contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
La vie qui défile, le temps qui court, qui passe, ça n’avait jamais réellement effrayé Bailey. Il était le genre d’homme à apprécier les simplicités de la vie, les habitudes qui s’installent, le même train-train habituel qui rythme une vie de famille. En Australie, il avait sa petite routine bien à lui, sa façon de prendre le petit-déjeuner, de s’habiller, de partir en cours après avoir embrassé la joue de sa mère adoptive, donné une tape sur l’épaule de son petit frère. Il fréquentait les mêmes personnes depuis la maternelle, avait la fâcheuse habitude d’obliger tous ses amis à se concentrer sur lui quand il racontait le rêve « de malade t’imagineras jamais » qu’il avait fait durant la nuit qui venait de passer. Ils étaient toujours similaires et inutiles à entendre pour ses camarades, mais jamais l’un d’eux n’avait osé le lui dire. Il était attaché à ses coutumes, à la manière dont il avait appris à vivre depuis tant d’années. Et pourtant, le renouveau lui avait fait un bien fou. Il avait tout abandonné du jour au lendemain, n’avait pas attendu de savoir si ses proches allaient le soutenir ou le rejeter. Il s’était simplement barré, avait quitté sa maison, ses copains, sa famille. Tout, tout le monde, pour son propre bien-être. C’était un mal pour un bien, il le savait au plus profond de son être. Même s’il se sentait merdeux, s’il avait l’impression d’avoir abusé de la gentillesse de personnes qui ne voulaient que son bien, il savait qu’il avait fait le bon choix. Ses parents étaient la principale raison de sa venue à Island Bay. Pour dire, il aurait rejoins ceux-ci même s’ils avaient été tous deux confinés sur une île déserte, le reste de la population terrienne ne l’intéressant plus tellement. Et pourtant, il devait admettre qu’il se sentait heureux à l’idée de savoir que quelques amis à lui vivaient également à ici. Un ami en particulier, Fabian, ce fameux patineur qu’il avait rencontré il y a quelques années de cela. Sa mère, grande fan de tout ce qui concerne ce sport et cet art, comme elle aime à l’appeler, l’avait traîné dans un spectacle se déroulant à Perth. Gamin désintéressé à cette époque, il avait cependant fait ami-ami avec un homme un peu plus âgé que lui, qui participait à cette représentation. Et après ça, il l’avait revu chaque année sur la même patinoire, l’attendant dans les coulisses, passant quelques jours à ses côtés à visiter la capitale de l’Australie occidentale. Tous deux étaient devenus des amis proches, qui se parlaient souvent par téléphone, skype, facebook. Toutes les applications possibles et imaginables pour entretenir une relation amicale lorsque l’on ne vit pas dans la même ville, dans le même pays. De Perth à Island Bay, il avait rejoint un ami à lui. Après tous les récents événements qui avaient bouleversés sa vie, c’est chez cet ami que Bailey avait envie de se rendre. Il connaissait son adresse depuis très longtemps et n’avait jamais eu l’occasion de voyager jusqu’à lui, de toquer à sa porte et de s’immiscer dans sa vie, d’être un réel ami que l’on voit cinq à six fois par semaine. Ça allait changer, il se l’était promis à lui-même en posant ses bagages dans sa chambre d’hôtel, le premier soir où il avait mis les pieds en Nouvelle-Zélande. C’est avec ce même sac contenant toutes ses affaires qu’il s’était ramené devant la porte d’entrée de Fabian, tapant trois grands coups contre celle-ci. Il était pressé de voir son ami, de passer quelques jours et quelques nuits avec lui, d’oublier les gros troubles familiaux qu’il subissait depuis peu. Du repos, de la joie, de l’amusement. C’est tout ce qu’il venait chercher chez lui, chez l’homme qui était certainement son ami le plus cher actuellement.
Sujet: Re: dear friend (fabian) (#) Ven 4 Mai - 15:19
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Je suis posé chez moi avec Marley mon chien, un bâtard husky et akita que j'aime tout particulièrement. Mon meilleur ami avec qui je vis depuis quelques temps déjà est partit au travail pour la journée résultat de la course je suis tout seul et pour dire les choses comme elles sont je m'ennuie et en plus de ça je n'ai même pas de répétitions pour les prochaines représentations qui vont commencer en milieu du mois de Mai jusqu'à fin Juillet. D'un côté je suis impatient à l'idée de repartir pour une tournée mondiale parce que je vais recroiser mes parents à San Diego et quelques potes que je me suis fais ici et là dans le monde mais, d'un autre côté, j'ai juste pas envie de bouger. Rester à Island Bay et ne pas bouger croyez moi ç'a du bon mais malheureusement j'ai des obligations que je ne peux changer et j'adore mon métier donc je fais simplement avec. Posé devant ma télévision devant une émission de téléréalité tout simplement ridicule on peut dire que je désespère face à la connerie humaine, je soupire et grimace en entendant les conneries que les candidats de cette émission racontent quand soudain j'entends qu'on toque plusieurs fois à ma porte. Fronçant les sourcils je me lève en me demandant ce qu'il se passe mon chien se met aussitôt à aboyer visiblement dérangé par notre soudain visiteur. Quand j'ouvre la porte je suis immédiatement choqué de voir le petit Bailey, qui a bien grandit d'ailleurs, devant moi avec un sac de voyage au bras, j'arrive simplement à balancer un « Bailey ? Mais... T'es pas en Australie toi ? » Autrement dis je suis choqué de te voir mec. J'aurai pu dire ça de cette façon mais franchement je suis trop choqué pour ça, je me reprends alors en balançant un « Désolé mec. La surprise. Rentre donc ! » Dis-je tout en m'écartant de la porte pour le laisser rentrer puis je ferme derrière nous et quand je me tourne vers lui je vois mon chien aux pieds de Bailey qui le renifle visiblement étonné de voir un étrange inconnu dans notre demeure « ha oui je te présente Marley, il a deux ans ! » Dis-je d'une voix douce à l'attention de mon ami tandis que mon chien remue la queue visiblement ravi de voir ce jeune homme qu'il n'a pourtant jamais vu. « Bah alors mec ! T'en as eu marre de tes kangourous ? » Je demande sur le ton de l'humour tandis que je pose mes yeux sombres sur lui en souriant.
