contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Back to reality - PV Lydia (#) Jeu 26 Avr - 12:14
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billy ft. lydia
La machine à café termine finalement de couler le dernier café et franchement j'en suis bien heureux que cette journée se termine enfin. Franchement c'est pas comme-ci j'y trouvais mon bonheur à servir du café à des gens, alors que je travaillais pour les plus grandes organisations gouvernemental. Alors que j'apporte le dernier gobelet, je décide que je vais faire un arrêt par le commerce du centre-ville pour faire quelques achats. Au moins ainsi je pourrai avoir du temps pour moi-même et je pourrai profiter de ma ma soirée qui ne fait que commencer. Après tout, comme je suis très restreint, ma seule avtivité possible sera de simplement aller chez-moi, m'écraser devant Netflix et pourrir chez-moi. J'enlève mon tablier et je salut les personnes avec qui je travaille, d'un bref signe de la main, avant de me diriger vers la sortie. C'est une journée de pluie aujourd'hui et les vents sont relativement frais, du coup j'enfile ma veste avec mes écouteurs pour ne pas être déranger et je marche lentement vers ma destination.
La musique m'aide à m'évader et me croire simplement ailleurs. Parfois mon ancienne vie me manque, plus particulièrement le confort de ma maison, la luxure de l'argent, faut pas se le cacher et le fait de travailler dans ce qu'on aime ça joue beaucoup évidemment. Cela dit, pour ne pas mettre personne en situation inconfortable, j'ai préféré me la jouer loup solitaire et c'est payant en quelques sortes. Je n'ai plus de nouvelles de personnes, je peux donc avoir l'esprit rassurer que tout le monde va bien et surtout qu'ils ne m'ont pas retrouvés ici. La nouvelle vie finira par s'intégrer à mon quotidien je crois ou alors je ne serai que réduit à être malheureux éternellement... Après tout je suis coincer à vivre beaucoup d'émotions fortes à la fois et ça en devient limite agressant. N'empêche que parfois je me demande ce qu'ils sont tous devenu... Les anciens du M.I.T. Ou encore mon ex-femme, Maryse, avec qui les choses auraient pût être tellement différente! J'observe mon reflet dans le bus qui passe devant moi et j'étire doucement une légère mou en me regardant.
Le laisser-aller devra se faire, sinon je ne pourrai pas être heureux à jamais et ce... pour toujours. Puis faut voir le côté positif des choses... J'ai Cleo, indirectement, avec qui je vis toujours des choses folles... J'ai des collègues de travail... Avec qui je peux discuter... Bref, mon bus finit par arriver et je salut rapidement le chauffeur d'un petit geste de la tête avant d'aller m'écraser dans le fond de celui-ci avec un grand soupire. Vie compliquée, vie désorganisée... Je laisse culbuter ma tête sur le côté pour observer par la fenêtre la pluie contre la vitre et les voitures qui circulent dans la rue en me questionnant sur leur destination... Leur stress à eux... J'aime imaginer que les gens ont des vies tellement merdique et monotone. Maison, boulot, dodo. Rentrer et s'engueuler parce que le tube de dentifrice à été mal ranger ou encore se disputer pour avoir coucher les enfants trop tard alors que c'est jours de semaine.
Au bout d'une quinzaine de minutes, je sens le bus prendre le tournant qui mène vers l'avenue du commerce que je recherches et je m'apprête à descendre du bus. Je vois adolescents qui sont coller au fond du bus à me regarder en uniforme de travail et qui se paie ma tête en rigolant bien fort. Je descend sans dire un mots... J'ai pas la force de même ouvrir ma bouche et d'argumenter avec eux. Rapidement je me retrouves donc dans le dit commerce que je cherchais et je prends un petit panier pour commencer mes achats. Mine de rien, il n'y à pas beaucoup de monde vus la température pluvieuse aujourd'hui, tant mieux pour moi. Je farfouille ici et là dans les allées puisque le commerce est relativement grand et mes yeux tombent tout seul sur les céréales... J'ignore de quoi j'ai envie, du coup je compares deux boîtes de deux marques différentes... Sucrées ou santé. Quel choix. Pourquoi la vie offre autant de choix!? On devrait avoir une seule marque de céréale, qui devrait s'appeler céréale et qui serait des céréales. Tant pis, je prends les sucrées... Les choix santé de toute manière, c'est reconnus pour pourrir au fond d'une armoire.
Comme je dépose doucement la boîte dans le panier, mes yeux roulent doucement sur une jeune demoiselle qui circule dans la même allée que moi... Étrange, mais je connais cette silhouette, c'est pas comme-ci elle datait de hier, mais je sais que je l'ai déjà vus... Une cliente? Une policière? Une agente de firme? J'ai beau chercher, je ne trouve pas. Je la suis donc en me creusant la tête et malheureusement rien ne vient, sauf que tels un flash, tout me revient. Le repas de famille, voilà près de quelques années maintenant... Maryse m'avait présenter à sa famille! Du coup, si ma mémoire ne me fais pas défaut, ceci ne peut être que... Lydia? Je me souviens d'elle, parce que son prénom ne s'écrit pas comme il se prononce... Foutu mémoire photographique. J'ignore quoi faire, je la salut? Ohhh bon sang, la dernière chose à faire à mon avis, puisque j'ai quand même abandonner Maryse derrière moi après l'avoir froidement divorcer! Et si j'allais affronter ses reproche en cette soirée! Aucune chance, je me fais bousculer par une autre personne, ce qui m'oblige à bousculer gentiment Lydia. « Désoler Lydia... » Son nom... POURQUOI J'AI DIS SON NOM... Par chance, elle ne va pas se souvenir de moi...
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Sujet: Re: Back to reality - PV Lydia (#) Lun 30 Avr - 2:09
Assise à mon bureau du lycée de Island Bay, j’observe avec minutie la patiente me faisant face, Mademoiselle Sanchez. Cela fait presque une heure que je l’observe ainsi, d’ailleurs. Et si au départ ce n’était que pour l’encourager à me parler, comme je l’avais invité à le faire ; par la suite ce fut pour analyser les raisons de sa présence dans cette pièce, en ma compagnie. Verdict ? Un vulgaire souhait de sécher un cours avec une « bonne » excuse à l’appuie. Ce n’est pas une motivation rarissime chez mes jeunes patients néanmoins, je ne peux pas laisser cela impunie. J’attends donc patiemment la sonnerie marquant la fin des cours, pour annoncer à l’adolescente au look rebelle la sanction qui l’attends. *Driiiiiiiiiiing* Ah. Il est 18 heures. Mon visage s’illumine d’un sourire se voulant vainqueur tandis que ma patiente se lève déjà, sans attendre une quelconque autorisation de ma part. J’interviens aussitôt, autoritaire.
_ Restez là Mademoiselle Sanchez, la séance n’est pas terminée.
La jeune fille se retourne vers moi à ces mots, d’un geste vif.
_ Vous ne pouvez pas me garder après les cours ! Me clame-t-elle dans la foulée, sous le ton de la révolte. _ Ah non ? Je lui demande avec amusement, le sourire toujours aux lèvres. _ Non ! Vous n’en avez pas le droit ! _ Tiens donc ! Je rétorque avec ironie. _ Et pourquoi cela Mademoiselle Sanchez ? _ Parce que c’est interdit par le règlement, voyons ! Me rétorque-t-elle, certaine de son argument. _ Il est également interdit de sécher les cours et vous êtes présentement devant moi ! Je lui déclare très sérieusement, ne manquant pas de répartie également. _ Je ne sèche pas les cours ! Me réplique-t-elle avec insolence. _ Je suis chez un psy ! _ Dans l’attente d’un mot d’excuse de ma part que vous n’aurez pas. J’annonce froidement, instantanément. _ Pourquoi ?! _ Parce que vous n’avez pas réellement besoin de mon aide psychologique. J’annonce implacable. _ Je vous déclarerais donc comme absente. _ Vous n’avez pas le droit de faire ça !! J’suis restée assise devant votre putain de bureau pendant une heure ! _ Restez assise ne suffit pas pour être dispensé d’un cours, Mademoiselle Sanchez. Maintenant, donnez-moi votre carnet de correspondance.
Elle soupire fortement puis traîne des pieds jusqu’à mon bureau tout en le cherchant dans son sac à dos en désordre. Dès qu’elle met la main dessus, une longue minute plus tard, elle me le jette sur ce dernier avec dédain. Pour ce manque flagrant de respect à ma personne, je lui ajouterais deux heures de colle en plus du rendez-vous avec ces parents.
_ Asseyez-vous. Je lui ordonne tandis que je l’ouvre pour inscrire un mot. _ Vous avez quarante-huit heures pour le faire lire par vos parents. Passé ce délai, sans nouvelles de leur part, je prendrai contact avec eux pour convenir d’un rendez-vous en présence du principal.
C’est une annonce très sérieuse. Je compte bien avertir ces parents de son comportement exécrable avec ma personne, ainsi que sa petite combine pour échapper au cours de mathématique auquel elle aurait dû assister jusqu’à l’heure de la sortie. Elle soupire à nouveau, agacé. Je ne pense pas qu’elle m’imaginait aussi sévère en entrant dans mon bureau. Désormais, elle saura qu’au delà de mon jeune âge, je représente autant l’autorité de ce lycée que n’importe lequel de ces professeurs et autres surveillants.
_ Tenez. Je lui tends son carnet. _ Vous pouvez disposer maintenant.
Furieuse, elle me l’arrache presque des doigts. Je note sur mon bloc note de lui ajouter une heure de colle en plus. Lorsque je suis seule, je rentre ces informations sur la base de données de mon ordinateur, avant de transmettre mes conclusions à la direction de l’établissement. C’est eux qui gère les heures de retenus, les rendez-vous avec les parents. Je m’attends donc à avoir dès demain matin une note de suivie à ces sujets. Une fois tout ceci terminé, je quitte mon bureau munie de ma veste ainsi que mon parapluie. Au vu du temps maussade à l’extérieur, je prends la décision d’aller faire quelques courses en ville sans récupérer Noah chez mes parents, comme j’en ai l’habitude. J’en informe ma mère par sms, avant de rejoindre le parking des professeurs.
< Coucou maman. Il fait trop mauvais pour que je sorte avec Noah ce soir. Je pars donc faire mes courses sans lui. Bisous, à tout-à-l’heure. :) >
Dans la minute qui suit son envoi, je reçois une réponse de sa part.
< D’accord. Bisous, à tout-à-l’heure ma chérie. >
Je range mon téléphone dans ma poche, m’emparant de mes clefs de voiture à la suite. Elle est au bout du parking, à la place qui m’est réservée. Je la rejoins le pas rapide pour être le moins trempée possible. Lorsque je l’atteins, je ferme mon parapluie pour rejoindre l’abri de son habitacle. La musique se met en route. C’est une clef USB remplie de mes chansons préférés. Un mélange culturel à elle toute seule. Il y a autant de chansons française, qu’il n’y a de chansons anglaises ou encore espagnoles/italiennes. Pour ces dernières, je ne les comprends pas encore, mais je me fais la promesse d’apprendre l’italien pour rectifier cela. Ma ceinture attaché, je démarre le moteur pour rejoindre ma destination : le supermarché du quartier. C’est en chantant que j’y arrive, et que je galère à trouver une petite place. Une fois fait, je quitte mon véhicule pour entrer dans le commerce, la capuche sur la tête. Sans perdre de temps, je rejoins mes rayons habituels pour acheter le nécessaire qu’il me manque : couche de bébé, lait maternelle, petits-pots, et légumes frais pour les purées de Noah. Je fais ensuite un détour au rayon céréale pour trouver les muesli préférés de ma mère. Quand je les ai, je me permets un petit tour dans les rayons DVD/Blueray. Je suis toujours à l’affût des derniers Disney qui sortent, pour mon fils. Par temps automnale/hivernale, ils passent bien le temps. Alors que je me penche pour regarder la synopsis du tout dernier : Coco, je sens quelqu’un qui me bouscule. En tant normal, je ne m’en formaliserais pas. Cela arrive à tout le monde, dans un endroit aussi restreint qu’un rayonnage, de percuter un autre client. Aujourd’hui, je me fige immédiatement à l’entente de ces mots, prononcés par une voix qui n’est pas si inconnue qu’il n’y paraît à mon esprit.
_ Désolé Lydia...
Promptement, mon cerveau tente de deviner, sans un regard, l’identité de celui qui se trouve dans mon dos. Il imagine instinctivement Paxton, ainsi que toute la menace qu’il représente à mes yeux. Puis ensuite, il m’encourage à mettre un visage sur cette voix pour s’en assurer. Je me tourne alors vers l’homme, d’un geste lent. Par chance, il ne s’agit pas de Paxton. Ce qui est un grand soulagement. Néanmoins, j’ignore toujours qui est cette personne, et comment elle connait mon prénom.
_ Ce n’est pas grave. Lui dis-je tout de même, en observant attentivement ces traits qui me sont aussi familier que la voix. _ Je n’ai quasiment rien sentie. Ce qui est vrai. _ Est-ce qu’on ce connait ? Je demande enfin, curieuse de découvrir où nous aurions déjà pu nous fréquenter par le passé.
Peut-être est-ce un ancien ami ? Un sexfriend du temps du lycée ? Ah moins que cela ne soit un pote de Paxton ? Hm… Dans tout les cas, nous avons été plus ou moins proche au vu de son souvenir lointain.
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Sujet: Re: Back to reality - PV Lydia (#) Mer 2 Mai - 3:38
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Les repas de famille ont toujours été un affreux souvenir pour moi, mais aujourd'hui, c'était pire. Maryse avait eu une invitation, plus ou moins intéressante à se rendre dans sa famille, pour un traitionel repas. Habituellement, je n'y fais pas abstraction, mais aujourd'hui, bien que cela m'est égale, j'aurais aimer fuir. Mes valises sont prête, dissimuler dans la remise, à la cour, histoire qu'elle ne se doute de rien et j'ai déjà acheter mes billets de train demain à la première heure pour filer comme le vent vers l'aéroport la plus proche. On pourrait quasiment dire que la seule chose dont elle n'ai pas encore eu vent ce soit les dit papiers de divorces et très franchement, j'ignore encore comment les lui faire signer. On ne peut pas arriver en mode ''Ohhh salut chérie, tu peux signer ceci? Je prévois te quitter, tout te léguer et ne jamais revenir''... Mais oui, quelle belle idée. Enfin bref. Je râle plus qu'à l'habitude et on en vient qu'à s'engueuler indirectement pour des histoires de toutes sortes, par exemple, la porte du frigidaire que j'oublie de refermer, ayant la tête profondément ancrée dans mes pensées. J'en reviens donc à la facilité de la chose, simplement tout faire en parallèle, mais de façon paresseuse, pour bien me faire foutre patience.
Au bout de quelques heures, nous sommes donc arriver à bon port dans la dîtes demeure louée chez laquelle le repas familial compte bien se dérouler en temps et en heure. Déjà présent se retrouve donc les habitués desquels nous sommes par ailleurs accueillis assez rapidement. Quelques visages me sont donc reconnu rapidement, je pense entre autre à Alyne, Samantha, James et Lydia... Tous des ''Habitués'' de la famille de Maryse qui sont imbriqués les uns aux autres. Je peine de devoir jouer le jeu, mais je serre des mains et je tâches quand même de sourire bêtement avec un air abruti et très fabriqués pour que les gens ne se doutent de rien. Brièvement la conversation s'amorce à droite et à gauche et mine de rien certains visage sont toujours aussi plaisant à discuter, alors que d'autres... Bref, c'est au bout de quelques heures que chacun commence son petit bout de chemin et que d'autres restent un peu plus tardivement.
C'est d'ailleurs assied près de la dîtes Lydia, cousine de Maryse que la conversation se concrétise et que mine de rien des affinités sont creusé entre les deux. Des intérêts communs, quelques rires échanger et surtout le plus important de franc sourire pour une fois. « Je dois avouer que franchement vous êtes différent du reste de votre famille... Même de Maryse elle-même. À croire presque dommage que certaines choses... Pourront changer » Je me suis rapidement mordu la lèvre en abaissant doucement le regard pour dévier de celui de Lydia qui à déceler une incohérence dans l'échange. Certaines choses pourraient manquer? Bravo Billy, pourquoi pas tout simplement lui annoncer que tu va divorcer ici et maintenant. J'avoue que le malaise se sent rapidement monter et je regarde Lydia avec ma coupe de vin entre les mains, fixant son regard brièvement « Il faut m'excuser... ». Je bois d'un coup la coupe d'alcool et je quittes table avant de lancer ma serviette sur ma chaise, me dirigeant vers la voiture. Je pose la main contre le capot et j'avoue que je me penche vers l'avant, ayant un grand étourdissement.
Rien que l'idée de ce que je prévois faire me rends complètement malade. Je m'apprête après tout à disparaître... Partir à jamais et fuir. Et si on me retrouve... Et si on refuse les documents de divorce... Et si ça ne sers à rien... Et si je suis quand même pourchassé au travers des états pour ce que je sais... Tant de question et si peu de temps pour être certains de ma décision.
Je suis complètement figer et affolé, si elle me reconnaît et que je suis dans l'obligation de lui dire pourquoi je suis partis! Et si mon secret devenait publique, d'ailleurs... Si ça se trouve, Maryse et elle sont en vacance ici? Oh bon dieu, les étourdissements qui me prennent d'un coup. Ceci dit, tels une douche froide, je dois avouer que je plisses doucement le regards lorsqu'elle demande si ils se connaissent? Pourtant physiquement je n'ai pas pour autant eu le souvenir que je sois si différent? Suis-je simplement devenu entièrement méconnaissable? Je secoues doucement la tête surpris qu'elle n'aie absolument aucun souvenir et j'avoue que je m'avance doucement vers elle en soulevant lentement le regard « Vous voulez dire que vous ne vous souvenez absolument pas? » J'ai d'ailleurs cet étrange phénomène qui se créer entre être offusquer ou simplement ravi! Cela dit la connerie est humaine! Je pourrais très bien prendre jambe à mon cou et sortir une bêtise pour être méconnu, mais... J'y suis incapable.
Bon il faudra bien un jour ou l'autre casser l'oeuf et y aller pour savoir si ma tête lui est familière avec quelques indices. D'ailleurs les gens nous contournent et certains passent littéralement entre nous, pendant que nous avons ou tentons d'avoir notre discutions, ce qui rend doucement les choses un peu plus compliquer. Mon stress à envie de lui agripper le bras et lui crier dessus puisque je suis en stress, mais si Cleo serait là, elle m'aurait foutu un pain pour me dire de souffler et de pas sauter aux conclusions... C'est vrais... Ne pas sauter... OH PUIS MERDE CLEO JE FAIS CE QUE JE VEUX... Et je me parle surtout à moi-même. Je m'organise pour lui faire signe de me suivre, histoire d'être simplement un peu plus loin en retrait et je la regarde avant de lui faire un bref sourire.
J'avoue que j'ignore comment d'ailleurs suis-je supposer m'introduire ''L'ex-mari qui à déserter?'' ou encore ''Celui dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom?'' Je tousse doucement en tentant de dire quelque chose et je me racle doucement la gorge en cherchant mes mots « Vous n'avez aucun souvenir... Voilà quelques années... Votre cousine Maryse... » Allez quoi, un peu d'effort! Je vais pas finir cette phrase quand même! Faut croire que si... « Elle à eu un époux... » Je vais quand même pas dire au beau milieu du supermarché que je suis un cerveau M.I.T. Ou toute ma biographie! Il faudra qu'elle m'aide un peu celle-là quand même. On à échanger ce verre et on à discuter quelques heures en discutant de tellement de choses... Comment une femme aussi brillante qu'elle peut avoir une mémoire aussi horrible! À croire que les dégâts de l'âge sur certains font des ravages?
