi elle est là, pourquoi elle reste. Par pitié, politesse peut-être ? De nombreux choix s'offrent et t'invitent à reflexionner, buter sur les hypothèses fourbes par pur déni. Ouais, l'amour, ça rend con. Du moment où tu lui en mets plein la poire gratuitement, c'est incontestable. Ce mot, cette fille, ceux qui se sont invités dans ta vie sans ta bénédiction, bel hasard pour deux tempérament merdique. Mais non, ce n'est pas forcément incompatible, c’était plutôt jouissif au final. Parce qu'à retenir de cette relation, c'est qu'elle est et restera unique ; cette fille est unique, sa bonté si malsaine. Tu sais très bien le rôle que tu tiens toi ; celui qui te colle à la peau. L'idéal t'effraie. Pendant sept ans, tu n'en as pas tenu compte et le pire c'est que t'es pas parti pour ça. Plus le temps passe et plus tu lui trouves des milliers de raisons de te lâcher. Malheureusement, ou heureusement, vous êtes irrécupérables. Et têtus, bornés, irresponsables, accrocs, idiots ; la recette d'un parfait conte de fées.. regarde où ça vous mène. « C'est ça, t'aurais dû ouais, ça m'aurait déjà éviter de pisser dans un tube pour leur prouver que j'avais rien à foutre en cellule de dégrisement et de savoir que si ton pote ne retire pas sa plainte, j'serais dans la merde jusqu'au cou. Tu savais très bien comment j'allais réagir. » Tu ne retiens pas la première pique ; tu t'en souviens que trop mais tu ne lui en tiendras pas rigueur. Les deux flics du poste n'ont pas manqué de le mentionner non plus, ce fameux soir. Clairement, tu avais eu ta dose ; c'est bien plus simple de s'apitoyer dérisoirement sur son pauvre sort que de s'excuser alors qu'en soit, tu le répètes, t'es pas peu fier de ta prestation, Tu es si rassurée de la voir en un morceau devant toi, toujours aussi déterminée dans tout ce qu'elle entreprend, même si ça compte aussi le fait qu'elle puisse te contrarier un peu plus. Après quoi tu t'éloignes et soupires tapageusement avant qu'elle ne revienne à la charge. Elle le peut, tu le mérites. Parce que ton ultime réplique n'avait aucune valeur, en tout cas, moins à tes yeux qu'aux siens. Et ça ne t’étonne que très peu de l'entendre dire que t'es un vicieux ; c'est le mot qui convient. T'as beau ne pas le supporter quand il s'accompagne du son de sa voix, la balle est dans son camp pour cette fois. Tu voudrais répliquer, convenablement du moins. Tu es harassé par cette journée, par cette rencontre, par ces événements. Tu ne sais même plus si tu tiens à rentrer chez toi, à rester avec elle, à la faire fuir, à la supplier ou encore à la provoquer. En soit, inutile de poser la question quand parler et agir avant de réfléchir est ton point dominant. Derrière ta silhouette, ses pas se rapprochent. Tu les entends, les redoutes infructueusement. Tu grinces des dents quand elle commence à s'excuser ; pourtant elle trouve les mots pour te calmer. Pas complètement soit, mais vous êtes sur la bonne voie, parce que ton visage se lisse quand son murmure trouve foyer à ton oreille, parce que malgré le ton diminuant, tu appréhendes tes instincts offensifs. Pour les autres, c'est bien trop facile ; ils se retournent, sourient, jouent la carte de la modestie, envoient valser les réminiscences. Ils oublient et font comme si de rien n'était, parce qu'ils sont pas complexes, eux. Pas comme vous, pas après ce que vous aviez vécus durant toutes ces années de brouillard imperturbable. Tu restes muet un instant ; tu te fiches bien de qui est ce type et bien-sûr que tu connais assez la brune pour savoir qu'elle ne pourrait sûrement pas fricoter avec un mec comme ça.. non, en fait, tu ne sais plus rien, tout à coup. « Arrête de t'excuser, c'est saoulant. » Pour le romantisme princier, on repassera. Tu es toujours de dos à elle ; heureusement car tu ne voudrais vraiment pas qu'elle l'aperçoive, ce petit sourire moqueur. « Je veux dire par là que t'as aucune raisons valables pour, si ? » Tu veux bien le lui accorder, celui-là. Ton illogisme te perdra, mais tu n'as absolument plus envie de te prendre la tête, pas avec elle. Peut-être que le moment est enfin venu. " Putain Alex.. je te jure que si j'le pouvais, je t'enfermerai dans une cage. "Peut-être qu'elle va enfin pouvoir arrêter de te prendre pour un connard. Peut-être qu'iil reste quelque chose de ces fondations. Et peut-être aussi que, finalement, ce serait bien de laisser parler ton petit cœur en béton armé.