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Sujet: Re: dear friend (fabian) (#) Mer 9 Mai - 11:56
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Peut-être que Fabian n’était pas apte à l’accueillir pour le moment, peut-être qu’il aurait été préférable de lui téléphoner avant, pour savoir si sa visite allait lui plaire ou s’il n’était pas prêt à recevoir quelqu’un. La spontanéité est l’une des fardeaux que traîne Bailey derrière lui depuis trop longtemps maintenant. C’est cette même impulsivité qui l’a mené ici, en Nouvelle-Zélande, qui l’a fait quitter le domicile familial sur un coup de tête. C’est quand Fabian ouvre la porte et réagit de la sorte qu’il se rend compte de son insolence, qu’un simple SMS n’aurait pas été de trop. Mais il s’en fout, au fond, puisque son ami ne semble pas réellement dérangé par sa présence. Il est sûrement choqué de le voir sur le sol d’Island Bay, choqué de voir qu’il vit maintenant ici, ou du moins, qu’il compte y passer quelques jours. D’ailleurs, il lui pose la question, pourquoi n’est-il plus en Australie ? À sa manière, mais c’est cette question que le gamin de Perth retient. Les kangourous le font quand même un peu rire, tandis qu’il pose son sac par terre pour caresser la tête du chien qui lui fait sa fête. ▬ Salut toi, t’es mignon. C’était assez malpoli de s’adresser d’abord au chien plutôt qu’au maître, mais ce n’était pas Fabian qui lui sautait dessus pour recevoir des caresses, après tout. Il était habitué au contact des chiens, apeuré aux premiers abords quand il ne connaît pas ceux-ci, c’est vrai, mais celui-ci lui paraissait gentil. Il l’abandonnait cependant assez rapidement pour porter son regard vers Fabian, qu’il était heureux de revoir après de longs mois. ▬ C’est une longue histoire, mais je pense que je vais m’installer par ici. Il ne savait pas ce qu’il allait faire, en vérité. S’il allait rester ici ou repartir en Australie, aussi vite qu’il est arrivé. ▬ Mais pour l’instant j’ai nulle part où aller donc je me demandais.. ça te dérange de m’héberger quelques jours ? Autant aller droit au but. S’il refusait, il n’allait certainement pas lui en vouloir, mais il allait devoir réfléchir à une autre solution, alors autant le faire le plus tôt possible. Dans tous les cas, il prévoyait de passer cette journée en compagnie de son ami et visiblement de son chien, qui s’était enfin calmé. ▬ En tout cas, j’ai bien envie de te foutre un raclée à fifa, moi. Il avait déjà invité Fabian chez lui quand celui-ci était de passage en Australie et c’était clairement le jeu auquel ils avaient le plus joué, alors il était l’heure de prendre sa revanche sur son ami. Il n’avait pas envie de parler de toutes ses histoires familiales maintenant, la détente l’attirant bien plus que tout le reste.
Sujet: Re: dear friend (fabian) (#) Jeu 10 Mai - 20:31
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Voir mon ami devant moi après tout ce temps passé sans se voir j'admets que ça me fait bizarre parce que je ne m'y attendais tout simplement pas. Mais j'avoue en être très heureux parce que Bailey est une personne que j'apprécie énormément. Au cours de mes nombreux voyages ici et là dans le monde j'ai eu le plaisir de le rencontrer en Australie, chez lui, lors de mes tournées et le courant est tout de suite passé entre nous. Depuis, à chaque fois que je me rendais chez lui en Australie pour mes tournées je le prévenais et lui envoyais un carton d'invitation aux spectacles pour qu'il n'aie pas à payer trop cher l'entrée pour voir le spectacle. Il faut dire que lorsque nous nous sommes connus c'était encore un gamin donc automatiquement l'argent à son âge on en a jamais vraiment beaucoup. Donc il était bien heureux à chaque fois de recevoir un carton d'invitation avec ses propres billets pour les représentations. Mais là j'avoue que j'ai l'impression d'avoir manqué un épisode. Que fait il ici ? Et qui plus est. Depuis combien de temps ? Et pourquoi aussi ? Parce que mine de rien c'est ce que je me demande là maintenant. Il rentre à l'intérieur et tout de suite son attention se porte sur mon chien, je le fixe longuement en balançant un « et moi ? J'ai pas le droit à une caresse, un bisou ou même un câlin ? » Sur le ton de la plaisanterie tandis que je fixe longuement mon ami qui s'adresse alors à mon chien " Salut toi, t’es mignon. " Le voilà qui m'ignore maintenant, j'affiche une moue faussement déçue tandis qu'il finit par revenir vers moi en m'expliquant la situation " C’est une longue histoire, mais je pense que je vais m’installer par ici. " Ici ? A Island Bay ? Pourquoi ? Je pourrais lui poser mille et une questions à ce sujet mais je me contente simplement d'acquiescer pour l'heure en me disant qu'il finira bien par me raconter ce qu'il se passe. " Mais pour l’instant j’ai nulle part où aller donc je me demandais.. ça te dérange de m’héberger quelques jours ? " Aussitôt je souris tout en posant mes yeux sombres