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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 Back to reality - PV Lydia

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MessageSujet: Re: Back to reality - PV Lydia (#)   Back to reality - PV Lydia - Page 2 EmptyMer 16 Mai - 5:01

Le trajet jusqu’à l’hôtel se fait dans un silence gênant, pesant.
Et mes études de psychologies sont ici bien inutile pour savoir que Billy ne me fait pas confiance.
Pire, qu’il a peur de moi.
Une question me chatouille alors le fond de la gorge à cette constatation.
Qu’ai-je bien pu faire de si monstrueux, par le passé, pour qu’il me craigne aussi fortement ?
L’aurais-je frappé ? Maltraité ?
Hm… J’en doute.
Enfaite, non. Je sais.
La véritable raison de son angoisse se trouve au coeur même de son pantalon.
Car monsieur Kitkat a peur que je veuille jouer de sa barre chocolatée, comme une vulgaire nymphomane en manque, sans son consentement.
Ce serait presque drôle si ça ne me donnait pas paradoxalement envie de pleurer.
Je veux dire que : ça n’a pas de sens !
Il ne peut pas me dire qu’il m’aime pour ensuite me traiter de cette façon, n’est-ce pas ?
Ah moins qu’il m’aurait menti ?
Non. Non. Je refuse d’envisager qu’il ait pu m’inventer ces sentiments pour… pour…
Pour quels motifs d’ailleurs ?
Il est préférable que je ne cherche pas d’éventuelles réponses. J’ai le don de viser toujours à côté de la plaque quand il s’agit des gens auxquels je tiens.
D’ailleurs, je quitte ma voiture sans plus prêter grande attention à l’appréhension de Billy. Je lui assure à nouveau qu’il doit me faire confiance, mais c’est surtout dans l’intérêt de ne pas terminer dans une cellule sordide d’un poste de police.
Ça vous paraît impossible ?
Pourtant, les cinglées que portent notre monde ne sont pas que de sexes masculins, voyez-vous.
Il existe également des tueuses, des violeuses, et j’en passe et des meilleurs.
Alors, il serait préférable que mon ami se relaxe pour m’éviter tout déconvenue.
Je prends en se sens tout en charge, ça va de soi.
La réservation de la suite la plus adaptée à notre relation, la commande d’une trousse de premiers soins pour ses jointures que j’ai découvert plus tôt ensanglanté, ainsi qu’un accès privatif à l’ascenseur pour mettre au clair mes projets à son encontre. Rien de bien extravagant, d’ailleurs. Un bain chaud chacun de notre côté, un peu de repos dans notre chambre à chacun, et un petit dîner entre ami pour signer un peu mieux ce nouvel accord entre nous.
C’est difficile pour moi de le renouveler, sincèrement, mais que ne ferais-je pas pour Billy ?
*Soupir*
Sans doute pas grand-chose.
Regagnant la suite sans un seul mot de sa part, à mon grand regret, je demande à ce qu’un tailleur nous rejoigne pour prendre nos mensurations.
Une fois le garçons du room service partie, je sens les lèvres de Billy se déposait sur ma joue.
Il me remercie, sincèrement.
C’est inutile, voyons.
On ne remercie pas quelqu’un pour son amitié.

_________flashback_________

Toc. Toc. Toc.
Je redresse mon visage de mon PC portable. Il est… rapide coup d’oeil à la montre… à peine onze heures du matin.
Tiens, c’est bizarre, je n’attends personne.
Du moins, je n’attends personne avant quatorze heures, horaire que j’ai donnée à ma cousine pour qu’on aille se faire une après-midi shopping au centre ville de Sidney.
Peut-être est-ce le facteur ?
C’est la question qui me traverse l’esprit, particulièrement quand j’entends que la personne insiste plus frénétiquement.
Immédiatement, je délaisse mon travail pour aller m’enquérir de l’identité du visiteur qui s’avère n’être autre que ma cousine, Maryse.

_ Maryse ? Je m’étonne en la trouvant sur le palier, les traits fermés.
_ Je peux entrer ? M’interroge-t-elle durement, presque instantanément.
_ Bien sûr ! J’affirme en haussant les épaules, les sourcils froncés.

Pourquoi me le demande-t-elle tout d’un coup ? Il n’y a aucune raison que je la laisse dans le couloir de manière générale !
D’ailleurs, pourquoi vient-elle aussi tôt ? Se serait-elle disputée avec Billy, resté en Amérique ?
C’est l’explication qui me semble le plus plausible pour justifier son attitude et… déformation professionnelle oblige - déjà, je m’enquiers sans attendre la confirmation de cet état de fait.

_ Il y a un problème avec Billy ?
_ Tu fais bien de l’aborder, tiens. Elle me rétorque, cynique. _ Car oui, il se trouve que c’est précisément pour lui que je suis ici.
_ Je vois… Je réponds, perplexe.

