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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


vous n'avez pas envie d'être seul(e) ? La famille atkins-gallagher recherche les enfants de la fratrie

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 woke up late ⚝ marlan #4

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Luca Flores
Luca Flores
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woke up late ⚝ marlan #4 Aa9f1ba16fdc3d7ee8f188c8b3c8f852d504c68e
○ âge : trente-quatre ans, née un quinze novembre.
○ statut : pas tout à fait habituée au mariage, et pourtant déjà veuve. Et peut-être maman ?
○ métier : entre deux jobs, pas encore sûre de la suite.
○ quartier : center bay. une chambre dans une colocation. elle se dit que c'est temporaire, mais pour combien de temps ?
○ orientation sexuelle : elle se dit bisexuelle, avec un fort penchant vers la gent féminine.
○ posts : 1447
○ points : 50
○ pseudo : ivy
○ avatar : eiza gonzález
○ crédits : avatar : prettygilrlavatars ; gifs : gingeredits (tumblr)
○ inscrit le : 06/01/2022
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MessageSujet: woke up late ⚝ marlan #4 (#)   woke up late ⚝ marlan #4 EmptyJeu 15 Sep - 20:35

ฅ ̳͒•ˑ̫• ̳͒ฅ

the sun is streaming all on down on my face⊱ marlan ⊰
teganmarley
Il paraît que quand on passe le quart de siècle, le corps commence à avoir un peu plus de mal à encaisser les excès. Mais si cette échéance a tendance à un peu trop dangereusement se rapprocher à mon goût, je n’ai pas du tout l’impression que cet adage puisse s’appliquer dans mon cas. Parce que là, je reviens de soirée, après une nuit de folie passée en compagnie de... merde, c’était quoi son prénom déjà ? On va l’appeler Maya, parce qu’elle avait un adorable tatouage d’abeille sur la hanche. Maya et moi avons butiné toute la nuit, et je suis presque sûre qu’elle ne m’en voudra pas d’avoir oublié son prénom puisque son avion décolle dans deux heures, en destination d’un pays d’Amérique Centrale dont j’ai également oublié le nom. Le Costa Rica, je crois. Bref... J’ai passé une bonne soirée. Et une bonne matinée. Et le soleil est déjà bien haut dans le ciel quand je quitte sa chambre, en prenant tout juste le temps de réarranger ma chemise, et mes cheveux, juste assez pour ne pas avoir l’air de sortir d’un asile. Pour le reste, j’imagine que mon charme naturel fera son effet ?
L’appartement de Maya étant en centre-ville, et le prochain bus pour East Bay dans beaucoup trop longtemps, je décide d’aller temporiser au Jardin d’Eden histoire de me tenir éveillée. D’ailleurs, si mes calculs sont bons, je crois que Marley est dans le coin, et je ne connais pas meilleur moyen de commencer la journée que par un de ses cappuccinos. C’est donc avec cette perspective en tête, et un large sourire aux lèvres que je pousse la porte du café, en faisant tinter la petite cloche au passage. Une serveuse relève la tête dans ma direction, me salue, avant de redonner son attention au couple qui lui passe commande. En un coup d’œil, je constate que les meilleures tables sont déjà prises, alors je fais ce que je fais toujours dans ces cas-là : m’installer au comptoir. Dans un coin, évidemment, pour ne pas gêner le bon fonctionnement de l’établissement. Je n’ai pas encore vu Marley, mais j’imagine qu’elle ne devrait pas tarder à venir rejoindre sa machine à café chérie.
Et comme c’est en parlant du loup qu’on en voit la queue (de cheval), voilà ma colocataire préférée qui sort de l’arrière salle, pour mon plus grand bonheur. « Hello stranger. » Assise au comptoir, les coudes posés sur le marbre, mes doigts replacent les lunettes de soleil que j’ai sur le nez, pendant que je lui offre un sourire un poil charmeur - tout est dans la précision du geste. « J’espère que je te dérange pas ! Ça fait longtemps que j’étais pas venue, ça a un peu changé, non ? » Tout en parlant, je tourne la tête et le buste en direction du reste de la salle, découvrant - sans m’en rendre compte - une bonne partie de mon cou. Ces derniers temps, avec les répétitions et les rendez-vous qui s’enchaînent à Wellington, j’ai moins de temps à passer ici. Même les murs de la maison qu’on partage ne me voient pas souvent passer ; heureusement que Meeko est parti pour quelques jours de vacances avec Nino et sa chienne. « J’ai pas encore pris mon p’tit déj, alors je me suis dit que tes doigts de fée et toi accepteraient de me préparer un cappuccino ? » Large sourire, Simba style. « A l’école, j’ai dit à tout le monde que c’était le meilleur cappuccino de Nouvelle-Zélande. Je suis sûre que ça mérite au moins un supplément chantilly. » Et un bisou, sur la joue. Mais ça, il vaut mieux que je le garde pour moi.
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MessageSujet: Re: woke up late ⚝ marlan #4 (#)   woke up late ⚝ marlan #4 EmptyLun 19 Sep - 18:18

Assise au milieu de la petite cour interne, je profite d’être toute seule pour appeler Norah. Nous sommes samedi et elle n’a pas école aujourd’hui. C’est ma belle-mère qui décroche bien sûr, et après un échange de banalités, l’appel est basculé en visio, et je découvre le visage de ma petite princesse. Un sourire étire immédiatement mes lèvres et nous prenons le temps de discuter pendant un petit moment. Pourtant, ça ne peut pas durer plus longtemps aujourd’hui, elle doit rejoindre une copine d’école pour un anniversaire, et semble excitée comme une puce. Je m’en amuse, et finis par lui envoyer un baiser avant qu’elle ne disparaisse. Le téléphone rangé dans ma poche, je choisis d’écourter ma pause pour rejoindre l’intérieur du café. De toute manière, je n’ai que faire d’une pause, je ne fume pas, et mon seul plaisir a été aujourd’hui écourté. Lorsque je rejoins le comptoir, je n’ai pas immédiatement vu ma jeune colocataire, pourtant il y a des effluves de son parfum. Il n’est pas tout à fait comme d’habitude, c’est la raison pour laquelle je n’y ai pas prêté plus attention que ça. Me rapprochant de ma collègue, je lui demande si je peux l’aider pour quelque chose, et elle me propose de faire les deux mochaccinos du couple qui vient de s’asseoir un peu plus loin. C’est alors que j’entends cette voix que je commence à si bien connaître. « Hello stranger. » Je lui souris, amusée par son interpellation. « La nuit a été rude à ce que je vois… » Elle est sortie cette nuit, je le sais puisqu’elle n’était pas là hier soir et pas non plus ce matin quand je suis partie. Je préfère ne pas imaginer ce qu’elle a bien pu faire de sa nuit. « J’espère que je te dérange pas ! Ça fait longtemps que j’étais pas venue, ça a un peu changé, non ? » J’ignore pourquoi sa présence est aussi plaisante pour moi, comme si elle emplissait mon coeur d’un nuée de paillettes. C’est étrange. Enfin, jusqu’à ce que je remarque le suçon sur son cou. Mon sang ne fait qu’un tour et comme habituellement quand il s’agit d’elle, je n’arrive pas à comprendre mes propres comportements, pensées, émotions. « Oui… On a étoffé un peu la déco… » Ma gorge est serrée et je déteste cette sensation de n’avoir aucune emprise sur mes propres émotions. Je retourne à ma machine café pour servir les deux clients qui viennent d’arriver, et me concentre pour faire passer cette sensation désagréable. « J’ai pas encore pris mon p’tit déj, alors je me suis dit que tes doigts de fée et toi accepteraient de me préparer un cappuccino ? » Je tourne cette fois la tête vers elle pour accueillir son sourire à la Simba qui a tendance à me faire chavirer. Comment résister à ça ? « Tu es venue ici juste pour me faire du charme. Je sais pas si ça fonctionne. » Bien sûr que je le sais. Je préfèrerai que ce ne soit pas le cas… « A l’école, j’ai dit à tout le monde que c’était le meilleur cappuccino de Nouvelle-Zélande. Je suis sûre que ça mérite au moins un supplément chantilly. » Pourquoi est-elle aussi adorable ? Et pourquoi j’ai quand même envie de la fuir, pour arrêter de penser à la nuit qu’elle a partagé avec une fille. Je le sais pourtant, qu’elle a une vie épanouie de ce côté ça, ce qui m’inquiète, c’est d’être énervée en y pensant. « Hum. A ce rythme là, tu vas devoir te porter volontaire pour faire la com du café… » Je termine les deux cafés que je pose sur les coupelles et les donne à ma collègue pour qu’elle puisse aller les servir. En suivant, je m’occupe du café de Tegan, et dessine dans la mousse une forme qui ressemble à s’y méprendre à un coeur. On va dire que c’est l’habitude. « Et voilà pour la demoiselle à la nuit blanche. » Je dépose son café devant elle et tends la main vers ses lunettes que je fais glisser sur le bout de son nez, juste pour voir ses yeux qui ont gardé les traces de manque de sommeil. « Elle s’appelle comment ? » Plus fort que moi ?
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Luca Flores
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○ âge : trente-quatre ans, née un quinze novembre.
○ statut : pas tout à fait habituée au mariage, et pourtant déjà veuve. Et peut-être maman ?
○ métier : entre deux jobs, pas encore sûre de la suite.
○ quartier : center bay. une chambre dans une colocation. elle se dit que c'est temporaire, mais pour combien de temps ?
○ orientation sexuelle : elle se dit bisexuelle, avec un fort penchant vers la gent féminine.
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○ inscrit le : 06/01/2022
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MessageSujet: Re: woke up late ⚝ marlan #4 (#)   woke up late ⚝ marlan #4 EmptyVen 23 Sep - 19:44

