AccueilAccueil  RechercherRechercher  MembresMembres  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


vous n'avez pas envie d'être seul(e) ? La famille atkins-gallagher recherche les enfants de la fratrie

une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
Le Deal du moment :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur ...
Voir le deal
600 €

 

 woke up late ⚝ marlan #4

Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: woke up late ⚝ marlan #4 (#)   woke up late ⚝ marlan #4 - Page 2 EmptyVen 7 Oct - 18:55

Il y a longtemps que je ne m’étais pas sentie aussi détendue. Mais c’est bel et bien pour ça que j’ai arrêté toute sorte de drogue il y a bien longtemps, aussi et surtout pour être pleine maîtresse de mes gestes et de mes pensées. Mais avec Tegan, je ne suis pas en danger, je lui fais confiance aveuglément, il ne peut rien m’arriver. En planche toutes les deux, nos doigts entrelacés, je me laisse bercer par le clapotis de l’eau même si elle est calme. Mes oreilles sont une fois à l’intérieur, une fois à l’extérieur, et les sons étouffés semblent retrouver toute leur splendeur lorsqu’ils réapparaissent. Le ciel est sublime ce soir, je n’avais pas pris conscience d’à quel point on avait de la chance d’habiter ici. Et puis sans trop m’en rendre compte, je lâche une bombe verbale. Je ne sais pas pourquoi je lui dis ça, j’aurai très bien pu simplement lui dire ‘j’ai mis les pâtes à cuire’. Ni plus ni moins. Mais on dirait que la jeune femme est en proie à des sacrés remous puisqu’elle s’accroche désespérément à la bouée, manquant de se noyer. Je ne m’inquiète pas plus que ça, tant qu’elle ne hurle pas à l’aide. Je lui demande quand même si elle a bu la tasse, on sait jamais. Visiblement, tout est sous contrôle. « Par contre, ôte moi d’un doute... » « Hum » que je lâche vaguement alors que mes yeux sont à nouveau clos, et mon corps parfaitement détendu. Je pense que je pourrai m’endormir là. « Je sais pas si j’entends des voix, mais j’aurais juré t’avoir entendu dire que t’étais jalouse… » « J’ai dit quoi ? » Je ne m’en souviens déjà plus visiblement. Je l’ai prévenue, je dis de la merde quand j’ai fumé. Je sens l’eau qu’elle fait couler sur mon ventre, créant avec ces petits vagues comme un fourmillement qui part de mon plexus jusqu’à mon entre-jambes. J’ai presque du mal à savoir si c’es agréable ou si ça ne l’est pas. C’est pour cette raison que je réouvre les yeux et laisse mes jambes redescendre pour toucher à nouveau le fond de la piscine. Mais aussitôt mon regard plongé dans celui de Tegan, j’ai l’impression de vriller. A moins que ce soit elle qui ait vrillé ? Sa main posée sur mon buste m’électrise, et je sens déjà mon corps entier qui réagit. Il faut chaud, non ? Est-ce que ce sont les effets de la weed ? Je recule à mesure qu’elle me pousse jusqu’à ce que mon dos trouve le rebords, et je lâche un soupir, à moins que ce ne soit un gémissement ? Un mélange des deux sans doute. « Alors ? C’est moi qui m’appelle Jeanne d’Arc ? Ou c’est toi qui as des choses à me raconter... ? » « Jeanne, ça t’irait bien… » Mon coeur bat plus vite, plus fort, mais pour une fois je ne ressens pas l’envie de fuir, ni même la peur de quoi que ce soit. Mon cerveau est éteint, je ne garde que les ressentis. Je sors mes bras de l’eau et les enroule autour de sa nuque, rapprochant presque malgré moi son corps juste assez du mien pour qu’ils entrent en contact. « Et ne fais pas semblant de te noyer maintenant. Sinon c’est moi qui risquerais de devoir te faire du bouche à bouche. » Je me mets à rire un peu, secouant la tête à la négative en guise de réponse. « Je sais pas quoi te dire, quand j’ai vu ton suçon ce matin ça m’a rendue folle. Je sais pas pourquoi. Je l’analyse pas. » Et j’ai pas envie de l’analyser non plus. C’est pas pour rien que je lui ai avoué ça dans un moment comme celui-ci. Mon bas ventre est en train de me brûler à mesure que ses doigts caressent ma peau, et je ne suis pas dupe, je vois bien que son regard a bifurqué sur mes lèvres à plusieurs reprises. « Est-ce que tu couches qu’avec des filles qui sont ouvertement queer, ou il y a aussi des hétéros curieuses ? » Ecoutez, je me renseigne. C’est purement et simplement de la discussion. « Celeste m’a toujours dit qu’entre femmes c’était vraiment différent. Mais j’ai jamais eu envie d’essayer pour autant. Enfin jusque là. » Je m’enfonce, et je n’en ai même pas conscience…
Revenir en haut Aller en bas
Luca Flores
Luca Flores
ONGLET 1
woke up late ⚝ marlan #4 - Page 2 Aa9f1ba16fdc3d7ee8f188c8b3c8f852d504c68e
○ âge : trente-quatre ans, née un quinze novembre.
○ statut : pas tout à fait habituée au mariage, et pourtant déjà veuve. Et peut-être maman ?
○ métier : entre deux jobs, pas encore sûre de la suite.
○ quartier : center bay. une chambre dans une colocation. elle se dit que c'est temporaire, mais pour combien de temps ?
○ orientation sexuelle : elle se dit bisexuelle, avec un fort penchant vers la gent féminine.
○ posts : 1447
○ points : 50
○ pseudo : ivy
○ avatar : eiza gonzález
○ crédits : avatar : prettygilrlavatars ; gifs : gingeredits (tumblr)
○ inscrit le : 06/01/2022
ONGLET 2

MessageSujet: Re: woke up late ⚝ marlan #4 (#)   woke up late ⚝ marlan #4 - Page 2 EmptyVen 7 Oct - 19:59