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Sujet: Re: Back to reality - PV Lydia (#) Jeu 3 Mai - 19:40
La réaction de l’inconnu, suivant ma question, ne se fait pas attendre. Immédiatement, il plisse les yeux comme si le simple fait que je ne me souvienne pas de lui était aberrant, ou encore… je ne sais pas… honteux. Je ne comprends pas pourquoi, si c’est le cas. J’ai une excellente mémoire visuelle de mes anciens amants - même d’une nuit, et cet homme n’en fait clairement pas partie. D’ailleurs, a quand remonte la dernière fois que nous nous sommes vus tout les deux ? Quelques années ? A notre enfance ? Hm… Non. Sa voix d’homme m’a paru tout de suite sensiblement familière. Nous nous sommes côtoyer à nos âges « adultes ». Mais dans quel circonstance, alors… Je triture mes neurones pour qu’ils m’aident à trouver un semblant de voie à suivre. Déjà, il ne fait pas partie de l’entourage direct de Paxton. Je n’ai pas d’image d’eux ensemble, ni même de nous trois dînant dans notre ancienne maison. L’ex d’une copine, peut-être ? Hm… Non. Mes rares amies que j’ai gardée sur le long terme ne m’ont jamais présentés leurs mecs du moment. Elles m’en parlaient pour s’en plaindre, ça c’est sûr ; pour vanter les qualités du père de mon fils, également ; mais jamais elles ne sont venus avec ces derniers à leur bras. Cela doit avoir un rapport avec la famille. Je fréquente tellement peu la mienne, que cette option ne me paraît pas si impossible. Surtout lorsqu’il me demande si je ne me souviens absolument pas de lui, avec un regard qui traduit une forme de déception.
_ Je ne dis pas que votre visage m’est totalement inconnue mais, j’avoue, j’ai beaucoup de mal à me souvenir où nous aurions pu nous voir la dernière fois.
C’est terrible de dire cela à haute voix. Cela lui affirme qu’il ne m’a pas marqué, quelque part. Or, pouvais-je lui mentir pour le rassurer ? Non. Mon côté psychologue n’aurait pas appréciée mon soudain manque de franchise. Surtout pour un sujet qui n’est pas si grave, finalement. Le mal sera réparé lorsqu’il me fournira son identité, ou des indices m’échappant encore en l’observant, et nous en rirons tout les deux ! Enfin là-dessus, je théorise beaucoup je crois. Car tout d’un coup, l’homme m’apparaît comme très angoissé. Est-ce si grave que je ne puisse pas le nommer ? Cela m’apparaît comme l’être à ses yeux, oui. Et je voudrais bien lui assurer que cela ne l’est pas mais, il me semble qu’en dehors de mon bureau au lycée, je ne sois plus en mesure d’agir convenablement en tant que psychologue. Peut-être parce que je ne veux pas être la moi « professionnelle » avec mon entourage dans la vie quotidienne. Ah moins que cela ne soit parce que nous sommes au milieu d’une petite foule de gens, n’appréciant pas de devoir nous détourner pendant leur course. Qu’importe. Je demeure stoïque face à cette forme de détresse silencieuse, jusqu’à ce qu’il fasse le signe de le suivre plus en retrait. Soudainement, je m’interroge sur son désir que l’on parle en « privé » tout d’un coup. Que peut-il bien y avoir d’aussi particulier dans son identité, pour qu’il me la fournisse loin de potentielles oreilles curieuses ? Je suis sur le point de le découvrir lorsqu’il me sourit, à l’écart des autres clients du supermarché. Les indices tombent aussitôt, au goutte à goutte. Il y a quelques années. Ma cousine Maryse. Je fais marcher ma boite à souvenirs pour assembler son visage aux éléments que je n’ai pas zappé totalement, qui me le rendent familiers. Et promptement, je songe à ce rassemblement de famille, cinq ans auparavant. La famille avait loué une demeure pour mieux tous nous rassembler, loin de nos villes respectifs. Cela tombé pile pendant des vacances à l’université de Sydney, et j’avais emmenée avec moi Paxton pour le présenter à ma famille. Impossible de définir si nous étions déjà ensemble ou pas, cependant. Qu’importe. Là n’est pas le sujet qui m’intéresse. Je passe au crible tout les visages des gens présents à cette réunion familial, et essentiellement les proches de Maryse. L’indice de l’homme m’aiguille sur quel moment je dois ciblé : le repas. Mary était assise non loin de moi en compagnie de son époux. Un homme brillant avec qui j’avais pris plaisir à discuter longuement. J’écarquille les yeux aussitôt, sous le coup de l’illumination.
_ Billy ? Je souffle alors, interdite de revoir ce fantôme du passé. _ Le gentil garçon qui a quitté cette pauvre Maryse, du jour au lendemain, sans aucun égard pour sa peine, c’était vous ?
Je n’en reviens pas. Lui qui m’apparaissait si charmant à ce repas de famille, j’étais resté stupéfaite de la manière dont il avait mit un terme à son mariage avec ma cousine. Certes elle n’était pas la plus idéale des épouses qu’il aurait pu rêver à ce moment là, mais tout de même ! Elle était une fille pleine de gentillesse ! Je n’oublierais jamais ses larmes qui ont suivies au cours des autres repas familiaux, ou au téléphone lorsque j’étais rentrée à Sydney. Il l’avait détruite, intégralement.
_ Vous êtes plutôt gonflé de chercher à me parler après ce que vous avez fait. Je lui annonce dès lors, le ton grave. _ D’ailleurs, j’espère que vous n’attendez pas de ma part que je plaide en votre faveur à Maryse car il n’en est pas question.
J’ai mis suffisamment de temps à l’aider à l’oublier, à refaire confiance aux hommes, que cela serait que du gâchis que de la revoir se rabibocher avec ce salaud de première catégorie. D’ailleurs, suite à sa mésaventure avec Billy, j’aurais dû me dire que Paxton n’était également pas parfait. Cela m’aurait éviter bien des drames. Enfin…
_ Je ne veux plus rien à voir avec cette vieille histoire. Autant qu’il le sache tout de suite. _ Je dois même préciser que de manière générale, je ne veux plus rien à avoir avec les salauds dans votre genre. Je soupire profondément. _ Pardon. J’ai moi-même eu affaire à l’indélicatesse d’un homme qui a préféré le mensonge à une conversation honnête et je vous traite comme si vous étiez lui. Je m’en excuse.
Après tout, je n’ai jamais su ce qui a motivé Billy a divorcer aussi prestement. Je ne peux donc pas m’autoriser à lui jeter tout les torts, sans prendre en considération les potentielles motivations qu’auraient eu indirectement Maryse sur cette décision. D’autant plus que tout semblait avoir était murement réfléchie, au delà d’avoir mit toute notre famille sur le fait accomplie alors… Mes excuses sont sincères. Qu’importe ce qu’il a pu faire, je ne dois pas le traiter comme s’il était présentement Paxton. D’ailleurs, s’il était Paxton, je peux vous certifier que je ne me risquerais pas à lui parler. Je préférerais plutôt prendre mes jambes à mon cou pour m’éviter un silence éternel, enterrée au fond d’un jardin, sous un rosier dont je deviendrais inéluctablement une sorte d’engrais biologique.
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Sujet: Re: Back to reality - PV Lydia (#) Jeu 3 Mai - 21:35
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billy ft. lydia
La honte. Un sentiment si complexe, si dévolue et hors de contrôle. Un jour une thèse dictait que la honte était malgré tout une réaction forte du cerveau, un genre de mélange chimique entre plusieurs neurones qui exprimait une incompatibilité à un sens ou à une routine. Par exemple, être cul nu dans la rue en oublis du port d'un pantalon. Le cerveau réagit donc fortement au fait qu'une normalité paramétrée correctement aurait voulu qu'un pantalon soit essentiel au bon fonctionnement. Ici, c'est tout autrement. Une honte d'être ou d'agir. Voilà quelques années, encore nous n'étions que jeunesse, Lydia avait été présentée comme une cousine, un petit vestige de la famille auquel Maryase n'accordait pas plus d'importance que cela puisque la distance avait été ressentie lorsque la famille s'était divisée. En revanche, j'avais promis à Lydia d'être l'homme de la situation. Je lui avais présenter ma confiance, démontrer qui je pouvais être.
Certains dirait que c'est malsain d'établir une amitié ou encore un rapprochement entre membre de belle-famille et l'amant que l'on fréquente. J'y vois plus précisément une marque de respect. Je proviens certes d'une riche famille, d'une certaine noblesse et d'un caractère dévolu, mais je m'intéresse au genre humain. Je m'intéresse au cerveau et à son fonctionnement. La connexion définie ou le paramètre hasardeux avec Lydia, c'est cet échange que nous avons eu. Ce moment qui nous à fait revivre l'un dans les mots de l'autre. Pour autant, nous aimions nos amants, nous étions comblés, mais rien n'empêche d'exprimer bonheur ou satisfaction chez un autre être en qui la compagnie s'avère tout simplement exquise. Ce qui relativise à ce moment présent. Cette honte qui m'attaque, qui envahis chaque parcelle de peau, chaque morceau de ma chaire et qui me cloue sur place au point de m'en faire augmenter la chaleur de mon derme.
La fuite aurait été le moyens le plus facile et surtout rapide, mais c'est comme-ci j'avais mit le pieds sur un piège à ours. En un sens, la curiosité retiens mon corps complètement puisque je veux savoir ce qui s'est passé avec mon départ, je veux renouer avec Lydia indirectement et qui sait, voir si elle trouvera la force du pardon pour un jour arriver à avancer sur la relation construite par le passé. Cela-dit, j'ignore si c'est une excellente idée en fonction de mes motifs qui m'ont pousser à la fuite. Toutefois, alors que j'ouvre la bouche pour parler et qu'un son ne fait que sortir en guise de réponse, elle s'empresse de mettre au claire, par des mots tels que gonflés, vieille histoire et rien à voir dans la même phrase. C'est encore la honte qui ressurgit au plus profond de mon être et qui me fait dévier légèrement le regard. « Ça n'a jamais été aussi simple Lydia... » Les premiers mots confirmant qu'elle ne s'est pas trompés sur l'identité de la personne venait enfin de franchir mes lèvres. Pourquoi je n'arrives pas à me défendre! Dire tout haut quelque chose pour la faire reculer plutôt que de m'agresser!
Au fond je le sais pourquoi, c'est parce que je suis pleinement coupable et qu'elle me l'a clairement dit. Sa cousine, c'est comme sa sœur et cracher sur ce terrain, c'est comme cracher directement sur elle. « Cette vieille histoire... C'est aussi du passer. Je ne suis pas là pour ça... Je suis surtout ici pour savoir si Maryse est ici... Je ne dois pas être vu d'elle... » Je m'approche doucement en lui attrapant doucement une main « Je jure que je vais répondre à tout ce que tu veux savoir... Mais si Maryse découvre que je suis ici... » Pourquoi je ne peux pas finir ma phrase... C'est pourtant simple mon Billy, tu lui dit qu'elle sera en danger... AAAaaaahh oui, parce que tu ne peux pas lui dire la vérité. Tu dois encore mentir... Encore. « … Si elle le découvre elle va encore être triste. » Oui quel mensonge facile. Au mieux ça passe, au pire, ce sera simplement à corriger pour plus tards. Je soupire doucement en glissant mes deux mains dans mes cheveux relâchant doucement la main de Lydia et je les glisse doucement dans mes propres cheveux. Ça deviens dangereux presque qu'on soit ensemble, surtout que si je ne dit pas à Lydia de ne rien faire, il y à un chance qu'elle contact Maryse et que le risque redevienne imminent.
Tout peut partir du principe de la pyramide et se rendre jusqu'aux gens que je protège. « On... On doit parler. Pas ici... Termine tes achats et... Je te dirai ce que tu veux savoir... » Je suis tellement dans la merde... Tout révéler à une inconnue, tout lui dire et surtout comment le lui dire. Je sais que les gens qui défilent les allées portent sur nous un regard tellement étrange, ils doivent tous craindre que je sois en train d'agresser Lydia si ça se trouve. Du coup je réfléchis quelques instants et je choisis le plus simple « Termine tes achats et rejoins moi derrière le magasin... Par la ruelle... » On échange un regard et j'avoue, J'AVOUE ça fait sacrément louche! Les ruelles sont généralement pas réputer pour des repas de famille, mais je lui reprends de nouveau la main en me mordant la lèvre « Fais moi confiance... » Trois mots que je n'ai pas dit depuis si longtemps que j'en ai presque oublié son sens honnête. Je file rapidement en lui jetant un dernier coup d'oeil et je prends les quelques articles dont j'ai besoin avant d'aller derrière. Forcément je m'assure qu'il n'y a personne et je vais laisser mes fesses tomber contre le sol doucement pour m'asseoir en attendant qu'elle termine ses achats.
La boule au ventre qui me prends, c'est aussi pire que de lui annoncer une grossesse surprise à la limite! De lui dire la version la plus simple surtout et d'espérer qu'elle pourra me croire. Ce bride de souvenir que j'ai, celui de nos sourires qui s'échange entre moi et Lydia, celui de deux cerveaux qui fusionne à l'instinct de nos connaissance. C'est comme deux prédateur qui ont la même proie en jeu. C'est dangereux ce genre de relation, puisque qui se ressemble finit toujours par s'assembler. La lois du plus fort rassemble toujours ce qui reste au-dessus des autres. Il faut aussi dire que sa passion pour la psychologie éveillait dans mon cerveau une certaine passion vus l'intérêt mécanique du corps humain. Dans une autre vie, Lydia et moi aurions j'en suis fort certains pût recréer un monde bien à nous et conceptualiser les choses différemment. Cela dit, la chance humaine ou la logique veut que la vie nous soit parsemer d'embûche pour l'apprentissage. Des bruits de pas se font entendre et je soulève doucement le regards avant d'apercevoir Lydia qui arrivait « Je t'assures... Je ne veux pas revenir sur le passer... Du moins, en rien pour le corriger... » Comme ça, c'est dit et elle comprendra que je ne veux pas me servir d'elle pour mes histoires personnelles.
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Sujet: Re: Back to reality - PV Lydia (#) Ven 4 Mai - 20:10
Ça n'a jamais été aussi simple Lydia… Evidemment. Je sourie à cette parole, sarcastique. C’est drôle comme en ce monde la difficulté est l’excuse préféré que l’on fournit en toute occasion, à tout le monde. Tenez, je suis certaine que si Paxton serait à sa place, il me dirait exactement la même phrase. Que ça n’a jamais été aussi simple de tuer son propre frère. Que ça n’a jamais été aussi simple de vivre avec ce secret, ce mensonge. Que ça n’a jamais été aussi simple de me manipuler pour que je l’imagine adorable, parfait. Bref, que ça n’a jamais été aussi simple de vivre, finalement. Car il est bien là le problème principal de la grande majorité de mes patients - pour ne pas dire l’entièreté de l’espèce humaine : s’adapter à une vie jugée compliquée, pour des raisons autant diverses que variées. Or, la vie on ne la commande pas plus qu’on ne l’a choisit. On l’a vie. On l’a vie en apprenant des leçons qu’elle nous donne, même, j’ai envie de dire. Alors, me fournir cette excuse pour soutirer peut-être une sorte de pitié, c’est véritablement me traiter comme une conne. Et cela me déçois venant de sa part. A-t-il lui même oublié à qui il s’adresse ? Il semblerait… J’ai un arrière-goût d’amertume à cette pensée. Particulièrement quand je revois ces images de nous aux différentes réunions de famille, apprenant à nous connaitre en faisant abstraction du monde nous entourant. La vérité me saute alors aux yeux. La claque qu’il me démange de lui administrer depuis qu’il m’a rappelé qui il est, j’ai l’intime conviction qu’il la mériterait bien. Pas pour la peine qu'il a provoqué à ma pauvre cousine Maryse, non. Mais pour celle qu’il a provoqué chez moi, même si elle était totalement déplacée. Parce que nous deux, notre amitié, elle était déplacée. Jamais nous n’aurions dû nous rapprocher à ce point là. Jamais nous n’aurions dû nous lier aussi fortement l’un à l’autre. Jamais nous n’aurions dû… Qu’importe. Tout était déjà de ma faute, en ce temps là. Je manquais d’énormément de discernements, je ne voulais voir que ce qui pouvait m’arranger, alors ce n’est pas étonnant que j’ai été déçue en bout de ligne. *Soupir* Enfin bref. Cette vieille histoire, je ne désire plus en parler comme je ne désire pas la ramener au présent non plus. Qu’il est du remords aujourd’hui, passe encore ; mais qu’il se serve de moi pour recoller les morceaux avec Maryse, il en est hors de question. Je suis d’ailleurs satisfaite d’entendre que nous sommes sur la même longueur d’onde à ce propos.
_ Maryse ? Je ne sais pas où elle est, pour être honnête. Je réponds suite à son inquiétude qu’elle puisse le trouver dans cette ville. _ J’ai coupée les ponts avec toute ma famille il y a deux ans maintenant.
Inutile qu’il connaisse les raisons. Je ne tiens pas à m’épancher sur la question dans un supermarché, avec un type qui n’est pas plus loquace sur sa fuite passée. Du moins, pour l’instant puisque tout d’un coup, il se saisie doucement de ma main pour me promettre une totale honnêteté. C’est presque incroyable à mes oreilles. D’autant plus lorsque j’entends la contrepartie qu’il exige, indirectement. Que ma cousine ignore tout de notre conversation, pour ne pas lui faire de la peine. C’est aberrant !
_ Tu te moques de moi, Billy ? Je rétorque immédiatement, passablement outrée par cette délicatesse qu’il n’a que vis-à-vis d’elle. _ Tu es disposé à ne pas blesser ton ex-femme, mais pas moi ? Mais pourquoi ?
Question idiote. Je soupire immédiatement, contrariée de l’avoir posée. Car c’est évident, là-encore. Mon statut d’amie ne m’encourage pas à exiger une quelconque attention à mes possibles émotions à venir.
_ Laisse tomber. Je soupire dans un grognement. _ Ne réponds pas à cette question. On s’en fiche bien que moi je puisse ressentir une quelconque peine là où Maryse n’en aura pas.
La raison à cela ? Sa thérapie miraculeuse avec moi, que sa mère m’a implorée de faire malgré les conventions me l’interdisant. J’ai appris à ma cousine à se passer de lui, là où je n’ai pas appris à me passer de Paxton. Pathétique. Billy me relâche la main. Dans un mouvement réflexe, je l’éloigne de sa portée pour le cas où il voudrait de nouveau s’en saisir. Je ne veux pas qu’il me touche. Je ne veux plus que Paxton me touche non plus. Je ne veux plus être sensible à leurs beaux discours mielleux, leurs beaux sourires. Et dire que j’étais au moins parvenue à l’oublier… On doit parler… Je ricane à ces mots, moqueuse. C’est drôle comme le sentiment de les entendre de la bouche du mauvais homme se fraye immédiatement un chemin dans mon esprit, tout d’un coup. Regretterais-je de ne pas voir le père de mon fils en lieu et place de Billy, présentement ? Peut-être. Peut-être pas. Ce brutal retour dans mon passé a le don de me rendre incertaine sur les sujets où il me semblait l’être. Je pourrais refuser de rejoindre l’ex-mari de Maryse dans la ruelle derrière le supermarché, surtout par le temps de merde qu’il fait. Et je devrais le faire ! Mais c’est sans compter sur ma curiosité maladive qui accepte de lui faire confiance, d’un simple hochement de tête précédent son départ. Les gens autour de moi me regarde avec interrogation. Je les fuis en quittant le coin de rayon où Billy semblait se sentir plus en refuge dans ce magasin. Je n’ai pas de justificatif à leur fournir en dehors du fait que je vais bien, au delà des apparences. Je fais le tour du supermarché en quête de retrouver un contrôle sur mes nerfs, mon anxiété grandissante, sans succès. Je passe à la caisse sans m’en apercevoir réellement, obligeant l’employée à me répéter le montant plusieurs fois.
_ Gardez la monnaie. Je lui dis promptement pour clore notre bref échange.
