the time is now. (naony)

l'ambiance ♥:

Elle se déhanche face au miroir pour se glisser dans sa robe assez étroite. On peut dire qu'elle se complique la vie en effet. L'ex militaire est invitée ce soir. Invitation officielle reçue de l'armée néo-zélandaise, rien que ça. Ce soir l'un de leur frère d'arme se fait récompenser pour sa carrière pour ses exploits sur le terrain. Ce n'est pas rien et même si l'armée est une période de sa vie qu'elle a enfoui en elle, ça reste une part importante de Naomi. C'est aussi pourquoi, elle n'a pas hésité une seule seconde avant de répondre positivement à l'invitation. Maintenant, il faut qu'elle se dépêche pour ne pas être en retard. Elle s'est relâché la brunette depuis qu'elle est revenue à la vie civile. Mais la ponctualité reste quelque chose qu'elle affectionne alors hors de question pour elle d'arriver à la bourre. Elle ajuste sa robe, remonte la fermeture éclair invisible, planquée sur le côté et remets son soutien gorge sans bretelle bien en place. Mouvement très sexy ou elle remonte ses seins et elle se sourit à elle même. Cette robe lui va bien, elle le reconnait. Pourtant ce n'est pas dans ses habitudes de se saper de cette manière. Non, Naomi elle préfère être à l'aise dans ses fringues. Le jean est son meilleur ami. Et les godasses pratico-pratiques également. Mais pas ce soir, les escarpins sont de sortie. Autant tout faire, rendre l'ensemble harmonieux. Talons vertigineux enfilés, elle peut s'atteler à son maquillage. Elle aurait pu le faire avant, mais c'est pour s'acclimater à cette nouvelle hauteur. Elle ne force pas trop pour son teint, maquille légèrement ses yeux et parfait le tout avec un rouge à lèvre nude mais mat. Elle soupire et se dit que ça ira bien comme ça. Pour ce soir, pas le choix, elle doit laisser la moto au garage. Avec une robe aussi serrée ce n'est définitivement pas possible. Et puis elle se doute qu'il y aura bien de l'alcool et elle préfère boire que conduire. Non, pas ce soir qu'elle sera SAM. Le taxi qu'elle a commandé est là et elle s'engouffre dans l'habitable. Elle donne l'adresse de la mairie mais simplement le nom aurait suffit. Quel professionnel serait il s'il ne connaissait pas l'endroit. Dans la voiture, elle sort son téléphone, pianote quelque peu dessus pour passer le temps plus qu'autre chose. Temps qui défile, s'échappe et voilà l'ex militaire sur le lieu de la soirée. Elle paye, descend de la voiture et rejoint l'entrée. La salle est déjà bien remplie, mais ça ne l'effraie pas. Sac dans la main, elle se fraie un chemin à travers la foule. Les visages inconnus l'observent, jusqu'à ce qu'elle s'accroche dans une paire d'orbes qu'elle connait bien. Un sourire se dessine sur ses lèvres alors qu'elle s'approche de la créature. Tawny. Ce prénom qui lui revient en tête, ce prénom qu'elle a crié à maintes reprises lors de leur dernière rencontre. D'une démarche féline, qu'elle accentue quelque peu, elle s'approche d'elle. Une bonne chose qu'elle soit juste à côté du bar. " Bonsoir. " L'air aguicheur planté sur le visage, elle ne la quitte toujours pas des yeux au moment de commander à boire. " Un mojito s'il vous plait. " Peu d'importance accordée au serveur qui ne peut qu'observer cette scène, impuissant. Le verre lui est tendu, elle détourne les yeux, le récupère et adresse un sourire poli au jeune homme qui rougit. Fragile le gosse. " Ravie de te croiser par ici. " Ses perles ébènes n'ont pas mis longtemps à retrouver l'objet de sa convoitise.

Soirée de commémoration pour un ancien militaire très connu de Wellington qu’on décode ce soir. J’avais pas envie d’y aller, va y avoir tout le gratin militaire, le colonel Oakley, franchement, je veux bien éviter de le croiser celui-là. Un long soupir et je fais tourner mon téléphone dans ma main réfléchissant entre y aller et ne pas y aller. J’entends Joan me dire que ce sera une jolie soirée. Tu parles. Y aller seule c’est nul. Ça pue. C’est avec Joan que j’aurai aimé y aller mais y’aura son con de paternel et il est pas question qu’il me voit avec sa petite fille chérie. Déjà que je suis pas la meilleure recrue selon lui, et en plus je suis une fille alors voyez le tableau. Bref. Une tenue. Je vais faire acte de présence, bouffer un peu, boire une ou deux coupes de champagne, et je me casse. Toute manière, j’ai rien à foutre là, c’est pas le boulot de ma vie, ils seront pas étonnés le jour où je vais me barrer. Mais pour le moment, ce serait leur donner raison, soit disant je tiendrai pas la distance. Tu verras mon connard, on en reparlera.

