contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Avoir besoin d’aide. Chaque personne possède sa manière de réagir face à cette situation. D’un côté, nous avons ceux qui n’osent pas demander de l’aide, parce qu’ils se sentiront redevables par la suite envers ceux qui ont bien pu leur prêter main forte. Et de l’autre côté, nous avons ceux qui demandent souvent de l’aide, sans pour autant remercier comme il se doit ceux qui l’ont aidé. Maintenant, il ne reste plus qu’à savoir dans quel clan se trouve Avery. C’est un beau mélange des deux. Elle n’est pas forcément à l’aise pour demander de l’aide, mais elle le fait tout de même. De plus, elle n’hésite pas un seul instant à remercier les personnes qui ont bien voulu répondre à son appel de secours. Il ne lui reste plus qu’à trouver sa prochaine victime, parce que là, elle a vraiment besoin d’aide. Après un bon nombre de visites en compagnie de sa meilleure amie, Avery avait finalement trouvé un appartement. Bon le point positif, c’est qu’elle n’avait pas beaucoup de meubles à emporter dans son nouveau logement. En effet, elle n’a pas pris récupéré beaucoup de choses chez ses parents et la plupart de ses meubles et de ses affaires se trouvent dans son appartement, celui qu’elle occupe avec son mari. Rectification : elle occupait. Sean et elle ne vivent plus ensemble. Plus depuis leur séparation. On s’égare un peu. Pour résumer, elle avait besoin de meubler un peu son nouvel appartement. Avery ne peut décidément pas vivre parmi les quelques cartons qui se trouvaient sur le sol, non ouverts. Elle qui est quelqu’un de très ordonnée, elle n’a pas encore eu le courage de déballer ses cartons. Peut-être parce qu’au fond, cela signifie réellement sa séparation avec Sean. Elle aime son mari, plus que tout au monde, mais elle a merdé et maintenant, elle doit en assumer les conséquences. Les papiers du divorce ne sont peut-être pas signés, mais ce n’est pas pour autant qu’ils peuvent se remettre ensemble. Même si Avery l’espère au fond d’elle. Elle avait fait quelques achats sur internet, pour meubler un peu l’espace, ce qui est quand même plus pratique. En un simple clic, elle avait passé sa commande et il ne lui restait plus qu’à attendre la livraison. Et c’est là que les choses se compliquent. Au niveau de la décoration, Avery, elle sait se débrouiller mais pour ce qui est de monter des meubles en kit, c’est un vrai désastre. Et puis, en réfléchissant à la situation, elle ne peut pas dire clairement la raison de cet appel à l’aide. Un sourire se dessine sur son visage quand elle pense à sa victime : Cade. Elle ne lui avait pas demandé de venir pour le déménagement, puisque sa meilleure amie était présente. Avery n’avait pas spécialement envie que son appartement soit vu dorénavant comme une scène de crime dont elle aurait été la complice parfaite. Non. Il aurait l’occasion de passer plus tard. Comme par exemple pour l’aider à monter ses meubles. C’est une excellente idée. Il allait falloir que la rousse trouve une bonne raison pour le faire venir à son appartement. Elle lui envoie un message, puis un second, sans être précise sur sa demande. Elle a besoin d’aide, et puis c’est tout. Avery, elle avisera au fur et à mesure. Cade est malin. Il arrive à négocier sa venue par de la nourriture. Il a quand même de la chance que la jeune femme se dérouille en cuisine. On peut remercier son père pour ce point. En attendant, Avery lui avait envoyé l’adresse de son appartement, se demandant d’ailleurs si Cade avait été mis au courant par le biais de Sean qu’elle chercher un logement. Elle lui donne rendez-vous. Une date. Un lieu. Une heure. Il ne reste qu’à attendre Cade, et il se fait attendre le blondinet. Bon elle a l’habitude avec lui. On ne peut pas vraiment dire qu’il soit l’image même de l’homme ponctuel. Elle profite de cette attente pour commencer à déballer quelques cartons, qu’elle peut ranger dans la salle de bain ou la cuisine. Les seules pièces où les meubles sont déjà présents. Quand on frappe à sa porte, un sourire s’affiche sur le visage d’Avery. Elle se passe une main dans les cheveux, et ne tarde pas à aller ouvrir pour accueillir son ami. « Bienvenue chez moi. » Très entrainante et souriante, comme si elle pétait la forme. Avery le laisse entrer, lui disant tout de même de faire attention où il mettait les pieds. « Ouais, y’a quelques cartons un peu partout. Ça donne un style. » Elle hausse les épaules, en continuant de sourire. Bon, peut-être qu’elle peut lui dire pourquoi il est là, désormais. Avant que Cade ne lui pose la question, ce qui ne saurait tarder. « D’où mon appel à l’aide. J’ai besoin de toi pour monter mes meubles. » Elle lui fait les yeux doux, pour qu’il accepte. En même temps, Avery elle sait comment l’amadouer. Elle le connait à force. Cade ne peut pas résister à son doux regard. « On s’y met, monsieur le bricolo ? » Elle lui tend un tournevis, tout en refermant la porte d’entrée derrière eux.
Dernière édition par Avery Sawyers le Mar 17 Avr - 10:54, édité 1 fois
Gauche. Puis droite. Une puis deux. L'envie ? Elle n'est pas là, pas comme ces voitures qui avancent à toute allure. Encore une qui passe sous tes yeux. Non tu ne passeras pas en dessous, cette idée, tu l'as eu, mais tu remontes. Tu remontes la pente pour elle, enfin parce que Sawyer te laisse pas vraiment le choix. Pour lui aussi, parce qu'il est constamment dans ta tête. Est-ce un bon signe ? Tu n'en sais rien. Tu ne comprends plus rien de ce qui se passe dans ta tête, dans ta corps, surtout en sa compagnie. Tu sais juste que tu ne mérites pas cela, tu ne mérites pas d'avoir quelqu'un… pas lui. Il est si … tu n'en sais rien. Tentant de laisser cette pensée de côté, tu souffles et t'engages. Piéton que tu es, délaissant ta voiture, ta moto et tout autre engin à roues. L'envie n'est pas là, alors tu te rends sur les lieux du crime, ou plutôt à l'adresse qu'Avery t'a envoyé. Pourquoi tu le fais ? Parce que ça peut être bon, qu'elle t'a appâté et que maintenant c'est trop tard. Que tu tentes de remonter la pente. T'essaies de sortir de ta noirceur, mais clairement c'est dur. Parce que tu préfères êtres échoué sur ton canapé, plutôt qu'au milieu de la ville à la recherche d'un numéro. Non, tu n'es plus ce Cade qui aurait sauté sur l'occasion pour obtenir ce qu'il veut. Ton sourire, il est bien loin, très loin, trop loin pour que tu puisses le récupérer, mais tu y vas. Tu t'y rends tant bien que mal, plus de mal qu'autre chose, mais au moins tu avances. Petit à petit qu'elle t'a dit Sawyer ce soir là … parce que tu revois encore son visage, son expression et sa peur. Toi tu n'as pas peur. Tu n'as pas peur de les laisser, à quoi bon ? Cette partie de toi qui s'abandonne tous les jours. Ton frère qui refuse ta présente, qui ne reconnaît tes traits … alors tu préfères t'abandonner dans ce que tu connais, ce qui te réchauffe. Ce qui te fais du bien, pour les autres c'est mal, pas pour toi. Toi tu y vois du réconfort, ta solitude, ton abysse, elle te fait du bien. Elle est là depuis ce jour fatidique, elle fait partie de toi. Ancrée dans chaque partie de ton être, alors non ce n'est pas facile de la laisser. De l'abandonner. D'un côté tu n'en as pas envie, tu veux qu'elle reste, parce que tu t'es habitué à elle. Qu'elle te rassure. Te dit que tu ne mérites pas tout cela, qu'elle a raison. Puis d'un autre côté.. d'un autre côté tu as la lumière, celle qui te pousse à remonter la pente. Cette même pente que tu remontais juste avant son réveil, grâce à lui. Cette pente que tu as dévalé tête la première en entendant ces mots. Et t'es là. Perdu entre les deux. Une Sawyer qui te secoue les puces depuis qu'elle t'a trouvé inconscient dans ton lit. Une Sawyer qui se la joue encore plus maternelle avec toi, une habitude que tu as perdu et tellement d'autres… soufflant. Si tu fais ça, c'est pour espérer retrouver quelque chose et que tu en as besoin. Tu as besoin de voir du monde, de te prouver que tu existes, que tu n'es pas juste ce zombie sans envie … le numéro se présente à toi, tu peux toujours faire machine arrière, mais tu appuies sur le bouton. Plus de retour. Dans quelques minutes tu vas être bloqué dans une boule de vie, pas d’échappatoire. Tu y es préparé, en partie, pas complètement … comme tu sais que tu ne pourras pas éviter ses questions, ses inquiétudes. Parce qu'elle te connaît, qu'elle t'a vu durant ses mois de coma. Que c'est Avery. Tel un robot, tu effectues les rouages pour montrer que tu es là. Sans surprise, elle t'ouvre la porte avec son habituel sourire. Toi t'es juste déconcerté et perdu. Te demandant encore si c'était la bonne idée de répondre présent à sa demande. De l'aider, alors que tu tentes toi même de t'aider. Méchant bordel que tu vas pas créer. Elle parle, elle s'agite, tel une abeille devant une fleur. Tu pries juste pour ne pas être la fleur. La porte se referme, le piège aussi et toi t'es là comme un lapin dans le terrier du chasseur. Que faire ? « t'es pas sérieuse ? » que tes lèvres finissent par dire … elle te fixe. Tu secoues un instant ta tête, fixant les meubles en question. Eh bah elle est belle sa surprise … tes iris passent des meubles, au truc que tu tiens dans tes mains, autrement dit un tournevis. « j'espère que t'as fait un bon plat, » finis tu par conclure en déposant ta veste sur la chose qu'on peut nommer canapé. Le tout est de dissimuler ce qui se trame au fond de toi… bon tu as toujours l'aspect d'un zombie, mais tu peux. Tu peux jouer la comédie le temps d'un moment, tu y crois. Regardant ses meubles. « alors s'asseye, c'est officiel ? » elle te comprend, tu attrapes une planche, puis une autre. Pas besoin de vous regarder pour savoir où la conversation va en venir. Il est ton meilleur ami, elle est ton amie. Et toi ? Toi t'es le pauvre con qui se trouve entre les deux. Le cul entre deux chaises, que tu apprécies soit dit en en passant. « tu aurais pu commander ailleurs que chez les suédois ... » autrement appeler casse tête chinois, mais tu dois bien pouvoir y arriver. Des meubles t'en as vu d'autre. Bah oui tes meubles se sont pas construits tout seul, ainsi que ceux de tes frangines.