Spoiler:
Désolé, j'voulais pas faire un roman à la base
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Sujet: Re: hungry little fool, but you were mine. (#) Mar 13 Fév - 21:11
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Ce n'était pas uniquement pour avoir la conscience tranquille de l'avoir attendu, assise au bord du trottoir les coudes sur les genoux, les paumes de tes mains sous le menton à checker ton téléphone au fil des minutes qui avançaient pour se transformer en heures. C'était surtout parce que tu voulais le voir, tu voulais savoir qu'il n'allait rien lui arriver et surtout qu'il ne ressorte pas du commissariat en te haïssant, désirant de ne plus avoir affaire avec toi car ce n'était pas le première fois qu'il te sauvait d'une situation. Tu aurais voulu le remercier, le regarder droit dans les yeux et le lui dire mais la conversation dérivait, ça en devenait un règlement de compte presque. Et ça te faisait mal. Mal de l'entendre te dire que t'aurais bien dû faire pareil que lui, ne pas le rappeler, surtout pour cette raison car par ta faute, il était dans une situation pas facile. Bon, il avait raison. Il avait raison de te parler comme ça même si tu ne voulais pas l'avouer, il avait de bonnes raisons de t'en vouloir et de raccrocher le combiner, fermer et brûler le livre pour ne plus le mettre dans une merde comme ça. Alors pour le coup, tu ne pipais pas un mot, tu te murais dans un silence d'or tout en baissant la tête. Après tout, qu'est-ce que t'avais à répondre à ça? T'étais même pas en droit de gueuler pour te défendre et encore moins trouver des arguments qui pourraient inverser la donne. Et dire encore une fois que t'étais désolée n'allait rien arranger car apparemment, il ne supportait plus ce mot venant de ta bouche. Mais oui tu avais de quoi l'être! C'était de ta faute s'il était là ce soir, de ta faute s'il avait frappé ce type, de ta faute si Jayden ne retirerait pas sa plainte. « Bien sûr que oui j'ai raison de le faire.. C'est pas la première fois que tu me sauves la mise mais apparemment, cette fois était celle de trop. » Et tu n'oses pas relever la tête, tu ne veux pas qu'il s'énerve encore une fois, pas qu'il te dise des choses qui te blesseront sûrement et qu'il ne penserait pas forcément. Mais après tout, s'il n'avait jamais posé les pieds à Island Bay, qui aurais-tu appelé? Personne. Parce que Dwight, malgré tout ce qu'il s'est passé, malgré le fait qu'il ait prit ton coeur entre ses mains pour le presser, le déchirer, le vider de son sang... il restait le seul à pouvoir réellement te protéger comme il se devait. Mais évidemment qu'il n'était pas là que pour ça, tu ne te servirais jamais de lui pour arriver à tes fins, oh ça non. Il faisait juste encore partie de toi, il le ferait toujours et maintenant, il le savait. Et pourtant tu ne voulais pas le lui dire comme ça qu'il restait dans tes pensées à chaque instant de ta vie, dans le fond, il ne le méritait pas après ce qu'il t'avait fait. Mais plus rien n'avait de sens aujourd'hui, encore moins s'il vient à te détester. Le visage enfin levé, tu te mords la lèvre inférieure pour ne pas sourire, chose assez difficile, tu le confesses. « Ta vie serait devenue bien ennuyante comme ça.. » Que tu rajoutes, un brin moqueuse. Regardant autour de vous, tu trouvais l'endroit pas plus approprié pour discuter, surtout à côté du commissariat pour lequel vous aviez passé du temps, encore heureux qu'ils n'avaient pas entendus votre légère altercation au début. Mais tu ne voulais pas non plus rentrer chez toi et le laisser, tu voulais... passer du temps avec Dwight. « Tu veux bien rester avec moi encore un peu? » Trifouillant tes doigts dans tous les sens, tu te sentais mal à l'aise devant cette demande. Elle était loin la fois où tu lui avais craché espérer ne plus jamais le revoir de ta vie. Car soyons honnête; aujourd'hui tu voulais être partout sauf loin de lui.
Spoiler:
Ooooops, me suis aussi laissée emporter. (a)
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Sujet: Re: hungry little fool, but you were mine. (#) Sam 17 Fév - 4:11
Hungry little fool but you were mine - Alexy
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C'est toujours plus fort que toi, il te faut en général du temps pour digérer les trop pleins d'émotions qui te prennent à la hâte sans possibilité de pouvoir contrôler quoique ce soit. Tu ne voulais pas lui parler de la sorte, utiliser cet air offensant pour tenter de te débarrasser de cet amas de pensées tout aussi obscènes qu’incontrôlable. Tu ne te serais sûrement pas retenu non plus avec une tierce personne, mais Alexy, elle a ce pouvoir, cette aura, cette lumière aveuglante, si bienveillante et en même temps si barbare. On pourrait croire que tu exagères à peine, vous deux sur un même tableau et le contraste est immédiat. Nombreux sont ceux au regard sceptique à avoir souligner davantage l'incompatibilité de votre relation que sa complémentarité. La mère de la jeune femme en premier lieu ; parangon même de la rame à contre-courant. Au moins, elle est présente pour elle, une chose on ne peut plus normal, faute de l'avoir connu de ton côté. Et pour ça, malgré le fait que tu saches qu'elle ne te portera sûrement jamais dans son cœur, tu t'en fiches, elle a ton respect et c'est amplement suffisant. C'est sa fille qui t'importe, son bien-être saccagé, cette vie abîmée, cette âme et nulle autre. Et ça, tu n'as pas besoin d'aller le crier sur tout les toits ; sois déjà capable de l'accepter pleinement. « Et je continuerai. Je te jure que je continuerai en ayant l'esprit tranquille, parce que s'il t'arrivait la moindre crasse...» Non, tu n'oses même pas imaginer. Tu viens seulement de la couper, sur ses derniers mots. La fois de trop...tu parles. La vérité, c'est que tu donnerais ta vie pour elle, que t'y retournera sur ton lit de mort s'il le faut, dans cinquante ans, toujours derrière son cul pour botter ceux des plus intrusifs. C'était marrant de jouer les gros bras au début de votre relation, ne serait-ce que pour l'impressionner, la rassurer. Aujourd'hui, tu es lassé, lésé, harassé et sûrement foutu à cause de ça, de cette fille, de cet amour qui ne demandait rien de semblable. Tu romps ton élan ; ferme ta bouche Dwight. C'est assez drôle de penser ainsi quand on sait qui est la source de tout les problèmes. Vous êtes à présent face-à-face, proches, le regard fier planté dans l'autre, la petite boutade lâchée, cette réponse qui te fait sourire. Tu prends une grande inspiration, sûrement la centième, mais celle-ci plus libératrice que les autres alors que sans t'en rendre compte, tu viens de faire quelques pas en avant. Sois plus crédible à l'avenir. « Écoute, on va pas épiloguer dix mille ans. Ce n'est pas de ta faute, je sais que j'ai un problème à résoudre. Et qu'importe ce qu'ils me diront demain matin.. je le referai sans hésitations. Le soir où je suis parti, je ne voulais simplement pas te faire peur. Alors je me suis dis qu'en passant pour l'enfoiré de service, tu arriverais plus facilement à tourner la page. Mais la vérité, c'est que j'étais menotté en attente d'une comparution immédiate parce que j'ai fais beaucoup de mal cette nuit là.. beaucoup. Ils ont ressorti le dossier ce soir et je risque gros. J'ai seulement voulu te préserver de tout ça et je suis désolé de m'y être pris comme un gland pour. » Tu as parlé. Enfin, les mots ont afflué sans même t'y attendre et pour te sentir con, tu te sens con désormais. Tu préfères rester vague et changer de sujet dans la foulée, à savoir répondre à ce qu'elle venait de te proposer juste avant ta tirade rédemptrice. Peut-être même que c'est ce jeu là qui t’effraie, le fait que vous devrez tout, sauf passer du temps tout les deux, un peu plus chaque jour. Vous vous faites du mal, tu lui en as fait et tu continueras bien malgré toi. « Tu tiens toujours à ce que je reste ? » Tu la souhaites pourtant, cette réponse positive. Elle crie au fond de tes entrailles quand ta raison se veut de la rejeter. Qu'importe ce qu'elle te dira désormais, tu ne tiens pas à passer une seconde de plus à proximité de ce putain d'endroit. Tu rebrousseras chemin, avec ou sans elle, la dernière option tant préférable qu'insupportable. Mais peut-être que l'unique solution à votre problème résidait dans ce silence si pesant. Peut-être l'as-tu déjà perdu avant qu'elle ne te perde.