T-shirt légèrement cintré, tailleur en lin blanc, petites chaussures plates et mon éternel collier cadenas. Un peu d’ordre dans mes cheveux, un trait de liner sous mes yeux, et le tour est joué. Je n’aime pas en faire trop et puis de toute manière, je ne sais pas faire. J’enfile mon blouson de moto, mon casque, et c’est parti. Je ne pense pas rester bien longtemps toute manière, montrer simplement que je suis venue, ça suffira bien. En plus, y’aura que des mecs et leurs femmes, peu de femmes à draguer au final. J’en trouverai bien une ou deux, on sait bien que le milieu militaire est suffisamment masculinisé pour que quelques femmes - moi y compris - soient gay. Ce n’est pas un cliché, seulement un fait accompli. Bref, me voilà arrivée. Je me gare là où le voiturier m’indique et confie mon casque et mon blouson au vestiaire à l’entrée. Une main passée dans mes cheveux pour remettre tout ça en place, et dans un soupire, je balaie des yeux la salle. Quelques mains levées en guise de salut pour quelques recrues que je connais, et je me dirige droit vers le bar. J’ai besoin d’un verre. Je récupère la coupe de champagne que la jolie serveuse me tend dans un sourire, et je me retourne, mon regard accrochant un visage familier, et pas n’importe lequel. Naomi. Un sourire prend place sur mes lèvres et je la laisse approcher, une main dans ma poche, attitude toujours légèrement nonchalante. Elle est sublime, rien à voir avec l’uniforme qu’elle portait la dernière fois qu’on s’est rencontrées. Mon dieu cette robe, j’en perdrai mon latin. « Bonsoir. » « Bonsoir… » je ne peux m’empêcher de sourire et la laisse commander ce qu’elle veut. Un mojito. Pas très original, mais ça lui va bien. « Ravie de te croiser par ici. » Mon dieu ce regard, j’en aurai presque oublié à quel point il m’avait fait chavirer. Je lui souris, mon regard glisse sur ses lèvres pulpeuses que j’ai adoré dévorer, je n’ose pas -encore - dévorer des yeux son décolleté. « Plaisir partagé. Si j’avais su que tu serais là, j’aurai mis un peu plus d’entrain à venir ici. » Je laisse échapper un petit rire. « Tu es magnifique. Ça change de l’uniforme… » Nouveau sourire charmeur.

tenue de tawny:

Elle est magnifique, elle ne peut que le reconnaître. C'était déjà un fait accompli, elle le savait. Mais la voir ce soir, au milieu de cet univers si familier, habillée de la sorte c'est un véritable plaisir. Elle ne se gêne pas pour la dévisager, ni pour lui sourire. Son bonsoir ne reste pas dans l'air, il trouve preneur, il trouve une réponse. Mais elle sait que ça ne s'arrêtera pas là. Ce n'est pas simplement un mot qui n'entraînera rien d'autre. Non, ça ne peut pas et surtout elle ne veut pas. Elle est là, face à elle. Elle commande sa boisson, sourit au gosse qui bug franchement en se perdant dans son décolleté. Naomi a peut être un peu abusé sur la tenue mais c'est fait exprès. Elle ne cherche pas à draguer si à se faire voir. Mais la robe traînait dans son armoire, il fallait bien qu'elle l'aère un peu. Puis si en plus, ça peut apporter ce genre de regard de la part de la brune face à elle, ce n'est qu'un plus qu'elle prend avec plaisir. Elle les voit ses pupilles qui descendent sur son visage, marquent un arrêt sur ses lèvres avant de gagner sa poitrine. Qu'il est difficile de ne pas le remarquer. Mais ça ne la dérange pas la brune, elle aime ça. Surtout venant d'elle. L'ex militaire va même jusqu'à planter ses dents dans sa lèvre inférieure, ravie d'avoir un maquillage qui résiste à ce genre de petit plaisir. " Plaisir partagé. Si j’avais su que tu serais là, j’aurai mis un peu plus d’entrain à venir ici. " Elle rit, Naomi sourit. Elle aussi finalement elle y pense. oui, c'est sur que de savoir qu'elle allait la croiser aurait pu la faire se bouger avec un peu plus de vigueur. " Tu es magnifique. Ça change de l’uniforme…  " Pour le coup elle est contente de sa tenue, de ne pas être venue en uniforme ou en jean et baskets. Rien que pour ce genre de mots prononcés de sa bouche. " Ravie de te plaire dans cette tenue également. " Les mots sont choisis soigneusement, elle ne laisse rien au hasard. Elle porte son verre à ses lèvres, boit quelques gorgées du cocktail tout en continuant de détailler Tawny. " J'aime beaucoup ce que tu portes. Même si le blanc te donne un côté virginal que je ne soupçonnais pas chez toi. " Ah ça non, vraiment pas. Mais elle doit reconnaître que ça souligne à la perfection sa silhouette. Même si elle n'a pas besoin de grand chose pour ça. " Mais je serai presque déçue. J'aurai bien aimé te voir en uniforme. C'est vrai que c'est plus compliqué à retirer mais on s'adapte. " Un clin d'oeil, elle le sait, elle l'aguiche. Mais le jeu est facile avec elle et terriblement amusant.

