contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Il ne me dérange pas. A la limite s'il avait voulu je l'aurais bien gardé chez moi pour une colocation. Qu'il arrive ici sans aucun travail, sans blé et tout ne me dérange pas plus que ça, j'ai de l'argent et je m'en sers pour la bonne cause. Aider ceux qui ont besoin d'aide et de soutient. Je considère en ce moment que Bailey a besoin d'aide, évidemment je ne lui dirais pas comme ça parce que je pense que Monsieur et sa fierté n'apprécieront définitivement pas d'être vu comme la veuve et l'orphelin donc je me tais. Mais oui je vois bien qu'il est dans une situation pour le moins misérable qui le met mal à l'aise et ça me gêne. Savoir que ce n'est pas la forme pour lui, que sa mère biologique et lui se sont rencontrés et qu'apparemment ça ne s'est pas bien passé ça me fait du mal pour lui. Donc je l'aide et le soutiens mais visiblement ça ne semble pas beaucoup lui plaire d'être, selon lui, un squatter "J’ai hâte d’avoir ma propre maison. Enfin, appartement, j’ai sûrement pas les moyens de me payer une vraie baraque. Mais bref, je t’inviterais, on fera pleins de fêtes tous les deux. Pour me rattraper." J'acquiesce en entendant ses mots même si je ne suis pas spécialement d'accord avec lui « tu sais mon lapin... Tu n'as pas à te rattraper de quoi que ce soit. Vraiment tout va bien. Je t'accueille ici avec grand plaisir. Quant à l'appartement que tu prendras on pourra en visiter ensemble si tu veux. Et de toute façon comme je te l'ai déjà dit si tu veux on peut toujours voir pour une colocation à trois. On en rediscutera. » Dis-je alors en souriant à mon ami tout en m'osant à croire qu'il va cesser d'imaginer qu'il est un squatteur ou qu'il dérange parce que franchement je ne le vois pas comme ça et ça m'embête énormément qu'il se voit de cette façon.
A la suite de ça nous lançons le jeu et nous choisissons nos personnages qui sont en gros des personnages hyper musclés qui font limite peur tant ils sont trop musclés. Je ricane de voir que mon ami à la même stratégie que moi et je lui fais remarquer "C’est à celui qui appuiera le plus vite sur son bouton." J'acquiesce aussitôt. Ouais, c'est un peu ça en fait. Je souris alors tandis que nous enchainons les parties. Les résultats sont assez variés, un coup c'est lui qui l'emporte et la fois d'après c'est moi et ainsi de suite. Pour l'heure je n'arrive pas à faire de combo et lui non plus donc je pense que nous sommes sur la bonne voie. Enfin si on veut. Disons que s'il comprend comment faire une combo je suis dans la merde et si c'est moi qui apprend ce sera la même pour lui. Du coup c'est peut-être mieux que nous soyons des mauvais, des noobs comme on dit en terme geek plutôt qu'on soit doués. "Un combat comme ça, en vrai, j’te parie que je le gagne." Je ricane à ses mots et je tapote sa cuisse tendrement « n'importe qui la gagnerait... C'est du combat d'amateur ! » Que je dis riant à gorge déployée tandis que je lance une nouvelle partie tout en choisissant un autre personnage, un personnage plus mince mais qui ne semble pas se laisser faire facilement... A voir...
Cette amitié avec Fabian n’est pas vraiment comme les autres et Bailey en a conscience. Il ne le voit pas comme un simple ami, ce serait plutôt le grand frère qu’il n’a jamais eu. Car ils n’ont pas le même âge et même si la différence entre les deux n’est pas énorme, elle témoigne d’une vérité qu’il accepte parfaitement : Fabian a vécu bien plus de choses que son cadet. Des histoires d’amour, des tragédies, des amitiés qui durent et d’autres qui se finissent mal. Le jeune Bradshaw, lui, n’est qu’au tout début de sa vie d’adulte. Il a vécu une enfance plus ou moins heureuse et une adolescence sans une once de rébellion, trop occupé à étudier et à sortir avec ses amis. Il ne sait rien de ce qu’il va vivre durant le reste de sa vie, de s’il va réussir à entrer dans le moule pour avoir des fréquentations, se trouver une femme (ou un mari), avoir une maison, des enfants, peut-être un chien… La vie est pleine de rebondissements et de surprises, il n’est pas forcément prêt à démarrer tout ça. Alors avoir un ami tel que Fabian, un frère, c’est une chance pour lui et il s’en rend compte petit à petit. Pendant qu’ils sont sur ce canapé et qu’ils jouent à la console. C’est loin d’être l’activité la plus mature qu’ils aient pu faire depuis qu’ils se connaissent, mais c’est celle qui résume tout, celle qui l’aide à comprendre qu’il a besoin de l’avoir à ses côtés. Ils peuvent discuter sérieusement comme tout à l’heure, tout comme ils peuvent s’amuser comme deux gosses comme actuellement. Le fait que Fabian ait insisté pour lui dire qu’il ne dérangeait pas lui prouve bien que cette affection est réciproque, qu’il n’est pas en trop et qu’il pourra lui redemander de l’héberger par le futur, s’il a une nouvelle fois besoin de son aide.
Les deux jeunes hommes continuent de jouer à ce jeu durant de longues minutes, ils s’amusent, rigolent et se lancent des piques entre garçons. Bailey est persuadé qu’il gagnerait un combat comme celui-ci, Fabian le remet à sa place en lui rappelant bien qu’il n’y a pas de quoi être fier, que c’est une bagarre d’amateurs. Il a raison et ça fait rire Bailey, qui se contente de lancer une nouvelle partie. Ils tentent tous les deux de nouvelles stratégies, de nouveaux personnages. Un plus fin qui semble avoir des coups plus perçants ou un petit plus agile, il y en a pour tous les goûts et toutes les techniques. Mais peu importe le personnage, ce sera toujours à celui qui manie le mieux la manette, qui appuie le plus rapidement sur les boutons. Une partie gagnée, une partie perdue, au final ils ne comptent pas le score, peu importe, ils sont gagnants tous les deux : ils s’amusent et rigolent entre copains. Et c’est certainement la seule chose qui compte. C’est ce que recherchait Bailey en venant ici, un toit sous lequel s’abriter et une personne avec qui partager de bons moments pour oublier ceux légèrement plus tragiques, plus énervants. Ceux qui l’ont poussés à s’installer à Island Bay, alors qu’il n’avait nulle part où aller. Nulle part excepté chez Fabian, qui vient de l’accueillir à bras ouverts. Les deux s’amusent, l’après-midi défilent et ils ne s’arrêteront pas ici. Le repas, le coucher, les matins. Ils ont encore de bons moments à passer en tant que colocataires improvisés.