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Sujet: Re: hungry little fool, but you were mine. (#) Dim 18 Fév - 23:59
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Ce n'était pas réellement ce que tu voulais entendre de sa bouche, parce que clairement, si tu pouvais éviter les scènes de violences, tu le ferais avec grand plaisir. Mais bon dieu que ça te faisait du bien d'entendre ça. D'entendre qu'au fin fond, il tenait toujours autant à toi et qu'il ne pourrait supporter qu'une tierce personne te fasse du mal. C'était toujours plaisant de se sentir rattacher à quelqu'un, d'autant plus quand cette personne avait tout signifié pour toi. Tu le regardes, ne réussie plus à le dévier, hypnotisée par ses pupilles qui brillaient sous la lumière des lampadaires. Son regard si dur, si fort, si fatigué par les années mais aussi par cette soirée entourait ton coeur. Tu le détestais de l'aimer autant, tu le détestais de ne pas réussir à le détester.. Plus aucune paroles ne sortait de ta bouche à présent, seulement ton regard dans le sien alors qu'il continue de parler. Et au fil du temps, tu te rendais compte que ce n'était absolument pas ce que tu voulais entendre. C'est vrai que de ne pas savoir pourquoi il t'avait abandonné il y a plus de deux ans te torturait l'esprit, te faisait même imaginer des centaines, voir des milliers de possibilités, de scénarios aussi loufoques les unes que les autres. Et au fur et à mesure, tes sourcils se fronçaient, ton petit sourire s'éteignait, ton regard s'assombrissait même. C'était une chose de tout t'avouer, il te le devait bien, ça oui. Et t'étais plutôt contente d'enfin savoir la raison de votre séparation, mais s'en était une autre de déballer ça maintenant alors qu'en réalité, la raison n'avait pas été la meilleure. « Quoi? » Égoïstement, tu laissais le reste sur le côté, ce qu'il allait se passer demain pour lui, ce qu'il pouvait y gagner, les conséquences de cette soirée désastreuse. Maintenant qu'il avait lâché cette bombe, il allait devoir l'éteindre en t'en disant plus, en te donnant une meilleure raison que celle-ci qu'était de te protéger. « Et ça ne t'es jamais arrivé à l'esprit que je puisse être présente pour toi? T'as jamais pensé que jamais je ne t'aurai tourné le dos, ou quitté ou méprisé par ce que tu as fais mais plutôt que je t'aurais épaulé? T'avais pas à vivre ça seul Dwight! C'est pas une putain de bonne raison pour m'abandonner ça! NON! » Tu hurles en le poussant. C'était égoïste de ta part, encore une fois tu le confesse. Et ta réaction peut-être exagérée pour lui, pour d'autres mais pas pour toi. Parce que ça te tenait à coeur, parce qu'il était le seul à détenir ton amour, à te détenir entière entre ses mains et ce soir là avait été comme s'il t'avait écrasé de toute ses forces jusqu'à en briser les os et former de tes boyaux, de la bouillie fraîche. Et parce que c'était comme si tu revivais ce réveil. Tu fermes les yeux, alors que tu te calme au fur et à mesure que tu reprends ta respiration. Tu regardes autour de toi et décides de lui prendre le bras et l'emmener avec toi plus loin au détour d'une ruelle où t'étais certaine que personne ne pouvait passer. Au moins, il ne sera pas emmené une nouvelle fois dans ce commissariat pour d'autres raisons que celles déjà énumérées. « Qu'est-ce qu'il s'est passé ce soir là? Je veux que tu m'en parles Dwight. Il a du faire quelque chose... il a du le mériter pour que tu l'amoches... » Parce que tu ne savais pas exactement ce qu'il avait infligé à sa victime, si c'était aussi grave ou non. Sa tête s'abaisse alors qu'il commence à perdre son sang froid. Mais comment voulait-il que tu réagisses à ça? Que tu lui dises comprendre la situation, qu'il a bien fait de te laisser sans nouvelle, le croyant parfois mort ou dans de sales affaires? Encore une fois tu t'approche de lui et te permet même te prendre son visage entre tes mains. T'étais pas certaine qu'il te laisse comme ça sans broncher mais au moins, vos regards étaient à nouveau réunis. « Peu importe les raisons, j'aurai tout fais pour que tu me restes, t'avais pas à vivre ça seul... T'avais besoin de moi autant que j'ai eu besoin de toi.. Crois-moi que c'était pas une raison valable pour me quitter, pour tout arrêter et jeter en l'air. Je parlerai pour toi demain si tu veux, je pourrais t'aider... Je... » Mais tu ne sais plus quoi dire. Ta voix se meure une seconde fois alors que les larmes te remontent aux yeux. Il ne méritait pas ce qui lui arriverait demain, t'avais peur pour lui, peur de le perdre à nouveau. Parce que cette fois, c'était bel et bien de ta faute. Et il pouvait suggérer le contraire, le hurler même, ça ne changerait rien à ce que tu penses.
