contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
« J’ai besoin de toi, pour l’après-midi. T’as possibilité de passer me récupérer chez mes parents dans une heure ? » Oui, elle préférait dire que c’est chez ses parents, et non chez elle, même si elle est retournée vivre là-bas depuis un an, désormais. Elle ne se sent pas comme chez elle. Ce n’est plus le cas depuis des années, depuis qu’elle a quittée cette maison pour s’installer avec celui qui est devenu son mari. Un retour au bercail qui est un peu dur à avaler, mais Avery n’avait pas d’autres choix. Sean lui avait avoué qu’il comptait demander le divorce. La rousse ne pouvait pas rester dans leur appartement, alors que son couple, son mariage, était clairement en train de voler en éclat. Elle reste assez vague dans son message, alors qu’elle appuie sur le bouton pour que l’envoi se fasse. Son destinataire ne tarde pas à lui apporter une réponse, demandant plus d’explications, ce qui fit décrocher un sourire au doux visage de la rousse. « Je t’expliquerais tout à l’heure. » Un peu de suspense ne fait de mal à personne. Avery termine donc de se préparer, avant d’aller avertir sa mère qu’elle sortait quelques heures. En tant que mère, elle est inquiète, surtout par rapport à son état. « Le médecin m’a dit que c’était bon, d’aller se balader un peu, en plus de mes séances de rééducation. » Bientôt, elle pourrait reprendre le travail, et Avery, elle a tellement hâte. Elle ne supporte plus de tourner en rond dans cette immense maison. Ses seules occupations étant de regarder des séries télévisées sur son ordinateur ou bien d’élaborer de nouvelles recettes en cuisine. Maintenant qu’on lui a retiré son plâtre, c’est un peu mieux. Avery est plus libre dans ses mouvements, surtout depuis qu’elle a commencée ses séances de rééducation dont elle a besoin avant de pouvoir retourner au travail. Ce sera tellement plus agréable que de rester ici, à entendre son père lui dire qu’il avait eu raison par rapport à sa relation avec Sean. Il l’énerve. Avery, elle le laisse parler, ne voulant pas entrer en conflit avec celui qui l’a élevée. Au fond d’elle reste un petit espoir que la situation s’arrange, surtout quand on sait qu’aucun des deux n’a encore signés les papiers du divorce. Dans tous les cas, elle a besoin de s’échapper de cette maison, ne serait-ce que pour l’instant de quelques heures. C’est devenu vital, pour Avery. Sa meilleure amie n’allait pas tarder à arriver, Avery préfère donc l’attendre dans l’allée. Connaissant Abby, elle allait surement lui reprocher d’avoir annulée tous ses plans pour venir, surtout sans connaitre la raison de cette sortie. Elle reconnait au loin le modèle de voiture que conduit la blonde. Elle lui adresse son plus beau sourire, avant de se rapprocher et de monter dans le véhicule, une fois ce dernier à l’arrêt. « Merci d’être venue. » C’est tout de même la moindre des choses. Avery se penche vers sa meilleure amie, déposant un baiser sur sa joue, pour la saluer. « J’ai besoin de prendre l’air. » Avery avait vraiment l’impression d’être de retour dans le passé, mais avec un arrière-goût dérangeant. Etre enfermée entre quatre murs, et que quoi qu’elle fasse Avery, elle ne peut pas en sortir. La rousse lui indique de se rendre à Cable Street, sans en dire plus. Elle lui indique le chemin, et elle lui racontera tout, une fois sur place. « Comment se passe la colocation ? » Avant, Abby avait trouvé refuge chez les Valentyne, occupant la chambre adjacente à celle d’Avery. Ce n’était que de courte durée. Elle a rapidement trouvé un autre endroit. Au bout de quelques minutes de route, elle informe la blonde qu’elle peut se garer. « J’ai décidée de déménager. » Son regard qui fixait devant elle vient se poser sur sa meilleure amie. « J’ai besoin de retrouver mon indépendance, de me sentir chez moi. » Chez elle, mais sans Sean… « J’ai contacté une agence immobilière, et j’dois visiter plusieurs appartements cet après-midi. » Avery n’en a pas parlé à ses parents, bien entendu. Ils ont mal vécu le fait qu’elle s’en aille une première fois, ne parlons même pas d’une seconde qui pourtant se profile à l’horizon. « J’me suis dit qu’en plus d’être mon chauffeur, tu pourrais m’aider à me décider, si un appartement me plait. » Avec un peu de chance, Avery aura un coup de cœur, et elle pourra prendre un nouveau départ.
Dernière édition par Avery Sawyers le Mar 17 Avr - 10:53, édité 1 fois
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Sujet: Re: find a place like home (abby) (#) Mer 7 Fév - 23:20
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Abby Llewellyn & Avery Sawyers
C e qu’Abby avait prévu de faire de sa journée ? A vrai dire, pas grand-chose. Elle avait passé sa matinée à s’entraîner et avait donc prévu un programme palpitant pour le restant de sa journée : faire du rien. Nothing. Nada. Je vous présente Abby, the couch potato. Et son programem chargé de vide, elle y tenait, parce que – roulement de tambour – elle avait la flemme. Vous ne l’aviez pas vue venir celle-là, n’est-ce pas ?
Alors Abby, elle traînait affalée sur son lit, vêtue d’un simple débardeur et de son boxer, un bol de céréales posé sur sa table de chevet – Chocapic, c’est fort en chocolat – et la manette de sa console entre les mains. Nouvel entraînement intensif pour la blonde. Son but ? Parce que oui, elle en avait un. Battre, que dis-je, écraser, laminer Bart à ses jeux de course automobile. Elle ne pouvait décemment pas envisager de le battre derrière un vrai volant mais un jeu vidéo, elle avait bon espoir. Abby, compétitive ? Absolument. Inutile d’essayer de le nier. En même temps, on ne devient pas championne d’escalade si on n’aime pas la compétition. Si on n’aime pas gagner. Son seul regret, c’est que dans sa discipline, les compétitions n’étaient pas mixtes. Ca pimenterait un peu les choses. Rien ne l’amusait plus que de remettre à leur place tous ces coqs pensant que le contenu de leur pantalon faisait d’eux des êtres supérieurs. Enfin ça, c’était pas près d’arriver, elle devrait se contenter des jeux vidéos.
Abby était donc sérieusement plongée dans son entraînement, concentrée comme jamais, lorsque son téléphone vibra sur la table de chevet. Ouais, j’arrive, minute ! répondit-elle, comme si celui qui venait de lui envoyer un message pouvait l’entendre. Hors de question de mettre en pause, elle attendit donc d’avoir passé la ligne d’arrivée – en pole position, s’il vous plait – pour attraper son téléphone et y découvrir un message d’Avery.
Avery a écrit:
J’ai besoin de toi, pour l’après-midi. T’as possibilité de passer me récupérer chez mes parents dans une heure ?
Abby parcouru le message du regard, qui passa ensuite à l’écran de sa télévision, puis à sa tenue. Honnêtement, elle avait la flemme de bouger ses fesses. Mais c’était Avery…
Abby a écrit:
Pour quoi faire ?
Réponse envoyée, elle attendit la réponse de sa meilleure amie en se resservant un nouveau bol de céréales. Elle ne tarda pas à recevoir un nouveau message, qui ne lui apportait pas beaucoup plus d’informations que le premier.
Avery a écrit:
Je t’expliquerais tout à l’heure.
Avec ça, elle était bien avancée. Abby soupira – ou plus exactement, grogna – et avala une nouvelle bouchée de céréales. Une réponse claire et précise, c’était apparemment trop demandé. Elle tapa rapidement un message, répondant par l’affirmative, et du rassembler toute sa motivation pour se lever de son lit et aller enfiler un short en jean et un débardeur propre, le tout en terminant son bol de céréales. Pas de gaspillage ! Une fois prête, plutôt que d’attendre et de perdre tout son courage à mesure que les minutes passaient, elle quitta sa chambre et l’appartement, direction sa voiture, puis chez Avery. Radio allumée, fenêtre ouverte, elle traversa finalement la ville jusqu’à la maison des parents de sa meilleure amie. Maison où elle avait vécu un temps, d’ailleurs, après être partie lâchement de chez Cade. Pas son moment le plus glorieux, si on veut être honnête. Une quinzaine de minutes plus tard, elle se garait devant la maison. Dehors, Avery l’attendait déjà, et elle ne tarda pas à grimper à l’intérieur de la voiture. La remerciant d’avoir traîné ses guêtres jusque là, elle déposa un bisou sur sa joue en guise de bonjour avant de lui indiquer de se rendre sur Cable Street. Bien sûr, Abby avait beau vivre à Island Bay depuis plus de trois ans, elle ne connaissait pas le nom de toutes les rues. Elle pianota donc sur l’écran de son téléphone avant de redemarrer afin qu’il leur dresse un itinéraire et enfin, s’engagea dans la circulation tandis qu’Avery, elle engageait la conversation.