ฅ ̳͒•ˑ̫• ̳͒ฅ

the sun is streaming all on down on my face⊱ marlan ⊰
teganmarley
J’avais dit que je devais être la plus raisonnable de nous deux, ce soir. C’est bien ça, hein ? J’avais dit que je garderais le contrôle, pour la laisser déraper autant qu’elle le voulait. Mais ça n’a jamais été un secret, que j’ai toujours un soft spot pour ma colocataire. Et autant dire que quand elle fait des allusions comme ce qu’elle fait ce soir, j’ai du mal à garder la tête froide. Peut-être qu’il faudrait que je plonge un bon coup dans l’eau, tiens ? Mais j’en doute. Même avoir bu la tasse n’a pas suffi à me remettre sur le droit chemin. « J’ai dit quoi ? » Elle ne s’en souvient plus. Ou ne veut pas s’en souvenir ? Ou alors, elle n’assume pas, ce qui est aussi probable. Alors je cherche à la pousser un petit peu dans ses retranchements, rien de bien méchant, promis... « Jeanne, ça t’irait bien… » Hm. J’ai peut-être entendu des voix, en effet. Mais là, ses bras qui s’enroulent autour de ma nuque, je ne les rêve pas. Ni le fait qu’elle m’attire à elle, encore un peu plus. L’atmosphère a tellement changé en quelques secondes que je sens les particules d’électricité dans l’air. Ou dans l’eau ? J’en sais rien, je ne suis pas en état de réfléchir à la physique de la situation. Tout ce que j’ai en tête, c’est le contact physique, entre mon corps et le sien. J’ai bien dit que j’avais un débardeur en coton ? Autant dire que, niveau sensation, c’est comme si que je n’avais rien du tout.
« Je sais pas quoi te dire, quand j’ai vu ton suçon ce matin ça m’a rendue folle. Je sais pas pourquoi. Je l’analyse pas. » C’est donc ça. C’était donc ça, depuis le début ; tout s’éclaire dans mon esprit. Et en même temps, un sacré paquet d’autres questions apparaissent. Qu’est-ce que ça veut dire ? Et pourquoi ? Si elle ne veut pas l’analyser, j’imagine que je ne devrais pas non plus. Mais je n’ai jamais voulu faire de mal à personne. Et surtout, je n’ai jamais voulu lui faire du mal. « C’est qu’un suçon, c’est rien du tout. Je peux te montrer si tu veux. » La barrière de ma raison est tellement fine qu’elle pourrait s’envoler en un éclat. Une micro-impulsion de sa part, et plus rien ne me retiendrait. Rien. Du. Tout. On en est là, de la violence avec laquelle j’ai envie d’elle, maintenant, dans cette piscine.
« Est-ce que tu couches qu’avec des filles qui sont ouvertement queer, ou il y a aussi des hétéros curieuses ? » Mes sourcils se lèvent, alors qu’elle balance une nouvelle bombe verbale. Si je ne la connaissais pas, je pourrais presque penser qu’elle joue avec moi. Et damn, qu’est-ce que j’aime ça ! « Je couche avec qui j’ai envie. Tant qu’elles en ont envie aussi. » Est-ce que c’est son cas ? Est-ce que c’est ce qui est en train de se passer ? Sa question ne peut pas venir de nulle part... Et putain, qu’est-ce que j’ai chaud ! « Celeste m’a toujours dit qu’entre femmes c’était vraiment différent. Mais j’ai jamais eu envie d’essayer pour autant. Enfin jusque là. » Jusque là. Mon souffle est de plus en plus court, alors que je rapproche encore un peu mon visage du sien. Un centimètre, même pas. « Jusque là ? Ça veut dire que t’as changé d’avis ? » Je préfère demander, pour être sûre. Parce qu’on ne sait jamais, parce qu’elle pourrait encore avoir des doutes, et que je ne voudrais pas qu’elle regrette demain matin.
« T’es sûre de toi ? » Personnellement, je n’ai pas le moindre doute. D’ailleurs, je m’éloigne de nouveau, non pas pour lui laisser de l’espace, mais pour laisser mon regard glisser sur la partie émergée de son corps. Celle qui me rend dingue à chaque fois que j’ai le malheur de laisser traîner mes yeux là où ils ne devraient pas. Sauf que cette fois, je ne m’en cache plus du tout, et je laisse même tout mon désir transparaître sur mon visage. Et pas que sur mon visage ; ma main quitte son ventre, pour se glisser cette fois à l’arrière de son bassin. Plus ou moins à l’endroit où j’imagine sa petite ourse, à peu de choses près. « Est-ce que c’est la weed qui parle ? J’ai pas envie de profiter de toi. » Est-ce que je me tire une balle dans le pied ? Ouais, peut-être. Et peut-être que je me détesterais un certain temps si c’est le cas. Mais je me détesterais encore plus si je ne lui posais pas la question. Aussi magnifique soit-elle - mon regard s’attarde encore sur les grains de beauté qui parsèment son visage -, je tiens beaucoup trop à elle pour lui faire un coup comme ça.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: woke up late ⚝ marlan #4 (#)   woke up late ⚝ marlan #4 - Page 2 EmptyVen 7 Oct - 20:55

Je ne tente même pas de noyer le poisson, de parler d’autre chose ou faire l’innocente. Le temps me semble simplement étiré, et je réponds plus calmement qu’à l’accoutumée. Et puis, je dois aussi arriver à gérer tous les ressentis qu’elle fait naître en moi. C’est comme le soir où elle m’avait fait ce massage, jusqu’à ce que la douleur du bleu que j’avais sur les côtes se réveille. Je préfère ne pas penser à ça, j’ai peur de partir dans un bad trip, et ce n’est pas du tout l’idée. L’important, c’est que j’arrive à oublier cette Maya. « C’est qu’un suçon, c’est rien du tout. Je peux te montrer si tu veux. » Je ricane comme une gamine, parce que je ne prends absolument pas sa proposition au sérieux. Et puis, j’ai passé l’âge d’avoir un suçon n’est-ce pas ? Tout en gardant cette même proximité, je m’aventure à poser une question qui me triture les méninges depuis quelques instants. « Je couche avec qui j’ai envie. Tant qu’elles en ont envie aussi. » Hochant la tête dans une petite moue convaincue, je finis par lui confier les dires de ma meilleure amie. Après tout, elle est bien plus calée sur le sujet que moi. Et puis ma soeur aussi, alors on peut dire que je suis bien entourée. Pourquoi lui poser la question à elle, je me le demande. En tout cas, jusque là, je n’avais jamais été tentée par l’expérience, mais ce soir semble être une exception, il faut croire. « Jusque là ? Ça veut dire que t’as changé d’avis ? » me demande-t-elle d’une voix plus rauque, approchant son visage du mien. Je ne suis pas bête, je ressens cette électricité, je la ressens jusqu’au plus profond de moi, et c’est tout aussi grisant qu’effrayant. Bien que la peur, actuellement, semble avoir déguerpi du paysage. « Il paraît que Marie-Jeanne aide à faire tomber les barrières… » Je souris, presque contre ses lèvres, m’attendant d’un moment à l’autre à ce qu’elle réduise le faible écart qui nous sépare encore. « T’es sûre de toi ? » demande-t-elle en s’éloignant juste assez pour que je puisse la regarder sans loucher. « Est-ce que c’est la weed qui parle ? J’ai pas envie de profiter de toi. » elle meurt d’envie, je le lis sur son visage, je n’ai pas besoin d’être sortie d’une grande école de profilers. Je ris un peu - à retardement - au fait qu’elle ne veuille pas profiter de moi. Bien sûr, elle ne serait pas du genre à me forcer de quoi que ce soit, et elle connaît mon histoire, ou du moins une partie. « Si tu m’attrapes, je te fais un suçon de l’autre côté ! » Un large sourire étire mes lèvres, et je me faufile comme un poisson entre des mains humides, et nage quelques mètres alors qu’elle est déjà à ma poursuite. Je ris comme une enfant, sors de la piscine, la jeune femme toujours à mes trousses. Je cours dans le jardin, me cache derrière un buisson, et reviens autour de la terrasse, faisant le tour de la table en évitant qu’elle m’attrape. Je suis à bout de souffle à force de rire, et elle finit par être plus rapide que moi. Sa prise nous fait rouler dans l’herbe et je dois prendre quelques secondes pour me calmer. « Très bien. Tu as gagné. » Je roule pour me positionner au dessus d’elle, à califourchon, emprisonnant ses poignets au dessus de sa tête. « Qui profite de qui ? » Une question en réponse à celle qu’elle a posée un peu plus tôt, et je plonge dans son cou, côté opposé de celui qui abrite déjà une marque, pour venir apposer la mienne. Ma bouche épouse les courbes de son cou, ma langue s’invite au ballet et déjà la succion se fait entendre. Je n’avais pas fait ça depuis le lycée, et je m’en donne à coeur joie, il faut qu’il soit plus beau que celui de Maya, et qu’il reste plus longtemps… Une fois mon oeuvre terminée, j’ai des picotements sur la langue et un léger goût de sang sur les lèvres, je pense avoir réussi mon oeuvre. « J’ai raté ma vocation de vampire… » lui dis-je dans un souffle, mon visage si près du sien que je me demande comment nos corps n’ont pas encore fusionné…
Revenir en haut Aller en bas
Luca Flores
Luca Flores
ONGLET 1
woke up late ⚝ marlan #4 - Page 2 Aa9f1ba16fdc3d7ee8f188c8b3c8f852d504c68e
○ âge : trente-quatre ans, née un quinze novembre.
○ statut : pas tout à fait habituée au mariage, et pourtant déjà veuve. Et peut-être maman ?
○ métier : entre deux jobs, pas encore sûre de la suite.
○ quartier : center bay. une chambre dans une colocation. elle se dit que c'est temporaire, mais pour combien de temps ?
○ orientation sexuelle : elle se dit bisexuelle, avec un fort penchant vers la gent féminine.
○ posts : 1447
○ points : 50
○ pseudo : ivy
○ avatar : eiza gonzález
○ crédits : avatar : prettygilrlavatars ; gifs : gingeredits (tumblr)
○ inscrit le : 06/01/2022
ONGLET 2