Cade, ou son preux chevalier, a bien voulu répondre à son appel à l’aide. Bon d’accord, il n’est pas fou, il a tout de même négocié un repas. Elle se doutait bien qu’il allait lui demander quelque chose en retour. En même temps, si la situation avait été inversée, Avery aurait surement fait la même chose, demander quelque chose en retour. Peut-être pas un repas, parce qu’avec Cade, elle n’est pas réellement sûre de ce qu’elle pourrait manger. On ne peut pas vraiment dire qu’il soit un cordon bleu. Mais bon, là n’est pas la question. Si la brune a demandée de l’aide à Cade, c’est bien pour une raison. Elle a besoin d’un expert en la matière pour l’aider à monter ses meubles. C’est bien agréable de vivre dans un nouveau logement, de pouvoir recommencer à zéro, mais encore faut-il avoir le mobilier adéquat pour pouvoir réellement profiter de ce nouveau départ. Elle lui avait donné l’adresse par message, et puisque c’était le deal, Avery s’était mise en cuisine, le temps que Cade arrive. Elle sait qu’il n’est pas réellement ponctuel alors cela lui laisse un peu de temps. La cuisine et la salle de bain sont les deux seules pièces où elle n’a pas besoin de meuble, sachant que tout est présent. Il ne suffit que d’un peu de rangement, ce qu’elle fit pendant que son plat était dans le four. Elle n’allait tout de même pas rester devant la porte du four pour observer la cuisson. Non. Surtout qu’elle a pas mal de choses à faire, dans cet appartement. Comme déballer quelques cartons. C’était d’ailleurs ce qu’elle était en train de faire quand quelqu’un sonna à sa porte. Ah, le voilà son blondinet. Un sourire au bout des lèvres, comme à son habitude. Elle est connue comme une personne qui a tout le temps le sourire aux lèvres, qui transmet son bonheur aux autres. Et en ce moment, Cade en a besoin. Il est important pour elle, et ces derniers temps, c’est un peu dur pour lui, tout comme pour Avery. Elle a du mal à accepter la séparation avec Sean, et elle fait comme si tout allait bien. Cade a vécu des moments difficiles aussi, et en tant que bonne amie, elle se doit d’être présente pour lui. Autant se voir, tout en se rendant utile. Alors quand Cade arrive dans son nouvel appartement, elle ne tourne pas autour du pot bien longtemps, et lui annonce que son appel à l’aide est pour monter des meubles. A voir la réaction de Cade, elle se met légèrement à rire. « Je n’ai jamais été aussi sérieuse. » Un immense sourire se dessine sur les lèvres de la brune, montrant clairement à Cade qu’elle ne plaisantait pas. Les meubles sont dans les cartons, elle lui tend un tournevis, pour qu’il soit dans le bain rapidement. Il l’a rappelle bien vite à l’ordre, en lui faisant une remarque sur le soi-disant plat qui doit être bon, et qu’elle a dû lui préparer. « Les lasagnes sont au four. Ce sera prêt d’ici une vingtaine de minutes. T’arriveras à patienter jusque-là ? » Oui, parce qu’il peut aussi être un estomac sur pâtes. Avery, elle l’observe et elle se rend bien compte qu’il n’est pas comme d’habitude, quelque chose le tracasse. Après, elle ne veut pas le forcer à lui en parler. Cade le fera surement s’il a besoin de se confier à elle. Comme la dernière fois. « Officiel ? » Avery, elle met un instant avant de comprendre où il voulait en venir. Une micro seconde. Elle a parlé très vite, c’est tout. « Je… On… » Elle peine à trouver ses mots, Avery. Cette situation l’affecte tellement. « J’ai pas vraiment d’autre choix que d’avancer. » De son côté, seule… Elle aimerait tellement retrouver son mari, qu’ils puissent reprendre leur relation là ils l’ont laissés, oubliant les erreurs du passé, comme cet avortement suite à une grossesse qu’il n’aurait pas apprécié. La brune, elle préfère se concentrer sur autre chose, parce que parler de Sean l’a rend quelque peu mal à l’aise. Peut-être que plus tard, voir même souvent, ils vont se remettre à parler de son mari, qui est aussi le meilleur ami de Cade. Pour l’instant, elle veut simplement se vider l’esprit et penser à son futur, à elle. Ce dernier ne tarde pas à lui faire une remarque, par rapport à son fournisseur de meubles. « Excuse-moi, mais le niveau rapport qualité/prix, les suédois sont surement en haut du classement. » Un nouveau sourire de la part de la brune, qui vient tout de même lui donner un coup de main. De nombreux meubles sont à monter, alors il allait devoir la supporter pendant un bon moment. Après, il ne faut pas qu’il s’inquiète, elle ne lui demandera pas de ranger ses cartons à l’intérieur de ses meubles. Non, elle le fera plus tard. « Je sais ce qui pourrait nous aider à se motiver. » Elle se lève du sol, et file dans la cuisine. Elle en profite pour vérifier la cuisson des lasagnes. La brune réapparait dans le champ de vision de son ami, quelques instants plus tard, une bouteille de vin rouge dans la main, ainsi que deux verres. « Un verre de vin, et tout va mieux. » C’est une bonne façon de voir les choses. Elle lui adresse un sourire, avant de servir deux verres, dont un qu’elle lui tend. « A la tienne ! » Faut bien trouver une motivation parce que bon monter des meubles, c’est pas forcément son délire. Et puis, elle a besoin de s’amuser, en même temps. « Bon alors, toi, raconte-moi. Qu’est-ce qui s’passe en ce moment dans ta vie ? »
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Sujet: Re: hakuna matata (cade) (#) Dim 11 Mar - 0:52
hakuna matata
Avery & Cade
Non d'un bordel, c'est ce à quoi tu penses. Tu te demandes bien pourquoi tu as accepté de lui venir en aide. Pourquoi tu es là. Cela te surprend toi même, tu préférerais être dans ton canapé, une bouteille à la main et la télécommande dans l'autre, mais non… tu es là. En présence d'Avery, que tu n'as pas vu depuis une décennie, peut être pas aussi longtemps, mais ça te semble pareil. Surtout quand on sait que tu évites tout le monde ou presque. Soufflant en voyant ses meubles, tu t'en serais volontiers passé, mais tu n'as pas le choix. On a tous le choix, mais ce soir, tu es de corvée de meuble. Faux semblant en route, tu espères au moins qu'elle a cuisiné quelque chose de bon. « Les lasagnes sont au four. Ce sera prêt d’ici une vingtaine de minutes. T’arriveras à patienter jusque-là ? » plantant tes iris dans les siennes, puis fixant de nouveau le sol. « c'est pas comme ci j'avais le choix. » souffles-tu. Là elle t'a bien eu, c'est le moins que l'on puisse dire et tu ne peux pas vraiment t'y échapper. D'abord parce que tu t'es engagé à être là, ensuite parce qu'elle a bloqué la sortie. Hormis sauter par la fenêtre, tu ne vois pas d'autre issus et t'es pas sûr pour la fenêtre. Tu laisses courir cette idée loin de ton cerveau pour te focaliser sur ce meuble, ou plutôt ces meubles. D'un côté tu voulais penser à autre chose, elle a trouvé la solution. Une solution des plus efficace, rien de mieux qu'une construction pour éviter de cogiter. Tu peux le faire. Tu n'as guère le choix. « J’ai pas vraiment d’autre choix que d’avancer. » tu l'écoutes, assis sur le plancher, les pièces en main. Sa voix est différente, elle a mis un petit temps à assimiler ce que tu voulais dire. Officiel, elle, lui, eux. L'amour, belle connerie et t'en sais quelque chose. Sans savoir pourquoi tu te mets à penser à Abby, ce qui n'est pas la solution. Votre dernière 'discussion' émane dans ta tête et ce n'est pas la solution. Tu n'as pas été tendre et puis .. son visage qui apparaît, ça non plus ce n'est pas la solution. Tu soupires « toute façon tu sais c'que j'en pense, d'la merde. » amer goût que tu as dans la bouche concernant l'amour. « tu trouveras bien mieux » phrase banale, bagatelle qu'on sort lorsqu'on veut réconforter un être cher. T'as envie de te mettre des claques.. Avery ce n'est pas une vulgaire amie, elle mérite bien mieux que des mots qu'on emprunte dans des séries. Seulement là … t'es pas vraiment en état pour remonter le moral de quelqu'un et puis .. tu ne sais que penser de leur histoire. T'as jamais voulu t'en mêler et ça ne va pas commencer maintenant… tu leur demandes pas de t'occuper des tiens donc tu n'iras pas fourrer ton nez dans leur bordel. Tu la laisses voguer à ses occupations ou plutôt s'agiter autour de toi, une parfaite abeille. Elle va bientôt finir par te donner le tournis, heureusement que tu es déjà à terre. Ironiquement dans plusieurs sens, même si tu tentes de remonter la pente. Elle te tend un verre de vin, tu bugues légèrement en voyant le verre. Tu peux imaginer Sawyer te faire les gros yeux, te dire de dire non mais … tu acceptes. Tu sens que tu en as besoin, puis toute façon à tes yeux Sawyer râle pour rien. Autant lui donner de quoi mastiquer, oui elle est comme un chien. Elle ronge, jusqu'à la moelle. Trinquant avec ta petite rousse, tu n'en oublies pas pour autant ce fichu meuble. Posant le verre à tes côtés, tu tournes, fouilles et trouves ton bonheur. « Bon alors, toi, raconte-moi. Qu’est-ce qui s’passe en ce moment dans ta vie ? » et vint la question que tu aurais évité … bloquant une vice dans ta bouche. Un bon moyen pour ne pas parler, tu forces un peu et la planche prend sa place. « pas grand-chose d'intéressant » que tu finis par lui dire, sans la regarder. Parce que t'es pas du genre à t'épancher, elle devrait le savoir. «la routine » deux mots qui n'ont pas de sens à tes yeux mais que tu sors. Mécanisme de défense que tu utilises quand tu ne veux pas qu'on force trop sur ta carapace. Tu continues à assembler les pièces, t'accordant une pause pour un peu de breuvage. « t'sais quoi ? » elle te regarde et tu sais ce que ça veut dire. « j'te promets de me confier à une condition, tu ramènes la petite soeur » Traduction, il va t'en falloir bien plus si elle veut te faire parler … elle te fait un petit sourire. « puis on est pas là pour s’apitoyer sur notre sort, mais pour que t'es un appart' qui est d'la gueule ! » tu vas t'en donner les moyens en tout cas. « d'ailleurs il est assez sympa, le quartier est plutôt cool » conversation à deux francs, mais bon tu meubles, tu peux pas tout faire. Levant ton verre dans sa direction « à cette soirée qui s'annonce ... » tu n'as pas de mot, mais tu préfères boire. Est-ce une solution ? Non pour le bien des meubles, mais tu vas y arriver.
