une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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| (HOT + 18) There is a first for everything. + Lydia | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: (HOT + 18) There is a first for everything. + Lydia (#) Mar 24 Avr - 1:16 | |
| Il fait chaud, trop chaud même. Enfin, j’ai chaud et ce n'est pas tant l’air qui l’est, mais plus mon corps. Je viens tout juste de sortir d’une boîte de nuit où je suis allé rejoindre des amis et désormais, il était l’heure de me rendre à la soirée universitaire prévue. Rejoindre quelques personnes qui sont supposées y être et surtout Lydia. Je l’aime bien cette fille et ce n’est pas seulement une pote de fête, loin de là d’être une amie avec qui je pouvais juste boire un café ou alors un thé. Non, cette fille, elle a un truc de plus, j’ai l’impression que si j’avais un souci, elle serait là pour me donner un coup de main et évidemment, tout ça est réciproque. Dès que je suis arrivé à Sydney, cela a tout de suite accroché entre nous et une forte amitié a vue le jour. Certes, au fil des semaines, voire mois, je me suis découvert une attirance pour Lydia, que je me faisais violence à garder secrète. Cette dernière n’est toujours pas disparue à ce jour, mais pour garder notre amitié intacte et également parce que je doute qu’elle soit réciproque, je préfère penser à autre chose.
C’est alors vers les douze coups de minuit que je suis finalement entré dans la maison des Zeta Kappa Tau. Leurs fêtes sont réputées pour être légendaires, alors c’est certain que je n’allais pas manquer celle-ci. De plus, elle était organisée pour marquer la fin de l’année scolaire. Une raison de plus pour moi de fêter, et ce, en bonne compagnie. Je me suis directement dirigé vers l’endroit où était déposer le bac de glaçons contenant les bières pour ensuite partir à la recherche de mes amis. Après quinze minutes environ, parce qu’il y a tout de même beaucoup d’étudiants, j’ai finalement posé mes yeux sur vous. Dès que je vous aie aperçu, je me suis dirigé vers votre direction, mais ce n’était qu’avant qu’une blonde plantureuse en décide autrement en venant directement m’accoster. Elle était visiblement très éméchée. J’avoue avoir trouvé ça comique sur le coup et je me suis laissé faire, lorsqu’il a commencé à me draguer sans aucune retenue, mais au bout d’un moment, je la trouvais très désagréable. De plus, ce n’était pas de cette façon dont je voulais passer la soirée et encore moins finir sous les draps avec elle. C’est alors que j’ai décidé de la laisser en plan afin de venir vous trouver, mais elle a décidé qu’elle se la jouait pot de colle. Pire qu’une sangsue. Elle m’a suivi jusqu’à vous, grand sourire aux lèvres, sans doute très heureuse de croire qu’elle avait ne serait-ce qu’une toute petite chance. Néanmoins, pour ma part, j’ai décidé de ne plus m’en occuper et de faire comme si elle n’existait pas. « Hey ! » Vous dis-je avant de m’approcher de toi et de te plaquer un baiser sur la joue. « Comment vous allez ? J’vous ai pas trop fait attendre, j’espère ! » Je te regarde, heureux d’être en votre compagnie, espérant que la poupée Barbie décide de ne pas trop nous coller. Ça serait dommage que notre soirée soit pourrie à cause d’une fille. Surtout qu’elle semble ne pas avoir apprécié ce que t’ai donné un baiser sur la joue.
Dernière édition par Paxton Hastings le Lun 30 Avr - 22:34, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: (HOT + 18) There is a first for everything. + Lydia (#) Mar 24 Avr - 20:27 | |
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Maison des « Zeta Kapa Tau », Université de Sydney, Juin 2010. _ Et glou et glou et glou et glou…
Sous les encouragements de ma bande d’amis, je vide cul-sec le gobelet de ponch que l’on m’a servie juste à l’instant. C’est un cocktail détonnant de tout les alcools les plus forts que possédent les étudiants de la fraternité. Être en mesure de le boire sans sourciller, d’une seule traite, c’est s’assurer immédiatement un passe pour toutes les soirées à venir dans leur résidence. Une occasion que je ne pouvais manquer, malgré ma réticence initiale à mélanger autant de boissons différentes dans un même verre. Alors, dès que j’achève enfin ma « dégustation » de cette boisson des Enfers, je lève fièrement mon gobelet vide pour recevoir les acclamations que j’estime on-ne-peut-plus mérités. Effet immédiat. L’euphorie envahit mon public qui m’acclament comme une star de la boxe, achevant son match sur une magnifique victoire.
_ Bravo Lydia ! Me félicite ma meilleure amie, une main sur l’épaule, tandis que l’ambiance retrouve peu à peu son calme. _ Je savais que tu arriverais ! _ Je te remercie Clarisse. Lui réponds-je avec amusement, n’en doutant pas une seule seconde. _ Ta grande confiance en moi me touche énormément. Ce qui est vrai. _ Est-ce que tu remets ça, Lyly ? Me propose aussitôt Steve, bien décidé à de nouveau parier sur moi. _ Non merci. J’ai eu ma dose ! Et c’est très peu de le dire. _ Petite joueuse, va ! Me taquine-t-il en retour, acceptant néanmoins ma décision.
C’est ça, ouais. Je pouffe de rire. Relever le défi du ponch ne fait définitivement pas de moi : une petite joueuse. Cependant, j’accepte volontiers de le laisser le penser sans en arriver à prouver mes capacités à en boire un second à la suite. Je n’ai rien contre le fait de terminer ma soirée complètement ivre, Seulement je préférerais le faire en présence d’un ami sincère qui saurait au mieux m’éviter de faire une connerie qui me coûterait ma place au sein de cette université ; quant au pire il empêcherait un mec sans scrupule de profiter de la situation. Un ami comme Paxton, par exemple. Tiens, justement, je me demande bien où il peut être. Nous avions convenus d’un rendez-vous ici à 23 heures et il est… - rapide coup d’œil à ma montre. - … 22h50. Hum. Le temps passe définitivement bien trop lentement à mon goût.
_ Ne t’impatiente pas. Il va venir. Me souligne Clarisse, sourire amusé sur le coin des lèvres. _ Je ne m’impatiente pas ! Nie-je immédiatement. _ D’ailleurs, je ne sais absolument pas de qui tu parles. Feins-je à la suite, pour la dissuader de relancer le débat « Paxton ». _ Mais de ce beau mec a l’accent british avec qui tu traînes régulièrement, pardi ! Annonça-t-elle, comme une évidence.
Il est vrai que – en dehors de Paxton, aucun garçon de ce campus n’est parvenu à me rappeler son absence, y compris dans les moments d’ébriétés avancés. Néanmoins, cela ne sous-entend pas forcément que j’en suis amoureuse, telle qu’elle semble en être persuadée. Cela peut également exprimer un profond attachement amical, ni plus ni moins.
_ Il s’appelle Paxton. Je précise immédiatement, très sérieusement. _ Et ce n’est pas à cause de lui que je regardais ma montre. _ C’est ça, à d’autres. Rétorque-t-elle en m’offrant une grimace, signifiant qu’elle refuse de me croire. _ En tout cas, plus besoin de t’inquiéter – ou non, monsieur Paxton est juste derrière toi en très bonne compagnie.
Fronçant les sourcils, je tourne mon visage dans la direction indiqué pour découvrir la plus désagréable des scènes. Une grande blonde, ne tenant déjà plus sur ces échasses à cause des litres d’alcool qu’elle ingurgite à elle toute seule, faisant du rentre-dedans à mon ami.
_ Cela ne me fait absolument rien. J’assure à Clarisse, bouillonnant à l’intérieur. _ Paxton est libre de sauter qui bon lui semble et même de partir immédiatement le faire si ça l’enchante.
Au fond de moi, je sens bien que je nous mens à toutes les deux. Toutefois, je ne suis pas décidé à admettre quelconque sentiment à ma trop observatrice meilleure amie ; comme à piquer une crise de jalousie totalement déplacé vis-à-vis de mon autre ami.
_ Si tu le dis. Conclu-t-elle sarcastique, se fiant certainement plus aux traits crispés de mon visage que mes paroles. _ Hey !
Surprise d’entendre la voix de Paxton, aussi rapidement, je sursaute brièvement tandis que ses lèvres se posent sur ma joue.
_ Hey ! Je souffle à mon tour, plus par réflexe que réelle politesse. _ Tu as déjà terminé de discuter avec ta prétendante blonde ?
Cette question s’est échappée de mes lèvres bien avant que j’ai moi-même le temps de la retenir. Heureusement, mon ami a la présence d’esprit de poursuivre la discussion, sans laisser un certain malaise s’installer entre nous.
_ Comment vous allez ? J’vous ai pas trop fait attendre, j’espère ! _ Bien ! Répond immédiatement Clarisse, d’un ton enjoué. _ Lydia vient de relever le défi du ponch ! Tu aurais dû voir ça, elle était bluffante. On aurait dit que c’était du jus-de fruits qu’il y avait dans son gobelet. _ N’exagère pas Clarisse. Me défends-je en serrant le gobelet dans ma main. D’ailleurs, je ne suis absolument pas de son avis. Boire un concentré d’alcools forts n’est pas le plus fantastique des exploits auxquels on puisse assister. Surtout pour une femme, j’ai envie de dire.