Je dois avouer que j’ai presque du mal à la regarder dans les yeux, son décolleté donne tellement envie d’y plonger le regard que je peine à rester concentrée. Et je ne suis là que depuis quelques minutes, autant dire que ça promet. « Ravie de te plaire dans cette tenue également. » J’ai envie de lui dire que n’importe qui serait ravi de la voir dans cette tenue. Mon dieu elle est vraiment magnifique. Je sens une vague de chaleur m’envahir alors que la brune laisse aller son regard sur moi à son tour. « J'aime beaucoup ce que tu portes. Même si le blanc te donne un côté virginal que je ne soupçonnais pas chez toi. » Un rire amusé s’extirpe de mes lèvres et je secoue légèrement la tête. Effectivement, le côté virginal n’était pas voulu et encore moins recherché. « Mais je serai presque déçue. J'aurai bien aimé te voir en uniforme. C'est vrai que c'est plus compliqué à retirer mais on s’adapte. » J’arque un sourcil face à son sous-entendu et penche un peu la tête sur le côté, amusée. La métisse est aguicheuse, et j’adore ça, ça promet pour le reste de la soirée. « Si c’est que ça, j’en ai quelques uns dans mes placards… ça peut s’arranger… » Il est clair que si son fantasme est de me retirer un uniforme, je peux être en mesure de mettre un uniforme uniquement dans le but qu’elle me l’enlève. « Mais dis moi… qu’est-ce que tu fais toute seule… dans cette tenue en plus… » Je souris, me mords un peu la lèvre inférieure et louche encore dans son décolleté, c’est plus fort que moi. « C’est dangereux… » Je m’approche un peu du bar et commande quelque chose à mon tour sans pour autant lâcher la silhouette de la jeune femme du regard, je crois que c’est carrément impossible. « Je croyais que tu étais flic… à moins que j’me sois trompée d’endroit, il me semble qu’on est plutôt entourés de militaires. Ils rappellent des anciens parce qu’ils ont pas assez de monde pour remplir une aussi grande salle ? » Je la taquine. Je sais que Naomi a officié elle aussi dans les rangs militaires, et je m’étonne qu’elle soit ici alors qu’elle n’est plus de la maison. Mais je ne m’en porte pas plus mal, au contraire d’ailleurs, je suis même très heureuse de la voir là, je sais au moins que je ne suis pas venue pour rien.

Elle joue avec elle. Elle s’amuse. Ce n’est pas comme si c’était la première fois que leurs chemins se croisaient. Et puis même si c’était le cas, c’est dans son caractère à Naomi. Enfin, ce n’est pas la peine d’épiloguer sur le sujet de toute façon. Tawny est intrigante dans tous les cas. Ce n’est pas facile de la percer à jour. Peut être que Naomi y arrivera un jour, mais ce n’est pas encore au programme. En attendant elle préfère se délecter en observant ses courbes dans cette nue plus que aguicheuse. Elle détonne par ici. C’est vrai. Toutes les femmes sont venues en robe, il n’y a qu’elle pour afficher un look plus masculin. Mais elle n’en reste pas moins féminine. C’est juste une autre forme de la féminité qu’elle assume. Une très attractive. Quand elle lui fait part qu’elle aurait préféré la voir en uniforme, elle ne met pas longtemps à saisir la perche qu’elle lui tend. En même temps, c’était fait pour ça. ” Si c’est que ça, j’en ai quelques uns dans mes placards… ça peut s’arranger… “ Naomi sourit. Elle aime bien entendre ce genre de choses. Oui, ça lui plait. ” Intéressant. “ Oui, vraiment. Elle imagine très bien Tawny dans un uniforme militaire. Et cette vision est alléchante. ” Mais dis moi… qu’est-ce que tu fais toute seule… dans cette tenue en plus… “ Il n’y a pas de fin à ce petit jeu. Ce serait bien triste d’ailleurs. Peut être un jour, mais pas pour le moment. Elle voit bien le regard qui plonge dans son décolleté, tout à fait l’effet escompté en mettant ce genre de robe. ” C’est dangereux… “ Un rire s’échappe de ses lèvres laquées, elle ne le retient pas. Tout comme elle ne dit pas qu’elle est capable de se défendre toute seule. Tawny commande à boire à son tour, le pauvre barman ne va jamais s’en remettre, c’est certain. ” Je croyais que tu étais flic… à moins que j’me sois trompée d’endroit, il me semble qu’on est plutôt entourés de militaires. Ils rappellent des anciens parce qu’ils ont pas assez de monde pour remplir une aussi grande salle ? “ Ah, elle est presque dans le vrai. Presque. ” C’est ça, puis surtout des femmes. Ca manque il paraît dans l’armée néo-zélandaise. Et puis si c’est pour tomber sur de nouvelles recrues telles que toi, je ne peux pas manquer cette occasion. “ Une gorgée de son verre et elle le pose sur le bar, à moitié consommé. ” Mais je ne suis plus flic. J’ai fait mon temps je crois. J’ai changé de carrière il y a peu. “ Elle lui fait un clin d’oeil, récupère son verre qui n’est pourtant pas dans ses mains depuis bien longtemps et le dépose à côté du sien. ” Tu viens danser ? “ Ce n’est pas vraiment une question. ” Qu’on montre à tous ces militaires coincés ce qu’ils ratent ? “ Sa main dans la sienne, elle la traîne sur la piste où quelques couples ont déjà pris place. Leur couple à elles est loin d’être commun, c’est certain. Mais ce duo est ce qu’il est.