Elle marque une légère pause dans son rangement pour prendre le temps d’observer les lieux. Cet appartement, elle était venue le visiter avec sa meilleure amie, et elle avait eu un véritable coup de cœur. Autant, elle en avait vu plusieurs appartements, qu’on avait pu lui dénicher selon ses critères, mais celui-ci, elle s’est vraiment sentie bien dedans, en mettant simplement un pied à l’intérieur. Il ne suffisait qu’à le meubler. Et c’est là que Cade doit intervenir. Bon, ce n’est pas un bricoleur expert, mais il est surement plus doué que la brune. Au moins, ce sera l’occasion de passer un peu de temps ensemble. Elle doit bien l’avouer, il lui manque. Un peu. Oui, parce qu’elle lui dira pas non plus qu’il l’a énormément manqué. Il serait capable de ne plus se sentir pisser, ensuite. Cade avait accepté son invitation, mais à une condition. Son estomac allait surement réclamer de la nourriture, alors il fallait qu’elle puisse le nourrir, ce petit. Ce n’est pas dérangeant pour Avery. Elle adore cuisiner, elle pourrait passer tout son temps libre en cuisine. C’est un peu ce qu’elle faisait pendant son arrêt. Elle ne pouvait pas réellement sortir de chez ses parents alors elle s’occupait comme elle le pouvait. En cuisinant. Une fois son ami présent sur les lieux, Avery, elle l’achète avec un bon plat de lasagnes qui est en train de dorer sagement au four. Il reste encore quelques petites minutes de cuisson, alors il allait devoir être patient. Il souffle, lui disant qu’il n’avait pas le choix, et elle, elle esquisse un mince sourire. Comme si elle était fière d’elle. Oui, c’est un peu le cas, d’ailleurs. Petit à petit, le piège se resserre sur lui. Il ne pourra bientôt plus trouver d’excuses pour s’en tirer. Cade est foutu. « En plus, t’as de la chance. C’est une version améliorée de mes lasagnes habituelles. Faut croire qu’être en arrêt à des avantages culinaires. » Toutes les recettes qu’elle avait pour habitude de faire, elle a pu les retravailler, les revisiter. En long, en large, en travers. En attendant, ils se mirent à monter un premier meuble. La remarque de Cade, elle ne l’a compris pas tout de suite. Qu’est-ce qui est officiel ? Elle arque un sourcil, prenant un peu le temps de réfléchir avant de se rendre compte qu’il parlait de sa relation avec Sean. Sean. C’est son meilleur ami, alors forcément Cade, il n’a pas voulu prendre parti, ni pour l’un, ni pour l’autre. Il a quelque chose contre l’amour, vu les remarques qu’il lui fait. Il pense que c’est de la merde. « Bien mieux que lui ? » Avery restait tout de même perplexe. « Je n’ai aucune intention de vouloir trouver mieux, parce que c’est lui qu’il me faut. » Lui. Sean. Son mari. Le meilleur ami de Cade. Elle l’aime, plus que tout au monde. La brune ne veut pas que leur histoire se termine. Même si pourtant cela semble être l’issue la plus probable concernant leur couple. Il faut parler d’autre chose. Cade ne veut pas se mêler de leur histoire, tout comme Avery ne veut pas se mêler de la fin de sa relation avec Abby. Elle préfère lui demander ce qui se passe actuellement dans sa vie. Peut-être qu’il aura des choses plus intéressantes à lui dire, plutôt qu’elle ne se morfond sur son mariage détruit par sa faute. Elle aime se confier, mais là, c’est compliqué. Cade ne semble pas vouloir parler de son côté, lui disant simplement que rien d’intéressant ne se produisait, que la routine était belle et bien présente. « T’es sûr de toi, là ? » Elle semble pas si certaine, mais elle ne le force pas. Un silence s’installe entre eux, profitant d’un instant de calme pour assembler quelques pièces d’un de ses meubles. Elle s’arrête pour boire une gorgée dans son verre de vin, et Cade vient interrompre le silence, lui avouant qu’il se confierait à elle, qu’à une seule condition. Elle sourit. « J’ai pas encore pris toutes mes marques dans cet appartement, mais il est bien approvisionné. » Une façon comme une autre de lui dire qu’elle a de quoi boire. Si ce n’est que sa seule condition, il pourrait parler plus vite qu’il le pense. Cade change néanmoins de sujet, et fait quelques compliments sur son appartement « L’essentiel, c’était surtout de quitter mes parents. » Ses critères n’étaient pas si dérangeants quand on y pense. « On en a vu plusieurs avec A… » Elle marque une pause. Merde. Il ne faut peut-être pas qu’elle mentionne Abby, sinon la discussion pourrait tourner au vinaigre. « Avec l’agent immobilier. » Bien raté Sawyers ! Autant profiter tant qu’elle peut encore utiliser ce nom. Cade lève son verre, en célébrant cette soirée. « Bien ? On sera les rois du bricolage, après ça. » Elle lui adresse un sourire avant de porter son verre à ses lèvres, buvant une gorgée de ce charmant breuvage. « En plus… J’ai plein de meubles à monter, on a de quoi s’éclater toute la nuit. » Cade va finir par la tuer, c’est sûr.
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Sujet: Re: hakuna matata (cade) (#) Jeu 22 Mar - 23:52
hakuna matata
Avery & Cade
« En plus, t’as de la chance. C’est une version améliorée de mes lasagnes habituelles. Faut croire qu’être en arrêt à des avantages culinaires. » qu'elle te dit pour te donner matière à songer. Ton estomac crie déjà famine, mais il va falloir qu'il attende. Ce n'est pas comme si tu avais le choix, pour l'heure tes neurones sont focus sur ses planches de bois. Une matière comme une autre de ne songer à rien. D'oublier, faisable, réalisable … seulement elle n'a pas qu'un meuble.. piégé pour piégé, autant le faire avec le sourire. Ou pas. Enfin tu l'as qu'à moitié, mais toute façon tu es différent. Tu n'as plus envie d'être celui que tu étais. L'ancien Cade est au abonné absent et tu doutes qu'il revienne un jour. Cet accident a tout changé dans ta vie, pas que dans la tienne. T'as foutu le bordel dans les vies qui t'entourent, en tout cas pour ta famille… tu l'as bien fait voler en éclat. Pas sûr de pouvoir remédier à tout ça. Culpabilité qui te hante encore pour tes erreurs. Alors non, on ne peut pas dire que l'ancien Cade, le souriant, prêt à tout revienne aussitôt… ton entourage va devoir accepter les conséquences, mais tu relèves. C'est déjà ça, non ? Petit pas par petit pas. Tu tentes de rester en vie, parce que tu n'as pas le choix. Et que Sawyer veille au grain … balayant ces idées noir. Tu es là pour Avery, pour ses meubles et lui redonner un peu de sourire. Tu sais que de son côté ce n'est pas la joie et ces meubles en sont la preuve. « Je n’ai aucune intention de vouloir trouver mieux, parce que c’est lui qu’il me faut.» pour toute réponse, tu hausses les épaules. T'as jamais voulu te mêler de leur relation, ça ne te regarde pas. Tu les apprécies chacun différent et pour ce qu'ils sont. Tu percutes cependant que ça fait un moment que tu n'as pas eu des nouvelles de ton soi disant meilleur ami … tu n'en prends pas pour autant. Rejet de ton entourage, tu ne veux pas qu'il voit à quel point tu t'enfonces. À quel point tu n'es que le reflet de l'homme que tu étais. Pourtant certains s'accrochent, persistent à rester dans ta vie … ce qui te fait sourire, surtout en voyant Avery et la bouteille de vin. Mauvaise idée, tu sais que Sawyer désapprouverait et pas qu'un peu. Tu es censé freiner ta consommation d'alcool, d'après les mots de ta belle sœur. Qui qu'on se l'avoue s'est transformé en maman ours avec toi. Elle dit que c'est un mal pour un bien et que tu l'en remercieras plus tard. Sauf qu'en attendant le sevrage est dur et que tu es faible, alors tu dis oui. Focalisé sur le meuble, qui ne te donne pas encore du fil à retordre, préférant oublier la discussion actuelle. Qui n'est autre que toi. Tu as toujours eu horreur de parler de toi, de ce que tu ressens encore plus en ce moment … et tu te sens pas encore prêt à en parler ou alors pas assez alcoolisé. Les confessions ne viennent pas seuls que tu lui fais remarquer, comme elle doute de ta sincérité en rapport à ta routine. Dans le fond, oui tu as une routine, une très mauvaise routine, mais une routine. Tu es vraiment à deux doigts de perdre ton job, celui qui fait partie de ce que tu es. Une passion qui te plaît, qui t'animait et là … tu risques de tout perdre à cause de tes erreurs. Tu le sais, mais tu as encore du mal à te réveiller, remonter cette putain de pente. C'est pour ça qu'elle te force à aller chez ce psy, la clef pour retrouver ton job. Ton chef est patient, mais il a ses limites …
Le premier meuble commence à prendre une forme. T'es plutôt content de toi, en plus Avy te rassure en te disant qu'elle a tout ce qu'il faut pour une soirée riche en … construction d'abord et pourquoi pas confession par la suite. Confession nocturne, deux mots qui vous ressemble bien. Tu savoures ton vin tout en regardant ton meuble. Les mots d'Avy te font sourire, surtout sa manœuvre pour se rattraper, mais tu as compris. T'es pas idiot non plus. Tu attrapes une nouvelle vis, ainsi que planche. «tu peux parler d'elle, t'sais, de nous deux … c'est elle la plus remonté, j'ai .. » vas-tu le dire ? Tu finis de poser la planche, tu sens qu'Avy est pendue à tes lèvres « j'ai comme qui dirait tourner la page et puis c'est elle ... » tu te racles la gorge. Sujet sensible numéro deux. Tant pis tu t'en moques, tu n'as rien à te reprocher. Avy est ton amie, elle s'est faire la part des choses, un peu comme toi. Puis tu lui as jamais demande choisir un 'camp', tout comme elle, vous êtes assez adultes pour savoir faire la part des choses. « C'est elle qui est partie, je sais que j'en suis responsable, que j'ai commis mes erreurs, mais … fin j'ai merdé. J'sais qu'elle veut plus entendre parler de moi, mais elle aurait toujours une grande place dans ma vie. Mais t'en fais pas de ce côté je vais bien, j'risque pas de la tuer si je la croise. En revanche, j'donne pas cher de ma peau... » dis tu avec un petit sourire en coin. Tu sais qu'elle t'en veut et elle a raison. Tu t'es refermé, tu ne lui as pas laissé l'opportunité d'être là pour toi. Tu viens aussi de tilter que tu lui as plus ou moins dit que tu avais rencontré quelqu'un … ce n'était pas explicitement dit, mais généralement lorsqu'une personne dit j'ai tourné la page .. eh bien ça veut tout dire. Et on peut dire qu'il y a bien quelqu'un qui occupe tes pensées, mais de ce côté là… eh bien tu as aussi bien merdé. Responsable de tes propres erreurs, tu rejettes les gens qui te font du bien, comme lui… mais tu ne préfères pas songer à ça. Pas maintenant. Relevant la tête « alors t'en dis quoi, ça commence à prendre forme ! » plutôt fier de toi. Tu espères juste qu'il se cassera pas la gueule comme dans l'épisode de Friends … ça te fait rire en songeant à cet épisode. « espérons que je sois plus doué que Chandler et Joey. » tu sais qu'elle comprendra ta remarque. Après tout, c'est elle qui t'a forcé à regarder cette série.