sur ce petit homme que j'apprécie beaucoup « Bien sûr. J'ai de la place. Y a une chambre de libre donc tu as de quoi faire pour t'installer un petit temps ici avec mon meilleur ami, Marley ainsi que moi. » Dis-je aussitôt à mon ami de longue date tout en fixant mon chien qui remue la queue réclamant ainsi de l'attention de notre part puis je me tourne simplement vers lui alors qu'il s'adresse à moi " En tout cas, j’ai bien envie de te foutre un raclée à fifa, moi. " Immédiatement je ricane, ça na jamais été mon jeu préféré mais bon s'il y tient pourquoi pas ? « Chaque chose en son temps petit homme. Explique moi d'abord ce qu'il se passe, tu veux bien ? » Que je dis d'une voix que je veux rassurante tandis que je lui désigne le canapé pour qu'il s'y installe tandis que je file dans la cuisine prendre à boire ainsi que des muffins et donuts achetés ce matin puis je reviens dans le salon avec le tout dans les mains et sous le bras. « Alors qu'est-ce qu'il se passe petit gars ? » Demandais-je tout en désignant d'un signe de tête les boissons pour savoir ce qu'il souhaite puis j'ouvre la boîte contenant les pâtisseries et je l'invite également à se servir comme il le souhaite...
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Sujet: Re: dear friend (fabian) (#) Ven 18 Mai - 23:37
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Visiblement, Fabian n’était pas du même avis que Bailey. À l’écouter, la détente n’allait certainement pas passer avant les problèmes et le jeune Bradshaw allait devoir s’expliquer. Un ami est là pour écouter, soutenir et conseiller alors ce n’était peut-être pas une mauvaise idée de se confier. Dans tous les cas, il l’aurait fait. Peut-être pas maintenant, c’est sûr, mais s’il habitait avec lui pour quelques jours, il aurait pris le temps de s’asseoir avec lui pour discuter. De tout, de rien et surtout de lui, de tout ce qu’il a traversé ces derniers jours et de pourquoi il est ici, à Island Bay. Il allait s’installer sur le canapé après la recommandation de Fabian, continuant de caresser son chien qui l’avait suivi jusque là. Il regardait tout ce que le brun installait sur la table face à eux. Comme à son habitude, il n’avait pas faim ou plutôt, il n’avait pas envie de grignoter. Même si les pâtisseries déposées face à lui avaient l’air appétissantes, il préférait se servir à boire, se débrouillant tout seul. Il oubliait toutes les boissons qui se veulent alcoolisées, se penchant plutôt vers un ice tea, qu’il se versait dans un grand verre. ▬ J’ai l’impression de passer un oral pour les cours.. Il disait ça d’un ton qui se voulait drôle mais c’est vrai qu’il sentait une pointe de nervosité parcourir tout son corps. Il était lui-même totalement perdu concernant ce qu’il avait vécu dernièrement et n’avait pas réellement de mots à mettre sur tout ça. ▬ J’ai été adopté, ça, je te l’avais déjà dit. Fabian avait rencontré sa mère adoptive car, à la base, c’était elle qui adorait le patinage artistique. Jamais il n’avait caché à son ami qu’il n’était pas son fils biologique et sa mère, elle-même, l’avait mentionné sans rougir. C’était quelque chose de banal chez eux, ils se sont toujours dit qu’il n’y a pas de raison de le cacher au monde entier, s’ils l’acceptent tous. Finalement, celui qui ne l’avait pas accepté, c’était Bailey. Il ne l’avait pas dit à sa mère, ni à son père, ni à son frère. Ni à ses amis, donc Fabian n’était pas au courant. ▬ J’ai décidé de retrouver mes parents biologiques il y a genre.. deux ans j’crois. Ouais, deux ans. Il réfléchissait en même temps qu’il parlait. C’était compliqué pour lui de rassembler tous les éléments dans son esprit en si peu de temps, sans avoir été préparé à l’avance. Il aurait préféré jouer à fifa, vraiment. ▬ J’ai abandonné les recherches presque immédiatement parce que j’regrettais, les Bradshaw étaient biens, enfin, tu le sais. Tu les connais plus ou moins. Il se coupait pour boire une gorgée de la boisson qu’il s’était servi, finalement, il commençait à avoir soif. ▬ Finalement le détective avait continué ses recherches dans mon dos et il m’a appelé récemment pour me dire que ma mère habite ici, à Island Bay. Après, la suite, Fabian pouvait la deviner tout seul. Il était parti de chez lui pour venir ici. ▬ J’ai pas pris le temps d’y réfléchir, j’ai laissé tomber tout et tout le monde, même mes études, pour venir la rencontrer. Et il l’avait rencontré et ça s’était absolument pas passé comme il l’avait imaginé. Ni mal, ni bien, ça restait indescriptible pour lui. ▬ Je l’ai rencontré mais après, vraiment, j’préfère jouer, j’ai pas envie d’en parler durant des heures. Peut-être qu’avec le temps il réussirait à en parler, à mettre des mots sur ce moment et sa relation avec sa mère biologique, voir son père s’il finissait par le rencontrer. Mais pour le moment, il préférait garder ses sentiments enfouis et ne pas s’ouvrir trop, de peur de dire des choses qu’il ne pensait pas réellement.