_ Tu n’as absolument rien manqué du tout. Comment vas-tu ? Je l’interroge pour changer de discussion, quand miss blondasse se rappelle à mon bon souvenir. Ironie quand tu nous tiens.
_ Alors c’est pour ÇA que tu m’as mis un râteau ?! Pour cette… cette… _ Cette quoi ? Je lui demande, acerbe. _ Cette cubaine de pacotille ! _ Dis-donc Barbie fait bien attention à c’que tu dis ! Je rétorque, sur le ton de la menace. _ Je pourrais bien contraindre tes parents à investir dans des implants capillaires ou une bonne chirurgie du visage pour que tu sois encore à-peu-près potable à regarder !
Ridicule. Je n’ai jamais frappé quiconque de ma vie. Si elle est prête à s’en manger une, je ne serais que bonne à lui mettre une pichenette sur le nez. Et encore…
_ Ça va l’immigrée. Tu m’fais pas peur ! _ Comment tu viens de m’appeler, là ? _ T’as très bien entendu, immigrée !
Elle pointe son index méprisant vers moi. Je sers mes poings, de rage contenus. Je suis prête à lui faire ravaler son insulte lorsqu’elle perd toute seule son équilibre. Immédiatement, c’est la vue assurée sur son entrecuisse écarté.
_ Et c’est ça qui t’plaît ? Je reproche dans la foulée à Paxton, avec amertume, alors qu’il n’est absolument pour rien dans les propos de cette connasse entièrement refaite. _ Un conseil, tu devrais changer directement de critères de séduction car ce genre de fille ne t’amènera que des ennuis.
Je ne sais pas pourquoi je lui dis tout ceci. Peut-être parce que le voir avec elle m’a énervée, au point de m’encourager à prendre au premier degré les mots d’une fille sans importance, bourrée de surcroît. Ah moins que cela ne soit autre chose. Après tout, c’est à cause de lui si elle est venue m’agresser. S’il prenait des filles un peu plus sérieuses – style moi, nous n’en serions pas là.
_ J’vais prendre l’air.
A ces mots, prononcées avec un certain agacement, je me fraye un chemin dans la foule pour rejoindre le jardin sur l’arrière de la maison. Je n’aime pas me donner en spectacle et là, avec Barbie qui galère à se remettre debout sans se rétamer immédiatement, je suis devenue presque l’attraction principale des rares étudiants suffisamment sobre pour comprendre la scène. Cela est plus que je ne peux le tolérer.
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| Sujet: Re: (HOT + 18) There is a first for everything. + Lydia (#) Mar 24 Avr - 21:37 | |
| Je ne suis pas mécontent d’être arrivé à la soirée, mais je ne peux pas dire la même chose de cette blondinette qui me colle aux fesses. Certes, c’est toujours plaisant de savoir que notre charme opère et fait des victimes. C’est plaisant de savoir que les autres sont sensible à notre charme, cependant lorsque la personne en question n’est pas celle souhaitée, nous nous en lassons rapidement. C’est exactement ce qui est arrivé dans mon cas, ce qui m’a poussé à venir vous trouver plus rapidement que prévu. « Tu as déjà terminé de discuter avec ta prétendante blonde ? » Je fronce les sourcils quelques secondes avant que mes traits ne se détendent pour qu’un petit sourire narquois prenne place au coin de mes lèvres. Qu’est-ce qui te prends ? Tu n’as jamais agi ainsi avec moi depuis que nous nous connaissons. « Euh... » Je laisse simplement faire cette phrase que je prends comme de la provocation et vous demander simplement à ta meilleure amie et toi, si tout va bien. Lorsque j’ai appris que tu venais de remporter un défi de punch. Agréablement surpris, je me retourne vers toi et te souris. « Félicitations ! Contre qui tu as gagné ? » Subitement très intéressé par ton exploit, j’en oublie momentanément la demoiselle qui m’accompagne, qui me fait comprendre bien assez tôt, m’empêchant de répondre à ta question, qu’elle est là et qu’elle compte prendre de la place entre nous. Les insultes se font entendre, le ton entre vous deux montent de plus en plus et je commence à être mal à l’aise de cette scène qui se déroule devant nous. Je regarde Clarisse, qui elle semble amusée. Je me passe une main derrière la nuque et vide ma canette de bière, que je tenais dans ma main, un peu trop rapidement. Il ne manque plus que du pop-corn, en fait. J’ai voulu interrompre ce remue-ménage quelques fois, surtout lorsqu’elle t’a traité d’immigrée parce que je le suis aussi en quelque sorte, mais ça, c’était avant que tu décides de m’accuser à tort de m’intéresser à une greluche comme elle. « Pardon ? » Parvins-je à dire, abasourdi, un peu sous le choc, sans même m’être aperçu que la blonde siliconée venait de tomber les quatre fers en l’air. Est-ce assez pour prouver que j’en ai rien à faire de cette fille. Je regarde la blonde sur le sol et retourne ma tête vers toi, juste à temps pour te voir partir, prétendant avoir besoin d’air. « Il s’est passé quoi là ? » Demandai-je à Clarisse qui haussa tout simplement les épaules, sans doute pour ne pas te trahir, parce que je suis certain qu’elle comprenait, contrairement à moi. « Tu ne m’aides pas à me relever ? » Me dit finalement ma supposée prétendante, avec une voix très éméchée, comme tu me l’as si bien faite comprendre. « Non, je vais aller trouver l’immigrée ! » Dis-je à mon tour sur le ton sarcastique, tout en regardant vers la sortie, pressant le pas pour te rejoindre. « Tu vas être correct ? » Lançais-je au-dessus de mon épaule à ta meilleure amie, qui me fit un signe de tête. Plus rien ne m’important à ce moment, outre les raisons qui t’ont poussée à devenir le centre d’attention de la soirée.
Lorsque je suis arrivé dehors, à mon tour, après m’être faufilé entre les corps en sueurs et ivres de certains étudiants, j’ai mis quelque temps à te trouver. Plusieurs corps jonchaient le sol, tandis qu’une personne vidait son estomac dans un buisson. Une vraie fête étudiante, me dis-je tout juste avant que je t’aperçoive. Je m’approche de toi et sors une cigarette de mon étui avant de l’allumé et d’en prendre une touche. « Tu m’expliques ce qui vient tout juste de se passer, s’il te plaît ? » Ma voix est calme et je ne semble pas du tout énervé. Je ne le suis pas, en fait, je cherche seulement à comprendre pourquoi as-tu réagi si fortement pour rien, en fait. J’aurais très bien pu m’en charger moi-même et te défendre si tu m’en avais laissé l’occasion. Je prendre une nouvelle touche de nicotine et laisse la fumée pénétrer mon organisme et me rapproche de toi par la suite. « Tu la connais cette fille et tu voulais me faire comprendre que ce n'est pas une fille bien ? » J'essaye simplement de comprendre où est le problème en fait, puisque si je ne te connaissais pas aussi bien, je pourrais croire que tu es jalouse. Or, c'est impossible. Pourquoi tu serais jalouse d'elle, alors que toi et moi, nous ne sommes que des amis, malheureusement pour moi ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: (HOT + 18) There is a first for everything. + Lydia (#) Mar 24 Avr - 22:40 | |
| _ Félicitations ! Contre qui tu as gagné ? _ Steve. J’annonce fièrement, en le pointant du doigt.
Comme s’il ne le connaissait pas, tiens. Paxton le connaît parfaitement bien. Enfin. Parfaitement est certainement un grand mot mais… qu’importe. Le principal est que ma question reproche soit noyé dans une conversation quelconque ; ce qui est, je peux l’affirmer, une mission on ne peut plus réussie. Je peux dès-à-présent m’intéresser à mon ami, sans que le malaise qui m’habitait précédemment ne subsiste. Du moins, peut-être aurais-je mieux fait de tourner sept fois ma langue dans ma bouche avant de dire une pareille ineptie. Sa blondasse de prétendante refait surface physiquement, et c’est moi qui trinque. Je ne sais pas pourquoi, d’ailleurs. Paxton ne venait pas outrageusement de me rouler un patin devant ma meilleure amie, que je sache ! Non. Il venait à peine d’effleurer ma joue de ces douces lèvres et… voilà le résultat. La blonde trop alcoolisée m’insulte, m’énervant davantage au passage, avant de tomber au sol comme une merde. La vue imprenable sur son string je m’en serais bien passé, soit-dit-en-passant. En fait, je me serais bien passer de tout, pour faire plus simple. De la scène désagréable de ces minauderies avant qu’il nous rejoigne, à la mine faussement innocente de Paxton. Comme s’il n’avait pas compris le sens de ma réaction. Tu parles. Enfin bref, toutes ces choses accumulées, ça me rend amère envers lui.
_ Pardon ? _ C’est ça. Fais l’idiot en plus.