Comment se passe la colocation ? lui demanda Avery alors qu’Abby avançait tranquillement dans les rues d’Island Bay. Très bien. D’ailleurs, tu m’as interrompue en plein entraînement. C’est pas comme ça que je vais réussir à battre Bart à ses yeux de bagnole, moi ! ronchonna-t-elle. Parce qu’elle aimait râler, Abby, même si dans le fond elle n’en voulait pas le moins du monde à Avery. Ca ne lui ferait pas de mal non plus de prendre l’air… Même si elle ignorait toujours pourquoi elle s’était faite traîner dehors. Avery ne tarda pas à éclairer sa lanterne. J’ai décidée de déménager. J’ai besoin de retrouver mon indépendance, de me sentir chez moi. J’ai contacté une agence immobilière, et j’dois visiter plusieurs appartements cet après-midi, lui annonça-t-elle. Pour avoir cohabité un temps avec ses parents, Abby ne pouvait que comprendre l’envie d’Avery de se barrer au plus vite. Pas qu’ils soient des gens particulièrement mauvais, non, mais ils ne la portaient pas vraiment dans leur cœur, déjà, et puis ils pouvaient se montrer assez étouffants. Abby, qui menait sa vie comme elle l’entendait depuis bien longtemps, avait eu bien du mal à supporter qu’on épie ses moindres faits et gestes, ses moindres allées et venues. J’me suis dit qu’en plus d’être mon chauffeur, tu pourrais m’aider à me décider, si un appartement me plait. Abby, qui était concentrée sur la route et s’appliquait à suivre l’itinéraire indiqué par son téléphone, lui jeta un regard en coin avant de reporter son attention sur la route. Ca veut dire qu’il va falloir trimballer ton bazar d’un bout à l’autre de la ville ? Super. J’adore les déménagements, ronchonna-t-elle. C’était vrai. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle était toujours en Nouvelle Zélande. Après la mort de son frère et la fin de sa saison de compétitions, elle était restée là, incapable de rentrer chez elle, de faire face à sa famille amputée d’un de ses membres. Et elle n’était jamais repartie, parce que les déménagements c’était une vraie plaie. Mais si tu veux mon avis, il était temps. Tu peux pas rester chez tes parents indéfiniment, tu vas finir dingo. approuva-t-elle. A son âge, il était normal qu’Avery ait envie d’indépendance, de ne pas avoir à rendre de compte ou à subir les opinions parfois un peu trop tranchées de ses parents, notamment sur son histoire avec Sean, que son père ne se lassait jamais de critiquer. Presque arrivées à destination, Abby bifurqua vers Cable Street et s’engagea dans la rue à la recherche d’une place de parking, qu’elle ne tarda pas à trouver. Un créneau plus tard, elle enclenchait le frein à main et coupait le moteur. Vous êtes arrivée à destination, dit-il, imitant la voix robotique du GPS qu’elle avait depuis longtemps coupée.
Elle aimait rester évasive par rapport au message qu’elle avait adressé à sa meilleure amie, demandant si elle pouvait venir la chercher chez ses parents, car elle avait besoin d’elle pour l’après-midi. Elle ne lui donnait pas la raison, pas dans l’immédiat. Si la blonde veut plus de détails, elle allait devoir attendre un peu. Il ne faut pas qu’elle s’inquiète. Au moment venu, Avery lui expliquera tout. Bien entendu, sa réponse ne tardait pas à venir, et elle voulait en savoir plus. Sa meilleure amie n’est pas forcément quelqu’un de patiente, mais il allait falloir pour l’instant. La rousse ne lâchera aucune information par message, et elle le lui fait comprendre en lui répondant. Alors qu’elle était en train d’écrire le message, un mince sourire se dessine sur ses lèvres. Bizarrement, elle est en train d’imaginer la tête d’Abby quand elle verra qu’elle n’obtiendra pas plus de détail dans l’immédiat. Une sonnerie, un vibreur. Elle avait un nouveau message. Abby capitulait. C’est sûr que si elle n’aurait pas acceptée sa demande, Avery aurait bien été obligée de lui dire pour la faire bouger, sinon elle aurait pu l’attendre longtemps. Elle informe sa mère qu’elle sortait, attendant sa meilleure amie à l’extérieur de la maison. C’était presque vital pour elle de voir autre chose que les murs de cette maison, que de rester bloquée à l’intérieur. Les rares fois où Avery sortait, c’était pour ses rendez-vous médicaux, pour vérifier que tout se passe bien au niveau de son rétablissement. La rousse observe un instant sa montre, se disant qu’Abby n’allait pas tarder à arriver. C’est au moment où elle se fait cette remarque qu’elle voit la voiture de sa meilleure amie dans la rue. Elle lui laisse à peine le temps de se garer, qu’Avery monte sur le côté passager en lui déposant un baiser pour la saluer, tout en lui indiquant de se rendre à Cable Street. Pour éviter que sa meilleure amie lui pose directement des questions sur ce qu’elle complote, elle lui demande comment se passe la colocation. Abby était venue vivre chez les parents d’Avery pendant un petit moment, avant de partir, se trouvant une colocation. Elle observe Abby pendant qu’elles discutaient ensembles, sans pour autant chercher à soutenir son regard. Il faut tout de même qu’elle se concentre sur la route. Avery n’a pas forcément envie d’avoir un nouvel accident de voiture. La blonde ne peut s’empêcher de ronchonner, ce qui fit légèrement sourire Avery. Elle aurait presque pu réagir à la place d’Abby tellement elle l’a connait. « Je te dérange seulement quelques heures, après promis, tu peux retourner à ton entrainement intensif pour battre les records de ton colocataire. » Un sourire sur les lèvres, elle la connait. Même si elle ronchonne, la blonde aurait accouru dans tous les cas. Avery aurait fait la même chose si la situation avait été inversée. Elles sont ainsi, toutes les deux. Elles sont bien loin de se ressembler, mais elles ont tellement besoin l’une de l’autre. De là, Avery en vient à se confier à sa meilleure amie, lui avouant que cette expédition est pour elle un besoin de se sentir mieux, de se sentir chez elle, de nouveau. En effet, Avery avait contacté une agence immobilière et elle devait visiter plusieurs appartements dans l’après-midi. Vivre chez ses parents, c’est bien, mais c’était surtout pour un petit temps. Cela fait un an que Sean a demandé le divorce, et même si les papiers ne sont pas signés, cela fait un an qu’elle est retournée vivre chez ses parents. Au bout d’un moment, on ressent ce besoin de retrouver son indépendance. Et c’est ce que la rousse veut. La nouvelle remarque d’Abby l’a fit sourire. Elle ne pouvait pas s’empêcher de l’embêter, de la taquiner. « Ouais, et pour que ce soit plus simple, on sera en binômes. Je te mettrais avec Cade, ça pourrait être sympa, non ? » Oh merde, elle a vraiment dit tout haut cette remarque ? Elle aurait mieux fait de se taire car sa meilleure amie ne risque pas d’apprécier cette réflexion. Quoi qu’il en soit, maintenant qu’elle est dite, Avery ne peut pas revenir en arrière. « Je n’ai pas non plus des tonnes de cartons. La plupart de mes affaires sont restés dans l’appartement, avec Sean. » Même si elle espérait croire encore en son couple, malgré qu’il bat de l’aile à cause de son geste, Avery est mal à l’aise lorsqu’elle se retrouve avec lui, d’où la raison pour laquelle elle n’a pas forcément remis les pieds dans son ancien appartement. Un rire laisse s’échapper de sa bouche, quand Abby lui dit que sa meilleure amie allait surement finir dingo si elle restait plus longtemps chez ses parents. « Oh, arrête. Ils ne sont pas non plus invivables. » Pendant un instant, la rousse se tait, marque un temps d’arrêt, se rendant compte de ce qu’elle venait de dire. Avery reprend tout de même rapidement la parole. « Quoi que, t’as raison… Il est temps de quitter mes parents. » Après tout, son père ne cesse de lui dire que son intuition était bonne et que Sean n’était pas l’homme pour elle. Une fois dans la rue où la première visite avait lieu, Abby se gare et elle imite à la perfection la voix du GPS. « Très belle imitation. » Elle lui adresse un sourire avant de tourner la tête vers l’immeuble où elle doit visiter un appartement, remarquant un homme habillé en costume, avec quelques dossiers dans les mains. « Ça doit être l’agent immobilier. » Elle fait un signe de tête pour le montrer à Abby avant qu’Avery ne se tourne vers sa meilleure amie, s’adressant à elle, une nouvelle fois, tentant de la mettre en garde. « Je t’ai demandé de venir pour me donner ton avis, mais pas en dégommant l’agent immobilier. » C’est parfois explosif entre elles, la rousse n’a pas envie que les visites tournent au cauchemar. Le pauvre agent immobilier pourrait les prendre pour des hystériques, et elle devra se résigner à rester vivre chez ses parents encore quelques temps. « On y va ? »
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Sujet: Re: find a place like home (abby) (#) Dim 18 Fév - 21:39
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Abby Llewellyn & Avery Sawyers
D ernièrement, Abby avait vu bien assez de personnes dans son entourage à l’hôpital pour cause d’accident de voiture. Aussi irresponsable puisse-t-elle être, il était donc hors de question pour elle de ne pas être prudente au volant. La vitesse et les fous du volant, c’était bien dans les jeux vidéos, beaucoup moins dans les rues bondées d’une grande ville. Se concentrer sur la route était donc sa priorité. Mais Abby avait beau être un garçon manqué, elle était, contrairement aux hommes, capable de faire plusieurs choses à la fois. Tout en restant prudente, elle pouvait donc entretenir une conversation avec Avery, constituée d’autre chose que de grognements divers, de « oui » et de « non « . Comme quoi, être une femme, ça avait quelques avantages.