Sujet: Re: dear friend (fabian) (#) Sam 19 Mai - 15:27
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C'est sûr que je m'attendais à tout sauf à la visite de Bailey, ce petit chou je le connais depuis quelques petites années, sa mère étant fan de patinage artistique elle a emmené son fils avec elle lors de l'une de nos représentations en Australie et je l'ai connu par elle. Le courant est de suite passé entre eux et moi et naturellement j'ai gardé le contact avec elle comme avec lui. Mais j'avoue que je m'attendais quand même a un petit coup de fil de sa part ou de la part de sa Maman avant qu'il débarque aussi subitement chez moi. Il me propose de jouer à un jeu de foot mais je refuse voulant d'abord des infos sur sa visite ce qui lui fait dire que "J’ai l’impression de passer un oral pour les cours.." Je souris aussitôt en balançant un « Je te mettrais une très bonne note promis ! » Histoire de l'encourager à se confier à moi. Nous nous installons sur mon canapé et je file chercher la boîte à gâteaux dans la cuisine mais ça ne semble pas l'intéresser plus que ça, le thé glacé par contre ça lui plaît, ça je m'en rappelais. Il commence alors son récit "J’ai été adopté, ça, je te l’avais déjà dit." J'acquiesce aussitôt, en effet j'étais au courant de cette histoire ils m'en avaient parlé lui comme sa Maman donc je connais l'histoire, oui. Il semble hésiter à poursuivre mais les mots finissent par jaillir de sa bouche "J’ai décidé de retrouver mes parents biologiques il y a genre.. deux ans j’crois. Ouais, deux ans." Une nouvelle fois j'acquiesce sans l'interrompre, je me doute bien que tout ceci est compliqué pour lui donc je ne souhaite pas le tourmenter plus qu'il ne l'est déjà avec des questions auxquelles il ne souhaite pas répondre. "J’ai abandonné les recherches presque immédiatement parce que j’regrettais, les Bradshaw étaient biens, enfin, tu le sais. Tu les connais plus ou moins." Aussitôt j'acquiesce une nouvelle fois, oui ses parents adoptifs sont des bonnes personnes, je ne connais que peu de choses d'eux mais le peu que j'en connais que me conforte dans l'idée qu'ils sont des personnes formidables. "Finalement le détective avait continué ses recherches dans mon dos et il m’a appelé récemment pour me dire que ma mère habite ici, à Island Bay." Je me mordille la lèvre en entendant ses mots tout en passant ma main sur son épaule juste pour lui faire comprendre que je le soutiens dans ses choix et positions. "J’ai pas pris le temps d’y réfléchir, j’ai laissé tomber tout et tout le monde, même mes études, pour venir la rencontrer." Je souris comprenant qu'il ai réagit de cette façon, c'est normal à sa place j'aurais eu exactement la même réaction que lui. Souhaiter vouloir connaître ses origines est tout à fait compréhensible donc je ne le juge pas pour ça ! "Je l’ai rencontré mais après, vraiment, j’préfère jouer, j’ai pas envie d’en parler durant des heures." J'acquiesce pour la dernière fois et je caresse son bras tendrement, geste tendre que je veux être encourageant « tu m'en parleras quand tu le veux. Sache juste que je te soutiens et ne te juge pas pour ton choix d'avoir tout quitté pour la retrouver. C'est tout à ton honneur donc ne t'inquiètes pas, je ne te juge pas. » Dis-je histoire de le détendre et qu'il n'aie pas peur que je lui reproche quoi que ce soit. Ce ne sont pas mes affaires et je ne suis pas du genre à juger les histoires des autres, je soutiens et c'est tout, c'est déjà pas mal de toute façon, non ? « Tu veux que je te montre la chambre où tu vas dormir en premier lieu histoire de déposer tes affaires, vider ton sac, etc ? Ou tu veux te poser sur la PS4 directement ? » Demandais-je histoire de voir ce qu'il préfère faire. Il y a une splendide chambre d'amis à l'étage juste à côté de la mienne je pense que Bailey s'y plaira bien le temps qu'il sera ici, je l'espère sincèrement en tout cas...