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Sujet: Re: hungry little fool, but you were mine. (#) Lun 19 Fév - 5:25
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Tu redoutais cet instant comme quiconque voudrait éviter la peste. Ce n'est sûrement pas un drame en soit pour la plupart des gens, mais cette nuit d'ivresse te bouffe pourtant l'âme un peu plus tout les jours. Le regret, sentiment dérisoire qui te paraissait inutile d'éprouver, comme si tout se contrôlait sur commande. Dwight le valeureux, celui qui n'a peur de rien, celui qui puisait sa force sur ces mêmes possible regrets en considérant l'action passée comme quelque chose d'irréversible. En soit, tu ne pourras jamais changé ça, parce que ce serait mentir de dire que tu n'es pas fier de tes écarts de conduites, conneries de jeunesse, passif douteux. Non, tu ne regrettes pas de ne jamais avoir été un enfant de cœur et d'ainsi être l'homme que tu es désormais ; cette parfaite imperfection. Un con dans ce monde de cinglés, un pécheur de plus. « Oh arrête ton cirque, on sait très bien ce qu'il se serait passé. Qui sait, je serais peut-être en train de copiner avec ton père dans son trou ? Lui dire à quel point il a une fille merveilleuse qui a pourtant tellement honte de porter son nom ! » Crétin. Et puis, c'est pas comme si la phase de repentance se trouvait marqué sur ton front. Non, tu es doué pour ne rien montrer. « Je voulais pas dire ça. » Comme si tu avais besoin de le lui rappeler. Peut-être au final. Tu as accepté de l'écouter sur ce sujet, accepter de ne porter aucun jugement non plus, histoire morbide, difficile, sujet tabou que tu ressors comme une banalité pour te dédouaner de l'inexcusable. Non, tu ne sais toujours pas ce qu'elle fout ici après ça. Tu pourrais recevoir une gifle, te faire bousculer avec davantage de hargne qu'elle serait capable de t'en faire goûter le sol. Tu pourrais, tu le lui dois, car à force de jouer avec le feu, on finit par se brûler les ailes. Non, c'est à ta disposition d'aborder les sujets sensibles, de lui retourner le cœur plutôt que de mettre le tien en péril. Tu ne réfléchis plus, ni même à l'instant où elle t'agrippe le bras pour t'amener dans un coin plus isolé. Et toi, tu ne comprends pas ce qu'elle trame encore ici, avec toi ; ce qu'elle attend réellement de toi, parce que tu n'es même pas capable de lui rendre décemment la pareille. Malgré tout, tu restais sur cette idée, comme une part de vérité qui se révèle ; tu vivais bien avant qu'elle débaque dans ta vie pour venir foutre son bordel, répandre son relativisme tout autour de toi, nourrir ton âme de sa bienveillance. Tu vivais bien dans ton trou, dans cette instabilité, cette vie en héritage, l'instabilité de prime abord ; tu vivais bien quand tu n'avais aucun compte à rendre. Cette drogue si pernicieuse qui rongea peu à peu ton identité. Après tout, un arbre meurt sans ses racines. Les tiennes t'habiteront toujours, quoi qu'elle le veuille. Et bien que tu ne cesses de le lui faire comprendre, elle sera toujours là. C'est à se demander qui achèvera l'autre en premier, toi qui te pensait si fort n'es rien d'autre que dépendant, affectivement parlant. Dépendant de ce doux songe que tu veux préserver, celui qui joue les sourds pour s'auto-mutiler constamment. Elle se fait du mal, tu lui en fais et elle t'en fait d'une certaine manière ; elle t'en fait en te faisant du bien. Tu ne demandes rien d'autre qu'à changer de sujet mais elle revient à la charge. Mais tu n'es pas un bavard toi ; tu ne la mêleras pas à tout ça, qu'elle le veuille ou non, vous êtes tout deux butés et elle en a conscience. Alors tu t’énerves, une nouvelle fois, tu te dégages même de son emprise avec fureur, recule devant son affront, charge comme un lâche.Sûrement a-t-elle raison et ça, tu ne peux l'accepter dignement. « Il est là le problème Alex. T'as jamais pensé à vivre pour toi et seulement pour toi ? Tu crois quoi ? On mourra seuls, ça t'avance à quoi de penser que le monde à besoin de toi ? De la merde, ça ne t'a rapporté que de la merde jusqu'à maintenant et tu sais quoi ? Demain, tu vas rester chez toi. Ouais, parce que je ne VEUX pas de ton aide, de ta pitié, de tout ce que tu veux, j'ai pas besoin qu'une Mère Teresa me colle au cul ! » Que tu réponds, sèchement, les yeux dans les yeux. Mais avouer que tu as besoin d'elle en son tout est une autre histoire.