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teganmarley
Ce n’est pas un secret, je suis du genre à toujours voir le verre à moitié plein, et ne rien prendre trop à cœur pour ne pas avoir à me prendre la tête. Ça vaut pour tout, y compris pour ces relations sans lendemain que je collectionne, sans aucune promesse d’aucune sorte à qui que ce soit. Je ne changerais ce mode de vie pour rien au monde, mais si toutes ces histoires ont un dénominateur commun, c’est l’idée de pouvoir rentrer chez moi et croiser ma colocataire, et son merveilleux cappuccino dont je ne peux plus me passer depuis que j’y ai goûté pour la première fois. En l’occurrence, là, on est à son café, et ça faisait un moment que je n’étais pas venue. Ça fait même plusieurs jours qu’on n’a pas eu une vraie conversation puisque je n’ai été qu’un courant d’air dans la maison cette semaine. Heureusement, aujourd’hui devrait être plus tranquille.
« La nuit a été rude à ce que je vois… » Elle dit ça à cause de ma voix raillée, c’est ça ? Ou parce que j’ai des lunettes noires qui couvrent la moitié de mon visage, ce qui n’arrive quasiment jamais, peut-être. Boarf, de toute façon, ce n’est pas un secret ; elle est bien au courant de mes habitudes, je ne m’en suis jamais caché. Je tente quand même de faire la conversation, en me permettant un commentaire sur la déco. « Oui… On a étoffé un peu la déco… » « C’est mignon, j’aime bien ! » En plus d’être toutes canon, il se trouve que les propriétaires du Jardin d’Eden ont du goût. Tu m’étonnes que je vante les mérites de ce café jusqu’à Wellington, et même parfois plus loin encore ! « Tu es venue ici juste pour me faire du charme. Je sais pas si ça fonctionne. » Je souris, tout en soufflant du nez. Bien sûr que ça fonctionne, je le vois sur son visage - quoique, pas sûr. Elle a l’air un tout petit peu différente de d’habitude. Mais j’imagine que si elle a envie d’en parler, elle le fera. Après notre conversation mouvementée de la dernière fois, je crois qu’elle n’a plus grand-chose à me cacher.
Pendant qu’elle s’active à la machine à café, je la suis du regard, ne ratant pas une miette du spectacle - c’est que c’est parfois fascinant de regarder quelqu’un manipuler une machine à café ! « Hum. A ce rythme là, tu vas devoir te porter volontaire pour faire la com du café… » Oh, la bonne idée ! « Carrément ! Ce serait trop bien, vous cherchez une community manager ? » Je sais qu’elle ne le disait pas vraiment sérieusement, mais j’ai déjà plein d’idées pour booster la présence du café sur les réseaux sociaux, déjà. Ou si elles veulent quelque chose de plus traditionnel, on peut aussi bosser sur des flyers. « Enfin, j’imagine que c’est pas toi qui t’occupes de ça... » On parle de Marley - allergique à la technologie - Carvalho, donc il ne faudrait peut-être pas trop lui en demander.
« Et voilà pour la demoiselle à la nuit blanche. » Elle revient vers moi et me dépose une tasse sous le nez. Naturellement, un sourire en coin apparaît sur mes lèvres quand je vois le cœur dessiné dans la mousse - je sais bien que c’est probablement une habitude, mais je ne peux m’empêcher de trouver ça beaucoup trop adorable. Quand je relève les yeux pour la remercier, j’ai tout juste le temps de voir sa main qui se rapproche de mon visage, pour tirer légèrement sur mes lunettes. Juste assez pour dégager mes yeux fatigués. « Elle s’appelle comment ? » Ah. La question qui tue. Pour temporiser, je relève la main pour attraper la sienne au vol, à quelques centimètres de mon visage. Profitant des lunettes baissées, je plonge mon regard dans le sien, tout en rapprochant sa main de mon visage, et mes lèvres. Un petit smack de rien du tout, juste pour la remercier. C’est innocent, promis. « Merci ! T’es la meilleure. » Je lui répète souvent ce genre de choses depuis la dernière fois. Pas seulement parce que je sais maintenant qu’elle a besoin d’entendre ce genre de choses, mais surtout parce que je le pense, sincèrement. C’est d’ailleurs toujours aussi naturellement que je lui relâche la main, pour aller attraper la petite cuillère posée à côté de la tasse. De mon autre main, je retire mes lunettes, en donnant maintenant toute mon attention à mon café, et la mousse avec laquelle je commence à jouer, du bout de la cuillère. « Je sais plus comment elle s’appelle, je suis même pas sûre qu’elle me l’ait dit... Mais elle avait un adorable petit accent latino, c’était très mignon. » Je ne sais pas très bien pourquoi je lui dis ce genre de choses... Sûrement parce que je n’ai pas encore dormi et que certaines parties de mon cerveau sont en mode veille. D’habitude, je ne parle pas de ça avec elle. « Je l’appelais ‘Maya’, pour rigoler. Parce qu’elle avait un petit tatouage d’abeille sur la... » En parlant, je relève la tête, pour aller croiser le regard de Marley. Je ne sais pas si c’est ce que je lis dans celui-ci, ou la sensation bizarre que j’ai au creux du ventre, mais je sens que continuer cette phrase n’est vraiment pas une bonne idée. « Bref. » Petit raclement de gorge. « Comment se passe ta matinée ? » Voilà, parler d’elle. C’est un sujet un peu plus safe, j’en suis sûre. Et en attendant sa réponse, je porte enfin la tasse à mes lèvres pour goûter à ma première gorgée.
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MessageSujet: Re: woke up late ⚝ marlan #4 (#)   woke up late ⚝ marlan #4 EmptyVen 23 Sep - 22:52

Je reste bête en laissant mon regard s’attarder sur son cou, où figure la trace d’une nuit pour le moins agitée. Je connais l’amour de Tegan pour les coups d’un soir, les histoires sans lendemain, sans attaches, sans prise de tête. Mais malgré tout, je ne peux que constater l’effet que ça a sur moi. Mes mâchoires qui se serrent, mon ventre qui se tord, et cette montée de colère insoutenable qui n’a pas lieu d’être. J’ignore encore pourquoi je ressens toutes ces choses que j’essaie tant bien que mal de mettre de côté. J’essaie malgré tout de rester naturelle, ne pas montrer à la jeune femme les sentiments qui sont en train de me ronger actuellement. Il est plus facile pour moi de me montrer à peu près légère si je suis dos à elle, concentrée sur mon café. « Carrément ! Ce serait trop bien, vous cherchez une community manager ? Enfin, j’imagine que c’est pas toi qui t’occupes de ça… » « Une communi- quoi ? » Oui, j’en suis là. Manager je connais, mais le reste, faut pas trop m’en demander… Je secoue la tête et viens lui apporter son café, non sans venir chercher la petite bête. Je cherche aussi, pourquoi je m’inflige ça exactement ? Lui demander le prénom de la fille avec qui elle a passé la nuit… Peut-être pour savoir s’il s’agit encore de Jules, cette ‘amie’ qu’elle avait ramené à la maison une nuit, et que j’ai surprise en fuite au petit matin… Nous n’avons pas de règle à ce propos, elle est chez elle, elle fait ce qu’elle veut du moment qu’il y a le respect entre nous, et elle ne m’a jamais manqué de respect d’aucune manière que ce soit.
Tegan se saisit de ma main avant que je ne la récupère, et viens déposer un baiser dessus, avant de me la rendre. Je déteste ce coeur guimauve qui s’emballe dans ma poitrine. Idiot. « Merci ! T’es la meilleure. » Mais elle ne répond pas à ma question. En même temps, est-ce que j’ai vraiment envie qu’elle y réponde ? J’ai posé la question plus pour lui signifier que je ne suis pas bête et que je sais ce qu’elle a fait cette nuit. Pas pour qu’elle me raconte les détails. « Je sais plus comment elle s’appelle, je suis même pas sûre qu’elle me l’ait dit... Mais elle avait un adorable petit accent latino, c’était très mignon. » Pitié… Marley, occupe-toi les mains, fais quelque chose… Je cherche des tasses à ranger, un chiffon à passer sur le bar, frénétiquement, pour ne pas m’attarder sur ses paroles. « Je l’appelais ‘Maya’, pour rigoler. Parce qu’elle avait un petit tatouage d’abeille sur la... » Je m’arrête de passer le chiffon, le coeur à mille à l’heure. Il est si serré qu’il me fait mal, et je me mords la joue jusqu’au sang pour ne rien dire. Avalant avec difficulté ma salive métallique, je reprends mon geste quand elle lâche un « Bref. » J’aurai préféré qu’il arrive plus tôt. Contiens-toi, Marley. Si seulement je comprenais pourquoi je suis dans un tel état… « Comment se passe ta matinée ? » « Bien. » répondis-je du tac-o-tac bien plus sèchement que je ne l’aurai voulu. « Bien. Mais j’ai du travail. » Voilà. Du travail. C’est faux. J’ai pas de travail, le café n’est pas bondé, j’ai un serveuse et une barista en service, je pourrai très bien rentrer chez moi si j’avais quelque chose à y faire. Il faut que je me reprenne, et je dois pour ça quitter la pièce, et rejoindre la salle de repos un instant. Je tourne en rond, les mains nerveuses, me frottant la nuque, remettant mes cheveux en place. Je souffle, extériorise, tente de me calmer mais j’ai vraiment du mal, c’est insensé. Si je ne retourne pas en salle, elle serait capable de venir me chercher. Je commence à connaître le phénomène, et je sais aussi que notre connexion est plus fort qu’elle ne l’a jamais été, et elle sait très bien, à cet instant même, que quelque chose ne tourne pas rond. Je ne suis pas actrice, moi. Je ne sais pas comment donner le change dans une situation pareille. Pourtant, je prends sur moi et reviens derrière le comptoir. Son regard est insistant, je peux le sentir partout sur moi, et j’essaie de m’occuper à nouveau, mais je finis par la regarder. « Ne me regarde pas comme ça. En plus, t’as de la moustache. » Je lui fais signe d’essuyer la mousse qu’elle a au dessus de la lèvre, et tente un sourire. Fail. « Tu devrais rentrer dormir. Visiblement, Maya t’a épuisée, t’as une sale tête. » Note à moi-même : la prochaine fois, fuir par la cour intérieur.
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○ statut : pas tout à fait habituée au mariage, et pourtant déjà veuve. Et peut-être maman ?
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○ orientation sexuelle : elle se dit bisexuelle, avec un fort penchant vers la gent féminine.
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MessageSujet: Re: woke up late ⚝ marlan #4 (#)   woke up late ⚝ marlan #4 EmptyVen 30 Sep - 11:10