Je n’ai pas envie de perdre plus de temps à son contact, médusé par mon attitude on-ne-peut-plus rarissime. Personne n’accepte de laisser un bonus à un commerce. Moi, cela ne me dérange pas plus que ça. Je m’empare alors de mes sacs pour rejoindre la rue, sous une pluie toujours battante. Mes cheveux se gorgent immédiatement d’eau, se plaquant à mon visage. Je n’ai pas l’esprit à pester d’avoir oublier de mettre ma capuche. Je me concentre plutôt sur la direction que prennent mes pas, la ruelle adjacente au commerce. J’y trouve Billy, assit au sol, le dos contre le mur. Dès qu’il m’aperçoit, il m’assure ne rien attendre de spécifique de cette rencontre. J’imagine que c’est sincère, mais attends d’en avoir le coeur net tout de même.
_ Pourquoi moi, Billy ? Je l’interroge aussitôt, perplexe. _ Pourquoi vouloir être particulièrement honnête envers moi plus que Maryse ou… je ne sais pas… un autre membre de cette famille à laquelle j’ai le sentiment de ne plus appartenir ? La question peut se poser, non. _ Tu sais, en cinq ans il s’en est passé des choses également de mon côté. Je ne serais pas foncièrement en mesure de te soutenir si c’est là ce que tu souhaites.
Autant qu’il en soit avertie.J’ai beau être une psychologue, j’ai mes faiblesses également. Devenir l’épaule solide d’un fantôme du passé en situation de détresse, cela ne sera pas forcément dans mes cordes. Je ne sais même pas si je saurais entendre ces vérités. Je suis tellement paumée, présentement…
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Sujet: Re: Back to reality - PV Lydia (#) Sam 5 Mai - 6:35
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Cette pluie qui s'écoule sur mon visage et le regards que je jettes devant moi. Terrifié à l'idée de devoir avouer. C'est comme pour un enfant qui à fracasser un jouet ou encore un morceau de cette collection de ses cher parents qu'il ne devait absolument pas toucher! Je glisse une mains tremblante pour repousser la pluie qui coule sur mon visage en entendant les bruits de pas s'approcher dans la ruelle et surtout je lève mon regard à la recherche du sien. Je craques... Je n'en peut plus d'une vie de mensonge et lentement à la pluie se mélange quelques larmes qui se glisse le long de mes joues alors que j'entends sa voix. C'est comme un mirage... Un bride de souvenir, surtout lorsque j'entends les mots ''Pourquoi moi'' c'est tellement déroutant! C'est pas comme-ci elle l'ignorait après tout! C'est pas comme-ci, j'avais choisis que ce soit elle! C'est d'ailleurs un déclencheur lorsque j'écoute les mots qu'elle peut prononcer et je m'approche doucement d'elle en gardant la pluie qui devient légèrement plus prononcée sur nous deux « Parce que tu crois que je t'ai choisie? Que c'est un jeu?! » Ce sont littéralement les émotions qui prennent le dessus et j'avoue que je ne sais pas comment contrôler cette bombe qui va exploser entre mes mains d'une seconde à l'autre! Vous avez déjà eu cette connexion, ce ressentit, de vouloir dominer une situation... Mais que quoi vous puissiez y faire, rien n'y change, rien ne peut vous échapper! C'est exactement ça avec Lydia, mais depuis tout ce temps. « Pourquoi toi... Pourquoi... nous... » Je serres doucement mon poing en l'appuyant contre le mur près de moi rabaissant la tête essuyant mon visage sous la pluie, retenant ma voix sous le chagrin qui s'enroue doucement.
Je la regarde et ses yeux se glisse dans le mien. Nous savons tout deux que c'est un jeu dangereux, que cette flamme risque de nous brûlée si un jour elle se sait, mais nous avons ce désir, cette envie de le faire! De se connaître plus que tout et c'est malsain. C'est un fruit défendu en sachant que nous avons tout deux nos propres vies... Nos propre chemins à vivre, mais c'est tellement une connexion forte, un désir brûlant de goûter au fruit défendu! De savoir ce qu'il peut coûter d'être la moitié de l'autre, vus la différence que cela représenterait pour nos vies. C'est donc dans le mensonge, dans le brûlement du désir que suite à un échange de regard... Nous avons consentit à ce baiser. Les seuls mots qui sont sortit de ma bouche, malgré tout ceux qui auraient pût être prononcés n'ont été que « Pourquoi moi... » Et malgré tout, elle n'a rien répondu et c'est ainsi que le silence nous à envahit pour laisser place à une répétition de ce que nous étions déjà en train de faire.
Malgré ce qu'on dit, les moments intenses en émotion nous coupent parfois les sentiments et nous empêches de raisonner intelligemment. J'aurais simplement pût lui dire de laisser tomber, de simplement prendre mes choses encore maintenant et simplement partir, mais je la regarde et je ne peux pas bouger! Un sentiment, une nécessité d'avoir en elle une bénédiction ou encore un accord que ce que j'ai fais était le bon choix... « Je me fou d'un soutien... C'est plus important » Je caresse mes cheveux vers l'arrière et je renifle doucement pour tâcher de me calmer « J'ai pas fuis pour mon mariage Lydia... J'ai fuis parce que je suis rechercher! » Bon dieu... BON DIEU ce que ça fait un bien fou de le dire, mais l'expression d'incompréhension ne fait qu'amplifier sur le visage de Lydia évidemment... C'est comme parler chinois d'un coup et j'avoue que j'ai pas forcément dit la bonne chose « Souviens-toi je travaillais pour ses gens... Ses gros bonnets du gouvernement... » Je ne sais pas comment lui raconter, comment même tout lui avouer... Comment même débuter cette phrase! C'est comme-ci un labyrinthe d'idée ou de suggestion de phrase se mélangeait dans ma tête pour tâcher de formuler quelque chose de politiquement correct! J'en viens donc à lui expliquer le tout par le commencement après tout. « Ils revendaient des informations classé défense nationale à d'autres pays en guerre... Ils fraudaient les Américains Lydia... »
Elle comprends l'ampleur de ce que je raconte? « J'ai été accuser par ses fraudes et... et... » Bordel ma gorge qui se serre... Mon cœur veut tout lui dire, mais ma tête se débat comme un poisson dans l'eau! Si elle va dire tout à quelqu'un! Si elle prenait le temps d'aller tout déballer aux autorités et que je suis retracer... Tant pis. Après tout j'ai déjà ouvert ma grande gueule et je ne peux plus reculer « J'ai été porter responsable de ses fraudes et ils ont menacé de tous vous tuer pour trahison nationale si je ne disparaissais pas... » Je tombe doucement à genou dans la pluie et je sens une faiblesse frôler mon cœur puisque c'est quand même la première fois que je le dis à quelqu'un qui m'étais si proche avait et encore aujourd'hui! « Toi, Maryse, ses parents... Les miens... Mon frère... Tout le monde... » Je relâche un soupir qui vide entièrement mon énergie ou le peu qu'il me reste en un soupir, ressentant presque une demie-tonne se dégager de mes épaules! « J'ai paniqué Lydia... Ses gens sont partout et ils contrôlent plus que tu ne peux même le penser... » Puis je viens de me souvenir, si je lui dis, c'est qu'elle porte maintenant mon secret! Je me relève à la seconde, comme un pantin dont on vient de tirer les ficelles d'un trait « Tu ne dois rien dire! Je t'en pries!! Ce secret dois rester avec toi à jamais dans ta tombe! »
Son regard se perds dans le mien et je lui sourit doucement en entremêlant mes doigts aux siens « Tu le sais comme moi que jamais personne ne doit le savoir... Mais c'est tellement dur de me retenir quand tu me souris ainsi » Je viens doucement caresser sa joue avant de voir un texto entrant de Maryse, qui me fait doucement quitter le petit sourire qui s'était dessiné. « Je dois répondre... » Je relâche doucement sa main avant d'attraper mon portable et d'écrire doucement pour lui dire que tout va bien et que mon voyage se passe à merveille! N'empêche que doucement mon regard se roule doucement sur Lydia aussitôt le texto envoyé, puisqu'elle est tellement séduisante lorsqu'elle est concentrée dans ce qu'elle fait. « Faudrait quand même que je travailles... Sinon elle va se rendre compte que j'ai la tête ailleurs ses jours-ci... » Je viens doucement faire un baiser sur la joue de Lydia avant de me diriger vers mon ordinateur portable.
Je fixe son regard « Jure le moi... Et comprends moi... J'ai pas chercher à vous abandonner.... » Je me remets entièrement debout pour m'approcher doucement d'elle et de la regarder dans les yeux glissant doucement ma tête vers l'arrière pour la laisser s'appuyer sur le mur derrière moi en soupirant. Les choses ont tellement été compliquées que c'est difficile de savoir si elle me croira ou non. « Jure le... » Je le répète doucement en fermant les yeux, récupérant mon souffle... « Je te dirai tout ce que tu veux savoir... Je le jure... Mais tu dois me pardonner... » Puis je relève doucement la tête en la regardant de haut, avant de froncer les sourcils doucement « Mais d'ailleurs... Qu'est-ce que tu fiches ici... Tu n'es pas avec ton mari? » Étrange coïncidence ou une autre histoire?
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Sujet: Re: Back to reality - PV Lydia (#) Sam 5 Mai - 20:26
Est-ce que je crois que c’est une jeu ? Qu’il m’a choisit ? Je ne sais pas. Peut-être. Il s’est souvenue de moi immédiatement, quand on y réfléchit un instant. Il a directement su qui j’étais pour lui, et ce que j’avais pu représenté à une période de sa vie passé. Alors… *soupir* Je pense que oui. Je pense que Billy a consciemment fait le choix de se rappeler à moi, pour me faire part dans cette ruelle, sous cette pluie battante, d’une vérité qu’il ne destinait jusqu’alors à personne. Comment puis-je en être aussi certaine ? A son attitude, tout simplement. Il tremble comme une feuille comme il manque de plus en plus cruellement d’assurance. Se sont des signes suffisants pour savoir que cela n’a rien à voir avec le climat merdique de cette période de l’année. De plus, je tiens à souligner que je le connais aussi, mine de rien. J’ai appris à déceler chez lui les indices de ces émotions, bonnes comme mauvaises. Je suis donc parfaitement en mesure de faire la part des choses, de distinguer chez lui ce que n’importe qui ne verrait pas. Comme ses larmes, par exemple. Elles ont beau se fondre dans les gouttes de pluies qui coulent sur la peau de ses joues, je les vois malgré tout. Bon sang Billy mais… qu’est-ce qui t’arrives ? Je ne l’ai jamais vu aussi désemparé, aussi malheureux. J’ai le coeur qui se serre à cette vision que je n’aurais jamais voulu voir de toute ma vie. Serait-ce le remord d’avoir perdu Maryse qui le met dans de tels états ? Serait-ce le regret de m’avoir… perdu ? Non. Je secoue frénétiquement ma tête à cette éventualité. Nous deux c’était quelque chose d’impossible, d’interdit. Même s’il aurait fait le choix de partir pour ne plus être soumis à cette tentation de fauter qui planait au dessus de notre étrange amitié, jamais il n’aurait consciemment fait le choix de me « forcer » à me rappeler de lui. Non. Jamais. Puis les mots d’un autre temps résonne à nouveau à mes tympans, sans être toutefois similaire. Pourquoi toi... Pourquoi... nous… Je n’en sais rien…
_________flashback_________
Le temps se fige tout d'un coup. Plus aucun son ne sort de nos bouches, souriantes. On se regarde comme si c’était la première fois que l’on se voyait, mais d’une manière beaucoup plus tendre qu’à cette époque là. On se sent bien, tout simplement. Et je ne fais rien pour m’interposer dans ce qui me parait évident. L’attraction est tellement forte entre nous. Tellement… inexplicable également. C’est comme être face à un problème auquel on ne connait pas la solution, mais qu’on ne veut éviter par désir malsain d’être à la tête de sa résolution prochaine. Je fréquente Billy, hors des fêtes de famille, pour répondre à cette question qui martèle ma tête à chaque fois que je me surprend à penser à Lui. Pourquoi moi… pourquoi nous… Irrésolue addiction qui dirige mes faits et gestes, comme à cet instant. Mon corps penche en avant, vers le sien. Par mimétisme, Billy fait exactement le même mouvement dans ma direction. Nos prunelles bifurquent par a-coups sur nos lèvres respectives. Soudain, elles se rencontrent pour ce qui sera - nous le savons pertinemment, l’unique fois de nos vies entières. Je ferme aussitôt les paupières sous les battements affolés de mon coeur, paniquée. Je n’ai pas peur de Billy ni de ses intentions. j’ai peur de moi et de celles que je pourrais avoir à son égard. J’ai peur aussi de cette conscience qui me murmure que je mise mon bonheur dans cette échange enivrant. Mais ne l’est-il pas uniquement parce qu’il nous est interdit, ce baiser ? Je ne crois pas… Billy et moi c’est bien plus complexe qu’il n’y paraît. Tellement plus… Nos lèvres se détachent enfin, après un moment qui m’apparait paradoxalement bien trop bref comme bien trop long. J’ouvre mes paupières pour jauger dans son regard son état d’esprit, qui s’avère similaire au mien. En nous, se jour une dualité entre le désir que cela se reproduise, et l’envie que cela ne soit qu’un simple égarement sans conséquence par respect pour les personnes qui partagent nos quotidiens, comme font battre nos coeurs. Puis la question est posée : pourquoi lui ? Je l’ignore. Peut-être parce qu’il est mon âme-soeur d’une autre vie. Peut-être parce qu’il est ma pomme dans mon jardin d’Eden. Peut-être parce qu’il est lui, tout simplement.
_________fin_________
Il se fout d’un soutien, c’est plus important, me dit-il. Je fronce les sourcils devant l’incompréhension qui me submerge face à ces mots car, si ce n’est pas du soutien qu’il attends de moi, alors… qu’attends-t-il ? Je ne suis pas prête de le découvrir, surtout lorsque la vérité m’explose au visage. Billy, recherché ? Non…. Non. Non. Non. Non. Non !! Ça ne va pas recommencer !? Ça ne doit pas recommencer !? Pourquoi suis-je toujours là lorsque qu’un criminel est trahie ! Se trahie, même ?! Pourquoi suis-je s’y liée à ceux qui ont le plus de mal à rester dans le droit chemin ?! A résister à la tentation de flirter avec l’illégalité, le crime, le… Il faut que je parte, MAINTENANT ! Or, je n’en fais absolument rien. Mes pas restant bien malgré moi ancrés dans le sol de cette ruelle. Est)ce que je me souviens de son travail pour les gros bonnets du gouvernement américain ? Oui, bien entendu ! Je me rappelle d’ailleurs combien j’étais impressionnée par un tel rôle dans le pays qui l’a vu naitre ! Ils revendaient des informations classés défenses nationale à d’autres pays en guerre. Ils fraudaient les américains. Non ! Ma vie ne peut pas être une succession de scénario de films d’actions ?! De films d’horreurs ?! Tout ce qu’il me raconte ne peut pas être vrai, MERDE !! L’envie qu’il se taise me prend, tout d’un coup. Tais-toi, Billy ! Tais-toi !! Mais les mots restent dans ma gorge serrée, étreinte par l’angoisse qui m’accapare de plus en plus, et Billy poursuit ses aveux sous une pluie tenace. Accusation de fraude. Accusation de responsabilité. Menaces de mort. C’est bien plus que je ne peux en entendre, en accepter. Je lâche mon paquet de course qui se déverse immédiatement sur le sol trempé, finissant de rendre le tout inconsommable. Je bouche mes oreilles tandis qu’à mon tour, je sens les larmes se fondre aux gouttes de pluies qui inondent mes joues. Moi qui me suis évertué à me protéger, à protéger mon fils, voilà que je suis devenue la proie facile d’un gouvernement malhonnête. A côté, Paxton ne pourrait rien me faire de bien méchant face à une armée de tueurs à gages, bien décider à s’offrir une vie de luxe par le biais de mon silence éternel. Et Billy me demande par dessus le marché de me taire jusqu’à ce que je me retrouve dans ma tombe !? C’est plus que je ne peux en encaisser !
_________flashback_________
Mieux vaut ne pas répondre, tandis que ses doigts s’entremêlent aux miens. Un sourire rassurant vaut toujours mieux que mille mots, n’est-ce pas ? Oui… toi-même tu le comprends.
_ Je le sais, oui. Je confirme à ces mots qu’il se sent dans l’obligation de souligner, comme un accord verbal sur un silence éternel. _ Et je suis d’accord. Je ne tiens pas d’avantage à blesser Paxton, à perdre Paxton. J’accepte donc sans la moindre hésitation, un sourire bienveillant aux lèvres. _ Toi et moi ça sera dans notre prochaine vie.
Je lui soumets comme une idée folle, en conclusion à cette aparté divine dans notre amitié, tandis que brièvement mes paupières se referment. La douceur de sa main sur ma joue est comme la brise tiède du vent en été, sur le bord de la plage : agréable. Puis soudain, c’est le retour à la réalité par la sonnerie de son téléphone. Inutile de chercher à savoir qui est son correspondant, il s’agit bien évidemment de Maryse.
_ Fais. Je lui assure avec douceur, tandis qu’il me fait part de son obligation à lui répondre.
Je ne suis pas sa femme, ni sa maitresse. Je n’ai donc aucune légitimé à lui interdire de rassurer ma cousine, qui se trouve à des milliers de bornes de nous deux. J’envoie parallèlement un texto à Paxton pour lui dire que je l’aime plus que ma vie, sans que cela soit par remords pour la trahison que je viens de lui faire. Billy m’annonce qu’il doit travailler quand même. Je lui réponds d’un sourire, appréciant le baiser sur la joue qu’il m’offre avant de ce faire. Sage décision Billy. Nous irons visiter Sydney un peu plus tard, ce n’est pas grave…
_________fin_________
_ J’t’ai rien demandé Billy ! Je grogne tout d’un coup, sous le coup de la colère, de l’angoisse. _ Moi j’étais juste venue faire mes putains de courses pour mon fils ! Pour ma mère ! J’voulais rien de plus qu’un semblant de vie calme dans une existence de merde où j’ai déjà les épaules avachies par le poids d’un secret qui ne m’concerne pas ! Pourquoi te sentir obligé de me faire porter le tien en plus ?! POURQUOI ?!
J’attends une réponse à cette question, cette fois-ci. Une sincère, qui plus est. Non. Mieux. J’en attends une de taille car le simple besoin de lâcher le morceau ne suffira pas à me faire tenir cette promesse qui m’enserre la gorge, me lie les poignets. Non… Cela ne suffira pas non plus à me convaincre de le pardonner, même si j’en crèverais que nos rapports soient à jamais gâcher par cette histoire.
_ Merde. Billy. Pourquoi tu m’fais ça ? Je soupire désemparée, toujours dans la foutu incapacité de me déplacer dans ce qui m’apparaît être un immense piège à loups. _ Pourquoi… moi…
On n’en revient toujours au même. A cette insoluble attraction qui nous entraîne à nous lier, à nous déchirer, à nous manipuler… Puis, comme un coup de massue survenant derrière ma nuque, la question d’usage sur mon couple survient. Pourquoi suis-je ici, sans Paxton.
_ Nous n’étions pas mariés. Je rectifie de prime abord, dans un soupir désabusé, cherchant à reprendre un semblant de contrôle sur mes émotions. _ Nous étions en concubinage et parents, c’est tout. Ce qui est déjà beaucoup pour une fille de mon âge. _ Tu veux savoir pourquoi il n’est pas là ? Je l’interroge de façon rhétorique, trouvant là mon occasion inespérée de confier ce qui m’est également lourd à porter. _ Je vais t’le dire. Je marque une pause. _ En décembre 2015, j’ai découvert que l’homme que j’aimais. Que j’aime toujours, devrais-je avoir l’honnêteté de dire. _ est un meurtrier recherché pour l’assassinat de son propre frère. Prise par la peur qu’il me fasse taire à tout jamais pour cette macabre découverte sur son passé, j’ai fuis avec notre fils à l’autre bout du pays, avant de revenir en mars de cette année. Je réapprenais à vivre sans la peur de mourir pour ce que je sais et toi… toi… tu es venu la raviver en me rendant complice de ton propre secret.