Je grommelle, en martyrisant toujours plus mon gobelet écrasé dans l’un de mes poings serrés. Le mieux dès à présent, pour me faire oublier de tous ces étudiants qui ne demandent qu’à s’amuser pénard, c’est que j’aille prendre l’air. Ce que je fais. Je n’attends d’ailleurs pas qu’on me fournisse une quelconque réponse. J’annonce mon souhait de m’aérer, avant de me faufiler dans la foule qui nous entoure en quête de mon issue de secours. Autant dire que c’est pire que dans la nature sauvage de la forêt amazonienne. La plupart des fêtards sont soudés les uns aux autres, à faire une salade de langues. Impossible de les décoller. Vu de ce point de vue, c’est à vous dégoûtez à vie du frenchkiss. Pourtant, à certains moments, j’avoue que je n’y dirais pas non avec Paxton. Non mais ça ne va pas bien ce soir ! Je suis sûre que c’est le trop grand mélange d’alcool qui me fait à ce point disjoncter. Oui. C’est l’explication la plus logique qui m’est acceptable. J’ai conscience que m’avouer à moi-même que j’en suis amoureuse serait un gain de temps mais… non. Je n’ai pas envie d’être coincée dans une relation à sens unique. Je crois que c’est l’amour le plus destructeur que ne porte ce monde. Regagnant la terrasse extérieure, je m’éloigne un peu des amants impudiques – et autres alcooliques rendant leurs entrailles dans les buissons, pour rejoindre un banc jonché de gobelet vides. Bon courage à ceux qui vont faire le ménage. Cette réflexion faite, je les pousse au sol pour m’asseoir sur le banc. J’en profite pour me délester du mien qui est complètement craqué de part en part. Le pauvre. Je n’aurais pas aimé être à sa place. Personne n’aurait aimé être à sa place, je crois.
_ Tu m’expliques ce qui vient tout juste de se passer, s’il te plaît ?
Je sursaute. Il a l’art et la manière d’aborder les gens, ce soir. Je lève aussitôt la surprise passée, mon regard vers Paxton, une cigarette à ces lèvres. Comment a-t-il fait pour me rejoindre aussi vite ? D’ailleurs, pourquoi n’est-il pas avec miss siliconée ? L’aperçu qu’il a eu de son entrecuisse ne l’a pas satisfait ? *Soupir* On se calme.
_ T’étais là. T’as tout vu.
Je réponds d’un ton monocorde, agacé. Après tout, il a été témoin de la fantastique scène a laquelle il m’a fait joué sans me demander mon avis. Je n’ai donc rien à raconter à ce sujet.
_ Tu la connais cette fille et tu voulais me faire comprendre que ce n'est pas une fille bien ?
QUOI ?! Là, je suis outrée. D’ailleurs, le regard que je lui lance tandis qu’il est plus proche de moi ne trompe pas.
_ Tu te fous de moi j’espère, Paxton ? Je lui demande, de façon rhétorique. _ Tu n’es pas sincèrement entrain de m’accuser d’avoir tout planifier avec cette connasse pour te faire ouvrir les yeux sur… Elle ?! Ce serait totalement con ! _ Je ne la connais pas, okay ?! Moi j’étais tranquillement entrain de bavarder avec Clarisse quand tu l’as ramené sur ton sillage en nous rejoignant. Alors désolé qu’elle ne soit pas mentalement comme tu l’espérais, mais je n’ai absolument rien à voir avec sa réaction puérile ! La mienne n’a pas été plus mature, je le déplore moi-même, cependant il est inutile de le mentionner. _ Tu sais quoi ? Tu devrais aller la rejoindre avant qu’elle ne débarque sur ses échasses pour venir me prendre la tête car, le cas échéant, je t’assure que je vais lui refaire sa jolie p’tite gueule à ta poupée Barbie !
Des menaces, toujours des menaces. Si seulement il savait que je ne suis qu’une grande gueule.
_ Tu devrais éviter la clope, aussi. Je dis en me saisissant de sa main, pour aspirer une bouffée de nicotine à même la sienne. _ Les nanas comme elles ont – en général, horreurs des mecs qui sentent le cendrier froid.
Quant à moi ? Je m’en fou. En tant que fumeuse à temps partiel, je dégage ce même parfum à l’occasion. Et ce soir, avec l’alcool de tout à l’heure, l’haleine doit être sympa.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: (HOT + 18) There is a first for everything. + Lydia (#) Mar 24 Avr - 23:32 | |
| Franchement, je ne comprends pas du tout ce qui t’a poussé à réagir excessivement. Certes, la blonde, dont je ne connais toujours pas le prénom, t’a à peine insultée. Je n’essaye pas de prendre mentalement sa défense, mais il faut avouer que tu as vraiment réagi fortement à sa provocation. En temps, normal j’aurais trouvé ça intéressant cette dispute entre femmes, mais cette fois-ci, ce n’est pas le cas. Je trouve que tu as eu une très bonne idée d’aller calmer tes ardeurs ou bien tes nerfs en quittant la maison des Zeta Kappa Tau. Évidemment, je n’ai pas pris bien longtemps avant de te rejoindre, mais avoir su, je serais resté avec ton amie Clarisse. Crois-moi, elle est de bien meilleure compagnie que toi, en ce moment. « T’étais là. T’as tout vu. » Oui, c’est vrai j’ai tout vu, mais je n’ai rien compris. J’aimerais bien avoir une explication claire et concise de ce qui est arrivé, mais je vois bien que c’est peine perdue, simplement en regardant ton regard. Alors, j’essaye de comprendre d’une façon différente, te posant une question. Et une fois de plus, tu pars au quart de tour. Qu’est-ce qui se passe avec toi ? Où sont les caméras cachées ? Parce que je ne vois pas d’autres explications. Plus tu me déblatères ces paroles et plus la colère me gagne. J’ai compris. C’est moi le coupable dans toute cette histoire. C’est moi qui l’ai ramené et elle ne m’a pas suivie, bien sûr que non. « Oh ! Parce que toi t’es mieux peut-être ? T’es parfaite, bien sûr…. » Dis-je montant à mon tour le ton, exaspéré par ton attitude toute aussi enfantine. Je suis amèrement déçu d’être venu vous trouver. Moi qui étais certain de passer un agréable moment en votre compagnie, me voilà au coeur d’une histoire sans queue ni tête et en plus. « Tu sais quoi ? Tu devrais aller la rejoindre avant qu’elle ne débarque sur ses échasses pour venir me prendre la tête, car, le cas échéant, je t’assure que je vais lui refaire sa p’tite gueule à ta poupée Barbie! » J’essaye de me calmer, sans pour autant y arriver. Je prends même taffe de nicotine, sur nicotine sans grand résultat. Je pense qu’il me faudrait quelque chose de plus fort, mais tu m’enlèves la cigarette des mains, me reprochant encore une fois, mon attitude. « Tu sais quoi ? Oui, j’pense que j’vais aller la retrouver, pas parce qu’elle me plaît. Non, mais bien parce qu’elle ne me casse pas les couilles à me reprochant tout. Merci de me faire passer une agréable soirée. » Dis-je une fois de plus sarcastiquement tout en me relevant. En fait, je n’allais pas aller retrouver cette fille, mais bien aller dans un autre bar où je n’aurai pas de prise de tête. Au même moment, Clarisse sortie à son tour de la résidence et pointa son joli minois près de nous. Je m’adresse finalement à elle, te tournant le dos, ne voulant plus t’entendre. « Tu devrais surveiller ta pote, soit elle a trop bu ou je ne sais trop, mais elle est foutrement désagréable! » Je lâche un soupire lasse et te regarde une dernière fois avant de reporter mon regard vers l’endroit où j’étais sur le point de quitter. « Quand t’auras décidé d’arrêter de t’en prendre à ceux qui n’ont rien fait et de te montrer plus aimable, tu m’appelleras. Ça me fera un immense plaisir de parler avec toi. » Oui, j'étais offusqué, parce que je ne comprenais rien et c'est ça, qui me met tout à l'envers. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: (HOT + 18) There is a first for everything. + Lydia (#) Mer 25 Avr - 6:32 | |
| Il s’énerve. Je le vois dans son regard. Cela ne me dissuade pas pour autant d’exprimer ma colère concernant son insinuation. Moi ? Capable de simuler un crêpage de chignon pour lui ouvrir les yeux au sujet de Barbie !? C’est aberrant. Vraiment. Surtout lorsque l’on sait que nous en sommes là par sa faute. Hé oui. S’il n’avait pas demandé à sa pétasse d’attendre pour m’embrasser furtivement sur la joue, jamais elle ne serait venue abattre son courroux sur ma pauvre personne. Car oui, je suis une victime. C’est indiscutable.
_ Oh ! Parce que toi t’es mieux peut-être ? T’es parfaite, bien sûr... _ Mais absolument ! Je rétorque, en haussant d’avantage le ton que lui, comme pour garder le sentiment de lui être supérieure. _ Moi, a ta place, je me serais tiré avec elle avant qu’elle ne s’en prenne à mes amis. Car c’est bien ce que je suis pour toi non ? Une amie !
Argh. Puis peu importe. Le mieux serait qu’il la rejoigne immédiatement avant qu’elle ne vienne à nouveau m’emmerder et que je ne lui casse la gueule. Enfin, en théorie, car en pratique, miss silicone ne risque pas grand-chose de ma part.
_ Tu sais quoi ? Oui, j’pense que j’vais aller la retrouver, pas parce qu’elle me plaît. Non, mais bien parce qu’elle ne me casse pas les couilles en me reprochant tout. Merci de me faire passer une agréable soirée.
J’éclate de rire a sa dernière remarque sarcastique. Franchement, c’est vraiment l’hôpital qui se fout de la charité.
_ De rien, c’est avec plaisir. Je lui réplique, aussi ironique. _ Passe une bonne nuit avec Barbie alcoolique !
C’est de plus en plus mature. Fantastique.
