it's just you and me; judan #9

tu soupires doucement en rangeant ton téléphone dans la poche de ton jean. tu fourres quelques habits dans un sac, pour le week-end. ton chargeur de téléphone, un paquet de clope neuf et ça devrait suffire. tu attrapes tes lunettes de soleil, les clés de ta voiture et tu prends garde à ce que tout soit éteint avant de partir. tu as appelé ton boulot pour les informer que tu ne peux pas venir ce week-end et tu grimpes dans ta voiture, le sac balancé négligemment sur le siège arrière. tu te diriges bien rapidement vers les quartiers résidentiels d'island bay. tu comptes bien embarquer judith loin d'ici pour quelques heures, deux jours loin de tout. parce qu'elle en a besoin, tu le sens bien. c'est trop, cette situation. cette grossesse, la séparation avec oscar, sans doute leurs disputes aussi. tu retiens un soupir et tu laisses tes lunettes glisser sur ton nez quand tu conduis, étant plus confortable pas rapport au soleil qui est bel et bien présent. ça réchauffe la ville et les cœurs, sans doute. tu souffles doucement, allumes la radio en fond et tu ne mets que quelques minutes pour arriver sur west bay. tu ne comptes pas y rester longtemps. tu coupes le moteur de la voiture et t'extirpes de l'habitacle. tu te diriges vers la porte de la petite maison. t'espères sincèrement te retrouver face à jude et pas face à ce soit-disant tom. tu connais pas ce gars et ça te rend fou, dans un sens. tu te pinces les lèvres avant de toquer. tu lui fais confiance, à judith. tu dois lui faire confiance, c'est tout. tu manques un nouveau soupire et tu esquisses un petit sourire en la voyant. salut. tu souffles. prêtes ? tu demandes après quelques secondes. tu ne comptes pas rentrer, ni t'éterniser ici, à island bay. p'être bien que t'as besoin de prendre l'air, toi aussi.

tu es bien loin de trouver ça inconvenant, de vouloir emmener judith en week-end. partir à l'aventure, comme elle soit si bien le penser. tu te pinces les lèvres en arrivant à west bay. tu ne sais trop quoi penser de ce qu'il est vraiment en train de se passer, de toute manière. tu retiens un soupir et tu toques doucement à la porte, entendant tout de suite de l'agitation dans la maison. tu t'éloignes à peine de la porte et un sourire se dessine sur tes lèvres quand jude vient ouvrir, un sac dans les bras. hey. tu oses jeter un petit coup d’œil à l'intérieur de la maison pour y remarquer un grand blond. ainsi que ton fils qui te fait signe de la main. tu souris tendrement. on peut y aller. pas de bêtise les garçons ! parfait. tu souffles en souriant. tu n'as pas le temps de faire ou de dire quoi que ce soit que judith s'est déjà avancée vers ta voiture. tu ris doucement et la suis. tu m'emmènes où ? tu esquisses un sourire. pas très loin du lac wairarapa. tu réponds simplement, grimpant dans la voiture une fois que jude a déposée son sac à l'arrière. tu grimpes derrière le volant et t'apprêtes à démarrer. attend ! j'ai oublié quelque chose. tu fronces les sourcils en tournant légèrement la tête vers la jeune femme. et tu es agréablement surpris quand elle se penche pour venir te voler un baiser. un sourire reprend place sur tes lèvres. on peut y aller. tu ris doucement et tu démarres vraiment, cette fois.

il ne vous faut qu'une heure pour arriver à destination. tu n'es jamais venu, en réalité. tu pousses un léger soupir en te garant. pas que tu n'aimes pas rouler sur de longues distantes, mais depuis que tu es revenu à island bay, à part te rendre jusqu'à wellington pour le travail, tu ne roules pas beaucoup. et voilà ! tu souffles en te tournant. vers judith. tu sors de la voiture avant de récupérer vos deux sacs à l'intérieur. t'as pris de quoi survivre pendant une semaine ? tu souffles pour la taquiner, te rapprochant d'elle, glissant ta main libre dans son dos pour vous diriger vers l'hôtel. tu as appelé un peu plus tôt, avant de partir chercher jude. tu donnes ton nom à la réceptionniste et tu attrapes la clé de votre chambre, la remerciant doucement. une fois cela fait, vous vous montez au troisième étage, la ou se trouve votre chambre. alors, qu'est-ce que tu en penses ? tu demandes en déposant vos sacs sur le lit. vous avez une belle vue sur le lac, depuis la fenêtre. tu t'approches de la jeune femme et pose tes mains sur ses hanches, venant l'embrasser avec délicatesse. t'en crèves d'envie depuis qu'elle t'a volé ce baiser avant votre départ.

