contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Re: find a place like home (abby) (#) Dim 8 Juil - 1:00
find a place like home
Abby Llewellyn & Avery Sawyers
L ’amour rend aveugle, à ce qu’il paraît. Abby n’estimait pas que ce proverbe se soit un jour appliqué à elle. Cade était un crétin, elle l’avait toujours su, et ce même s’ils étaient restés ensemble plus longtemps que toutes ses histoires précédentes réunies. Mais Avery, malgré cette histoire de divorce, semblait déterminée à supporter toute la culpabilité, dédouanant totalement son futur ex-casse-couilles de toute responsabilité. Aussi peu experte soit-elle en matière d’amour, même elle était capable de voir que si son histoire avec Cade était partie en lambeau, c’était autant de sa faute que de celle de l’autre idiot. Elle n’était pas toujours facile à vivre, et particulièrement gauche quand il s’agissait d’aider quelqu’un qui en avait besoin. Et lui, il ne lui avait même pas donné une chance de la laisser l’aider à surmonter tout ça. Torts partagés, c’était pas plus compliqué que ça. Mais non. Avery avait pris la décision d’avorter, alors c’était irrémédiablement de sa faute, apparemment. Parce que la pression que lui ait mis Sean, consciemment ou pas, avec ce refus de se reproduire n’y était absolument pour rien. Bah non, évidemment. Abby commençait à se dire que c’était peut être mieux qu’il n’ait jamais de gamins celui-là, ça limiterait le nombre de casse-pruneaux dans la population néo-zélandaise… Arrête de te coller toute la responsabilité de ce merdier sur le dos Avery. T’aurais peut être dû lui parler, certes, mais si t’en est arrivée à prendre cette décision et à ne pas lui en parler, c’est de sa faute. T’as voulu épargner les sentiments de monsieur, faudrait quand même pas qu’il culpabilise pauvre bichon, et maintenant, c’est toi qui paye. Quand on discute avec Abby il faut s’attendre à une chose : un manque total de tact. Elle disait les choses telles qu’elle les voyait, brutes et honnêtes, et il fallait faire avec. Et pour le coup oui. Si elle avait toujours apprécié Sean, là, elle l’avait mauvaise. Si elle le croisait celui là, ça allait chauffer pour son matricule. Le comble, pour un flic !
C’est sur cet élan de colère, suivi d’une promesse de lui offrir son corps et son temps pour l’aménagement et la décoration du parfait appartement qu’Avery et Abby avaient finalement suivi le pauvre agent immobilier, qui les attendait depuis quelques bonnes minutes déjà, jusqu’à un nouveau logement. Vu les précédents, Abby s’attendait au pire... mais non. Bonne surface, lumineux, tout bien tout parfait, pour la première fois, m’sieur l’agent avait coché toutes les cases de la petite liste de la rousse. Et en prime, pas de vis-à-vis avec un voisin bizarre de l’autre côté de la rue. En fait, vous avez attendu la dernière visite pour me montrer votre meilleur atout ? fit remarquer Avery, arrachant un bruyant éclat de rire à la blonde. Faut que t’arrêtes de me fréquenter Avery, tu files un mauvais coton, la réprimanda-t-elle, fronçant les sourcils sans pour autant cacher son amusement. V’la qu’Avery la gentille se rebellait. C’était son domaine d’expertise normalement, et voilà que la rousse venait marcher sur ses plates bandes. Le monde ne tournait plus rond. Manquerait plus que le soleil se couche à l’est ce soir là et ça y est, ce serait l’apocalypse. Qu’est-ce que tu penses de celui-ci ? Il est parfait, non ? lui demanda Avery, après avoir demandé à l’agent immobilier de les laisser seules quelques minutes. J’en pense que vu ta tête, c’est le bon. T’as l’air conquise. Et y a pas de voisin chelou, alors j’approuve. Abby connaissait assez sa meilleure amie pour lire sur son visage que cet appartement était le bon. Plus qu’à signer les papiers, déplacer les cartons, monter les meubles… Bon sang, rien que d’y penser, elle avait envie d’une sieste. Le canapé serait bien là. Pour quand je suis trop bourrée pour rentrer chez moi, c’est impeccable, plaisanta-t-elle, désignant un large espace au milieu du salon. Bah oui, faudrait bien qu’elle dorme quelque part le soir de la crémaillère. Et quand elle serait plus près de chez Avery que de chez elle et n’aurait pas envie de payer le taxi. Qui sait, t’auras peut être un voisin sexy pour te faire oublier ton crétin. Ou pour me faire oublier le mien. Chacune le sien, pas de jalouse !