En fait, je ne saisie absolument pas la raison d’une telle animosité vis-à-vis de ma personne.
Ah moins que… Non…
Je soupire, brièvement.
Billy n’aurait pas commit la bêtise de parler de notre baiser à sa femme, tout de même ? Il n’aurait pas brisé notre accord de le garder éternellement secret, comme s’il n’avait jamais existé même ?
Non.
Je n’peux pas le croire.
Cela serait une catastrophe sans nom.
Toute la famille me pointerait du doigt comme une vulgaire petite traînée et… Dios Mio. Je n’ose pas imaginée la réaction de Paxton à cette annonce.
Car c’est évident. Maryse va chercher à lui en parler, pour se venger.

_ C’est bizarre, tu deviens étrangement livide tout d’un coup. M’interpelle Maryse, les bras croisés sur sa poitrine, toujours avec sarcasme.
_ Livide ? Je rétorque en riant nerveusement. _ Je manque de sommeil, c’est tout ! Je me défends, continuant de m’enfoncer dans mon propre sable mouvant.
_ Ah oui ? C’est sûr qu’avec le décalage horaire, ce n’est pas évident de discuter avec mon mari derrière mon dos sans perdre quelques heures de sommeil en passant !

Hein ?! Je tombe des nues, littéralement.
Comment peut-elle être au courant de cela ?
Comment peut-elle savoir que j’ai une correspondance, hors réunion familial, avec Billy ?
Tu te poses réellement la question, Lydia !

_ Te te décomposes tellement à vue d’oeil, Lydia, me crache-telle avec haine, que ça me dégoûte carrément.

Cela a le mérite d’être claire.

_ Maryse, écoute moi. Je déclare aussitôt, avec douceur.
_ Ah non, tais-toi ! M’ordonne-t’elle au bord des larmes. _ Comment t’as pu me faire ça, merde ? J’suis ta cousine ! Toi et moi on a grandit ensemble ! On a joués à la poupée, on s’est parlés des mecs qui nous plaisaient… j’ai même été jusqu’à te confier son intégration dans la famille et toi !… toi… Toi tu t’es envoyé en l’air avec lui !

Euh…Quoi ?!

_ Non mais Maryse, attends, il y a un malentendu là !

Elle me fusille du regard.

_ Ne me fait pas le coup de la sainte nitouche en plus, Lydia, car je pourrais bien te… Elle lève sa main en ma direction, s’interrompant immédiatement.
_ Me gifler ? Je m’hasarde à lui demander subitement, terriblement blessée qu’elle puisse m’imaginer aussi peu respectueuse de son couple ou de sa personne, même.

Elle hoche frénétiquement de la tête, les joues inondés de larmes.

_ Pourquoi Lydia, pourquoi ? M’implore-telle en perçant mon regard du sien. _ Tu as Paxton et il est fou amoureux de toi ! Pourquoi me prendre mon Billy ?
_ Mais je ne t’ai pas prie Billy… Je souffle, désemparée de la voir aussi malheureuse.
_ Bien sûr que si ! J’ai vu vos messages ! M’argumente-t-elle promptement, entre deux sanglots.
_ Mais de quoi tu parles, Maryse ? A quel message tu fais référence ?!

Je n’ai jamais écris quoi que se soit de vraiment ambigüe à Billy ! Sur quoi se base-t-elle pour affirmer que j’ai couché avec lui ?!

_ AUCUN !! Hurle-t-elle tout d’un coup, telle une furie. _ Mais Billy et toi vous passez tellement de temps ensemble à vous parler par messages que…
_ Que t’en a déduis qu’on forniquait joyeusement quand Paxton et toi vous étiez absents !!

Je suis outrée, véritablement.
Aucune preuve de ce qu’elle avance et elle vient me faire toute une scène chez moi !
Là c’est moi qui aurait bien envie de lui en coller une, de gifle. Ne serait-ce que pour l’affront qu’elle vient de me faire, et qui égratigne mon amour propre.
D’accord, ma relation avec Billy n’est pas très claire, très normale, mais je ne suis pas une salope !
MIERDA !
Je tourne en rond, de colère contenue, dans le couloir de l’appartement, les sanglots de Maryse comme rythme de marche.

_ Puta. Maryse. Je grogne, furibonde à mon tour. _ Avant de venir m’accuser, tu pourrais au moins t’assurer d’avoir une preuve concrète de ce que tu avances !
_ C’est clair que ça aurait été mieux que j’vous surprenne dans le plumard mais vous êtes bien trop malin pour moi ! Me rétorque-t-elle sur le même ton.
_ MAIS ON N'A PAS COUCHÉ ENSEMBLE !
_ Alors c’est quoi tout ces messages, Lydia ! Pourquoi il les envoie que quand j’dors ?!
_ Depuis quand des amis ne peuvent pas se parler des centres d’intérêts qui les passionnent, dis-moi ?!
_ En pleine nuit ! Te fous pas de ma gueule !?
_ Mais j’me fous pas de toi !! Billy je l’aime bien mais en tant que pote, que cousin. J’baise pas avec lui !