tu es sincèrement heureux que judith ait acceptée de te faire confiance, de se laisser porter l'histoire d'un week-end. lâcher prise, laisser tom s'occuper de félix pour quelques heures rien qu'à elle. rien qu'à vous. et tu mentirais, si tu disais que tu n'espères rien de ce week-end. et en même temps, tu n'en sais rien. tu ne veux pas la brusquer, judith. tu ne veux pas paraître totalement ... affamé, tu n'en sais trop rien. tu te pinces les lèvres, vous discutez le temps de la route. de tout et de rien, de félix et des températures plus que clémentes cet été. la chaleur étouffantes, bien trop, en réalité. tu glisses tes doigts dans tes cheveux assez distraitement, roulant tranquillement, sans faire d'excès de vitesse. vous avez le temps, après tout. et vous terminez par arriver. c'est une bonne chose, d'être loin d'island bay, loin de wellington. loin des soucis. vos sacs que tu attrapes à l'arrière de la voiture, tu ne peux t'empêcher de la taquiner un peu. elle a embarqué assez d'affaires pour une semaine entière. une femme n'est jamais trop chargée. et, je ne savais pas où tu m'emmenais, j'ai été contrainte de prévoir un peu de tout. ta folie des pays du nord m'a fait peur. tu arques un sourcil et secoues la tête. jude, on est sur une île paumée. en un week-end, je sais même pas si on arrive dans le grand nord ou pas. tu lâches en riant sincèrement. un détour par la réception de l'hôtel, la clé entre tes mains, les sacs dans l'autre. la chambre est simple, mais agréable, avec une jolie vue sur le lac, non loin du bâtiment. tu abandonnes vos affaires sur le bord du lit et tu te rapproches de judith. c'est parfait. tu laisses un sourire se dessiner sur tes lèvres et tu viens l'embrasser délicatement, la laissant approfondir l'échange, tes mains tenant ses hanches pour empêcher son corps de s'éloigner du tiens. tu pourrais passer des heures à l'embrasser, sans jamais t'en lasser. merci, evan. tu caresses doucement le bas de son dos et la laisses s'éloigner. c'est normal. tu réponds simplement. tu l'observes déambuler dans la chambre. tu t'en fiches bien, toi, de savoir quelle taille fais la douche et combien il y a de serviettes dans la pièce d'à côté. tu glisses tes mains dans les poches de ton pantalon et tu l'observes revenir, s'affaler sur le lit. il n'y avait plus de chambres disponible avec lits jumeaux ? tu hausses vaguement les épaules, un sourire au bord des lèvres. sans doute un soucis de paperasse ... tu réponds un peu vaguement, un peu au hasard, surtout. tu t'approches doucement du lit et tu viens t'asseoir, te laissant tomber en arrière, sur le dos, tournant la tête vers la jeune femme. mais je peux toujours aller demander à changer ... tu ajoutes après quelques secondes, ne sachant pas si tu es sérieux ou non. mais si judith en a envie alors ... tu te pinces les lèvres et esquisse un petit sourire. et si on allait se baigner ? tu demandes soudainement. peut-être pour éclipser le problème de lit. peut-être parce que tu crèves de chaud. peut-être parce que voir judith en maillot ne t'as jamais dérangé, bien au contraire. tu te pinces les lèvres une nouvelle fois, te redressant pour te retrouver assit au bord du lit.