Sujet: Re: find a place like home (abby) (#) Lun 9 Juil - 22:04
find a place like home crédit/ tumblr ✶ w/abby llewellyn
C’est important pour Avery de pouvoir se confier à sa meilleure amie. La blonde n’était pas au courant des raisons de sa séparation avec Sean. C’était donc le moment de lui annoncer. Elle devait être mise au courant de la situation, et du fait que sa meilleure amie est tombée enceinte quelques années auparavant et qu’elle a décidée d’avorter, sans prendre la peine de tenir au courant son mari. Sans réellement s’en rendre compte, la rousse s’est éloignée de son mari, le délaissant plusieurs fois pour son travail. Sean en a eu marre, et il a demandé le divorce. Ce n’est que quelques plus après qu’il a su pour l’avortement de sa femme. Il l’a très mal pris, bien entendu. Elle peut le comprendre, Avery, alors elle se sent tellement coupable pour ce qu’elle a fait. La rousse désirait un enfant, et elle est tombée enceinte. Et elle est brisée par cette décision. Celle d’ôter la vie à cet enfant qu’elle portait en elle. Il faut croire que sa meilleure amie est derrière elle, puisqu’elle lui conseille d’arrêter de se mettre trop de pression, et de prendre l’entière responsabilité de ce qui s’est passé. La blonde lui met d’ailleurs en tête que tout est de la faute de Sean, puisque c’est lui qui ne voulait pas d’enfants, et que si elle a décidée d’avorter, c’était bien pour lui. Avery préfère ne rien dire et se reconcentrer sur sa prochaine visite d’appartement. Elle n’habitait plus dans l’appartement avec Sean, et elle ne pouvait pas rester plus longtemps chez ses parents. Elle a assez donnée. Surtout que son père aime bien lui répéter milles fois qu’il avait raison sur toute la ligne. Il n’aime pas Sean, et ce depuis le début. Elle a été habituée aux remarques désobligeantes. Alors forcément, le fait que le couple marié se soit séparé, il en profite pour lui dire encore et encore que Sean n’était pas un homme pour elle, et qu’elle aurait mieux fait de l’écouter. Autant dire que la situation au sein de la maison familiale est plus que pesante. Ce n’était plus supportable. C’est pour cette raison qu’elle espérait que cette dernière visite allait être la bonne. Elle déprimait à l’idée de ne pas trouver un appartement et de devoir rester chez ses parents encore quelques temps. Heureusement, c’est comme si l’agent immobilier lui avait trouvé la perle rare pour cette dernière visite. Quand elle fait une remarque à son agent immobilier, sa meilleure amie se mit à rire, légèrement, en avouant qu’Avery filait un mauvais coton, à force de la fréquenter. « Tu déteins sur moi. » Ce qui l’intéressait, c’était surtout de savoir ce que sa meilleure amie pensait de cet appartement. Il était plutôt spacieux, et très éclairé. La rousse était aux anges. En l’espace de quelques instants, elle se sent là dans ses lieux. La taille de l’appartement lui convient, tout comme le fait que l’immeuble semble être tranquille et calme. L’agent immobilier s’était absenté un instant, le temps de laisser les deux femmes discuter. « Je suis plus que conquise. Franchement, il est super cet appartement. » Elle se plait, en l’espace de quelques instants. C’est quand même fou. « Bien entendu, le canapé sera disponible à n’importe quel moment pour toi. » Maintenant que son couple est sur le point de ne plus exister, autant se concentrer sur elle-même, et aussi sur sa meilleure amie. Abby compte plus que tout pour elle. Elles sont très proches l’une de l’autre. « Tu auras même le double des clés. » Pendant un instant, les deux femmes étaient en train de s’imaginer les emplacements de quelques meubles. La dernière remarque de sa meilleure amie ne put l’empêcher d’esquisser un sourire. « Si j’ai un voisin sexy, je dois m’attendre à ce que tu sois tout le temps dans les parages. » Elle se met légèrement à rire, ne préférant rien ajouter de plus. Même si effectivement, avoir un voisin sexy serait une très bonne chose, Avery n’est pas certaine qu’elle est prête à passer à autre chose. Elle aime Sean, et elle l’aimerait surtout pour encore de nombreuses années. Seul le temps lui permettra d’oublier son futur ex-mari, et de passer à autre chose. Son appartement est déjà une bonne chose. C’est un bon point pour avancer.