contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
vous n'avez pas envie d'être seul(e) ? La famille atkins-gallagher recherche les enfants de la fratrie
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
Les mots sont balancés. La bombe est lâchée. Tu ne sais pas si c'est l'alcool qui t'a aidé ou si tu en avais besoin. Besoin de dire ce que tu ressens. Besoin d'avouer ce qui t'es arrivé.. besoin de dire ces mots à voix haute. Tu n'oses pas la regarder. Tu t'embrouilles un peu parce que ce n'est pas facile. Pas facile de déballer ce que tu as sur le cœur. De dire tout ce que tu as tu depuis le début .. alors oui tu as lâché la bombe et t'as bien vu qu'elle ne s'y attendait pas. Tu as été le premier surpris. Être attiré par un homme, tu t'y attendais pas. La vie peut être imprévisible, la preuve en est. Seulement t'es sûr. Sûr de ce que tu ressens, sûr de ton attirance. Ce n'est pas une passade, t'en as la preuve. Parce qu'il te manque. Qu'il te manque un peu plus chaque jour, mais que t'es con. Con de l'avoir repoussé, parce que tu ne penses pas mériter cela. Tu le penses encore. L'accident dont tu es responsable. Ton frère qui a oublié son épouse. Et toi qui retrouve le bonheur ? Non ce n'est juste. Tu ne devrais pas obtenir ce bonheur. Tu ne le mérites pas. Ça tu en es sûr. C'est pour ça que tu l'as repoussé … ça et parce que c'est plus facile que l'accepter dans ta vie. De lui faire une place dans le bordel qu'est ta vie en ce moment. Ce n'est pas à cause des regards, des jugements car ça clairement tu t'en moques. Faire parler, ça t'a jamais dérangé. Tu t'es toujours moqué de ce que les gens pouvaient bien dire de toi. Alors ça ne changera pas maintenant. En revanche, toi ce que tu penses de toi, c'est autre chose … t'arrives pas à passer outre ces événements. Ça te bloque. Au point que tu l'as dégagé de ta vie. Parce que tu ne peux pas. Pourquoi toi ? Tu balances. Tu dis. Tout ce que tu as tu durant un long moment. Durant ton silence. Durant ton absence. Ils ne savent rien, parce que tu as gardé pour toi. Tu ne voulais pas qu'ils sachent. Pas qu'ils s'occupent de toi. À quoi bon ? Tu t'es mis seul là dedans, c'est à toi d'en sortir. Lâchant l'alcool, mais surtout les mots. Tu lâches ce que tu as sur le coeur et on peut dire que la bombe fait son effet. Son regard change, pas en mal, t'en sais rien. Tu n'oses plus la regarder. Parce que tu as honte. Honte de l'avoir écarté de toi. Honte de ne pas avoir réussi ? Peut-être t'en sais rien. Toujours est-il qu'aujourd'hui, elle sait. Non tu n'allais pas bien. Non tu ne vas pas bien, mais tu remontes la pente. Il est loin le Cade qui souriait sans arrêt. Qui prenait la vie comme elle venait. Il n'existe même plus. Tu n'es plus cet homme, tu le sais. Cet événement a changé le courant de ta vie. Ça t'a changé. Tu le sens en toi, dans chaque partie de ton âme. « parce que t'aurais pu faire quoi ? » relevant enfin le regard. Tu constates que tu la déçois. Tu connais ce regard. Tu la connais un peu la rousse. Tu sais que là, elle n'aime pas tes mots. Tu peux comprendre. Tu revois le regard de Sawyer, sa peur … ses mots. « t'es pas la première que j'déçois, mais … honnêtement t'aurais rien pu faire. J'sais que tu étais là, que tu es là, mais j'pouvais pas ... » tu as déjà dû mal là à parler, à reprendre goût à la vie. Chacun gère sa souffrance à sa façon et la tienne a été de sombrer. Le hic c'est que dans ta chute, tu étais peut-être seul, mais tu as fait des dégâts. Tu as brisé ta famille. « explique pourquoi j'mérite le bonheur alors que mon frère reconnaît à peine sa famille, pire son épouse, qu'ils étaient heureux ? » tu plantes ton regard dans celui d'Avery. Tu ne sais pas si tu cherches une réponse, ou si tu veux juste repousser la vérité. Les mots qu'elle t'a dit, ceux que tu as dit plus haut. « j'ai brisé ma famille, alors pourquoi j'aurais l'droit à ça ? » tu cherches encore. Parce que tu as besoin de savoir. C'est plus fort que toi. Tu te prives d'un bonheur, une partie de toi en a conscience. Seulement tu restes bloquer dans ta spirale, tu en sors peut-être, mais … cette partie qui t'a consumé durant tant de mois, reste. Elle persiste à te garder dans ses bras. « ouais fin la voix d'la raison est guère mieux qu'moi, » que tu dis en souriant. Apaisé d'avoir vidé ton sac. Fin sourire sur tes lèvres. Tu attrapes ton verre et bois. Besoin de te redonner du courage. Tes iris se plongent à nouveau dans celle d'Avy. « t'en fais pas .. j'vais mieux ... » que tu lui dis. Message qui signifie que tu as mis tes conneries de côté. Que tu tentes de remonter la pente. « mon psy m'a dit que dans quelques semaines j'pourrais reprendre le boulot et j'ai un très bon collègue à moi qui me secoue les puces par message. » non tu n'es plus seul. Tu le savais, mais tu en prends doucement conscience. T'arrêtes de rester dans ton trou. « puis j'suis là » que tu rajoutes en lui donnant un petit coup de coude. Parce qu'au final vous en aviez besoin autant l'un que l'autre de cette soirée ..