tu ne peux t'empêcher de taquiner judith sur la taille du sac et le nombre d'affaires qu'elle a emportée. c'est totalement disproportionnée pour un simple week-end. tu te mords l'intérieur de la joue en voyant sa réaction et tu étouffes un petit rire. je n'y peux rien, moi. de un, je suis blonde. tu lèves les yeux au ciel et te pinces les lèvres et émets un petit rire à ces mots. certes, elle est blonde, mais ça n'explique pas tout. et de deux, j'ai ... j'étais stressée. tu arques un sourcil. stressée ? de passer le week-end avec moi ? tu demandes en te mordant l'intérieur de la joue. vous vous dirigez rapidement vers l'hôtel pour regagner votre chambre qui est très agréable, à première vue. tes doigts glissent dans tes cheveux, tu rejoins judith non loin de la fenêtre pour admirer la vue quelques instants, avant de l'attirer à toi pour l'embrasser. tu en as envie depuis bien trop longtemps, en réalité. tu l'observes faire le tour de la chambre, aller s'affaler sur le lit à la manière d'une enfant, tu te mords la lèvre inférieure brièvement, tout ces petites moments à deux t'ont terriblement manqués, en quatre ans. un peu plus, même. hm. surement, ouais. tu te pinces les lèvres. en réalité, tu n'as tout simplement pas précisé quand tu as appelé, et c'est bien tombé. enfin, tu espères. tu te mords l'intérieur de la joue, t'allonges quelques instants avant de, finalement, te redresser et resté assit au bord du lit, préférant changer de sujet, proposer à jude d'aller jusqu'au lac pour vous baigner un peu. la chaleur est étouffante. ne change pas de sujet sawyers. tu lèves les eux au ciel et tourne un peu la tête quand elle vient se coller dans ton dos, glissant ses mains autour de ton torse. et, j'peux pas. je n'ai pas pris de maillot. tu te pinces les lèvres. faudra attendre la nuit pour une baignade. tu ris doucement et tu tournes un peu plus la tête pour venir l'embrasser doucement. avec tout ce que t'as emporté, me fait pas croire que t'as pas de maillot ... t'es une femme, t'es censée tout prévoir, non ? tu demandes en riant, bougeant un peu pour avoir un meilleur accès à ses lèvres. tu lui voles un baiser. tu ris un peu avant d'agripper sa taille pour l'attirer avec toi sur le lit, vous retrouvant allongés. qu'est-ce qu'on va bien pouvoir faire d'ici la fin de la journée, du coup ? tu souffles avec un air songeur, un sourire au coin des lèvres, le regard interrogateur en direction de la jeune femme. tu viens passer tes doigts contre sa joue, avant de coincer une de ses mèches derrière son oreille.

c'est comme un premier rencard, non ? tu te pinces les lèvres, tu hoches doucement la tête. un peu comme, c'est vrai. même si au fond tu n'en sais trop rien, tu n'es plus certain de quoi que ce soit quand il s'agit de judith. c'est ce que tu veux. tu souffles. un rencard, t'aime bien cette idée. ouai. ça te plaît carrément. mais tu ne rajoutes rien. tu te mords l'intérieur de la joue et retiens un petit soupir, te dirigeant vers la chambre que la jeune femme inspecte de fond en comble. tu la rejoins près du lit, tu t'assois non loin d'elle et un sourire orne tes lèvres sans vraiment vouloir s'en aller. j'suis une pro pour préparer un sac pour enfant. quand il s'agit de moi, tu sais ... tu hausses doucement les épaules et te pinces les lèvres. il a trois ans passés ... je suis sûr que ce week-end se passera bien avec tom. tu devrais penser à toi un peu plus ... tu l'imagines parfaitement, judith. dévouée à son fils, à s'inquiéter pour pas-grand-chose. ce rôle lui convient très bien. tu viens la faire basculer sur le lit, te retrouvant à moitié sur elle, riant un peu, lui demandant ce que vous pouvez faire pour vous occuper, puisque, soit-disant, elle n'a pas emportée de maillot de bain ... chose que tu as bien du mal à imaginer, d'ailleurs. si déjà tu commençais par me donner un vrai baiser ? tu hoches la tête et elle glisse ses mains dans ta nuque, venant t'embrasser. ta main glisse dans ses cheveux et tu réponds à son baiser avec passion et envie. vraiment. et tu pourrais rester la des heures, à simplement l'embrasser, savoir que vous n'êtes que deux, que vous êtes loin de tout, que ce week-end vous appartient. mais judith s'éloigne déjà de tes lèvres. et si on allait se baigner ? tu lèves les yeux au ciel et ris un peu quand elle te pousse. tu t'étales de tout ton long sur le lit et te redresses un peu. j'peux pas, j'ai pas de maillot. tu lui lances en riant à moitié. évidemment que tu as apporté de quoi te baigner. tu observes jude fouiller dans son sac et en sortir un maillot. ça ne te dérange pas si je me change ici ? il fait bien trop chaud dans la salle de bain. tu te mords la lèvre inférieure, tu n'as pas totalement le choix, visiblement. elle retire sa robe devant toi et tu glisses tes doigts dans tes cheveux. tu te redresses, détournant finalement le regard pour attraper ton sac et en sortir ton maillot. tu retires rapidement ton haut et ton pantalon, te retrouvant en boxer à quelques mètres seulement de jude, qui est également en train de se changer. tu te débarrasses de ton sous-vêtement pour enfiler ton short de bain. tu te tournes de nouveau vers judith et tes doigts glissent contre ta joue. il fait moins chaud comme ça. tu souffles en riant, tu attrapes une serviette dans ton sac et tu enfiles de nouveau tes chaussures pour pouvoir marcher jusqu'aux bords du lac. prêtes ? tu demandes en souriant, te rapprochant un peu de la jeune femme.