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Sujet: Re: dear friend (fabian) (#) Dim 20 Mai - 1:19
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C’est vrai que se confier à Fabian n’avait pas été la chose la plus plaisante et mémorable qu’il ait pu faire avec lui. Mais il savait qu’au fond de lui, c’était un mal pour un bien, que tout ce qui le tourmentait avait besoin d’être sorti. Mettre des mots sur ses maux, comme on dit, c’est déjà un début vers la guérison. Évidemment, il ne se sentait pas souffrant, toute cette situation ne le brusquait pas au point de se sentir merdeux, dans un mauvais état, comme si la solitude et cette sensation d’être paumé n’allait jamais s’envoler. Non, il savait que c’était temporaire, qu’il avait juste besoin de temps et de réflexion pour se retrouver à son aise, dans sa propre tête et dans sa vie en elle-même. Ce qu’il aimait bien avec lui, c’est qu’il avait l’impression d’avoir un grand-frère. Mieux qu’un père, mieux qu’un ami, ils semblaient partager ce lien si spécial. Il pouvait lui parler de tout et de rien, dans tous les cas, il était rare qu’il se fasse juger. La preuve était juste là, le brun à ses côtés le comprenait parfaitement, le soutenait dans sa démarche et dans ses futurs projets concernant sa famille biologique. ▬ Merci. Il ne trouvait que ça à dire, finalement. Le remercier, c’était sûrement la moindre des choses. Pas pour l’hébergement, ni pour la boisson, ni pour les pâtisseries. Juste pour son oreille attentive, pour être là alors qu’il en a besoin, sans qu’il sache lui-même qu’il le désire. La curiosité est un vilain défaut, c’est vrai, mais elle peut aussi s’avérer être une excellente qualité, comme celle de Fabian en cet instant. ▬ Merci d’être là pour moi. Il se répétait, murmurant presque. Finalement, il se levait du canapé après avoir terminé son verre, la proposition de son colocataire de quelques jours étant plus intéressante que ses projets à lui. Vraiment, il n’y avait pas plus nul que lui à fifa. Il réussissait parfois à gagner quelques matchs avec énormément de chance et à ces moments-là, il pétait les oreilles de tout le voisinage en hurlant qu’il est le meilleur et que personne ne peut le vaincre. Jusqu’au match d’après, qu’il perd tout le temps. La chance n’est jamais de son côté très longtemps, à ce jeu-là. Alors finalement il préférait repousser ce moment de la console, voir sa chambre et visiter l’appartement de Fabian lui semblait être bien plus intéressant. ▬ Go voir ma chambre. Il caressait une énième fois la tête du chien qui s’était levé en même temps que lui, avant d’aller récupérer son sac qu’il avait posé par terre en entrant dans la maison. ▬ Après toi. Dit-il à son camarade pour qu’il passe devant lui, ne préférant pas avancer à l’aveugle et ouvrir n’importe quelle porte.
Je ne suis pas du genre indiscret mais je m'estime flatté que mon ami puisse me parler quand il en a besoin. C'est vrai que je me suis grandement intéressé à lui en lui faisant ainsi comprendre que s'il ressent le besoin de discuter de son envie de s'installer ici et bien qu'il peut tout aussi bien le faire avec moi. S'il avait refusé de m'en parler pour sûr j'aurais été déçu mais je n'aurais pas insisté, je me serais simplement contenté de lui faire savoir que je suis là en cas de besoin et rien de plus. Je n'aime pas m'imposer dans la vie des gens, si quelqu'un veut se confier à moi libre à lui de le faire, moi je n'impose jamais rien. Bailey a eu visiblement le besoin et l'envie d'en discuter il l'a fait et visiblement le fait est d'en parler lui a fait du bien et j'en suis très heureux. Du moment que je peux lui apporter un peu de douceur dans sa vie pour moi c'est l'important alors lorsqu'il me dit "Merci." Une fois qu'il eut terminé de me dire tout ce qu'il voulait je souris en caressant son bras tendrement, comprenant bien qu'il me remercie pour mon oreille attentive plutôt que mon aide à emménager ici. « T'inquiètes pas mon gars c'est normal ! » Dis-je aussitôt en souriant tout en posant mes yeux sombres sur lui. Mais voilà mon grand ami se reprend en me disant une nouvelle fois "Merci d’être là pour moi." Je souris alors ravi de constater que ça lui a fait vraiment beaucoup de bien de m'en parler et je dis simplement que « c'est bien normal mec. Hésite pas si tu as besoin d'en rediscuter plus tard, de m'en dire plus ou quoi. Je suis là pour toi. » Histoire de lui faire comprendre que je serais toujours là pour l'aider, le soutenir et l'écouter et que donc il peut se tourner vers moi en cas de besoin.
Par la suite je lui propose d'aller voir la chambre dans laquelle il va vivre les prochains jours ou bien de nous poser directement sur la console et quand il me réponde ce qu'il préfère à savoir "Go voir ma chambre." J'acquiesce alors en souriant tout en me levant puis je l'emmène jusqu'à l'étage de ma maison il me dit alors sur le chemin "Après toi." Sa façon à lui de me faire comprendre qu'il souhaite que je le guide. Je lui montre donc la salle de bain avec baignoire et douche intégrées, ma chambre, celle de Killian un peu plus loin et enfin « voici ta chambre ! » Que je dis en rentrant dans une pièce d'environ dix-huit mètres carrés tapissée d'un papier peint blanc avec des fleurs bleues et oranges, un grand lit au milieu de la pièce, un bureau et une grande armoire « je pense que tu as largement la place dans l'armoire pour y mettre toutes tes affaires. » Il n'y a rien dedans de toute façon donc à mon avis il a de quoi faire. « Tu as besoin d'aide pour déballer tes affaires ou tu veux que je descende mettre en route la console en attendant que tu reviennes ? » Parce que mine de rien s'il préfère son intimité le temps de déballer son sac je le comprendrais parfaitement et lui laisserais l'espace dont il a besoin par contre s'il veut mon aide je lui offrirais avec grand plaisir aussi...
