contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
C’était une journée comme beaucoup d’autres, une journée où tu n’espérais pas voir ton ex débarquer à l’appartement, où tu espérais que ton meilleur ami allait rentré avec un peu plus de baume au coeur qu’il n’en avait, un jour où tu ne voulais pas te prendre la tête avec Siloë. Tu espérais de tout ton coeur qu’il s’agissait d’une journée normale sauf que bien évidemment comme tu t’en doutais il ne s’agissait jamais de ce genre de journée. Ce serait beaucoup trop facile. Tu étais en train de travailler dans le salon, tapant sur ton ordinateur adapté à ton handicape, essayant d'écrire quelques choses. Siloë, comme ces derniers temps, te faisait la tête, après tout on ne pouvait pas dire que vos relations étaient agréables en ce moment. Tu ne cherchais en aucun cas à dire ou faire quelque chose dans le cas inverse, c'était mieux pour vous que ça se passe comme cela. Il faisait nuit, depuis longtemps, elle devait surement dormir, alors que toi tu ne trouvais pas le sommeil, encore. Connor, tu ne savais pas où il était et tu devais admettre que cela t'inquiétait. Comme si en ce moment il évitait soigneusement de passer à la colocation. Sa vie personnelle ne battait pas son fort, c'était surement pour cette raison, quoiqu'il en soit c'était plutôt calme. Calme au point de s'endormir lourdement sur la table du salon, la tête bien loin. C'est un bruit qui me réveille brusquement. Tu te redresses, et tu te demandes si tu ne l'as pas imaginé ce bruit. Tu fronces les yeux, avant de te lever. « Siloë, c'est toi ? » Un fracas de plus, et tu sais que ce n'est pas elle. Tu as peur pour elle, il y a quelqu'un et ce n'est pas elle. Tu t'avances avant de percuter brusquement quelqu'un. Tu hurles légèrement et en voulant te rattraper, ta main se tord sous ton poids. Une violente douleur se réveille t'obligeant à hurler encore plus fort. « P*tain, mais qu'est ce qui se passe ? » Tu ne sais qui s'est mais tu es incapable de te défendre et la douleur en devient insupportable. Tu attends d'entendre du bruit alors que tu te tiens la main, la douleur ne faisant qu'augmenter.
C’était encore une journée comme une autre. Une journée où les choses se passaient pareil que d’habitude. Tes rapports avec Angus n’avaient malheureusement pas changé et tu ne savais pas trop quoi faire. Tu ne savais pas vraiment s’il était en couple avec Gwen de nouveau. Okay il t’avait dit ne pas l’être mais bon peu importe. Il n’était pas censé te dire tout non plus. Tu préférais ne pas savoir ce genre de choses, c’était beaucoup mieux. Tu étais donc partie bosser comme à ton habitude. Tu avais mangé avec une amie en sortant et désormais, tu rentrais à l’appartement. Tu rentrais alors que tu glissais ta clé dans la serrure. Seulement voilà, en voulant le faire tu réalisais que la porte était déjà ouverte. Mince. Tu fronçais les sourcils et tu sursautais en étant bousculée. Tu ne compris pas trop ce qui se passait, mais on venait de sortir de chez toi. Des cambrioleurs ? Tu rentrais à l’intérieur. « Angus ? Connor ? » Tu demandais mais tu remarquais ton appartement dans un piteux état. Ils avaient emportés des choses, en tout cas, c’était tout retourné, des choses sur le sol etc. Génial. Il ne manquait plus que cela. Tu entendis crier et tu reconnaissais Angus. « Ca va ? Tu n’as rien ? » Tu lui demandais alors que tu venais de rentrer. Tu baissais les yeux vers le sol alors que tu remarquais que sa chambre aussi était dans un piteux état. « tu t’es blessé à la main ? » Tu remarquais qu’il la tenait. Il avait crié aussi alors il semblait avoir mal quelque part. « Il y avait des cambrioleurs je.. ils m’ont bousculés quand je suis arrivée et ça a été rapide. Ils ont du emporter des affaires. » Tu poussais un soupir.