Le jeu est lancé, il n’aura pas fallu longtemps pour que nous retrouvions les étincelles de notre première rencontre. Il y a de ces filles avec qui la règle du ‘jamais deux fois la même’ ne s’applique pas, et pour cause. Il suffit de la regarder pour comprendre que je serai vraiment conne de ne pas profiter de sa présence. Le jeu en vaut la chandelle, elle me l’a prouvé le soir même de notre rencontre. Je cherche d’abord la raison de sa présence, éludant le mystère lorsqu’elle me répond, sans plus tarder. « C’est ça, puis surtout des femmes. Ca manque il paraît dans l’armée néo-zélandaise. Et puis si c’est pour tomber sur de nouvelles recrues telles que toi, je ne peux pas manquer cette occasion. » Je souris davantage à son charme légendaire. Je ne sais pas combien de femmes et peut-être même d’hommes, a t-elle réussi à avoir dans ses filets, mais une chose est sûre, c’est une adversaire à ma taille, et une alliée sans pareille. « Mais je ne suis plus flic. J’ai fait mon temps je crois. J’ai changé de carrière il y a peu. » Je penche la tête sur le côté, interrogatrice. « Tu m’en diras tant. » Ça lu allait bien, flic. Je me demande bien ce qu’elle fabrique actuellement, mais certainement un truc badass. Naomi est le genre de femme, un peu comme moi d’ailleurs, qui a besoin d’action dans sa vie. Sinon, on se fait chier. C’est sans doute pour ça qu’on s’entend aussi bien d’ailleurs, enfin je crois. « Tu viens danser ? » Je crois qu’il ne s’agit pas là d’une réelle proposition, mais presque un ordre. Je ne me fais pas prier et la suis après un simple petit hochement de tête et un sourire entendu. « Qu’on montre à tous ces militaires coincés ce qu’ils ratent ? » Un rire amusé franchit mes lèvres et je m’empresse de lui répondre, toujours dans cette même vague féministe. « Ils vont pas en dormir pendant des jours… » La main de Naomi m’entraîne au milieu des autres couples qui sont déjà en train de danser, et une fois face à face, je m’approche d’elle pour profiter de cette nouvelle proximité. « Moi qui pensait qu’on serait jamais amenées à se revoir. J’aime ce coup du destin. » Naomi est plus grande que moi de base, alors avec ses talons, je crois que j’aurai seulement besoin de baisser un peu la tête pour venir enfouir mon visage dans son merveilleux décolleté, et c’est pas l’envie qui manque, croyez moi. Au lieu de ça, je reste ‘sage’, les yeux rivés dans les siens, ma main dans le creux de ses reins et l’envie folle de la laisse glisser plus au sud. Cette femme me rend folle, c’est indéniable. « Alors, dis-moi ce que tu fais maintenant… » Je suis curieuse de pouvoir l’imaginer dans une toute nouvelle carrière, mais laquelle ? Ma main glisse un peu plus vers son postérieur rebondi et je me mords la lèvre en souriant, c’est plus fort que moi. « T’aurais pas dû mettre cette robe, c’est dangereux… »

Visiblement, ça l'intrigue que Naomi ne soit plus flic. Et pourtant, la brune laisse planer volontairement le mystère. C'est amusant, c'est bien plus drôle ainsi. Elle sait que ça va attiser sa curiosité, elle sait que ça va la pousser à vouloir en savoir plus. C'est le but de la manœuvre. La garder un peu plus avec elle. Et pourquoi pas contre elle d'ailleurs. Car c'est ce qu'elle cherche à avoir, son corps contre le sien en l'amenant danser. Oui, elle ne compte pas rester sans toucher les courbes de la militaire. Ce serait du gâchis. Un beau gâchis. " Des jours t'es gentille... J'penche pour des semaines. " Oh c'est une promesse, ça oui. Et son sourire ne fait que confirmer cela. Naomi ne peut être que d'accord avec les paroles de Tawny. Se recroiser, se revoir. Jamais elle n'aurait cru ça possible elle aussi. Un coup du destin, un coup du sort, le karma. Qui sait. Qui peut savoir ça. " J'en suis ravie également. " Comment ne pas l'être. Elle sent toujours son regard au creux de ses seins et ça l'amuse. Elle ressort volontairement sa poitrine, histoire de lui donner de quoi reluquer. Elle sait que ça ne la dérange pas, elle n'est pas idiote Tawny. Sinon elle n'aurait pas accepté cette danse. Les mains de Naomi se glissent autour du cou de sa partenaire de danse. Elle va pour répondre à sa question mais la main qui descend dans le bas de son dos lui occupe légèrement l'esprit. Elle laisse échapper sa langue sur sa lèvre inférieure en rigolant légèrement. " Et moi je trouve que ta tenue aurait été bien mieux sans ça. " Elle fait glisser ses ongles le long du cou de Tawny, glissant sur son plexus et venant se loger sur le haut des mailles grises qu'elle tire légèrement vers le bas. " Ca gâche un peu du paysage tu vois. " Sa main continue de descendre mais finit par lâcher le bout de tissu. Une fois sur son ventre, elle glisse sur sa hanche qu'elle agrippe avec force. " Et je suis détective privée maintenant. " Elle place cette info au creux de son oreille, laissant volontairement ses lèvres effleurer son lobe avant de le mordre rapidement. Comme si de rien n'était. Si rapide que seule la plus jeune a pu ressentir l'effet.