Découvrir sa chambre. Ça lui fait bizarre de se dire qu’il ne dormira plus jamais dans sa chambre Australienne, avec ses posters, son bureau, ses bouquins, sa télévision qu’il n’allume jamais. Dans cette pièce, on a installé son berceau, dans lequel il criait pour empêcher ses parents de dormir à trois heures du matin. Il a eu ses premiers jouets, ses premiers bazar, ses premiers « va ranger ta chambre ou je mets tout à la poubelle ! ». Il a passé des heures sur son bureau à essayer de comprendre des exercices de mathématiques. Il invitait ses amis pour jouer à la console. Cette pièce a même eu le privilège d’accueillir son tout premier lit double, dans lequel il dormait seul, toujours, mais bien plus confortablement que dans un lit pour enfants. Sa chambre, finalement, c’est comme sa famille et ses amis, c’est un abandon qu’il n’arrive pas à digérer pour le moment. Il lui est déjà arrivé de devoir dormir dans d’autres endroits, pour des voyages scolaires ou simplement parce qu’il passe la soirée chez des amis ou avec une fille. Ça lui arrivait, ouais, mais quand il rentrait chez lui, il était toujours heureux de s’écrouler dans son grand lit et de rien faire pendant une heure, de simplement profite du matelas en pensant à ce qu’il ferait une fois totalement reposé.
Il suivait Fabian dans sa maison, découvrant les pièces qu’il lui montrait, les unes après les autres. Il n’avait pas vraiment de commentaires à faire sur celles-ci, n’étant pas le meilleur quand il s’agit de compliments. Il ne connaissait que la décoration Australienne de sa mère, pour les autres maisons et appartements, il ignorait comment c’était arrangé. Tant qu’il ne se sentait pas à l’étroit ou mal à l’aise par une photo ou un tableau, il n’avait rien de désagréable à dire, ni d’agréable d’ailleurs. Et finalement, ils arrivaient enfin dans la chambre où allait dormir Bailey pour quelques nuits. Le brun regardait autour de lui avant d’aller poser son sac sur le lit, regardant ensuite Fabian. ▬ C’est parfait, merci. Dit-il en regardant autour de lui. Il n’avait que son sac, il n’avait clairement pas besoin de ce grand placard pour ranger ses affaires. Mais bon, au moins, il ne manquerait pas de place. Après, il se serait contenté de quelque chose de bien plus minime si son ami n’avait que ça à lui offrir, à la Harry Potter, il aurait même accepté de dormir sous un escalier. ▬ J’ai juste mon sac alors.. va allumer la play, je te rejoins. Il lui souriait avant de prendre son sac, vidant rapidement celui-ci dans le placard en faisant attention à ne pas froisser ses quelques vêtements déjà pliés. Finalement, après une dizaine de minutes, il quittait la chambre pour rejoindre le salon et Fabian. ▬ C’est bon. Dit-il en sautant sur le canapé pour s’y asseoir, caressant le chien qui était directement revenu vers lui.
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Sujet: Re: dear friend (fabian) (#) Mar 29 Mai - 14:15
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Prendre mon ami chez moi ici me semble tout à fait logique. Je vois bien que ce n'est pas la grande forme pour lui et je ne vais certainement pas le laisser à la rue, tout seul à devoir se démerder alors qu'il est sûrement très triste d'avoir quitté ses parents, ses amis ainsi que tous les repères qu'il a pu avoir au cours de sa vie. Non, il me semble normal de le prendre chez moi et le soutenir dans cette épreuve. Après tout, ce n'est pas rien ce qu'il traverse en ce moment. Il vient de retrouver sa mère biologique, c'est quelque chose de difficile, sans aucun doute, à gérer pour lui. Et j'imagine parfaitement bien l'état d'esprit dans lequel il peut se trouver. Après je ne vais pas mentir, je ne peux pas me mettre réellement à sa place parce que justement sa place je n'y suis pas. N'ayant pas été adopté je ne peux pas vraiment comprendre ce qu'il vit mais je me contente d'imaginer et ça me semble délicat au plus haut point. Tout son monde est bouleversé alors j'imagine combien ce doit être difficile à gérer pour lui. Il doit certainement remettre tout en question et ça me chagrine qu'il vive un moment pareil. Personne ne mérite ça après tout. Alors qu'il me dit "J’ai juste mon sac alors.. va allumer la play, je te rejoins." En réponse à ma question pour voir s'il a besoin d'aide ou non pour défaire son sac j'acquiesce et m'éloigne de lui redescendant les escaliers pour aller allumer la PlayStation dans le salon. Je garde l'oreille tendue juste pour être certain que mon ami n'a besoin de rien mais visiblement non. Je n'entends que le son de sa voix que lorsqu'il redescend et me rejoint dans le salon en m'annonçant que "C’est bon." Je lui souris alors tandis que la PlayStation se met enfin en route puis je consulte mes divers jeux et lui en montre plusieurs pour voir ce qui l'intéresse le plus. « Il y a autre chose que Fifa qui t'intéresse ? » Que je demande histoire de voir son avis. J'avoue que les trucs de foot c'est très peu pour moi, déjà que de base je ne regarde pas le foot à la télé y jouer c'est une grosse épreuve pour moi, mais s'il y tient je ferai l'effort ça ne me dérange pas plus que ça. Cela me détend un petit peu donc ce n'est pas plus dérangeant que ça à mes yeux. Mais je préfère m'assurer que mon ami n'a pas un autre jeu qui l'intéresse plus que ce célèbre jeu de foot...