C’est passé trop vite, sûrement trop vite pour toi, tu n’en savais rien mais en tous les cas tu ne savais pas comment faire pour éviter cela. Rien à faire de toute manière quand ça doit arriver ça arrivera. Tu n’avais rien vu normal tu étais aveugle tu avais senti une présence et en voulant affronter la personne, quelque chose comme cela, tu l’avais percuté et désormais tu avais un mal de chien à ta main. Tu avais tout gagné ! Tu entendis la voix de Siloë. « Siloë, attention il y a quelqu’un. » lui avouais tu alors que tu essayais de t’asseoir. Tu aurais adoré pouvoir voir et faire quelque chose là non tu étais complètement idiot au milieu de la salle. Tu soupirais alors que tu l’étendais se rapprocher de toi. Tu prenais ton poignet en grimaçant légèrement parce que la douleur était vraiment vivace tu ne voulais pas inquiéter siloë ce n’était rien de grave. Juste une douleur c’est tout. « Non ce n’est rien de grave » tu inspirais une nouvelle fois. « Et toi ? Ca va ? Tu n’as rien ? » lui demandais-tu sincèrement inquiet de savoir si elle allait bien. Elle t’expliquait ce qu’il venait de se passer. Tu te redressais afin de savoir si tout allait bien. Tu essayais de te rappeler ce qui s’était passé mais tu n’avais plus toute ta tête. Tu grimaçais légèrement en bougeant ta main c’était douloureux mais ce n’était pas le plus important dans l’immédiat. « Il a prit quoi ? Siloë tu es sur que tu n’as rien et Connor ? Il est là ? » lui demandais-tu ne sachant si Connor était revenu, tu espérais qu’il n’ait rien. Tu n’en revenais pas qu’un inconnu puisse entrer chez toi comme ça, si facilement et qu’il puisse tout dévaster sur son passage. Tu avais d’une certaine manière peur, car l’appartement était comme un sanctuaire où seules les personnes autorisées pouvaient entrer, malheureusement, apparemment ce n’était plus le cas.
Tu n'avais pas vraiment compris ce qui venait de se passer. Tu n'avais rien vu. Rien vu venir surtout et tu ne comprenais pas. Tu étais simplement rentrée. Revenue de ton boulot puis de ton dîner. Tu t'attendais juste à revenir et aller te coucher. Du moins, tu l'espérais. Seulement voilà, des individus t'avaient bousculés sans que tu ne t'y attendes. Tu compris après réflexion qu'il devait s'agir de voleurs. Tu te rendis compte en entrant que tu devais avoir raison puisque tout était éparpillé sur le sol. Malheureusement. Tu entendis également crier et tu te dirigeais vers le bruit. Il s'agissait d'Angus. « Ils sont partis. » Tu lui répondis donc. Tu le regardais alors qu'il te disait que ce n'était rien. Bizarrement, tu n'étais pas du même avis que lui. Tu n'insistais pas pour le moment à ce sujet. Il te demandait si tu n'avais rien. Angus s'inquiétait toujours à ton sujet. Tu ne savais pas pourquoi mais il le faisait toujours. « [color=crimson]Non je n'ai rien, ils m'ont bousculés et ont filés. Je n'ai pas eu le temps de les voir.[//color] » Malheureusement. Tu aurais préféré car, ainsi, tu aurais pu avoir un signe, les reconnaître peut être mais rien du tout. Ils ne t'en avait pas laissé le temps. Vous pouviez porter plainte mais bon, sans les voir c'était compliqué. « Non Connor n'est pas là et je n'ai pas encore eu le temps de constater ce qu'ils ont pris. » Après tout, tu étais venue directement ici. Tu étais venue voir comment il se portait. « Tu crois que.. on doit appelé la police ? Je sais pas, au cas où ils auraient laissés des empreintes. » Mais bon, des vols il y en avait souvent alors tu n'étais pas persuadée que les appeler changerait quelque chose. Tu poussais un soupir avant de baisser le regard vers sa main encore une fois. « On devrait aller à l'hôpital pour ta main, histoire qu'ils te fassent une radio quand même. » Toi tu ne pouvais rien faire. Tu ne t'y connaissais pas dans ce domaine et Connor était pas là.