tu as envie de réapprendre à la connaître, de réapprendre à vous connaître. tu te pinces les lèvres, ce week-end semble bien partir entre vous. et tu penses qu'elle devrait prendre plus de temps pour elle, maintenant que félix a quelques années de plus. tu te pinces les lèvres, secouant la tête de gauche à droite. je sais oui, tu as raison. c'est juste que ... j'ai pas envie qu'il se pense abandonner. tu hausses vaguement les épaules. il est intelligent, jude. tu murmures doucement, te mordant l'intérieur de la joue et tes doigts glissant dans tes cheveux. il a compris seul que ... que j'étais son père. il peut comprendre que sa maman a parfois besoin d'un peu de temps pour elle. et puis, il est avec tom, je suis sûr qu'il saura lui expliquer que tu vas revenir bientôt. tu essayes d'être réconfortant, mais tu n'as jamais été très doué pour ça, au fond. tu te pinces les lèvres. elle te propose finalement d'aller se baigner, quelques minutes après ta propre proposition. et tu la prends à son propre jeu, riant quand elle lève les yeux au ciel. mais bien sûr. c'est pas toi l'organisateur de cette virée ? tu devrais penser à tout. tu ris doucement. elle a raison, sur le coup la. elle commence à se déshabiller devant toi et si, durant un temps, tu es tenté de rester la et de l'observer, ton regard ne la quittant pas, tu termines par tourner la tête et te lever, récupérant ton propre maillot dans ton sac. un simple short de bain. tu te changes sans te soucier de te retrouver nu face à judith et tu esquisses un petit sourire en sentant son regard glisser contre toi. tu attrapes tes lunettes de soleil et les glisses sur ton nez. ta serviette, un haut que tu enfiles histoire de ne pas déambuler à moitié nu non plus avant de te tourner vers la jeune femme. hm. je crois oui. tu souris doucement et glisses tes doigts dans les siens, tandis que vous vous dirigez vers le lac, la petite plage en partie aménagée. jude refuse dans un premier temps de venir se baigner, et tu t'éloignes pour tester la température de l'eau. t'as vraiment trop chaud et c'est sans doute pour ça que tu plonges malgré tout, durant quelques minutes, avant de revenir près de judith et de t'allonger sur ta serviette, sur le dos, tes lunettes sur le nez. tu somnoles au soleil, jude lisant son livre à tes côtés. même ça, savoir que vous n'êtes que tous les deux, ça te plaît. tu viens dans l'eau avec moi ? tu tournes un peu la tête vers la jeune femme, tandis qu'elle a déposé son livre sur la serviette. tu te redresses et t'étires, tes muscles endormis à cause de la chaleur et du soleil. ouai. tu souffles en retirant tes lunettes et en venant les déposer sur ta serviette, sous ton t-shirt. tu laisses jude attraper ta main et tu te relèves. j'ai cru voir un endroit plus tranquille par là. tu hoches la tête et te contentes de la suivre, n'ayant pas vraiment peur pour vos affaires. tu n'as rien emmené d'important. vous vous éloignez un peu des touristes, des personnes en vacances ou simplement venues passer la journée au lac. voilà, ici. tu hoches la tête en souriant. tu l'observes retirer sa robe et te pinces légèrement les lèvres quand elle approche de toi. le premier jusqu'au rocher là-bas ! tu ris quand elle vient te voler un baiser et tu ne tardes pas à la suivre en direction de l'eau, nageant un peu plus rapidement que judith, si bien que tu arrives au rocher avec quelques secondes d'avance. tu reprends ton souffle avant de t'immerger pour venir attraper ses hanches et la soulever dans tes bras. tu t'es bien battue. t'as le droit à un baiser si tu veux. tu souffles en riant un peu, la relâchant un peu, la laissant glisser dans l'eau à nouveau. tu viens lui voler un petit baiser, comme pour tester le terrain.