C’est donc ainsi qu’elle avait appris que si Avery avait perturbé son planning – constitué, en grande partie, de rien, rappelons le – c’était parce qu’elle avait des appartements à visiter. L’heure du déménagement était venue, l’oiseau allait quitter le nid oppressant de ses parents et voler de ses propres ailes. Hallelujah ! Pas que les parents d’Avery ne soient pas des gens gentils, qu’on soit clairs. Ils avaient accepté de l’héberger quelques temps alors qu’elle se retrouvait littéralement à la rue après avoir fuit l’appartement qu’elle partageait avec Cade, quand bien même ils n’étaient pas ses plus grands fan… Rien que ça, ça leur faisait gagner des points. Mais… Eh bien ? Avery avait trente-cinq ans, déjà. A cet âge, on n’a pas envie d’avoir sa mère sur le dos. Quant au père d’Avery, il ne manquait jamais une occasion de critiquer le mari – ou future-ex – de sa fille, ce qui devenait vite assez lassant. Ca avait vite lassé Abby, qui n’avait eu à supporter ça que quelques semaines, alors que devrait dire Avery, qui y avait droit depuis des années ? Tout ça pour dire qu’il était donc grand temps, et Abby se réjouissait donc de cette décision. Tant pis pour son entraînement intensif, elle reprendrait plus tard. La libération de sa meilleure amie était plus importante… même si nouvel appartement voulait dire déménagement et qu’Abby, les déménagements, elle détestait ça ! Ce qu’elle n’avait pas manqué de faire remarquer, d’ailleurs. Ouais, et pour que ce soit plus simple, on sera en binômes. Je te mettrais avec Cade, ça pourrait être sympa, non ? A ces mots, Abby se renfrogna et lui adressa un regard noir. Cade, ce n’était pas le sujet à aborder avec elle en ce moment. Et elle ne manqua pas de le lui rappeler. J’te préviens Avery. Je veux bien t’aider pour ton déménagement, mais si ce crétin est là, compte pas sur moi. Elle n’avait pas envie de le voir. Pas aujourd’hui, pas demain, pas dans deux semaines. C’était une grande fille, et elle n’était pas du genre à déprimer pendant des semaines pour des broutilles. La vie continuait. Mais elle avait la rancune tenace et vu la tournure qu’avait pris leur dernière discussion, elle n’était pas prête à lui faire face. Pas prête à mettre sa colère de côté pour avancer sur un stupide déménagement. Pas prête à se montrer cordiale, ne serait-ce que quelques heures. S’il était là, elle ne viendrait pas. C’était lui ou elle. Et elle n’en démordrait pas.
Je n’ai pas non plus des tonnes de cartons. La plupart de mes affaires sont restés dans l’appartement, avec Sean. poursuivit Avery. Autre ex, même problème. Abby ne voulait pas voir Cade, et Avery ne voulait pas voir Sean, ce qui l’empêchait de récupérer ses affaires. Comme quoi, Abby avait raison. Les mecs c’était chiant. L’amour, c’était chiant. Ca foutait le bordel partout, et au final, tout le monde était malheureux. Vive le célibat ! Si tu as besoin, je peux toujours aller te récupérer quelques affaires là-bas si tu veux. Même si ce qui se passait entre Avery et Sean était regrettable, Abby n’avait rien contre le mari de sa meilleure amie. Elle l’appréciait, même. Bon, elle l’appréciait plus encore quand il ne rendait pas sa rousse malheureuse, mais on a déjà établi que l’amour et les mecs, ça craint. Se marier, c’était tendre le bâton pour se faire battre. Une chance que l’idée du mariage n’ait même pas effleuré leurs esprits à elle et Cade, où ils auraient été dans de beaux draps tous les deux.
Au moins, elles étaient d’accord sur une chose : il était temps qu’Avery reprenne sa liberté et son indépendance. Maintenant remise de son accident, le moment était venu. Et l’agent immobilier les attendait justement à quelques mètres de là, au pied de l’immeuble où se trouvait sans nul doute le peut-être futur appartement d’Avery. Voiture garée, contact coupé, frein à main enclenché, elles n’avaient plus qu’à y aller. Je t’ai demandé de venir pour me donner ton avis, mais pas en dégommant l’agent immobilier. Abby arqua un sourcil. Dégommer l’agent immobilier ? Pourquoi dégommerait-elle l’agent immobilier ? Tu m’as prise pour une sauvage ou quoi ? Comme si c’était mon genre ! lança-t-elle en sortant de la voiture. Oui, bon, c’était peut être un peu son genre. Mais pas sans raisons, voyons ! S’il commençait à essayer de leur refourguer un taudis ou un placard à balais pour une somme astronomique alors là, oui, elle taperait du poing sur la table. Et que sur la table, elle n’allait pas non plus tabasser le pauvre homme. Dommage, il est pas très sexy. J’aurais peut être pu t’avoir un rabais sur le loyer, sinon, plaisanta-t-elle, attrapant sa meilleure amie par le bras en se dirigeant vers l’homme, qui les attendait. Après de rapides salutations, présentations, et toutes les politesses de rigueur, il les entraîna à l’intérieur et… vers l’escalier. La flemmarde qui sommeillait en Abby se réveilla soudainement. Y a pas d’ascenseur ? Et il est à quel étage votre appartement ? demanda-t-elle en levant les yeux vers les étages au dessus d’elles. Parce que ouais, les escaliers c’est cool, ça raffermis le popotin et tout ça, mais c’est chiant quand on doit monter les courses. Ou quand on est bourré. A peine arrivée et déjà, elle râlait – avec toute la classe et l’élégance qui la caractérisait. Décidément, ça commençait bien.
Sujet: Re: find a place like home (abby) (#) Lun 26 Fév - 20:10
find a place like home crédit/ tumblr ✶ w/abby llewellyn
Prendre un nouveau départ, c’est exactement ce dont elle a besoin. Ces derniers temps, c’est comme si tout ce pour quoi elle avait travaillée dur, durant des années, était en train de s’effondrer. Avery, elle n’arrive pas à croire que tout ceci est lié à son avortement. Mettre un terme à cette grossesse, c’était la meilleure idée qu’elle avait trouvée pour résoudre son problème. Avery rêve d’avoir des enfants, mais ce n’est pas le cas pour son mari, qui n’a pas le même point de vue qu’elle. Sean lui en a parlé depuis le début de leur relation. En apprenant qu’elle attendait un heureux évènement, elle était si heureuse, mais ce ne fut que de courte durée. Sean n’aurait pas voulu de ce bébé, alors elle a agi, sans lui en parler. A cause de cet avortement, elle a provoquée de lourdes conséquences qui ont tout chamboulées dans sa vie. Elle s’est plus concentrée sur son travail, passant la plupart de son temps à l’hôpital, délaissant petit à petit son mari. Cette situation n’était plus supportable pour Sean, qui a demandé le divorce, mettant fin à leur couple, à leur mariage. Au lieu de se remettre en question et de tout faire pour récupérer son mari, Avery a continué à accumuler les heures supplémentaires au boulot. Elle est retournée vivre chez ses parents, parce qu’elle ne pouvait pas restée à l’appartement. Elle risquerait de croiser son mari et ce serait trop douloureux pour elle. Et puis, ce n’était pas évident de retourner vivre chez ses parents. Son père ne se gênait pas pour lui faire des remarques sur son mariage brisé, comme quoi elle aurait dû l’écouter, quand il lui disait que Sean ne serait pas l’homme qu’il lui fallait. Il aimait lui faire comprendre qu’il avait eu raison, encore une fois. Avery désertait donc la maison de ses parents pour passer quelques nuits à l’hôpital, enchainant plusieurs gardes. La fatigue, le manque de sommeil, tout ceci s’est accumulé et c’est pour cette raison qu’elle a eu son accident de voiture. Une minute d’inattention, et elle est sortie de la route. Résultat : Immobilisée chez ses parents, pendant quelques temps. C’est pour cette raison qu’une fois la mobilité retrouvée, et ses séances de rééducation entamées, Avery a contacté une agence immobilière pour se trouver un appartement. Elle semble sûre d’elle, Avery, quant à l’idée de quitter pour une seconde fois la maison de ses parents, mais elle est quand même stressée. En partant, la première fois, c’était pour s’installer avec Sean. Là, Avery, elle doit tout recommencer, tout reprendre à zéro, mais seule cette fois-ci. Bon, il faut d’abord trouver un appartement qui lui plait, et la brune, elle n’a pas forcément envie de vivre les visites toute seule. C’était l’occasion de passer du temps avec sa meilleure amie. En plus d’être son chauffeur privé, Abby pourra donner son avis sur les appartements que la brune visite. Il fallait d’abord lui annoncer la raison de cette balade mystère, son possible futur déménagement. Ce qui semblait ravir sa meilleure amie, bien entendu. Elle déteste les déménagements, et elle allait surement devoir se coltiner celui d’Avery. La brune, elle aime bien l’embêter. Elle profite de la situation pour lui lancer une mauvaise blague par rapport à Cade, l’ancien petit-ami d’Abby et le confident d’Avery. A peine la remarque lancée, sa meilleure amie lui offre un magnifique regard noir qui veut tout dire. C’est vrai que Cade est devenu un peu un sujet tabou dans leur amitié. Avery se met à sourire face à la réponse de sa blonde. « Relax, c’était une blague. » Elle devait bien s’en douter, un peu. « Je sais bien qu’il ne faut pas vous mettre dans la même pièce, sinon vous allez surement vous entretuer. » Et les disputes, elle en a eu assez dernièrement. Que ce soit avec Sean, ou bien avec ses parents. Avery rassure tout de même sa meilleure amie, l’informant qu’elle n’avait que quelques cartons à déplacer. Le plus gros est resté dans son appartement, celui qu’elle occupait avec son mari il y a encore un an, avant qu’il ne demande le divorce. Elle n’a pas forcément eu l’occasion de rentrer chez eux, pour récupérer d’autres affaires à elle, ayant peur de le croiser. Face à la proposition de son amie, elle sourit. « C’est pas une mauvaise idée. Laisse-moi lui en parler, avant. » Ce n’est pas parce qu’elle est séparée de Sean qu’ils ne se parlent plus. Il est venu la voir à l’hôpital, après son accident. Et puis, ce serait tout de même embêtant qu’Abby vienne à l’appartement et qu’elle lâche l’information comme quoi Avery s’est installée dans un autre appartement. Non. Sean doit être mis au courant par Avery. C’est la moindre des choses. Techniquement, il est encore son mari. Elle doit au moins être honnête avec lui. Bon en attendant, il faut qu’elle trouve un logement. Elle met tout de même en garde Abby, comme quoi elle est là pour donner son avis mais pas pour trouver que les points négatifs des appartements que peut lui montrer l’agent immobilier. Elle laisse échapper un rire à la remarque d’Abby. « Peut-être pas sauvage, mais tu ne sais pas tenir ta langue. Tu vas forcément trouver quelque chose à dire. » Leur amitié est électrique, même si elles s’entendent réellement bien toutes les deux. Avery a besoin de sa meilleure amie auprès d’elle pour passer cette nouvelle étape de sa vie. « Il aurait été sexy, tu aurais passé plus de temps à le draguer qu’à observer les lieux. » Un mince sourire se dessine sur son visage alors que les deux femmes se rendent vers l’immeuble, se présentant à l’agent immobilier. Il les emmène vers les escaliers pour monter à l’appartement qui sera peut-être le futur logement d’Avery. Sauf qu’Abby a trouvé un premier point négatif. L’agent immobilier semble stressé, alors qu’il répond aux questions de la blonde. Effectivement, l’immeuble n’est pas muni d’ascenseur et l’appartement se trouve au troisième étage. Il bafouille, ce qui fit légèrement sourire Avery. « Ne vous inquiétez pas, elle peut se montrer très agréable parfois. » C’est vrai que pour l’instant, le troisième étage est un peu dérangeant puisqu’elle n’a pas encore retrouvé toute la mobilité pour sa jambe, mais ça ira mieux d’ici quelques semaines. En ouvrant la porte de l’appartement, Avery remarque tout de suite la luminosité, et les nombreuses fenêtres. On se sent bien dans la pièce principale. C’est l’essentiel pour la brune. « T’en penses quoi ? » Avery était excitée à l’idée de prendre un nouveau départ, alors elle voyait surtout les points positifs. Peut-être qu’Abby, pourra lui trouver quelques points négatifs pour la dissuader de prendre cet appartement, autre que l’absence d’ascenseur, bien entendu.