Attrapant ton verre, tu t’octroies une micro pause, tu l'as bien mérité. Oui c'est ce que tu songes. Finissant ta course sur le canapé, tu attrapes la brochure des autres meubles. Toute façon t'es foutu, tu sais qu'elle te lâchera pas. Autant pour les meubles que pour tes confessions, tu la connais la rousse. Tu reportes ton regard sur elle « à ton tour de parler, » que tu lui dis sincèrement, pourquoi être le seul à se confesser ? « puis sens toi libre de me dire ce que tu veux. C'est pas parce que je suis ami avec lui qu'on peut pas en parler … puis toute façon en ce moment ce n'est pas .. les nouvelles qui fusent. » que tu lui dis en buvant de nouveau une gorgée. Réalité, tu ne mens pas. Tu ne veux pas qu'elle se sente brider juste parce que tu es ami avec les deux. Et quand bien même tu n'irais pas répéter ou te mêler de leur histoire. T'as assez de problème à gérer de ton côté pour aller t'occuper de ceux des autres. Tes yeux se perdent dans ces notices, ces meubles qui n'attendent que ton coup de mains … t'es vraiment pas sorti d'ici. « j'sens que j'vais finir sur ton canapé si ça continue, » que tu dis en plaisantant, mais d'un côté quand tu vois ce qui te reste à faire … le canapé d'Avy te paraît un bon endroit où passer la fin de ta nuit. Option qui reste en suspend pour l'instant.
La brune aux reflets roux, elle est butée. La ville d’Island Bay est peuplée d’hommes qui peuvent être très charmants, tout comme dans les villes voisines. Et même si de nombreux hommes se trouvent autour de la brune, elle, elle ne veut que son cher et tendre époux. Ses sentiments pour Sean sont tellement forts que parfois elle a l’impression que son cœur pourrait sortir de son corps tellement il bat fort pour cet homme qu’elle aime depuis de nombreuses années. Elle l’aime bien plus que la veille, et bien moins que le lendemain. Ils sont peut-être séparés actuellement, et c’est dur de se faire à cette idée, mais cela n’empêche en rien que ses sentiments sont présents et qu’ils ne diminueront pas aussi facilement. Elle le lui veut, et personne d’autre. Sa vision des choses n’allait pas changer en un claquement de doigt. Oh, que non. Cade ne répondit rien suite à cette remarque, il se contente d’hausser les épaules. Au fond d’elle, elle peut comprendre sa réaction. Cade est le meilleur ami de Sean. Même si elle le considère comme un confident, il reste le meilleur ami de son mari, futur ex-mari. Elle a peut-être du mal à parler de ce qui concerne Sean, parce qu’elle sait aussi que Cade se retrouve au milieu, sans même le vouloir. En même temps, elle se retrouve un peu dans la même situation, par rapport au couple que pouvait former sa meilleure amie et Cade. Fut un temps où ils étaient ensembles, et la brune était tellement heureuse pour eux. Ce sont deux personnes qu’elle apprécie énormément alors qu’ils se mettent en couple, c’est un peu comme un rêve. Elle commence à parler, mais elle se ravise tout de suite, remarquant qu’elle allait parler de sa meilleure amie et que c’est tout de même un point sensible. Ils sont tous les deux en train de monter des meubles, et le temps laisse la place aux confidences. Cade lui affirme qu’elle peut parler de sa meilleure amie, si elle le souhaite. « Je ne veux surtout pas te mettre mal à l’aise, Cade. » Elle est tellement habituée à ce que Sean ne se confie pas à elle, que parfois elle a peur que Cade se bloque lui aussi. Remarque, il n’a pas tort quand il dit qu’entre les deux, c’est certainement sa meilleure amie qui est la plus remontée dans l’histoire. « On ne parle pas trop de vous, toutes les deux. » C’est vrai qu’entre femmes, elles peuvent parler de tout, que ce soit de leurs hommes, de leurs travails, de leurs soirées, de leurs familles. De tout, absolument tout. Mais elles ne rentrent pas forcément dans les détails, concernant leurs relations amoureuses. Cade semble stressé. Il avait commencé à parler, mais il s’est arrêté. En règle générale, cela n’annonce rien de bon ce genre de chose. Il en vient à lui dire qu’il a tourné la page. « Qu’est-ce que tu entends par là ? » Cette remarque n’est pas tombée dans l’oreille d’une sourde. Il ne faut tout de même pas oublier qu’elle est très curieuse alors forcément elle veut en savoir plus. Sa prochaine remarque ne peut s’empêcher de la faire rire. « Oh, oui. Je lui ai émis l’idée de former des groupes lors du déménagement et de vous mettre ensemble, elle n’a pas du tout aimé la blague. Je comprends pas pourquoi. » Ils continuèrent de monter les meubles, et Cade se vante un peu, en lui disant que cela commence à prendre forme. « Je ne sais pas ce que j’aurais fait sans toi. » Elle peut bien lui lancer des fleurs, non ? Il lui est quand même d’une grande aide. « T’es meilleur que Chandler ou Joey, ne t’en fais pas. » Elle passe sa main sur son bras, en lui adressant un sourire. Elle l’apprécie tellement. Cade est quelqu’un de très important pour elle. Puisqu’il s’est confié un peu à elle, c’est au tour de la brune de parler. « Vous ne vous êtes pas vus, récemment ? » Il reste le meilleur ami de Sean, et elle aimerait lui parler, lui demander comment il va, savoir si il a encore des sentiments pour elle, si leur histoire peut encore fonctionner. Elle a tellement de questions en tête que c’est horrible. En posant cette question, c’était un peu le moyen de parler d’autre chose que de la rupture avec Sean. « Je ne sais pas quoi faire pour réparer mon erreur et le récupérer. » Elle boit une gorgée, soupirant. « J’ai tout fait foirer. On était partis pour passer notre vie ensemble, sans se prendre la tête et il a fallu que ce bébé arrive et vienne tout foutre en l’air, par ma faute, pour un moment d’inattention de ma part. » Elle se perd dans ses explications, mais là, elle a besoin de laisser sortir les mots. « Je pensais qu’avorter était la meilleure solution, puisque Sean ne voulait pas d’enfants. Je me suis sentie tellement vide après. J’ai perdu l’enfant que je portais, et l’homme que j’aimais… Et j’ai l’impression d’être une putain de coquille vide, maintenant. » La conversation devait bien trop sérieuse, alors Cade, il a besoin de plaisanter, en lui disant qu’il allait finir sur son canapé. « Mon lit est même pas monté, alors on va devoir partager le canapé si tu restes là, et t’as pas intérêt à prendre toute la place. »
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Sujet: Re: hakuna matata (cade) (#) Dim 3 Juin - 16:14
hakuna matata
Avery & Cade
Les sujets défilent comme les vices ce soir. Tu enchaînes les mouvements pour construire ses meubles, comme elle enchaîne les sujets, mais ça te dérange pas. C'est vous d'une certaine manière. Avery c'est bien la seule qui arrive à te faire parler de la pluie et du beau temps, ainsi qu'un sujet délicat dans la même conversation. À croire qu'avec le temps vous vous êtes bien trouvés. Pas besoin de tourner autour du pot, c'est ce que tu lui as déjà dit. La preuve, tu sens bien qu'elle n'ose pas aborder le sujet de la blonde. Tu peux comprendre, mais toi ça t'es égale. D'entre vous deux, ce n'est pas toi qui risque de démonter une baraque en évoquant le prénom de ton ex. tu reconnais tes torts dans cette histoire et tu sais que tu en as beaucoup. Comme le fait de t'être renfermé sur toi même, de l'avoir plus ou moins poussé à partir. Seulement c'est elle qui est partie et … tu ne l'as pas retenu. Soufflant un peu repensant à tout ça. Oui tu lui en veux pas et oui tu comprends sa haine à ton égard. Tu préfères en sourire, surtout en présence d'Avery. Tu sais qu'elle veut bien faire, ne pas créer la zizanie. Ce n'est jamais facile d'aborder des sujets comme Abby ou Sean … sachant vos positions actuels. Toi meilleur ami de Sean, elle meilleure amie d'Abby, mais vous êtes adultes … puis toi tu t'es toujours dit 'Suisse' les conflits ce n'est pas ton délire. Ce qui se passe dans leur couple ne te regarde pas. Tu ne juges pas, chacun mène sa vie comme il l'entend… te mordant la langue. Tu savais qu'elle capterait, ça t'apprendra à parle trop vite. Focus sur le meuble, tu essaies de ne penser à rien. Gardant ton sourire « tu me mets pas mal à l'aise, t'en fais pas. Et oui j'ai rencontré quelqu'un ... » que tu dis sans la regarder. Ce qui est vrai. Tu ne t'y attendais pas et pourtant il est bien rentré dans ta vie. À présent tu te demandes ce que ta vie serait sans lui et ça te fait bizarre. Tu ne sais pas si tu es prêt à en parler, mais tu avoues. Tu avoues à voix haute que tu as tourné la page sur ton histoire avec Abby. Tout ceci est derrière toi à présent, d'où le fait que tu le prennes pas mal. Tu la connais la blonde, tu sais qu'elle doit avoir une cible dans sa tête et qu'elle te maudit. Qu'elle lance des fléchettes sur ton visage à chaque fois qu'elle est énervée. Tu sais qu'elle t'en veux et tu comprends. Acceptes cela et va de l'avant. Tu n'as pas le choix, il le faut bien. Tu rigole au propos d'Avery. « J'imagine d'ici la scène, tes meubles finiraient sous mon cadavre. » que tu sors en rigolant. La blonde et son manque de patience, c'est bien une partie de son caractère qui t'a plu. Cette tête de lard reste dans un coin de ta tête, ainsi que dans ton cœur. Elle a été la première et peut-être la dernière nana a réussi ce tour de te garder pour elle. Ce n'était pas gagné lorsqu'on connaît ton palmarès, mais tu étais bien. Vous étiez bien malgré les hauts et les bas, mais la vie avance, évolue. Alors non, tu n'as pas de rancune et tu sais que ce n'est pas le bon moment pour vous deux de parler. Elle n'est pas prête et vu votre dernier échange … il vaut mieux que vous gardiez vos distances. Tu n'es cependant pas amer sur tout cela, tu sais qu'un jour viendra, tu t'excuseras. Elle finira bien par cesser