De l’amertume et du dégoût se dégagent de ma voix. Pourquoi faut-il que les hommes auxquels je tiens le plus, mettent ainsi en péril ma survie… Pourquoi…
Sujet: Re: Back to reality - PV Lydia (#) Lun 7 Mai - 21:50
Back to reality
billy ft. lydia
Je lis sur son visage, je perçois chaque réaction comme-ci il s'agissait d'une simple suite logique à des événements calculer. Qu'est-ce qui m'a prit de lui avouer une chose pareil! J'ignore si ses larmes aide ou non mes propres émotions, mais je sais que j'ai senti le choc traverser son esprit tels une balle qui s'est enfoncé dans son crâne! Je vois d'ailleurs ses courses s'étaler contre le sol et je roule des yeux, remplis de haine contre moi-même! Pourquoi j'ai pût croire que ça passerait comme dans la crème! Au moins je sais quel genre de réaction je peux m'attendre dorénavant si j'avais encore un doutes que les choses pouvaient aller dans un seul sens. N'empêche que je m'empresse de m'agenouiller pour ramasser ses courses en écoutant d'une oreille ce qu'elle peut me dire et toutes ses reproches toujours sous la pluie et je tentes simplement de passer par-dessus en me mordillant la lèvre.
L'envie de lui crier que je n'ai rien demander de ce mode de vie moi non plus! Le fait que je me retrouve coincer entre un arbre et l'écorce! Puis de toute manière elle ne semble pas comprendre! Bref, je m'empresse de ramasser les choses qui sont au sol très sincèrement je les poses près de moi. Je ne veux pas les lui rendre puisque j'ai peur qu'elle n'aie une seule autre réaction et que tout foutent le camps de nouveau! « Arrête de stresser... » Bah oui. C'est bien dit. Suffit juste de brandir ta belle baguette magique et de t'attendre à ce qu'elle puisse en comprendre le sens. Je tousse doucement sous l'ironie et alors que je viens pour ouvrir la bouche, elle me corrige pour ce que j'ai dit au sujet de ce que je croyais être son époux.
Que du concubinage? Ce qui enlève la théorie de la petite vie parfaite que je croyais qu'elle vivait! « Mais... ça veut dire que... » Oui Billy, ne termine pas cette phrase, c'est mieux ainsi. Laisse ton silence remplir les mots qui pourraient convenir et n'en vient donc pas à une conclusion que tu croyais être parfaite. De toute manière, laisse moi te demander ce que ça peut bien changer entre vous! Vous ne pouvez quand même pas vous fréquenter aujourd'hui, plus que vous ne pouviez à l'époque! Tu es recherché indirectement, tu ne peux pas inclure personne de ton ancienne vie dans ta nouvelle! Ce serait comme mélanger un vieux coca sans bulles à de l'eau gazéifié sans saveur et espérer refaire vivre cette effervescence de saveur.
Pause sur la cassette, j'ai bien entendu? On rembobine légèrement ce que ma tête vient d'analyser... « Un me... Un meurtrier!? » C'est presque une intonation aussi faussée qu'un vieux film dramatique qui joue à a télévision pour impressionner le spectateur! Je veux lui demander tout un tas de question, mais la seule question idiote qui me sort de la tête est celle-ci « Mais toi... Tu va bien? » C'est tout con ça... Au lieu de lui demander si elle est sécurité, si elle s'en remet, si elle digère tout ce qui lui arrive... Tu lui sors une connerie pareil. Sincèrement je me racle la gorge et je reprends tout de suite ce que je viens de dire « E... Excuses moi, c'est le choc... Mais je veux dire, ça doit être sacrément pas rose tout ce que tu traverses... Mon dieu... » Cette boule me pèse doucement et javoue que j'ignores encore plus comment gérer la situation. Sous la panique, je cèdes et je viens doucement chercher son regard en glissant lentement une main sur son avant-bras pour établir une connexion avec elle « Lydia... Je t'assures que je n'en savais rien... »
Je suis posé sur ce canapé et je roule des yeux en soupirant. Il fait froid pour une ville supposée être chaude et sérieusement ce que ça fait chier cette histoire. Maryse qui débarque pendant que je suis chez Lydia et qui nous à presque surprit ensemble! Une chance que je suis un sale ninja et que j'ai fuis par la fenêtre, sans quoi on aurait été griller et bon dieu... S'il fallait que Maryse commence à s'imaginer des choses! Certes, nous en serions capable, j'avoue que l'idée m'a déjà traverser l'esprit de le faire, mais les règles avaient été rapidement imposées entre nous! On ne pouvait pas franchir plus loin que ce baiser, sans quoi ce serait l'irrécupérable! Encore, dans la trahison amoureuse, un baiser peut vite être oublier avec les bon mots et les bonnes manières, mais se faire surprendre à tromper l'être aimer ou être tromper... C'est une image qui tâche le cerveau d'une explosion d'encre! Du coup je suis aller directement dans la chambre de l'hôtel que j'ai prit pour éviter de même m'approcher de Lydia le temps que Maryse soit de passage. On toque à ma porte et je stress, puisque j'hésite à savoir si réellement ce n'est que Lydia ou si Maryse est également ici. Dans une légère hâte, j'ouvre et je ne vois que Lydia qui me regarde avec cet air. Ce n'est pas de la colère, ce n'est pas de la rancune ou de la joie... C'est dur à décrypter et j'ignore si je dois craindre une gifle ou un rire de sa part. Je ne fais que lui tendre ma main et je l'attire doucement à l'intérieur de ma chambre « Lydia... Je t'assures que je n'en savais rien... » Puis si je l'aurais sût d'ailleurs, j'aurais pas été aussi con quand même... Si?
Dans une autre vie, le baiser surprise aurait fonctionner à cet instant, mais là tout de suite... Le silence fera l'affaire. Je dois avouer que j'ignore quoi en dire de plus étant aussi douer qu'une pomme pour les relations humaines. Littéralement... Un fruit. Je ne peux pas quitter son regard et je tente de trouver comment relancer plus positivement la conversation « C'est pas aussi grave pour moi... Je t'assures... » Tiens, un once de pitié passe dans ma voix. Pourquoi je cherches de la pitié alors qu'elle ne peut être qu'une amie simple et pur. C'est pas comme-ci je cherchais réellement à reprendre son cœur! « Ici tu ne risques rien. Je te le jures... Je ne t'ai pas aggravée ton cas. » Ton cas? Je vais prendre un cercueil taille 33 s'il-vous-plaît et ajoutez-y un bouquet de roses. Au fond, je ne peux pas croire que les choses puisses réellement être pour le moindre différente ou similaire. « Pas ton cas... Juste que... » Et c'est la direction chaos vers une dérape toute maladroite. « N'ai pas de crainte pourr ce que je t'ai avouer... Si tu n'en parles à personnes, c'est... Assurer que rien ne t'arriveras » Je cherche son regard sous la pluie et j'ai presque envie de lui caresser le visage pour la rassurer, mais je m'en abstient pour ne pas approfondir le malaise « Soit simplement discrète. D'accord? » Plus simple et beaucoup plus sincère. C'est ironique comme le moment est figé et que la pluie nous tombe dessus depuis déjà quelques minutes, d'ailleurs je regarde Lydia et je retire doucement ma veste en prenant garde de garder l'intérieur au sec et je viens lentement le poser au-dessus de sa tête en m'approchant d'elle « Tu ne dois pas être malade... » Je lui sourit doucement avec ce petit air maladroit.
Ce petit air maladroit à mon visage, j'avoue que je suis légèrement timide, car je rencontre pour la première fois une partie de sa famille ''Tu verras, ma cousine Lydia est un peu protectrice, mais tu devrais quand même apprendre à l'apprécier'' Déjà que les contacts humains sont pour moi un puzzle sans fin, si en plus je dois approfondir les liaison humaine, je suis sacrément pas sortit de l'auberge. J'attrape doucement la main de Maryse alors qu'elle passe devant moi en chantonnant et je la retourne pour qu'elle soit face à moi. Elle me regarde avec ce sourire angélique qui se dessine sur ses lèvres et elle vient m'embrasser le nez ''Bah alors... Ça va pas?'' Elle vient poser une main sur mon visage et roule des yeux ''Billy... C'est tout juste pour une heure! Puis comme je serai occupée, c'est tout juste que tu ne verras pas le temps filer... Tu seras occupée à leur parler de tes théories sur les complots Américains'' Je roule des yeux en ronchonnant et je viens embrasser sa main « Bon d'accord... Mais si ta cousine me trouve bizarre... Je fais com.... » Je lève les yeux doucement et je vois une demoiselle derrière Maryse, qui nous regarde les bras croisés avec un sourire joueur. ''Ohhhhh Lydia, tu aurais pût me prévenir que tu allais être un peu en avance! Viens que je te présente!!'' Je m'avance doucement, soulevant la main avec un peu de timidité et je tends ma main « Billy... Billy Kitkat » Je sais que les deux demoiselles s'échangent un regard ''Oui oui Kitkat!! Comme le chocolat! Avoue que c'est unique!'' Elle me fait un bisou et file à la cuisine, nous laissant l'un face à l'autre. « Donc... Vous êtes Lydia... La cousine... De Maryse... Je suis désoler, comme ça ne fais qu'une semaine qu'on est marié... Connaître tout les noms... » Quel petit sourire mal à l'aise qui se dessine doucement. « Au moins je vois que la beauté, c'est réellement de famille... » Je rehausse doucement les épaules en me mordant la lèvre, retenant de m'appeler de sacré imbécile devant elle. Sincèrement j'avoue que j'ai vraiment foiré.
La pluie coule sur mon visage et je lève les yeux vers le ciel découragé. Pourquoi est-ce que les circonstances offerte par l'avenir vienne toujours tels un gros tas de merde. Dans quel contexte vais-je avoir le droit de me faire servir une situation normale, avec des gens normale et surtout arrêter de vivre dans l'ombre de tout le monde. « Tu as le même regard... Que la première fois que je t'ai vue... Toujours aussi belle... » Oui être direct avec Lydia était bien un des atouts que j'ai conservé de ma vie antérieur. Avec elle je pouvais être qui j'étais après tout et ne pas jouer à aucun jeu. Je regarde donc autour et je situe un abribus pour attendre les lignes de bus. J'attrape doucement les courses et je prends délicatement sa main pour qu'elle me suive. Au bout de quelques secondes de marches dans la pluie battante, nous voilà finalement sous l'abribus à dégoûter autant que la pluie elle-même, seul à seul. Je suis complètement exposer dans mon uniforme de serveur du café tout prêt d'ici et franchement je n'y portes même plus attention tellement j'ai la tête qui dérape dans tout les sens. C'est comme vivre un flashback, en temps réel et de me retrouver coincé dedans! Comment faire pour en ressortir maintenant! « Je sais que... Tu vis nos retrouvailles différemment. Cela dit... Tu m'a bien manquer... » Ma tête se tourne doucement vers elle avec ce sourire sincère en coin avec mes cheveux dégoulinant d'eau sur mon visage.
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Sujet: Re: Back to reality - PV Lydia (#) Mar 8 Mai - 4:35
Arrête de stresser… Il en a de bonnes, lui. J’ai presque envie de rire tant c’est ironique de me demander de rester calme, particulièrement après ce qu’il vient de me confier. Enfin… De manière générale je suis bien incapable de rester calme, en réalité. Tout ce que je peux vivre, entendre, devient irrémédiablement une source d’angoisse à des échelles d’importances différentes. Je sais que c’est rudement sarcastique d’être la psychiatre d’une bande d’adolescents en pleine crise existentielle, avec une telle incapacité à contrôler mes peurs les plus profondes mais… que voulez-vous ? La vie est friande de ce genre de petites choses illogiques. A croire que l’on vit tous dans un film grandeur nature, et que notre scénariste s’appelle ironie. Une idée à creuser, tiens. … Ouais… Peut-être quand j’aurais plus de temps ou d’envie - c’est selon l’humeur, de m’y consacrer pleinement. Pour le moment, je préfère me concentrer sur le drame qu’est mon existence. Mensonge ; Manipulation ; Secrets ; Fuites ; Interdits ; Tant d’adjectifs qui ne devraient pas faire partie de la liste non exhaustive qui compose la mienne. Je regarde Billy accroupie au sol, à ramasser mes courses. Je m’entends lui parler de Paxton et de mon propre lourd secret à porter. Oui. De simples concubins sans anneaux de mariage, sans promesse éternel à Dieu l’immortel où un quelconque être humain se portant garant de notre amour. Ça veut bien dire ce que tu tais, Billy. J’avais le choix entre Lui et Toi, sans mettre un coup de couteau dans un contrat, et j’ai choisis la sécurité, l’amour, le rêve. Le bonheur facile, libre d’accès. Quel femme aussi consciencieuse que moi, avec un immense sens morale à toutes épreuves, auraient choisie de croquer volontairement dans la pomme interdite de son jardin d’Eden ? Une aventurière dans l’âme, j’imagine ? Enfin. Il ne faudrait pas que j’oublie que la pomme en question était accroché à l’arbre de ma propre famille. L’affront aurait-été au delà de la simple adultère faite à un petit ami rencontré sur les bancs de l’université, avec un amie d’une cousine proche. Vous imaginez ? Le gentille Lydia, dévouée aux autres, couchant avec le mari de celle qui la considère presque comme une soeur ? Haha. Quel merveilleux scandale. Ironie. Un me... Un meurtrier!? Je contiens un rire cynique à cette question, qui n’en est pas réellement une.
_ Oui. Un meurtrier. Je répète d’un ton monocorde. _ Ça fait un drôle d’effet hein, Billy ? Je demande à la suite, un rire amère aux lèvres. _ Revoir quelqu’un et découvrir un secret que l’on croit impossible, mais que l’on doit conserver impérativement.
Car oui, je n’imagine pas Billy suffisamment con pour croire qu’il puisse aller en parler à n’importe qui. Et ce fardeau, maintenant, il va le porter avec moi jusqu’à ce que la mort nous en soulage. Comme Estelle, il fut un temps… Dios mio, ce qu’elle peut me manquer dans des moments comme celui-ci. Une raison de plus de pleurer, une. C’est presque ironique, encore une fois, de me demander si je vais bien après tout ça. Que pourrais-je répondre d’ailleurs ? Oui c’est la grande forme ?! Je vis avec notre fils chez mes parents, dans l’espoir qu’il ne me retrouve pas, et c’est le bonheur total !? Pffff… Ça sonnerait tellement faux à mon oreille qu’à la réflexion, il vaut mieux que je laisse Billy noyer cette interrogation dans ces excuses qu’il me fournit. C’est vrai que le choc ça fait dire des âneries. Mais heureusement… de façon très temporaire.
_ Il y a pire aussi, Billy. Je souffle quant à sa supposition que ma vie ne doit pas être toute rose, depuis. _ J’veux dire, tu n’as pas oublié que mes parents travaille tout les deux dans la politique, qu’ils gagnent sacrément bien leur vie, et que je suis la prunelle de leurs yeux ? Question rhétorique. Il doit certainement se rappeler de ces informations. Le contraire est impossible. _ Quand je suis revenue en ville, ils m’ont ouvert la porte de leur immense villa à South-Bay, et engager une décoratrice de réputation pour transformer l’une des nombreuses chambres d’amis en nurserie pour mon fils alors… Je marque une pause. _ Comme tu vois, il y a plus pourrie comme vie.
Ce n’était pas le sens réel de la question de l’ex-mari de ma cousine, j’imagine. Cependant, à défaut de pouvoir fournir une réponse convenable à la vraie, je préfère répondre à celle-ci. Ouais… celle-là est finalement plus encourageante pour le moral. Alors que je masse brièvement les tempes avec mes doigts, je sens la main de Billy se saisir de mon avant bras dans un geste qui se veut prudent. Je jette immédiatement un furtif regard dans sa direction, confuse quant à la réaction à avoir en conséquence. Je devrais l’en empêcher, non ? Il vient quand même de me foutre encore plus dans la merde que je ne l’étais déjà et… Bordel Lydia, pourquoi faut-il toujours que tu dramatises tout ! Et pourquoi faut-il que mon ami me précise qu’il ne savait pas, tout d’un coup ?
_ Bien sûr que tu n’en savais rien, Billy. Je déclare immédiatement, abasourdie par la seule idée qu’il puisse croire que je l’en accuserais. _ Paxton n’a jamais été fiché ici ou aux Etats-Unis il…
Non. Mieux vaut que je me taise. Il ne manquerait plus qu’une oreille curieuse m’entende, et j’enverrais peut-être les flics sur la piste de mon ex. Changeons de sujet…
_________flashback_________
J’entre dans l’hôtel ou séjourne Billy, contrariée. Il y a dix minutes de cela, j’ai déposée Maryse dans un hôtel à l’autre bout de la ville, par soucie d’avoir prétexté que j’ignorais complètement où dormait son mari durant son voyage à Sydney. On ne peut pas continuer comme ça. On ne peut pas faire les innocents devant tout le monde, puis derrière jouer avec le feu. C’est obligé, tôt où tard on va se brûler les doigts et… je n’ose même pas imaginer le désastre que deviendra ma vie. Car la vérité elle est là ! J’ai beau être fatalement attirée par mon cousin par alliance, j’aime Paxton ! D’ailleurs, je suis intimement convaincue que Billy pense exactement la même chose que moi. Je suis attirante mais… pas au point qu’il mise sa vie maritale avec Maryse. Non. Il faut impérativement qu’il arrête d’être avec elle aussi… distant ? Dios mio. Je ne sais même pas comment je peux définir leur relation. Maryse ne s’est pas montrée particulièrement loquace à ce propos, si ce n’est pour me répéter qu’elle avait commit la folie de venir en Australie sans l’avertir - sinon ce ne serait pas drôle, pour qu’il puisse vivre enfin une sorte de voyage de noce. Qu’est-ce que ça voulait dire, bordel ? Et pourquoi Billy ne lui a pas proposé de venir avec lui ? Mauvaise idée. Il aurait fallut qu’on fasse des diners à quatre - ce que l’on va devoir faire dès qu’elle l’aura retrouvée, et… C’est la merde ! Et ça m’obsède, nom de Dieu ! Tellement d’ailleurs, que je me retrouve devant la porte de sa chambre sans m’être rendu compte du trajet que j’ai fais pour y parvenir *Toc. Toc. Toc.* J’abat mon poing sur la porte de celle-ci, dans trois petits coups brefs. Immédiatement, j’entends des pas étouffés par la moquette, se précipiter derrière celle-ci. Dans un geste empressé, Billy m’apparaît droit comme un i. Le regard que je lui lance n’est ni furieux ni enjoué. Il est juste… contrarié. Sa main se saisie de la mienne pour m’entraîner doucement dans sa chambre. J’y entre sans aucune résistance, écoutant ces mots qui vise à me rassurer sur le fait qu’il ne savait pas qu’elle viendrait.
_ Je sais tout ça, Billy. Elle m’a dit qu’elle était là pour te faire une surprise et qu’elle pensait que je saurais dans quel hôtel tu séjournes, d’où sa visite surprise. Je soupire tandis que la porte se referme sur nous. _ Seulement, te rends-tu compte du drame que l’on vient d’éviter toi et moi ? Je l’interroge, passablement angoissée. _ Paxton sait que l’on se voit sans lui, pendant qu’il travaille. Il sait qu’on est proche, aussi. Mais pas elle ! Un tel secret risque d’être très mal interprété et… je n’ai pas envie que l’on croit qu’on couche ensemble alors que l’on ne fait rien.
Nous pourrions, cela dit. L’envie a déjà effleuré nos esprits à quelques reprises. Mais suite à notre unique baiser, l’accord qu’il ne se passe jamais rien de plus a été passé autant que respecté. En conséquence, nous devons agir auprès de nos compagnons respectifs comme deux amis plutôt que deux amants se cachant.
_ Billy. C’est elle ta femme. J’annonce gravement. _ Va la rejoindre. Je sors de ma poche la carte de visite de l’hôtel où je l’ai emmenée pour lui tendre. _ Va la rejoindre et… profite de ton séjour avec elle. Tu lui diras que je t’ai appelé parce que je ne tenais pas à ce qu’elle perde plusieurs jours à te localiser. Et ne dis surtout pas que je suis venue ici !