Partis ? Tu l'espérais tellement, après tout tu ne t'étais jamais senti aussi bizarre qu'en cet instant. Tout était passé beaucoup trop vites et tu ne savais plus comment tout cela c'était produit. Tu avais peur, bien évidemment et si quelqu'un de malveillant était toujours dans l'appartement ce ne serait pas l'information du siècle en tous les cas. Tu espérais qu'ils n'étaient plus là. Tu ne t'étais pas rendu compte qu'ils étaient plusieurs, Siloë te le confirmait. Elle avait des yeux, contrairement à toi. « Bon tant mieux si tu n'as rien. » Tu étais rassuré de cela au moins elle allait bien c'était le plus important pour le moment. Cependant tu t'inquiétais toujours pour elle, et pour Connor. Il n'avait clairement pas besoin de cela dans sa vie en ce moment et tu refusais que ce soit le cas également. Tu fronçais les yeux à ses mots, elle avait raison, il fallait peut-être laisser les choses en état pour qu'ils puissent... tu ne sais pas trop faire leurs métiers de policier. Tu tentais de réfléchir, rapidement afin de prendre la bonne décision. « Tu as raison on devrait appeler la police, puis... » Tu touchais ton bras il te faisait mal certes mais ce n'était pas l'immédiat, vous deviez vous occuper de votre maison. « On ira après, il faut appeler la police. Ils ont défoncé la porte ? Tu sais par où ils sont rentrés ? » Je m'en voulais, étrangement, je ne supportais pas l'idée d'avoir été dans la pièce et n'avoir rien entendu, jusqu'à la fin. Ils étaient rentrés chez nous et je n'avais rien entendu, je n'étais pourtant pas sourd. ça me mettait hors de moi et je m'inquiétais vraiment, ce n'était pas normal. Vraiment pas. Tu essayais de t'approcher de Siloë caressant son visage avec la main qui allait bien. « ça va toi ? » demandais-tu dans un souffle pour être certain qu'elle allait vraiment bien.
Non. Tu n’avais rien. Enfin, pas physiquement mais les gars avaient du vous voler plusieurs choses. Tu ne savais pas vraiment encore quoi mais.. ils avaient mis le désordre. Tu n’osais pas trop toucher parce que tu te disais que tu allais mettre des empreintes. Il vaudrait mieux que la police vienne, constate les dégâts. Vous devriez probablement voir ce qui vous manquait. Bon.. pour Angus ce serait sûrement un peu plus compliqué que cela mais.. voilà. « Non ils sont rentrés par la porte et elle était ouverte, mais pas défoncer ni rien. Je suppose qu’ils ont trouvés un moyen de l’ouvrir sans faire de dégâts. » En tout cas, ils étaient sortis par là. Il n’y avait pas vraiment d’autres endroits pour rentrer puisque vous viviez en appartement et en étage donc bon. Tu fronçais les sourcils alors que tu vis Angus se rapprocher de toi. Il te caressait le visage et tu rougissais. Okay.. ce mec était une contradiction à lui seul. Il ne voulait pas de toi mais.. il agissait autrement. Faire cela.. bon sang, il ne savait pas l’effet que cela faisait. Il ne voyait pas, c’était le cas de le dire. « Un peu secouée et blasée mais ça va. » Tu cherchais ton portable dans ta poche. « Je vais appeler la police pour qu’ils viennent, ça sera fait. » Tu t’éloignais afin de pouvoir appeler et de donner le maximum de détails que tu pouvais. Tu raccrochais après cet appel de quelques minutes. « Ils vont arriver. » Tu lui disais avant de déposer ton portable sur la table de chevet. « Tu sais.. s’il y a des objets auquel tu tiens particulièrement, ou quoi ? Histoire que je puisse voir s’ils t’ont pris quoique ce soit. » Tu lui demandais car il ne pouvait pas vraiment savoir de lui-même.