d'être cette tête de mule. Fier de toi, tu montres le début de ce premier meuble à Avery, buvant une gorgée. Ce nectar dont tu ne devrais pas, la Sawyer dans ta tête t'engueule, mais … tu es faible. Ce mal être ne peux pas disparaître aussi facilement. Il reste présent dans chaque partie de ton corps. Seul le temps peut t'aider et pour le moment … tu restes sur place, mais ça te va. T'es pas prêt pour remonter la pente, le tour de France peut bien attendre. « tu m'diras ça après que j'aurais tout monté » que tu lui signales. Oui tu espères être meilleur que Chandler et Joey, mais tu n'es pas Bob le bricoleur pour autant. Ce n'est pas ton domaine d'expertise, gardant cette pièce dans ta main… tu ne sais pas vraiment où la mettre. Alors oui tu espères que tu es bien plus doué que ces deux lascars. Le sujet dérive doucement vers Sean, c'était inévitable et puis tu l'as invité à en parler. Ce n'est pas parce qu'il est ton meilleur ami, que vous ne pouvez pas en parler .. puis toute façon en ce moment … relevant les yeux à chaque parole de la rousse. Tu l'écoutes, sagement, sans rien dire. Tu vois bien à ses traits qu'elle en a besoin. Qu'elle a besoin de se confier sur sa situation et tu ne juges pas. Tel l'ami que tu es, que tu as toujours été pour elle, tu l'écoutes, sans rien dire. Ne sachant pas vraiment quoi dire, les mots adéquates ne sont jamais là lorsqu'on en a besoin. Est-ce qu'il existe ? Pas vraiment, mais tu sais que ta présence lui fait du bien. Du moins tu l'espères. Cette image de coquille vide, tu la comprends. Votre situation est différente, mais tu la comprends sur certains points. « j'sais pas quoi te dire, mais j'vois bien que cette situation ... » soufflant un bon coup. Tu laisses le tournevis et attrapes ton verre. « vous en avez reparlé tous les deux ? Il peut être sacrément con lorsqu'il le veut, mais j'sais qu'il t'aime. Votre amour crevé les yeux ... » et pourtant tu n'es pas un spécialiste de l'amour. « T'es bien la seule nana qui a réussi à lui faire perdre la tête ainsi … il serait bien con de te laisser filer pour de bon. » t'essaies de la réconforter mais tu sais que tu es maladroit. Tu bois une gorgée et rigoles à ses propos. « Darling si c'est une technique pour me mettre dans votre lit, désolé de vous dire que vous n'êtes pas mon genre. » que tu lui dis en lui donnant un petit coup d'épaule. « puis en plus j'prends pas toute la place et moi j'ronfle pas ! » parce que les amis c'est là dans n'importe quelle situation. « bon sinon elles sont où ces fameuses lasagnes ? » que tu dis en finissant ton verre, cherchant des yeux la bouteille. C'est mal, mais là tu t'en moques. Toute façon tu es pris au piège, séquestré par la rousse, alors autant savourer ce moment.
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Sujet: Re: hakuna matata (cade) (#) Mar 12 Juin - 15:50
hakuna matata crédit/ tumblr ✶ w/cade braxton
Elle avait usée d’un stratagème, d’une entourloupe, pour faire venir Cade chez elle. Soit disant pour voir son nouvel appartement, mais c’était surtout pour qu’il lui donne un coup de main pour monter ses meubles en kit qu’elle avait pu recevoir dans la semaine. On ne peut pas vraiment dire qu’elle sait se débrouiller avec un tournevis ou un marteau, donc elle a besoin d’aide. Sauf si le propriétaire de son appartement veut retrouver des éclats sur le carrelage ou des trous dans le mur. On va tout de même éviter. Ce serait quand même embêtant. Et puis, Cade est son ami. Il n’a pas été présent lors de son déménagement, mais c’est aussi parce que la brune ne lui avait pas demandé son aide. Sa meilleure amie était présente, et elle ne voulait pas qu’un meurtre soit réalisé à ce moment-là. Avery ne voulait pas réellement aborder le sujet de sa blonde de meilleure amie, mais elle a fait une bourde. Elle a failli la nommer dans la conversation, mais elle a tentée de se rattraper comme elle le pouvait. Cade l’a grillé. Forcément. Avery peut être maladroite, parfois. Il lui affirme qu’elle peut parler de son ancienne petite-amie, que ce n’est pas dérangeant pour elle, surtout qu’il a tourné la page. La brune arque un sourcil, lui avoue de ne pas vouloir le mettre mal à l’aise, et en profite pour lui demander plus d’explications, n’étant pas réellement certaine d’avoir compris ce qu’il voulait dire. Il a rencontré quelqu’un ? Cade, il est mignon. Il n’ose pas la regarder. Il doit bien se douter qu’il allait se faire assommer de questions. Avery cherche son regard pendant un instant, mais n’arrivant pas à le capter, elle prend tout de même la parole, pour en savoir plus. « Et tu me dis rien ? » Elle fit mine de faire une moue vexée, luttant contre elle-même pour ne pas poser toutes les questions qu’elle peut avoir en tête à cet instant précis. Non, il faut qu’elle prenne sur elle. Avery doit voir si Cade vient à en parler, ou si elle doit le forcer. Elle préférerait tout de même que cela vienne de lui, mais si elle voit qu’il ne crache pas le morceau, elle n’aura pas d’autre choix que d’utiliser sa casquette d’enquêteur pour le faire parler. Même si elle ne leur dit pas ouvertement, elle est triste qu’ils se soient séparés. Elle ne leur demande pas non plus les raisons, parce que la brune pense que cela ne la regarde pas. Un peu comme sa meilleure amie qui ne lui a pas demandé clairement pour les raisons de sa séparation avec Sean. Ils préfèrent reparler d’un sujet plus amusant, comme un potentiel meurtre d’une meilleure amie sur son ex. « Ce serait tout de même con que tu meurs. Je t’aime bien, quand même. » Ils discutent tranquillement, tout en montant les meubles. Elle espère tout de même que le résultat sera celui voulu. Ils boivent quelques gorgées pour se donner de la force, aussi. Cade doute tout de même de ses talents de moniteur de meubles. Sa remarque l’a fit rire. « Tu t’en sors toujours mieux que moi. J’aurais réussi sans problème à les monter mais il me resterait des pièces, des vis ou autre et dès qu’un objet sera posé dessus, le meuble risquerait de s’écrouler. » Elle n’est pas douée, elle l’assume. C’était Sean qui avait monté les meubles, la dernière fois. En parlant de Sean, Avery ose demande à son ami s’il a eu de ses nouvelles. Après tout, c’est son meilleur ami. Elle lui fait part de son mal-être. Il tente de la réconforter comme il peut, mais c’est pas évident. Elle est butée la brune. Quand elle a quelque chose dans la tête, c’est très dur de la faire changer d’avis. « Non… On s’est croisés quelques fois, mais à chaque fois, la conversation dérive sur nos erreurs passées, et sur le fait qu’il faut aller de l’avant. » Elle en souffre, terriblement. Cela doit bien se ressentir quand elle lui en parle. « Il semble prêt à tourner la page sur notre histoire. Contrairement à moi… » Il l’aime ? Alors pourquoi est-ce qu’il lui fait autant de mal ? Elle aimerait avoir des réponses à ses questions. Elle boit un coup, pour passer à autre chose. Elle plaisante sur le fait qu’ils devront dormir sur le canapé, puisque le lit n’est pas encore monté. Ils n’auront surement pas le temps de le faire d’ici-là, et encore moins avec l’alcool dans le sang. Cade se met à rire, et Avery mêle son rire au sien. « Oh, ce serait en tout bien tout honneur. Sans aucune arrière-pensée, bien entendu. » Il lui donne un coup d’épaule, et elle se met à sourire. « Je ne ronfle pas, non plus. » Il réclame par la suite ses lasagnes. Avery termine son verre, le pose sur la table basse avant d’aller dans la partie cuisine de son appartement. Elle revient quelques minutes plus tard, deux assiettes dans les mains dont une avec un peu de salade. Le regard de Cade l’a fit rire. « Quoi ? Je fais attention à ma ligne, moi. » Elle dépose les assiettes et les couverts sur la table basse, avant de s’adresser de nouveau à lui. « Bon appétit. Tu m’en diras des nouvelles, voir si tu préfères l’ancienne version ou celle-ci. »
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Sujet: Re: hakuna matata (cade) (#) Ven 22 Juin - 13:18
hakuna matata
Avery & Cade
Bob le bricoleur n'a qu'à bien se tenir car Cade Braxton est dans la place. Contrairement à lui, tu n'as pas un super marteau autour de ta ceinture, tu ne cries pas tout est super génial, ou alors ça c'est autre chose .. c'est un peu confus dans ta tête en ce moment. Dur de rester sur un sujet quand les abysses vous appellent sans cesse, mais tu tiens le cap. Tu sais que Sawyer désapprouvera ce verre et les autres qui vont suivre, mais tu ne peux pas monter ces meubles sans rien. Pire tu ne peux pas parler à cœur ouvert sans avoir un peu de courage. Qu'on se rassure, tu as déjà ouvert ton cœur à Avery, sans alcool dans le sang, mais là .. là tu ressens le petit besoin. Habitude peut-être, t'en sais trop rien, mais tu bois, tout en tournant dans un sens. Puis dans un autre. Plutôt content de ce que tu es en train de faire, ça commence à prendre forme et tu n'es pas déçu de ce qui se construit sous tes yeux. Elle a dû goût, bon tu n'en as jamais douté, mais tu es doué. Ça, c'est une surprise parce que clairement les meubles c'est pas ta passion. Tu ne passes pas tous tes week-ends à construire des meubles made in Swedish. Surtout pas en ce moment, oh que non, là tu as plus envie de rester dans ton trou, mais non. Non tu te dois de sortir, de te reconnecter avec la civilisation et ton entourage. Le courage qui s'anime dans ton sang, tu souris à ses propos. Tu aurais dû le parier, elle veut savoir, en même temps tu en as trop dit ou pas assez … « j'finis ça et … si ta sagesse s'allie avec ta patience t'en sauras plus. » tu sais aussi alliés les mots pour la tenir en haleine. À tes yeux tu n'as pas l'impression qu'il y ait grand-chose à dire. Perdu que tu es dans ce que vous