Je n’ai pas envie qu’il la privilégie à moi mais… C’est mieux ainsi.
_________fin_________
C'est pas aussi grave pour moi... Je t'assures... Je ricane bien malgré-moi, sarcastique. Là encore, je me demande comment il peut me demander de ne pas m’inquiéter alors qu’il n’y a pas deux minutes, il m’a dit avoir fuit sous la menace d’un gouvernement. Serait-il de ceux qui minimise tout là où les gens comme moi amplifie tout ? J’en ai bien peur. Il me jure qu’il n’a pas aggravé mon cas. Non. Pas mon cas. Juste que je n’ai pas à avoir peur sur ce qu’il m’a avoué, tant que je ne parle à personne. Le silence c’est m’assurer que rien ne m’arriveras - pour citer grossièrement ces propres mots. J’ai envie de hurler à l’entente de ce mot : silence. C’est paradoxale n’est-ce pas ? Mais c’est réellement la réaction que j’ai envie d’adopter à cet instant, à cet demande reformulée différemment. Être simplement discrète.
_ Arrête Billy. Je râle en détournant mon visage trempé, sur le côté. _ Tu crois que je ne sais pas ce qu’est la discrétion, peut-être ? Je l’interroge exaspérée. _ J’n’ai jamais cessé de l’être pour toi, pour lui… Je souffle en replongeant mes yeux dans les siens. _ Même après ton départ, je murmure, j’n’ai jamais dit à quiconque ce qui c’était passé entre nous. Un simple baiser, certes, mais un baiser lourd de sens. _ Alors… T’as pas à t’en faire. Ton secret me suivra dans la tombe.
En espérant pas dans un temps relativement trop court, pour que je puisse avoir la chance de voir Noah grandir, réussir, se marier, et même avoir à son tour de beaux enfants. Billy se défait de sa veste qui trouve place au sommet de nos crânes. La distance qui nous sépare se réduit aussitôt de façon drastique. Je ne dois pas tomber malade… J’esquisse un sourire à cette remarque pleine d’attention, un peu enfantine.
_ Tu as raison… J’affirme doucement. _ Toi non plus, il ne faudrait pas que tu tombes malade.
_________flashback_________
_ S’il te plaît Lyly, rends-moi ce service. Fais-bien attention à lui au cours de l’heure où il restera tout seul avec vous. _ Hmmm… Je mine verbalement de réfléchir. _ Okay. Je m’assurerais qu’il ne finisse pas dévorer tout cru dans la savane que représente notre famille ! J’accepte hilare, bien incapable de demeurer sérieuse plus que deux minutes. _ Ne rigole pas ! Il est très timide et ce n’est pas facile pour lui de rencontrer un à un toute notre famille ! _ Je te taquine. Je la rassure immédiatement, d’une voix sincère autant que tendre. _ Je vais faire en sorte qu’il se sente à l’aise grâce à mes connaissances sur la psychologie. Ce n’est que pour ça que Maryse me confit la lourde tâche d’accueillir son tout jeune mari, Billy. Parce qu’elle est persuadée que mes cours me rendront plus à même de l’aider à s’ouvrir au reste de la famille. Quand j’y pense… Maryse mariée. C’est presque comme une bonne blague ! _ J’te remercie. A tout à l’heure !
*****
Je m’approche lentement du couple de jeunes mariés, un tantinet amusée par la bride de conversation que je surprends. Billy avoir peur que je le trouve bizarre ? Cela me ferait presque rire à gorge déployée. Chose à laquelle je m’abstiens, sous peine de le terroriser d’entrée de jeu. D’ailleurs, je ne fais rien qu’attendre les bras croisés, un sourire mutin aux lèvres. L’un d’eux finira bien par se rendre compte de ma présence, après tout. Ce qui ne tarde pas. Le jeune marié lève son regard dans ma direction, intriguant ainsi ma cousine qui s’interroge sur l’objet de son attention.
_ Ohhhhh Lydia, tu aurais pût me prévenir que tu allais être un peu en avance ! Ça y est. Déjà des reproches. Quand saura-t-elle que je ne suis jamais là où l’on m’attends, quand on m’attends. _ Viens que je te présente !!
Docile, j’amorce un pas en direction de mon nouveau cousin - qui en fait de même, le sourire joueur toujours au visage. Billy Kitkat. Tiens donc. Ce n’est pas commun ! Je lui serre la main chaleureusement, ne pouvant m’empêcher parallèlement d’échanger un regard discret avec Maryse, en quête d’une moue qui trahirait une forme de taquinerie chez son époux. C’est fréquent chez les timides de faire des blagues, à ce qu’on m’a apprit. C’est une façon de dissimuler un certain malaise dans une foule d’inconnus.
_ Oui oui Kitkat !! Comme le chocolat ! Avoue que c’est unique ! _ On ne peut pas faire plus unique ! Je lui affirme avec amusement, heureuse de découvrir ma cousine aussi heureuse.
Ce n’est pas compliqué, elle rayonne de bonheur. Cela en est presque trop éblouissant pour mes yeux. L’embrassant sur la joue furtivement, Maryse nous abandonne pour rejoindre la cuisine. Le moment est venu pour moi d’aider monsieur Kitkat, donc, à s’intégrer à notre petite famille bourrée de principes. Bienvenue chez les Reddy !
_ C’est exact, je suis Lydia. Je confirme charmante à sa presque demande de le faire. _ Et ne t’excuses pas, c’est bien normal que tu ne puisses pas tous nous connaitre par coeur en aussi peu de temps. Je lui assure sur le même ton, pour l’aider à se mettre à son aise. _ Tu verras, en dehors des principes que revendiquent les personnes au dessus de la quarantaine bien tassé, on est une famille tous ce qu’il y a plus agréable.
Chez les riches, en même temps, la bienséance c’est primordial. Souriant de toutes mes dents au compliment que me fait Billy sur ma beauté, qui est selon-lui héréditaire dans ma famille, je me permets d’enrouler mon bras au sien, pour lui déclarer avec douceur tout en l’entraînant dans la demeure.
_ C’est gentil, Billy. Mais permet-moi d’ajouter que tu as véritablement choisie la plus jolie d’entre nous.
Ce que je pense, sincèrement. Il ne pouvait pas mieux choisir que Maryse. Autant sur les critères de beautés que mentales. Ils vont être très heureux tout les deux, je n’en doute pas.
_________fin_________
Je sourie à la remarque de Billy sur mon regard similaire à celui du jour de notre rencontre, à ma beauté inchangée. Cela fait du bien d’entendre ces mots par quelqu’un qui ne cherche pas uniquement, au détour d’un bar, à me caler bien dans le creux de son lit.
_ Merci Billy. Je lui murmure sincère. _ Toi aussi tu n’as pas changé. Toujours aussi adorablement maladroit et… mignon.
C’est ce combo diamétralement opposé à celui qui m’a charmé chez Paxton, qui a causé ma perte. Et qui causera encore ma perte, peut-être ? Se saisissant de ma main, Billy m’emmène finalement en direction d’un abribus, mes courses dans son autre main. Je le suis sans hésitation, sans précipitation. Pourquoi courir maintenant ? Nous sommes trempés jusqu’aux os et… ma blouse de voilage rose pâle, presque non dissimulée sous mon impair beige entrouvert de moitié, ne doit plus dissimuler grand-chose de mon corps depuis fort longtemps. Nous y arriverons donc quand nous y arriverons. Lorsque nous y sommes enfin, je constate la tenue de mon ami. Serveur ? C’est un tel gâchis avec l’intelligence informatique qui le caractérise.
_ Je suis sûre que tu dis ça pour être gentil, Billy. Je réponds à sa confidence sur le fait que je lui ai manquée, que je vis nos retrouvailles différemment. _ Mais ça n’empêche que ça me plaisir de l’entendre, malgré tout et… Je lui sourie doucement. _ Toi aussi, tu m’as manqué.
Les premières semaines. Les premiers mois. La première année. Puis… j’ai oubliée pour me consacrer entièrement à celui qui possède encore mon coeur, Paxton.
Sujet: Re: Back to reality - PV Lydia (#) Mer 9 Mai - 16:05
Back to reality
billy ft. lydia
Ce moment tu l'a longuement cherché, inutile de te mentir à toi-même. Tu sais que tu n'a jamais eu de succès avec les femmes en dehors de Maryse. Tu le sais que Cleo va se marier, que tu ne pourras jamais être celui qui fait battre son cœur et donc tu te refoules vers ce que l'univers t'offre ce qui est quoi de plus que malsain. Tu le sais au fond de toi que Lydia et toi étiez prévu tout deux à de grands succès et que le résultat est aussi atroce que deux misérables échecs. Soyons honnête, parfois la vie nous oblige à se regarder en face et apercevoir la réalité aussi laide soit-elle. Au fond peut-être as-tu seulement peur de te retrouver encore seul? Misérable? Lydia ne peut et ne sera jamais dans ton univers comme tu le souhaiterais, puisqu'elle est et ne sera qu'un fardeau indirect à porter et tu le sais. Ta vie se résume à un chamboulement de suite logique qui constitue un tout dédier à faire souffrir les autres. Pourquoi Billy apprécies-tu autant t'attacher à des gens qui te forcent une souffrance aussi lourde sur toi-même! Penses à Cleo par exemple. Juste pour comparer les deux femmes. Tels que Lydia, elle t'a dit avoir trouver son bonheur ailleurs, ranger sa vie d'une manière ordonnée et qui sait rouler malgré tout et également le plus important... Qu'elle soit heureuse sans que tu ne sois ni plus ni moins que ce que tu es dans son entourage actuel. Tu n'es pas un Casanova, tu es une bombe à retardement contre toi-même et tu le sais.
Cela dit, les choix de vie te mène toujours vers ses femmes et tu dois vivre dans ce silence, dans ses choix de vie ou encore ses cauchemars, quitte à les accepter ou les forcer à être en toi puisque tu es ainsi conçus. Certes des psychologues te diraient que d'extérioriser tes sentiments ce serait une clef, celle de la libération ou encore de ne plus t'accrocher de poids contre toi-même. Mais le réalisme derrière tout cela, c'est que tu l'acceptes et que ça ne changerais rien. Cleo l'ignores, mais tu donnerais ta vie pour la voir heureuse, tu te sacrifierais sous un bus. Tu connais ses fleurs favorite, tu apprécies ses rires, tu es amoureux de son parfum et tu sais même chacune de ses habitudes. Quand à Lydia, les gens croient simplement que vous êtes simplement par alliance de la même famille, du coup c'est juste hasardeux que vous puissiez vous voir et vous fréquenter aussi souvent. Mais cela remonte à encore plus loin. Certes l'alliance vous à connectés, mais c'est comme un drôle d'effet de connaître l'autre alors qu'il n'a jamais été présenter dans le but qu'il ne soit autre chose qu'un simple cousin. Tu sais ses habitudes, ses manières de penser, ses envies ou encore ses sentiments. Tu saurais la faire rougir au quart de tour ou quand exactement l'embrasser.
Elle mène le combat psychologique sur toi, puisque sa tête est sacrément plus forte que la tienne, mais tu sais exactement comment renverser la vapeur, chose que les psychologues en général détestent. Leur rôle c'est d'entrer dans ta tête pour forcer la réflexion ou encore démarrer une flamme vers le changement, mais toi, tu surpasses tout ce petit cirque! Pour toi c'est un jeu, une simple partie de plaisir et de quoi te divertir quelques temps! Tu as été le brillant cerveau de ton année du M.I.T., tu es capable de rivaliser avec ses jeux de psychologie du même calibre en retournant le sablier jusqu'à noyer dans le moindre essaie de sa part jusqu'à monopoliser sa tête et l'obliger à faire ce que tu peux avoir en tête si tu le souhaites... Elle le sait? C'est une probabilité et c'est ce qui vous unis l'un à l'autre, puisque le désir de contrôler l'autre vous hante. Les sages de notre époque iraient jusqu'à dire qu'il s'agit en fait d'un jeu de psychologie qui rend le cerveau simplement attirer de l'autre. Le physique ou encore les habitudes de l'autre tombe littéralement comme des mouches morte puisque le cerveau entre en période de trans et que tu as qu'une envie et de l'appliquer bien fortement contre l'autre et la maîtriser.
Le danger suite à ce genre de relation, c'est malencontreusement le long terme. Personne n'a envie de fusionner aussi fortement avec son partenaire... si? Personne lors de l'amour, n'a réellement envie de tout ressentir de l'autre... si? Bah ça personnellement, Billy l'ignore vus son manque d'expérience féminine. C'est probablement ce qui les aident tout deux à garder la tête au froid et à finalement ne pas se jeter l'un dans les bras de l'autre! Puisque sans la nuance d'un doute, ils seraient probablement capable d'un simple regard de conclure alors qu'ils n'en sont qu'à un seul bonjour. Après par l'habitude des choses complexes, il ne faut pas oublier le paramètre environnant. Paxton, Maryse, Cleo, le fils de Lydia, ce sont des choses qui forme un tout et ce tout est environnant à repousser les deux êtres. Littéralement. Encore heureux que Billy ne consultes pas chez Lydia, sans quoi on peut facilement deviner ce qu'elle lui apprendrait comme séance psychologique! Tout commencerait dans le fauteuil, pour se terminer sur la table ou grimper dans les rideaux. Ce regard qu'elle à de simplement me regarder, de me fixer et de tenter de lire en moi me gêne puisque je n'ai pas le choix de vie, je n'ai pas le contrôle sur ce que je peux ou ne peux faire et le choix de vêtement, cet uniforme de travail. Je sais qu'elle le remarque, puisque ses yeux se sont doucement glisser sur moi pour examiner mes traits. Je commence à savoir ce que les demoiselles peuvent ressentir lorsqu'elles sortent en boîte et qu'on remarque leur courbes dans leur robe, mais c'est légèrement le malaise quand même.
En revanche, je ne peux pas dire être insensible au fait qu'elle pose son regard sur moi comme elle le fait. Cleo est ailleurs, avec dieu seul sait quel crétin dont elle m'a parlé et autre elle, je ne sais pas mettre mon regard ailleurs étant sacrément amoureux. Beaucoup ont critiqué mon choix de femme, puisqu'elle est mariée et qu'un homme qui se respecte, devrait respecter le mariage de la dîtes femme... Non? Du coup je ne suis pas capable de respecter son mariage, je ne lui dit pas, mais je ne le complimente pas faussement non plus. Je ne traîne avec Cleo que pour Cleo, tout comme en la compagnie de Lydia je... Je traîne avec elle parce que... Ses yeux sont magnifiques, ses courbes n'ont pas changé et elle à toujours malgré tout ce petit air innocent alors qu'on sait qu'il s'en cache des choses derrière. Je penses au fond que ma propre thérapie psychologique, c'est que je souffre du besoin excitant d'être et de n'être que masochiste envers moi-même. J'aime les choses qui ne sont ni accessible, ni bénéfique pour moi. Maryse était aussi masochiste pour moi à l'époque après tout... Un mariage au bout de cinq jours, ça été sacrément rapide. Beaucoup pourraient d'ailleurs croire que quand je suis partis, j'ai simplement mit ma vie dans un dossier, mit dans une corbeille et brûler jusqu'à l'oublier.
Malheureusement ça ne fonctionne pas ainsi. Le cerveau est ainsi fait que plus on tente d'oublier quelque chose, plus il reste ancrer à jamais dans nos têtes. Du coup, c'est comme pour l'homme qui se croit permit de tromper sa femme et qui pense qu'il ne sentira rien. Et oui mesdemoiselles, sachez que l'homme, une fois terminé finis par ressentir une certaine culpabilité! Puisque lorsqu'il fait couchette avec vous, certes il pensera à celles qu'il ne peut pas enfourcher tels un mâle dominant! Mais une fois que ce sensuel désir est derrière lui et qu'il est enfin au moment de révélation... La seule personne à qui votre partenaire ne pourra s'empêcher de penser... C'est à vous! Puis s'installera dans un coin de la tête une culpabilité qui occupera l'esprit et tout ses souvenirs. Bref, le moment présent est une beauté à laquelle il ne faut pas oublier de s'en détacher et j'entends que Lydia mentionne m'avoir manquée. C'est marquant mine de rien, puisque au départ Maryse, encore aujourd'hui est marquée au fer rouge... Mais Lydia encore plus, pour ce fait qu'ils aient cette connexion que lui et Maryse n'auront jamais eu.
S'en suit d'ailleurs le malaise sur mon visage et ce détournement de regard, ne pouvant ou ne voulant pas confronter Lydia, tels je l'ai fait par le passé. Je me racle faiblement la gorge et je bafouille quelques mots avant de dire d'un ton sincère « Je... » un long soupir et je viens directement dans son regard « Je suis désoler » C'est vrais quoi, depuis le début on ne faitrr que le penser, l'avoir en tête, mais jamais tu ne l'a exprimé. Pour Maryse, pour Lydia, pour toute la famille qui doit t'avoir détester. Pour tes beaux-parents, pour tout ses moments que tu as mise Lydia devant ce choix, celui de t'embrasser ou d'aller plus loin, qu'il ne se soit rien passer... Mais que heureusement pour toi, certains ont une volonté plus forte que la tienne. Tu as des milliers de mots pour exprimer ton ressentit, mais aucun de manières construit ou simplement plein. Peut-être que tu pourrais simplement lui offrir d'aller boire un café? Tu regardes les courses et tu tires quand même une mine triste. Triste, parce que cet enfant ne devrait pas être dans ce monde... Un meurtrier ne devrais pas avoir d'enfant et si tu le pouvais, tu le dirais de plein visage à Paxton, puisque mine de rien... C'est juste immoral pour l'enfant quoi qu'il en soit. Tu saurais confronter ta phobie sociale pour ce genre de chose, puisque tu le sais que certains n'ont pas le besoin de vivre derrière des rêves briser tels que Lydia ou l'enfant en question le feront pour encore bien des années à venir. Ses courses sont comme le point d'encrage encore une fois dans ta vie qui sera déterminant à ne pas refaire la connerie.
Celle de ne pas offrir quoi que ce soit à Lydia. Tu ne peux pas lui offrir quoi que ce soit qui mènera surtout à une suite éventuelle qui pourrait être encore une fois exposer dans tout les recoins d'une seule chambre. D'ailleurs les courses te font dériver doucement dans ta tête et tu ne peux t'empêcher « D'ailleurs tu sais que je vais avoir un enfant? » Je lui sourit doucement, avant de lentement prendre une mine songeuse. Dit ainsi, c'est comme tenter de vendre l'idée que tu as littéralement trempé ton poireau dans le paradi interdit! Je croise mon regard avec celui de Lydia et j'avoue que signe de panique ou d'angoisse, je me mets à rire. Ce rire est fort et très sincère La pulsion de confusion qui s'en sort dans son visage ne saurais battre celle qui s'était dessiner sur son visage le jour qu'elle à apprise que Maryse et moi n'avions fait que cinq jour de relation avant le mariage. Sa tête avait tellement été mémorable, mais en même temps c'est digne des films quand on l'annonçait aux gens. Surtout que pour dieu seul sait quelle raison, les gens adorent avoir droit à un roman plein de mensonge quand on annonce un mariage. Ils veulent savoir combien d'années vous avez consacrée ensemble avant, comment c'était le temps post-mariage et tout les secrets intimes de la relation.