« Des jours t'es gentille... J'penche pour des semaines. » Je ris un peu en hochant la tête, parce qu’elle n’a pas tout à fait tord, au contraire même. J’imagine bien tous les mecs baver sur nous, mais j’ai bien peur de n’en voir aucun tellement je serai concentrée sur cette beauté brune au regard de braise. Je ne suis pas encore contre elle que je frissonne d’envie, c’est dingue l’effet qu’elle me fait. Une fois en place je la serre davantage contre moi pour mon plus grand plaisir, et laisse mes mains traîner sur son corps de déesse. Je la gratifie d’un compliment qui m’est propre, surtout à propos de cette robe qui est un appel au viol, avouons le. « Et moi je trouve que ta tenue aurait été bien mieux sans ça. » dit-elle à son tour en laissant traîner son index sur mon t-shirt, laissant derrière lui une vague de frissons incontrôlable. « Ca gâche un peu du paysage tu vois. » Mes formes n’ont absolument rien à voir avec celles beaucoup plus pulpeuses que celles de la brune, mais elle me fait pourtant comprendre qu’elles lui plaisent quand même, et je ne vais pas m’en plaindre. « Je suis pas obligée de le garder… » J’arque un sourcil et la laisse agripper ma hanche avec plus de poigne, non sans en apprécier le contact, évidemment. « Et je suis détective privée maintenant. » dit-elle cette fois au creux de mon oreille, juste avant d’effleurer le lobe de cette dernière de ses lèvres et de ses dents. Un nouveau frisson s’empare de moi et les yeux clos une seconde de plus, je laisse échapper un souffle. Elle va me rendre folle. « C’est Sexy… » Je la regard avec intensité et lui souris. « Je t’imagine déjà avec une paire de lunettes, un trench beige, et juste un ensemble de lingerie, bas et porte jarretelles en dessous. » Je me mords la lèvre inférieur rien qu’à cette pensée qui m’émoustille fortement. « Militaire, flic, et maintenant détective ? Tout pour me rendre folle, je devrais te décerner une palme. » Un léger rire étire mes lèvres et cette fois ma main prend place sur ses fesses alors que j’approche mon corps considérablement du sien. « Tu sais que je n’ai plus aucune envie de rester là avec toutes les idées que j’ai en tête… »

Tawny rigole. Tawny est d'accord avec Naomi. En effet, les mecs d'ici ne s'en remettront pas. C'est pas de la fausse modestie, loin de là. Faut juste reconnaître l'évidence quand elle est dévoilée. Elle laisse glisser sa main sur le corps de Tawny, elle la touche avec délicatesse, sans trop la toucher, juste en laissant le désir s'installer. Elles sont d'accord, ce tee shirt est de trop. Un sourire amusé, un sourire qui lui indique qu'elle apprécie fortement cette idée. Pas obligé de le garder, quelle douce idée qui résonne à ses oreilles. Mais ce n'est pas encore l'heure de se laisser aller à ces pensées. Pas au milieu de tout le monde, pas au centre de la piste de danse. Elle lui révèle son nouveau métier. Détective privé. Ca semble plaire à Tawny. A moins que ce ne soit le mordillement de son oreille qui provoque ça. Peut être un peu des deux. " Je t’imagine déjà avec une paire de lunettes, un trench beige, et juste un ensemble de lingerie, bas et porte jarretelles en dessous. " Elle laisse échapper un léger rire. C'est une idée intéressante aussi. " Ca peut se négocier tu sais ? " Ce ne serait pas bien compliqué de trouver ça. Ce ne serait pas bien compliquer d'attiser le feu chez la jeune militaire. " Militaire, flic, et maintenant détective ? Tout pour me rendre folle, je devrais te décerner une palme. " Elle l'agrippe encore, elle la garde contre elle, elle ne veut pas s'en détacher. A quoi bon lutter. Un rire qui fend l'air à nouveau. " Si tu savais... " La rendre folle, c'est une idée. La rendre folle c'est envisageable. Tawny n'est pas en reste. Elle place sa main sur ses fesses, elle aussi la colle plus à elle. Un frisson s'empare de son corps. Et Naomi ne fait rien pour contrer ça. " Tu sais que je n’ai plus aucune envie de rester là avec toutes les idées que j’ai en tête… " Quelle douce mélodie à ses oreilles. Naomi se penche, pose ses lèvres au coin de celles de Tawny, sans pour autant appuyer ce contact. " J'ai un appartement pas loin, suffit d'un taxi, sauf si tu as mieux à proposer. " Elle pense évidemment à sa moto. Celle qu'elle a enfourché à leur première rencontre. Un goût de déjà vu, comme la suite de la soirée qui s'annonce similaire.