MessageSujet: Re: woke up late ⚝ marlan #4 (#)   woke up late ⚝ marlan #4 - Page 2 EmptySam 8 Oct - 3:49

ฅ ̳͒•ˑ̫• ̳͒ฅ

the sun is streaming all on down on my face⊱ marlan ⊰
teganmarley
« Il paraît que Marie-Jeanne aide à faire tomber les barrières… »  Il paraît, oui. Je l’ai déjà vue à l’œuvre, je connais le genre de dégâts qu’elle est capable de faire, et d’une certaine façon, j’en ai même déjà fait les frais. Mais pas comme ça, et pas pour quelque chose de si ‘important’. Je sais, ça paraît étrange de me voir donner autant d’importance à cet acte alors que mon body count excède probablement le PIB d’un petit pays - j’exagère, mais vraiment à peine. Mais pour Marley, c’est différent. Je n’ai pas envie qu’elle se réveille demain matin avec la sensation d’avoir fait une connerie ; ou pire, que ça puisse créer un malaise entre nous. Parce qu’elle n’a jamais fait ça, en tout cas, pas avec une femme ; et il n’est pas impossible que ce soit une expérience qui change sa perception du monde, tel qu’elle le connaît - ouais je sais, je me jette clairement des fleurs là... Mais bref, hors de question de profiter d’un quelconque état de faiblesse. « Si tu m’attrapes, je te fais un suçon de l’autre côté ! » Je m’apprêtais à relever la main pour aller replacer une de ses mèches, et suis donc complètement désemparée lorsqu’elle me glisse entre les doigts en plongeant vers l’autre côté de la piscine. Je mets encore quelques secondes à réagir, ce qui lui donne une avance confortable pour sortir de la piscine, et se mettre à courir autour de la piscine tout en rigolant à pleins poumons. Je la suis et l’imite, par réflexe plus qu’autre chose. Comme des gamines, on continue à courir dans le jardin, sur la terrasse, et je finis par l’agripper par la taille, ce qui nous fait perdre l’équilibre et rouler sur l’herbe, riant aux éclats. Ce moment pourrait se prolonger sans rien y changer ; je suis juste bien, là, allongée avec elle sous les étoiles à rire comme des détraquées.
Et j’ai à peine fini de reprendre mon souffle qu’elle s’anime de nouveau. « Très bien. Tu as gagné. » Gagné ? Je ne sais même plus quel était l’enjeu de cette course. « Qui profite de qui ? » La mémoire me revient alors qu’elle me grimpe dessus, me rendant prisonnière et entièrement à sa merci, avant de plonger dans mon cou. Mon corps entier se tend lorsque je sens ses lèvres et sa langue, déjà à l’œuvre contre ma peau. La bouche entrouverte, je tente de grappiller quelques bulles d’air, mais je crois que j’ai oublié comment respirer. Et pendant qu’elle me maltraite la peau du cou, je ressens l’effet de son envoûtement qui se propage jusqu’aux moindres recoins de mon corps, comme la lave bouillonnante qui s’écoule jusqu’au cratère d’un volcan. Maya could never... « J’ai raté ma vocation de vampire… » Je sens les battements de mon cœur jusque dans ma tempe lorsqu’elle s’arrête, finalement. Et je ne sais pas si j’aurais voulu qu’elle continue encore, ou si je suis soulagée que la torture s’arrête. Un peu des deux, probablement. « C’est vrai. On dirait que t’as fait ça toute ta vie. » Nos visages sont si proches que je sens ses lèvres qui effleurent les miennes. Il ne manquerait quasiment plus rien pour les sceller pour de bon. Pourtant je temporise, encore quelques secondes, pour lui laisser le temps de faire machine arrière. Elle n’a pas l’air d’en avoir envie pourtant, mais je crois que c’est une sûreté supplémentaire, surtout pour moi-même ; le temps de réaliser qu’il n’y a qu’un millimètre qui nous sépare du reste de la nuit. Parce qu’une fois ce baiser échangé, il n’y aura - vraiment - plus aucun moyen de faire machine arrière.
Oh... Et puis merde. J’en ai envie, elle aussi, alors je prends l’initiative de réduire à néant cette distance inutile, pour capturer ses lèvres en y goûtant avec une attention particulière. Après tout, ça fait des mois que je rêve de ça... Je profite d’un relâchement dans son emprise pour libérer mes poignets, et venir placer mes mains au niveau de son visage, pour le maintenir tout contre le mien. Et si certains de mes doigts vont se perdre au niveau de sa nuque, les autres - ceux de mon autre main - partent à l’aventure sur le reste de son corps, explorant d’abord son dos, en direction du sud, et la petite ourse, où ils s’attardent quelques instants avant d’avancer tranquillement vers d’autres zones plus montagneuses. Qu’est-ce qu’elle est belle, putain...
Avec maîtrise, je finis par nous faire rouler sur l’herbe, et inverser les rôles pour me retrouver au-dessus, toujours entre ses jambes. Maintenant que c’est elle qui est à ma merci, je me sens pousser des ailes. Mais aussi, et surtout, j’ai envie de prendre mon temps pour lui faire ressentir chaque sensation que je veux lui faire découvrir. Alors je commence par lui caresser le ventre, les côtes, en descendant vers ses hanches, puis ses cuisses. Attentive à chacune de ses réactions, mon objectif est clairement de découvrir ce qu’elle aime, même si je dois y passer des heures. Surtout si je dois y passer des heures. Et à mon tour, je finis par lui plonger dans le cou, en restant sage pour le moment - il n’est pas exclu qu’un suçon de vengeance apparaisse, un peu plus tard. Je ne m’y attarde pas, puisque j’entreprends rapidement de partir à nouveau à l’aventure. Mais cette fois, sur la face avant. Et cette fois, avec mes lèvres. Je prends mon temps, prenant même le temps de contourner soigneusement son haut de bikini, avant de poursuivre sur son ventre, suivant sa ligne abdominale de mes baisers. Plus je descends, et plus je sens mes entrailles qui s’embrasent... Alors c’est autant pour son bien-être que pour moi-même que je m’arrête juste avant la ligne de flottaison fatidique. « Arrête-moi. » Relevant les yeux dans sa direction, je suis on ne peut plus sérieuse. Pourtant, je n’ai évidemment pas envie qu’elle m’arrête. Et je remonte en ligne droite, toujours en effleurant sa peau de mon souffle et ma langue, jusqu’au bout de tissu qui sépare le côté droit et gauche de son haut. Séparation que j’attrape entre mes dents, avant de gentiment tirer dessus, pour la faire claquer contre sa peau. « Si tu m’arrêtes pas, je vais te bouffer. » Au moins, le ton est donné. Même si je ne suis pas sûre que c’était vraiment nécessaire, vu la façon dont je la regarde depuis tout à l’heure. Qu’est-ce qu’elle est belle, putain...
Je finis par remonter à son niveau, en plongeant dans son cou, avant de terminer mon voyage en lui mordillant l’oreille. « Tu veux monter ? » Pas besoin de lui faire un dessin... Et aussi agréable que soit ce carré d’herbe, j’imagine qu’un lit sera plus confortable. Et surtout, moins frais, puisque malgré la température fiévreuse de nos deux corps, je sens que l’air s’est rafraîchi autour de nous. Ce serait quand même con de prendre froid alors qu’on a non pas un, mais deux lits douillets à disposition.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: woke up late ⚝ marlan #4 (#)   woke up late ⚝ marlan #4 - Page 2 EmptySam 8 Oct - 23:17