Tu n’en revenais pas de ce qu’il venait de se passer. C’était forcément quelque chose de troublant, tu te disais que ton appartement n’était finalement pas aussi sécurisé que tu ne l’aurais imaginé en tous les cas, tu te sentais particulièrement vidé et tu ne savais pas comment allait se dérouler la suite. Tu n’avais pas peur, quoique tu voulais être certain qu’elle allait bien, qu’il n’y avait rien eu de grave, que des dégâts matériels c’était le moins catastrophique à tes yeux. Tu fronçais cependant les yeux. « Oui, mais faudra faire changer la serrure, je préférais qu’on se sente en sécurité à la maison. » Tu n’aimais pas l’idée que des inconnus puissent encore une fois entrer chez toi, sans te prévenir. C’était inconcevable pour toi et au delà du raisonnable tu devais bien l’avouer. Tu te rapprochais d’elle, caressant son visage afin de te rassurer, de l’entendre te dire que tout allait bien. Oui, tu voulais que tout aille pour le mieux avec elle, c’était le plus important. « blasée ? » Tu ne comprenais pas vraiment, ce sentiment. Pourquoi elle devrait se sentir blasée ? Mais tu savais qu’elle avait raison d’appeler la police. Elle devait le faire quant à toi, tu essayais de rassembler les choses. Ton bras te faisait un mal de chien, tu essayais de ne pas trop y penser, mais c’était quand même douloureux. Tu ne voulais rien lui laisser croire, pour qu’elle ne s’inquiète pas, mais tu avais tout de même très mal. Aie. « Très bien. » Elle revenait et tu réfléchissais à ce que les cambrioleurs auraient pu prendre dans l’appartement qui pouvait avoir de la valeur ou non. Tu réfléchissais un moment, cherchant vraiment tu répertoriais tout dans ta tête. « Mon ordinateur vu qu’il n’est pas comme les autres, mon téléphone, la montre de mon grand père, principalement et toi ? Et Connor ? » Tu savais qu’il pouvait avoir des objets d’importance comme elle d’ailleurs et tu espérais sincèrement que ce ne soit pas le cas, franchement, c’était vraiment merdique.
Avec tous les évènements qui pouvaient se passer, tu te demandais tout de même si un jour dans ce monde vous auriez la paix. Tu ne pensais pas avec toutes les choses mais bon, vous pouviez toujours rêver ceci dit. Cela ne serait pas pour ce soir puisque des personnes étaient venues pour vous cambrioler. Tu espérais qu’on trouverait de ce fait les coupables. Tu ne les avais pas vu donc malheureusement, tu ne pensais pas avoir beaucoup de chance de ce côté-là. « Oui on les changera, tu as raison. » Que tu lui disais alors. De toute façon, tu penses bien que ton frère serait de votre avis et donc d’accord pour cela. Tu lui exprimais tes sentiments, alors que tu étais blasée de tout cela. « Blasée oui.. de ces personnes, qui font du mal pour rien. De la communauté si on veut mais heureusement que tous ne sont comme ça. » Non c’est clair. Heureusement que tout le monde n’était pas méchant. La vie serait bien triste sinon mais bon. Tu demandais finalement au jeune homme s’il avait des choses auquel il tenait. Tu pourrais ainsi regarder pour lui si jamais. Il ne pouvait pas vraiment le faire quoi. « D’accord, je vais regarder après que la police soit venue. Moi.. des bijoux qui appartenait à ma grand-mère et ma mère mais je pense que c’est ce qui part en premier malheureusement. » Tu fis une moue. « Connor a une guitare auquel il tient puis.. des vinyles collector. Mais je n’ai pas eu le temps de voir ce qui manquait. » Tu regardais l’heure. Les minutes n’avaient pas vraiment bougées depuis l’appel à la police. En même temps, ils n’étaient pas encore des supers héros. Tu regardais donc la main du jeune homme. « Tu es sûr pour ta main ? Tu veux qu’on la passe sous l’eau quand même ou des glaçons ? » Tu t’inquiétais un peu pour lui et tu n’avais aucun pouvoir pour le savoir. Bon d’accord, tu t’inquiétais peut être trop mais tu étais ainsi.