Le jeu de séduction est lancé, et pas qu’un peu. J’ai l’impression que nous sommes comme deux aimants, incapables de nous repousser. Déjà sur la piste de danse, nos corps en train de s’embraser l’un contre l’autre, nos paroles, la manière que nous avons de nous adresser l’une à l’autre. Tout concorde pour dire que la nuit risque bien de terminer comme la dernière fois, et ce n’est clairement pas pour me déplaire, bien au contraire. Je continue de jouer les séductrices face à elle, une adversaire de taille je dois bien l’admettre. Je l’imagine déjà en porte-jarretelles sous un trench, cette simple vision de mon imaginaire me fait frémir, alors quand Naomi me répond que ça peut se négocier, je crois que je perds pieds. Mon corps se charge d’une électricité nouvelle et je me contente de souffler un peu pour tenter d’évacuer une part de désir qui s’est immiscée en moi, avant que je ne lui fasse l’amour juste ici devant tout le monde sur le parquet. Ça ferait désordre. Je lui dis qu’elle est à deux doigts de me rendre folle, mais pour être un peu plus exacte, c’est déjà le cas. « J'ai un appartement pas loin, suffit d'un taxi, sauf si tu as mieux à proposer. » Un frisson me parcourt en imaginant tout ce que je vais pouvoir partager à nouveau avec elle. Déjà que la première fois c’était épique, alors maintenant qu’on se connaît un peu… Bordel je perds pieds. « Je suis pas sûre d’avoir la patience d’appeler un taxi, et encore moins de l’attendre…» Malicieuse, je lui souris, glisse ma main dans la sienne et m’écarte d’elle pour la tirer avec moi, chacune son tour. Nous passons par les vestiaires pour récupérer nos affaires et sortons en direction de ma moto. « Tu veux conduire ?» La première fois, je n’avais pas eu le choix, mais cette fois j’ai envie de lui donner l’opportunité de me conduire. Ce qu’elle ne sait pas, c’est que je n’ai jamais laissé les clés de ma moto à personne. Par manque de confiance mais pas seulement. Ma moto c’est mon bébé, la seule chose que j’ai de cher à mes yeux - ça et la guitare de mon père - alors lui donner cette occasion est une véritable preuve. De quoi, j’en sais bien rien, mais c’est un privilège, à n’en pas douter. Je lui tends ma main, paume ouverte, avec la clé à l’intérieur. Comme elle voudra.

Elle est bien contre son corps. Il faut dire que c'est comme s'ils s'accordaient. On ne peut pas dire pourtant qu'elles se connaissent réellement. Quelques bribes de conversations avant de passer à un plan plus horizontal. Ce n'est pas grand chose mais il y a cette sorte de connexion indescriptible qui s'est formée. Et Naomi laisse les choses se faire. Elle ne veut pas les refréner. Sans savoir pourquoi, elle fait confiance à Tawny. Pour elle, ce n'est pas une mince affaire. C'est donc sans grand risque qu'elle accepte qu'elles aillent ailleurs et qu'elle l'invite chez elle. De toute façon il n'y a plus personne dans cet appartement à part elle. Plus de comptes à rendre, plus rien. Natasha ne reviendra plus, c'est comme ça, elle s'y est fait. Elle a même bazardé toutes les affaires de sa chambre et a envoyé à la mère de son ex meilleure amie les effets personnels de cette dernière. Il est temps de repartir sur de bonnes bases et quand elle aura repeint la chambre, elle partira en quête d'un colocataire. " Je suis pas sûre d’avoir la patience d’appeler un taxi, et encore moins de l’attendre… " La voix de la jeune femme la ramène sur terre, du moins à moitié. Parce que cette idée la fait décoller. Et d'ailleurs Tawny n'est pas prête de la faire atterrir en la prenant par la main et en l'amenant vers les vestiaires. Elles récupèrent leurs affaires et sortent de la mairie. La détective voit se dessiner la moto et elle sourit. Oh elle s'en souvient du bolide. Et ce n'est pas pour lui déplaire. Et ce sourire s’agrandit à la suite des paroles. " Tu veux conduire ? " Elle regarde la clé, remonte son regard vers celui de Tawny et voit qu'elle est sérieuse. " Oh oui. Mais attends... " Y'a quand même un détail qui coince. Si elle s'est habillée de la sorte, c'est parce qu'elle ne comptait pas conduire. Et du coup sa robe est légèrement inconfortable pour le projet. Mais ce n'est pas grave. Ce n'est pas comme si elle l'avait payé une fortune non plus. Elle se penche, attrape le bas de la robe et tire sur la couture pour créer une fente qui remonte jusqu'au milieu de sa cuisse gauche. " Et puis ce sera plus facile pour que tu me l'enlèves. " Dans un dernier sourire ravageur, elle attrape la clé, prête à faire vrombir le moteur. Elles ne sont pas loin de chez elle et en quelques minutes à peine, les voilà arriver. Elle éteint la bécane, descend ainsi que Tawny. Elle la laisse protéger son bébé avec l'antivol et l'attire ensuite jusqu'à son appartement. Elle ne met pas longtemps à ouvrir la porte et une fois cette dernière ouverte et les deux chatons venus renifler les arrivantes, elle peut claquer et fermer à clé. " On disait donc ? "