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Sujet: Re: hungry little fool, but you were mine. (#) Mar 20 Fév - 23:50
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Il le savait. Il savait très bien ce qu'il ne fallait pas te dire, du sujet qui ne fallait pas te parler. Qu'il ne fallait absolument pas faire allusion. Parce que l'histoire de ton père en prison t'a complètement brisé de l'intérieur, l'image d'une mâtinée qui se voulait banale, à onze ans dans la cuisine entrain de voir ton père se faire menotter par les flics était belle et bien traumatisante. Surtout lorsqu'on sait de quoi parlent les charges. C'était bas ce que Dwight venait de faire, à son image. Parce qu'après toutes ces années, tu n'es jamais allée voir ton paternel, tu n'as jamais mis un seul pied dans la prison où il se trouvait. Et rien qu'à l'entente de ce souvenir, rien qu'à l'entente du mot "père", ton estomac se retournait et ton coeur loupait un battement. Tu le regardes dans les yeux, l'expression de ton regard est mélangé entre la tristesse et la colère. Pourquoi te faisait-il ça? Pourquoi voulait-il autant te faire de mal alors que t'avais pas demandé ça. Mais c'est souvent ce qu'il se passe en même temps, t'essaie d'aider les gens pendant qu'eux en profitent pour planter milles et un couteaux dans le dos. « Oh si, c'est tout à fait ce que t'as voulu dire Dwight! T'es qu'une merde tu le sais ça!? J'ai besoin, moi, de te rappeler de tes années de foutu drogué incapable de se reprendre en main? De toutes tes imperfections qui font de toi un foutu connard?! Tout ce que t'as toujours voulu en fait c'était de me briser, et bravo Dwight!! T'as encore une fois réussi! ça devient monnaie courante chez toi de jouer le pseudo gros bras sans coeur qui a besoin de semer le mal chez les autres pour se sentir meilleur! » Sans pouvoir le contrôler, ta main vint claquer contre sa joue, laissant le flot de larmes couler le long de tes joues. Madame prône avoir peur de la violence, madame se permet de s'en servir quand elle ne sait gérer ses émotions. Mais t'étais en colère, abattue, désarmée par tant de méchanceté de sa part que tu en devenais toi-même mauvaise. Mais c'était tout bonnement dégueulasse d'en arriver à ces bassesses pour blesser l'autre, pour l'éloigner. La seule chose dont tu avais envie sur l'instant présent était de t'enfuir au loin, rentrer chez toi t'enfouir sous tes draps et pleurer toutes les larmes de ton corps. Parce que t'es faible, faible de montrer tes sentiments, faible de croire que la personne face à toi est revenue pour toi après tout ce temps. Faible même de penser qu'il ne veuille que ton bien alors qu'en réalité tout ce qu'il veut c'est à nouveau te briser. Et il réussissait son coup. Si bien que présentement t'éprouvais la même haine qu'à vos retrouvailles. En une fraction de seconde tu passes de celle qui veut finir sa vie avec lui, à celle qui souhaite qu'il reparte en Angleterre et qu'il t'oublie définitivement. Et le pire c'est qu'il continue d'être ce connard que tu détestes tant voir. L'entendre te parler comme ça raisonnait comme une fin dramatique. Tu n'en pouvais plus. Tu ne voulais plus l'entendre, plus le voir pour ce soir. Il venait encore une fois de t'anéantir, de te blesser et te montrer à quel point tu ne valais rien à ses yeux. À quel point tu ne valais rien aux yeux de tous et c'était une sensation horrible, indescriptible quand on sait à quel point tu aimes aider les gens. « Tu sais quoi Dwight, t'as raison. Gères ça seul, j'en peux plus. J'ai plus aucune raison de t'aider et pour ça, la Mère Teresa se barre. J'te remercie de me montrer à quel point je vaux quelque chose. Et à quel point tu me montres ce soir que j'ai fais la pire erreur de t'appeler toi. » Que tu souffles, déviant ton regard vitreux et rougit par l'émotion pour continuer ta route. Tu ne pouvais pas te permettre de rester à côté de lui après toutes les horreurs qu'il s'est permit de cracher sur toi. Tu ne méritais, encore une fois, pas ça autant que lui ne méritait pas ta compassion. Une part de toi espérais qu'il te retienne, qu'il s'excuse et que vous recommenciez du début, bien que cette chose était arrivée une fois, tu serais bien folle de le penser capable de le faire une seconde. Alors qu'une autre partie était tellement blessée qu'elle ne voulait plus avoir affaire à lui.
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Sujet: Re: hungry little fool, but you were mine. (#) Sam 24 Fév - 0:17
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Merde, merde, merde ! Ça se radote en boucle, unique réflexion un tant soit peu lucide dans ce trouble chaotique perpétré par tes bons soins. Qui d'autre ? Qui d'autre aurait eu l'audace de cracher sans une once de jugeote tout et n'importe quoi à la volée, sans souffle, sans couleur, sans délicatesse, avec un peu d'amertume facile en supplément pour enfoncer le clou à coup de marteau. Ce n'est pas démesuré de dire qu'elle te rend fou au sens propre du terme, par sa simple présence, sa douceur, son tout. Sa sensibilité, son acerbité actuelle, celle qui tente de renvoyer la balle à bout de souffle. C'est toujours plus simple de passer par d'innombrables états avant de se livrer à cœur nu, indécemment. Elle a pourtant raison sur toute la ligne. Connard sans cœur, junkie pas capable d’obtempérer. Ça porte sur les nerfs. Ses mots touchent en plein cœur, son geste achève. Il ne te surprend guère pour autant, t'as pas vraiment eu le temps d'y songer quand t'es revenu à la charge, une nouvelle fois. Tu aurais voulu te faire comprendre pour une fois, rien qu'une fois. La savoir douter de ta loyauté à son égard, non, ce n'était pas ça le plan. Tu ne veux pas de son aide, qu'elle le distribue aux autres si grand bien lui fasse, que tu penserais. Mais qu'elle songe ne rien représenter à tes yeux, ça te tue. Ainsi soit-il, tu as le rôle du grand méchant, à transformer tes envies