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Sujet: Re: dear friend (fabian) (#) Jeu 21 Juin - 11:54
dear friend
À vrai dire, tout ce que désirait Bailey en cet instant, c’était de se vider l’esprit et passer un bon moment avec son ami, à jouer à des jeux vidéos et rigoler entre copains, comme ils savaient le faire quand Fabian venait en Australie pour ses spectacles. Que ce soit un jeu de foot, de basket, de combat ou peu importe, il s’en fichait, tant qu’ils s’occupaient et s’amusaient ensemble. ▬ Tu préfères quoi, toi ? Après tout, Bailey n’était pas chez lui, même s’il allait passer quelques temps en sa compagnie, il préférait laisser le maître des lieux prendre les décisions. Même les plus minimes, telle que choisir le jeu auquel ils allaient jouer. Pour le moment, il se concentrait sur le chien de son ami qui semblait être à la recherche de caresses, d’affection. Le jeune Bradshaw avait eu un chien durant de nombreuses années et, parfois, ça lui manquait d’avoir un ami à quatre pattes, qui demande constamment de l’attention et donne plus d’amour que n’importe quel humain. Il l’abandonnait finalement au bout de quelques temps pour se resservir à boire, ayant terminé le verre qu’il s’était rempli quelques minutes auparavant. Le brun buvait de grandes gorgées avant de regarder Fabian, celui-ci s’était intéressé à lui mais la réciproque n’était pas réelle, pour le moment, alors c’était à son tour de lui demander des nouvelles. ▬ Et toi, tu racontes quoi de beau, quoi de neuf ? Demandait-il alors, à savoir s’il avait des nouveautés dans sa vie. Des opportunités professionnelles, une relation naissante, des anecdotes intéressantes à raconter.. peu importe. S’ils devaient vivre ensemble pour les jours ou semaines à venir, ils allaient sûrement discuter à de nombreuses reprises et parler de tout ce qui concerne leurs vies, qu’elles soient privées ou professionnelles, alors autant commencer dès maintenant.
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Sujet: Re: dear friend (fabian) (#) Ven 22 Juin - 20:41
Dear Friend
L'accueillir chez moi n'est pas un problème pour moi. Bailey a toujours été un garçon plein de tendresse et de qualité que j'ai beaucoup apprécié tout au long de ma vie. Du coup même s'il m'avait demandé si je pouvais l'héberger tout court et que donc, que l'on fasse une colocation, je n'aurais pas refusé. J'apprécie l'être humain qu'il est, il est gentil, doux, charmant, avec moi il a toujours été comme ça en tout cas et je n'ai jamais eu à m'en plaindre par conséquent s'il avait fallu le prendre ici sur la longue durée ç'aurait été avec grand plaisir. Mais connaissant Bailey je sais qu'il veut se démerder de lui-même et avec ce qu'il vient de lui arriver soit sa rencontre avec sa mère biologique je peux comprendre qu'il souhaite se retrouver un petit peu avec lui-même et trouver une solution pour être indépendant. Toutefois, pour l'heure nous ne parlons pas de ça, nous parlons de jeux vidéo et plus précisément de celui sur lequel nous allons nous poser, je lui demande ce qu'il préfère et quand il me répond que "Tu préfères quoi, toi ?" J'admets que ça ne m'aide pas beaucoup parce que justement je lui laissais le choix « peu m'importe. Sur ma Wii, j'ai Mario Kart si tu veux. Sinon j'ai des jeux de courses en tout genre. Un jeu de combat, un jeu d'aventure un peu flippant c'est Until Dawn. Bref y'a de quoi faire. » Dis-je alors d'un ton joyeux tout en posant mon regard sombre sur lui en souriant largement. Je lui laisse donc le choix sur ce qu'il préfère. Je le vois s'attarder sur Marley qu'il caresse tendrement et je souris puis il se tourne vers moi et me demande si "Et toi, tu racontes quoi de beau, quoi de neuf ?" J'acquiesce alors en souriant « les compétitions recommencent le quinze Mai du coup je suis pas mal stressé par tout ça mais ça va. Sinon et bien rien de bien concret, juste le boulot qui recommence. Donc sous peu tu vas être seul à la maison pendant plusieurs moi, ça te gêne pas ? » Killian était patineur aussi il ne sera pas là et j'emmène chaque année Marley avec moi pour qu'il ne reste pas seul mais si Bailey me propose je lui laisserais peut-être bien mon chien, je n'en sais rien encore. J'admets qu'être séparé de mon chien est toujours difficile...
Il est nul à tous les jeux. Course, combat, aventure, guerre. C’est pour ça qu’il se fout un peu du jeu auquel ils vont jouer. Dans tous les cas, il risque de perdre face à son ami. À force de ne pas gagner à chaque fois qu’il joue à la console, il a appris à être un assez bon perdant. Juste pour cette catégorie, du moins. Si la compétition dépasse le virtuel, là, il veut absolument gagner. Mais pour le coup, ils vont simplement s’amuser entre garçons, rien faire de plus. ▬ Bon, va pour un jeu de combat alors, qu’on se défoule un peu. Il n’est pas spécialement énervé, mais il aime bien les jeux de ce genre. Sa tactique : trouver la touche qui frappe et n’appuyer que sur elle jusqu’à la fin du match. Si la personne en face connaît des combos, il est mort. S’il est aussi nul que lui, par contre, il a toutes ses chances. C’est pour ça qu’il prend toujours un mec qui lui paraît plus costaud que les autres, pour avoir des coups plus violents et enlever le plus de pv possible en un seul coup. Et c’est comme ça que dans les jeux, celui qui semble être David bat à chaque fois Goliath. Bien qu’il perde à chaque fois, il a au moins la satisfaction de faire honneur à cette histoire. Le jeu mis dans la console, les deux choisissent le personnage qu’ils veulent jouer, tandis que Fabian lui explique ce qu’il y a de nouveau dans sa vie. Les compétitions qui recommencent, les spectacles, les mêmes qu’il a fait à Perth, celui où il l’a rencontré. Ça va lui faire bizarre de ne plus aller le voir dans la même salle qu’habituellement, avec sa mère adoptive. ▬ J’ai pas l’intention de te déranger quelques mois, de toute façon. Il sait qu’il ne le dérange pas, mais ce qu’il veut dire c’est qu’il ne vivra pas ici plusieurs mois. Enfin, le moins possible. ▬ Je vais tenter de me trouver un appartement rapidement. Bon, on joue ? Le match entre les deux est prêt à commencer, Bailey porte son attention vers l’écran.