J’ai besoin de m’échapper, me retrouver seule avec elle, chez elle, chez moi, dans une voiture, n’importe où mais ailleurs qu’ici. Je ne suis pas de nature exhibitionniste, on leur en a assez donné pour ce soir, je veux pouvoir en profiter seule. Alors je décide de nous emmener vers la sortie, et une fois devant ma moto, je propose à Naomi de conduire, en souvenir de notre première rencontre. « Oh oui. Mais attends… » dit-elle, piquant ma curiosité. La voilà qui déchire sa robe sur le côté, jusqu’à mi cuisse. Bordel elle veut me faire tomber dans les pommes ou quoi ? J’ai eu une bouffée de chaleur d’un seul coup, je vous explique même pas comment. « Ah ouais, tu fais pas semblant toi… » « Et puis ce sera plus facile pour que tu me l’enlèves. » Ouh. Je crois que j’ai trouvé la femme de ma vie. Bordel elle est pas réelle. « Je regrette déjà qu’on ait besoin de prendre la moto avant ça… » Je me mords la lèvre inférieure et souris, avant de prendre place derrière elle. Elle a vraiment de la chance parce que je déteste me faire conduire. Nous arrivons rapidement chez elle et c’est tant mieux, je perds patience. Le trajet jusqu’à la porte d’entrée me semble infiniment long, et je ne remarque qu’à peine la présence des petits chats qui viennent nous accueillir. A vrai dire, je n’ai d’yeux que pour la maîtresse de maison. « On disait donc ? » « On disait que j’allais devoir te retirer cette robe rapidement avant qu’elle ne finisse de se déchirer toute seule… » Ni une ni deux, je réduis la distance entre nous et m’empare des lèvres de la brune, un peu sauvagement, et fais glisser la fermeture de la robe dans son dos, jusqu’en haut de ses fesses. Il ne faut que quelques secondes pour que la robe en question ne soit qu’un vague souvenir, trouvant sa place au ras du sol pour mon plus grand plaisir. Mes mains prennent possession du corps de Naomi avec beaucoup d’envie. Elle ne portait pas de soutien-gorge, tant mieux, mes mains ont déjà remplacé un quelconque sous-vêtement invisible. Cette fille n’est pas réelle, c’est ce que je ne cesse de me répéter depuis que j’ai posé les yeux sur elle.

Elle est impatiente la brune mais elle n’est pas la seule. Elle peut sentir le regard que lui jette Tawny. Elle entend aussi les phrases qu’elle lui dit. L’impatience est là. Des deux côtés. Le nier serait se mentir et au fond, elles ne le veulent pas. Naomi se dépêche, fend sa robe et prend les rennes de la moto. Plus de temps à perdre, son appartement les attend. La moto se conduit avec une aisance déconcertante et elles sont arrivées bien avant qu’elles ont eu le temps de le réaliser. Assez rapidement la porte est claquée et l’inspection par les chats est faite. Voilà, maintenant, elles seront tranquilles. ” On disait que j’allais devoir te retirer cette robe rapidement avant qu’elle ne finisse de se déchirer toute seule… “ L’ex militaire sourit avant que les lèvres de Tawny ne s’écrasent sur les siennes. Elle se délecte de ce goût retrouvé. De ce souvenir qui devient à nouveau réalité. Comme si elles ne s’étaient jamais quittés. Des mois les séparent de leur dernière rencontre et pourtant, c’est comme si c’était hier. La robe se dégrafe, tombe sur le sol et les formes de la brune se retrouvent à découvert. Enfin pas pour très longtemps vu que les mains de Tawny prennent place sur sa poitrine. Un léger gémissement s’échappe des lèvres de Naomi. La fraîcheur de ses mains sur sa peau brûlante de désir crée un contraste plus qu’agréable. Elle se laisse bercer par ses douces caresses encore pendant quelques instants avant d’à son tour commencer à la déshabiller. Souriant, elle se décolle de ses lèvres et lui ôte sa veste. ” Je t’ai dit que ce débardeur était de trop. “ Et sans plus attendre elle lui retire. ” Oui, beaucoup mieux comme ça. “ Inversant leurs places, elle plaque Tawny contre la porte et déboutonne son pantalon. Capturant à nouveau ses lèvres, elle laisse glisser sa main sur son ventre, finissant sous sa culotte en quelques secondes. ” Intéressant… “

J’en peux plus d’attendre, j’ai attendu trop longtemps. A partir du moment où j’ai posé les yeux sur elle ce soir, j’ai eu envie de la déshabiller. Cette robe lui allait à merveille, mais sans, je ne sais que trop bien à quel point elle est encore plus belle. Je suis impatiente, je l’ai toujours été, et une fois seules chez elle, je ne me retiens plus, et la déshabille à la hâte. Je souris au gémissement de Naomi lorsque mes mains trouvent sa poitrine divine. J’en ai rêvé. Elle ne me laisse pas faire trop longtemps, que déjà elle vient réclamer son dû à son tour, cherchant à me dévêtir. Ma veste n’est alors plus qu’un mauvais souvenir. « Je t’ai dit que ce débardeur était de trop. » « C’est vrai… »[/color] Elle l’a dit, et je savais bien qu’il finirait sur le sol, comme à cet instant précis. « Oui, beaucoup mieux comme ça. » Un sourire étire mes lèvres avant que je ne vienne chercher les siennes. Mais la brune ne me laisse faire qu’à moitié puisque déjà elle inverse les rôles et me plaque à mon tour contre la porte. La fraicheur du bois vernis contre me dos brûlant me fait grogner un peu, mais heureusement j’ai tout le loisir de revenir à la quête de son corps, de ses lèvres, pendant que la belle cherche à défaire mon pantalon pour que nous soyons sur un même pied d’égalité. Pourtant, elle ne le laisse pas glisser, se contente simplement de faufiler une main sous la barrière de mon sous-vêtement. « Intéressant… » lâche-t-elle, mutine, alors que mon corps se contracte et qu’un gémissement franchit la barrière de ma bouche. « A quoi tu t’attendais hein ? » Evidemment, je n’ai pas menti. J’ai vraiment envie d’elle, et elle peut s’en rendre compte tout seule. Le jeu de ses doigts me fait déjà chavirer et j’agrippe mes doigts dans sa chevelure pour venir chercher à nouveau ses lèvres, les dévorant sans vergogne, ma main libre caressant sa poitrine, attisant davantage le désir. « Voyons-voir qui de nous deux gagne… » Je souris contre ses lèvres et fais à mon tour glisser ma main dans le dernier bout de tissus qui l’habille encore, entrant en contact avec son intimité désireuse. Je souffle un peu, grognant de sentir à quel point elle aussi semble vouloir passer à la vitesse supérieure. Je ne fais pas durer le suspense et glisse en elle deux de mes doigts, d’une facilité déconcertante au vue de la situation. Elle est littéralement en train de me rendre folle.