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Est-ce que j’ai vraiment envie de parler à Marley du futur plan de comm’ du café ? Est-ce que c’est vraiment à elle que je devrais en parler, d’ailleurs ? « Une communi- quoi ? » Ouais, voilà, c’est bien ce que je pensais. Avec un petit sourire amusé, je secoue la tête. « Laisse tomber. » J’en parlerais à Celeste, tiens. Un autre jour, peut-être, quand j’aurais dormi, et accessoirement, pris une douche. Parce que là, même si je donne facilement le change malgré les cernes qui commence à apparaître sous mes yeux, on ne peut pas vraiment dire que je sois au top de ma forme. D’ailleurs, je suis tellement à l’ouest que je me mets à entrer dans les détails de ma nuit passée avec cette chère copine de butinage, sans même y penser, comme je le ferais naturellement avec Riley. Ma meilleure amie a l’habitude de m’entendre parler de mes aventures avec légèreté ; de la même façon qu’elle me raconte les siennes, même si elles sont moins fréquentes. Mais Marley, elle, n’en a pas l’habitude. C’est même la première fois qu’elle a un quelconque aperçu de ma vie nocturne, si on omet ce fameux matin où elle a croisé Jules qui sortait de ma chambre - ce qui n’était vraiment, vraiment pas prévu ! Encore une fois, j’étais persuadée qu’elle était déjà partie, ce qui n’était, à l’évidence, pas le cas. Et avec tout ce qui s’est passé à son retour, on n’a jamais vraiment pris le temps de reparler de ça. De toute façon, il n’y aurait pas grand-chose à en dire ; aux dernières nouvelles, je n’ai rien fait de mal. Certes, j’évite de ramener du monde à la maison quand je sais que Marley est dans le coin, mais ça n’a jamais été une règle explicite, et je ne vois pas pourquoi ça le serait. Pourtant, même lui parler de la nuit que je viens de passer me semble bizarre, et la tête qu’elle fait me conforte dans cette idée. Pourquoi ce malaise, au juste ?
J’en sais rien, mais son  « Bien » répondu du tac au tac me fait l’effet d’une claque. Littéralement ; je rentre même légèrement la tête dans les épaules, par réflexe.  « Bien. Mais j’ai du travail. » Du... travail ? Je regarde autour de moi, sans vraiment comprendre où elle veut en venir. « O... kay ? » Elle a déjà disparu derrière la porte de service, ne me laissant même pas le temps de lui répondre. Et lui répondre quoi, d’ailleurs ? Je reste complètement conne, les yeux ronds, fixés sur cette porte qui ne veut plus s’ouvrir. Mais pour ne pas avoir l’air d’attendre dans le vide, je prends une gorgée de mon cappuccino, tout en tapotant sur le comptoir. Puis une deuxième ; et rapidement, j’arrête de compter les gorgées, pour commencer à compter les secondes, puis les minutes qui passent, sans qu’elle ne revienne. Est-ce que je devrais y aller ? Si ça se trouve, elle a vraiment un projet secret sur lequel elle travaille à l’arrière, et peut-être que je ne suis pas censée le voir. Mais l’impression que j’ai eue ne peut pas venir de nulle part. Il y a forcément quelque chose qui ne va pas ; elle ne m’a jamais parlé comme ça... Bon ! C’est décidé, dans une minute, j’y vais. Ou plutôt trente secondes. Ou dix. Ou...
La porte s’anime, et ma colocataire réapparaît derrière le comptoir avant que j’ai eu le temps de bouger de ma chaise. Elle a l’air de s’être recoiffée, s’être réajustée peut-être, mais elle est toujours aussi nerveuse, et j’ai vraiment l’impression de tomber comme une cheveu sur la soupe. « Ne me regarde pas comme ça. En plus, t’as de la moustache. » Ah ! Une tentative d’humour, je prends, même si c’est maladroit. Et je m’apprête à lui offrir ma meilleure répartie, encouragée par son sourire, quand elle enchaîne par une autre remarque, beaucoup moins chaleureuse cette fois. « Tu devrais rentrer dormir. Visiblement, Maya t’a épuisée, t’as une sale tête. » Aïe. Je ne suis pas spécialement susceptible, et je peux carrément accepter les piques, même venant d’elle. Mais cette fois, c’est différent. L’impression de déranger, vraiment. Celle qu’elle essaie vraiment de me repousser, de me chasser. Le cheveu sur la soupe, tout ça... Ouais, c’est pas qu’une impression. « Oh... Okay. » Je suis complètement perdue, ne sachant pas trop comment réagir. C’est la première fois que je la vois aussi froide, ça ne lui ressemble tellement pas... « Désolée de t’avoir dérangée, du coup... » Pourquoi j’ai cette sensation désagréable dans la poitrine ? Celle qu’on essaie de me compresser un organe... ? En plus, alors même que j’essaie encore de croiser le regard de Marley, je vois bien qu’elle me fuit. « A tout à l’heure ? » Elle finit carrément par me tourner le dos, puis aller s’occuper d’autres clients, à l’autre bout de la pièce. Ce qui, j’imagine, signe la fin de cette interaction. J’ai bien compris qu’il était inutile de chercher d’autres explications pour le moment, alors je me lève de ma chaise, et je me dirige vers la sortie, ignorant les regards qui me suivent. Le mien ne fait que retourner vers ma colocataire, qui m’ignore toujours avec autant de détermination. Jusqu’au bout, je tente d’avoir un nouvel échange non verbal, mais en vain. Alors je finis par sortir, en laissant de nouveau teinter la petite cloche sur mon passage. Étrangement, ce son me paraît beaucoup moins agréable maintenant.
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MessageSujet: Re: woke up late ⚝ marlan #4 (#)   woke up late ⚝ marlan #4 EmptySam 1 Oct - 9:12

Je déteste cette sensation, je déteste ressentir ce que je ressens même si je n’arrive pas à mettre de mot dessus. Je me sens dépassée par mes propres émotions et c’est d’autant plus complexe d’arriver à donner le change face à quelqu’un qui me connaît un peu trop bien. J’ai l’impression qu’elle sait lire en moi, comme si elle savait potentiellement ce qui m’arrive alors que je ne le sais pas moi-même. Je me sens en colère, contre elle et contre moi-même, alors que je ne connais même pas la raison de cette colère. Pourtant, j’ai juste envie qu’elle s’en aille, pour peut-être réussir à chasser les images qui courent dans ma tête, de son corps surplombant celui d’une jeune femme habillée en abeille. Pitié. J’ai envie de me mettre des claques, vraiment. Je ne me connaissais pas aussi sèche et piquante, je le découvre. « Oh... Okay. » lâche-t-elle visiblement surprise. « Désolée de t’avoir dérangée, du coup... » La gorge nouée, je ressens cette fois de la culpabilité. Elle n’a rien fait de mal, en soi, je le sais, mais ça ne m’empêche pas de ressentir toutes ces émotions douloureuses et contradictoires. « A tout à l’heure ? » Je hoche à peine la tête en laissant sortir juste un « Hum. » d’entre mes lèvres pincées. La clochette retentit et je sens les larmes me monter aux yeux. Je fais le choix de redresser la tête et donner le change pour les nouveaux clients qui entrent dans le café.

Les heures jusqu’à la clôture me semblent à la fois une éternité, et à la fois passer en quelques secondes. J’aurai aimé avoir plus de temps avant de rentrer, et pourtant, je n’étais pas prévue sur le planning pour faire la clôture de l’établissement. Je repousse juste le moment où je vais devoir me confronter à Tegan, alors que je n’ai pas réussi à faire le point dans ma tête. Sur le trajet retour, j’ai beau mettre de la musique, tenter de me concentrer sur la route, j’ai vraiment du mal à déconnecter, et plus la distance jusque’à la maison s’amoindrit, et plus mon coeur s’emballe. Je ne vais pas mentir, j’ai presque envie qu’elle ne soit pas à la maison. Mais si elle n’y est pas, ça signifierait qu’elle est chez quelqu’un. Une fille ? Marley stop ! Je gare la voiture dans l’allée et souffle un coup avant de sortir. La porte n’est pas verrouillée, elle est là. Les lumières sont éteintes, peut-être dort-elle encore depuis son passage au Jardin d’Eden ce matin ? Après tout, une nuit 2.0, ça peut prendre du temps. Je dépose mes affaires alors que le salon est silencieux. Ce n’est plus habituel depuis que Meeko est parmi nous, mais en ce moment il est chez Nino, et un peu de calme ne fait pas de mal. Les pas dans l’escalier font s’accélérer mon palpitant, et je tente de rester occupée à ranger les courses que j’ai faites sur ma pause de midi.
Lorsque je sors la tête du frigo, Tegan est tout près, accoudée au bar qui sépare le salon de la cuisine. Je sursaute un peu, même si je me doutais qu’elle ne serait pas loin puisque je l’ai entendue descendre. « J’ai acheté des kiwis ! Je sais, c’est pas du tout la saison, mais j’en avais envie… T’en veux ? » Comment noyer le poisson. Je ne suis pas naturelle, je sais qu’elle le sait, mais je fais de mon mieux. « Tu as bien dormi ? » que je lui demande sans vraiment la regarder, juste en lui adressant un regard furtif avant de me concentrer à nouveau sur mon kiwi que je suis en train de maltraiter nerveusement. « Ecoute je… je suis désolée pour ce matin. » Je m’arrête et lui fais face cette fois, plongeant mon regard dans le sien. Je sais déjà que je vais mentir, mais étant donné que je ne sais pas véritablement ce qui a pu se passer en moi, je préfère ne pas en parler. « J’ai eu Norah en Visio juste avant que tu arrives, du coup j’étais pas très bien, et c’est tombé sur toi, ça n’aurait pas dû. » Voilà. Noyer le poisson, et ne surtout pas faire face à ce qui tracasse. C’est tellement mieux…
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Luca Flores
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○ âge : trente-quatre ans, née un quinze novembre.
○ statut : pas tout à fait habituée au mariage, et pourtant déjà veuve. Et peut-être maman ?
○ métier : entre deux jobs, pas encore sûre de la suite.
○ quartier : center bay. une chambre dans une colocation. elle se dit que c'est temporaire, mais pour combien de temps ?
○ orientation sexuelle : elle se dit bisexuelle, avec un fort penchant vers la gent féminine.
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MessageSujet: Re: woke up late ⚝ marlan #4 (#)   woke up late ⚝ marlan #4 EmptyDim 2 Oct - 2:45

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Sur le trajet jusqu’à la maison, je ne cesse de penser à ce qui vient de se passer. Les détails de cette histoire que je viens de lui raconter, et le visage de Marley qui se décompose sans que je n’en comprenne la raison. Au fond, je crois que je ne lui ai jamais parlé de ce genre de choses parce que je ne suis pas à l’aise avec l’idée qu’elle puisse m’imaginer avec une autre femme - ce qui paraît complètement con, dit comme ça. D’ailleurs, c’est bien la première fois que ce genre de pensées me traversent. Sinon, à part peut-être ma mère (et par extension, mon père), je n’ai jamais ressenti le besoin de mettre ma vie sexuelle en sourdine pour qui que ce soit. Donc d’une certaine façon, on peut presque considérer que c’était un test. Mais si c’en était un, c’était un échec monumental. Si je ne savais pas exactement ce qu’il en était, je pourrais même aller jusqu’à penser qu’elle est jalouse. Mais ça aussi, c’est complètement con. Pas vrai ?
Aussitôt arrivée à la résidence Carvalho-Castillo, je saute dans la douche, pour laisser toutes ces pensées s’envoler en même temps que l’eau brûlante qui coule sur ma peau. Les muscles détendus, je n’ai plus qu’une envie : rejoindre mon lit. Mais pas sans un passage devant le miroir de la salle de bain, qui me permet de repérer un énorme suçon dans mon cou. Avec une petite grimace, je me remémore le moment où ‘Maya’ s’est laissée aller à cet endroit, et où je l’ai laissée faire, parce que pourquoi pas, finalement ? Certes, je ne m’attendais pas à ce qu’il soit aussi visible, mais c’est le genre de petits ‘souvenirs’ qui font plaisir, surtout juste avant de s’endormir. Et pour ce qui est question de s’endormir, je ne me fais pas prier, et je rejoins la petite sœur de Morphée à peine quelques secondes après que ma tête ait touché l’oreiller.