Je soupire tandis qu’il s’éloigne. Quelque part, bien caché derrière ma fierté mal placé, j’ai conscience que je devrais le retenir pour lui présenter des excuses sincères. Or, fierté oblige, je ne le ferai pas. D’autant plus quand j’entends les paroles qu’il adresse à mon encontre à Clarisse. Je ne suis pas bourré, merde ! Je suis juste en colère.
_ Quand t’auras décidé d’arrêter de t’en prendre à ceux qui n’ont rien fait et de te montrer plus aimable, tu m’appelleras. Ça me fera un immense plaisir de parler avec toi. _ Tu peux toujours rêver. Je grommelle pour moi-même, alors que le seul mec auquel je tienne vraiment s’apprête à partir avec une mauvaise image de ma personne.
Car je ne suis pas aussi exaspérante, normalement. Du moins, je présume...
_ Tu vas réellement le laisser partir, Lydia ? Me demande ma meilleure amie, outrée de mon attitude. _ ... _ Lydia !! _ QUOI ?! _ Il s’en fout de cette fille ! _ Et ?
Honnêtement, qu’est-ce que ça change à ce désastre que je sache cette information ?
_ Soit tu te bouges pour le rattraper et t’excuser, soit je le fais mais je lui dis en prime que tu le kiffes grave. A toi de voir. Elle croise ses bras sur sa maigre poitrine, déterminée. _ C’est du chantage. Je lui reproche, sèchement. _ Je m’en fou !
Elle tourne les talons, prête à prendre la situation en main. Je la retiens immédiatement.
_ C’est à moi d’y aller. Je soupire, blasée. _ Alors qu’est-ce que tu attends ? Vas-y !
A ces mots, je me hâte a rejoindre le salon de la maison en traversant cette jungle de gens se mélangeant. Aucun signe de lui. Qu’en est-il de la blonde ? Elle roupille dans un canapé. Immédiatement, je comprends que Paxton a quitté la fête. Je me dépêche à rejoindre la rue dans l’espoir d’encore l’y trouver. Verdict ? Après quelques minutes à bousculer des étudiants ivrognes, je suis enfin hors de la maison. Je regarde successivement à droite puis à gauche lorsque je l’aperçois un peu plus bas.
_ PAXTON !! J’hurle pour l’interpeller, au dessus des boum-boum de la musique.
Mais il ne m’entend pas. Ou alors il fait semblant. Dans le doute, je le rejoins au pas de course avant de me mettre face à lui pour le stopper complètement.
_ Attends... Je commence, légèrement essoufflé. _ Tu ne peux pas... partir comme ça... Je souffle un bon coup. _ Okay... j’ai déconnée... mais j’veux pas que tu partes... pas comme ça.
Je ne sais pas comment mais certainement pas avec une image de moi de folle furieuse. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: (HOT + 18) There is a first for everything. + Lydia (#) Mer 25 Avr - 23:30 | |
| Non, mais sérieusement, je n’avais pas du tout besoin de ça aujourd’hui. Si j’avais su que j’allais me prendre la tête, avec toi, de la sorte et tout ça avec une pauvre fille sans intérêt, je serais resté dans la boîte où je me trouvais il y a peu. Je ne serais pas venu passé pour un guignol devant toi. « Moi, à ta place, je me serais tiré avec elle avant qu’elle ne s’en prenne à mes amis. Car c’est bien ce que je suis pour toi non ? Une amie !» Mais qu’est-ce qui t’arrive ? Je ne comprends de moins en moins ce qui est en train de se passer et tu es en train de te ridiculiser seule. Est-ce que tu le vois, au moins ? Je soupire fortement et secoue la tête. Il n’y a vraiment rien à faire avec toi. Oui, je l’ai laissé me draguer un peu et alors ? Je suis humain, mais ce n’est certainement pas ma faute si vous vous êtes crêpé le chignon de la sorte et encore moins que tu commences à me pointer du doigt pour des choses que je n’ai pas faites. Alors, c’est certain que je n’allais pas rester ici à me faire dire mes quatre vérités. Et la façon dont tu te moques de moi, que tu me nargues ce n’est vraiment pas de cette façon que tu vas t’attirer ma sympathie. C’est pour cette raison que je suis partie, espérant que tu allais te réveiller un jour et comprendre que je n’avais rien à faire là-dedans et que tu m’as vraiment manqué de respect pour le coup. Je suis en colère et c’est peu de le dire. Je vais me faire un plaisir d’enfiler bière sur bière pour chasser cette mauvaise soirée de mon esprit et essayer de la terminer d’une bien meilleure façon. Alors, bien décidé à rejoindre le premier bar qui allait se dresser sur mon chemin, je me suis mis à marcher sans vraiment trop savoir où j’allais me retrouver, en fait pour l’instant, je me laissais guider par mes pas. Je réfléchissais à ce qui venait de se produire. Oui, je cherchais encore à comprendre la raison pour laquelle tu as agi de la sorte. « PAXTON!! » Ta voix. Oui, je l’ai entendue. Oui, j’ai fait comme si de rien et j’ai continuer mon chemin. Je n’ai pas du tout envie de me prendre la tête de nouveau. J’étais venue te trouver, vous trouver pour m’amuser. Je continue donc de marcher jusqu’à ce que tu viennes te poser devant moi, m’empêchant de continuer ma route. « Attends… Tu ne peux pas… partir comme ça… Okay… J’ai déconné… mais j’veux pas que tu partes… pas comme ça. » Je te regarde, presque de haut et non, ce n’est pas de la meilleure manière qui soit. « Et si j’ai pas envie de rester, ça fait quoi? J’voudrais surtout pas que ma prétendante vienne t’embêter de nouveau. » Oui, je sais lorsque je m’y mets, je ne suis pas plus mature que toi, mais ça m’a vraiment embêté que tu me fasses sentir coupable pour tout ce qui est arrivé plus tôt. Je prends une grande inspiration et j’expire peut-être un peu trop exagérément par la bouche, mais cela a le don de me calmer un peu. Et tu fais un effort, je me dois de faire pareil. « Et pourquoi j’devrais rester, mh ? » Je te regarde un instant, petit sourire au coin des lèvres, avant de continuer : « Tu veux pas qu’on aille ailleurs à la place? Ça pourrait être sympa. » Seulement toi et moi, me cris mon subconscient, et malgré tout ma bouche dit tout autre chose. « Clarisse peut venir avec nous, si elle veut ! » J’ai envie de me donner une baffe mentale. Pourquoi ai-je autant de difficulté à rester seul avec toi ? Je te souris et m’approche de toi soupirant, tout juste avant de te prendre dans mes bras et de te dire : « Okay on ne se fâche plus ? Tu le sais, ça sera toujours toi et moi contre le monde. Personne ne pourra se placer sur notre route, personne. » Et je te souris une nouvelle fois, te donnant un baiser sur le haut du crâne. Si tu savais, comment j’aimerais t’embrasser à un autre endroit. |
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| Sujet: Re: (HOT + 18) There is a first for everything. + Lydia (#) Jeu 26 Avr - 1:15 | |
| Il me regarde de haut. Là, franchement, il n’y a pas besoin d’être surdoué pour comprendre qu’il n’a clairement plus envie de me voir pour ce soir. Ce que je peux totalement comprendre au vu de mon attitude outrageusement déplacée vis-vis de lui. Seulement, je me vois dans l’obligation de rejeter sa requête silencieuse. Pas uniquement parce que Clarisse m’a ordonné - par un chantage honteux, de faire ce que toute personne mature ferait à ma place : le rattraper pour lui demander pardon. Non. Parce que, maintenant que ma crise de nerfs est passablement terminé, je n’ai pas spécialement non plus le désir qu’il me quitte sur une note aussi peu flatteuse de ma personne. Appelez-ça de la peur de le perdre, si vous voulez, mais je me fais un devoir personnel de lui rappeler que derrière la connasse que j’ai été, il y a toujours sa gentille petite néozélandaise au coeur d’or.
_ Et si j’ai pas envie de rester, ça fait quoi ? En voilà une excellente question. _ J’voudrais surtout pas que ma prétendante vienne t’embêter de nouveau.
Il ne va pas remettre ça quand même !
_ Arrête s’il te plaît. Je lui demande immédiatement, très sérieusement. _ Je ne suis pas venu pour discuter de ça.
Pour deux bonnes raisons, d’ailleurs. La première, je ne sais toujours pas comment je pourrais expliquer mon attitude, puisque il s’avère je n’ai aucune foutu bonne excuse qui justifieraient intelligiblement ces reproches que je lui ai fais. Et la seconde,… Bah on en revient un peu au même, en fait. Je n’avais aucun prétexte valable pour lui faire une scène de ménage. Car c’est bien de ça qu’il s’agit, n’est-ce pas ? Et moi qui me refusait de lui en faire une la minute précédente. J’ai vraiment beaucoup de volonté. C’est de l’ironie, vous l’aurez compris.
_ C’était des conneries, d’accord. J’avoue d’une voix bien plus douce que je ne m’en serais crue capable en le rejoignant. _ J’ai pété un plomb pour rien et… je tiens à m’en excuser, sincèrement.