Je tente de lui dire autre chose pour casser le malaise et je rigole de nouveau « Pardonne moi... La tête que tu fais... » Les quelques personnes qui marchent dans la rues tourne le regard tellement je suis au sens littéraire, mort de rire. Je lui lève le doigt pour la faire patienter, je cherches mes mots un instant en observant le ciel et je tente de mieux lui expliquer. « Attends... Qu'on soit d'accord. Quand je dis avoir un enfant... C'est que je serai père, sans le vouloir » Dit ainsi.. Tout de suite les millions de scénarios peuvent se former! L'homme qui ne voulait pas assumer la paternité volume I . Il trempa son biscuit dans le thé sacré et regretta le goût amer de la responsabilité? Sérieusement aujourd'hui les mots ne viennent pas dans le bon ordre et ça devient presque frustrant. « Attends, comment dire les choses... » Si Marley serait ici, bon dieu ce qu'elle aurait le rire décocher. Une chance que les hasards de la vies ne rassemblent pas toujours les pires situations dans un seul et même cocon. Je me reprends donc une nouvelle fois, mais cette fois je viens doucement lui attraper une main « Oublie ce que je viens de dire d'accord... Pitié, c'est juste un malentendu... » Et quand elle va apprendre ce que je veux dire, soit qu'elle va en rire avec moi ou qu'elle va être très mal à l'aise à un niveau incroyable. Je réitère donc cette phrase de nouveau en me mordillant la lèvre pour bien prononcer les mots. « On va le dire ainsi... Comme tu le sais, Maryse et moi n'avons jamais... Pour dire... Eu de rapport sexuel quelconque... »
Le plus gênant est passé, c'est bien, je ressens ma rougeur monter doucement sur mon visage, puisque avouer ce genre de chose n'est jamais facile, surtout à l'âge qu'on à et au fait que Lydia à déjà un enfant... Paxter... Et tout ce... qui la rends tellement... Bien formée... Bon dieu est-ce que je viens de m'enterrer en lui avouant quelque chose de ce genre? Et si Maryse lui avait dit autre chose pour ne pas se sentir ridicule, du genre qu'on était des bêtes. On peut dire être des bêtes? Est-ce qu'on dit d'ailleurs l'avoir fait comme des bêtes, pour la forme de la phrase ou réellement pour le fait que les bêtes sont intense lors de l'acte... D'ailleurs, c'est pas bestial de se comparer à des bêtes? Je reprends donc la conversation en ignorant quoi que ce soit, je répondrai à ses remarques après... « Je me suis dis que je finirais fort probablement seul et sans avoir eu d'enfant. Une réalité à toute épreuve je sais. Du coup, je te fais la longue histoire en résumer... Une personne que je connais bien, avec qui je travailles, à prit un don de... de sperme... » Bon dieu, c'est bizarre de parler autre chose avec Lydia que d'un cadrage socio-culturel baliser à tout épreuve. La sexualité quand on en à pas l'habitude c'est vachement étrange. « Du coup le don... Permettra à un couple de... De lesbienne... D'avoir leur enfant... Ou leur second enfant... J'ignore comment ça se passe... » CLAIREMENT ce moment devient de plus en plus dans une dérive de grand n'importe quoi et sans Marley pour décrire les événements, c'est comme faire un cours de sexualité à son enfant pour la première fois, sans expérience tout terrain.
Les choses s'enfoncent, c'est tout étrange et je m'aventure sur un terrain dangereux. J'ai moyen de reculer le temps ou c'est seulement réserver aux scientifiques... Ce serait vachement utile, là tout de suite, maintenant. « Bon certes je... Vivrai pas les choses comme toi tu les à vécût avec... » Je ne dois pas dire mari, je ne dois pas dire meurtrier, je ne dois pas dire plusieurs chose et j'avoue que je coince un instant « … avec le père des enfants. ». Clairement je suis un vrais boulet, une gaffe ambulante ou quelque chose dans le genre, parce que quoi que je dises, je m'enfonces et pas qu'un peu. « Bon... J'ignore si réellement j'ai envie de m'impliquer comme père. Après, je penses qu'elle feront deux bonne mères... Du coup je vais voir cette petite fripouille devenir un grand homme au loin et je pourrai au moins partir en me disant que sur cette terre j'aurai laisser une trace de moi-même. » Là si c'est pas du contenu croustillant pour Lydia, j'ignores entièrement ce que je viens de lui servir sur un plateau d'argent. On voit très bien que j'ai réussi ma vie et que je m'en sors pas si... Pas si mal? En réalité je m'en sors complètement mal, mais bon.
Comme qui dirait, parfois il faut accepter son destin, comme d'une claque dans le dos et si dire qu'il y a vachement pire ailleurs n'empêche, non? Du coup j'avoue que je viens lentement poser ma tête contre le mur de l'abribus en soulevant le regard d'un petit rire « Tu dois tellement me trouver pathétique... » Je continue de rire en essuyant du revers de ma manche l'eau qui glisse contre mon front, séchant à très petite vitesse. L'homme qu'elle à connut était tellement dévoué, mordu et prêt à tout pour évoluer dans un cadre de vie! J'étais l'employer par excellence, je tâchais d'être le mari par excellence et c'était une force que peu de gens avaient! Aujourd'hui, je peine à me lever le matin pour aller travailler dans un vulgaire café, aucune offense à Marley, mais c'est pas du milieu que je viens! Je sais résoudre des soucis techniques de niveau impossible, je sais réparer les formules derrières des scientifiques qui sont trop pressé d'avancer sans regarder derrière... Et aujourd'hui? Qu'est-ce que j'ai devant moi... Plus rien. Je suis un mec qui à tout perdus et tout ça pour préserver ne serait-ce qu'un once de vie potable. Il n'empêche que je m'approche doucement de Lydia, je glisse mes doigts dans les siens et je regarde doucement son visage en glissant une mains dessus pour essuyer les gouttes d'eau. « Tu es toute trempée... Mais mine de rien c'est pas la pluie qui aura raison de ta petite mine séduisante... » Je lui sourit doucement et j'avoue que si le temps pouvais juste s'arrêter ici et nous permettre de quitter vers une autre dimension, tout recommencer, ce serait tellement plus facile.
Malheureusement la réalité n'est telle que tu ne peux et ne pourra jamais changer certaines choses. Mine de rien, je sais que je n'ai pas le droit, je sais que les choses sont déjà assez compliquées telles qu'elle le sont, mais je ne peux m'empêcher de venir lentement embrasser le front de Lydia et de la serrer contre moi silencieux. Les envies sont d'aller plus loin, mais je ne fais que déposer mes lèvres chaudes contre son front glacial et salé avant de lentement la relâcher et de lui sourire simplement. « Tu sais que j'ai rencontrer une femme... Elle ignore ce que je ressens pour elle... Et elle... » Attentions la grande surprise qui va choquer l'audience arrive « Elle est mariée... Je sais ce que tu va dire... Ne mets pas ton nez dans un mariage... Mais... Je l'aime Lydia » Je soulève doucement mon regard vers elle et malgré moi, il brille comme il ne brille que pour trois personne en ce monde. « Les choses sont toujours compliquées avec moi... Tu le sais... Et toi dit moi...»
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Sujet: Re: Back to reality - PV Lydia (#) Sam 12 Mai - 3:53
Il est désolé. Mais pourquoi exactement… Car son pardon est un peu évasif, non ? Il ne précise pas s’il s’excuse pour son geste du passé - celui de m’avoir indirectement fuit en quittant du jour au lendemain Maryse sans plus qu’un papier de divorce en guise de justificatif ; ou pour son geste du présent - celui de m’avoir confié son lourd secret au détour d’une ruelle sordide sous une pluie battante ! Peut-être serait-il judicieux de m’en assurer en lui posant la question de vive-voix ? Hm… Non. A la réflexion, je ne tiens pas particulièrement à savoir ce qui l’a convaincue à s’excuser. On entrerait de nouveau dans un débat potentiellement stérile et… psychologiquement je crois que je suis trop épuisée pour ça. D’ailleurs, pour être honnête, la seule chose dont j’ai envie sous cet abribus c’est de rentrer me sécher dans un endroit plus accueillant que cet abribus - justement, pour profiter d’un moment de tendresse qui manque cruellement à ma vie ces temps-ci. Je rirais presque à l’idée saugrenue qui me traverse l’esprit, soudainement : celle de proposer à Billy d’être ladite personne digne de m’offrir un simple moment de tendresse. D’avantage lorsqu’il me fait part de sa paternité prochaine. Vraiment une idée à la con, Lydia.
_ C’est génial, Billy. Je dis à la suite, sans parvenir à mettre plus de coeur que cela à cette nouvelle qui devrait - normalement - me réjouir pour lui. _ Félicitations !
Tu vas découvrir les joies de ne plus faire ton compte de sommeil la nuit ; de changer les couches pleines de cacas malodorantes ; de… Bon, d’accord, j’exagère. C’est sympa d’être parents. La preuve : j’ai des tas de moments que je passe avec Noah, que je n’échangerais pour rien au monde contre ma vie d’avant. Lesquels ? Les moments où je lui donne son bain et où il s’amuse à m’éclabousser, avec son petit sourire malicieux sur les lèvres ; les heures de repas où je joue à l’avion pour le convaincre d’ouvrir son hangar de bouche, pour manger de bons légumes que j’ai cuisiné/mixé. ; les soirs où il s’endort contre moi - dans mon lit, après que je lui ai lu pour la millionième fois son livre préféré de toute sa collection. Oui. Définitivement c’est super d’être parent alors… pourquoi j’ai à nouveau un arrière-goût d’amertume qui me vient en bouche ? Serais-je jalouse de la future maman ? Probablement… Billy me perce de son regard songeur, brièvement. J’ai envie de m’excuser pour mon manque d’enthousiasme quant à cette annonce qu’il m’a faite, mille fois préférable à la première. Or, son éclat de rire vient m’en dissuader tout net. Angoisse. Panique. Deux émotions lisibles dans le creux de ces pupilles, et qui me laissent à penser que Billy n’est pas tout-à-fait honnête envers moi. Ou qu’il stresse pour le rôle de papa qui l’attends, peut-être. J’analyse mentalement l’option la plus plausible lorsque son nouvel éclat de rire me sort de mes songes. Quoi, ma tête ? Qu’est-ce qu’elle fait de particulier, ma tête ? Elle n’a pas le droit de refléter ma perplexité, ma jalousie, ma tête ? Visiblement, non. Et je me vexe plus de sa remarque que je n’en rie. D’ailleurs, je n’en rie absolument pas. Je croise plutôt mes bras contre ma poitrine, dans l’attente de cette parole qu’il me fait signe d’attendre. Je soupire même d’agacement, comme rendu impatiente soudainement. Ah moins que cela ne soit le détail qu’il me fournit sur cette paternité qui ait le don de m’exaspérer instantanément. Être père ? Sans le vouloir ? Sérieusement Billy ? A l’air de la capote, des contraceptions, tu as mis enceinte une fille sans le chercher ? Mais qu’est-ce qui te passe dans la tête au sujet des femmes, hein ?! Tu peux me le dire ?! Et quelqu’un peut me dire pourquoi ces mots restent coincés dans le fond de ma gorge, comme interdit ?! Non. Mieux vaut pas que je sache ! C’est que c’est préférable ainsi que je ne m’en mêle pas. Car il y en a marre que j’existe à ces yeux que pour mon côté psy, soit-dit-en-passant. Il y a en a marre qu’il attende de moi que je lui tienne la main, que je sois la raison pour deux. Moi aussi j’aimerais de temps à autre avoir le mauvais rôle, celui qui doit s’excuser. Moi aussi j’aimerais pouvoir me reprocher d’agir comme une conne, pour autre chose qu’une perception d’autrui faussée par des sentiments. Moi aussi j’aimerais être une personne de mon âge… On n’imagine pas comme c’est lourd, par moment, d’être vu comme une personne brillante limite parfaite. Particulièrement dans le regard de personne comme Billy qui, comme si j’avais le don de lire les tréfonds sordides de son cerveau de surdoué au M.I.T, tente de s’expliquer comme si j’étais sa femme. Non. Pire ! Sa mère ! Merde ! J’suis pas ta mère, Billy ! Et si j’l’avais été, j’aurais dû être internée car j’ai jamais posé le regard qu’il fallait sur toi ! Encore sous ce putain d’abribus, tout trempé dans ta tenue de serveur à la noix, j’te regarde pas comme je devrais ! Un malentendu, maintenant ? Mais tout est un malentendu à ce compte-là ! Notre amitié. Nos retrouvailles. Nos secrets partagés. Cette conversation. Tout n’est qu’un putain de malentendu, MERDE ! Et… Quoi ?! Ils n’ont jamais baisés, Maryse et Lui ?! Mais à quoi il était fidèle, alors ? À un anneau ? Un papier ? Une amie ? Pourquoi il l’a épousé si ce n’était pas pour lui faire pratiquer le coït ?!
_ Billy, arrête de te foutre de ma gueule s’te plaît. Je lui demande en levant la main en guise d’un « stop » silencieux, désabusé. _ Tu t’es marié avec Maryse en cinq jours chronos. Tu vas pas me faire croire que tu l’as jamais sauté ?!
C’est du vrai foutage de gueule. Quoique… Ses joues s’empourprent. C’est officiel, ce n’est pas une connerie. Je roule des yeux devant l’absurdité de cette réalité. Est-ce que Billy appartient aux asexués ? Est-ce qu’il n’éprouve aucune forme de désir, pour qui que se soit ? Non. Il m’a dit qu’il allait être père alors, il a bien tremper sa queue dans la chatte d’une femme !
_ Est-ce que tu m’as réellement désirée, au moins ? Je demande tout d’un coup, comme par besoin malsain de savoir si moi j’aurais pu le mettre dans mon lit.
Ce qui est ridicule, j’en conviens. Je ne fais pas, avec des années de retard, un concours stupide contre ma cousine à ce propos. Néanmoins, une partie de moi à besoin de savoir que l’effet que je faisais à Paxton, et qui en faisait un amant plus qu’agréable, pouvait aussi envahir l’homme qui me fait face sous cet abribus. Appelons ça : fierté mal placée. Tellement mal-placée que je serais tenter d’exiger qu’il réponde sur le champs mais… je me contrôle. J’écoute la suite de son discours, bourrés de lieux communs. Tout le monde pense finir ses vieux jours seul ; tout le monde veut laisser sa petite marque sur ce monde ; mais peut-être pas au point d’aller éjaculer dans une éprouvette d’une quelconque banque du spermes. Soyons clairs, dans l’idée je n’ai rien contre le fait qu’il ait pu rendre service à un couple de lesbiennes, qui aura prochainement le plaisir d’accueillir un second bébé avec, un peu de chance, l’intelligence du géniteur. C’est plus dans la pratique que cela me gêne. Merde. Il a moins de trente ans ! Il n’est pas encore à l’aube de casser sa pipe, comme dit l’expression ! Il a encore le temps de vivre les choses comme je les ai vécues, avec la future maman ! D’ailleurs, avec un peu de chance, elle sera un peu plus dégourdie que Maryse pour le garder, pour lui donner envie d’être là pour les enfants. Bref, pour faire perdurer le couple sans qu’il ait besoin de faire frétiller sa nouille par une relation aussi malsaine que la notre !
_ T’as conscience que ce que tu me dis est stupide, Billy ? Je lui demande en conclusion à toute cette histoire, aussi inimaginable que celle du gouvernement. _ T’as conscience que tu n’as même pas encore trente ballets et que tu peux toujours rencontrer une gentille nana qui te donnera des mômes ?
C’est évident, non ? Ce n’est pas que la psy en moi qui voit les choses sous cet angle ? Rassurez-moi !
_ Et non je ne te trouve pas pathétique. Je souffle, pour l’en assurer. _ D’ailleurs, pourquoi penses-tu que je puisse te trouver pathétique ? J’ai dû manquer un épisode, là. _ Tu n’es pas le premier a avoir peur de finir tes vieux jours tout seul, tu sais.
C’est une crainte tellement commune, s’il savait. Moi-même elle m’effleure l’esprit quand je songe à ma chance sur le plan sentimental.
_ On a tous des moments de doutes mais… perd pas espoir.
Cela fait tellement phrase toute faite de psychologue mais que dire d’autre ? Rien. Billy trouvera forcément une gentille femme qui prendra un place importante dans son coeur, dans sa vie, et des enfants viendront lui donner tort sur ce qu’il m’avance aujourd’hui. Ça ne me fait aucun doute et… paradoxalement ça me fait mal de le reconnaitre. Reconnaitre que nous deux, ça ne sera jamais un nous, justement. Ça ne sera qu’un toi & moi, étroitement liés, dans une vie qui n’a décidément pas opté de m’épargner les douleurs aux coeurs. Alors que mes yeux se sont baissés à cette constatation, je sens les doigts de Billy s’entremêler dans les miens. Immédiatement, je redresse mes prunelles pour constater qu’il a avalé de son corps, la distance qui nous séparait. Ah quoi tu joues Billy ? Ça veut dire quoi tout ça ? Tes mots… Tes gestes… Tu sais. J’suis une femme à fleur de peau, depuis trop longtemps seule (deux ans, merde.). Tu n’devrais pas t’aventurer sur ce terrain là. Moi non plus, d’ailleurs. Je devrais le repousser au minimum mais… Ça me manque tellement d’être juste dans les bras d’un homme qui ne cherche pas systématiquement du sexe que, j’avoue, je trouve une forme de réconfort dans cette étreinte. Bien trop brièvement, malheureusement. Je soupire de déception tandis que Billy se détache de moi, pour me parler d’une autre femme. Mariée, qui plus est.
_ Je ne peux pas… Je soupire immédiatement en reculant légèrement. _ Je ne peux pas entendre ça, Billy. J’avoue la gorge étreinte par l’émotion. _ Je… toi & moi on a toujours été l’interdit de l’autre et… entendre que tu es fou amoureux d’une femme mariée c’est… C’est comme me faire comprendre que ce que l’on a vécu n’a jamais été important ou… peut-être que cela ne l’a été qu’à mes yeux. Enfin. Je bredouille. _ Excuse-moi… il vaut mieux que je parte.
Je fuis, comme avec Lui. A défaut d’avoir une bonne explication, et là de pouvoir en fournir une convaincante sur mon état qui est totalement hors de propos à son sujet, je préfère mettre les voiles. Je quitte l’abribus promptement, comme une voleuse. Je percute quelques passants qui me râlent dessus, furieux d’être ainsi bousculé sans un pardon de ma part. Je cherche ma voiture mais, dans mon état, impossible de me rappeler où elle est. Je m’arrête alors, confuse, les joues noyés de larmes comme d’eau de pluie. Je suis ridicule. Totalement RI.DI.CU.LE. Je me mets dans des états pas possible pour quelque chose sans intérêt, dépassé, oublié. Je me ficherais bien une baffe, pour la peine.
Sujet: Re: Back to reality - PV Lydia (#) Sam 12 Mai - 6:35
Back to reality
billy ft. lydia
Je la regarde partir et je me retrouve bousculé. J'ai dit quelque chose? J'ai fait quelque chose? Je ne comprends pas les femmes. C'est officiellement mon problème. Vous avez vu ce film? 40 ans et encore puceau? BAH VOILÀ C'est pile le même soucis. Même si je voulais tout simplement arriver tels un bad boy, galoche une femme et repartir sans même en avoir rien à faire, je n'y arriverais pas parce que tout s'acharne sur le pauvre mec aux idées nulles. Je cogne doucement mon front contre la vitre de l'abribus en la regardant s'éloigner et je me la cogne de nouveau encore plus fort. Pourquoi tout ce que je dois toucher, viens qu'à être tout simplement de la merde. POURQUOI, depuis le début, elle ne parle de rien, détourne les sujets et évite tout simplement de me dire directement ce qu'elle veut et alors que je vais dans une autre direction, elle part. Elle s'éloigne! C'est antipode! C'est comme un enfant qui ne dit vouloir aucune glace, mais qui va pleurer pour avoir un cornet vide. Je m'en fou, je serre le poing sous l'accumulation d'émotion et je donne un coup d'une de ses forces contre la vitre de l'abribus que je me craques directement l'articulation du poing. Mes jointures se sont fendues au contact de la vitres parce que je l'ai fissurée et je regardes les gouttes de sang s'écouler sur le sol de béton. Pourquoi je ne me suis pas suicider cette nuit-là. Tout aurait été si simple.