Mon cerveau s’est déjà mis en veille depuis quelques dizaines de minutes, et je n’ai plus la conscience totale de mes faits et gestes, ou en tout cas pas au moment où j’agis. Comme si tout était à retardement. C’est d’ailleurs loin d’être désagréable, ça permet de ne pas laisser le cerveau freiner mes faits et gestes à cause de peurs parfois irrationnelles, ou de fausses interprétations quelconques. Si bien que nous voilà en train de nous courir après, ou du moins, Tegan me court après. J’ai déjà oublié la raison de cette course poursuite, et je saute des haies imaginaires, gambadant comme une licorne au milieu d’un pré de nuages. A bout de souffle à cause de mon rire qui ne s’est pas arrêté depuis mon escapade de la piscine, la jolie brune finit par me rattraper et c’est sur le gazon que nous finissons notre course. Pour avoir une prise suffisamment importante en vue de lui faire le suçon qu’elle vient de gagner, je choisis de lui grimper dessus, en bonne et due forme. Au creux de mon oreille, j’entends son souffle qui s’accélère, mais je n’y prête pas grande attention, me concentrant plutôt sur le suçon de l’espace que je suis en train de lui faire. Un vrai vampire ! J’avais oublié la petite satisfaction qu’on peut ressentir après avoir apposé sa propriété sur quelqu’un, qu’elle soit de plus ou moins longue durée, elle est là. « C’est vrai. On dirait que t’as fait ça toute ta vie. » Je la regarde avec un sourire fier, arquant même les sourcils successivement. Mais notre proximité est tellement intense que je perds toute notion de jeu en une fraction de seconde. L’instant qu’elle choisit pour réduire à néant l’espace qui séparait nos lèvres me semble à la fois si court, et si long. Comme si j’attendais ça depuis longtemps, et en même temps je redoutais que ça finisse par arriver. Mon coeur s’emballe, je ferme les yeux et me laisse une seconde ou deux avant de prendre réellement part au baiser. Tout est à retardement. La douceur de ses mains libérées sur mes joues fait déjà monter la chaleur de mon corps, je crois n’avoir jamais ressenti une chose pareille. Un mélange de douceur et de passion sans pareille. Ses mains prennent déjà possession de mon corps brûlant, pendant que notre baiser s’intensifie. Si mon cerveau doit me demander d’arrêter les conneries, c’est maintenant ou jamais. Pourtant, on dirait qu’il a décidé de vraiment fermer sa gueule.
Tegan choisit de nous faire rouler à son tour pour prendre position au-dessus de moi, et la pression de son bassin entre mes jambes est déjà sur le point de me rendre dingue. Ses caresses sont de plus en plus ciblées, je frissonne, alterne entre chaud et froid, j’ai vraiment l’impression d’avoir de la fièvre. Mes mains elles, ne savent pas vraiment quoi faire, j’ai l’impression de me brûler les doigts peu importe où je pose mes paumes, mais je m’y risque, parce que la tentation est trop grande. Et finalement, la jeune femme entreprend une descente en direction du sud, apposant ses baisers sur mon corps, en proie à devenir un réel brasier. Mon souffle est saccadé, mon corps se contracte à son passage, j’ai du mal à respirer correctement, je me sens dans une dimension parallèle, c’est aussi fascinant que perturbant. « Arrête-moi. » me demande-t-elle alors que je pose mes deux mains à plat sur mon visage comme si je m’imposais une prise de décision forcée, une once de raison que je vais puiser au plus profond de moi. Mais Tegan remonte son chemin et je ne suis plus en capacité de réfléchir à quoi que ce soit. « Si tu m’arrêtes pas, je vais te bouffer. » Je réouvre les yeux pour croiser son regard un court instant, je pourrais me consumer juste avec ce genre d’échange. Je sens gronder en moi le démon du désir, le même que celui qui avait commencé à se réveiller le jour où elle avait massé mes jambes comme personne ne l’avait fait avant elle. « Tu veux monter ? » « Tu devais être la plus raisonnable de nous deux ce soir… » Je plonge mon regard dans le sien avec intensité. « Je peux pas compter sur toi… » Son regard change, je parierai sur une vague de déception, en tout cas, c’est ce que j’ai l’impression d’y lire. J’attrape son visage pour l’embrasser à mon tour, glissant ma langue entre mes lèvres pour venir caresser gentiment les siennes. « Si on monte, je vais me consumer. » Je me mords la lèvre inférieure en lui souriant, c’est une façon comme une autre de lui faire comprendre que j’ai juste besoin d’un peu de temps, même si je ne ferme pas totalement la porte. A la place, je me redresse et la pousse à en faire de même, et me remets sur mes pieds tout en attrapant sa main. « Viens. » Il faisait meilleur dans l’eau, et il fera sûrement moins chaud qu’à l’intérieur, c’est le seul compromis que j’ai pu trouver avec un cerveau diminué. Je rentre à nouveau dans l’eau et attire la jeune femme contre moi, reprenant là où nous en étions tout à l’heure, avant que je ne lui file entre les doigts. « Je sais plus très bien où on en était… » dis-je dans un sourire avant de venir enrouler mes bras autour de sa nuque, comme un goût de déjà vu, avec certaines barrières en moins…
Revenir en haut Aller en bas
Luca Flores
Luca Flores
ONGLET 1
woke up late ⚝ marlan #4 - Page 2 Aa9f1ba16fdc3d7ee8f188c8b3c8f852d504c68e
○ âge : trente-quatre ans, née un quinze novembre.
○ statut : pas tout à fait habituée au mariage, et pourtant déjà veuve. Et peut-être maman ?
○ métier : entre deux jobs, pas encore sûre de la suite.
○ quartier : center bay. une chambre dans une colocation. elle se dit que c'est temporaire, mais pour combien de temps ?
○ orientation sexuelle : elle se dit bisexuelle, avec un fort penchant vers la gent féminine.
○ posts : 1447
○ points : 50
○ pseudo : ivy
○ avatar : eiza gonzález
○ crédits : avatar : prettygilrlavatars ; gifs : gingeredits (tumblr)
○ inscrit le : 06/01/2022
ONGLET 2

MessageSujet: Re: woke up late ⚝ marlan #4 (#)   woke up late ⚝ marlan #4 - Page 2 EmptyDim 9 Oct - 20:19