Je ne suis pas une très grosse dormeuse, de base. Mais j’ai remarqué que je dormais mieux la journée que la nuit, ce qui est plutôt étrange lorsqu’on y pense. Autant dire que je suis complètement déphasée quand je me réveille de ma ‘nuit’, et que je vois la luminosité extérieure qui commence déjà à baisser... Bon, okay. J’ai carrément perdu la journée, mais ce n’est peut-être pas encore trop tard pour la nuit. Toujours glissée sous ma couette, j’attrape mon téléphone, et je commence par répondre aux messages reçus dans la journée, avant de me perdre dans un scroll incessant de photos et vidéos sans queue ni tête. Les réseaux sociaux, ce fléau du vingt-et-unième siècle. Et quand on a, comme moi, tendance à se perdre dans des vortex temporels, c’est encore pire... Ce n’est que le bruit de la voiture qui se gare dans l’allée qui me fait reprendre le contact avec la réalité, et me fait réaliser l’heure qu’il est déjà.
Mes yeux s’étaient habitués à l’obscurité, alors je mets un certain temps à descendre jusqu’au rez-de-chaussée. Je n’ai pas eu de nouvelles de Marley depuis ce matin, et je n’ai bien entendu pas oublié la façon dont on s’est quittées, mais c’est plus fort que moi, je ne supporte pas les tensions. Surtout que là, s’il y a un problème, j’aimerais - a minima - être au courant de ce qui l’a causé. Alors je viens me poser au bar, à une distance suffisante pour esquiver un éventuel jet de projectile. Je reste silencieuse, aussi, en attendant de voir la façon dont elle va m’accueillir. Et elle est surprise, un petit peu ; mais je ne ressens plus la moindre agressivitéz venant d’elle. C’est déjà une petite victoire, j’imagine. « J’ai acheté des kiwis ! Je sais, c’est pas du tout la saison, mais j’en avais envie… T’en veux ? » Des kiwis ? C’est original, tiens. Mais si elle veut parler de kiwis, je veux bien parler de kiwis. C’est bon, les kiwis. « Pourquoi pas ! C’est pas toujours la saison en Nouvelle-Zélande ? » Je plaisante, bien sûr. Mais j’imagine que ce n’est pas le fruit national pour rien. Au moins, je lui passe la comparaison vaseuse avec l’animal, ou le fait qu’elle-même pourrait être considérée comme un ‘kiwi’, si je voulais vraiment jouer sur les mots. « Tu as bien dormi ? » Je sens bien qu’elle essaie d’avoir l’air naturelle, malgré l’éléphant dans la pièce qui menace de tout casser à tout moment. Je joue le jeu, principalement parce que je n’ai aucune envie de jouer avec le feu, et potentiellement déclencher un nouveau conflit. « Très bien, oui ! J’avais oublié ce que ça faisait de ne pas avoir Meeko qui prend la moitié du lit. » Ça fait du bien, même s’il me manque un peu. J’ai beau l’adorer, mais il faut bien reconnaître que mon chien a parfois du mal avec la notion de ‘partage’, surtout quand il s’agit d’un lit. J’ai plutôt intérêt à en profiter tant qu’il n’est pas là.
Le ‘naturel’ aura été de courte de durée, lui. Après de longues secondes de nervosité, Marley se décide finalement à aborder le sujet qui fâche. « Ecoute je… je suis désolée pour ce matin. » Pour ma part, je ne sais pas vraiment comment réagir. D’un côté, je m’attends au ‘pire’ quant à l’explication qu’elle va me donner. Pour être honnête, je ne suis même pas complètement sûre de vouloir l’entendre. « J’ai eu Norah en Visio juste avant que tu arrives, du coup j’étais pas très bien, et c’est tombé sur toi, ça n’aurait pas dû. » Oh, wow ! Je ne m’attendais vraiment pas à ça. « Elle va bien ? » Mon attitude a changé à la seconde où elle a parlé de sa fille. Déjà, parce que je sais qu’elle ne peut pas parler de ça à n’importe qui ; et surtout, parce que je m’inquiète sincèrement pour elle, même si je ne l’ai jamais vue. « Tu as déjà pensé à la faire venir ici ? Quelques jours, peut-être, pendant les vacances ? Je peux même dire que c’est ma cousine si tu as peur qu’on te pose des questions. » Je lui balance l’idée comme elle me vient, sans avoir réfléchi aux conséquences ou implications. Là, comme ça, je ne vois pas bien ce qui pourrait mal se passer. Mais c’est sa décision de toute façon.
Maintenant que j’ai eu mon explication - ce n’est probablement pas la seule raison de sa réaction de ce matin, mais je crois que je n’ai pas spécialement envie de creuser davantage -, je peux reprendre le court normal de ma journée, et me rapprocher d’elle sans redouter le pire. Arrivée à son niveau, j’attrape un kiwi dans le panier de fruits. « Tu sais quoi ? Il fait bon ce soir, j’ai bien envie d’en faire des smoothies et d’aller me poser près de la piscine. Ça te dit ? » Tout en parlant, je me glisse derrière elle pour rejoindre l’autre partie de la cuisine, tout en posant une main sur son épaule. « T’as bossé toute la journée. Va te changer et te détendre, je m’occupe de tout. » Ça a l’air d’être une proposition, mais je ne lui laisse pas vraiment le choix, en fait. Ça fait beaucoup trop longtemps qu’on n’a pas passé une soirée toutes les deux, et j’ai bien l’intention d’être aux petits soins pour elle. « On pourra discuter stratégie ; pour faire venir ta petite crevette sans éveiller les soupçons. » On peut parler de ça, ou de plein d’autres choses, d’ailleurs. Et il n’est même pas exclu que je finisse par piquer une tête ; mon short et mon débardeur ne m’en voudront sûrement pas.
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MessageSujet: Re: woke up late ⚝ marlan #4 (#)   woke up late ⚝ marlan #4 EmptyDim 2 Oct - 11:46

C’est un vrai travail de conditionnement. Pendant tout le trajet, je me suis répété qu’il n’y avait rien de grave, que je n’avais aucune raison d’être en colère contre Tegan qui vit sa vie comme elle en a envie, et elle a bien raison. Alors pourquoi j’ai eu envie qu’elle s’en aille ce matin, après qu’elle m’ait parlé de sa nuit avec cette inconnue. La vue de son suçon me donne encore mal à l’estomac, mais je fais en sorte de ne surtout pas y repenser. Pourtant, quand on vous dit de ne pas penser à une cigogne vous pensez à quoi ? Une cigogne. CQFD. En arrivant à la maison, je fais mine que je n’ai pas particulièrement de tracas, mais quand Tegan arrive dans les parages, il faut que je parle de kiwis… On a vu mieux. « Pourquoi pas ! C’est pas toujours la saison en Nouvelle-Zélande ? » Un sourire prend place au coin de mes lèvres sous son air enjoué. Je vois qu’elle s’est bien reposée, mais je pose tout de même la question. « Très bien, oui ! J’avais oublié ce que ça faisait de ne pas avoir Meeko qui prend la moitié du lit. » Cette fois c’est un léger rire qui franchit la barrière de mes lèvres, parce qu’il m’est arrivé de dormir une fois avec Meeko quand Tegan était en vadrouille, et clairement, c’est pire que de dormir avec un gamin. Trois gamins ! Finalement, je choisis de me jeter à l’eau et m’excuser pour ce matin. Elle ne méritait pas ça, et je choisis de lui offrir une excuse toute trouvée, mais qui n’est pas exactement la raison pour laquelle j’ai agis de cette façon. La vraie raison, je ne me l’avoue pas. « Elle va bien ? Tu as déjà pensé à la faire venir ici ? Quelques jours, peut-être, pendant les vacances ? Je peux même dire que c’est ma cousine si tu as peur qu’on te pose des questions. » Wow. Alors celle là, je ne m’y attendais pas. Jusqu’à aujourd’hui, je n’avais jamais fait face à la Tegan qui aime ou non les enfants, et même si ça n’a pas vraiment de rapport puisqu’il s’agit de ma fille, je suis quand même étonnée qu’elle propose une chose pareille, que je reste un peu sans voix. J’imagine le tableau : Norah à Island Bay, même pour quelques jours, et son père qui apprend la nouvelle et s’offre lui même une invitation pour débarquer sur mes terres. Non. Définitivement non. « Je… non. Enfin oui, elle va bien… » Je suis d’autant plus perturbée maintenant que Tegan vient d’ouvrir cette porte dans mon esprit, et que je suis déjà en train de peser le pour et le contre.