Je rehausse mon regard et j'en ai marre. Pour la même raison que je n'ai pas été capable d'avouer mes sentiments à Cleo, pour la même raison que je n'ai pas dit à Maryse mes vrais raisons du départ, pour les mêmes raisons que je n'ai pas pût me suicider, pour les même raisons que je n’échangerais pour rien au monde contre ma vie d’avant. J'ai quitter tout cela parce que j'étais quelqu'un, quelque chose ou même tout simplement un morceau de quelque chose et je ne me sentais pas vivre. Cette fois, pas deux fois la même chose. Je vais aller, agir et être qui je suis pour de bon. Si Lydia ne peut pas supporter ce que j'ai à lui dire, elle sait facilement ce qu'elle pourra en faire et je n'ai pas besoin de lui demander un peu d'originalité, puisqu'elle trouvera très bien toute seule comme une grande fille. Je remonte mes manches et je retourne sous la pluie, esquivant des piétons, des voitures voir même des regards qui se posent sur moi vus la fissure dans l'abribus que je vient de créer et je me dirige vers elle. Ma vitesse augmente, mon pouls est fort et il toque dans mes veines comme il ne l'a pas fait avant. C'est un peu comme une première de m'assumer et de dire réellement les choses telles qu'elles sont. Je suis encore loin d'elle, mais mes pas sont dans une certaine cadence, ce qui fait que je la rattrape assez rapidement et que je peux directement me retrouver derrière elle assez rapidement.
Sans prévenir cette fois, on change littéralement de comportement et elle verra que Billy n'est plus ce qu'il à été, je viens attraper ses clefs, lui arrachant des mains. Je les garde fermement dans mes mains et je sais qu'elle se retourne, évidemment pour savoir qui est assez fou pour lui arracher ses clefs, du coup j'en profite pour gentiment l'attraper par l'avant-bras sans lui faire la moindre douleur, mais pour imposer un certain contrôle sur elle, pour qu'elle ne tente pas de partir. « Écoute-moi bien et ouvre bien tes oreilles, parce que je ne vais pas me répéter deux fois... Depuis que je suis au monde, je n 'ai jamais fais l'essaie de mettre ce qui sers de pénis entre les deux jambes dans quoi que ce soit jusqu'à ce jour pour la simple et bonne raison que je n'ai jamais voulût perdre qui que ce soit... C'est clair comme premier point? Je suis PUCEAU Lydia. Je n'ai pas sauter ta cousine, ni une autre fille, ni toi en cachette, ni personne! » Ma gorge se resserre et quelques passants se questionnent s'ils doivent ou non intervenir, mais le regard de Lydia ne semble pas assez inquiétant pour considérer que c'est une agression il faut croire, puisque la majorité d'entre-eux passent facilement leur chemin.
J'avale difficilement ma salive et je rougit lentement en ouvrant la bouche « Tu... Je... » Bordel Billy au point dans lequel tu t'es enfoncer, tu penses quand même pas que tu peux le dire? Qu'est-ce qui peut t'arriver de pire. « Je t'ai aimé toi... Je l'ai aimé elle.. Pour deux raison différente... Elle c'était ma moitié qui me complétait, alors que Paxton te rendait heureuse... Mais chaque regard que j'ai posé sur toi... Je t'ai toujours désiré et ce même marié... » J'ai une larme qui s'écoule, car elle le sait. La vérité pour moi c'est une chose qui depuis même les vieux jours qu'on s'est connus ont toujours été douloureux à sortir. C'est comme pour moi de m'enfoncer un couteau dans le bas ventre pour parler sincèrement et ça s'enfonce à chaque parole que j'ose prononcer. « La vérité... C'est que malgré qu'il soit un meurtrier ou non... J'ai toujours voulût le tuer parce que je trouvais qu'il te traitait mal... La vérité... C'est que j'ai toujours voulût coucher avec toi... BIEN AVANT MARYSE... LA VÉRITÉ... » Trop de douleur accumulée et j'en serre les dents avant de cogner mon poing contre le mur impuissant de ne plus pouvoir parler. Tant pis... Les actions parleront d'elle-même. J'enroule doucement ma mains autour de sa hanche et je plaque gentiment nos bassins l'un contre l'autre en fixant son regard « C'est que je t'aime... Mais que la vie est une salope... » Je viens l'embrasser. Au départ sur ses lèvres pour goûter ce petit je-ne-sais-quoi de mielleux, puis je me laisse envahir de cette pulsion de désir qui raisonne en moi tels un echo en caressant doucement ma mains sur son visage. Une multitude de souvenir, de cauchemars ou encore d'expérience me remonte dans la tête et franchement j'en avais aucunement besoin. Le baiser s'intensifie et j'avoue que je me laisse aller, chose qui devient largement dangereux, puisque je me glisse doucement contre son cou en soupirant doucement, relâchant doucement l'étreinte que j'ai sur elle.
Je me recule doucement et je fixe son regard, tremblant et envieux de l'embrasser de nouveau « Tu sais... Je suis beaucoup de chose dans ma vie... Menteur... Lâche... Distant... Et tu pourrais en énumérer beaucoup... » Puis je recommence à avoir les cheveux dans le visage, donc je les replaces doucement vers l'arrière pour laisser mon regard perçant bleu se poser dans le siens. « Mais une chose qu'on ne pourra jamais me retirer... C'est que je suis protecteur. » Je sais qu'elle doit évidemment se questionner dans quelle bordel de direction je vais avec tout ça et surtout pourquoi je lui avoue autant de choses maintenant, sous la pluie à cette heure précise. Malheureusement ce n'est pas toujours comme dans les films, on ne choisis pas forcément à quel moment on va avoir des discours émotionnel complet et compliquer. « Je suis protecteur... Parce que je te voulais dans mon lit... Je t'ai toujours désiré avant ma femme... Je suis protecteur, parce que coucher avec toi aurait sans doute été la chose la plus... torride qui puisse m'arriver vus notre connexion... Je suis protecteur parce que malgré toutes ses années... Je continues de t'aimer... Mais je suis protecteur, parce que si je n'ai rien fait de tout ça... C'est que j'ai toujours eu besoin de toi dans ma vie... Comme dans l'avenir. »
Dur de comprendre autant d'information, dur d'être autant à jour ou même de suivre... « Tu t'es déjà demandé ce qu'il se passera... Quand nos papillons vont s'unir... Quand la magie explosera de partout et qu'enfin... On s'adonnera l'un à l'autre... L'amour va nous séparer et tu le sais... » Pour Billy tout est mathématique et tout le sera toujours. « Au départ une solution enterrera chaque problème, puis quand on ne trouvera plus de solutions on en deviendra menteur l'un envers l'autre à se dire que ce n'est que passager... Qu'une PUTIN de phase à la con. Et un beau jour... Alors que je devrai te regarder pleurer... Que je devrai te regarder partir parce que les solutions on en sera à court... Alors il se passera quoi... Tu y as pensés? Je devrai te voir partir? Sans pouvoir même te revoir un jour? » C'est le cœur lourd que j'avoue tout d'un coup, mais c'est un poids qui s'envole lentement tels une brise qui s'essouffle pour laisser toute cette pesanteur partir au loin.
Ça fait depuis que j'ai rencontrer Lydia qu'elle s'est installée parce que c'est toujours ce même foutu calcul mathématique mental qui à continuer d'être présent. « Tu as envie de changer des problèmes d'un homme pour les miens? Je ne suis pas bénéfique pour ton fils... Pour toi ou ta famille... Tu mérites... Un homme! Un vrais! Qui te regardera dans les yeux, qui saura te charmer... Parce que au travers de tout ce que tu peux lui offrir, tout ce qu'il veut... C'est ton sourire. Tout comme pour moi... J'ai besoin de trouver quelqu'un... qui ne va pas en souffrir de tout ce que je portes. » J'ai assez démolis de choses autour de moi, assez fait de mal à des gens, mentis, sortis mon cul de problèmes, j'ai besoin de reconstruire et aller de l'avant. Sauf que si Lydia ne veut pas voir les choses ainsi, je serai contraint de simplement lui indiquer gentiment la porte! « Ça ne veut pas dire que à peine retrouvée, à peine dégagée... Ça veut simplement dire, que encore aujourd'hui... Nous sommes le PUTIN de fruit défendu l'un... De l'autre. » Et c'est frustrant à dire, ça se ressens. « Tu sais le pire Lydia... Il y a environ cinq ans... La première fois que je t'ai vue... Tu m'aurais dit de quitter Maryse, de tout lâcher pour toi, je l'aurais fait. » Je m'approche doucement d'elle et je viens doucement glisser ma main sur son visage « Tu m'aurais dit de te prendre violemment contre ce mur et de te faire l'amour jusqu'à m'en vider le corps... Je l'aurais fait. » Je caresse son visage pour essuyer doucement la pluie et je viens lentement fixer son regard « Tu m'aurais dit... De faire n'importe quoi... Je l'aurais fait. Mais aujourd'hui... Je ne peux pas... Parce que je tiens à toi... Et que si quoi que ce soit devait t'arriver... Et surtout par ma faute... Ce ne serait plus une pensée suicidaire... Mais un acte. »
La pesanteur des mots étaient si lourd que Billy soupira. Lentement il montra les clefs qui pendaient dans sa main en les approchant d'elle pour les lui rendre « Alors... Soit on vit cette vie ensemble, accumuler sous cette frustration, mais surtout acceptant de vivre dans la distance obligée l'un de l'autre... Soit tu reprends ses clefs... Et plus jamais tu ne reverra mon visage... Ceci dit. Tu connais déjà mon point de vue et tu sais très bien que ce n'est pas par manque d'affection ou d'amour pour toi. » J'ignore quelle sera sa réaction, mais j'ai quasiment envie de sauter ce chapitre de ma vie pour en arriver au moment dans lequel je suis soulagé d'avoir eu ma réponse et dans lequel je peux enfin rentrer chez-moi pour trinquer sur ce qu'elle choisira. Tout ce que je fais en attendant c'est de fixer son regard en laissant les clefs pendre « Le même choix qu'on a fait il y à cinq longues années... »
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Sujet: Re: Back to reality - PV Lydia (#) Sam 12 Mai - 22:05
Je me ressaisie, me fichant un coup de pied mental au cul. Je n’ai pas le droit de me comporter ainsi, pour lui. Je n’en ai jamais eu le droit, et ce n’est pas aujourd’hui que les choses vont par miracle changer. Billy a évolué, moi également. Nous avons prit de voies distinctes qui jamais, ô grand jamais, ne se croiseront pour ne former plus qu’une belle grande voie. Nous avons toujours su que nos mains se liaient contre vents et marées ; qu’elles finiraient par se lâcher à force de temps, à force de tout. Le plus dur est de s’y trouver confrontés, officiellement. Quand Billy est partie sans un au revoir, il y a cinq ans, les choses n’avaient pas été clairement dites. Il y avait toujours un peut-être qui planait au dessus de ma tête, même si je n’y croyais pas vraiment, même si j’ai finis par ne plus y croire du tout. Un peut-être que mon esprit - parfaitement rationnel sur notre relation, avait besoin pour panser la peine qui meurtrissait mon coeur. Mais aujourd’hui, que possède-t-il pour me réconforter dans cette douloureuse réalité ? Rien. Quel alternative a-t-il en réserve pour m’aider à me relever, comme autrefois ? Aucune. Je vais donc devoir puiser ma force dans le regard de celui qui m’ait été donné la chance de mettre au monde : mon fils. Et c’est dans l’optique de le retrouver, pour le serrer dans mes bras, que je me saisie de mes clefs de voiture. Il faut impérativement que je la retrouve, sur le champs. Réfléchit Lydia, réfléchit ! Ma mémoire ne peut pas obstinément s’acharner à ressortir nos vieux souvenirs poussiéreux, sans glisser dans le lot un indice sur la localisation de mon véhicule ? Si ?
_________flashback_________
_ Que penses-tu de ce garçon ? Je sursaute brièvement, surprise d’entendre la voix de ma tante se glisser à mon tympan droit. _ Tu parles de… Billy ? Je l’interroge, m’assurant que nous pensions bien au même. _ De qui d’autre ? Ricane-t-elle, plus pour la forme que le fond. _ C’est quelqu’un de bien. Je dis, pleine de sincérité sur le sujet. _ Très gentil et… très amoureux de Maryse. Je précise, contenant un petit soupir déçu qui cherchait à se frayer un chemin dans ma gorge. _ Selon toi, sa démarche d’épouser aussi vite Maryse n’a donc aucune signification malhonnête ? Comprenez-là : souhait à plus ou moins long terme de dilapider la fortune de ma cousine. _ Je ne l’ai pas psychanalysé, ma tante. Je réponds immédiatement, pour ne pas m’aventurer à appuyer un propos qui pourrait être ultérieurement rendu faux par des actions indépendantes de ma volonté. _ Mais du peu que j’en sais de lui, je pense pourvoir affirmer que les sentiments de Billy sont purs.
Il n’y a qu’a le regarder dans sa manière de se comporter avec sa jeune épouse. Si prévenant, si tendre, si… charmant. Il m’apparait impossible qu’il puisse vouloir le malheur de quiconque en ce monde, et particulièrement Maryse. Elle soupire, désappointé. Je sens qu’elle aurait aimé que je donne tort à ces doutes quant à cette union précipitée entre sa fille et son tout nouveau gendre mais… je ne peux pas mentir pour lui faire plaisir. Ce ne serait pas juste envers ma cousine, et encore moins envers mon tout nouveau cousin. Maryse m’a confié la tâche de m’occuper de lui, de l’aider à s’intégrer dans notre famille aux préceptes parfois strictes et démodés. Je compte bien mener à terme cette « mission », jusqu’à ce que Billy ne sente plus ce besoin que je lui tienne la main. Et pas uniquement dans le sens figuré du terme. Je ne lâcherais sa main que si la situation m’y amène.
_________fin_________
Ma clef m’est arrachée de la main. Dans un sursaut, je fais volteface pour voir qui ose me les voler aussi impunément, au détour d’une rue bondé de monde. Billy ?! Je me fige, les yeux écarquillés par la stupeur. Il se saisie de mon avant-bras sans aucune violence, me retenant de m’enfuir si l’envie me prenait à nouveau de le faire. Mon coeur bat à deux mille à l’heure. Il est partagé entre la crainte de ce qu’il va se produire exactement, et l’attente impatiente de le découvrir. Il me demande de bien l’écouter, car les mots ne seront pas répétés deux fois. J’obtempère, sans réflexion. Je sens dans ce regard que l’on échange, que son discours est important. Je me promets donc de ne laisser échapper aucun détail, ne serait-ce qu’en me perdant dans le flot de mes propres confusions. La vérité m’est annoncée, telle qu’elle vient à l’instant « I ». Billy est puceau. Ma mâchoire m’en tombe quelque-peu, tant cela m’apparaît comme impossible. J’ai toujours imaginée mon « cousin », même si c’est répréhensible aux yeux de la moral de le faire, comme un amant tendre autant que passionné. Je l’imaginais aussi performant que ne l’a toujours été Paxton alors… découvrir que je me suis trompé c’est… comme une claque dans la gueule. Une violente, qui me ferait volontiers chanceler sur le côté, avant de me faire tomber K.O sur le trottoir.
_ Billy… Je soupire, touchée par cet aveux, en apposant ma main à sa joue. _ Oh… Billy…
Que dire de plus à cela, honnêtement ? Que sa peur de perdre une femme en l’aimant physiquement est une idiotie ? Non, bien-sûr que non ! Il n’y aucun mot qui puisse être prononcé en cet instant où ces larmes se mêlent à nouveau à ses gouttes de pluie. Aucun. Il n’y a juste qu’à lui assurer d’un regard, d’une caresse à sa joue, que jamais je ne porterais un jugement sur ce sujet. Qu’il reste le Billy que j’aime, dans toute son intégralité. Puisque c’est vrai. Qu’importe ce qu’il a pu faire, ou non, jamais l’affection que je lui porte ne sera altérée. D’ailleurs, il peut parler sans crainte. Je l’écoute, totalement. Je le crois même, lorsqu’il me dit qu’il nous a aimé, Maryse et moi, pour deux raisons différentes. Car je sais que c’est l’unique vérité. Je sais également que le désir qu’il évoque pour moi est sincère, puisque je l’ai également ressentie. Lui, et toute la panoplie d’émotions qui allaient de pair avec. Je m’en veux cruellement d’avoir osé prétendre que rien n’avait été sincère de son côté. Pardonne-moi, Billy. Je retiens dans mes lèvres pincées, en continuant de caresser délicatement la peau de sa joue. Pardonne-moi de t’avoir entraîner là-dedans. De ne pas avoir fait en sorte que les distances soient respectés, les sentiments étouffés. Mais ça me plaisait tellement cette lueur dans ton regard, cet interdit entre nous que… je suis désolé. Le poing de Billy vient frapper le mur le plus proche, de douleur. J’hoquette immédiatement de stupeur, d’inquiétude.
_ Ne fait pas ça. Je lui demande presque dans une supplique, éprouvante.
Je ne veux pas le voir dans cet état. Je ne veux pas qu’il se fasse du mal, pour moi, pour qui que se soit. Personne ne mérite de quelqu’un de tels réactions. Personne. Et oui, la vie est une salope. Une belle, même. Elle s’amuse à torturer les âmes les plus fragiles, en les mettant sur la route des mauvaises personnes. Suis-je la mauvaise personne entre nous ? Peut-être… Quand on analyse la situation, de nous deux, j’étais la plus à même de le protéger de cet amour impossible, destructeur. Je savais dès le départ que notre attirance était malsaine. J’aurais dû mettre un terme à ce parrainage que m’a demandé ma cousine à son sujet, dès que les premiers regards échangés. Je n’aurais même pas dû accepter, carrément. Mes pensées s’arrêtent net au contact de ses lèvres se déposant sur ma bouche. Mon coeur s’emballe encore plus fort, encore plus vite. C’est notre second baiser et pourtant, il me semble que c’est le tout premier. Je ne saurais expliquer ce phénomène étrange. Peut-être parce que c’est le seul que je m’autorise à savourer sans remords, sans regrets. Le premier que j’échange avec lui, avec pour seul penser, cet amour fort qui nous lie. La passion dévorante qui unie nos bassins étroitement collés l’un à l’autre, nous entraîne à rendre ce baiser plus passionné, plus poussé. Je tremble presque sous l’intensité de celui-ci, m’en sentant immédiatement ivre. Il me faut reprendre mon souffle, mon self-control, tandis que notre étreinte trouve un terme. Je presque envie de lui murmurer de ne pas s’arrêter mais… je sens bien qu’il ne m’a pas rattrapé pour que l’on franchisse ce cap de l’interdit. Il est là pour m’expliquer ce que je n’ai pas compris, ou n’ait pas voulu comprendre. Que l’on peut le qualifier de nombreuses choses en parlant de lui, mais pas lui ôter le fait qu’il soit de nature protectrice. Je ne saisie pas immédiatement le sens de ce trait de caractère, son rapport direct entre nous. Je n’y parviens que lorsqu’il se fait plus précis. Les mots qu’il emploi me touche, me bouleverse. Je n’envisageais pas une telle dimension à son amour, à son choix de ne pas nous trahir en franchissant cette limite. C’est un amour tellement… pur. Et… non, j’avoue, je ne me suis jamais demandé ce qu’il se passerait si nous deux nous en venions à assouvir ce besoin sexuel qu’on éprouve l’un pour l’autre. Je ne me suis jamais interrogé sur la question, justement parce que nous ne pouvions pas en découvrir la réponse. D’ailleurs, pourquoi imaginer tout de suite le pire, surtout dans la configuration actuelle de nos vies ? Nous pouvons réussir à être heureux toute notre vie, sans une séparation en bout de chemin. Nous pouvons surmonter chaque épreuve de l’existence, qui met en péril les couples, sans que cela s’achève sur un douloureux départ. Suis-je naïve de l’entrevoir, le croire ? Il semblerait quand je vois le ton fataliste que donne Billy à notre histoire, que je comprends toujours impossible. À son possible rôle auprès de moi, de mon fils, ou de ma famille. Certes nous ferions parlés de nous par notre choix qui trahirait ce qui - à l’époque, soulevait déjà une multitude de questions pour des yeux suffisamment attentif à notre manière d’agir ensemble mais… qu’est-ce qu’on en a un foutre ? Ses problèmes, c’est déjà les miens maintenant ! Et… Je soupire, profondément. Je sens qu’il est inutile de lancer le débat sur la question. D’autant plus quand Billy m’affirme son avis tranché sur la question. Selon lui, il me faut un homme, un vrai. Mais qu’est-ce un véritable homme, hein, si ce n’est un qui prenne soin de mon bonheur en se privant du sien ? Se rend t-il seulement compte qu’il est un homme à mes yeux, un vrai ? Indubitablement, non. Mais qu’importe… ces mots m’assène une conclusion irréfutable. Il a besoin de trouver quelqu’un d’autre… que moi. Quelqu’un qui ne souffrira pas de tout ce qu’il porte.