ฅ ̳͒•ˑ̫• ̳͒ฅ

the sun is streaming all on down on my face⊱ marlan ⊰
teganmarley
Est-ce que j’ai rêvé de ce moment depuis la seconde où j’ai posé mes yeux sur Marley, la toute première fois, au café ? Vous n’avez aucune preuve. Tout ce que j’ai à dire, pour ma défense, c’est que je ne suis pas mécontente qu’elle se décrive comme hétéro-curieuse, ni qu’elle décide d’explorer cette curiosité en ma compagnie. C’est un excellent choix, et j’ai clairement l’intention de me donner à fond pour qu’elle en garde un souvenir mémorable. D’abord ses lèvres, puis le reste de son corps, que je prends le temps de découvrir, tout en essayant de maîtriser le désir qui me consume un peu plus à chaque instant. On ne dirait pas comme ça, mais la lutte est épique. Et plus le temps passe, plus je me sens perdre du terrain face à ce monstre intérieur qui ne rêve que de la faire mienne. Elle est tellement belle...
Tellement belle que je finis par craquer et lui proposer de monter. Loin de moi l’idée de lui mettre la pression cependant, et je me prends une claque, assortie d’une véritable douche froide, lorsqu’elle me répond. « Tu devais être la plus raisonnable de nous deux ce soir… Je peux pas compter sur toi… » Le souffle court, je m’arrête, confuse. Nos regards se croisent, et si elle ne semble pas m’en vouloir, je ressens quand même un élan de culpabilité face à sa réponse ; ou sa remarque, selon comment on voit les choses. Parce qu’elle a raison, bien sûr... Et je me sens d’autant plus mal que je m’étais promis d’être son garde-fou pour ce soir. Alors pourquoi c’est à elle de m’arrêter ? En même temps... C’est ce que je lui ai demandé de faire. « Dés... » J’allais m’excuser, mais je suis interrompue par ses mains qui m’attrapent le visage, et le baiser qu’elle me donne, me laissant encore plus confuse qu’avant. Qu’est-ce que ça veut dire... ? « Si on monte, je vais me consumer. » Le contact de sa langue sur mes lèvres me fait presque vriller, encore. Et je ne comprends toujours pas où elle veut en venir. Se consumer, ce n’est pas une bonne chose ? Ce n’est pas ce dont elle a envie ...?
Je garde le silence, complètement paumée. Et je me laisse simplement faire lorsqu’elle me repousse gentiment, pour se relever, avant de nous ramener vers la piscine. J’entre dans l’eau à sa suite, toujours sans savoir où elle veut en venir. Jusqu’à ce qu’elle m’attire de nouveau à elle, les bras sur mes épaules... C’est bon, je crois que je vois où elle veut en venir. « Je sais plus très bien où on en était… » Je lui rends son sourire, en réduisant à néant l’espace entre nos corps, et nos lèvres. Si c’est ce qu’elle veut - rester sagement dans l’eau, quoique pas si ‘sagement’ quand même -, ça m’ira très bien aussi. Pas si sagement, donc, puisque je profite de son manque de stabilité pour ramener ses jambes autour de ma taille, tout en laissant mes mains s’attarder sur ses cuisses. « T’es magnifique... On te l’a déjà dit ? » Personnellement, je crois que je ne l’ai jamais fait, et je ne sais même pas pourquoi. Mais c’est une bonne chose que j’ai enfin l’occasion de corriger le tir. « Mais tu sais qu’on n’est pas obligées de... » De quoi ? S’embrasser ? Ou faire l’amour sauvagement contre une paroi de la piscine ? « On n’est obligées de rien du tout, en fait. » Voilà. C’est plus simple comme ça.
Je fais encore un pas vers l’avant, pour me rendre compte que je n’ai bientôt plus pieds. « On peut faire les sirènes, si tu veux. » J’espère ne pas avoir besoin de lui expliquer le concept ; il s’agit simplement de nager sous l’eau, ce qui est d’autant plus agréable que les lumières de la piscine sont allumées. « Si t’y arrives, t’auras même le droit de me retirer mes fringues... Mais je te préviens, j’ai rien en dessous. » Bon d’accord, vraiment pas si sage. Je touche le bout de son nez, du mien, avant de lâcher mon emprise tout en avançant encore un peu. Et avec un peu d’avance, je plonge pour aller rejoindre le sol, au plus profond de la piscine, et au milieu des lumières. Lorsque je finis par me retourner, je vois que Marley est en train de me rejoindre, et je lui souris, tout en commençant à lui tourner autour, en me rapprochant au fur et à mesure. Je finis par laisser ma main glisser sur sa taille, alors que je réapparais devant elle, pour lui voler un baiser sous-marin - bouches fermées, bien sûr. Mes vêtements flottent autour de mon corps, alors ils sont plutôt faciles à attraper. Mais pour ne pas lui rendre la tâche trop facile, je gigote comme je peux - comme une sirène, ou en tout cas c’est ce que je m’imagine. Mais malgré mes efforts, elle finit par attraper mon débardeur, sauf que je ne m’en rends pas compte. Et c’est moi-même, toujours en gigotant, qui finit par reculer en laissant le vêtement me passer au dessus de la tête. Mes bras suivent, et je me retrouve torse nu face à elle... Oups ? C’était le jeu, en même temps. Et j’en souris pour essayer de dédramatiser la situation, tout en sachant qu’elle a maintenant tout le loisir de laisser traîner son regard où il veut, s’il le veut.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: woke up late ⚝ marlan #4 (#)   woke up late ⚝ marlan #4 - Page 2 EmptyDim 9 Oct - 22:45

Je n’ai plus vraiment de filtre ce soir, on sait très bien la faute à qui. Mais je ne peux blâmer personne d’autre que moi même, puisque je suis à l’initiative de cette envie de fumer un pétard. Quoi qu’il en soit, je n’ai pas vraiment de tact quand je lui dis qu’elle était censée être mon chaperon ce soir, et qu’elle est en train de faillir à son devoir. Je vois à son visage que je n’ai pas vraiment mis les formes et je m’en sens immédiatement désolée, c’est pour cette raison que je me rattrape en venant l’embrasser avec suffisamment d’entrain pour être pardonnée. JE lui explique la raison de mon comportement, je ne suis pas vraiment prête à passer le cap, c’est un peu tôt, un peu soudain, même si je sens au plus profond de moi que j’en ai envie, j’ai peur de me raidir au bout d’un moment, parce que mon cerveau n’est pas assez embrumé, ou que mon désir n’est pas encore assez présent. Pourtant, il est bel et bien là je vous rassure, puisque je sens ma peau me brûler, au point de ressentir le besoin d’aller dans la piscine à nouveau. Je la prends avec moi pour qu’elle me suive, avec la légère angoisse que mon refus - qui n’en est pas totalement un - ait un peu refroidi la situation, pas dans le sens littéral cette fois.
Une fois dans la piscine, je viens à nouveau entourer mes bras autour du cou de la jeune femme, rapprochant mon corps du sien, comme un nouveau besoin, une nouvelle envie. Je ne réfléchis pas, fais les choses avec spontanéité, sans penser à ce qui pourra arrive plus tard, demain, par exemple. Mon corps flotte un peu plus que tout à l’heure puisque je ne suis plus coincée entre le rebord de la piscine et son propre corps. Elle entreprend de remonter mes jambes et je les enroule sans plus tarder autour de son bassin, créant une proximité intime vraiment… perturbante. « T’es magnifique... On te l’a déjà dit ? » Mon regard alterne entre ses iris bruns, et ses pupilles parfaitement dilatées. « Magnifique, c’est pas un peu beaucoup ?.. » Je ris légèrement sans pour autant décrocher mon regard d’elle. « Mais tu sais qu’on n’est pas obligées de… On n’est obligées de rien du tout, en fait. » Je hoche la tête en lui souriant. « Je sais. » Et je sais aussi que peu importe l’issue de cette soirée, elle comprendrait mon choix. Je n’ai pas envie d’imaginer ce qui pourrait arriver, je préfère me concentrer sur le présent plutôt qu’un avenir hypothétique.
« On peut faire les sirènes, si tu veux. » lâche-t-elle très sérieusement. Je penche la tête sur le côté, me laissant emporter par un léger doute. Les sirènes ? Genre l’une de nous au bord tel un marin à la dérive, et l’autre qui chante pour attirer ledit marin dans l’eau en vue d’une noyade certaine ? Ou version Ariel, pas sûr que ce soit beaucoup plus glorieux à bien y réfléchir. « Si t’y arrives, t’auras même le droit de me retirer mes fringues... Mais je te préviens, j’ai rien en dessous. » Wait what ? Elle me libère de son emprise pour fondre sous la surface de l’eau, me laissant un instant avec un léger désarroi. Au ralenti je vous dis. Qu’est-ce que je suis censée faire exactement ? Je prends une grande inspiration et plonge à mon tour, laissant un temps d’adaptation à mes yeux qui se trouvent légèrement meurtris par le sel naturel qui filtre la piscine. Une fois au milieu de la piscine, là où la profondeur est à son maximum, je regarde la jeune femme me tourner autour. Si j’ai pris soin d’attacher mes cheveux un peu plus tôt, les siens virevoltent comme les filaments d’une méduse, et je me sens absorbée par ce paysage féerique. Les lumières intérieures de la piscine donnent à Tegan un aspect totalement irréel et je me laisse emporter par cette vision divine. Elle s’approche encore et nous échangeons un rapide baiser, jusqu’à ce que ses mots me reviennent en tête. ‘Si tu y arrives, t’auras le droit de me retirer mes fringues’. La seconde partie de la charade m’est sortie de la tête, et c’est sans réfléchir que je me saisis de son débardeur, flottant au gré des légers remous que nous faisons avec nos membres pour nous maintenir immergées. Comme par magie, le tissus franchit ses bras, ses cheveux, pour remonter à la surface alors que mon regard est désormais focalisé sur son buste nu. Ce n’est pas la première fois que je vois une femme nue ou presque, mais c’est sans aucun doute la première fois que j’y porte une attention particulière. Cette attention particulière. De quelques mouvements de bras, j’avance dans sa direction et fais glisser mes mains à sa taille, jusque dans le bas de son dos. Mais l’oxygène finit par me manquer, et je nous remonte toutes les deux à la surface pour reprendre mon air. « J’espère que tu n’es pas le genre de sirène qui va m’attirer dans les profondeurs et me laisser périr, juste à cause de ta beauté enchanteresse et de ton chant funeste… » Nous retrouvons pieds un peu plus loin, et comme nous faisons quasiment la même taille, l’écart n’est pas visible. Je ne me suis toujours pas décollée d’elle depuis tout à l’heure, sauf que maintenant que ses épaules sortent de l’eau, je prends conscience de sa semi nudité. « Tu n’as pas trop froid ..? » Une de mes mains remonte dans son dos et glisse sur son flanc, flirtant avec les limites de sa poitrine, pour mon propre défi. « Je crois que je me suis jamais sentie aussi bien. C’est ce qui arrive quand on sait qu’on va mourir à cause d’une sirène ? » Comme si tout n’était que légèreté, que même mes paroles les plus sincères semblent être encore dissimulées derrière un nuage de fumée…
Revenir en haut Aller en bas
Luca Flores
Luca Flores
ONGLET 1
woke up late ⚝ marlan #4 - Page 2 Aa9f1ba16fdc3d7ee8f188c8b3c8f852d504c68e
○ âge : trente-quatre ans, née un quinze novembre.
○ statut : pas tout à fait habituée au mariage, et pourtant déjà veuve. Et peut-être maman ?
○ métier : entre deux jobs, pas encore sûre de la suite.
○ quartier : center bay. une chambre dans une colocation. elle se dit que c'est temporaire, mais pour combien de temps ?
○ orientation sexuelle : elle se dit bisexuelle, avec un fort penchant vers la gent féminine.
○ posts : 1447
○ points : 50
○ pseudo : ivy
○ avatar : eiza gonzález
○ crédits : avatar : prettygilrlavatars ; gifs : gingeredits (tumblr)
○ inscrit le : 06/01/2022
ONGLET 2