Je n’ai jamais fais ça de ma vie. Il est le premier a qui je demande pardon pour une attitude de petite fille pourrie gâtée. Bon sang. C’est la honte. L’aspect positif à tout ce merdier, si tenter que je puisse en trouver un, c’est que mon ami m’apprécie suffisamment pour se calmer à son tour. Je retrouve rapidement ce joli petit sourire en coin que j’aime tant chez lui. Pour preuve : mon sourire qui illumine aussitôt mon visage à peine éclairée par le lampadaire de la rue, reflète un bonheur de le revoir aussi vite.
_ Et pourquoi j’devrais rester, mh ? Parce que je t’aime ! Cela serait tellement la meilleure des raisons. _ Tu veux pas qu’on aille ailleurs à la place? Ça pourrait être sympa.
J’hausse les épaules, brièvement.
_ Ouais, pourquoi pas. Après mon petit spectacle, je ne tiens pas absolument à retourner dans la maison des « Zeta Kappa Tau ». _ Tu as une idée de l’endroit où tu aimerais qu’on aille ? Je lui demande dans la foulée, intéressée par sa destination. _ Car moi je n’ai aucune idée qui me vient en tête.
On pourrait toujours aller finir la soirée chez lui. On se materait un bon film dans son canapé, comme on l’a déjà fait par le passé, et on terminerait la soirée sur une note bien plus positive que tout à l’heure. Enfin, c’est une idée comme ça en passant. Une idée que je ne lui soumets pas, soit-dit-en-passant. Pourquoi ? Parce que je ne tiens pas réellement à l’influencer, ni même à nous isoler de tous. Ça pourrait être dangereux pour notre amitié…
_ Clarisse peut venir avec nous, si elle veut ! _ Clarisse ? Je répète, sortant violemment de mes pensées. _ Euh…
Je ne sais pas. Ça ne me tente pas plus que ça de retourner à l’intérieur pour la chercher.
_ J’en sais rien. Dis-je à haute voix, perplexe. _ Il se peut qu’elle n’est plus très envie de me voir non plus ce soir. Je poursuis, riant quelque peu. _ Mais je peux aller la chercher si tu y tiens ?
Peut-être désire-t-il une sorte d’arbitre pour calmer mes possibles sautes d’humeurs à venir ? Si c’est le cas, il peut se rassurer. Seule avec lui, je ne risque plus de passer mes nerfs injustement sur sa personne. Au contraire. Je pourrais bien apposer des gestes malheureux qui détruiraient définitivement notre si belle amitié. Lesquels ? Mh… Aucune idée. Je pourrais peut-être restée tendrement blottie dans ses bras, maintenant qu’il m’y tiens, pour m’enivrer des heures durant de son parfum ? Je pourrais sans doute également glisser mes mains un peu plus bas, pour tripoter ses fesses que je me suis déjà aventurer à regarder quand il marche devant moi ? Ça ne serait pas le pire, très honnêtement. Il y a des tas de choses que je rêve de faire avec lui, même si je m’interdis d’y penser. Mieux vaux pas d’ailleurs que je les énumère !
_ Okay on ne se fâche plus ? Tu le sais, ça sera toujours toi et moi contre le monde. Personne ne pourra se placer sur notre route, personne. _ On se fâche plus, promis. Je déclare doucement, la joue appuyée contre son épaule, un fin sourire aux lèvres.
Me détachant à regret de notre étreinte, je lui demande en me saisissant de sa main.
_ Alors, on part rien que toi et moi ou je vais chercher Clarisse ?
Je lui offre le choix. Après, soit nous partirons tout les deux à sa destination, soit je retournerais dans le Q.G de la fratrie chercher ma meilleure amie.
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| Sujet: Re: (HOT + 18) There is a first for everything. + Lydia (#) Jeu 26 Avr - 16:03 | |
| Je n’y croyais pas une seule seconde que ce soit pour rien qu’elle ait fait toute cette scène. Oui, d’accord, se faire traiter de nom n’est pas quelque chose de plaisant en soit. Elle s’est défendue, et c’est bien correct ainsi, mais de là à continuer les hostilités et se montrer en spectacle de cette façon pour rien ? Je ne crois pas. Mais, cela m’importe peu, j’essaye d’enlever de mes pensées ce petit moment de la soirée et je te propose, d’aller ailleurs afin d’essayer que la suite soit meilleure et sans prise de tête. « Ouais, pourquoi pas. Tu as une idée de l’endroit où tu aimerais qu’on aille? Car moi, je n’ai aucune idée qui me vient en tête. » C’était une très bonne question en fait. Moi-même, je n’y ai pas réfléchi, puisque avant que tu me retiennes, j’allais boire dans le premier bar que j’allais rencontrer. Sydney en est rempli, ce n’est pas ce qui manque. « Bah… Ça dépend ce que t’as envie de faire. Mon coloc n’est pas là du week-end, donc il ne va pas te draguer lourdement comme il en a l’habitude. » Je sais que tu n’aimes pas trop venir chez moi à cause de lui, alors s’il n’est pas dans les parages, peut-être qu’on pourrait passer une petite soirée tranquille rien que toi et moi, si évidemment Clarisse ne nous accompagne pas. « Tu peux même rester dormir, si t’en as envie. » Après, ce n’est pas nouveau. Tu restes dormir chez moi régulièrement, ça ce n’est pas un souci et c’est normal en soit. Nous sommes amis. « Alors, on part rien que toi et moi ou je vais chercher Clarisse ? » Suite à ta question, je t’ai regardé quelques secondes, pour ensuite poser mon regard vers la direction où un brouhaha se faisait entendre de plus belle. Des cris raisonnaient dans la nuit noire et je me suis rendu compte que j’étais bien content d’avoir quitté cet endroit. Puis, je me retournai de nouveau vers toi en souriant. « Seulement toi et moi. Par contre, tu vas devoir me partager avec mes vingt-quatre petites copines. » Je t’offre un clin d’oeil, n’en ajoutant pas plus et agrippe ta main pour commencer à nous diriger vers mon domicile. Oui, vingt-quatre copines. Tu as sans doute deviné que je parlais ici de ma caisse de bières qui nous attend très sagement à l’appartement, n’est-ce pas ?
Le chemin qui nous séparait de mon appartement se déroula sans encombre. Nous avons parlé de tout et de rien et notre complicité s’est de nouveau installé entre nous, à mon plus grand bonheur. J’adore te voir sourire ou encore rire. Pour moi, c’est le plus beau son du monde et te voir heureuse, me comble de joie. Je ne demande rien de plus que cela, lorsque tu es près de moi. « Non, mais attends, une minute. » Dis-je toujours en rigolant de bon coeur après une blague que tu m’as racontée, il y a à peine quelques secondes. « J’trouve plus mes clés.. Ah oui les voilà ! » Je n’avais pas regardé dans la bonne poche de mon pantalon. Je nous ai débarré la porte de mon appartement et après avoir allumé la lumière, je me suis retourné vers toi pour te sourire et t’offrir une bière, mais les sons se sont coupés dans ma gorge. Je t’ai regardé plus intensément et mon regard a fait la navette quelques fois entre tes yeux et ta bouche, avant que je me racle la gorge et détourne le regard. « Hum… Tu veux une bière ? » Confus de ce qui venait tout juste de se passer, je t’ai tourné le dos pour me rendre dans la cuisine afin d’y sortir deux bouteilles du réfrigérateur, gardant la tête dans ce dernier, un peu plus longtemps que prévu. Je me suis dit que sans doute la fraîcheur allait avoir le don d’arrêter de me faire faire n’importe quoi. Imagine si j’étais allé au fond de ma pensée et que je me serais emparé de tes lèvres, la gaffe que j’aurais fait. Je me serai sans doute pris le plus gros râteau de ma vie. Or, je ne veux pas risquer de perdre notre amitié pour une attirance à sens unique. « Tiens ! » Dis-je en revenant vers toi, te tendant la bouteille froide. « On se commande une pizza et on se mate un film ? Ça te dit ? À moins que tu n’as pas faim. » Il doit bien y avoir une pizzeria qui fait la livraison vingt-quatre heure non ? |
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| Sujet: Re: (HOT + 18) There is a first for everything. + Lydia (#) Ven 27 Avr - 16:08 | |
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C’est un soulagement. Paxton n’insiste pas au sujet de ce qu’il vient de se produire. Il me propose plutôt que l’on aille ailleurs. Ce n’est pas une mauvaise idée, or j’ignore totalement où nous pourrions nous rendre - a l’exception de son appartement. Je lui demande donc où il veut qu’on aille. Il devait bien avoir une direction à prendre avant que je ne le retienne.
_ Bah… Ça dépend ce que t’as envie de faire. Si seulement je le savais moi-même. _ Mon coloc n’est pas là du week-end, donc il ne va pas te draguer lourdement comme il en a l’habitude.
J’éclate de rire à cette précision plus que bienvenue. C’est que je l’avais presque oublié celui-là. Un vrai pot-de-colle de première. Dès que je viens passer du temps avec Paxton dans leur appartement, et qu’il se trouve à être présent, je suis assurée de l’avoir constamment derrière mes fesses. Et ce n’est pas qu’au sens figuré, hein ! Parfois, je le surprend vraiment coller à mon cul. À croire que j’y ai du miel. Haha. Ça me ferait presque rire si ce n’était pas aussi chiant. Enfin, heureusement ce n’est pas non plus tout les jours. Ce n’est que lorsque je viens voir Paxton, deux a trois fois par semaines, hors période examen.