_ D’accord. Je souffle presque imperceptiblement, plus à moi-même qu’à lui, le coeur tordu de douleur dans la poitrine.
J’acquiesce aux explications qui suivent, le regard embué de mes larmes. La confirmation que l’on reste le putain de fruit défendu de l’autre, malgré les années qui ont passés, les partenaires qui sont parties. Et le plus frustrant hé bien la révélation qu’il me fait, sur notre passé. Cinq ans en arrière, il aurait tout fait à ma simple demande, même le plus fous de tout mes désirs insensés. Aujourd’hui, il ne peut plus. C’est tellement… injuste. Peut-il le lire sur les traits de mon visage, ce sentiment d’injustice ? Je l’ignore. Mais je comprends à ses caresses qu’il me prodigue qu’il le comprends, le partage même. Que notre chance s’est enfuit à partir de l’instant où sa vie est devenue dangereuse, pour moi.
_ Il ne m’arrivera rien, Billy. Je lui assure, la gorge nouée par l’émotion. _ Personne ne fera du mal. Personne.
Je m’empare de sa main avec tendresse, délaissant sa joue rendu sèche par ma protection, pour l’entrelacer de mes doigts.
_ Il ne m’arrivera rien, Billy. Je te le promets. Je lui garantie, comme un nouvel accord verbal entre nous.
Je m’assure de survivre au danger entourant sa vie, et d’épargner la sienne par un geste que je ne veux pas imaginer tant il m’est insupportable. Mes clefs surgissent dans mon champ de vison, et l’ultimatum tombe. Soit j’accepte cette vie faite de frustration entre nous, soit je mets un terme dès à présent à cette relation malsaine qui nous lie. Je soupire profondément, regardant ces dernières avec souffrance. Le même choix qu'on a fait il y a cinq longues années… Mierda.
_Viens avec moi. Je réponds alors en m’en saisissant, sans brusquerie. _ Et fais-moi confiance.
Sans lâcher sa main, je l’entraîne jusqu’à ma voiture dont j’ai retrouvée mentalement la localisation. Quand nous y sommes, je l’invite à y grimper sans une parole. Je connais cette ville par coeur, je sais donc quelle direction emprunter pour la destination que j’ai choisie. Je roule silencieusement, jetant par a-coup des regards en sa direction. Je découvre le sang sur les jointures de l’une de ses mains. Je ne lui demande pas le pourquoi de ces blessures, imaginant aisément une réaction violente suite à ma fuite. Après quelques minutes de trajet, bercé par le bruit grinçant des essuies-glaces sur le pare-brise, je prends le chemin du parking de l’un des plus luxueux hôtel de la ville.
_ Aie confiance en moi. Je lui souffle quand les portiers viennent nous ouvrir.
Je glisse dans la main de celui face à moi, un généreux pourboire ainsi que mes clefs de voiture. J’entraîne Billy dans le hall de ce bâtiment puant le luxe à plein nez, sous le regard hautain des clients déjà présents. Notre tenue fait tâche, et je m’en fiche. Je demande au réceptionniste une de ces suites, faisant glisser en sa direction ma carte d’identité suivie de ma carte gold.
_ J’aimerais que l’on nous apporte une trousse de premiers soins, Merci. _ Il sera fait selon vos désirs, mademoiselle Reddy. M’affirme-t-il immédiatement.
Sans plus de mots, je continue d’entrainer Billy dans mon visage, en direction de l’un des immenses ascenseurs. La suite que nous avons, se situe du côté de l’océan, au tout dernier étage. Je glisse un billet au groom s’y trouvant pour qu’il ne laisse entrer personne d’autre. Son accord se fait d’un hochement de tête.
_ La suite comporte deux chambres, avec deux salles de bains attenantes. Je l'informe, doucement. _ Prends le temps de te réchauffer dans un bon bain chaud, et même de te reposer dans la ta chambre. Nous dînerons au restaurant dans une heure trente.
Je prévois tout, comme mes parents me l’ont si bien appris. Et à peine sommes-nous dans notre suite, que j’interpèle le room-service pour lui demander qu’il amène un tailleur pour Billy et moi. Je commande une tenue sobre pour tout les deux, à mettre sur ma note. Je tiens à ce que nos retrouvailles prennent une conclusion plus positive, et que mon ami sache que j’accepte ce nouvel accord. Je serais toujours là pour lui, au prix de ma frustration de ne pouvoir lui offrir tout l’ampleur de l’amour que je lui voue.
Sujet: Re: Back to reality - PV Lydia (#) Dim 13 Mai - 8:52
Back to reality
billy ft. lydia
Le rayon du soleil qui aveugle mon regard alors que je suis allongé et je ronchonne doucement avant d'ouvrir doucement un œil, roulant la tête vers Maryse et soupirant fortement. C'est officiellement chiant l'attente dans le bureau de la mairie pur que ce soit notre tour de signer les papiers confirmant la dîtes union. Ce qui étonne tout le monde c'est cette histoire de cinq jours, c'est pas comme-ci pourtant ça devrait surprendre les gens, certaines personnes se sont marier pour de l'argent le lendemain, juste pour faire rentrer certains illégalement au pays. ''Tu m'a l'air sacrément tendu pour un jeune marié'' je reconnais cette voix et je me redresse sur le banc que je suis assied avant de laisser tomber mes yeux dans ceux de ma future belle-mère. Elle est cool, sincèrement elle m'apprécie beaucoup et elle me regarde avec un petit sourire. Je remarque que Maryse n'est pas autour et je me questionne vachement dans quel coin elle à bien pût aller, mais je pousses rapidement mes fesses sur le banc pour lui offrir une place « Ça va... Vous en faîtes pas, je suis juste... Ennuyer de ses démarches oh combien complexe. Du temps de nos parents, voir même du votre j'en suis certain, c'était tellement plus simple! »
Un petit rire de la belle-maman et elle posa doucement sa main contre mon épaule ''Ce n'était pas le même monde très cher. On était contraint de marier pour la fidélité de la famille...'' Elle me refait son bon vieux rire qui me fait sourire, me rappelant presque celui de ma propre mère. « Vous savez... Je suis content que la famille m'aie bien reçus, bon je n'ai vus que certaines cousines, quelques cousins et je crois des neveux ou des nièces... » Un autre petit morceau de rire de sa part et elle s'approche doucement de mon oreille ''C'est justement de ça que je voulais te parler...'' Elle se recule et attrape doucement ma mains en fixant mon regard ''Quoi que tu fasses... Notre famille est un seul et jolis morceau qui fonctionne par lui-même... Ne vient pas tout bousculer avec ton arrivée précipitée... Si ma fille éprouve un amour pour toi, alors organises toi que cet amour reste pur, vrais et que je ne sois jamais obliger de regretter de t'avoir fais confiance Bill''
Je me racle doucement la gorge « En fait c'est Billy... » Un simple glissement de sa main tiède contre mon visage chaud et elle me fait un clin d'oeil avant de se lever et de regarder Maryse revenir avec ses yeux pétillant et son sourire de qui lui serait étirer jusqu'aux oreilles si c'était possible! Je devine facilement la suite des événements avant-même qu'ils n'arrivent ''Bibiiiii ce sera à nous! Allez viens!'' J'attrape doucement sa main et je replace ma cravate de l'autre aussi rapidement que je le peux. Aujourd'hui je deviens l'homme qui prendra à charge la femme qui me fait de nouveau rêver...
Cette pluie me casse les oreilles, cette histoire devient lourde et je ne peux plus attendre que tout ça reste en place, mais alors que j'ai envie de lui dire quoi que ce soit, coincer dans cette attente interminable, elle parle. Certes les mots sont étouffer par une certaine pression et je ne lui en veut aucunement. Dire à l'être aimer ou entendre de celui-ci qu'on ne pourra jamais partager un amour inconditionnel, c'est comme recevoir la mauvaise nouvelle tant attendue, mais qu'on ne veut pas savoir. Elle m'indique de la suivre. J'avoue que j'ai peur, j'ai peur ayant déjà vécu des scénarios compliqué durant lesquels j'ai dût faire preuve d'imagination pour m'en sortir à New York, puisque les gens sont assez compliqué parfois. Cela dit je lui fait confiance vus nos antécédent pour prendre ce choix de la suivre.
Je veux répondre que je ne veux pas la suivre, mais je me laisse faire gardant le silence. Elle me dit certaines chose et pourtant alors que naturellement je suis du genre à sortir mon sens de l'humour pour attirer l'attention sur moi, ici j'ai juste envie de simplement disparaître. Malgré tout, je dirais que la meilleur chose qui ne pouvait pas arriver, vus la retrouvaille du fichu véhicule. Nous sommes rester sous cette pluie si longtemps que je m'avoue presque soulager de retrouver un semblant de normal avec ce véhicule. Alors que je prends place, j'avoue que je regarde un peu autour de moi et je me demande sacrément dans quel recoin elle peut bien nous emmener. Je viens de lui faire comprendre que je ne pourrai assouvir un seul de ses désirs et me voilà dans sa voiture. Au moins j'aurai tenter le tout pour le tout avec elle et je lui aurai dit les vrais mots. D'ailleurs une fois dans sa voiture, pendant qu'elle s'occupe à conduire, voilà que je sors difficilement mon portable de mon pantalon, celui-ci étant si détremper que je me sens presque mal de mettre de l'eau partout dans sa voiture.
Au bout de quelques instants de combat, je suis enfin parvenu à tirer mon portable pour me rendre compte que la pluie aura eu raison de cette pauvre machine. Aucune lumière, aucun son assurément que le laisser à cette température, la pauvre petite machinerie en avait prit pour sa vie avec toute cette pluie. Un léger soupir de culpabilité et je remit l'appareil difficilement dans ma poche en déviant mon regard sur la route. Dans une scène typique de film d'horreur, c'est le moment dans lequel la victime se retrouve malgré ses négations chez le meurtrier pour lui servir directement de repas ou encore de jouets de torture, mais ici dans ce scénario actuel, c'était clairement difficile de savoir à quoi exactement est-ce que Lydia avait en tête. Si ça se trouve, j'allais directement tomber sur son fils, qui sait, ça fait une mèche que je ne l'ai pas vus.
Je regarde les rues quand même et malgré la difficulté de couple, malgré tout ce que j'ai vécût autrement, je me dis quand même par vieille habitudes que certains commerces intéresserait tellement Maryse ou encore que certaines rues elle aurait aimer s'y promener vus les architectures et les arts qui y sont exposé malgré la pluie. Au bout du compte et avec surprise, je m'avoue complètement scier en deux de me retrouver sans le savoir devant un hôtel. La promesse de lui faire confiance avait un énorme impacte en ce moment. La première réaction fût quand même de tourner doucement le regard vers elle, hésitant à la remercier et à partir, mais les années d'amitié me tenait en place et prêt à la suivre pur adapter mon plan en fonction de ses actions. Par exemple, si elle ne m'expliquait rien ou si elle agirait d'une certaine manière, malgré tout ce que j'éprouve, pour le respect que j'ai envers Cleo, je me devrais désoler de la laisser seule à ce petit jeu.
Rapidement dans l'hôtel, je reconnais ses agissement à Lydia, sa manière d'aborder le personnel ou encore de glisser sa carte tout simplement. Elle savait exactement ce qu'elle faisait et j'ignore quoi en penser. En un sens est-ce que le fait d'avoir fuis la relation avec Paxton l'avait conduite à dormir dans ce genre d'endroits? Est-ce qu'elle en était peut-être même actionnaire? Après tout les salaires qu'elle pouvait toucher peuvent aller si haut qu'elle serait amplement capable de prendre des actions pour avoir une action dans l'hôtel. J'avoue que je suis vite tirer de mes pensées, lorsqu'on se fait conduire à une chambre. Le pouls de ma poitrine s'intensifie.
Pourquoi un scénario se dessine dans ma tête, alors que je lui ai pourtant tout avouer voilà quelques instants auparavant. Lydia, pourquoi ne sait-tu pas te comporter en amie pour une fois alors que j'ai besoin de... toi... Ma pensée se coupe lorsque je vois la taille de la chambre et que je comprends rapidement qu'on fera voisin de chambre, si je peux l'expliquer ainsi et surtout qu'elle à réellement prévu de m'héberger comme d'un invité... Et non d'un simple amant. Sinon je dois dire que c'est sacrément luxueux comme endroit pour un amant avec autant de chambre. J'avoue que je reste debout, elle me parle, mais les mots ne font qu'être echo dans ma tête. Sa force de compréhension dépasse complètement mes attentes. Je comprends enfin le degré d'amitié que Lydia représente pour moi aujourd'hui, à cet instant. Une demoiselle qui n'aurait voulût qu'avoir son plaisir ne se serait pas donner tout se mal. Avant de partir faire quoi que ce soit, je regardais Lydia en m'approchant doucement et j'ai été lui faire un baiser froid contre sa joue chaude avant de simplement dire « Merci... sincèrement »
La porte de l'appartement s'enfonce et je penche la tête sur le côté, lunette sur le nez, fronçant les sourcils « Ho, ça va pas non!? » Un sac à mains vole vers moi et j'ai tout juste le temps de l'esquiver malgré moi avant de me lever pour voir ce qui se passe. Ma démarche est lente, nerveuse, mais en même temps comment faire autrement quand cette entrée fracassante prends lieux. « M... Maryse? C'est toi? » Je continues d'approcher en gardant les sourcils froncer et je retire doucement mes lunettes pour les déposées sur la table de l'entrée. Finalement quelques pas plus loin, je retrouve Maryse assise par terre, dos contre le mur à fixer devant elle. J'avoue que l'espace d'un instant je regarde devant à savoir est-ce qu'elle voit quelque chose que je ne voit pas? Oh puis merde, de quoi j'ai peur. Je prends mon courage à deux mains et je m'approche doucement d'elle en grattant ma tête doucement « Dit, si tu es pour défoncer les portes... C'est vraiment chique comme nouveau genre, mais évite.. Non parce que bon, le voisinage, l'entretien de la maison, le » elle me regarde avec son regard perçant et j'avoue que je ravale tout de suite ma salive « Ok... Si tu veux tu peux continuer, je ne dirai pas le contraire... » Elle me fixe et je ne sais vraiment pas quoi faire. J'ai l'impression d'assister à une scène d'Alien dans laquelle si je bouge trop rapidement, je vais littéralement me faire manger par elle. Je viens donc doucement m'asseoir à côté d'elle, dans le couloir en regardant la porte d'entrée silencieusement. « Bon... Est-ce qu'on va fixer la porte ou... »
Elle s'approche doucement de moi et je vois qu'elle à des larmes, mélanger avec ce regard de tueur. ''Est-ce que tu sais j'arrive de quel endroit...'' Ok, jeu de devinette. Elle à des larmes aux yeux, elle est enragée... Alors théorie 1, il ne reste plus de glace au commerce du coin et elle est donc super énervée ou alors, théorie 2, elle devra attendre à la semaine prochaine pour se faire couper les cheveux. Je soulève doucement mon doigt en la regardant pour répondre et elle repousse ma main ''De chez Lydia, à Sidney...'' Alerte rouge. J'avoue que là tout de suite, mon cerveau se contracte et une migraine vient directement caresser mon lobe gauche. « Sidney... Mais qu'est-ce que t'es aller faire à Sidney... Tu sais que tu peux... » Je me fais tout de suite couper la parole ''Quoi... L'inviter ici? Que tu puisses encore me mentir et profiter d'elle pendant que j'ai le dos tourner Billy?'' Okay. Ne paniquons pas. Je n'ai pas mon portable dans ma poche, je ne peux donc pas écrire à Lydia, à savoir qu'est-ce qui s'est dit exactement.
Je détourne doucement le regard en réfléchissant silencieux et elle continue dans sa phrase ''C'est donc ça que tu fais le soir? Quand on est au lit tout les deux... Que tu considères du travail?'' Je la regarde avec mes yeux doux « Non, mais non... On s'écrit c'est vrais, mais je t'assure que là tu vois beaucoup trop loin Maryse... » Elle glisse un doigt sur ma bouche. ''Je me fou de ce que vous avez écrit, je veux que tu répondes à une seule question... Une seule... As-tu oui ou non couché avec ma cousine...'' Je retiens une blague en mordant très fortement ma langue et je fixe son regard avant de répondre pour avoir un ton très sincère et sérieux. « Maryse, j'écris à ta cousine par amitié, par connexion! Souviens toi que c'est quand même toi qui nous as présenté... » Son regard devient encore plus flamboyant « Ce que je veux dire par là c'est que tu savais qu'on aurait une connexion. Mais je suis pas assez connard pour allez faire des trucs avec ta cousine... » Elle approuve doucement de la tête et elle prends le temps de réfléchir.
Je viens doucement glisser mes bras autour d'elle, mais sans réaction. ''Ton explication tiens la route à l'exception d'une seule chose... À quoi elle faisait référence dans le texto sur lequel elle à écrit qu'elle à aussi apprécier cette première fois...'' J'avoue que je tousse un rire et son regard devient perçant à souhait. « Non mais Maryse... » je m'approche doucement d'elle « Elle fait référence au ski... On est en plein hiver et c'était la première fois qu'elle skiait avec quelqu'un... » Elle change d'air doucement en réfléchissant et fixe doucement le sol ''Je suis désolée... Je... Je sais pas ce qui m'a prise...''
Cette salle de bain est relativement énorme et j'avoue que je m'y perds quelque peu, cela dit j'en trouve moyen de prendre mon bain. Retirer ses vêtements mouiller à souhait et me réchauffer aura sans le moindre doute été le sentiment le plus bénéfique de tout ce que j'ai pût avoir comme journée aujourd'hui. D'ailleurs dans le bain je regarde doucement mon poignet qui est couper de quelques endroits et avec le mieux que je peux, je retirer les morceau de vitre qui s'y sont logé en soupirant. Il faudra réellement que j'apprenne à digérer mes émotions. Mine de rien je termine quand même de savonner en profondeur, en largeur et surtout je prends soin de laisser ressortir les sentiments les plus étrange qui me traverse la tête avant de sortir de l'eau. J'attrape donc le peignoir et je le mets autour de moi, ne trouvant pas quoi mettre et marchant dans la chambre pour attendre que Lydia vienne me retrouver. J'avoue que le plus rapidement je peux avoir des vêtements, le mieux je saurai me porter. Quand enfin je la vois arriver, je ne peux m'empêcher de sourire doucement en restant sagement assied sur mon lit et une pensée me traverse l'esprit. « Tu crois que l'excuse du ski nous sortirais de cette situation si elle devait nous voir? » Elle sait que je parle de Maryse, qui d'autres... Cleo lui cognerait les dents pour ensuite lui poser les questions... « C'est quand même ironique qu'auparavant, j'étais celui qui t'emmenais dans tout les hotels que tu voulais, dans tout les coins du monde que tu souhaitais voir et que aujourd'hui... C'est l'inverse... » Je prends doucement le même accent que la personne à la réception « Mademoiselle Reddy... » Je regasrde doucement le reste de la chambre en attendant de voir ce qu'elle m'a cacher pour la suite des choses. J'avoue que mon ventre creuse doucement à la recherche de nourriture, mais ici je n'oses rien toucher, puisque une fois toucher, vous devez payer. Et parfois allez jusqu'à 40$ pour un truc qui en vaut 13$ c'est pas toujours la meilleure décision à prendre dans ce genre d'endroit.