Mais avant que je n’ai trop le temps de réfléchir, ma jeune colocataire s’approche, posant une main sur mon épaule - ce qui a le don de m’électriser. « Tu sais quoi ? Il fait bon ce soir, j’ai bien envie d’en faire des smoothies et d’aller me poser près de la piscine. Ça te dit ? T’as bossé toute la journée. Va te changer et te détendre, je m’occupe de tout. » Je ne reconnais plus mon corps, ni mon esprit. C’est comme si les connexions ne se faisaient pas correctement. Je repose les couverts et l’assiette que je viens d’utiliser dans l’évier et me contente d’un hochement de tête. « Je vais mettre mon maillot. Tu as raison, quelques brasses me feront le plus grand bien. » Sa présence aussi proche me fait perdre les pédales, et elle ne m’aide pas à mettre de l’ordre dans mes pensées. « On pourra discuter stratégie ; pour faire venir ta petite crevette sans éveiller les soupçons. » Je serre les mâchoires et secoue la tête. « Oublie cette idée. »J'ai plutôt envie de mettre un mouchoir dessus en vérité. Sans attendre je quitte la cuisine et rejoins ma chambre pour me changer. Combien de fois j’ai imaginé faire les démarches pour récupérer sa garde maintenant que ma vie est cadrée, la faire déménager ici, aller à la plage avec elle, jouer, vivre tout simplement. Mais il y a toujours Austin qui arrive dans mon esprit pour noircir le tableau et qui fait s’envoler tous mes espoirs. Je rejoins la terrasse puis la piscine et allume les éclairages extérieurs et ceux à l’intérieur de l’eau. Sans réfléchir, je plonge la tête la première dans l’eau turquoise, comme si ça allait pouvoir laver mon cerveau de toutes ces pensées parasites. Tegan arrive sur la terrasse et je me rapproche du bord pour lui demander, sortant de nulle part : « T’as pas un truc à fumer ? » Qu’on soit clairs, je ne parle de pas de cigarette, je ne suis même pas sûre qu’elle en fume de toute manière. Mais là, il faut que j’arrive à déconnecter mon cerveau, et c’est la première chose à laquelle j’ai pensé.
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Luca Flores
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MessageSujet: Re: woke up late ⚝ marlan #4 (#)   woke up late ⚝ marlan #4 EmptyDim 2 Oct - 22:19

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L’explication donnée par Marley aurait sans doute été insuffisante dans bien des situations, et sans doute, pour plein d’autres personnes. Mais moi, je n’ai pas spécialement envie d’insister. Je sais bien que ce n’est pas tout ; elle n’a jamais été dans cet état après une conversation avec sa fille, et elle n’avait pas spécialement de raison de s’en prendre à moi comme ça. Mais que voulez-vous ? Je suis une bonne poire, peut-être. Je suis capable de passer plein de choses, à plein de gens, surtout quand ce sont des femmes qui ont un nom de famille qui commence par Carv-, et qui finit par -alho. Ma bonté me perdra un jour.
« Je… non. Enfin oui, elle va bien… » Non, elle n’y a jamais pensé ? Ou non, ça ne l’intéresse pas ? Je me rends compte qu’en abordant ce sujet, je m’immisce dans une partie de sa vie qu’elle n’a pas l’habitude de partager avec qui que ce soit ; je crois même que personne n’a jamais rencontré, ni même vu à quoi ressemblait cette petite fille, pourtant si chère à son cœur. Est-ce que je m’attends à ce qu’elle m’envoie bouler à tout moment ? Ouais, peut-être. J’espère juste qu’elle sera un peu plus douce que ce matin.
En attendant, je lui propose d’aller se poser près de la piscine pour profiter de la soirée. Si je fais confiance à mon instinct, et au fait qu’il n’y ait pas un seul nuage à l’horizon, je peux affirmer sans risques qu’il ne va pas pleuvoir. Autant en profiter ? « Je vais mettre mon maillot. Tu as raison, quelques brasses me feront le plus grand bien. » Voilà, quelques brasses pour se détendre. C’est exactement ce dont elle a besoin. Juste pour en rajouter une couche, je reviens sur le sujet ‘Norah’, mais visiblement, ce n’est pas à l’ordre du jour. « Oublie cette idée. » Bon. J’ai compris le message, et j’acquiesce en silence pour le lui signifier. Inutile de se prendre la tête là-dessus, elle est la seule à pouvoir décider de ce genre de choses, de toute façon. Pour ma part, j’avoue que je redoute surtout la prochaine fois qu’elle devra s’absenter ; mais encore une fois, je n’ai pas mon mot à dire sur la situation. Je peux juste observer, et me taire. Et la soutenir quand elle en a besoin, bien sûr.
Tout en fredonnant un air joyeux, je m’attelle à la préparation de notre petite collation de la soirée. Ce n’est rien de particulièrement gastronomique, mais au moins, ça aura le mérite de nous donner un petit air de printemps. Par la fenêtre, je vois Marley sortir sur la terrasse en maillot de bain, et... oui bon, okay ; je ne peux pas m’empêcher de détailler ses formes. C’est fou comment, même après plusieurs mois de cohabitation, mon coeur rate toujours un battement à chaque fois qu’elle apparait en petite tenue. Nino est quand même un sacré veinard. Heureusement, elle n’a pas l’air de s’intéresser à moi, et j’ai le temps de calmer mes ardeurs avant de sortir, finalement. Sur mon plateau, un pichet de smoothie, deux verres, et plusieurs bols contenant des petits fruits, frais et secs. Il y a aussi quelques graines par-ci par-là, même si ce n’est pas ce que je préfère. « T’as pas un truc à fumer ? » Hein ? Je lève les sourcils en la dévisageant, et ne prenant même pas la peine de cacher ma surprise. Qui êtes-vous, et qu’avez vous fait de Marley ? « Euh... ouais, si. T’es sûre ? » Je n’ai aucun problème avec l’idée de partager, c’est juste que ce n’est pas dans ses habitudes de toucher à ce genre de choses, et je ne voudrais pas qu’elle fasse quoi que ce soit qu’elle pourrait regretter. Même si, soyons d’accord, il n’y a pas grand-chose de dangereux dans ce qu’elle me demande. « Tiens, viens voir. » Je profite qu’elle soit accoudée au bord de la piscine pour m’en approcher, tout en attrapant un raisin blanc sur mon plateau. Accroupie près du bord, je lui glisse le fruit directement dans la bouche, en essayant d’ignorer le fait qu’elle est absolument sublime sous cet angle, surtout avec son visage et ses cheveux humides. « Je vais te chercher ça. » Avant que je puisse l’en dissuader, mon index va caresser l’arrête de sa mâchoire, tout seul, comme un grand... Comment sa peau peut-elle être si douce tout en étant mouillée ?
Avant que mon corps ne se lance dans une autre gestuelle incontrôlable, je me relève, pour d’abord aller déposer le plateau sur la table de jardin. Puis je m’eclipse dans la maison, et dans ma chambre précisément, pour récupérer mon pochon, ainsi que tout mon matériel. De retour sur la terrasse, je constate que Marley a repris ses brasses, et je me fais violence pour ne pas laisser mon regard s’accrocher à son... dos. Avec méthode, je m’installe sur une chaise longue, où j’entreprends de rouler une ‘cigarette’ maison de ma spécialité. « Tu veux que je t’en fasse une plus légère, peut-être ? J’ai pas envie que tu commences à voir des grenouilles dans l’eau. » Est-ce qu’il y a des grenouilles dans le coin ? Je ne suis pas sûre d’en avoir déjà vu si près des habitations. Mais Marley est une grande fille, et selon sa réponse, j’adapte le dosage sans poser de questions. De toute façon, je saurais probablement comment réagir en cas de problème... Probablement.
Mon oeuvre terminée, je m’empresse de la glisser entre mes lèvres pour l’allumer. Avec habitude, je me relève de ma chaise, pour aller m’asseoir au bout de la piscine, jambes à l’eau. Ces dernières font des petits cercles dans l’eau pendant que le profite de la vue - je parle du ciel étoilé, bien entendu... ! Et lorsque ma colocataire finit par revenir vers moi, je lui fais signe que sa commande est prête. « Spécialité du chef ! Tu m’en diras des nouvelles. » Probablement pas, puisque je ne sais même pas si elle en a déjà fumé avant aujourd’hui. Mais mes roulées ont tendance à avoir du succès, sans doute grâce à ma dextérité légendaire...
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MessageSujet: Re: woke up late ⚝ marlan #4 (#)   woke up late ⚝ marlan #4 EmptyDim 2 Oct - 22:59

L’idée même que Norah puisse mettre les pieds dans la maison de mon enfance me fait vriller les entrailles. Dans un coin de ma tête, je tente au maximum de me persuader que ça n’arrivera jamais, pour être sûre de ne pas nourrir d’espoir, et être potentiellement déçue. Alors lorsque Tegan parle de faire venir ma fille ici, je cherche par tous les moyens de lui retirer cette idée de la tête. Elle hoche la tête pour me signifier qu’elle a compris, et je prends le chemin de ma chambre pour enfiler mon maillot. La piscine ne doit pas être bien chaude, mais ça ne me fera pas de mal pour me remettre les idées en place. Je fouille dans mon placard pour remettre la main sur ce bikini deux pièces que je n’ai pas porté depuis plusieurs mois, et ne perds pas de temps pour l’enfiler et rejoindre la terrasse.
Lorsque Tegan réapparaît avec un plateau entre les mains, je lui fais part de ma réflexion, ou disons plutôt que je lui demande une faveur, ce qui semble avoir le don de la surprendre. Et je peux comprendre pour être honnête. Elle connaît plus de choses de mon passé que la quasi totalité de mon entourage, mais il y a encore tellement de choses qu’elle ignore encore. « Euh... ouais, si. T’es sûre ? » Je hoche la tête et tente un léger sourire. « Sûre. » J’ai désespérément besoin de me changer les idées, mettre mon cerveau en off, quitte à voir des crevettes danser avec des grenouilles. Elle s’avance et s’accroupit avant de glisser un fruit dans ma bouche. Je le récupère avec autant de plaisir que d’envie, après tout, je les ai achetés parce qu’ils me donnaient envie. Sa caresse me fait frissonner, et je mets ça sur le coup de la météo, et la légère brise qui a soufflé d’un seul coup, me donnant une étrange chair de poule. « Je vais te chercher ça. » Je la regarde s’éloigner pour finalement disparaître, alors que je reprends calmement mes quelques longueurs, pour me détendre et passer le temps. Lorsqu’elle revient, je la voit du coin de l’oeil s’installer sur un transat non loin de moi. « Tu veux que je t’en fasse une plus légère, peut-être ? J’ai pas envie que tu commences à voir des grenouilles dans l’eau. » Un rire naturel franchit la barrière de mes lèvres, c’était assez inespéré pour cette journée je dois bien l’admettre. « Si elles portent des déguisements de tortue ninja et qu’elles s’offrent des coquelicots, je marche ! » Si je lui demande ça, c’est que j’ai besoin de déconnecter, alors pas besoin d’alléger l’apport en THC. Finalement, la jeune femme s’approche et s’installe au bord de l’eau, les pieds remuant dans cette dernière. « Spécialité du chef ! Tu m’en diras des nouvelles. » me dit-elle en soufflant un épais nuage de fumée. Je m’approche à nouveau du bord, juste à côté d’elle, et récupère le cône qu’elle me tend. Je ne compte plus les années qui me séparent de la dernière substance addictive que j’ai pu toucher. J’ose espérer que la dépendance ne se fera pas sentir, disons que le contexte est largement différent. Je tire une première fois sur le joint et laisse la fumée picoter ma trachée, avant de souffler à mon tour la fumée. Je n’ai même pas toussé, impossible donc de passer pour une débutante. « C’est du travail de pro… » Je regarde le roulage de la cigarette sous toutes ses coutures, on voit qu’elle a l’habitude. Je tire une nouvelle bouffée - peut-être un peu trop rapprochée de la première - légèrement plus intense, et plisse même un peu les yeux en sentant que les effets risquent d’être plus importants qu’escompté. « Hm. Si j’te demande en mariage d’ici une vingtaine de minutes, ne crois pas un traitre mot de ce que je te raconte. » Je la regarde d’en bas et lui souris, avec plus de complicité que ce que nous avons pu partager dans la journée - ce n’est pas difficile en même temps. « Alors dites-moi, miss Castillo. Avez vous d’autres casquettes ? Tu fais les smooties à merveille, des joints parfaits, des massages à se damner… » Cette simple évocation me donne un coup de chaud en repensant à ce soir où elle m’avait fait ressentir des choses que je n’aurai pas dû. « Hum, et tu fais grimper aux rideaux des abeilles aussi. C’est fort ça ! » Est-ce que j’avais le souvenir que ce truc agissait si vite sur moi ? Ou est-ce que c’est parce que j’y ai été un peu fort ? « Fais-moi une promesse. Si je suis encore en train de raconter n’importe quoi à minuit pile, envoie-moi au lit direct. Sinon j’vais me transformer en citrouille, tout ça… » Je tire une nouvelle fois sur le joint avant de le poser un peu plus loin dans le cendrier qu’avait ramené Tegan. « J’pensais à un truc… On devrait partir en road trip. Genre rando en montagne.. ça te tenterait ? » Pour le coup, je suis sérieuse, même si je viens de dire de la merde juste avant. Il y a de quoi s’y perdre, je le conçois. Je tourne la tête et mon regard s’arrête sur la cuisse de Tegan. L’intérieur de la cuisse pour être plus précise. « Oh ! Mais tu as Cassiopée ! » Je prends appui d’une main sur son genou droit et me décale pour être littéralement entre ses jambes, dessinant de mon index libre une ligne imaginaire reliant quelques uns de ses grains de beauté. « Juste là ! Tu savais ?! »
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MessageSujet: Re: woke up late ⚝ marlan #4 (#)   woke up late ⚝ marlan #4 EmptyLun 3 Oct - 3:30