_ Tu peux même rester dormir, si t’en as envie. _ Ce n’est pas une mauvaise idée. Dis-je enchanté, pour toutes ces propositions. _ Avec le mélange d’alcools que j’ai bu dans le punch, je crois qu’il est préférable que je ne m’aventure pas a trainer dans un lieu public où même à rentrer seule tout à l’heure. Je précise avec amusement.
Autant prendre avec humour ma saute d’humeur précédente, non ? Blague à part, je pense que si l’on consomme de l’alcool chez lui, ce qui est on-ne-peut-plus envisageable, je risque réellement de finir ma nuit trop déchirée pour rentrer. Maintenant, est-ce que ce serait une bonne idée ? J’en doute. J’agis très bizarrement depuis le défi du punch. Alors, a la réflexion je pense qu’aller chercher Clarisse ne serait-ce pas une si mauvaise idée finalement. Certes, nous ne serons plus en tête à tête comme j’en ai silencieusement le souhait, mais il vaut mieux prévenir que guérir n’est-ce-pas ? J’en ai brièvement la conviction quand Paxton annonce sa décision sur la question.
_ Seulement toi et moi. Par contre, tu vas devoir me partager avec mes vingt-quatre petites copines.
Je fronce les sourcils. J’hésite à rire à cette mise en garde, jusqu’à ce qu’un clin d’œil de sa part m’assure une boutade. Immédiatement, je lui tape gentiment le bras de ma main libre, avant de lui rétorquer sur le ton de la taquinerie.
_ Vingt-quatre, hein ?! Tu es un peu trop sûr de tes performances mon pauvre Paxton.
A lui de déduire comme un grand garçon, celle que j’aborde. Sa capacité à combler vingt-quatre demoiselles, qui verront l’ouragan Lydia s’abattre irrémédiablement sur elle dans les jours qui suivent ; ou sa capacité à ingurgiter vingt-quatre bouteilles de bières, sans pioncer misérablement dans le canapé avant de les avoir toutes enfilées. Sur cette note d’humour, qui se poursuit sur toute la durée que nous passons à marcher côte-à-côte, main dans la mains, en direction de chez lui, nous arrivons enfin à son domicile. C’est là que nous rencontrons un hic : une recherche de clef infructueuse.
_ Non, mais attends, une minute. Me demande t-il encore hilare de ma dernière blague, rendue sûrement drôle par notre taux d’alcoolémie une élevé. _ J’trouve plus mes clés... _ Ah bah c’est embêtant, ça. Je rétorque aussitôt, faussement contrarié. _ Ah oui les voilà !
Ouf. Nous sommes passés à deux doigts de coucher sur le palier. Je rie à cette pensée tout en pénétrant dans le logement.
_ Tu as conscience que si tu avais paumé tes clefs, nous aurions dû dormir dans le couloir ? Je l’interroge, réellement amusée par cette idée.
Cela n’aurait peut-être pas été si déplaisant, cela dit. Nous serions restés étroitement collés à l’autre par manque d’espace, et son parfum m’aurait enivré toute la nuit - ou une grosse partie du moins. Oui. L’image laisse rêveuse. Tellement que j’en ai le sourire aux lèvres, ce qui n’échappe sûrement pas à mon ami qui me regarde intensément tout d’un coup. Ai-je l’air aussi bizarre que je ne l’imagine ? Probablement.
_ Hum… Tu veux une bière ? _ Euh... oui.
Qu’est-ce qu’il vient de se passer, là ? Se pourrait-il que Paxton soit autant attiré par moi que je ne le suis par lui ? Hm... Tu dérailles complètement, ma vieille. J’en ai bien peur, oui. A cette conclusion, je regagne son canapé en soupirant de déception. Je ne rends même pas compte qu’il prend un temps fou a la chercher dans son réfrigérateur. Je ne vois que ce regard qui n’a aucune signification à mes yeux.
_ Tiens ! _ Merci. Dis-je en le saisissant de la bière qu’il me tend. _ On se commande une pizza et on se mate un film ? Ça te dit ? À moins que tu n’as pas faim. _ Hm... Je réfléchis brièvement à ces questions, comme si soudainement, mon cerveau n’était plus à même de les analyser instantanément. _ Un film c’est bien, oui. J’ai oublié la pizza ! _ Et non je n’ai pas trop faim là mais toi tu peux t’en commander une, si tu veux.
Je m’en voudrais de lui ôter le plaisir d’en manger une parce que j’ai un appétit de moineau.
_ Tu ne m’as dit tout-à-l’heure, par quel miracle ton pot-de-colle de coloc’ est-il absent tout le week-end ? Je lui demande, bien décidé a ne pas créer un nouveau malaise avec mon humeur fluctuante. _ Depuis que t’as emménagé ici, je l’ai toujours vu à lézarder dans l’appartement. Aurait-il enfin trouvé une petite amie qui me soulagerait définitivement de ces allusions graveleuses ?
Ça serait génial, vraiment. Car j’ai beau en rire, souvent ça me gâche mon plaisir d’être en présence de Paxton.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: (HOT + 18) There is a first for everything. + Lydia (#) Ven 27 Avr - 17:21 | |
| Ce que j’ai pu être con. Non mais vraiment. J’ai passé vraiment près de t’embrasser. Bon, peut-être pas à ce point, mais l’idée m’a plus qu’effleurée l’esprit et désormais, que nous sommes tous les deux assis sur le canapé à une distance un peu trop raisonnable à mon goût, je n’ai qu’une envie et c’est de me rapprocher de toi. Je ne te dis même pas ce que je voudrais te faire à l’instant, puisque sans doute, que tu partirais en courant en me traitant de fou furieux. Pourquoi a-t-il fallu que je tombe sous le charme d’une de mes meilleures amies ? « Un film c’est bien, oui. Et non je n’ai pas trop faim là, mais tu peux t’en commander une, si tu veux. » Ta voix me sort de mes rêveries et je me retourne vers toi, secouant la tête. « Hein ? Quoi ? » Je fronce les sourcils soupirant. « Ah oui, la pizza. Non ça va, je n’ai pas trop faim non plus. » J’essaye de te sourire, mais ce rictus ressemble certainement plus à une grimace, qu’autre chose. Mon Dieu Paxton, tu devrais agir plus naturellement, sinon elle va s’apercevoir qu’il y a quelque chose qui ne fonctionne pas et elle va te demander de lui expliquer ce qui t’arrive. Je prends une bonne gorgée de bière, reprenant contenance alors que tu me parles de mon coloc. « Je sais pas trop… Il me semble que sa sœur doit se marier ce week-end. » J’aurais bien préféré que ce soit lui l’heureux élu pour qu’il te laisse tranquille, une bonne fois pour toute, mais je crains que je prenne mes rêves pour la réalité. « Pour qu’il te laisse tranquille, faudrait que tu lui fasses clairement comprendre que tu ne veux rien savoir de lui ou alors que... » J’ai un peu de difficulté à terminer ma phrase, parce qu’à la simple pensée de te voir avec un autre homme en train de lui rouler une pelle devant moi, me donne la nausée. « … ou alors, que tu te fasses un petit copain. » Après avoir pris une nouvelle gorgée de bière, je dépose la bouteille sur la table du salon et me lève d’un coup. Mieux vaut changer de sujet au plus vite. Je me rends sur la table de la cuisine où j’ai laissé la télécommande de la télévision et reviens te trouver sur le canapé, cette fois-ci, plus décontractée. Je suis bien décidé à ne pas me laisser guider par mes émotions. Je suis jeune, à peine âgé de vingt-six ans, je ne vais certainement pas jouer à la vierge effarouchée parce que tu es près de moi. Je passe donc mon bras derrière ta nuque et te sers contre moi, tout en tenant la télécommande de l’autre main. « As-tu un genre de film que tu aimerais voir, en particulier ? » Je tourne ma tête vers toi et te souris. On pourrait croire que je suis un schizophrène. Je change d’humeur, limite de personnalité d’une seconde à l’autre. Le psychologue en toi, va tout de suite s’apercevoir de quelque chose, même si ça fait que deux ans que tu étudies ce domaine. « Je te laisse choisir, sauf si c’est un film pour adulte, parce que ça, je préfère largement participer que regarder. » Et un nouveau clin d’oeil t’es adressé. Mieux vaut essayer de détendre l’atmosphère, non ? Ça serait bête que je reste mal à l’aise tout ce temps, parce que la femme qui m’intéresse se tien un peu trop proche de moi et que mon corps risque de réagir très facilement à ta présence. Mon Dieu, ça serait tellement plus facile si tu me montrais que tu as, ne serait-ce qu’une petite attirance pour moi… |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: (HOT + 18) There is a first for everything. + Lydia (#) Sam 28 Avr - 0:03 | |
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_ Hein ? Quoi ? J’hausse les sourcils, d’interrogation.
Qu’est-ce qui lui prend tout d’un coup ? J’ai bien répondu à ses questions pourtant ! Ah moins que... *réfléchit* Non. Oui. Non. Mais si ! Il m’a demandé pour un film puis une pizza. Je me souviens bien, quand même !
_ Ah oui, la pizza. Non ça va, je n’ai pas trop faim non plus.