MessageSujet: Re: woke up late ⚝ marlan #4 (#)   woke up late ⚝ marlan #4 - Page 2 EmptyLun 10 Oct - 2:40

ฅ ̳͒•ˑ̫• ̳͒ฅ

the sun is streaming all on down on my face⊱ marlan ⊰
teganmarley
« Magnifique, c’est pas un peu beaucoup ?.. » Je secoue la tête, très sérieusement. « C’est pas assez. » Je sais qu’elle ne me croit pas, je le vois dans ses yeux. Mais si seulement elle pouvait se voir comme moi je la vois... Une véritable œuvre d’art, je n’arrive même pas à croire qu’elle soit confortablement installée dans mes bras. J’essaie de ne pas trop réfléchir à la situation. A ce qu’on fait, aux conséquences que ça pourrait avoir par la suite. Le plus important, c’est de ne rien faire qui puisse aller à l’encontre de ses désirs, ou de ses limites. Parce que même si certaines de ses barrières mentales se sont levées ce soir, je ressens une pointe d’hésitation dans ses gestes, et c’est normal. Inutile de précipiter quoi que ce soit, personne ne lui demande de savoir exactement quoi faire et comment réagir. Et si je dois passer la nuit entière à l’aider à surmonter ses barrières, c’est ce que je ferais, sans le moindre regret. Même s’il ne doit rien se passer d’autre que ça... Parce que c’est elle, et que son bien-être m’importe plus que n’importe quoi d’autre à cet instant précis.
Et pour l’instant, ça passe par un jeu, ou un défi. Celui de m’attraper et réussir à me retirer mon haut, puisque c’est ce qu’elle a visiblement choisi. Sous l’eau, le temps semble passer plus lentement, et les sensations sont différentes. Je n’ai jamais été particulièrement pudique, mais je ressens une chaleur toute particulière qui me remonte jusqu’à la nuque, alors que son regard se pose sur moi. J’ose à peine bouger, craignant qu’elle prenne la fuite. Mais c’est tout le contraire qui se passe, puisqu’elle se rapproche de moi et vient même glisser ses bras autour de mes hanches. Comment résister à ça... ? En remontant à la surface, voilà comment. Quand j’inspire à nouveau, l’air froid dans mes poumons me fait réaliser que j’étais bientôt à court d’oxygène, même si je n’étais pas assez attentive pour m’en rendre compte. C’est même un peu douloureux. « J’espère que tu n’es pas le genre de sirène qui va m’attirer dans les profondeurs et me laisser périr, juste à cause de ta beauté enchanteresse et de ton chant funeste… » Hein, quoi ? Je la regarde, perplexe, pendant qu’elle me sort un charabia digne de l’Odyssée d’Ulysse. Je ne m’attendais certainement pas à ce genre de référence, mais bon... pourquoi pas. « De ce que je sais, ça ne concerne les marins, et tu n’en es pas un. Donc pas de quoi s’inquiéter, a priori. » Sauf si c’est une de ces femmes pirates qui ont sillonné les mers pendant des siècles, mais je suis presque sûre qu’elles seraient potes avec les sirènes dont il est question. Personnellement, je ferais tout pour être pote avec elles, en tout cas. « Tu n’as pas trop froid ..? » De retour vers le petit bain, je suis son regard, pour découvrir la partie de mon corps qui se retrouve maintenant à l’air libre. Et... Oui, j’ai froid. « Ça se voit pas ? » Je lui souris avec malice. Mais à vrai dire, ce n’est pas que le froid. Pas quand sa main vient flirter tranquillement avec les limites de mon discernement. Pour continuer à garder l’esprit clair, je m’en vais plonger mon regard dans le sien, et sur son visage, plus généralement, à la recherche d’un signe - je ne sais pas lequel. « Je crois que je me suis jamais sentie aussi bien. C’est ce qui arrive quand on sait qu’on va mourir à cause d’une sirène ? » Elle continue avec son allégorie, et ça me fait sourire. Mais je m’empresse de la rassurer, en secouant légèrement la tête pour appuyer mon propos. « Personne ne va mourir. Par contre, je connais plusieurs moyens de t’emmener au paradis. » Et pas que grâce à MJ, qu’on soit bien clairs, même si l’effet ne semble toujours pas s’estomper de son côté.
Mes mains se posent sur ses hanches, et je laisse mes doigts courir sur sa peau, pour l’habituder de nouveau à ce contact, peau contre peau... Mais pas encore assez. Je lui attrape une main, la levant dans les airs pour l’inviter à faire un demi-tour sur elle-même. Pendant ce temps, je me décale juste assez pour arriver dans l’angle de la piscine. Et quand je finis par l’attirer contre moi, son dos contre ma poitrine, je peux reculer pour aller m’installer sur les marches de l’escalier, toujours à moitié dans l’eau. Naturellement, elle finit sur moi, dans une position mi-assise, mi-allongée, qui je l’espère, lui est confortable. « J’ai parlé de t’y emmener, mais tu n’as même pas besoin de moi pour y aller, au paradis. » Je lui parle à l’oreille, tout en parsemant son cou, son épaule, et l’arrière de sa nuque, de quelques baisers. Avec douceur, je lui attrape les mains, paumes vers l’intérieur, tout en entremêlant mes doigts aux siens, de sorte à pouvoir les guider. « Laisse-toi aller. Et si tu te sens décoller, n’hésite pas. Je suis là. I got you. » Le niveau de l’eau flirte avec sa poitrine, ce qui rend la vue d’autant plus agréable - et la sensation pour elle, aussi, je suppose. Mais je commence gentiment, en guidant ses mains sur son ventre, et en particulier ses flancs. Je l’incite à se caresser pendant quelques secondes, avant de remonter vers le Nord, et ce bout de tissu qui commence à devenir gênant... Enfin, je dis ça pour elle, pas pour moi. Et lorsque mes mains se referment sur les siennes, qui se referment sur sa poitrine, je n’ai que son bien-être en tête. De même, lorsque mes doigts se glissent sous le tissu, entraînant les siens au passage...
Notre position, à demi-allongées, nous permet d’avoir une vue impeccable sur le ciel, les étoiles, et surtout la lune qui montre le bout de son nez, juste en face de nous. Ça ne pouvait pas mieux tomber, et un sourire étire le coin de mes lèvres alors que me vient une nouvelle inspiration, sortie d’on ne sait où. Au creux de son oreille, je commence à fredonner un air bien connu. « Fly me to the moon and let me play among the stars [...] » Mes mains ont abandonné les siennes, les laissant à leur oeuvre, pour aller parcourir plus de terrain. L’objectif, d’une certaine façon, est de lui donner l’impression que ce sont ses mains qui se multiplient, en même temps que ses caresses. Et si l’une de mes mains se dirige vers le creux de son cou et l’arrête de sa mâchoire, l’autre main s’aventure un peu plus bas, au niveau de son nombril. Voire encore un peu plus bas, puisque mon petit doigt commence déjà à flirter avec cet autre bout de tissu qui commence à être gênant. Il s’agit toujours de ‘sa’ main, son bien-être, et surtout sa volonté... N’est-ce pas ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: woke up late ⚝ marlan #4 (#)   woke up late ⚝ marlan #4 - Page 2 EmptyLun 10 Oct - 10:15