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Sujet: Re: find a place like home (abby) (#) Dim 4 Mar - 22:15
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C Abby n’était pas râleuse, elle était… Ouais, non, elle était râleuse. Inutile de chercher à argumenter là-dessus, quiconque l’avait fréquentée plus de cinq minutes savait que la blonde aimait râler. Au moins, on ne pouvait pas lui reprocher d’être hypocrite. Quand Abby n’aimait pas quelque chose, elle le faisait savoir. A quoi bon faire des courbettes inutiles et mentir, juste pour le principe d’être poli ? C’est pas comme ça qu’on avançait dans la vie. Et puis un ascenseur, c’est important – et pas que quand on est bourré. Il suffisait de voir Avery avec sa patte folle, pas encore tout à fait remise de son accident. Trois étages avec une patte en vrac, c’était bien casse-pieds. Trois étages avec des courses, aussi. Et bourrée, trois étages, c’était très long. Déjà qu’ivre, Abby était fichue de se tromper d’adresse – ce qu’elle avait amèrement regretté – alors elle savait de quoi elle parlait ! Abby était aussi très flemmarde, quand il ne s’agissait pas de jouer les singes sur une paroi verticale ou de botter des fesses sur un ring de boxe, ce qui pesait aussi dans la balance, et provoquait son grand amour pour les ascenseurs. Même être restée bloquée dans celui de l’hôpital en compagnie de Cade n’avait pas suffit à l’en dégouter. La flemme l’emportait sur tout le reste !
Alors oui, Abby râlait. Mais c’était pour ça aussi, qu’Avery l’avait emmenée. Parce qu’Avery la connaissait assez pour savoir qu’elle râlerait. C’était d’Abby qu’on parlait, si elle ne ronchonnait pas, alors quelque chose clochait sérieusement. Et justement, c’est ce tempérament qui lui ferait peut être remarquer des détails auxquels Avery n’aurait pas pensé, ou que l’excitation et l’appréhension de cette nouvelle étape dans sa vie aurait occulté. A sa façon, Abby prenait sa mission très à cœur. Ouais, je suis super sympa quand je dors, approuva-t-elle avec un sourire en coin malicieux lorsqu’Avery tenta de rassurer l’agent immobilier. Mais tu m’as fait venir pour avoir mon avis, non ? Alors je te le donne. Haussement d’épaules. On les connaît les agents immobiliers hein, des vrais manipulateurs. J’vais pas le laisser nous refourguer un placard à balais ! Tact et diplomatie. Deux mots absents du vocabulaire d’Abby. Mais quand elle était arrivée en ville, elle était déjà passée par là. Les agents immobiliers avaient ce don de vous faire passer une boite à chaussures pour un véritable cinq étoiles.
Une fois les trois étages gravis, le pauvre homme qui en prenait pour son grade quand bien même il n’avait rien fait de mal leur ouvrit la porte. Appartement lumineux, taille raisonnable, pièce à vivre accueillante… Pas mal… répondit Abby, les sourcils légèrement froncés, ses yeux parcourant l’endroit pendant que l’agent immobilier faisait son speech de marchand de tapis. Abby, qui n’écoutait pas un traitre mot de ce qu’il raconta, commença à s’aventurer dans l’appartement. Premier détail qui lui déplu : les toilettes dans la salle de bain. C’était peut être ridicule comme détail, mais elle n’avait jamais compris ce que des toilettes avaient à faire dans une salle de bain. Enfin, c’était pas non plus capital. Elle poursuivit donc son exploration, jusqu’à la chambre. Taille correcte, un peu moins lumineuse que le séjour peut être, mais rien de catastrophique. Finalement, elle s’approcha de la fenêtre et regarda dehors. En face, la fenêtre d’un autre appartement, dans lequel on pouvait aisément voir tout ce qui se passait tant la ruelle qui les séparait était étroite. Pas super pour l’intimité. Et c’est là qu’il passa. Un homme, bedonnant, à l’air pas très propre sur lui et… à moitié à poil. Et le paysage n’était pas beau à voir. Ajoutez à ça le porno en pause que l'on voyait clairement sur l'écran de son ordinateur, et on retrouvait toute la panoplie du pervers. Et le nudiste en face, on en fait quoi ?! demanda-t-elle d’une voix forte, n’ayant pas entendu qu’entre temps, Avery et l’agent immobilier l’avaient rejointe. Quand elle se retourna, elle se retrouva face à face avec les deux autres et sursauta. Bon sang, j’vais vous attacher une cloche autour du cou ! râla-t-elle, avant de se décaler pour laisser Avery profiter de la vue. Je voudrais pas de lui comme voisin, ajouta-t-elle, désignant la fenêtre derrière elle du pouce.