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Sûre. Elle est sûre. Et je m’exécute, telle la chevaleresse servante que je suis ce soir. De toute façon, je me dis qu’au pire, il n’y a pas de grands risques, et que quitte à se mettre à fumer, autant que je sois là pour m’assurer qu’elle ne fasse pas - trop - de conneries. « Si elles portent des déguisements de tortue ninja et qu’elles s’offrent des coquelicots, je marche ! » Pour ce qui est de la connerie, je vois qu’elle a déjà pris un peu d’avance. Mais franchement, ça fait du bien de l’entendre rire comme elle vient de le faire, et ça a même le don de me décrocher un petit sourire. Sur le coin des lèvres, juste pour moi.
Pour ce qui s’agit du roulage de joints, c’est un art que je maîtrise depuis l’adolescence, même si ma consommation s’est largement décuplée depuis mon arrivée sur les terres néo-zélandaises. Mais en sachant qu’aujourd’hui, mon travail va être évalué par Marley, je ne peux m’empêcher de m’appliquer particulièrement. Ce qui est con, puisqu’elle n’a probablement ni l’oeil, ni l’expérience  pour juger de la qualité de mon œuvre. Ou peut-être que si ? « C’est du travail de pro… » Elle a tiré sa première taffe sans la moindre hésitation. Sans tousser, sans essayer de recracher par le nez, non... Une véritable experte, et j’en reste bouche bée. Je n’arrive même pas à détacher mon regard de ses lèvres alors qu’elle se lance sur une deuxième prise, un peu plus longue que la première. On dirait qu’elle a fait ça toute sa vie... « Hm. Si j’te demande en mariage d’ici une vingtaine de minutes, ne crois pas un traitre mot de ce que je te raconte. » Je rigole franchement, tout en agitant mes jambes dans l’eau, sous le coup de l’excitation. « Ça marche. Je refuserais tes avances, même si tu me supplies à genoux. » Vraiment ? Ouais, vraiment. Enfin de toute façon, on est sur de l’hypothétique, et ça ne va probablement pas se produire de toute façon, donc inutile de s’en inquiéter.
« Alors dites-moi, miss Castillo. Avez vous d’autres casquettes ? Tu fais les smooties à merveille, des joints parfaits, des massages à se damner… » Wow. C’est du rapide ! A peine quelques secondes après sa deuxième bouffée, son attitude commence déjà à changer. Et pas que l’attitude, puisque le ton de sa voix aussi s’est transformé. Plus affirmé, un poil plus charmeur aussi... Je sens que cette Marley 2.0 n’a pas fini de me surprendre. « Hum, et tu fais grimper aux rideaux des abeilles aussi. C’est fort ça ! » Je reste immobile, levant simplement les sourcils à l’évocation de l’abeille... enfin de Maya... enfin, voilà quoi. J’avais pourtant décidé de ne plus reparler de ça. « Euh.. Ouais. C’est important d’avoir plusieurs cordes à son arc. D’ailleurs, tu te défends pas mal, dans ton genre. » Dans le genre barista, j’entends. Parce que pour ce qui est de grimper aux rideaux, je n’en ai pas la moindre idée. Est-ce que j’ai réussi à noyer le poisson ? Ça non plus, je n’en ai pas la moindre idée. « Fais-moi une promesse. Si je suis encore en train de raconter n’importe quoi à minuit pile, envoie-moi au lit direct. Sinon j’vais me transformer en citrouille, tout ça… » Encore une fois, je ne peux pas m’empêcher de rigoler. Je n’avais pas imaginé un seul instant que le cannabis ait un tel effet sur elle, mais le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est divertissant. « Promis. Je t’apporterais même tes chaussons de vair pour que t’aies pas froid aux pieds à ton réveil. » Ouais, je me permets d’apporter des petites modifications au conte de base ; je doute qu’elle m’en veuille pour si peu.
« J’pensais à un truc… On devrait partir en road trip. Genre rando en montagne.. ça te tenterait ? » Je suis distraitement ses mouvements pendant qu’elle va déposer le joint dans son cendrier, en n’étant plus tout à fait sûre de si je dois prendre ce qu’elle dit au sérieux ou non. « Carrément, ouais ! Enfin... Tant que t’essaies pas de me demander en mariage au sommet d’une falaise. » Remarque, la vue peut être sympa, mais ce n’est pas le sujet. Et de toute façon, j’imagine qu’on aura largement le temps d’en rediscuter quand elle n’aura plus l’esprit embué. Parce que pour l’instant, j’ai bien compris que j’allais devoir rester attentive, surtout que dans la piscine, un accident est vite arriv...
« Oh ! Mais tu as Cassiopée ! » Hein ? « Quoi ? » J’ai à peine le temps de réagir que je la vois se glisser entre mes jambes. Trop près, beaucoup trop près ; je sers les mains sur le rebord de la piscine, de part et d’autre de mes jambes. Mon corps tout entier se tend dans une seule impulsion, même si j’essaie de garder un air naturel. Na-tu-rel. Natu... quoi ? « Juste là ! Tu savais ?! » Je sens, avant de le voir, son index qui dessine une ligne imaginaire à l’intérieur de ma cuisse. Et il n’y a pas de thermomètre assez précis pour capter la vitesse du coup de chaud que je viens de me prendre. Et à sa question - oui, elle a posé une question -, je réponds en secouant de la tête, d’abord de haut en bas, puis de droite à gauche. « Euh... Non, je savais pas. » Je ne sais même plus où j’habite, là ; heureusement qu’on est déjà à domicile. C’est encore pire lorsqu’elle relève les yeux dans ma direction, et que cette position m’offre une vue plongeante sur... peut-on parler de décolleté pour un bikini ? Je n’en sais rien, et je ne contrôle plus rien ; ni mon regard qui dérape, sans la moindre retenue, ni ma langue qui passe entre mes lèvres pour les humecter. J’en ai même oublié de respirer...
Respirer ! Je détourne finalement le regard pour aller chercher le joint dans le cendrier, et le ramener à mes lèvres. Au moins, ça va m’occuper, le temps d’oublier que ma bombasse de colocataire a décidé de mettre sa tête entre mes jambes, rien que ça. Heureusement qu'en théorie, c’est censé m’aider à me détendre. Le joint, pas la tête. Quoique... Bref. « C’est pas ta première fois, pas vrai ? » Je parle de ma cigarette maison, bien sûr. Et je la lui montre pour qu’elle comprenne bien de quoi je parle. « Donc, j’imagine que ça te dérangera pas si je fais ça... ? » Maintenant que j’ai capté son attention, je tire longuement sur le cône avant de lui faire un signe du doigt pour qu’elle se rapproche de moi. Penchée vers elle, il n’y a plus que quelques centimètres entre nos lèvres lorsque j’ouvre les miennes, pour lui passer la fumée, qu’elle n’a plus qu’à aspirer. Son visage est dangereusement proche du mien, mais je me raisonne en me disant que c’est normal, avec ce que que nous venons de faire, et je lui adresse même un sourire en lui soufflant la fin de la fumée. « C’est donc à ça que tu ressembles quand tu te lâches ... ? » C’est marrant. Et peut-être, je dis bien peut-être, que j’aimerais la voir comme ça plus souvent. Sans le côté ‘se glisser entre mes cuisses’, j’entends. Avant qu’elle ait eu le temps de répondre, cependant, je me redresse en reposant le joint dans son cendrier. Elle comme moi, on a de quoi faire pour quelques minutes avant d’avoir besoin d’y revenir...
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MessageSujet: Re: woke up late ⚝ marlan #4 (#)   woke up late ⚝ marlan #4 EmptyLun 3 Oct - 15:49