en inéluctable privation. Pourquoi ne te sens-tu pas soulagé ? Combien de fois as-tu pensé bon de la savoir loin de ton insolence de pauvre type ? La frénésie lâchée, pourquoi as-tu l'impression de toujours porter le poids de tes échecs sur tes épaules ? Sa voix qui vacille, ses larmes, cette habileté que tu as à la briser comme tu l'es sûrement, inconsciemment ; c'est tout ce que tu ne souhaitais pas qu'elle revive, ça et le reste, l'absence de demi-mesure. Oh non, tu ne supportes plus de la voir, encore moins dans cet état. Tu ne supportes plus grand chose actuellement, alors tu en as rajouté, comme un con. Ton trou avait été creusé, alors tu te chargeais du sien. Tu prônes la solitude comme elle t'effraie, maintenant que tu as retrouvé ton doux poison. T'es juste accroc à cette fille, démesurément accroc, pour le pire. Parce que tout ce que tu es à même de lui offrir est à mille lieux de tes engagements. Non, cette fois-ci, tu ne lui courras pas après. Tu restes planté comme un con frustré, la suivant timidement de ton regard de gamin boudeur. Celui qui s'apaise au moindre mètre érodé. Celui qui conjure, réclame son appât. « Alors c'est comme ça que ça se finit ? Toi qui rentre chez toi avec des idées à la con parce que t'es pas capable de savoir lire entre les lignes ? C'est dingue ce que tu retiens que ce qui t'arrange ! » Ta voix fait tache dans ce silence mortuaire, faisant écho jusqu'à l'autre bout de la ruelle, alors que tu t'y prends encore comme un pied pour tenter de la retenir.. un peu plus. Tu soupires, commence à avancer en sa direction d'un pas nonchalant alors qu'elle ne cesse de tracer sa route. « La vérité Alex, c'est que je deviens fou, que j'ai pas passé une seule journée sans penser à toi et que tout s'est décuplé quand je suis parti, que j'ai été faible de croire qu'on allait pouvoir s'en remettre, tout les deux. Je voulais seulement que tu saches le pourquoi de ma venue ici. » Que tu tentes dans un élan de sobriété. Parce qu'en vérité, on pourrait sortir les violons et te laisser la supplier genoux à terre, à ce stade. « J'ai voulu te préserver, je te le redirais sûrement jamais assez. Je.. je suis désolé si tu me vois comme la pire des enflures aujourd'hui pour avoir tenté. Je suis désolé. Pour nous deux, pour toi, pour tout, absolument tout. » Tu stoppes ta marche net en espérant sincèrement que tes mots furent leur petit effet, du moins, qu'elle sache que tu venais de te livrer à cœur ouvert, définitivement. Tu voudrais lui barrer la route comme la fois dernière, lui promettre mondes et merveilles dans la foulée. Tu voudrais savoir sur quel pied danser, mais t'as seulement l'impression de répandre les mines tout autour de toi. A jouer des plans foireux, tu te retrouves arroseur arrosé.« Si c'est ce que tu veux, alors on est quittes. Je rentre, je pars, je te promets que tu n’entendras plus jamais parler de moi. » Ce n'est même plus un ultimatum. Tu le lui dois, c'est à elle de tenir les cartes, c'est à elle de prendre sa revanche. Tu sais ce que ça fait désormais de se sentir disloqué et misérable. Voilà pourquoi tu préfères tirer les ficelles dans la vie de tout les jours, prôner le tempérament sauvage et taciturne. L'abandon, tout simplement. Une fissure, une peur, ce sentiment que tu lui as infligé en pensant bêtement agir dans son intérêt. « Je te le promets. » Tu le redis, intimement pour cette fois, alors que tes pas se reculent lentement, ton corps se mouvant dans le sens contraire, fierté ravalée et blessure ravivée.
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Sujet: Re: hungry little fool, but you were mine. (#) Sam 24 Fév - 1:58
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Ce geste désespéré avait tout de suite été regretté. Ce n'était pas la première fois qu'il te poussait autant à bout, mais disons que ce soir, tout avait été décuplé et s'il t'aurait rendu la pareille, t'aurais pas bronché d'un poil car tu l'aurais mérité. Cependant, la conversation tournait autour de rien, désormais elle ne servait qu'à se raccrocher à ce qui vous servait de fierté, à savoir qui allait encore briser l'autre, qui allait trouver les mots juste pour porter le coup final. Et avec une facilité déconcertante et surtout une connaissance quasi totale de ta personne, c'est lui qui avait remporté la manche. Sûrement la dernière car après tout, à quoi ça servait de s'acharner autant si aucun de vous n'alliez droit au but? Quel était l'intérêt de se déchirer autant si vous ne décidiez pas de porter un point finale à toute votre relation, à enfin vous dire droit dans les yeux ce que vous ressentiez une bonne fois pour toute, à faire valser tous vos maux et votre raison, à enfin faire parler votre coeur. C'est le corps lourd, le coeur brisé que tu fais marche arrière, que tu tentes de t'enfuir, ne supportant plus ce jeu, tu ne t'en amusais plus aujourd'hui. Mais tu l'entends, tu entends cette voix qui te suis alors que tu tente de te convaincre de ne surtout pas te retourner même si ton sens est aux aguets. T'en loupe pas une miette de cet échange à sens unique qui éteint cette haine déjà féroce. « Je suis désolé. Pour nous deux, pour toi, pour tout, absolument tout. » Tu serres le poing pour venir essuyer tes larmes, sanglotant en silence pour ne rien manquer. Parce que ces aveux te firent du bien, parce que c'était ce que tu voulais entendre, parce qu'il venait enfin de te parler, de s'ouvrir à toi. Ta marche se fait plus lente, moins pressante pour le coup, ayant même peur qu'il se soit déjà arrêté car tu n'entendais plus aucun bruit derrière toi. Un long silence qui commençait même à faire taire tes pas. « Ce n'est pas ce que je veux. » Mais ces paroles, tu sais que t'es la seule à les entendre, parce qu'elles ont fuités en un murmure à peine audible. Alors tu te retourne enfin alors qu'à son tour, il s'en va. « Je n'ai jamais voulu ça Dwight. » La voix brisée par les sanglots à présent