Sujet: Re: find a place like home (abby) (#) Mar 6 Mar - 13:35
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Pendant un instant, elle se demande si elle a eu raison de demander à sa meilleure amie de venir avec elle, pour visiter des appartements. La blonde, elle n’a pas forcément sa langue dans sa poche et quand elle a quelque chose à dire, elle le fait savoir. C’est d’ailleurs pour cette raison que c’est parfois électrique entre les deux meilleures amies. Elles n’ont pas forcément la même vision des choses, mais elles restent tout de même complémentaires. C’est pour cette raison qu’Avery avait besoin de sa moitié lors des visites, pour qu’elle puisse lui dire les moindres détails qui pourraient être dérangeant pour prendre une location. Bon, elle ne s’attendait pas à ce qu’Abby commence dès l’entrée de l’immeuble, avec le fait qu’il ne dispose pas d’ascenseur et que c’est emmerdant. En plus de dire tout ce qu’elle pense, Abby, elle ne mâche pas ses mots. Elle va droit au but. La brune, elle le voit tout de suite au regard de l’agent immobilier, qu’il n’est pas à l’aise. C’est sûr que de se retrouver en face de la tornade blonde doit être stressant. Même si Avery lui demandait d’être plus agréable, elle se doutait bien qu’elle ne pourrait pas tenir très longtemps, avant de déballer tout ce qu’elle a à dire. Il faut quand même avouer qu’Abby, elle marquait un point. Un appartement au troisième étage sans ascenseur, ce n’est pas terrible. Encore moins pour elle qui a eu un accident de voiture et qui devra monter les étages plusieurs fois. Avery, de son côté, elle tente de rassurer l’homme venu pour lui faire les visites. « Elle plaisante. Quand elle dit qu’elle est cool seulement pendant qu’elle dort. » La brune, elle est stressée. Elle veut réellement quitter la demeure de ses parents, et elle n’a pas envie que sa meilleure amie foute tout en l’air. Elle lui fait confiance pour se retenir dans certains moments. Après, Avery elle le cherche aussi. Abby est bien placée pour lui dire. Elle lui a demandé de donner son avis, et elle lui donne. Elle en profite simplement pour tacler un peu l’agent immobilier, au passage. « Oh, tu sais, même un placard à balais m’irait. L’essentiel, c’est de quitter la maison de mes parents… » Phrase qui sonnait un peu comme une réelle urgence, une question de survie. « Et puis, c’pas comme si j’allais passer beaucoup de temps dans l’appartement. » La brune sait qu’une fois le boulot repris, elle sera plus souvent à l’hôpital que chez elle. L’agent immobilier ouvre la porte de ce soit disant bien exceptionnel et laisse les jeunes femmes passer devant lui. Avery remarque tout de suite la luminosité. Un des critères très importants pour elle. La première remarque d’Abby est plutôt bonne, et pendant qu’elle discute avec l’agent immobilier de quelques détails importants, elle voit sa meilleure amie arpenter tout l’appartement. Elle observe les pièces, pour finir dans l’unique chambre du logement. Une nouvelle remarque de la part de sa meilleure amie, qui fut surprise de les voir derrière eux. « Promis, la prochaine fois, on te fera signe quand on entre dans la pièce où tu es. » Elle lui adresse un mince sourire, amusée par sa remarque sur le fait de leur foutre une cloche pour qu’elle puisse savoir où ils sont. C’est Abby, on ne va pas la changer. La blonde se décale pour laisser la place à Avery, observant la scène du voisin sous ses yeux. Une légère grimace se dessine sur son visage. « Oh, avec des rideaux on verra presque rien. » Avery, ou comment trouver une solution pour chaque problème. Elle préfère voir le bon côté des choses plutôt que de penser aux points négatifs. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’Abby est la meilleure critique pour lui trouver un appartement. « Et puis, ce n’est que la première visite. On en a d’autres de prévus cet après-midi. » Elle ne peut pas accepter tout de suite celui-ci, sinon elle risquerait de bien vite déchanter. S’éloignant de la fenêtre et de la vue sur son voisin qui se trimballe presque nu, elle affiche un mince sourire sur son visage, avant de prévenir son agent immobilier qu’elle avait vu tout ce dont elle avait besoin pour cet appartement, et qu’ils pouvaient passer au suivant. Suivant qui se trouve dans un immeuble non loin de celui-ci, donc elles peuvent se rendre là-bas à pied. Il reste quand même dans le quartier de Center Bay. L’homme marchait devant elles, ce qui laissait un peu de tranquillité aux meilleures amies pour parler. « Tu crois qu’on arrivera à tomber sur un appartement comme celui qu’on avait avec Sean ? C’est un comme celui-ci qui me faudra, et pas un où mon voisin pourra me reluquer en train de m’habiller l’matin. » Elle n’avait fait qu’une visite, et elle ne voulait pas se sentir découragée. Avery, elle est tout le temps pétante de vie. C’est un nouveau départ, alors il ne faut pas qu’elle baisse les bras.
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Sujet: Re: find a place like home (abby) (#) Mer 14 Mar - 23:56
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Abby Llewellyn & Avery Sawyers
S i vous vouliez une opinion franche et directe, vous étiez sûrs de l’obtenir en demandant à Abby. Les courbettes, c’était pas son truc. Le tact et la diplomatie non plus. Elle avait cette fâcheuse tendance à dire les choses comme elle les pensait, sans s’inquiéter de savoir si ça plairait ou non. Ca faisait partie de son charme. Au moins avec elle, vous étiez sûr qu’on ne vous servirez pas un mensonge sur un peau plateau d’argent. Cela faisait donc la parfaite critique pour cet après-midi visite d’appartements. Si elle savait que partir de chez ses parents était une bonne chose pour Avery, elle ne comptait pas non plus la laisser emménager n’importe quoi sous le coup d’un trop plein d’enthousiasme. Pour une fois, elles avaient inversé les rôles et ce serait elle, la voix de la raison. Oui, vous avez bien entendu. Et ça, ça arrive pas souvent, marquez ça d’une croix rouge dans vos calendriers, d’une pierre blanche, tout ce que vous voudrez. Abby Llewellyn, la voix de la raison. N’en prenez pas trop l’habitude, dès que sa meilleure amie aurait trouvé un endroit décent où poser ses valises, elle recommencerait à dire et faire n’importe quoi. C’était dans ce domaine là qu’elle excellait, pourquoi en changer ?
Son œil affuté avait vite repéré le pervers bedonnant de l’autre côté de la ruelle. Pas le genre de voisin qu’on veut avoir, encore moins quand celui-ci a une vue imprenable sur votre fenêtre de chambre. Elle n’avait pas manqué de le faire remarquer à sa meilleure amie, d’ailleurs. Oh, avec des rideaux on verra presque rien. A ces mots, Abby arqua un sourcil qui signifiait clairement Tu te fiches de moi, pas vrai ? De nous deux, c’est pas moi la plus pudique. Et pourtant, je voudrais pas que ça Elle désigna du doigt la fenêtre, puisse m’admirer le cul à l’air de bon matin. Si les limites étaient atteintes pour Abby, clairement elles étaient dépassées pour Avery. Comme ne manqua pas de le faire remarquer sa meilleure amie, elles avaient de toute façon d’autres appart’ à visite. Heureusement, parce que si c’était tout ce que monsieur l’agent avait en stock, Abby allait finir par se charger elle-même d’éplucher les petites annonces. Chose qu’elle n’avait même pas été fichue de faire quand elle-même s’était retrouvée à la rue, c’est pour vous dire sa détermination à trouver un logement correct à Avery !
Cet appartement ne serait pas le bon. Un pervers, ça refroidit. Direction le suivant ! Après avoir descendu les escalier au rythme d’un escargot qui boite, merci Avery la convalescente, elles suivirent l’agent immobilier vers sa second merveille. A moins qu’il soit envahi de cafards et autres vermines, il pouvait difficilement faire plus glauque qu’un pervers, alors Abby avait décidé d’être optimiste. Tu crois qu’on arrivera à tomber sur un appartement comme celui qu’on avait avec Sean ? C’est un comme celui-ci qui me faudra, et pas un où mon voisin pourra me reluquer en train de m’habiller l’matin. Clairement pas. Personne n’avait besoin d’un voyeur comme voisin, ou alors fallait être sacrément tordu. Tout en marchant, Abby attrapa le bras de sa meilleure amie. On a qu’à virer Sean de son appartement, et puis toi tu le récupères ? Je le mets dehors à coup de pied pour toi, si tu veux, proposa-t-elle, sachant pertinemment que ce n’était pas une option. Non ? Tant pis. Elle haussa les épaules, fit quelques pas, et reprit la parole. On va trouver. J’te trouverais ton nouveau nid douillet moi-même, s’il le faut. Et s’il faut passer des journées entières à repeindre tous les murs et à monter des meubles, je le ferais aussi. T’as pas besoin d’un mec pour te sentir chez toi. Et puis quand t’auras envie de quelqu’un pour roter, péter, et boire des bières sur ton canapé, tu pourras toujours m’appeler. Je fais ça aussi bien que n’importe quel mec ! Abby, la grâce et l’élégance personnifiées. Au moins, elle ferait rire Avery avec ses bêtises, elle en était convaincue, ça lui mettrait un peu de baume au cœur.
Sujet: Re: find a place like home (abby) (#) Mer 4 Avr - 10:45
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Elle tentait de rassurer l’agent immobilier du mieux qu’elle le pouvait, par rapport au comportement que pourrait avoir sa meilleure amie. La brune aux reflets roux ne veut tout de même pas qu’il panique et qu’il décide de mettre fin à ses visites. Avery a vraiment besoin d’un appartement. Elle ne peut plus rester chez ses parents. C’est impossible. Même si elle stresse à l’idée de se retrouver seule, dans un nouveau logement, il faut qu’elle saute le pas. Certes, elle entretient de bonnes relations avec ses parents, sauf quand son père se met à lui répéter encore une fois qu’il avait eu raison par rapport à Sean, et au fait que le brun ne lui correspondait pas. L’excuse qu’ils ne viennent pas du même milieu ressort à chaque fois. Dans des moments comme celui-ci, elle fuit la conversation. C’est une des raisons principales qui l’a poussé à chercher un appartement, pour ne plus avoir ses parents sur le dos, constamment. La brune ne voulait pas affronter les visites seules, alors sa meilleure amie est devenue sa meilleure alliée, même si elle peut dire absolument tout ce qui lui passe par la tête. Des côtés positifs, comme négatifs, par rapport à son accompagnatrice. Avery, elle est habituée à sa meilleure amie. Abby, elle est ainsi et on ne la changera pas. On l’accepte, avec ses qualités comme ses défauts. La première visite est, comme dire, laborieuse. Le clou du spectacle est quand même le voisin dans l’immeuble d’en face qui se balade nu chez lui, et où on peut clairement voir ce qu’il était en train de faire ou plutôt de regarder sur son écran d’ordinateur. La brune préfère rester positive et affirme qu’avec des rideaux, on ne verra presque plus rien. Et puis après, c’est une chambre, elle n’ira dans cette pièce que pour dormir ou s’habiller. Elle ne fera plus attention à force. Mais le regard d’Abby veut tout dire. Sa remarque l’a fit même légèrement sourire. « C’est vrai que c’est pas terrible. » Sa meilleure amie arrive à la faire changer d’avis en un claquement de doigt. Avery se prononce à l’agent immobilier en disant qu’elle aimerait passer aux autres visites. Alors qu’ils marchèrent en direction de second immeuble, la brune s’adresse à Abby, en lui demandant si elle arriverait à en trouver un comme celui qu’elle avait avec Sean, avant qu’elle ne quitte l’appartement après la bombe que son mari avait lancée, le divorce. Se voulant rassurante, la blonde attrape le bras de sa meilleure amie, en lui proposant un plan des plus fous. Virer Sean de leur appartement pour qu’elle le récupère. « C’est tentant de te voir lui mettre des coups de pied, mais l’appartement on l’aura plus, dès que le divorce sera prononcé, donc… » Pour le moment, ce n’était pas encore prévu puisque les papiers ne sont pas signés, par aucun des deux côtés. Mais Avery sait bien qu’une fois le divorce prononcé, cet appartement ne pourra plus être loué à leurs noms. Elle prend un peu les devants, en cherchant autre chose, avant. Abby lui assure qu’elle lui trouverait un quelque chose par elle-même si c’était nécessaire. « Je sais bien, mais il n’empêche qu’on a passé plus de dix ans ensemble, et c’est dur de devoir mettre tout derrière, pour pouvoir avancer. Il le faut, pourtant. On ne peut pas rester indéfiniment dans cette situation. » Elle se rapproche d’elle, en lui adressant tout de même un petit sourire. « C’est vrai que tu te débrouilles pas mal pour avoir le même comportement qu’un mec. » C’est ce qui fait son charme, ou presque. Reprenant la marche, l’agent immobilier ne tarde pas à s’arrêter devant un autre immeuble, leur laissant le temps d’observer la façade, en précisant qu’il s’agissait d’un immeuble neuf. « Bon point. » Elle retrouve le moral, à la fois par cet immeuble et par les mots qu’à put lui dire sa blonde. Il ouvre la porte, et les laisse prendre l’ascenseur pour monter au troisième étage. Mais l’appartement n’est pas le bon. Il manque une chambre, qui pourrait servir de bureau et de dressing pour Avery puisqu’elle vit seule. Non. Elle n’a pas eu le coup de cœur, ça ne sert à rien de rester. Surtout qu’il manquait un de ses critères. « Au suivant. » Elle observe Abby, qui pour le moment ne semble pas lassée de ses visites, ouf.