êtes, ce manque qui s'agrandit en toi, mais que tu préfères nier. Parce que c'est plus simple. Soupirant intérieurement, t'es con, tu le sais ça. Incapable de dire ce que tu ressens, de faire un premier pas. Ta belle sœur te dit que déjà tu devrais faire un pas vers le rasoir, mais là… là tu y vas en douceur. Ne mettons pas la charrue avant les bœufs que tu lui as dit. Oui tu te remets sur pieds, mais à ta façon. Doucement mais sûrement comme elle le dit si bien ta casse pieds de brunette qui se prend pour ton psy. Encore une chance qu'elle ne soit pas réellement ton psy. Souriant aux propos d'Avery, « j'reviendrais te hanter, t'en fais pas. J'sais que ma mort causerait ta dépression et j'm'en voudrais. » grand sourire en relevant les yeux vers elle. Ça te fait du bien d'être là au final. Bonne entente, pas de pression, du moins pour les meubles. Pas pour toi. Pas besoin de te sentir mal, tout se remet doucement en place. Du moins entre vous deux, pour ce qui est des autres relations … c'est autre chose. Par exemple, ta relation avec Sean, ton meilleur ami, n'est plus ce qu'elle était. Tu ne l'as pas vu depuis un moment, pas de nouvelles et inversement. Chacun traverse ses épreuves de son côté. Tu sais tes responsabilités dans l'affaire, tu as fui tout le monde. Repousser les gens qui t'entourent et le retour à la réalité fait mal et surtout … elle est plus dure qu'on pourrait le croire. C'est pour ça que tu as accepté la main tendue qu'Avery t'a donné … en sachant que leur relation n'est plus au beau fixe non plus. Tu t'en es jamais mêlé et ça ne va pas commencer aujourd'hui, cependant tu sais écouter. Essayé de réconforter à ta manière, même si clairement toi l'amour .. ça t'es toujours passé au dessus et que tu n'as jamais cru au mariage. Reposant tes iris sur la belle rousse, mi brune, mais pour toi elle reste rousse, tel Bree Van De Kamp . «eh bah il est bien con .. » que tu sors entre tes lippes. « j'suis pas un spécialiste de l'amour, mais j'pense que ça sert à rien de ressasser le passé, ça va vous menez à quoi et où ? Juste vous faire plus d'mal ... » ironie de tes mots. Tu te mettrais des claques, t'es le premier à ressassé tes erreurs … surtout pour l'accident. Le reste t'importe peu, tu as toujours mis les erreurs de côté, vivre dans les regrets pas ton délire. « après pardonne toi c'que tu as fait, tu l'as fait pour vous deux. Il finira par te pardonner et comprendre, sauf s'il est trop têtu et con, là .. y a plus qu'la bouée à lui lancer. » t'essaies de lui redonner un peu d'espoir et surtout qu'elle soulage sa conscience. Le pire c'est que tout cela, on te le dit à toi et toi ? Tu ne l'appliques pas. Te pardonner pour ton erreur ? Tu es sur le chemin, mais pas encore prêt à l'accepter. Tout serait trop simple. Et un meuble de fini, tu regardes les autres. Ne pas dépérir, ne pas prendre tes jambes à ton cou. Toute façon t'es foutu, elle t'a piégé dans son appartement et ton ventre cri famine. Heureusement qu'elle revient avec ces délicieuses lasagnes. Ce pourquoi tu es venu à la base, son piège pour t'amener ici. Tu n'as pas pris la peine de rétorquer au fait qu'elle ne ronfle pas. Toi non plus, mais le canapé tu ne diras pas non si tu es bien trop crevé car tu sens qu'elle va t'épuiser. Tes yeux se posent sur cette verdure et tu rigoles à ses mots. Un mais bien sûr apparaît dans ta tête, mais tu ne dis rien. Posant le marteau, tu installes une espèce de table, histoire que vous puissiez manger correctement. Tes babines s'affolent en sentant ce doux parfum. Et ton ventre cri de plus en plus, signe qu'il est temps de manger. Verre à côté de toi, assiette sous les yeux, homme heureux que tu es. « bon appétit, » que tu lui sors en mettant une bonne portion dans ta bouche. Bon, tu dirais même plus succulent, approuvant de la tête et mettant le pouce en l'air. « change plus rien! » que tu rajoutes. Ça te fait du bien, un bon repas, une bonne compagnie, tu prends conscience que tu aurais du revenir à la vie bien plus tôt … mais il faut du temps. Buvant une gorgée. « C'est un homme .. » tu n'oses pas poser ton regard sur elle, tu te doutes qu'elle ne doit pas comprendre où tu veux en venir. « c'est un homme que j'ai rencontré et .. c'est compliqué. » mettant une nouvelle bouchée de ces délicieuses lasagnes dans ta bouche. Parce que tu sens qu'elle va t'interroger. Tu peux redouter la question 'mais t'es gay ?', alors que t'en sais rien. Tu es juste attiré par lui. Il te fait du bien, te redonne le sourire et .. tu te sens con de l'éloigner de toi. Parce qu'il te manque.
Même si Cade est le meilleur ami de son mari, il a tout de même une place très importante dans la vie de la rousse. C’est tout de même un peu délicat, quand on connait la situation actuelle du couple, avec la procédure de divorce qui est lancée depuis plus d’un an. Cade ne l’a pas laissée de côté pour autant, puisqu’ils continuent de se voir, tous les deux. Bon, Avery ne lui avait pas demandée de l’aide, pour son déménagement. Sa meilleure amie était présente, et elle ne voulait pas être la raison d’un meurtre dans son nouveau logement. Elle l’appelle donc après la bataille pour qu’il vienne chez elle, le séquestrant à moitié pour qu’il puisse lui donner un coup de main pour monter ses meubles. Et puis, c’est surtout l’occasion d’en savoir un peu plus sur la vie actuelle de Cade. Ils ne se sont pas vus depuis un petit moment alors ils doivent forcément avoir beaucoup de choses à se dire. Elle cherche d’ailleurs à en savoir plus, mais il reste discret dans ses réponses. Comme si il cherchait à la narguer un peu, se vengeant de cette petite séance de montage de meubles. « Oh, allez. Tu sais à quel point j’peux être curieuse, en plus. » Cade s’amusait à la faire attendre, lui disant qu’il terminait le meuble et si elle était patiente, elle pourrait en savoir plus. Non, mais la rousse elle ne veut pas attendre. Elle veut tout savoir maintenant. Elle croise les bras, au niveau de sa poitrine et fait la moue, comme pour montrer son mécontentement à son ami. Et puis, Avery, elle se retient de faire une nouvelle remarque. Non, il faut qu’elle se montre toute mignonne, toute gentille pour pouvoir avoir les confidences de Cade, par la suite. Elle lui parle ensuite de sa meilleure amie, et du fait qu’elle a tout fait pour qu’ils ne se retrouvent pas ensemble lors du déménagement, d’où le fait qu’il ne soit présent que maintenant dans son appartement. C’est vrai qu’elle ne lui avait pas forcément dit qu’elle avait trouvé un nouveau logement. Ils s’étaient peut-être perdus un peu de vues, ces derniers temps. C’est pourquoi il faut remédier à tout ça. Cade reste quelqu’un d’important dans la vie de la rousse. Certes, c’est le meilleur ami de son futur ex-mari, mais c’est aussi un très bon confident. Cade a d’ailleurs été la première personne au courant de l’avortement d’Avery. Ce poids sur la conscience, elle s’était confiée à lui. C’est d’ailleurs ce qui a énervé Sean. De savoir que son meilleur ami était au courant alors que lui ne l’était pas. « Oh, tu sais, j’suis pas loin de la dépression là, donc on est plus à ça prêt. » Elle le taquine, même si sa phrase est un peu réaliste. Elle n’en peut plus de cette situation dans laquelle elle se retrouve actuellement. Elle aime son mari, tellement fort, mais ils ne peuvent pas être ensemble à cause de ce secret qu’elle lui avait cachée. Parce qu’à cause de son avortement, elle s’était éloignée de lui. Cade veut savoir si la rousse a vu récemment Sean, et après sa réponse, elle ne peut s’empêcher de rire légèrement suite à la remarque de Cade. « Toi, traitant ton meilleur ami de con ? C’est bien une première. » Elle sait que Cade se retrouve dans une position délicate, par rapport à Sean et Avery. L’un est son meilleur ami, et l’autre est sa confidente. Alors forcément quand les deux se séparent, c’est dur de ne pas prendre parti quand on tient aux deux personnes. Un peu comme Avery, lorsqu’elle avait appris que Cade et sa meilleure amie s’étaient séparés. C’était un peu le même cas de figure, qu’ici. « Peut-être qu’il arrivera à me pardonner, oui. Mais moi, non… J’ai pris cette décision, parce que cela me semblait être la meilleure des solutions pour sauver notre couple, mais ça m’a brisée. » Après son avortement, elle ne supportait même pas que Sean la touche. Est-ce qu’elle arrivera à passer au-dessus, avec un autre homme ? C’est une question à laquelle elle n’a pas de réponse. En attendant, c’est le moment de goûter la nouvelle recette de lasagnes de la rousse. Avec son arrêt de travail, elle a eu le temps de retravailler un peu ses recettes fétiches. Elle observe Cade prend une bonne bouchée, avant que le verdict ne tombe et qu’il lui dise qu’il ne fallait surtout pas qu’elle change sa recette. « C’est vrai, c’est meilleur qu’avant ? » Elle est touchée, parce qu’Avery aime beaucoup cuisiner alors c’est quand même plaisant de savoir que ses convives aiment ses repas. « Merci. » Elle lui adresse un sourire, avant de commencer à manger, à son tour. Et là, le choc. Cade lui fait une nouvelle remarque lui permettant d’éclairer sa lanterne. Oui, parce que juste avant, il lui avait parlé d’un homme, mais Avery ne comprenait pas où il voulait en venir. Il vient à lui avouer que c’est un homme qu’il a rencontré, et la rousse manque de s’étouffer avec sa bouchée. « Un… homme ? » Elle ne comprenait plus rien. « J’savais pas que t’étais aussi intéressé par les hommes. » Avery était un peu surprise, elle ne peut pas le cacher. Franchement, la rousse pensait réellement qu’il était intéressé par les femmes, et du coup, elle ne cache pas réellement sa surprise. « En quoi, c’est compliqué ? » Elle veut en savoir plus, c’est certain.