Si mes voisins n’entendent pas cette putain de dispute de merde, c’est qu’ils sont sourds.

_ D’ailleurs, j’te rappelle que c’est toi qui a insisté pour que je m’occupe de lui alors vient pas maintenant m’la faire à l’envers.
_ Te la faire à l’envers ?
_ Ouais. C’est de ta faute si on est devenu aussi ami alors toi et ta jalousie de merde, maintenant, vous foutez le camps de chez moi !

Et je ne plaisante pas, en disant cela.
Je tends d’ailleurs mon bras droit, mon index pointé en direction de la porte.
Tant qu’elle sera hystérique, et qu’elle refusera de reconnaitre que ces accusations sont stupides, je ne veux plus la voir.

_ Bien. Mais j’peux t’assurer d’une chose, Lydia. M’avertit-t’elle en me collant d’un peu trop prés, pour me braquer de ces prunelles noires de rage. _ Il est préférable pour toi que tu m’aie sincèrement dit la vérité sinon…
_ Sinon quoi ? Je la défie.
_ Je reviendrais te refaire le portrait.
_ C’est ça, ouais.

Ses talons claquent sur le parquet avant que la porte de l’entrée se referme sur elle, avec violence.
Ça a été définitivement trop loin.
Beaucoup trop loin.

_________fin_________

Je soupire d’aise en quittant la salle de bain, vêtue de mon trop grand peignoir de bain.
Franchement, je peux vous affirmer que ça faut beaucoup de bien de ne plus sentir ce froid persistant jusque dans les os, ni cette humidité persistante à même la peau.
D’ailleurs, j’aurais pu restée bien plus longtemps dans l’eau chaude du bain, si j’ignorais que je suis attendu par mon ami dans la suite.
Je quitte ma chambre dans l’espoir de le trouver dans la partie salon mais… personne.
Il doit être encore dans sa chambre.
Je me dirige vers la porte de celle-ci quand on frappe à celle de la suite. Je m’empresse de réceptionner les vêtements que j’ai demandée à la boutique de l’hôtel.
Comme prévu, rien de bien sophistiqué, pour ne pas laisser à Billy le loisir de craindre qu’il s’agisse d’un rendez vous galant.
Remerciant le garçon de service, je me dirige comme initialement prévu à la chambre de mon ami, où je toque trois coups à la porte.
J’y entre lorsque j’ai confirmation que je puisse le faire, les blouses sur l’autre bras.

_ Les vêtements sont arrivés, je lui annonce charmante, j’espère que l’ensemble te plaira.

C’est réellement très simple. Un jean, une chemise noire, et une veste assortie.
Billy me demande si l’excuse du Sky passerait auprès de Maryse, si elle nous surprenait tout deux en peignoir dans cette magnifique suite d’un hôtel quatre étoiles.

_ Très honnêtement, j’en doute. Dis-je dans un éclat de rire en déposant les blouses sur son lit. _ Elle a déjà tellement eu du mal à nous croire pour de simples messages envoyés alors, là, il serait évident qu’elle se convaincrait qu’on couche ensemble.

Ce qui n’est toujours pas le cas.
C’est assez ironique, n’est-ce pas ?
En parlant d’ironie, mon ami me souligne qu’il trouve ironique que cela soit moi aujourd’hui qui l’emmène dans des grands hôtels, là où avant c’était lui.

_ Je ne trouve pas. Je réponds sincère en lui montrant sa tenue. _ C’est comme un juste retour des choses.

Je ne me suis jamais sentie redevable quant aux quelques voyages qu’il m’a permis de faire, mais je trouve cela bien qu’aujourd’hui il me sache capable de le dorloter sans laisser l’ambiguïté de notre amitié prendre le dessus.
J’éclate d’ailleurs de rire à son imitation du type de la réception.

_ Preparez-vous, Monsieur Kitkat. J’ajoute sur le même ton, hautain, à la blague. _ Notre table nous attends dans vingt minutes au restaurant. Je marque une pause, pour retrouver mon ton charmant, plus habituel. _ Ah, et avant de partir dîner, je m’occuperais de soigner tes coupures.

Je ne l’interroge pas sur comment il s’est fait ça, lui laissant le libre arbitre de me le dire plus tard ou non.
Je préfère au contraire le laisser se préparer tranquillement, pour en faire de même de mon côté.

******

Le rires aux lèvres, nous retrouvons notre suite après un succulent repas.
Il n’y a pas à dire, notre amitié n’a pas changé malgré les années d’absences.
Elle est restée la même mais… en mieux.
Mais cela n’a rien d’étonnant. Billy est toujours le même gentil garçon qui a touché mon coeur par le passé.
Lui souriant une ultime fois, je l’embrasse sur la joue avant de lui souhaiter une excellente nuit.
Ces retrouvailles auront finalement eu le point positif que je voulais, et j’en suis heureuse.

FIN

@Billy Kitkat[/quote]
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