Boire est une aide pour se confier. Elle n’aurait surement pas eu autant de confidences de la part de Cade si l’alcool n’avait pas été présent lors de cette soirée. Il fallait bien qu’elle se fasse pardonner pour cette entourloupe dans laquelle elle l’avait emmenée. Un traquenard. Un piège. Cade est tombé dedans tellement facilement, en même temps. La rousse lui a proposée de venir dans son appartement pour le diner, mais elle ne lui avait pas dit qu’il allait devoir l’aider à monter des meubles en kit. C’était aussi l’occasion pour les deux amis de prendre un peu de leurs nouvelles mutuellement. Cela fait un moment qu’elle n’a pas vu Cade, alors elle a surement des choses à rattraper. Mais il faut bien avouer que la rousse ne s’attendait pas à ce que son ami lui dise qu’il est intéressé par un homme. Elle le pensait tout à fait hétérosexuel, et non pas bisexuel. Bon après, il faut avouer qu’une petite partie d’Avery aurait aimé qu’il se remette en couple avec sa meilleure amie. Leurs caractères sont tellement différents que ça passe ou ça casse, et malheureusement, ils ont préférés rompre après avoir tenté l’expérience pendant quelques mois. C’était raté pour que l’ancien couple se réunisse. Après, tant que Cade est heureux, la rousse, elle l’est aussi. Sauf que vu la façon dont il lui parle, Avery, elle n’a pas l’impression qu’il le soit. Il lui avoue même qu’il a merdé, qu’il a tout foutu en l’air. La rousse, elle veut en savoir plus. Alors elle le fait parler, du moins, elle tente de le faire parler. Avery lui demande pourquoi il ne l’a pas appelé, après qu’il lui ait annoncé vouloir en finir. Elle était sous le choc. Elle ne s’attendait pas à une annonce comme celle-ci. Elle a été surprise de savoir qu’il pouvait ressentir des sentiments pour un autre homme, mais là, d’apprendre qu’il a voulu mettre un terme à sa vie, c’était bien plus choquant et troublant. Une part d’elle pouvait lui en vouloir, mais elle ne voulait pas lui dire, pour ne pas enfoncer le couteau dans la plaie. Cade, il marquait un point quand il lui demandait ce qu’elle aurait pu faire, si il l’avait appelé. Elle était sans voix. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien répondre ? Rien. Cade avait entièrement raison. Avery n’aurait surement rien pu faire. Et il leur suffit d’un regard pour se comprendre, tellement ils se connaissent bien. Cade sait qu’elle est troublée par cette annonce. Il le voit. Et sa nouvelle remarque est là pour faire comprendre à la rousse qu’il la connait que trop bien. Il lit en elle comme dans un libre ouvert. C’est horrible, parce qu’avec un simple échange de regard, Cade se rend compte qu’il l’a déçue, et ce n’est pas ce qu’elle voulait laisser transparaitre. « J’sais pas, mais peut-être que parler, peut-être que tu n’aurais pas eu d’idées noires. » Avery, elle ne sait pas réellement ce que s’est. Même si elle a souffert de sa séparation avec Sean, elle n’a pas été inondée d’idées sombres. Elle pensait qu’elle pouvait le récupérer. Elle le pense encore. Tant que le divorce n’est pas prononcé, il restera un espoir pour que le couple se reforme. Un mince espoir, certes, mais c’est tout de même un espoir. C’est mieux que rien. Ils en viennent à parler de la famille Braxton, et de cet accident qu’il a causé, provoquant quelques dégâts chez son frère. Elle pose sa main sur celle de son ami, se voulant être rassurante. « On ne peut pas revenir en arrière et effacer ce qui s’est passé, Cade. La situation est délicate en ce moment, en effet, mais il faut croire que ce n’est que passager. Ryan va finir par se rappeler de vous, il faut positiver. Je sais que c’est dur, à l’imaginer, mais il le faut. » Sinon, il risque de péter un câble encore plus énorme qu’actuellement. Il cherche des raisons pour ne pas être heureux, et il se sert de ses excuses pour repousser cet homme qui l’attire. Avery, elle se rend bien compte qu’il est malheureux, et elle aimerait tellement l’aider. Il se prive de son propre bonheur. C’est horrible ce qui est arrivé, elle en est parfaitement consciente, mais cela ne l’aidera pas à aller de l’avant s’il continue à vivre dans le passé. Ce n’est pas évident, elle le sait. Certes, elle ne traverse pas exactement la même épreuve, mais elle vit elle aussi dans le passé alors qu’elle devrait aller de l’avant. Cade finit par lui dire qu’il va mieux, et que son psy semble assez enthousiaste par rapport à son cas. « C’est une excellente nouvelle. Reprendre le travail a été vraiment bénéfique pour moi, donc j’espère que ce sera la même chose pour toi. » On ne peut pas réellement dire que c’était le début d’une nouvelle vie, mais tout de même. Ils continuèrent de parler, de tout, de se réconforter mais aussi de boire durant une bonne partie de la soirée, avant de s’endormir sur le canapé. Un peu à l’étroit mais ça restait tout de même confortable. Elle le libérera le lendemain matin, alors qu’elle terminera de monter les quelques meubles en kit qu’il lui reste à monter. Cade lui a donné un sacré coup de main.
Sujet: Re: hakuna matata (cade) (