parfois tu te demandes comment tout ça aurait pu être si tu étais resté à haïti. si tu avais assumé avoir des sentiments pour judith, si tu avais finalement appris qu'elle était enceinte. mais tu n'en sais rien, du comportement que tu aurais pu avoir à l'époque, de la réaction que ça aurait pu provoquer chez toi. tu manques un léger soupir, secouant la tête de gauche à droite en essayant de penser à autre chose. tu essayes surtout de rassurer jude. tu as raison ... excuse-moi de t'ennuyer avec ça. tu te pinces légèrement les lèvres. c'est normal que tu t'inquiètes pour lui. tu souffles simplement, tandis que vous terminez par quitter la chambre pour vous rendre jusqu'au lac. tu aurais du te douter que judith allait rester habillée, en majorité. tu termines par somnoler au soleil, manquant de t'endormir à plusieurs reprises, te concentrant sur le bruit des pages tournées par la jeune femme et sur les éclats de rire au loin pour ne pas sombrer dans le sommeil. tu es un peu surpris quand elle t'emmène un peu plus loin, dans un endroit tranquille, mais, au fond, non. judith est comme ça, et tu n'apprécies que trop lorsqu'elle décide de prendre des initiatives. tu plonges rapidement quand elle propose une course. tu gagnes rapidement de l'avance pour arriver au rocher en question avant la jeune femme. tu viens attraper ses hanches, la gardant au plus près de toi, l'eau glissant sur vos deux corps. tes cheveux trempés, les siens qui sont dans le même état. tu viens presser tes lèvres contre les tiennes. je ne mérite que ça ? tu ris doucement, et tu te sens terriblement bien quand elle enroule ses jambes autour de tes hanches et que ses mains glissent dans ta nuque. mm. tu souffles. tu n'as pas le temps de répondre réellement que judith vient t'embrasser longuement. tes mains glissent dans son dos et, finalement, sous ses fesses pour la maintenant contre toi. tu peux avoir ce que tu veux. tu souffles contre ses lèvres avant de revenir l'embrasser, savourant cet échange qui te manque tant, à chaque fois. et tu ne peux t'empêcher de repenser à haïti, tout ces moments ou vous étiez bien, tout les deux. rien que vous deux. et ton emprise sur judith se resserre inconsciemment, tandis que tu laisses ses lèvres glisser dans son cou, y déposant de léger baisers.

tu aimerais être attaché à félix. vraiment. l'être tout autant que judith, t'inquiéter pour lui. et tu le fais, mais c'est un peu étrange, parce que tu as cette impression de n'être personne, pour lui, alors que tu es son père. tu manques un petit soupir et tes doigts glissent dans tes cheveux tandis qu'avec jude, vous ne tardez pas à quitter la chambre d'hôtel pour aller vous baigner au niveau du lac. un petit coin tranquille, loin de tout les touristes. endroit qui semble vous appartenir pour quelques minutes ou quelques heures. course stupide. à celui qui nagera le plus rapidement. tu termines par attraper judith dans tes bras, la garder dans tes bras, l'embrasser, lui proposer d'avoir tout ce qu'elle veut - bien plus qu'un simple baiser. un nouveau baiser, initié par la jeune femme. et c'est tellement bon, d'être la, comme ça. tu as l'impression de revivre, de retrouver une part de toi que tu avais perdu il y a bien des années, quatre pour être exacte, au moment ou tu es parti. ou tu as quitté haïti. tu te pinces les lèvres et tu viens embrasser son cou et ses épaules. je te veux toi, evan. ton emprise se resserre doucement, inconsciemment, autour du corps de judith. fais-moi l'amour. ici, maintenant. tu plonges ton visage dans son cou et tu fermes les yeux quelques instants, embrassant, mordillant sa peau un peu aléatoirement. tout ce que tu veux. tu souffles contre sa peau, tandis que son bassin vient presser contre le tien. tu étouffes un petit grognement contre sa peau et, parfois, en présence de judith, tu as l'air d'un adolescent confronté à ses premiers émois. tu viens glisser tes mains sous ses fesses, souriant doucement, tes lèvres retrouvant celles de la jeune femme avec avidité.

tu te sens plus proche de judith que jamais. vous avez rapidement récupéré vos affaires pour les déposer un peu plus loin, de retour au niveau de la petite crique ou vous vous êtes aimés. allongé au soleil, tout te semble bien. tout te semble terriblement parfait. allongé sur le ventre, un bras posé au niveau de son ventre, le second sous ta tête, tandis que tu l'observes en souriant. t'es belle comme ça. tu murmures doucement. ça fait longtemps que tu ne t'es pas sentis aussi bien. et tu as envie que ce moment ne s'arrête jamais, tu as envie de rester la pour toujours, ne jamais t'échapper de ce cocon qui se construit doucement. c'est réaliste, bien trop. et tu pries silencieusement pour que ce soit réel.