D’accord. La situation est très étrange. Paxton ne semble plus du tout en contrôle de la situation et je ne peux empêcher la psychologue à en devenir qui sommeille en moi, de s’interroger sur le pourquoi d’un tel changement. Aurais-t-il des ennuis ? C’est bien la première option qui me traverse l’esprit, immédiatement. En fait, je m’interroge même sur l’éventualité que cela soit lié à ce secret qu’il garde pour moi. J’ai cessé de le harceler de questions à ce propos, lorsque je l’ai sentie réfractaire à ce confier à moi. Peut-être devrais-je retenter ma chance ce soir ? Mh... Bonne idée. Après mon attitude de tout-à-l’heure, cela peut lui faire plaisir que je me montre disposé à l’écouter. Maintenant, reste à savoir comment aborder le sujet sans le brusquer. Je mise sur son colocataire. Je m’intéresse au pourquoi de son absence, même si je m’en moque complètement - au delà d’avoir la paix ce soir.
_ Je sais pas trop… Il me semble que sa sœur doit se marier ce week-end. Ah. Dommage. Je n’aurais pas été mécontente que mon souhait qu’il est une petite-amie soit réel. _ Pour qu’il te laisse tranquille, faudrait que tu lui fasses clairement comprendre que tu ne veux rien savoir de lui ou alors que... _ Parce que tu imagines que je lui ai pas dit, peut-être ? Je demande immédiatement, hilare, profitant qu’il semble éprouver une difficulté à conclure sa phrase pour corriger cette idée fausse. _ Je l’ai fait des dizaines de fois, si ce n’est pas plus. Je n’y peux rien s’il ne comprend pas. Ce n’est pas faute d’avoir tenté de nombreuses méthodes différentes. _ Maintenant, je suis curieuse d’entendre la solution que tu pourrais me proposer. Je conclue d’une voix douce, pour l’encourager a parler. _ Que tu te fasses un petit copain. Reprend-t-il aussitôt.
Hein ?! Je suis abasourdie par ce qu’il me suggère. N’est-ce pas une méthode un peu radicale pour qu’un mec comprenne que ses avances ne nous intéresse pas ? D’ailleurs, où irais-je le chercher ce fameux petit-copain ? Au campus ?! Certainement pas. La plupart des mecs de ma promotion n’ont qu’un mot à la bouche : le fun. Je n’ai plus envie d’avoir un sexfriend comme au temps du lycée. J’ai envie de quelque chose de plus sérieux, de plus posé. Bon, pas au point de me marier ni de faire des enfants dans l’immédiat, mais si cela pouvait être aussi ces projets d’avenir, cela ne serait pas plus mal. Du coup, je considère cette suggestion irréalisable. Cependant, je tiens tout de même à lui indiquer.
_ Si tu m’en trouve un qui souhaite une relation sérieuse pouvant aboutir à une jolie vie de famille, n’hésite pas à lui passer mon numéro de portable.
L’idéal serait qu’il me donne le sien. Mais là, il ne faut pas rêver. Paxton se lève pour récupérer sa télécommande. J’en profite pour boire - enfin, une gorgée de ma bière. Quelque chose me dit que j’ai loupé le coche pour parler de ce qu’il le tracasse. Il revient vers moi d’une façon étrangement enjoué, prêt à regarder la télé. Dommage.
_ As-tu un genre de film que tu aimerais voir, en particulier ? _ hm...
Je réfléchis. Je ne suis pas réellement cinéphile. Je regarde des films à l’occasion, essentiellement avec lui, mais pas de là à avoir un genre préféré.
_ Je te laisse choisir, sauf si c’est un film pour adulte, parce que ça, je préfère largement participer que regarder.
J’éclate de rire, nerveusement. Dois-je comprendre un sous-entendu au clin d’œil qu’il m’adresse ? Je m’interroge. Surtout sur les conséquences qu’aurait une relation sexuelle sans lendemain avec lui. En fait, même s’il m’attire bien plus que quiconque, je sais que je n’aimerais pas une telle évolution a notre relation. Je l’aime trop pour être simplement sa maîtresse. Je préfère donc mettre les choses au clair, au cas où nous serions tout deux sur un terrain glissant.
_ Paxton, j’entame d’une voix douce, yeux ancrés dans les siens. _ Je n’aurais rien contre le fait de coucher avec toi. Seulement, je ne n’aimerais pas que ce soit pour une nuit, et encore moins que ça soit pour passer agréablement le temps quand l’envie nous prends. Je préfère conserver notre amitié telle qu’elle est... A défaut de pouvoir espérer plus. _ Sinon, pour en revenir au film, j’aimerais bien une comédie. Je reprend pour mettre un terme à cette conversation, vouée à ne mener nulle part.
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| Sujet: Re: (HOT + 18) There is a first for everything. + Lydia (#) Sam 28 Avr - 3:56 | |
| « Parce que tu t’imagines que je lui ai pas dit, peut-être? » Non, j’avoue que tu dois lui en avoir glissé un mot et plus d’une fois. Je te connais assez pour savoir que lorsque quelque chose ne fait pas ton affaire, tu ne te gênes pas pour dire ce que tu penses. Je t’ai déjà vue, plus d’une fois, rembarrer ces mecs alcooliques dans ces bars, qui essayaient de te mettre la main aux fesses. J’en ai mal pour eux, avec les paroles que tu leur as dites. Je secoue la tête pour te faire comprendre que c’est correct que le sujet est clos et te dit que la seule et unique raison pour laquelle il te laisserait tranquille, c’est que tu te fasses un copain et cette idée, j’ai l’impression que tu la considères saugrenu. Sans doute qu’elle peut l’être oui, mais s’il n’a rien compris auparavant. « Si tu m’en trouves un qui souhaite une relation sérieuse pouvant aboutir à une jolie vie de famille, n’hésite pas à lui passer mon numéro de portable. » Moi ! Ai-je envie de te répondre. Je souhaite connaître la relation sérieuse, mais pas à n’importe quel prix et surtout, pas avec n’importe qui. Par contre, pour les gosses, je ne sais pas. Je ne suis même pas certain d’en vouloir.
« Promis, j’te ferai signe. »
Dis-je à la blague, voulant finalement passer à un autre sujet. N’importe lequel, qui pourrait m’aider à être moins mal à l’aise. Pourquoi ne pas décider le film que nous allons regarder. C’est une excellente idée. Du moins, c’est ce que je pensais, jusqu’à ce que j’essaye de détendre l’ambiance lourde qui s’était installée par ma faute, en plaisantant sur le sexe et, comme j’ai pu m’en apercevoir. Tu as, une fois de plus dans la soirée, compris de travers ce que j’ai voulu dire. Tu penses vraiment que je veux faire de toi ma chose ? Mon vide couilles et te laisse choir sur le bord de la route comme une vulgaire chaussette sale, une fois ma besogne finie? Plus tôt dans la soirée, tu as compris que je t’accusais d’avoir orchestré ce crêpage de chignon pour me faire comprendre quelque chose et là, ça. Je ne peux pas y croire.
« Quoi ? Non mais t’es malade ? Je n'aurais pas envie de coucher avec toi dans ces circonstances. »
Je te regarde, les yeux grands ouverts, abasourdi, voire sonné parce que tu as déclaré.
« T’es une femme vraiment magnifique et il y a aucun doute à se faire, s’il y avait eu la possibilité que tu me considères autrement qu’un simple ami, je n’aurais pas hésité à tenter quelque chose entre nous et voir ce que cela aurait pu donner »
Continuai-je de parler sans même respirer. Je secoue la tête négativement et soupire. Oui, je soupire parce que j’en ai beaucoup trop dit, une fois de plus et ce n’est pas ainsi que j’aurais voulu te le faire apprendre. Pas avec cette façon de parler un peu trop pressé et colérique. Je termine de dire, avant que tu aies pu dire quoi que ce soit :
« Tiens, mets le film que tu veux visionner, moi, j’ai soif, mais écoute moi bien. Écoute ce que je vais te dire. Jamais je n’ai pensé vouloir te baiser sans rien d’autre… Jamais. Parce que t’es beaucoup trop précieuse pour un simple coup d’un soir à mes yeux. »
Ma voix s’était faite beaucoup plus douce et sincère, cette fois-ci. Je te donne la télécommande et me lève pour aller rejoindre la cuisine où je me suis pris une nouvelle bière et que j’ai commencé à la boire. Sauf que ce n’était pas assez fort à mon goût. De ce fait, j’ai ouvert le panneau de l’armoire qui se trouve au-dessus du four pour y sortir une bonne vieille bouteille de Jack Daniel’s. Un bon whisky. Rien de mieux pour remonter le moral. En prenant des gorgées, je me suis enfin demandé pourquoi ça me faisait autant chier, ce que tu as pu me dire… |
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| Sujet: Re: (HOT + 18) There is a first for everything. + Lydia (#) Dim 29 Avr - 18:45 | |
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_ Promis, j’te ferai signe. _ J’te remercie.
Je réponds à Paxton, sur le ton de l’humour. Au fond de moi j’ai parfaitement conscience que le garçon idéal n’existe pas, même chez mon meilleur ami alors…Je ne lui en veux pas de ne pas prendre cette parole au sérieux. Bien au contraire. Je suis contente de son initiative de changer de sujet. Je me concentre même sur sa demande de mon genre de film préféré, que je ne connais absolument pas pour cause d’absence total d’intérêt pour le cinéma en général. Je prends la question très au sérieux, d’ailleurs, jusqu’à ce qu’il m’informe avec humour de son souhait d’être plus acteur que téléspectateur d’un film d’adulte. Je ne sais pas comment interpréter ces mots, très honnêtement. Une simple boutade ? Un sous-entendu d’une demande d’amitié améliorée ? Dans le doute, je préfère mettre les choses aux clairs calmement, les yeux dans les yeux. Quitte à parler de sexe sans tabou entre nous, autant le faire convenablement. J’explique donc que cela ne me rebuterait pas, mais pas dans ce genre de configuration au niveau de la relation. Être sa maitresse, oui ; Être une parmi tant d’autres, non. La réaction de Paxton ne se fait pas attendre. Immédiatement, il me dévisage avec stupeur, avant de me rétorquer sur le même ton.