C’était exaspérant, de constater combien les gens n’avaient aucun respect. Quelles personnes peuvent se permettre d’entrer chez les gens et de prendre leurs affaires ? Tu avais payé de ta personne pour obtenir cela, tu travaillais, tu avais des obligations et avec l’argent que tu avais obtenu tu t’achetais ce dont tu avais besoin. Et eux, ils se contentaient juste de venir chez toi sans prévenir, de prendre ce qu’ils voulaient et de repartir comme si de rien était. Tu étais en colère, mais plus que tout tu te sentais particulièrement moins que rien, tu n’avais pas pu empêcher cela. Vous alliez changer la serrure, c’était une base, tu ne voulais pas que ça se reproduise, jamais. Tu lui demandais pourquoi elle se sentait « blasée » tu ne comprenais pas vraiment. Toi, tu étais en colère et tu aurais aimé que ça ne se produise plus jamais. « Ils ne sont pas tous comme cela, mais je vois ce que tu veux dire, je trouve cela tellement facile de prendre ce que possède les autres. » Tu sentais encore la colère te prendre, c’était frustrant encore plus lorsque tu lui demandais ce qu’elle tenait beaucoup, des objets qu’ils auraient pu prendre. Tu grimaçais en entendant les bijoux, effectivement, il n’y avait rien de pire que de prendre des bijoux, au delà du prix que cela coutait, il y avait derrière cela, autre chose, de l’affectif, parce que ça appartenait à quelqu’un etc… C’était frustrant et tu aurais voulu que cela ne se produise jamais, mais tu n’étais pas capable de faire une chose pareille. « J’espère qu’ils ne lui ont pas pris, cela… » Tu tentais de lui dire, comme si ça allait tout apaiser, tu n’étais pas dupe. « Il faut essayer de se dire que ce ne sont que des dégâts… matériels. » Lui avouais-tu en grimaçant même si ce n’était pas vraiment rien. Tu fronçais les yeux un instant. « De la glace, ça fera l’affaire en attendant. » Tu grimaçais une fois encore, parce que ça te faisait quand même mal, malgré que tu essayais d’ignorer la douleur que tu avais. « Tu es sur que toi tu n’as rien ? » Au même moment quelqu’un se manifestait au niveau de l’entrée, surement la police.