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Sujet: Re: find a place like home (abby) (#) Mer 11 Avr - 0:11
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Abby Llewellyn & Avery Sawyers
C hercher un appart’, c’était vraiment la plaie. Ce n’était pas un hasard si Abby détestait autant déménager. Entre la chasse aux appartement et la corvée du déménagement en lui-même, du moment de faire les cartons à celui de les déballer en passant par le ménage et le transport de tout ce bazar… Ce n’était franchement pas son activité favorite. Ca avait plutôt tendance à réveiller la flemmarde qui sommeillait en elle, et à lui donner envie de filer se remettre sous la couette, avec sa console et de quoi manger. Mais c’était Avery. Et si elle ne faisait pas cet effort pour Avery alors pour qui, hein ? Personne, voilà. Pour sa meilleure amie, elle se bougeait les fesses, et elle était déterminée à ce qu’elle ne finisse pas dans un taudis, quitte à devoir faire elle-même office de présence masculine dans l’appartement de la jeune femme. Bon, elle se contenterait de traîner sur le canapé avec une bière et de ponctuer ses conversations d’un rot bien placé, pour le reste, Avery devrait se débrouiller, elle n’était pas son genre.
Bien sûr, récupérer l’ancien appartement où elle vivait avec Sean aurait été l’idéal. Même pas besoin de se casser les pieds avec la déco, plus qu’à s’installer ! Mais visiblement, une fois le divorce prononcé, l’appartement ne serait plus à personne, ce qui était problématique. Ce détail, Abby n’y avait pas pensé. Le mariage c’était déjà pas dans ses projets alors le divorce… autant vous dire qu’elle n’y connaissait rien. Elle, elle vivait au jour le jour, alors ce n’était pas demain la veille qu’elle allait s’engager à passer le reste de sa vie avec qui que ce soit ! Tu sais, tu risques de rester dans cette situation un long moment si vous êtes incapables de signer ces fichus papiers. Ca fait un peu longtemps que ça dure, votre bazar, lui fit-elle remarquer en avançant tranquillement dans les rues d’Island Bay vers le second appartement à visiter, jusqu’à la façade d’un immeuble neuf. C’était un bon point, mais encore fallait-il voir l’intérieur. Bah oui, Avery n’allait pas dormir sur le trottoir alors la façade… Ce n’était pas vraiment le point culminant de la visite. Tu sais que dans toute cette histoire, je suis Team Avery, et je sais bien que vous avez pas pris cette décision à la légère mais tu te dis pas que si t’as toujours pas signé les papiers… C’est que t’en as pas vraiment envie ? dit-elle tout en gravissant les étages – en ascenseur, cette fois – jusqu’au troisième, où se trouvait le second appartement. Elles n’y restèrent pas bien longtemps cependant puisqu’il manquait une chambre. Je crois que ton agent immobilier ne sait pas lire… ou compter… lui souffla Abby alors qu’ils quittaient l’immeuble et s’éloignaient vers l’appartement suivant. Deux chambres. C’était pourtant pas compliqué à comprendre, si ? Un, deux. Ca va, niveau maths elle ne lui en demandait pas trop, il devrait pourtant être capable de piger. Tu l’as revu ? Sean je veux dire, pas l’agent immobilier, hein, demanda-t-elle, curieuse. Parler de la vie amoureuse de sa meilleure amie la dérangeait beaucoup moins que de parler de celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom – appelons le Voldemort à partir de maintenant, c’est plus court. Voldemort, c’était le sujet tabou et de toute façon, c’était une affaire classée. Mais vu le temps que prenait ce foutu divorce, Abby commençait à se demander s’il n’y avait pas encore anguille sous roche entre ces deux là .
Sujet: Re: find a place like home (abby) (#) Lun 16 Avr - 15:37
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Le point principal de ce moment passé entre meilleures amies, c’est de trouver un nouvel appartement à la brune. Et c’est en discutant avec la blonde, qu’elle se rend compte qu’elle n’est pas aussi prête qu’elle le pensait à tourner la page, en ce qui concerne sa relation avec son mari. Elle l’aime, terriblement. Mais il est nécessaire pour eux d’aller de l’avant. Elle ne pourra pas le récupérer, c’est sûr, pas après ce qu’elle lui a caché, ce qu’elle lui a fait. La remarque sur le fait qu’elle aimerait trouver un appartement comme celui qu’elle avait avec Sean ouvre un nouveau point de discussion entre la blonde et elle. Sa meilleure amie est même prête à foutre son mari dehors à coups de pieds pour qu’elle puisse récupérer le bien. Sauf qu’une fois que le divorce sera prononcé, l’appartement ne sera plus à eux. C’était un achat en commun qui a eu lieu après le mariage, donc par conséquent, un bien qu’ils ne pourront plus habiter, sauf si l’un des deux rachète la part de l’autre, mais c’est tout de même bien compliqué. Autant partir dans un autre appartement, chacun de son côté, et repartir à zéro dans une nouvelle vie, sans l’autre. La blonde ne tarde pas à lui faire remarquer qu’ils sont incapables de signer les papiers du divorce, que cela dur depuis un long moment et que cela peut durer encore longtemps si aucun des deux ne prend les devants. « Je sais… » C’était la seule chose qu’elle avait à lui répondre, tout en soupirant. Elle se retrouve dans une situation délicate, elle en a bien conscience. Les deux femmes sont en marche vers le second appartement, et la blonde lui affirme être dans sa team, mais elle marque tout de même un point. « Cette décision ne vient pas de moi. » Oui, ce n’est pas elle qui a demandé le divorce, mais bien Sean. « Je ne sais pas ce qu’il en est réellement de son côté, mais c’est clair que de mon côté, j’ai pas envie de les signer ces papiers. » Ces foutus papiers qui lui brise tant le cœur. La visite de ce second bien fut très rapide, puisqu’il manquait une chambre. Sa meilleure amie lui souffle à voix basse, que son agent immobilier n’est pas doué. Oh oui. Au moins, elle fait travailler sa jambe en marchant vers le nouvel immeuble. Elle se met à rire suite à la nouvelle remarque de la blonde. « Pas vraiment. On s’est croisés, mais on ne s’est pas parlés. » Peut-être que ce serait le bon moment pour se confier à sa meilleure amie. C’est vrai que le divorce a été lancé depuis plus d’un an, mais rien n’est fait à l’instant. « Je… Je ne t’ai jamais dit… Pourquoi on s’est séparés. Pourquoi Sean a demandé le divorce. » Elle se sentait mal à l’aise, d’avoir aussi caché cette information à sa meilleure amie. Elle ressent le besoin de lui parler, parce qu’elle sait que la blonde est un peu dans le flou d’ailleurs, pour cette histoire. Elle sait que sa meilleure amie et son mari ne sont plus ensembles, et que les papiers du divorce mettent du temps à être résolus, mais ce n’est pas pour autant qu’elle est au courant de toute l’histoire. Elle attrape sa meilleure amie par le bras, pour laisser l’agent immobilier marcher devant elles. La brune n’a pas spécialement envie qu’il entende cette partie de leur conversation. « Je suis tombée enceinte, en 2015. » Cela aurait pu être une bonne nouvelle, mais le visage de la brune n’était pas radieux. « Je savais que Sean ne voulait pas d’enfants, alors j’ai avorté. Sans lui en parler. »
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Sujet: Re: find a place like home (abby) (#) Lun 30 Avr - 22:25
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Abby Llewellyn & Avery Sawyers
A bby n’était pas le genre de fille à aimer passer des heures avec d’autres filles à parler de manucures et de leurs diverses conquêtes autour d’un mojito. C’était le genre de chose qui la gonflait, surtout quand il s’agissait de filles qui enchaînaient les mecs comme on enfile des perles, tombaient amoureuses au bout de deux jours et venaient pleurer quand leur pseudo âme sœur les largué arrivé au troisième. Elles n’était pas non plus le genre de fille à s’épancher sur ses propres peines de cœur. Bon, elle n’en avait eu qu’une, mais tout de même. La vie continuait. Elle devrait se le faire tatouer sur le front. Mais Avery et Sean, ce n’était pas juste une histoire de trois jours. C’était un mariage, des projets, des années de vie commune. Ce n’était pas une passade parmi tant d’autres, et elle savait que sonhistoire avec Sean avait de l’importance pour Avery. Que le fait de chercher un nouvel appartement et de faire un pas de plus vers sa vie sans l’homme qu’elle avait aimé n’était pas une chose facile. Ce n’était pas un hasard si ces fichus papiers n’étaient pas encore signés, et que cette histoire traînait depuis des mois.