Me détendre, c’est exactement le mot d’ordre ce soir, elle a proposé qu’on aille prendre l’air près de la piscine, moi je propose qu’on fume un petit pétard. Je me doute bien que c’est un peu surprenant pour elle, venant de moi, mais il y a encore tellement de choses qu’elle à apprendre à mon sujet. Je ne lui dévoilerai pas tout ce soir, mais au moins, elle aura un aperçu différent de ce qu’elle a pu voir jusque là. Je l’observe terminer de rouler le joint avant de s’approcher. La lumière et l’atmosphère me détendent déjà, et je sais que tirer quelques bouffées de ce cône magique ne pourra me faire que davantage de bien. Pour me détendre, évidemment. Pour le reste, on verra bien. Je préfère tout de même la prévenir que je risque fort de raconter n’importe quoi, et on commence par le mariage. Je sais d’avance que je ne la demanderai pas en mariage, c’est évident, mais autant prévenir que guérir, n’est-ce pas ? « Ça marche. Je refuserais tes avances, même si tu me supplies à genoux. » Je hoche la tête comme pour affirmer que le deal est lancé. Mais qu’elle ne s’inquiète pas trop, je peux délirer un peu, mais je ne pense pas en arriver là. Quoi qu’il y a longtemps que je n’ai pas touché à ce genre de substance, et je ne sais pas exactement comment je pourrai réagir. L’avenir nous le dira.
Je commence fort en lui demandant si elle a d’autres cordes à son arc, et je parle même de la nuit qu’elle a passé avec cette fille dont elle ne se souvient même pas du nom. Autant ne pas mettre de mouchoir dessus, puisque ça s’est passé. Le but de la manoeuvre ce soir, c’est de m’en détacher, essayer que ça ne m’atteigne pas, puisque ça ne devrait pas m’atteindre de toute façon. « Euh.. Ouais. C’est important d’avoir plusieurs cordes à son arc. D’ailleurs, tu te défends pas mal, dans ton genre. » Je tourne la tête dans sa direction en arquant un sourcil. Si moi j’ai pris le soin d’énumérer ses points forts - ou une partie - elle reste vague de son côté. « Je me défends pas mal… » M’ouais. Je ne vois pas de quoi elle parle, mis à part mon aptitude pour faire de bons cafés. Mais je ne reste pas sur cette suspension et continue de rétrécir le joint qu’elle a roulé en tirant dessus. Je préfère être honnête avec la jeune femme et lui demande même de me mettre au lit à minuit si je délire totalement. Je ne dis pas que ça marchera, et que je n’aurai pas envie de sortir de ma chambre pour faire n’importe quoi, mais il vaut mieux essayer n’est-ce pas ? « Promis. Je t’apporterais même tes chaussons de vair pour que t’aies pas froid aux pieds à ton réveil. » Je ris légèrement en train de nous imaginer sous forme de personnages de dessins animés. Je propose même une escapade en montagne pour s’aérer un peu l’esprit. « Carrément, ouais ! Enfin... Tant que t’essaies pas de me demander en mariage au sommet d’une falaise. » Je lève les yeux au ciel. « Tout de suite les grands mots. Y’a plein de choses à faire avant le mariage, honey ! » Je ne suis pas sûre que le sous-entendu soit le bienvenu, on mettra ça sur le dos de Marie-Jeanne.
Je commence déjà à sentir les effets de la plante médicinale, quand je vois apparaître en surbrillance sur sa cuisse une constellation que j’adore. Je ne fais pas forcément attention à la manière dont j’aborde les choses, ni même de ma position qui pourrait sembler fortement compromettante. Tout ce que je vois, ce sont ses grains de beauté qui semblent briller dans le noir, et je trouve ça fascinant. Je relie les points de mon doigt avant de relever la tête dans sa direction, en hauteur; « Euh... Non, je savais pas. » « Je suis sûre que tu en as d’autres ailleurs. J’ai la petite ourse dans le bas du dos ! » Je dis ça très sérieusement, soudainement passionnée par les constellations que peuvent former nos grains de beauté.
« C’est pas ta première fois, pas vrai ? » demande-t-elle après avoir récupéré le cône dans le cendrier. « Je suis démasquée ? » Je n’ai pas bougé de ma position initiale, mon autre main ayant trouvé son deuxième genou pour m’agripper et ne pas couler. « Donc, j’imagine que ça te dérangera pas si je fais ça... ? » Je la regarde avec grande attention, m’attendant exactement à ce qu’elle s’apprête à faire. Elle me fait signe d’approcher et je me fraye un chemin entre ses jambes, alors qu’elle souffle la fumée pour me laisser l’aspirer. Nos visages sont proches, très proches, il ne suffirait que d’une très légère impulsion pour que nos lèvres se trouvent. Je ferme les yeux et me concentre sur cet échange grisant, sentant le cannabis faire encore plus effet après cette soufflette. A mon tour de recracher la fumée en l’air, et je m’éloigne juste un peu, reprenant ma position de tout à l’heure. « C’est donc à ça que tu ressembles quand tu te lâches ... ? » Je laisse échapper un rire amusé. « Il faut avoir que je suis comme ça aussi quand j’ai de la fièvre. Une bonne grosse grippe et je délire. Véridique ! » Pour le coup, c’est une information réelle.
Je choisis de m’éloigner un peu mais garde le contact de mes mains sur ses jambes, glissant mes doigts sur ses mollets, pour finir par m’accrocher à ses chevilles. « C’est marrant que tout le monde me voit comme une fille sage… » Je le suis, d’un côté. « Je ne l’ai pas toujours été. » Tegan ayant reposé le joint dans le cendrier, je vais pouvoir en profiter pour… tirer sur ses chevilles et la mettre à l’eau. Elle ne s’y attendait, la surprise est réussie. Je ris comme une enfant et la rejoins, dans son dos, pour m’accrocher à son cou et entourer mes jambes autour de son buste. « J’avais besoin d’un chauffeur. » Sans vraiment réfléchir, le bout de mes doigts commencent à caresser ses épaules, ses bras, jusqu’à ce que mon regard accroche le suçon dans son cou. J’approche mon index et le laisse courir sur sa peau, faisant le tour de la marque rouge. « Maya a bien marqué sa propriété..! » Pourquoi faut-il que je ramène systématiquement les choses à cette nuit qu’elle a partagée avec cette jeune femme ?
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○ âge : trente-quatre ans, née un quinze novembre.
○ statut : pas tout à fait habituée au mariage, et pourtant déjà veuve. Et peut-être maman ?
○ métier : entre deux jobs, pas encore sûre de la suite.
○ quartier : center bay. une chambre dans une colocation. elle se dit que c'est temporaire, mais pour combien de temps ?
○ orientation sexuelle : elle se dit bisexuelle, avec un fort penchant vers la gent féminine.
○ posts : 1447
○ points : 50
○ pseudo : ivy
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MessageSujet: Re: woke up late ⚝ marlan #4 (#)   woke up late ⚝ marlan #4 EmptyMer 5 Oct - 3:11

ฅ ̳͒•ˑ̫• ̳͒ฅ

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Marley est tellement différente sous l’effet du cannabis, j’ai presque l’impression de ne pas la reconnaître... Enfin non. Je la reconnais bien, mais ce soir, je découvre tout ce qu’elle cache habituellement sous ce masque de ‘fille sage’ qu’elle arbore au quotidien. Et même si la Marley du quotidien est loin de me déplaire, je dois dire que celle-ci est encore plus fascinante. C’est à se demander quels autres secrets elle pourrait dévoiler.
Pour l’instant, elle me couvre de compliments, et je tente de lui retourner l’attention, avec un peu moins de détails. « Je me défends pas mal… » Elle a l’air perplexe, et j’ai bien compris qu’elle s’attend à ce que je développe. Mais je choisis de simplement hocher la tête, avec un petit sourire mystérieux. Peut-être qu’un jour je lui ferais la liste de toutes les raisons pour lesquelles je l’admire, mais pour l’instant, je préfère jouer la carte du mystère.
De toute façon, notre conversation se poursuit, jusqu’à ce qu’elle propose de faire une rando en montagne un jour prochain. C’est une idée qui me plaît, mais je réponds au second degré pour l’instant - on reverra les formalités quand on aura de nouveau l’esprit clair toutes les deux. « Tout de suite les grands mots. Y’a plein de choses à faire avant le mariage, honey ! » Et heureusement que je suis en mode second degré, là aussi. Parce qu’avec des sous-entendus comme ça ... Je lève simplement un sourcil, répondant avec un niveau de répartie que je ne maîtrise pas complètement. « Tu parles ! Parfois, je me dis qu’on agit déjà comme un vieux couple. » J’ai vraiment dit ça ? Ouais, j’ai vraiment dit ça. Mais je crois que Marley ne s’en rend même pas compte, puisqu’elle se glisse entre mes jambes en découvrant une constellation sur ma cuisse. Un soir de septembre normal, somme toutes.
« Je suis sûre que tu en as d’autres ailleurs. J’ai la petite ourse dans le bas du dos ! » Elle a l’air particulièrement investie dans cette histoire de constellations, et je serais presque attendrie, si elle n’était pas en train d’en chercher d’autres, toujours entre mes cuisses. « C’est vrai ? Ça doit être très mignon... J’aimerais bien voir ça. » Du coup, je joue le jeu, comme pour une enfant à qui on répond pour l’encourager à continuer sur sa voie. Quoique dans ce cas, je ne sais pas si j’ai vraiment envie qu’elle continue. Enfin l’envie, oui... Mais est-ce que ça serait une bonne idée ? J’en doute fort.
Alors, je finis par changer de sujet en récupérant mon précieux sésame dans son cendrier. J’avais l’intention d’y aller en douceur avec elle, mais il est clair, maintenant, que Marley a vu plus de joints dans sa vie que j’ai vus d’hommes nus dans la mienne (je n’en ai pas vu beaucoup, mais quand même quelques uns, malgré moi) « Je suis démasquée ? » Je réponds avec un petit sourire complice, me préparant déjà pour la manœuvre suivante. La soufflette, c’est une pratique courante entre habitués. Moins pour les fumeurs occasionnels, et je réalise que ma colocataire n’a même pas l’air de faire partie de cette dernière catégorie. La prochaine étape, c’est que je lui découvre un passé de droguée, c’est ça ? Plus rien ne m’étonnera ce soir, je suis juste contente de découvrir cette partie-là d’elle. « Il faut savoir que je suis comme ça aussi quand j’ai de la fièvre. Une bonne grosse grippe et je délire. Véridique ! » J’accompagne son rire, tout en reposant le cône dans le cendrier. « Heureusement que t’es pas souvent malade alors ! Quoique... C’est sympa de te voir comme ça. » C’est sincère, et j’espère qu’elle le comprendra grâce à au sourire que je lui adresse. La voir sans toutes ses barrières, c’est sacrément rafraîchissant, même si ça a plutôt eu tendance à me donner des coups de chaud depuis tout à l’heure.
« C’est marrant que tout le monde me voit comme une fille sage… » Je sens, sans les voir, ses mains qui descendent sur mes jambes, jusqu’à mes chevilles. J’essaie d’ignorer le sentiment d’urgence qui essaie de se frayer un chemin jusqu’à mon cerveau, beaucoup trop occupée à l’écouter parler. Une fille sage, hein... ? « Je ne l’ai pas toujours été. » Comme pour illustrer son propos, elle tire sur mes jambes d’un coup sec, et je me sens glisser de mon rebord, sans savoir où m’accrocher. Et je ne m’attendais pas à ce que l’eau soit si froide ! Et contrairement à elle, je n’ai pas de maillot ; juste des vêtements légers, et amples. Autant dire que j’ai la sensation d’être à poil.
Je remonte à la surface et me retourne vers le bord pour m’y accrocher, le temps de dégager l’eau de mon visage. « Okay, j’ai compris ! Pas si sage. » Je ne lui en veux pas, bien sûr. Son rire est tellement communicatif, et j’ai un large sourire jusqu’aux oreilles aussi. De toute façon, j’avais plus ou moins prévu de finir à l’eau ; je ne m’attendais juste pas à ce que ce soit elle qui m’y entraîne. « J’avais besoin d’un chauffeur. » Ben voyons. Je sens ses membres qui m’entourent, pendant qu’elle s’installe dans mon dos. Et... J’ai déjà dit que j’avais l’impression d’être à poil avec ces vêtements ? « De toute façon, je commençais à avoir un peu chaud. » Et pas à cause de la température de l’air, qu’on soit bien d’accord... Mais je vais éviter de lui préciser ça, tout comme je vais éviter de préciser que c’est encore le cas quand elle s’accroche à moi comme ça.
Par contre, il va vraiment falloir qu’elle comprenne qu’on ne peut pas avoir un corps comme le sien, et se mettre à caresser le cou d’une lesbienne en chaleur sans s’attendre à des conséquences... ! Heureusement que je sais me tenir. « Maya a bien marqué sa propriété..! » Ah... Je l’avais presque oublié, celui-là. Pour lui répondre, je tourne la tête dans sa direction, rapprochant nos visages un peu plus que nécessaire. « Marquer sa propriété, carrément ? Je vois ça comme un tatouage temporaire, au contraire... Il finira par disparaître, et on en entendra bientôt plus parler. Tout comme elle. » Pourquoi je ressens le besoin de lui préciser ce qui paraît pourtant évident ? ‘Maya’ a fait un passage dans ma vie, intense, mais bref. Et elle ne sera jamais rien d’autre pour moi. Un moment intense, mais bref. C’est tout. « Prête ? » Je n’ai pas envie de m’attarder sur ce sujet. Alors je pose une main sur sa cuisse - pour m’assurer qu’elle soit bien accrochée, bien sûr -, puis je m’élance pour une première longueur, en prenant soin de ne pas perdre ma passagère. Arrivée au bout de la piscine, je récupère une bouée, avec laquelle je nous ramène vers le centre. « T’aimes bien les constellations ? Regarde ça. » Je lui attrape la main, pour l’inciter à défaire son emprise autour de moi. Et quand elle se retrouve face à moi, je pose une main à l’arrière de son bassin, pour l’encourager à se mettre à l’horizontale. « Je suis sûre que t’as déjà fait la planche sous les étoiles. Mais la planche, sous les étoiles, avec supplément THC, ça a toujours une saveur particulière. » Elle tient très bien toute seule, mais je ne peux pas m’empêcher de ‘l’aider’, pour garder le contact. Ca dénote un peu avec ce premier exercice d’impro où j’avais fini par la laisser complètement dans sa bulle. Pendant quelques secondes, je me contente de l’observer dans un silence religieux, simplement accrochée à ma bouée. Je viens juste rompre le charme deux secondes, le temps de lui glisser quelques mots à l’oreille, à voix basse. « C’est mon moment préféré. » Je ne sais pas si cette précision était nécessaire, mais tant pis. Je finis par lui attraper la main, et faire la planche à mon tour, juste à côté d’elle. Comme deux loutres qui flottent sur l’eau en s’accrochant l’une à l’autre pour ne pas se perdre.
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MessageSujet: Re: woke up late ⚝ marlan #4 (#)   woke up late ⚝ marlan #4 EmptyJeu 6 Oct - 13:52