enterrés, tu le regardes au loin, à quelques mètres de toi. Cette petite distance qui te semble être bien trop grande à ton goût. Mais il s'était à son tour arrêté et tu ne savais pas quelle tournure allait encore prendre cette conversation mais une chose était certaine, tu allais déballer tout ce que tu avais en toi, tout ce que tu n'as pas pu lui dire auparavant. « Dis-moi pourquoi j'ai pas refais ma vie, hein? Pourquoi aujourd'hui je suis pas avec un gentil petit ami avec une vie parfaite et bien rangée, sans problèmes? J'ai toujours secrètement espéré que tu puisses me revenir. Parce que la seule personne que j'ai toujours voulu à mes côtés et ce pour la fin de mes jours c'est toi. Que tu me fasses rire aux larmes, que tu réussisses à me mettre en colère en un seul mot, que tu me fasses ce regard qui me faire rendre la plus belle. Je te veux toi, je veux tout de toi, ton sale caractère, ta foutu fierté et ton sale égo. » Peut-être même que de son côté, il en avait assez de tout ça, que vous n'aviez plus les mêmes perspectives d'avenir, qu'à présent, tout ce qu'il voulait était que tu lui pardonne pour qu'il puisse mieux se sentir et refaire sa vie comme il l'entend. T'étais peut-être trop différente pour lui, peut-être que ça ne lui convenait plus après tout. Tout est éphémère ici bas, rien ne reste éternel et ça te faisait mal d'admettre qu'en effet, il en avait peut-être assez de tout ça. « Je ne veux pas que tu partes. Je ne veux pas que tu m'abandonnes encore une fois.... Je te veux toi, je t'ai toujours voulu et si ce n'est pas toi, ce sera personne d'autre. Tout simplement parce que je t'aime! » Il ne manquerait plus que la pluie et tu te sentirais dans ton élément là. La fille gnangnan, folle amoureuse de son bad boy qui la faisait vibrer à chaque parole, frissonner à chaque geste et vacillé à chaque regard. L'homme face à toi n'avait pas bougé d'un poil, et maintenant tu te mettais à paniquer intérieurement, à te demander pourquoi avais-tu pris la peine de tout lui dire, comme si que tout ça pouvait changer quelque chose. « Si aujourd'hui tu veux continuer ta vie, soit. Et si tu veux que je te pardonne pour te sentir plus léger, alors oui Dwight, t'es pardonné pour ça. Mais j'veux pas devenir ton amie ou un truc qui ressemble à ça. Si ce soir c'est terminé, alors ça l'est définitivement. J'ai pas envie de savoir avec qui tu couches, avec qui tu sors ou d'autres trucs de ce genre... Dis-moi que tout est terminé, qu'il n'y a plus d'espoir et là on pourra enfin fermer le livre.. » T'étais pas prête. T'étais absolument pas prête à entendre ce qu'il avait à dire. Ou pire, à ce qu'il t'ait écouté pour ensuite partir et te laisser seule, signer la fin de votre histoire.
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Sujet: Re: hungry little fool, but you were mine. (#) Lun 12 Mar - 4:16
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Comme si. Comme si vous aviez tout les deux besoin de cet excédent d'émotions à l'heure actuelle où plus rien ne compte davantage que le magnétisme électrique de deux têtes de mules, si on doit maintenant rester poli. Cet échange sans cohérence n'est après tout que le reflet de votre relation ; du chantier personnel au désordre moribond, des fondements solides au dénouement incertain, de l'injure ravageuse à l'harmonisation reposante. L'amour, qu'ils disent. Du mirage au terme grossier. Ce truc que le septième art idéalise pour faire tenir leur quota de deux heures pour quelques milliers d'âmes idéalistes, parce que c'est beau, c'est vivifiant, c'est tout ce qui vous échappe à l'instanté. Pourquoi vouloir fuir la réalité béatement pour se la reprendre en pleine face juste après, moins glorieuse, plus violente, moins filtrée, plus complexe ? Elle s'ouvre à toi, toi t'en abuses à l'aveuglette. Tu voudrais lui faire croire que vous avez besoin de personne mais t'es même pas capable d'en envier la certitude. Et vous voilà comme deux soldats à l'agonie sur un champ de bataille, à vous livrer sans simulacre l'amour après la haine. Tout un détour pour un constat se voulant trop simple, tout une aventure pour arriver à vous regarder droit dans les yeux, sans amertume, sans insolence, las et continuellement épris. Toi qui prétendais avoir tourné la page de ce lien inconditionnel sans réfuter pour autant l'affection et l'inquiétude que tu as lui as porté en ces temps de solitude, toi qui aurais tant voulu n'être qu'un homme de passage, une leçon de vie pour la brune, toi qui souhaiterait ne pas la haïr en pensant à elle, seul ou avec une autre, une autre insignifiante, ou en face à face, à même s’esquinter la voix pour un semblant de combat aberrant. Au final, qu'est-ce que t'en tire, à part être perché sur la branche du dessus à chaque coup de poignard, les siens, les tiens. On dit que le ridicule ne tue pas, ouais, mais ça n'empêche qu'il est doué pour t'assommer un peu. Parce que c'est bien trop simple de vous renvoyer la balle à l'heure actuelle mais ce n'est pas à elle de te supplier, ce n'est pas non plus à elle de poser le fin mot de l'histoire. C'est bel et bien à toi de recoller les morceaux, si tant est que tu le veuilles. Bien-sûr que tu le veux, du plus profond de tes entrailles, t'as voyagé à l'autre bout du monde pour elle, en termes romanesques, tu lui décrocherais bien la Lune aussi. En attendant, reste à savoir si tu les portes assez pour te retourner et ne pas fuir à la volée ; t'es plutôt doué pour la fuite après tout. Et peut-être même que c'est ce que tu allais faire en prenant compte de ce grand silence. Mais elle l'a rompu, et toi, tu t'es arrêté net. Elle se livre à cœur déployé quand le tien bat la chamade, toi fou de ta reine, obéissant sans obéir, faiblissant à la première note, esprit ouvert et oreilles attentives. Tu ne donnes pas cher de ta tête, elle doit être mémorable. Tu fronces les sourcils, t’oses même lâcher un petit sourire quelque peu