Cette décision ne vient pas de moi. Je ne sais pas ce qu’il en est réellement de son côté, mais c’est clair que de mon côté, j’ai pas envie de les signer ces papiers. avoua Avery, tout en continuant de marcher vers le prochain appartement que l’agent immobilier avait sélectionné pour son amie. Passer à autre chose c’est pas facile… Mais vous pouvez pas rester comme ça pendant des mois. A un moment va falloir prendre une décision, tu sais… Abby, la voix de la sagesse ? Qui l’aurait cru ? Mais eh, elle n’était pas que bête, la blonde, faut pas se fier aux apparences et à son débit de bêtises. Et puisqu’Avery avait reconnu ne pas avoir reparlé à Sean, il semblait compliqué que les choses s’arrangent. Elle était loin d’être une experte en matière de relations durables, mais s’ils ne parlaient pas, ils ne risquaient pas de prendre une décisions définitive sur quoi que ce soit. Ca paraissait assez logique. Même si Abby ne connaissait pas les raisons de ce divorce. Elle s’était bien posé la question mais jamais elle ne s’était permis de demander des réponses à un sujet qui ne la concernait pas vraiment. Pas parce qu’elle s’en moquait, non. Mais si Avery ressentait le besoin d’en parler, elle saurait où la trouver, inutile d’insister et de la forcer à repenser à des choses auxquelles elle n’avait peut être pas envie de repenser. Visiblement, l’heure des confidences était arrivée.
Je suis tombée enceinte, en 2015. Je savais que Sean ne voulait pas d’enfants, alors j’ai avorté. Sans lui en parler. A ces mots, Abby s’arrêta net. Pardon ?! s’exclama-t-elle, visiblement choquée. Les visites d’appartement ? L’agent immobilier ? Rien à carer, vraiment. Mais il se croit où, lui ?! Pendant des années il te bassine parce qu’il veut pas de gamin, et là tu fais ça pour lui, tu prends sur toi de prendre cette décision parce que Monsieur ne veut pas de gamins, et il te demande le divorce ?! C’est une blague ?! C’était peut être pour ça qu’Avery n’avait jamais parlé de ça à Abby. Elle devait se douter que la blonde monterait vite dans les tours. Est-ce qu’il réalise ce que c’est pour une femme de prendre ce genre de décision ?! Yup. Abby était énervée. Ca la mettait hors d’elle. A la place d'Avery, elle aurait déjà signé ces fichus papiers et les lui aurait fait avaler, histoire de lui faire comprendre sa façon de penser.
Sujet: Re: find a place like home (abby) (#) Jeu 24 Mai - 14:41
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Même si elles sont différentes, autant la blonde que la brune, elles peuvent tout de même se ressembler sur certains points. Il arrive parfois que la brune aux reflets roux se met à douter, quelque peu, s’inventant des problèmes. Un peu comme là avec cette histoire de recherche d’appartement. En fait, celui qu’elle aimerait, c’est un qui ressemble à celui qu’elle a actuellement avec son futur-ex-mari. Chose qu’elle ne peut pas avoir à moins de déloger Sean, ce qui serait tout de même bien embêtant. Là, par exemple, sa meilleure amie trouve forcément une solution à son problème. Elle pourrait même se reconvertir en agent immobilier le temps d’une journée pour lui trouver le meilleur des appartements pour qu’elle puisse reconstruire sa vie. Oui, parce que dans une situation comme la sienne, on peut parler d’une reconstruction. Sa vie tournait autour de son mari, de Sean. Là, elle est en train de le perdre, les papiers du divorce le montre bien, même si aucun des deux n’a réussi à décider l’autre de les signer pour l’instant. Remarque que ne tarde pas à lui faire sa blonde de meilleure amie. Elle lui avoue ne pas avoir envie de divorcer, mais que c’est Sean qui a entamé la procédure. Il ne semble pas non plus vouloir revenir en arrière et annuler ses démarches administratives, qui deviennent pesantes à la longue. Avery en a marre de recevoir des appels de son avocate qui lui demande où elle en est. « Je sais bien… C’est pour ça que c’est aussi dur. » Elle sait bien qu’à un moment ou un autre, elle va devoir avancer, et ce, sans Sean à ses côtés. C’est douloureux comme nouvelle à encaisser. « J’ai tort d’autant m’accrocher, de penser qu’on peut reprendre notre histoire en oubliant nos soucis actuels, tu crois ? » Elle a besoin d’une réponse sincère. Ce n’est pas forcément évident pour sa meilleure amie parce que c’est vrai qu’elle ne connait pas non plus toute l’histoire. Ce serait peut-être le moment de lui en parler d’ailleurs. C’est vrai que la blonde était au courant pour le divorce, mais elle n’avait pas demandé à sa meilleure amie les causes, les raisons qui ont poussé Sean à lancer la procédure. Peut-être parce qu’elle ne voulait pas se mettre entre eux deux, un peu comme Cade, ou simplement parce qu’elle attendait que cela vienne de la brune aux reflets roux. Elle lui avoue alors être tombée enceinte, quelques années plus tôt, et elle lui confie son avortement. Sa meilleure amie semble choquée par cette nouvelle, ne comprenant pas la réaction de Sean suite à l’avortement. « Il m’en veut surtout de lui avoir caché. Il a perdu confiance en moi, après l’avoir appris… » Surtout qu’il n’a pas été le premier au courant, puisque la brune en avait parlé à Cade, le meilleur ami de son mari. Bon, elle ne préfère pas le dire puisqu’il y a tout de même un certain passé entre Abby et Cade. Sachant qu’elle vient tout juste de se confier à sa meilleure amie sur cette partie de sa vie, elle pourrait elle aussi, mal le prendre si elle venait à savoir que Cade était au courant depuis le début. « Je pensais que ça irait, mais ça m’a détruite. J’me suis renfermée sur mon travail, et Sean ressentait que je m’éloignais. Il a essayé de me faire bouger, mais rien. Alors il a entamé la procédure de divorce. » Elle qui rêve d’avoir un enfant, c’est très dur pour elle. Surtout que maintenant qu’elle est seule, sans mari, sans une personne qu’elle l’aime, ça risque d’être encore plus compliquée. Elle ne peut pas effacer Sean de sa mémoire, mais elle n’a pas pu faire autrement. Sauf si… Elle lui aurait parlé de cette grossesse. Peut-être que les choses auraient été différentes. En même temps, il ne veut mieux pas savoir. « Au moins, ce divorce a pour effet de rendre heureux mes parents. Eux qui n’ont jamais pu accepter ma relation avec Sean. C’est peut-être les seuls d’ailleurs… »
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Sujet: Re: find a place like home (abby) (#) Mer 20 Juin - 23:11
find a place like home
Abby Llewellyn & Avery Sawyers
D ans la vie d’Abby il n’y a pas de problèmes. Que des solutions. Et si elle était incapable de trouver une solution audit problème… Et bien elle le mettait de côté, en se disant qu’il finirait bien par disparaître de lui-même. Si c’était une bonne manière de gérer les choses ? Sûrement que non. Mais celui qui ferait changer sa philosophie n’était pas encore né ! Ca fonctionnait plutôt bien pour elle jusque là, et on ne change pas une équipe qui gagne, à ce qu’il paraît. Et elle avait trouvé une solution parfaite à toutes ces affaires de divorce : ne pas se marier. Plan imparable ! Ce n’était pourtant pas d’avoir grandit avec des parents qui passaient leur vies à se disputer, ou d’avoir vu ses parents se séparer qui l’avaient traumatisée. Loin de là, puisque ses parents étaient toujours ensemble, la douceur de sa mère compensant le côté intransigeant de son père pour former un couple qui s’équilibrait plutôt bien, et avait donné des enfants qui ne s’en sortaient pas trop mal. Mais non, Abby n’était pas une fervente supportrice de cette institution qu’était le mariage. Elle trouvait ça inutile, pour être honnête. Elle, elle préférait faire sa vie. Si elle tombait sur un mec avec qui ça se passait bien et avec qui elle passait sa vie, bien. Elle avait passé plus de deux ans avec Cade, et ils étaient loin d’avoir prévu ça tous les deux. Mais elle aimait l’idée d’être libre de se barrer sans avoir à demander l’avis de qui que ce soit si elle en avait marre. Elle tenait trop à sa liberté et à son indépendance pour ne serait-ce que songer se faire passer la bague au doigt un jour.