On agit comme un vieux couple ? Pourquoi ? Parce qu’on vit sous le même toit ? Foutaises. Je lève les yeux au ciel et poursuis dans ma lubie de constellations. Je ne relève pas quand Tegan m’avoue avoir envie de voir ma version de la petite ourse, je me dis simplement que si elle veut la voir, elle saura où la trouver. Mon cerveau est déjà bien attaqué, mais je n’en ai pas vraiment conscience. Une chose est sûre, je ne peux pas faire semblant de n’avoir jamais touché à ce genre de substance, disons que c’est la plus soft de celles qui ont eu de l’effet sur moi, mais je me garde bien de lui avouer mes plus lourds secrets. Celui-ci suffit amplement.
La jeune femme semble apprécier cette version de moi, et je n’en doute pas un seul instant. Mais pour en rajouter une couche, je l’attire à l’eau. Et même si elle se défend d’avoir eu chaud, j’ignore quand elle aurait fini par plonger, je n’avais pas envie d’attendre qu’elle se décide. Une fois accrochée à elle, je continue sur le sujet ‘Maya’, puisque cette fille est à l’origine de notre altercation de ce matin - si on peut appeler ça comme ça. Tegan assimile plutôt ça à quelque chose de temporaire et je ne peux pas nier que cet aveu me fait du bien à entendre. En un court instant, c’est comme si un poids m’était retiré, comme si cette fille n’était finalement rien, personne, et qu’elle était déjà oubliée.
Je sens un frisson me parcourir lorsque Tegan pose sa main sur ma cuisse, je ne sais pas trop bien le pouvoir qu’elle a sur moi avec ses mains, mais ça commence à devenir inquiétant. Je me laisse guider et colle ma tête contre la sienne, en fermant les yeux. Mais pas le temps d’apprécier plus longtemps le moment que déjà la jeune femme décide de me faire faire… la planche ? Ses mains encore sur moi m’électrisent, j’ai du mal à garder la tête hors de l’eau, me concentrer… « Je plane complètement ! » J’ai l’impression de voler, alors que je suis sur l’eau. C’est assez hallucinant quand on y pense. Tegan s’installe finalement à l’horizontale et j’entrelace mes doigts avec les siens, fermant les yeux un court instant, en essayant de ne pas m’endormir. Je suis parfaitement détendue, parfaitement sereine. « En fait, j’crois bien que j’étais jalouse de Maya. » Et de Love, mais une à la fois ça suffit. On dirait que mon cerveau a une sorte d’illumination fulgurante. « Eh te noie pas, il paraît qu’ils ont changé de protocole et y’a plus besoin de faire de bouche à bouche maintenant…! » Est-ce que j’ai vraiment dit ça ? Je suis en train de perdre pieds, et ma langue se délie un peu trop, de toute évidence. Le plus dur sera probablement de me regarder dans le miroir demain matin en me souvenant de toutes les conneries que j’ai pu raconter… « T’as bu la tasse ? »

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○ métier : entre deux jobs, pas encore sûre de la suite.
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MessageSujet: Re: woke up late ⚝ marlan #4 (#)   woke up late ⚝ marlan #4 EmptyVen 7 Oct - 15:06

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Est-ce que j’avais imaginé que cette soirée se passerait comme ça ? Non. Mais mes soirées ne se passent jamais comme je les imagine, je devrais y être habituée maintenant. Sauf que là, il s’agit de Marley, et elle est complètement high. C’est à moi de lui faire ressentir toutes les sensations au maximum, tout en restant dans la limite du raisonnable bien sûr. Faire la planche dans la piscine, c’est raisonnable. « Je plane complètement ! » Je souris largement, même si elle ne le voit pas. Et c’est satisfaite et rassurée que je finis par me mettre en position à mon tour, pour profiter de cet instant hors du temps. Nos doigts s’entremêlent, et je ne me rends même pas compte du sourire béat qui vient squatter mon visage. Moi aussi, je plane, et c’est peut-être pas uniquement à cause de ce que j’ai fumé.
Le silence s’installe, et je me laisse envelopper dans cette bulle de bien-être. Enfin, dans ma tête, ce n’est pas très silencieux, puisque je chantonne ce fameux air remis au goût du jour depuis que Jack l’a chantonné à Rose, sur sa planche de bois (ouais, on est d’accord, cette planche était assez grande pour deux. Fin du débat.) Viens Joséphine dans ma machine qui vole... « En fait, j’crois bien que j’étais jalouse de Maya. » « Qu... » Pendant une seconde, j’avais oublié où j’étais. Et c’est précisément la raison pour laquelle quand je tourne la tête, tout en parlant, je perds complètement le contrôle de mon corps sous l’effet de la surprise. Je m’étouffe avec ma propre salive, mélangée à l’eau chlorée qui pénètre là où elle ne devrait pas... Un vrai désastre, et je finis par m’accrocher à la bouée pour ne pas me ridiculiser davantage. « Eh te noie pas, il paraît qu’ils ont changé de protocole et y’a plus besoin de faire de bouche à bouche maintenant…! » J... Quoi ? Je me retourne dans sa direction, pour me rendre compte qu’elle n’a toujours pas bougé. Toujours à faire la planche, elle a l’air plus détendue que jamais, alors que j’ai le cerveau qui tourne à mille à l’heure pour essayer de démêler le faux du vrai. Oh, et garder mon sang-froid, aussi, même si ça devient de plus en plus compliqué... « T’as bu la tasse ? » « Non non, tout va bien. » Oui, j’ai bu la tasse. Mais rien qui ne nécessite son inquiétude. Quoique si elle veut me faire un bouche à bouche...
« Par contre, ôte moi d’un doute... » Malgré toute ma bonne volonté, mon regard commence à glisser sur son corps, en même temps que je reviens vers elle. « Je sais pas si j’entends des voix, mais j’aurais juré t’avoir entendu dire que t’étais jalouse... » Okay, moi aussi, je commence à perdre le contrôle. D’une main, je prends un peu d’eau, que je vais m’amuser à verser sur son ventre - parce que j’ai envie de jouer avec ses sentations, encore un peu. Et encore un peu plus, quand je vois son corps replonger pour se remettre à la verticale. En fait, je ne lui laisse même pas de répit, puisque je vais placer cette même main à la limite entre son ventre et son bassin, pour la pousser contre le mur de la piscine qui est à quelques centimètres derrière elle. Mon autre main s’accroche au rebord, de l’autre côté, ne lui laissant plus vraiment d’échappatoire. « Alors ? C’est moi qui m’appelle Jeanne d’Arc ? Ou c’est toi qui as des choses à me raconter... ? » Dans ma tête, c’est une forme d’interrogatoire tout à fait normale et innocente. Mais le ton de ma voix n’a plus rien d’innocent. Et mon pouce qui lui caresse le ventre, et qui commence à jouer nonchalamment avec la couture de son bas de bikini, semble avec un objectif tout autre. « Et ne fais pas semblant de te noyer maintenant. Sinon c’est moi qui risquerais de devoir te faire du bouche à bouche. » Pas que j’en ai pas envie, hein... Comme en témoignent mes yeux qui bifurquent quelques secondes vers ses lèvres, avant de revenir se plonger dans son regard. Ouais, j’ai vraiment perdu pieds, là... Et est-ce que c’est moi, où je sens la distance entre nos corps qui se réduit de seconde en seconde ?
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