woke up late ⚝ marlan #4 - Page 2 216521197

La jeune femme me complimente, et même si ce n’est pas la première fois que quelqu’un dit me trouver jolie, je ne peux pas dire que ce soit fréquent non plus. Et je trouve le terme un peu exagéré, même si selon elle, ce n’est même pas suffisant. Je prends, parce que ça me touche et parce que je la sens sincère. Je me suis toujours trouvée belle à ses yeux, même sans qu’elle n’ait à dire quoi que ce soit. Le fait même de savoir depuis le début qu’elle a toujours - que je sache - été attirée par les femmes, je pouvais parfois sentir son regard, différemment des femmes que je côtoie. C’est aussi perturbant que grisant. Mais aujourd’hui, elle le dit à six haute, et je choisis de l’accepter tel quel.
Sans attendre, la jeune femme propose de jouer à Ariel, même si dans un coin de ma tête, je pense immédiatement au mythe de marins, et j’ai du mal à comprendre où elle veut en venir. Mais je la suis sans réfléchir, et nous vivons un moment hors du temps, là, sous l’eau turquoise, due aux lumières à l’intérieur de la piscine. Malgré tout, nous n’avons pas utilisé de branchiflore et de ce fait, nous devons remonter à la surface, à défaut de respirer sous l’eau.
Elle a froid, je sens les frissons sur sa peau et je me rapproche encore un peu, sans doute inconsciemment pour essayer de la réchauffer. Je me sens juste bien, et je fais une allusion à cette histoire de sirène à nouveau. « Personne ne va mourir. Par contre, je connais plusieurs moyens de t’emmener au paradis. » J’arque un sourcil, une moue pour le moins intéressée bien qu’un peu dubitative. « Au paradis, carrément ? » Elle a l’air bien sûre d’elle, mais ça ne m’étonne pas le moins du monde, ça fait partie de son caractère, et même si elle n’est pas toujours sûre d’elle, c’est encore la première impression qu’elle donne à voir.
Lorsqu’elle me fait virevolter comme une danseuse sur son socle, je me mets à rire légèrement, mais me laisse faire sans broncher, retrouvant sans tarder la chaleur de son corps, mais dans mon dos cette fois. Sentir sa peau nue contre mon dos est une sensation divine, je n’aurai jamais cru. Quelques pas plus loin, elle prend position sur les marches de la piscine et me garde tout contre elle. Je flotte à moitié, sur le plan physique comme psychique d’ailleurs. « J’ai parlé de t’y emmener, mais tu n’as même pas besoin de moi pour y aller, au paradis. » Son inventivité est sans failles, de toute évidence. J’ignore ce qu’elle a en tête mais je la laisse faire, dans une confiance aveugle. Le son de sa voix au creux de mon oreille me fait frissonner, et ce n’est rien comparé aux baisers qu’elle dépose sur les parties de mon corps à sa portée. Je penche même le cou dans la position opposée à son visage pour lui laisser le loisir de m’embrasser comme elle le désire. La sensation est beaucoup trop agréable pour que je l’en empêche. Ses mains viennent chercher les miennes et se déposer sur ces dernières, nos doigts enlacés. C’est alors qu’elle commence un voyage tactile, guidant mes mains des siennes tout contre ma peau. « Laisse-toi aller. Et si tu te sens décoller, n’hésite pas. Je suis là. I got you. » Je ferme les yeux, cherchant de ma tête le contact de la sienne, pendant que nos mains se perdent sur mon corps. D’abord mon ventre, puis ma poitrine. Elle ne me touche pas et pourtant, je suis perdue sur mes propres sensations, ça a beau être mes propres mains qui restent en contact avec ma peau, j’ai plutôt l’impression que ce sont les siennes. Lorsqu’elle m’incite à prendre ma poitrine à pleines mains, je laisse échapper un soupire, et me pince même les lèvres, ressentant toutes les sensations au quintuple. La barrière du maillot de bain est franchie pour la partie supérieure, et là encore, je n’ai pas la sensation d’être moi-même en train de me caresser.
Finalement, ses mains m’abandonnent à mon propre sort pendant qu’elle fredonne un début de chanson à mon oreille. Je ne touche plus Terre depuis longtemps, mais je sens que la réalité est en train de me filer entre les doigts. Sensuellement, mes mains continuent leur chemin, pendant que celles de la jeune femme débutent elles, leur périple en solo. Les yeux toujours clos, je suis parfaitement connectée à mes sensations, je cherche parfois sa main pour la frôler, remonte à son visage, passant de ma peau à la sienne juste pour caresser sa joue, son cou… Mon corps se détend et se contracte en même temps, ma respiration se fait plus rapide et soudainement, j’ai l’impression que mon bikini entrave mon souffle. D’une main, je tire à l’arrière du maillot pour défaire le noeud et soulager la pression, laissant le tissus remonter à la surface doucement. Les caresses de Tegan prennent plus d’ampleur, je me sens flotter encore un peu plus et la chaleur qui m’inonde est  absolument divine. Mes mains retrouvent les siennes, mais cette fois dans le sens inverse, c’est sa peau qui est en contact avec mon corps et c’est moi qui la guide. Je n’ai plus vraiment conscience de rien, je suis dans un monde totalement parallèle. Je fais remonter sa main gauche jusqu’à ma poitrine depuis peu libérée, et soupire à nouveau en sentant la pression de ses doigts. Presque au même moment, je guide sa main droite directement sous le tissus de mon bas de maillot de bain, comme pour simplement lui donner mon accord non verbal, avant de finalement remonter mes doigts le long de son avant-bras, pour la laisser faire ce pour quoi elle est douée - il paraît… Je ne résiste pas à tourner la tête pour venir chercher ses lèvres, rompant la chansons qu’elle était en train de fredonner, et qui avait parfois été interrompue par mes gestes, l’incitant à prendre davantage possession de mon propre corps. Il fait de plus en plus chaud, et j’étouffe quelques gémissements tout contre ses lèvres, à mesure que ses gestes se font plus précis, plus ciblés…
Revenir en haut Aller en bas
Luca Flores
Luca Flores
ONGLET 1
woke up late ⚝ marlan #4 - Page 2 Aa9f1ba16fdc3d7ee8f188c8b3c8f852d504c68e
○ âge : trente-quatre ans, née un quinze novembre.
○ statut : pas tout à fait habituée au mariage, et pourtant déjà veuve. Et peut-être maman ?
○ métier : entre deux jobs, pas encore sûre de la suite.
○ quartier : center bay. une chambre dans une colocation. elle se dit que c'est temporaire, mais pour combien de temps ?
○ orientation sexuelle : elle se dit bisexuelle, avec un fort penchant vers la gent féminine.
○ posts : 1447
○ points : 50
○ pseudo : ivy
○ avatar : eiza gonzález
○ crédits : avatar : prettygilrlavatars ; gifs : gingeredits (tumblr)
○ inscrit le : 06/01/2022
ONGLET 2