Je suis certain que tout se passera bien pendant le temps où il sera là. Et là nous commençons notre colocation en bonne et due forme je trouve vu que mon ami en arrive carrément à me proposer de jouer à un jeu vidéo. Je lui laisse le choix sur le jeu et il opte pour "Bon, va pour un jeu de combat alors, qu’on se défoule un peu." Je souris face à ses mots, me lève du canapé et fouille dans l'armoire et attrape le jeu de combat, il ne m'appartient pas c'est un jeu à Killian je crois en tout cas je n'y joue jamais et mon niveau est très faible à ce jeu mais connaissant Bailey qui est perché la majeure partie du temps je suppose que jouer contre lui ne se révèlera pas être très difficile parce que de toute façon en général on est aussi nuls l'un que l'autre aux jeux donc... Je lui souris alors tout en mettant le CD du jeu dans le lecteur de ma PS4 puis je reviens m'installer à coté de lui tout en mettant le jeu en route. Une fois arrivé sur le menu du jeu il prend de mes nouvelles et je lui confie que je vais partir très prochainement en tournée mondiale pendant quelques petits mois et il me répond bien vite "J’ai pas l’intention de te déranger quelques mois, de toute façon." Je grimace face à ses mots, déranger... Je n'aime pas ce mot ! Je ne l'aime pas tout simplement parce qu'il ne me dérange pas. S'il me dérangeait je ne l'aurais certainement pas prit chez moi et il le sait très bien. « Tu ne me déranges pas mec. » Dis-je aussitôt afin de lui faire passer cette idée folle de son esprit. "Je vais tenter de me trouver un appartement rapidement. Bon, on joue ?" J'acquiesce face à ses mots tout en le dévisageant longuement de mes yeux sombres puis je souris. Je lance alors le jeu vidéo tout en choisissant mon personnage en même temps que lui, j'opte pour un type avec un physique de grand sportif baraqué comme pas possible et je me dis qu'il peut faire l'affaire, visiblement Bailey opte pour un personnage tout aussi impressionnant que le mien et je ricane « je vois qu'on a la même stratégie pour le choix du personnage. » Et j'avoue que ça m'amuse énormément de voir qu'il privilégie les muscles de son personnage plus qu'autre chose. Bon je fais la même chose mais quand on y réfléchit bien ce n'est pas toujours les plus musclés qui remportent la victoire, souvent une miniature sans le moindre muscle dessiné peut gagner donc j'espère juste que mon personnage sera satisfaisant...
Il sait qu’il ne le dérange pas à proprement parler. Mais il vient quand même s’installer chez lui et prendre ses marques dans sa maison, dans sa vie, pour son propre bien-être. Ce n’est pas Fabian lui-même qui lui a proposé de venir vivre chez lui, c’est Bailey qui a posé la question et qui vient s’imposer. C’est pour ça qu’il ne se voit pas rester plusieurs mois, il veut rapidement trouver un logement qu’il payera de lui-même, sans vivre dans une maison qui n’est pas la sienne. S’il avait rejoint la colocation de son ami, ça aurait été différent, mais là, il vient simplement passer quelques temps, profiter de son hospitalité, de sa gentillesse. Gratuitement. Tout ce que Bailey a offrir, c’est de la bonne humeur, des sourires et des parties de jeux vidéos. En attendant, ce n’est toujours pas lui qui paye l’électricité. Bref, il a l’impression de déranger et ça ne changera pas, même si Fabian le lui dit mots pour mots. ▬ J’ai hâte d’avoir ma propre maison. Enfin, appartement, j’ai sûrement pas les moyens de me payer une vraie baraque. Mais bref, je t’inviterais, on fera pleins de fêtes tous les deux. Pour me rattraper. Parce qu’il squatte, encore une fois. Lui aussi il pourra l’inviter à manger, à dormir, à passer une soirée entre mecs devant la télévision. Entre copains, ça se fait. Et maintenant qu’ils vivent dans la même ville, que Fabian n’est pas sur place uniquement pour ses spectacles, ils peuvent le faire. Bailey a choisi son personnage, Fabian a fait de même. Les deux ont la même stratégie, ça le fait rire, finalement, ce sera un combat de brutes. ▬ C’est à celui qui appuiera le plus vite sur son bouton. Dit-il en rigolant, tandis que la partie commence. Et le combat est loin d’être beau à regarder, ils ne sont que deux mauvais joueurs qui jouent des personnages peu intéressants, d’une manière médiocre. Un coup Fabian gagne, un coup Bailey gagne. Les manches pourraient s’enchaîner de cette manière durant des heures, tant ils sont à égalité dans leur nullité. ▬ Un combat comme ça, en vrai, j’te parie que je le gagne. Bon, ils ne vont pas se battre, mais il aime bien lui lancer des défis et surtout le taquiner. Il a beau être plus jeune, il se sent plus fort que son ami. Il a fait des sports de lutte avant de se mettre à la natation, il sait donner des coups et frapper aux endroits où ça fait mal.