_ Quoi ? Non mais t’es malade ? Je n'aurais pas envie de coucher avec toi dans ces circonstances.
Et merde. J’ai encore mal interpréter ces paroles. Je soupire de découragement quant à mon incapacité à discerner convenablement les tenants comme aboutissants des mots qu’il m’adresse se soir. Ça promets pour ma carrière de psychologue.
_ T’es une femme vraiment magnifique et il y a aucun doute à se faire, s’il y avait eu la possibilité que tu me considères autrement qu’un simple ami, je n’aurais pas hésité à tenter quelque chose entre nous et voir ce que cela aurait pu donner.
Mon coeur manque un battement, tout d’un coup. Aurais-je bien entendu ? Paxton ne serait pas contre à tenter quelque chose avec moi, pour peu que je le considère plus que comme un simple ami ? Cela me semble presque impossible. Je me suis tellement convaincue qu’il ne pouvait pas me trouver à son goût, physiquement, que je reste interdite devant cette révélation. Paxton, être amoureux ? De moi ? Cela serait vraiment trop beau pour être vrai et pourtant… Pourtant…. Tout chez mon ami laisse à penser que cette déclaration, faite sous la colère, est bien plus qu’un discours visant à redorer l’image de salaud que j’ai pu dépeindre. Aussitôt cette conclusion faite, je me mords la lèvre inférieure sous la confusion. Je tente même de rattraper le désastre que j’ai encore commis mais… Paxton ne m’en laisse pas le choix ni le temps. Il reprends promptement la parole, m’annonçant ceci :
_ Tiens, mets le film que tu veux visionner, moi, j’ai soif, dois-je en conclure qu’il ne le regardera pas avec moi ? J’en ai bien peur, tout d’un coup. _ mais écoute moi bien. Écoute ce que je vais te dire. Jamais je n’ai pensé vouloir te baiser sans rien d’autre… Jamais. Parce que t’es beaucoup trop précieuse pour un simple coup d’un soir à mes yeux.
Je le laisse rejoindre sa cuisine, sans amorcer un geste pour le retenir. Je suis totalement bouleversée. Ses mots… Ils font battre mon coeur à deux-cent à l’heure dans ma poitrine. Désormais, je n’ai plus d’autres choix, plus d’autre options. Je dois lui faire part de mes sentiments ou… ou nous deux cela sera finit, définitivement. Abandonnant alors à mon tour la télécommande qu’il m’a donné auparavant, pour que je choisisse mon film, je quitte le canapé en quête de le retrouver dans la cuisine. Lorsque j’y arrive, je le découvre buvant frénétiquement un verre de whisky. Lentement, je m’approche de lui pour apposer ma main sur le verre avant qu’il ne puisse en boire une nouvelle gorgée.
_ Ne bois pas ça s’il te plaît. Je lui demande doucement, pour attirer totalement son attention. _ Je suis vraiment nulle avec toi ce soir et je m’en excuse sincèrement. Je poursuis le coeur étreint, la voix chevrotante d’émotion. _ Je t’ai menti. Dis-je pour amorcer l’annonce que je ne pensais pas lui faire de toute ma vie. _ Je n’ai pas envie que toi et moi nous restions simplement deux bons amis. J’ai envie que nous soyons plus… bien plus. Ma voix se fait murmure. Mes yeux se fondent dans les siens. _ J’ai envie que tu me prennes dans tes bras, que tu m’embrasses, que tu m’aimes. J’ai envie que tu ne sois qu’à moi, que plus aucune autre femme ne puisse espérer gagner ton coeur car, la vérité c’est que je suis jalouse Paxton. Jalouse de Barbie, jalouse de toutes ces filles a qui tu souries. Je t’aime Paxton. Je t’aime depuis tellement longtemps…
Les dés sont jetés. Désormais, quoi qu’il arrive, notre relation ne sera plus jamais la même. Plus jamais.
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| Sujet: Re: (HOT + 18) There is a first for everything. + Lydia (#) Lun 30 Avr - 4:39 | |
| Je ne veux plus jamais me retrouver dans ce genre de position. Non, en fait, j’ai beaucoup de mal à comprendre où es-tu allé chercher que je voulais peut-être couché avec toi pour simple plaisir de la chair. Sans lendemain, sans sentiment. Si tu savais comme cela peut être le contraire. Comment je voudrais te crier que je ne te veux pas que pour un plan cul, mais bien plus que cela. Sauf que tu m’as clairement dit que tu ne voulais pas gâcher notre amitié, ou plutôt que tu voulais la garder tel quel. Je t’avoue que ça m’a un peu surpris, mais si c’est ton désir, comment t’en vouloir ? La seule personne en qui je peux me plaindre, se trouve à être moi. Oui, moi, puisque c’est moi qui suis tombé dans les filets. Tu ne m’as rien demandé, à moi et pourtant…
Je me demande, à l’instant où tu es arrivé dans la cuisine et où tu m’as empêché de boire de nouveau, ce que j’aurai droit encore comme sermon. Probablement, que tu trouves que je bois trop ? Un peu, comme tu m’as déconseillé de continuer à fumer la cigarette, un peu plus tôt dans la soirée ? Je ne sais seulement plus quoi penser de toi. Tu es si réceptive, mais à la fois si éloignée de moi. Qu’est-ce que j’ai fait ? Et pourtant, la simple phrase où tu me dis m’avoir menti, a raison de moi. Je roule les yeux au ciel, suivi de soupir d’énervement. Je suis prêt à quitter la pièce pour me trouver le plus loin possible de toi le temps que je me calme, mais tu commences à parler et mon coeur s’arrête. Wait ! What ? Tu veux que l’on soit plus que des amis ? Mais, tu m’as fait comprendre tout à l’heure que tu… Ah… C’est ça que tu veux dire, que tu m’as menti. Je te regardes droit dans les yeux, encore sous le choc de ce que tu es en train de m’avouer et je dois t’avouer à mon tour que ça ne me déplais pas du tout. Et plus j’y pense, plus un sourire se place sur mon visage. Comme un enfant pris en plein délit après avoir fait une bêtise, je n’arrive pas à émettre le moindre son. Je n’y arrive tout simplement pas. Cependant, en revanche, j’attire, d’un geste à la fois brusque et tendre, ton corps contre le mien et dès que tu es collé contre moi, j’agrippe ta nuque de ma main et viens t’embrasser. Un baiser à la fois passionné, pressé, et je l’avoue un peu nerveux. Comment faire autrement ? Je l’ai tellement attendu cet échange, après tout. Et pourtant, il reste chaste, beaucoup trop chaste. Je laisse tes lèvres tranquille, mais garde mon front collé au tien quelques secondes avant de te regarder dans les yeux et de te dire :
« Si tu savais… Tu… Bordel Lydia. T’as vue ce que tu me fais faire ? »
Je rigole un peu maladroitement. Je suis complètement empoté. Je n’arrive même pas à placer des mots correctement pour former une phrase. Je dois même avoir tous les membres de mon corps qui tremble tellement je peux être heureux du dénouement de la soirée. Si jamais su tout ça, tout se serait passé différemment ce soir.
« Puis merde ! Viens-là. »
Je me dis, que nous allons avoir tout le temps voulu pour parler dans les minutes, heures, voire jours qui suivent. Autant profiter du moment, tandis qu’il est là sous nos yeux. Je t’attire de nouveau à moi et je me penche en avant pour frotter mon nez le long de ton cou. Ma bouche ne tarde pas à prendre la relève. Ta peau est chaude sous mes lèvres, si douce. Je continue de te donner des petits baisers papillons le long de ta mâchoire jusqu’à ta bouche. Je t’incline la tête sur le côté en posant tendrement la main sur ta joue pour finalement effleurer ta bouche de mes lèvres. Je restais le plus sage possible, car maintenant, plus que jamais je dois réussir à me maîtriser. Je ne veux surtout pas que tu croies que je ne veux que du sexe, mais je ne parvins tout de même pas à rester trop soft. Nos langues finissent par se rencontrer et c’est pour moi une explosion de sentiment. Renonçant à toute prudence, je glisse un bras autour de ta taille et enfonce ma langue dans ta bouche. Ma main que j’avais de nouveau posée sur ta nuque pour te maintenir contre moi venait de se glisser sous ton haut et se promenait vers ton ventre. Rien de bien méchant, ni trop vulgaire, mais j’avais tellement rêvé de ce contact peau à peau. J’avais envie de te déshabiller et de t’allonger sur la surface disponible la plus proche. Une idée assez idiote, étant donné ce qui venait de se dire entre nous, mais je reste un homme attiré par une femme aussi exceptionnelle et magnifique que toi. Oui, je dois être faible et pourtant, je ne fais rien qui pourrait être fatale. Non, je me contente de t'embrasser avec toute la passion qui me connaît. |
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