embarrassé. Non, tu n'en lâche pas une miette quand ton corps se mut à jouer l'imperturbable. Non, Alex n'est pas stupide, elle te connaît, elle surenchère, elle sait que tu l'écoutes, peut-être même le regrette-t-elle quand frôle la censure. Je t'aime. Obscène évidence qu'elle vient de scander comme un cri de guerre. Un poids qui, jusque là ne cessait de croître, qui s'envole de ton côté. Fondement basique d'un duo en amour, lui dire est pourtant l'une des choses que tu avais le plus de mal à faire à l'époque. Il n'y avait rien de plus avare qu'un « je t'aime » échangé entre vous. Elle l'était moins que toi de son côté, mais tu lui répondais que toi aussi. Seulement toi aussi. T'as dû flancher trois, quatre fois peut-être, en sept ans, à chaque fois que tu dépassais un peu trop les bornes, que tu avais cru la perdre bien au delà des bris de vos babioles au sol. La vérité étant qu'elle est bien la seule à en avoir bénéficier dans ta vie pourtant bien entamée ; elle le restera quoiqu'il arrive, même à cœur arraché, tu n'es pas de ceux qui privilégie les paroles, un autre de tes défauts, probablement. Elle le sait, du moins, elle le savait, t’oses espérer. Tu sais également qu'en d'autres circonstances, la jeune femme est elle aussi pudique. « Tu m'en demandes bien trop. » Ça crie le signal d'alarme, t'es face à elle maintenant. Tu ne réfléchis pas longtemps à avancer, tu te fiches de ce qu'elle raconte sur le moment, tu te fiches de passer pour un goujat fuyant ses responsabilités pour la faire taire. En vérité, t'as plutôt l'impression d'enfin les assumer, d'enfin vous comprendre et quand bien même plus rien ne semblerait raisonnable à l'heure actuelle, non, tu ne fermeras pas ce foutu bouquin. Prunelles communes, distance séparée, attirée contre toi par le simple mouvement de ton bras enroulant ses épaules alors que ton menton se colle à sa tête, le creux de son oreille à quelques millimètres de ta bouche susurrante. « Je t'aime. ». Non, tu ne le dis pas à la légère. Ironie du sort quand on sait à quel point tu te sens revivre et pousser des ailes actuellement. Tu devrais la laisser répondre, mais tes mains remontent et claustre ton ange aux lèvres désormais prisonnière des tiennes. Non, tu n'es qu'un connard d'ex junkie incapable de s'en sortir tout seul ; la vérité étant que ton remède, il est bien là, devant toi, diablement.
Spoiler:
Je suis impardonnable, sorry sorry sorry...
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Sujet: Re: hungry little fool, but you were mine. (#) Dim 18 Mar - 19:02
hungry little fool, but you were mine
dwight ft, alexy.
Avec cette pseudo déclaration, t'avais peur de sa réaction, lui qui pouvait se montrer si imprévisible, il l'était. Il s'était fait embarquer par la police à cause de toi alors qu'il était censé être au boulot à cette heure là, tu venais de le gifler, geste que tu avais regretté immédiatement, toi qui était contre toute forme de violence alors sa réaction ne pouvait qu'être négative, il ne pouvait que te rire au nez et partir, signer la fin de tout, te laisser seule avec tes souvenirs en te sermonnant de ne plus ouvrir ton coeur à quiconque. Mais il est là, à quelques mètres, te tournant le dos. Tu sais qu'il t'écoute, qu'il entend tout ce qui sort de ta bouche, qu'il n'en loupe sûrement pas une miette mais l'attente te paraît longue, comme s'il ne comptait rien faire, comme s'il allait t'échapper. T'étais pas certaine que ce soit la bonne fin, la fin adéquat à deux ans d'amitié, à sept ans de relation. Tes yeux ne le quittent plus une seule seconde alors qu'il se rapproche, tes lèvres torturées par tes dents tu sens ton coeur s'emporter lorsqu'il te ramène contre lui et tu le sens même tomber au creux de ton ventre quand il te répond. Ces mots que tu n'as entendus que rarement de sa bouche, ces mots presque tabous alors que chez toi c'était beaucoup plus fréquent de les lui sommer. Tu souffles, tu t'accroches à lui pour ne pas qu'il s'enfuit, pour ne pas te risquer à rêver alors que son odeur te titille les narines. Et ce baiser. Ce n'était pas le premier, t'avais pu en profiter quelques mois plus tôt mais tout se fixait autour de vous, plus rien ne comptait pour toi, rien sauf de répondre à son baiser, de fermer tes paupières, l'enlacer de tes petits bras, laisser ces papillons, ce feu d'artifice exploser dans ton ventre, profitant tout simplement de cet instant de calme, ce moment pur qui ne signait plus votre fin. Tu le savais, t'en étais certaine. Dwight a été, depuis toujours, le seul homme à détenir ton coeur, à tout détenir en fait. Tu l'appartiens, c'est malsain, tu le sais. Mais il n'y a que lui qui puisse te faire sentir réellement toi, réellement vivante. Une main serre son épaule alors que l'autre passe derrière sa nuque pour le rapprocher encore plus de toi. Tu continues ce baiser, tu en profites, tu le laisse faire son effet jusqu'à ce que tu manques d'oxygène. Vos fronts collés l'un contre l'autre, tu n'oses ouvrir les yeux, tes joues chauffées, ton coeur au bord des lèvres, tu l'embrasses encore, successivement avant d'affronter son regard. « C'est tellement facile de retomber dans tes bras.. » C'est comme s'il n'avait qu'à claquer des doigts pour que tu rappliques. Même si aujourd'hui tu ne savais toujours pas ce que tout ça signifiait pour vous, tu voulais te laisser aller, laisser les choses faire simplement et uniquement avec lui. « Tu croyais vraiment que j'avais jeté ton numéro? » T'essaie de prendre un air détaché même si tout ça sonnait faux, même ton sourire taquin, à peine dissimulé prouvait le contraire. Imaginer que pendant tout ce temps il a réellement attendu de tes nouvelles te semblait irréaliste mais pourtant vrai. Encore une preuve qu'aujourd'hui il tenait toujours à toi et ça ne pouvait que réchauffer un peu plus ton coeur.
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Sujet: Re: hungry little fool, but you were mine. (#)