Y a toujours de sujets sensibles entre amis. Parfois c'est la politique, parfois l'argent … et parfois c'est les personnes en communs. Vous en savez tous les deux quelques chose. Position délicate que tu as. Sean d'un côté, Avery de l'autre. Toi le cul entre deux chaises. Tu t'es longtemps senti comme leur gamin, trimballé à gauche, puis à droite. Décidant par la suite d'être la Suisse. Plus simple, plus facile. Moins de représailles … enfin ça c'était ce que tu pensais. Toute façon tu as tout mis de côté face à tes problèmes. Pas que les siennes ne soient pas important à tes yeux, mais tu ne pouvais pas. Tu ne voulais pas assurer d'autres soucis. Tu voulais pas être là pour les autres. Tu t'es terré dans ta solitude. Parce qu'à tes yeux c'était tout ce que tu méritais. Que tu ne voulais pas que tes amies te voient ainsi. Ils méritaient mieux qu'un débris, un vulgaire déchet. Certains se sont battus pour te garder, d'autres silences … comme le cas de Sean. Tu le considères toujours comme ton meilleur ami, mais tu vas pas mentir. En ce moment, tu ne sais rien sur sa vie et inversement. Tu ne ressens pas le besoin de sonner chez lui. Tu te centres sur toi. Il ne vient pas non plus. Alors oui sujet délicat et si on rajoute le fait que tu sortais avec la meilleure amie d'Avery. La cerise sur le vacherin, la totale en soit. Sauf que tu te considères assez adulte pour mettre les gamineries de côté. Tu as toujours fait la part des choses, tu peux être amis avec l'un, même s'il déteste l'autre. Du moment que ça te retombe pas dessus, toi tu t'en moques. Ce soir tu le prouves, Avery t'a appelé à l'aide, tu es venu. Loin de te soucier qu'au final tu allais être pris au piège de cette construction .. construction que tu n'as pas l'impression d'en voir le bout. Un meuble se finit doucement, mais les autres t'attendent et le verre se vide lui aussi.. pas sûr que tu tiennes toute la soirée. Elle va te tuer à la tâche.. c'est peut-être là sa mission… la regardant d'un coup, elle te parle, subterfuge ? T'en sais rien. Tu n'es pas psy, oh que non. Tu l'écoutes cependant et tentes d'être là pour elle. Parce qu'au final Avery ce n'est pas juste la femme de ton meilleur pote, elle est devenue bien plus. Elle est devenue cette amie. Celle qui te remet à ta place. Celle que tu décoinces. Celle qui t'écoute. Celle qui ne te juge pas. Celle qui est là. Présente, fidèle, loyale, un peu comme toi. Alors votre relation a évolué, une belle amitié en a vu le jour. Et t'en es bien content, même si la situation est délicate. Tu ne sourcilles pas à ses mots. « faut une première fois à tout, que veux-tu » que tu lui sors à sa remarque sur Sean. Est-ce que tu le penses ? Oui parce que tu sais leur amour, tu l'as vu naître. Tu as vu ce qu'il ressentait l'un pour l'autre. Toi t'es pourtant pas un connaisseur. Tu t'es jamais promulguer gourou de l'amour, mais tu as vu le leur évolué. Alors oui tu penses qu'il serait con de la lâcher, alors qu'elle ferait tout pour lui, pour leur amour. Pire encore tu penses qu'il finira par le regretter. Puis tu te souviens encore de vos derniers échanges, sa jalousie lorsqu'il a su .. que tu étais au courant, avant lui. Est-ce que tu as cherché à le savoir ? Absolument pas. Ce jour-là tu étais à l'hôpital, luttant contre la fatigue, enfermé dans ta spirale. Avery est apparue, elle t'a tendu une main. Tu l'as accepté, vous avez parlé et boum elle l'a lâché l'information. T'as rien prédis, rien voulu. « t'sais le mieux, c'est que tu te pardonnes toi … tu peux par ressasser le passé, c'est fait. Tu l'as fait, tu peux pas revenir en arrière. Sauf si tu possèdes la DoLorean ou un Tardis, là toi et moi va falloir qu'on cause. » un sourire apparaît sur ton visage. « non plus sérieusement, si tu veux avancer dans votre bordel va falloir que tu te pardonnes à toi même ... » tu baisses les yeux. « oui je sais, c'est moi qui dis ça... » hôpital qui se moque de la charité, car tu t'es pas réellement pardonné pour ton erreur. Tu apprends à vivre avec, parce que t'as pas le choix. Que tu sais qu'un jour tu finiras par te pardonner … parce que même si les autres le font, le plus important c'est de se pardonner à soi même … long chemin en perspective. Pour elle, comme pour toi. La table dressée, tu mérites enfin le pourquoi tu es venu : la bouffe. Elle te connaît, elle sait comment t'attirer, avec toi c'est simple. Si on parle nourriture, tu en es toujours. « tellement. Change plus rien. » que tu dis la bouffe à moitié pleine. Tu prends une minute pour vous resservir du vin, parce que tu sais ce qui va arriver. Elle n'a rien dit, elle n'a pas objecté plus haut. Prouve qu'elle veut que tu t'expliques. Que tu parles. Tu n'as plus le choix. Le sujet Reid est amené sur le tapis. Et sa réaction .. Tu aurais pu la prévoir… « j'suis tout autant étonné que toi. J'en sais rien, mais lui oui. » tu es le premier surpris, mais pas choqué. C'est venu simplement .. lui dans ta vie et là … « j'ai merdé sur toute la ligne … j'l'ai repoussé et là … fin bref .. j'suis l'roi des abrutis. Tu m'connais. » pas doué pour dire tes sentiments. Pas doué pour exprimer ce que tu ressens. « il a été là pour moi dès le début et .. j'sais pas … c'est différent qu'avec Abby .. je me sens bien avec lui, j'peux lui parler. Il me comprend. Il est passé par là, sauf que pour lui c'était l'inverse … ça me paraît … normal. » mot qui t'apaise. Tu ne saurais pas dire pourquoi. Pourtant c'est ce que tu ressens, ta relation car oui vous avez une relation avec Reid te semble normal. Elle est venue normalement dans ta vie. Ton désir pour lui, ses lèvres contre les tiennes … et t'as complètement merdé … « quand j'suis avec lui.. j'oublie tout ou presque, il m'fait revivre Avy et ça .. ça m'faisait un bout d'temps que j'avais pas ressenti … mais j'sais pas si je mérite ça … du coup bah .. tu m'connais. » bien sûr qu'elle te connaît. Qu'elle va se douter que tu l'as sûrement repoussé… et que là .. bah là t'en sais rien. T'oses pas faire le premier, mais son absence te manque. Elle te hante et ça te perturbe, pas qu'un peu.