La patience n’a jamais été quelque chose qui aurait pu qualifier Naomi. Malgré l’entraînement militaire qu’elle a eu, elle a dû se contrôler plus d’une fois pour ne pas céder à ses pulsions. Alors maintenant qu’il n’y a plus vraiment d’enjeu, elle se laisse aller. Elle fait ce que son corps lui réclame, elle se laisse aller. Et ça n’a pas franchement l’air de déranger Tawny en plus de ça. ” C’est vrai… “ C’est qu’au fond, elles sont pareilles. Elle ne connait pas grand chose de sa vie, elle ne sait pas grand chose d’elle et l’inverse est tout aussi vrai. Pourtant, elles sont similaires. Elles voient même la vie plus ou moins du même point de vue. C’est rare. Il n’y a rien de compliqué, juste ce désir qui a besoin d’être assouvi au plus vite. C’est ce qu’elle fait Naomi, ça oui. Elle ôte le tee shirt de Tawny, elle inverse les rôles, elle la plaque contre la porte, elle glisse sa main entre ses cuisses. Tout ça, en effet. En très peu de temps, parce que c’est comme si le temps manquait. C’est comme si cette bulle pouvait exploser à tout moment et qu’elle doivent par la suite, retourner à leurs vies. Cette vie où l’autre n’est pas conviée réellement. Non, ce n’est qu’une parenthèse. Découvrant l’impatience de la plus jeune, Naomi y va forcément de son commentaire. Le gémissement qui sort de sa bouche trouve écho. ”  A quoi tu t’attendais hein ? “ Oh oui, elle s’attendait à ça. Mais c’est bien plus agréable que de le constater réellement. Elle laisse ses doigts courir sur son intimité, elle joue avec sa patience, elle la fait quelque peu languir alors qu’elle même, elle n’en peut déjà plus d’attendre. Elle sent ses lèvres qui cherchent les siennes, sa main qui agrippe ses cheveux, puis une autre sur sa poitrine. Elle ressent ses caresses sur l'entièreté de sa peau, elle ne suit plus les mouvements. Et Naomi pendant ce temps elle continuer de jouer avec elle, de la titiller un peu plus pour tenir le change. ” Voyons-voir qui de nous deux gagne… “ Naomi sourit contre ses lèvres, parce qu’elle la sent descendre le long de son corps, parce qu’elle sait erpinnement ce qu’elle va trouver en glissant ses doigts entre ses cuisses. Il n’y a pas de doute à avoir, elle la désire, elle a envie d’elle. Une salve de gémissements finit par sortir d’entre ses lèvres. Et ce n’est que le début, parce que quand elle sent ses doigts s’insinuer en elle, elle se perd d’autant plus. Elle arrête ses propres gestes, elle profite de ce que Tawny peut lui procurer. Lorsqu’elle sent ses jambes se tétaniser, quand elle sent que rester debout devient bien trop compliqué, elle la repousse d’un seul coup. Peut être un peu trop brutalement ce qui lui fait même échapper un léger cri de douleur. Le manque ou autre chose ? Elle ne sait pas. Les vêtements finissent de voler, la précipitation fait qu’elles se retrouvent toutes les deux nues en quelques secondes à peine. Arriver jusqu’à sa chambre semble être un parcours trop périlleux et puis les chats y sont sûrement. Alors elle la dirige jusqu’à l’autre chambre de l’appartement, cette pièce vide depuis de nombreux mois maintenant. Quelques cartons entassés mais pas le temps de s’attarder là dessus, même pas sur celui qui s’écrase au sol et elle fait tomber Tawny sur le lit. Pas d’oreillers, pas de couette, juste un drap qui suffira à bercer leurs ébats. Elle grimpe à son tour sur le lit et reprend la position qu’elle avait quelques minutes auparavant. Plus à son aise, elle entre deux doigts en elle, se maintenant avec l’autre bras pour ne pas s’écraser de tout son long sur son corps. Une promesse fugace, celle de ne pas s’arrêter de bouger jusqu’à ce que celle qui se trouve sous elle ne soit satisfaite.