Non, tu savais que tout le monde n’était pas pareil et heureusement. Ce serait malheureux après tout. Tu savais que toi, tu n’étais pas comme cela, ni Angus ou encore ton frère donc, c’était rassurant. Mais Angus avait raison, c’était facile de venir et prendre ce que les autres avaient. C’était gratuit surtout. Ils ne déboursaient pas un centime. Sauf si, bien sûr, ils se faisaient prendre et là c’était autre chose mais sinon.. « Malheureusement il y a des vols tous les jours. » Tu lui disais en poussant un soupir. C’était une triste réalité à constater, c’est vrai. Tu espérais aussi que ton frère avait toujours ses affaires. Il n’avait absolument pas besoin qu’on vienne à lui prendre ses affaires. Surtout en ce moment. « Je sais mais.. parfois ces biens ont de la valeur malheureusement. On s’y attache malgré tout. » On ne le devrait sûrement pas mais bon, on ne le faisait pas forcément exprès non plus. Tu demandais au jeune homme si cela allait sa main ou s’il avait besoin que vous mettiez quelque chose dessus. Tu ne voulais pas qu’il soit blessé. Tu avais la sensation qu’il était un peu mal en point. « Je vais te chercher ça. » Tu lui disais alors que tu te dirigeais pour aller récupérer des glaçons dans le frigo. Tu revenais finalement vers lui pour pouvoir lui en mettre. « Donnes ta main. » Tu lui demandais alors que tu appliquais cela, doucement. Sans lui faire de mal. Il te demandait finalement si tu allais bien. Il semblait vraiment s’en inquiéter puisque tu lui avais déjà répondu. Cependant, tu n’eus pas le temps de répondre qu’on sonnait à la porte. « Je vais ouvrir. » Que tu lui disais avant de le laisser tenir la glace et aller ouvrir la porte. C’était bien la police. Tu les laissais donc entrer alors qu’ils te questionnaient. Angus t’avait rejoint. « Donc vous étiez là monsieur, qu’est ce qui s’est passé ? » Qu’ils lui demandait donc.
Tu voulais essayer de calmer la colère qui grondait en toi, malheureusement, cette dernière ne te lâchait pas. Tu avais des craintes, des angoisses et tu espérais que cela allait passer, que la police allait trouver quelque chose, tu voulais que les personnes qui étaient venus ici, puissent être arrêté, même si tu savais qu'il y avait très peu d'espoir que ce soit le cas. Ce serait beaucoup trop simple d'ailleurs. « Oui. » Que dire de plus, elle avait entièrement raison, malheureusement, il y avait des vols tous les jours et tu ne pouvais rien y faire elle non plus. Tu affirmais d'un mouvement de la tête, lorsqu'elle parlait des biens et de la valeur qu'ils pouvaient avoir, Tu ne pouvais qu'affirmer d'un mouvement de la tête, confirmer ce qu'elle disait, oui, elle avait raison c'était douloureux, toujours. Tu aurais aimé la réconforter mais tu n'y arrivais tout simplement pas, les mots ne venaient pas du tout et tu te disais que c'était plus compliqué que ce que tu avais imaginé finalement. Elle s'en allait pour aller chercher des glaçons, tu lui donnais ta main pour qu'elle vienne y déposer la glace, tu avais mal mais tu essayais de rien laisser paraitre. « Merci. » Tu t'inquiétais pour elle et tu commençais à la connaitre pour savoir qu'elle était du genre à cacher ce qu'elle pouvait ressentir. Tu lui reposais la question, elle n'avait pas le temps de répondre, que quelqu'un entra dans l'appartement, les policiers apparemment. Tu tenais la glace sur ton poignet et tu écoutais l'agent. « Je... me suis endormi, et lorsque je me suis réveillé, j'ai entendu du bruit, en voulant m'approcher, quelqu'un m'a bousculé et je suis tombé. Ne pouvant rien voir, je ne sais rien de lui. » Tu attendais un moment, frustré de constater qu'effectivement tu n'avais rien vu de tout cela. « Siloë tu as vu quelque chose ? Un détail ? » Demandais-tu à Siloë alors que l'agent ajouta. « Où étiez-vous mademoiselle ? » Tu trouvais cela désagréable comme situation et tu espérais que ça allait s'arranger d'une manière ou d'une autre.