Mais Avery était différente. Elles l’étaient sur bien des points à vrai dire mais c’était une affaire qui roulait plutôt bien jusque là. S’il était difficile pour Abby de se mettre dans ses baskets, elle essayait donc malgré tout d’être aussi compréhensive possible – même si ce n’était pas une raison pour se départir de son honnêteté. Avery voulait son avis, et elle l’aurait. J’ai tort d’autant m’accrocher, de penser qu’on peut reprendre notre histoire en oubliant nos soucis actuels, tu crois ? Abby pris quelques instants pour considérer sa réponse. Ce n’est pas parce qu’elle se refusait à être hypocrite qu’elle ne pouvait pas faire l’effort d’y mettre un minimum les formes. Le tact ce n’était pas son point fort, mais elle pouvait essayer au moins. Je pense que si vous en êtes là, c’est parce qu’il y a une bonne raison. Tout comme il y a bien une raison qui fait que vous n’avez toujours pas signé ces papiers. A toi de voir si tu te sens capable de passer au dessus de ce qui vous a séparé sans que ça revienne vous hanter ou non. Reconstruire une histoire par-dessus des ruines n’avait rien d’évident. Si on était incapable de passer au-delà des rancoeurs et autres ressentiments, alors à quoi bon ? Ces question, il n’y avait qu’Avery – et Sean – qui pouvaient y répondre. Ensemble. D’autant qu’Abby n’était toujours pas au courant de ce qui avait poussé Sean à demander le divorce… Information qu’Avery ne tarda d’ailleurs pas à lui révéler.
Choquée. C’était le mot. Sean ne voulait pas d’enfants. Abby le savait, sa meilleure amie le lui avait déjà avoué. Quelque part, Abby se doutait que cela avait peut être quelque chose à voir avec leur séparation, puisqu’Avery désirait être mère, contrairement à son mari. Mais ça… ça, elle ne l’avait pas vu venir. Et ça la révoltait, ce qu’elle ne s’était pas gênée pour faire remarquer à sa meilleure amie. T’aurais peut être dû lui en parler, c’est vrai. Mais il voulait pas de gosse de toute façon, je ne vois pas ce que ça lui change ! D’autant que te connaissant, t’as pris cette décision pour lui, pas pour toi. Parce qu’Avery, elle voulait être maman. Et elle serait même une sacrément bonne mère, un jour. C’est tout ce qu’Abby lui souhaitait, que ce soit avec Sean, ou avec un autre. Je sais pas si il réalise à quel point ce genre de choix est difficile à faire. Mais non ! Monsieur pense à sa tronche d’abord ! pesta-t-elle. Enervée ? rien qu’un peu, oui. Plutôt que d’essayer de se mettre à la place d’Avery, de comprendre combien se débarrasser de ce bébé avait pu lui coûter, il faisait son caca nerveux parce qu’elle ne lui en avait pas parlé. Elle aurait dû le faire, mais elle avait choisi de porter le poids de cette décision seule, et lui était incapable de voir plus loin que le bout de son… nez. Oui, c’est ça qu’elle avait dire dès le début, son nez. Et désolée de te dire ça mais tes parents devraient pas se réjouir de te voir malheureuse, même si ça les débarrasse d’un gendre qu’ils peuvent pas encadrer. Entre tes parents et Sean, t’es pas aidée ma pauvre. Exaspérée. C’était le mot. Entre le futur-ex incompréhensif et les parents qui étaient mode je te l’avais bien dit, le soutien c’était un peu zéro. On va te le trouver cet appartement. Et je t’aiderais à emménager, et à monter des meubles et à peindre tous les murs dans des couleurs différentes, si ça te fait plaisir. Et tu sais combien je déteste déménager, alors je ferais pas ça pour n’importe qui, annonça-t-elle, passant un bras par-dessus les épaules de sa meilleure amie. A moins qu’elle aussi ne lui demande le divorce parce qu’elle lui avait caché des choses, sait-on jamais. Parait qu’il y a des gens qui font ça…
Sujet: Re: find a place like home (abby) (#) Mar 26 Juin - 13:48
find a place like home crédit/ tumblr ✶ w/abby llewellyn
Elle s’accroche à son histoire avec Sean, alors que tout semble terminé entre eux. La procédure de divorce prend du temps. Beaucoup trop pour une personne normale. C’est vrai qu’elle a eu des remarques, sur le fait qu’il doit bien avoir un problème quelque part pour que leur divorce prenne autant de temps, que c’est peut-être une décision qui a été prise trop vite, puisqu’aucun des deux ne désirent signer les papiers depuis des mois. Sa meilleure amie, la première. La blonde est souvent de bons conseils pour elle. C’est vrai qu’elles sont différentes, et elle trouve une solution à n’importe quel problème. C’est vraiment un atout d’avoir Abby Llewellyn dans son entourage proche. La rousse, elle ne peut en être que fière. Elle tente de la raisonner, un peu. De lui dire qu’il va vraiment falloir qu’ils prennent une réelle décision, parce qu’ils ne peuvent pas rester indéfiniment dans cette situation. « Je sais qu’on est dans une situation délicate, tous les deux. » Elle qui pensait que leur couple aurait pu surmonter n’importe quelle épreuve, elle s’est bien trompée. Et elle en est l’entière fautive. Avery en a parfaitement conscience. « Peut-être qu’on arrivera pas à passer au-dessus de notre éloignement. J’en sais rien. Je sais plus trop quoi penser, en réalité… » Elle est dans une phase où elle se pose de nombreuses questions, où elle est perdue. La rousse ne supporte plus de se retrouver dans cette situation, où elle espère que Sean va entendre raison et arrêter la procédure de divorce qui a été lancée, un an et demi plus tôt. Elle l’aime. Et au fond d’elle, Sean l’aime encore, elle en est certaine. Après, les mots de sa meilleure amie résonne dans sa tête. Il est vrai que ce n’est pas évident de reconstruire une histoire sur la confiance, quand cette dernière a été perdue. Ce qui s’est passé entre eux est tellement difficile à avaler. Elle ne s’en remet pas de son avortement, cette décision l’a tout de même brisée en mille morceaux. Et du côté de Sean, il n’arrivera surement pas à lui faire confiance de nouveau. Il manque tout de même une information importante sur cette histoire, que la rousse est fin prête à confier à sa meilleure amie. Elle a été enceinte. Elle n’avait rien dit à ses proches, pas même à Sean. Que ce soit pour le fait qu’elle soit tombée enceinte ou qu’elle a décidée d’avorter. Il n’a été mis au courant que peu de temps après le lancement de la procédure de divorce. La blonde avait du mal à comprendre la réaction de Sean. Il ne souhaitait pas avoir d’enfants, alors que c’était le cas pour la rousse. Fatalement, les choses allaient bien se compliquer. A un moment ou à un autre, cela aurait été bloquant. « J’étais persuadée qu’il n’aurait pas voulu garder ce bébé, alors c’était la seule solution possible. » En effet, sa meilleure amie a raison. La décision, elle l’a prise surtout pour Sean, et non pour elle. Ce fut un déchirement. « Je savais qu’il n’aurait pas accepter d’avoir un enfant. Il aurait eu l’impression qu’on lui retire sa liberté. Je ne peux pas en vouloir, après tout. Je savais à quoi m’attendre en l’épousant. » Une fois encore, elle ressasse ce qui s’est passé, et ce n’est pas bon. Il faut qu’elle arrête de parler du passé et qu’elle se concentre sur son présent, voir même son avenir. En attendant, ses parents sont peut-être les seules personnes qui sont heureux que le mariage de leur fille unique se termine. « Oh, non. Mon père aime me rappeler qu’il avait eu raison sur Sean. » Ce qu’il peut l’énerver quand il se met à le lui dire, encore et encore. C’est vrai qu’elle n’ait pas aidée avec ses parents et Sean. Ah, heureusement qu’elle a sa blonde pour la rassurer, et la soutenir. Comme il se doit. Elle est tout le temps positive, et elle le démontre encore une fois. Elle soutient qu’elles vont lui trouver un bel appartement. Abby passe un de ses bras par-dessus les épaules de la rousse, en souriant. « Pour te connaitre très bien, oui, c’est sûr que ce n’est pas du tout ce que tu préfères. J’apprécie, en tout cas. On peut trouver l’appartement, et on verra pour le reste. » En parlant de recherche d’appartement, il faudrait peut-être qu’elles se rapprochent de l’agent immobilier pour reprendre les visites. Elle le fait remarquer à sa meilleure amie, avant d’enchainer avec la dernière visite de prévu pour leur rendez-vous. L’appartement est très lumineux, et au niveau de la surface, c’est suffisant pour une personne. Il lui montre le potentiel des pièces, et la rousse a le sourire présent sur les lèvres. « En fait, vous avez attendu la dernière visite pour me montrer votre meilleur atout ? » Parfois dans ses remarques, elle a l’impression qu’Abby déteint un peu sur elle. En tout cas, elle est conquise. C’est l’essentiel. Mais il lui manque aussi un autre avis, qui est tout aussi important. Celui de sa meilleure amie. Elle demande à l’agent immobilier de les laisser un peu seules, le temps qu’elles discutent toutes les deux, et se termine vers elle. « Qu’est-ce que tu penses de celui-ci ? Il est parfait, non ? » Avery, elle se voit déjà poser ses valises et ses cartons dans les lieux.