Elle le voit, quand Cade parle de son meilleur ami. Elle comprend tout de suite que le blond n’a pas eu réellement de nouvelles de Sean, ces derniers temps. A croire que depuis quelques temps, leurs vies ont beaucoup trop changées pour être aussi proches qu’auparavant. Entre l’avortement de la rousse et son éloignement par rapport à son mari, l’accident de voiture de Cade et la procédure de divorce qui a été lancée par Sean. Beaucoup trop de choses se sont passées pour que ce soit comme avant. Avery vient quand même se confier à Cade, quand elle lui a dit pour son avortement. Le blond n’était pas forcément dans son état, après son accident de voiture. Ils se sont retrouvés à l’hôpital, et la rousse avait ce poids sur les épaules, qu’elle a lâchée cette information. Un peu comme une bombe. Son avortement a été si douloureux qu’elle a mis du temps à en parler, à s’ouvrir aux autres. Cade a été le premier, et c’est donc sans difficulté qu’elle en vient à se confier une nouvelle fois à lui. La rousse lui dit qu’elle a du mal à se pardonner à elle-même pour ce geste. Ce n’est tout de même pas rien. Un petit être grandissait en elle, et elle a mis un terme à sa grossesse pour pouvoir sauver son couple, si on peut le dire ainsi. Avoir un mari qui ne désire pas d’enfants, c’est très compliqué, surtout quand la femme, elle, en a envie. Avery devait bien se douter qu’à un moment ou un autre, cela aura posé problème au sein de leur relation. « Tu me connais… » Cade sait comment elle fonctionne. Elle ressasse souvent le passé. Encore plus depuis sa séparation avec Sean. « C’est plus facile à dire, qu’à faire. » Elle aimerait revenir en arrière, c’est certain. Même si elle se doute que Sean lui aurait demandé d’avorter, ils auraient pris cette décision à deux. L’issue aurait peut-être été la même, mais on ne peut pas vivre avec des suppositions. Ils ne sont plus ensembles, et ils sont sur le point de divorcer. C’est tout ce qui importe désormais de savoir concernant leur couple. Les meubles commencent à se monter, et la rousse lui laisse faire une petite pause, pour manger le plat de lasagnes qu’elle avait pu préparer avant son arrivé. Elle a un sourire au bout des lèvres quand il lui avoue aimer sa nouvelle recette et qu’il ne fallait plus qu’elle change quelque chose. Pas la moindre petite chose, rien. Cade leur ressert du vin, et ils continuent de manger, avant que le blond ne lâche une bombe. Il est intéressé par un homme. Un homme ! Avery n’en revient pas. Elle pensait qu’il était simplement intéressé par les femmes. Comme quoi, tout le monde peut se tromper. Même quelqu’un qui est proche de nous. « Je… » Elle ne sait pas trop ce qu’elle peut dire. Il va lui falloir plus d’informations puisque la rousse ne peut pas se contenter d’un simple : J’ai rencontré un homme. Cade lui avoue être autant étonné qu’elle. Ce qui l’étonne surtout, c’est que son confident lui dit que la situation était compliquée. Il se doutait bien qu’en faisant une remarque comme celle-ci, elle allait rebondir et lui demander plus d’explications. « Et cet homme, pourquoi tu l’as repoussé ? Parce que tu ne te fais pas à l’idée que tu puisses ressentir quelque chose pour un autre homme ? » Autant lui poser des questions concrètes. Ce sera plus simple. Au fur et à mesure qu’il se confie à elle, un sourire se dessine sur les lèvres de la rousse. Elle est heureuse pour son ami. « C’est pas interdit de ressentir quelque chose pour une personne du même sexe, tu sais. » Elle est douce quand elle parle, Avery. Elle tente de lui apporter son soutien, comme elle le peut. « Peut-être qu’au fond de toi, tu as peur de ce que les autres, ton entourage, pourront penser. Mais franchement, tu t’en moques. Ce qui doit compter pour toi, c’est ce que tu ressens et ce que lui, il ressent. » C’est un peu comme si elle lui disait qu’elle était d’accord avec cette relation. Ce n’est pas parce qu’il sortait avec sa meilleure amie qu’elle ne va pas apprécier toutes les autres personnes avec qui Ca de va sortir. « Pourquoi tu ne mériterais pas ça, Cade ? Toute personne mérite de trouver la personne qui lui convient. » Bon parfois on peut se tromper. Avery, elle pensait sincèrement que Sean était sa personne. Comme quoi, elle s’est trompée.
Prisonnier que tu es. Pénitence que tu montes. Tu n'as pas vraiment le choix. C'est la raison du pourquoi tu es là. Bon techniquement tu es venu car elle t'a invité à manger. Sauf que la rousse a pris soin de refermer la porte derrière toi. Te donnant un marteau et les autres outils. En mode tu deviens Bob le bricoleur, une chance que tu ne sois pas un monstre. Pas en état certes, mais tu as promis à Sawyer de remonter la pente. Alors tu fais. Tu tentes de sourire, d'être présent pour ton amie. D'être moins dans ta bulle, tu es là pour ça. Pour retrouver un semblant de vie. Alors oui tu écoutes, tu essaies de trouver les bons pour la rassurer. Le passé n'est jamais évident … les erreurs surtout dans le passé ne sont jamais évidentes à faire disparaître. T'en sais quelque chose. Tu n'arrives pas à te pardonner. Alors oui tu lui dis, parce que tu sais que c'est la solution. Seulement ça ne veut pas dire que tu l'appliques à toi même. T'es incapable pour l'heure de te pardonner. T'y arrives pas. Tu ne veux pas. Tu penses encore mériter cette douleur. Tu as beau remonté la pente, tu n'es pas complètement sauvé. Tu t'accroches juste et tentes de sortir la tête hors de l'eau. Retour à la réalité. Réalité bien trop dur, tu te rends aussi compte que tu as manqué beaucoup de chose … tes amies ne sont plus tout à fait les mêmes, un peu comme toi, ils ont changés. Avery en est l'exemple même, perdue dans son divorce, cette séparation qui la ronge de l'intérieur. Ami que tu es, peu présent tu as été. T'en as conscience. Tu as conscience de ton égoïsme, mais tu n'étais pas prêt. T'étais pas prêt à affronter leurs visages, d'être là pour eux. Tu ne pouvais pas être là pour eux, sachant que tu n'étais pas là pour toi. Ça n'aurait servi à rien. Juste faire office de plante verte. Alors non tu ne sais pas ce qui se passe dans la vie de Sean. Tu te sens pas prêt à le contacter, mais tu peux au moins revenir dans la vie d'Avery. Être là pour elle. Tenter du mieux que tu peux de l'aider à affronter ses angoisses … à ta manière. Peu habile avec les mots, mais tu essaies. Pas que pour eux, mais aussi pour toi. C'est pour ça que le sujet migre doucement vers Reid. La bombe que tu balances pendant le repas. T'en es conscient, comme tu peux voir sur son visage qu'elle ne s'y attendait pas. Toi non plus. Tu ne t'attendais pas à ressentir de l'attirance pour un homme. Tu n'es pas choqué par ça. Non, parce que ça te semble normal. Tout est venu normalement entre vous. Tu peux encore sentir ses lèvres sur les tiennes. Les frissons que tu as ressenti … Et pourtant tu sais que tu as échangé un dernier baiser avec Abby. Différent, mais tout autant délicieux. Alors oui de ce côté tu es un peu perdu, mais pas apeuré. C'est une nouveauté pour toi. Écoutant ton ami, tu manges et bois en même temps. Elle est touchante Avery et tu apprécies ses mots, tu vois qu'elle te juge pas. Au contraire, elle t'ouvre ses bras et te prouve qu'elle reste ton amie quoiqu'il arrive. « non j'pense pas que ça soit le regard des autres … c'est plus compliqué dans le sens que je pense pas mériter ça .. après l'accident ... » tu baisses les yeux. Te sentant à nouveau honteux par tout ce qui est arrivé.. oui tu avances, mais la honte reste présente en toi. Tout comme un autre mélange de sentiments. Tu t'en moques que ça soit un homme, ça t'a surpris, mais en bien. « si je l'ai repoussé, c'est à cause de mes conneries … avy ... » tu respires un bon coup. T'es pas là que pour construire des meubles, vous le savez tous les deux. « j'ai voulu en finir .. il m'a sauvé une fois et … l'autre c'était y a pas longtemps.. Sawyer m'a retrouvé inconscient ... » tu serres les poings. Première fois que tu en parles à voix haute. Première fois que tu exprimes ce qui se passe à l'intérieur de toi à quelqu'un d'autre que Reid ou Sawyer. « je m'en fiche que ça soit un homme, du regard, juste que je mérite pas un homme comme lui dans ma vie ... » et tu restes persuader de ça … pourquoi tu devrais trouver le bonheur alors que tu as envoyé ton frère dans le coma ? Alors que ton frère a perdu une partie de ses souvenirs ? Qu'il souffre et que toi tu n'as rien eu ? Non tu ne mérites pas ça.
Elle sent que Cade a besoin de se confier, et en tant que bonne amie, elle se doit d’être présente pour lui, et de l’écouter se confier à elle. Le blond est quelqu’un d’important pour elle. Il n’est pas simplement le meilleur ami de son futur ex-mari. Il est bien plus. Le lien entre eux deux est indescriptible. La rousse sait simplement qu’elle a besoin de lui dans sa vie, et qu’elle se confie à lui. Et inversement. Et là, c’est ce qu’il venait de se passer. Cade avait lâché une de ses bombes. Il a rencontré quelqu’un. Et ce n’est pas n’importe qui, c’est un homme. Autant dire qu’elle est un peu sous le choc de cette annonce, cette nouvelle mais c’est tout de même une bonne chose. Par ses mots, Avery lui fait comprendre qu’elle est là pour lui et qu’elle le soutient dans cette nouvelle relation. Certes, au fond d’elle, la rousse aurait adoré qu’il se remette en couple avec sa meilleure amie. Bon, le couple aura fait de nouvelles étincelles, c’est certain. Mais ils étaient pourtant si beaux, ensembles. Bref, le point-là qui est abordé, ce n’est pas sa meilleure amie mais cet homme dans la vie de Cade. Homme dont elle ne sait pas réellement de choses pour l’instant. Cela viendra peut-être un peu plus tard, si Cade arrive un peu plus à se confier. Cette attirance, si elle est présente, c’est bien pour une raison. On ne contrôle pas ses sentiments. Personne ne peut les contrôler. « C’est quoi alors, si c’est pas le regard des autres ? » Cade semble un peu perdu dans ce qu’il dit, et elle peut le comprendre. Il lui dit surtout qu’il ne pense pas mériter une relation comme celle-ci, surtout après l’accident. « Arrête de dire des conneries, Cade. » La rousse pose son bras sur celui de son ami, se voulant rassurante. Elle lui adresse un mince sourire, plein de douceur. « Cet accident, tu ne l’as pas fait exprès. Et comme tu l’as dit, ce qui s’est passé est passé. Tu ne peux pas revenir en arrière. » Elle reprend ses mots de tout à l’heure. « Tu dois réussir à te pardonner à toi-même ce qui s’est passé, comme moi pour mon avortement. » Et son regard change au fur et à mesure que Cade prend la parole. Avery, elle se décompose quand son ami lui avoue qu’il a voulu en finir. Elle sent les larmes lui monter aux yeux. Elle n’arrive pas à y croire. « Pourquoi tu ne m’as pas appelé ? On est censé être un binôme, tous les deux. C’est toi et moi. Avery et Cade. Cade et Avery. » Elle est à la fois triste d’apprendre qu’il a tenté deux fois de mettre fin à sa vie, et déçue de lui, pour ne pas avoir pu penser que la rousse aurait pu être là pour lui. Avery, elle relâche la main de son ami avant de prendre de nouveau la parole. « Je t’interdis de me lâcher, t’as pas le droit, merde. » On se croirait presque dans un film à l’eau de rose, où les deux amis sont liés par une relation très forte. « Tu crois que ce tu veux croire, Cade. » C’est l’analyse qu’elle en fait, par rapport à ses quelques paroles échangées. « Tu dis ne pas mériter un homme comme lui, mais si il a été mis sur ton chemin, c’est pour une bonne raison. Tu ne t’en rends peut-être pas compte actuellement, mais ça finira par rentrer dans ta tête. » Elle se permet même de lui donner une petite tape sur le crâne. « Ecoute donc un peu la voix de la raison. » Si Avery fait cette remarque, c’est surtout pour remettre un peu d’humour dans un sujet de conversation bien trop sérieux.