Tu voulais simplement prendre soin d’Angus. Ce n’était pas un crime ou quoique ce soit. Tu voulais le soigner et faire en sorte que les choses aillent. Tu ne pensais plus trop à vos relations.. froides de ces derniers temps. Enfin, c’était un peu le cas, comme si il n’y avait jamais rien eu entre vous. C’était douloureux mais bon, c’était sûrement mieux que vous tirez dans les pattes ? Tu supposes en tout cas. Tu poussais un soupir alors que les policiers venaient d’arriver. Tu ne savais pas trop comment cela allait se passer mais bon. Ils te questionnaient ensuite, après avoir questionné Angus. « Au travail et puis je suis allée dîner avec une amie. Je suis rentrée et ça a été très vite. Ils sont sortis, m’ont bousculés et je n’ai pas eu trop le temps de voir ni de comprendre. » C’était le cas de le dire. Tu n’avais pas vraiment eu le temps de quoique ce soit. « Vous savez comment ils étaient habillés, un détail ? » Tu tentais donc de réfléchir et mettre toutes les chances de ton côté pour les aider. Seulement, c’était compliqué. « Ils avaient une cagoule, une veste noire chacun et.. ils étaient plus grand que moi et avaient l’air costaud mais c’est tout ce que j’ai pu voir. » Tu te pinçais la lèvre alors qu’ils notaient sur un petit carnet ce que tu leur disais, probablement. Ils relevaient finalement la tête vers vous. « Bien.. on va inspecter votre appartement, prendre des empreintes et quelques photos. On revient vers vous ensuite. » Tu les laissais donc errer dans l’appartement, alors que tu te tournais vers ton colocataire. Tu l’observais donc. « Ca va ? Comment tu te sens ? La glace fait effet ou pas ? » Okay ça faisait un peu trop de questions mais tu avais besoin.. penser à autre chose pendant qu’ils fouillaient chez toi.
Toute cette histoire, c’était de la merde, vraiment. Tu voulais passer à autre chose, tu avais espoir que tout cela cesse une bonne fois pour toute, c’était assez. Assez de devoir supporter déjà l’entrée d’inconnu chez soi, mais en plus devoir parler à des policiers. Certes, tu savais que c’était la procédure à suivre, mais tu aurais aimé ne pas être confronté à cela, vraiment. Tu soufflais légèrement, pas d’agacement, mais parce qu’en écoutant Siloë tu te rendais compte que tu ne servais strictement à rien. Tu t’en voulais pour ta non action et c’était particulièrement dérangeant. Tu te sentais vraiment comme un moins que rien, mais tu essayais de le garder pour toi, ce n’était pas la peine de te montrer… comme cela. Les policiers allaient donc faire les relevés d’emprunte, tu ne savais pas combien de temps cela allait prendre, mais tu avais hâte de dormir, que tout soit terminé. Tu fronçais les yeux à cette pensée, comment alliez vous dormir si la porte ne pouvait pas être fermée à double tour. Un frisson parcouru ton échine un moment à cette simple pensée. Tu te tournais vers la voix de Siloë qui te ramenait à la réalité et à l’immédiat. Tu bougeais ta main légèrement. « ça va et la glace m’a fait un bien fou, merci. » Tu tentais de sourire pour la rassurer, hors tu ne savais pas si c’était bien nécessaire de faire cela, comme toujours Siloë te paru particulièrement forte face à cet évènement, et tu l’admirais pour cela. « Et toi ? » Tu savais qu’à force de poser cette question, elle allait t’envoyer balader, mais c’était plus fort que toi, tu avais besoin de savoir si elle allait bien. « Une fois qui seront parti, on devrait dormir… Demain si ça va moins bien, j’irai à l’hôpital pour mon bras. » La glace t’avait fait énormément de bien et tu n’avais pas le courage de sortir et de rester des heures aux urgences, tu savais que ça pouvait attendre. « Ne te fait pas de soucis, ça va aller. » Lui avouais-tu essayant de sourire, pour qu’elle ne s’inquiète vraiment pas.
