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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 hungry little fool, but you were mine.

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MessageSujet: Re: hungry little fool, but you were mine. (#)   hungry little fool, but you were mine. - Page 2 EmptyVen 30 Mar - 4:45

Hungry little fool
but you were mine - Alexy
EXORDIUM.
Ces termes avaient de quoi te foutre la trouille. Pourtant, ce soir, c'est pour une toute autre raison que ton cœur bat la chamade. Tu te penserais ridicule si seulement tu en avais la capacité. Parce qu'au final, peut-être rentrera-t-elle chez elle avec des papillons dans le ventre ou reflexionnant sur son cœur lardé de remords. Peut-être que ça t'arrange, à toi, d'inverser les rôles avec tant d'aisance. Tu dois avoir un sacré grain pour ne jamais savourer ces temps de répit avec autant ou plus d'ardeur que les moments lourds. Mais la passion est grandissante à l’instante, refuse de lâcher cette étreinte tant convoitée, si indispensable à ton équilibre. Ce baiser ardent, rompu et regagné dans la foulée, cette fougue qui vous en ferait presque perdre l'équilibre; comme un soldat qui goûterait à nouveau au plaisir charnel après des mois passés dans l'incertitude. Mais rien ne t'obligeait à te rattacher à elle, rien ne t'a obligé à t'attacher à elle tout court. Le loup au cœur tendre, corrompu par le regard innocent de son agneau, quelle belle histoire sans fin, débuté voilà plus d'une décennie, la tentation, la cession, le début de la fin. Baisers épuisés, fronts mariés, ton sourire, bien que timide, le confirme. La brune rompt le silence, fait état de ton potentiel charme à ses yeux. Quid du sien ?  De ses bras enroulant ta taille ? De cette caloricité impossible à contrer à l'instanté où tout ce qui compte pour toi est de la savoir saine, un peu heureuse également de te retrouver; pas plus que toi, mais sûrement plus démonstrative, idéaliste et aveuglée. Ce bien-être qu'elle dégage, celui qui te réconforte un peu plus, te réconcilie avec toi-même, ta capacité de croire en cet homme définitivement rangé qu'inconsciemment tout type désire vouloir être. Il ne suffit qu'à prendre en compte cette soirée, voir ces dernières minutes, pour vous confondre en incorruptibles. C'est d'ailleurs ta belle qui poursuit son discours sur un brin de provocation, de quoi chercher son regard camouflé, ce à quoi tu réponds sur un même ton sournois. "C'est vrai.. quand bien même tu l'aurais jeté en rogne, tu serais probablement venue ramper au bar pour le récupérer. " L'homme fier aux chevilles enflées, un brin ironique cependant. Peut-être est-ce trop tôt pour en rire. Après tout, tu ne crois plus en grand chose, laisse les choses se faire naturellement. Ce message, tu l'as attendu, tu l'as guetté, épié, souhaité du plus profond de ton âme mais lui aurais sûrement pas mis le couteau sous la gorge pour qu'elle te revienne. Loin de là. Il est sûrement grand temps de laisser les choses se faire naturellement maintenant. Tu te dégages, le bruit de tes clés te ramène à la dure réalité. Ouais, ta voiture. C'est bête, une excuse que tu te crée sûrement, le naturel qui revient au galop, ou la simple nécessité de ne pas devoir aller la chercher demain à la fourrière ou devant chez l'autre con avec les pneus crevés. Et oui, tu vas appeler un taxi pour y aller, parce qu'au regard de la brune, tu ne doutes pas qu'elle ait besoin d'une bonne nuit de sommeil. Toi aussi d'ailleurs. Avant qu'elle n'ait le temps de répliquer, tu lui voles un dernier baiser, plus furtif, plus pressé, plus évocateur. Celui qui n'a pas de sens et qui ne compte sûrement pas pour un dernier. L'amour vache à son paroxysme, triomphe dans toute sa splendide complexité.


FIN

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