Tu ne pouvais rien faire de plus que de laisser les policiers faire leur travail. Tu leur avais répondu à leur question, tout comme Angus d’ailleurs et désormais, ils devaient prendre leur empreinte. « Tant mieux alors. » Tu lui disais avec un sourire. Tu espérais que cela irait en tout cas, oui. Tu surveillerais quand même l’évolution. De toute façon, vous deviez aller faire une radio, du moins, tu allais l’accompagner à l’hôpital. « Ca va.. du moins, ça passera. » Cela allait mieux mais tu n’étais pas encore très rassurée. Il fallait que vous changiez les serrures et, ils n’étaient pas dans l’impossibilité de revenir. Puis, tu ne savais pas encore si on t’avait volé certaines choses. Tu fronçais les sourcils alors qu’angus te proposait d’aller dormir, après que la police ait terminé. Tu ne savais pas trop.. tu ne voulais pas que cela empire non plus. Bon, cela avait l’air d’aller mieux mais bon.. « Tu es sûr ? » Que tu lui demandais donc. Il te disait de ne pas te faire de soucis. « D’accord comme tu voudras mais si ça ne vas pas je t’y emmène. » Tu lui disais avant de voir la police revenir vers vous. Ils semblaient avoir terminé. « Bien.. on va aller faire vérifier les empreintes au laboratoire. Il faudra que vous passiez au commissariat porter plainte. Et puis, faire un compte rendu de ce que l’on vous a dérobé. » Oui, vous deviez voir cela mais bon, tu ne penses pas que ce serait pour ce soir. Tu préférais aller dormir et te reposer plutôt que de faire ça ce soir. Tu n’en avais ni la force, ni le courage. « Nous vous recontacterons après le résultat des analyses. » Tu hochais alors la tête avant de remercier les policiers. Tu les accompagnais donc avant de revenir vers Angus. « Tu veux te doucher ? » Tu lui demandais donc.
Il fallait être patient une qualité qui bizarrement, tu n’avais pas forcément ce soir. Tu craignais sincèrement que la nuit serait compliqué. Rester dans un appartement où des inconnus s’étaient introduit, ce n’était absolument pas le genre de choses que tu appréciais loin de là d’ailleurs. « T’inquiète, tout se passera bien. » Tu t’en faisais la promesse ne voulant pas qu’elle s’inquiète de trop même si tu aurais aimé que rien de tout cela se produise. Après tout, tu n’étais pas censé veiller sur elle en l’absence de son frère ? Cette pensée ne te dérangeait absolument pas mais tu la plaquais quelque part, très loin de ton esprit, ce n’était pas le moment de penser à cela, non non. Tu inspirais fortement, tu avais mal certes, mais tu n’avais pas le courage de passer des heures à l’hôpital, aux urgences pour qu’on te dise que ce n’était rien de mal, tu verras demain si ça te fait réellement mal. « Oui, je suis sûr. » Tu tentais un sourire, même si ses paroles étaient rassurantes, tu appréciais cela vraiment et tu essayais de ne pas trop y penser, concentrer principalement sur tout le reste. Tu te mordillais légèrement la langue, alors que tu entendais les policiers. Tu te permettais une question cependant. « Vous pensez que ça va prendre du temps, les résultats des analyses ? » Il poussa un gros soupire, que tu reconnus immédiatement. C’était apparemment un sujet délicat, à croire qu’ils étaient submergés par ce genre de choses. Tu te doutais bien que les voleurs avaient fait attention à cela. « Trop longtemps comparé aux séries policières, on va vous laissez tranquille mais avant on va prendre vos empreintes, pour vous éloignés de nos recherches. » Tu te laissais faire, conscient que c’était pour le bien avant qu’ils ne partent. Tu entendais Siloë revenir. Avec toi, fut ta première pensée, pensée que tu n’étais pas en droit de partager avec elle. « Oui… » Tu t’approchais du couloir qui menait vers la salle de bain avant de te tourner et de lui demander. « Tu veux bien dormir avec moi ce soir ? Je me sentirais plus serein, si nous étions tous les deux dans la même pièce… » Lui demandais-tu te rendant compte que ta demande pouvait être interprété différemment.