MessageSujet: Re: woke up late ⚝ marlan #4 (#)   woke up late ⚝ marlan #4 - Page 2 EmptyLun 10 Oct - 12:58

woke up late ⚝ marlan #4 - Page 2 216521197

ฅ ̳͒•ˑ̫• ̳͒ฅ

the sun is streaming all on down on my face⊱ marlan ⊰
teganmarley
Au paradis, carrément. J’ai l’air sûre de moi, parce que j’ai des raisons de l’être. Parce que chaque femme a sa propre notion - même très personnelle - du plaisir, et chaque femme mérite de vivre ce genre de moments de communion avec elle-même. Au pire, j’aurais pu douter de son attrait pour ces choses-là, si je ne l’avais pas déjà vue réagir à mon massage de la dernière fois - qui s’est terminé de façon un peu brutale, mais il n’est pas question de repenser à ça aujourd’hui. Ce soir, je suis là pour l’accompagner, mais je ne veux même pas qu’elle pense à moi. Je veux qu’elle pense à elle, à se faire du bien, en utilisant ses propres mains - ou les miennes, si elle le veut. Et je joue avec ses sens, prenant un malin plaisir à lui murmurer quelques mots, puis carrément lui fredonner un petit air au creux de l’oreille. Mais c’est évidemment le toucher sur lequel je me concentre, en observant chacune de ses réactions, à ses propres caresses, puis aux miennes. Et c’est un délice absolument exquis, je me sens complètement envoûtée par la sensualité de cette femme. Cette déesse, cette... créature absolument divine qui se retrouve dans mes bras ce soir. Je veux lui faire voir des étoiles, de bien plus près que celles qui sont accrochées dans le ciel au-dessus de nous. Je veux lui décrocher la lune. Je veux... lui offrir un monde. (aux mille et une splendeurs)
Le haut de son maillot de bain a disparu du paysage, et cette fois, c’est elle qui prend le contrôle de mes mains, pour les emmener exactement où elle les veut. La sensation de sa poitrine nue sous mes doigts est délicieuse, et ce n’est rien comparé à ce que découvre mon autre main, sous le dernier morceau de tissu qui lui reste. Je me sens vriller, et je mets tout ce qu’il me reste de volonté et de concentration à l’application de ces nouvelles caresses, plus précises, et plus ciblées. En même temps, ma langue s’invite dans la danse de nos baisers, pour décupler ses sensations, et sans doute ajouter à la confusion de ce florilège des sens qui la submerge... Je veux la faire décoller, quitter son propre corps... Une expérience extracorporelle comme elle n’en a jamais vécu... Ouais, la barre est haute. Mais je mets tout en œuvre pour y arriver. Et lorsqu’elle atteint finalement l’apothéose, je continue de l’accompagner, tout juste assez pour ne pas donner la sensation de la retenir. Je l’ai dit, je veux qu’elle se lâche ; et je suis à bout de souffle en voyant son corps qui s’agite... La sensualité personnifiée. Wow.
Elle s’apaise enfin, et je fais glisser mes bras autour d’elle pour aller les croiser sur son ventre. Je la serre tout contre moi, dans une étreinte qui se veut douce et chaleureuse, un nuage de bien-être sur lequel atterrir après toutes ces aventures. « Marley Carvalho, t’es une bombe atomique. » Je lui dépose un baiser sur la tempe, avant d’aller coller ma joue contre la sienne. « Ne laisse jamais personne te convaincre du contraire. D’accord princesse ? » Okay, Aladdin m’est un peu trop monté au cerveau, mais j’assume. Je resserre mon étreinte, tout en relevant le regard vers cette lune mystérieuse qui nous observe avec bienveillance. A part nous deux, c’est la seule au courant de ce qui vient de se passer, et je crois bien que j’ai envie que ça reste comme ça.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: woke up late ⚝ marlan #4 (#)   woke up late ⚝ marlan #4 - Page 2 EmptyLun 10 Oct - 14:11

woke up late ⚝ marlan #4 - Page 2 216521197

Si j’ai émis une certaine réticence un peu plus tôt, lorsque nous étions étendues sur l’herbe, ça n’est plus vraiment le cas maintenant. Je crois que j’avais besoin d’un peu plus de temps, et que les choses soient amenées plus naturellement. En réalité, je n’en sais rien, je me contente de vivre ce moment sereinement, progressivement. Le désir que je ressens est crescendo, au même titre que mon plaisir, d’ailleurs. La chaleur qui irradie à l’intérieur et à l’extérieur de moi est fulgurante, et à mesure que je guide les mains de la jeune actrice en devenir, je sens que j’approche du point de non retour. D’ici quelques instants, je ne pourrai plus faire machine arrière. Je pourrai très bien tout arrêter maintenant, elle m’a mise à l’aise un peu plus tôt, nous ne sommes obligées de rien. Et je ne me sens pas obligée le moins du monde. S’il n’y avait pas eu ce pétard un peu plus tôt, je doute qu’on en serait là actuellement, à ce stade de la soirée. Je ne dis pas que ça ne serait jamais arrivé de toute ma vie, mais je ne crois pas que ce soir aurait été le soir. Je m’abandonne aux mains de la jeune femme, le plus simplement du monde. Mon visage tourné vers le sien, je cherche ç nouveau la proximité de nos lèvres et nos langues s’invitent bien vite à la danse. Une danse charnelle, sensuelle, voluptueuse, tout comme mon bassin qui danse et ondule pour la guider dans mon propre plaisir. Il ne me faut pas un temps immense pour toucher le nirvana, je dois dire qu’elle est aussi douée qu’elle le prétend, et voilà que mon corps s’arque naturellement sous la décharge de plaisir ressenti. Je ne retiens rien, ni le gémissement que je laisse échapper, ni la morsure légère sur la lèvre inférieure de la jeune femme. Me voilà sur un nuage, et mon corps se détend doucement, pendant que Tegan m’enroule dans ses bras. Je ne touche plus Terre, dans tous les sens du terme. « Marley Carvalho, t’es une bombe atomique. » Les yeux toujours clos, je souris à peine, me laissant bercer par cet instant hors du temps. « Ne laisse jamais personne te convaincre du contraire. D’accord princesse ? » J’avais réussi à reprendre un peu confiance grâce à Nino, mais je dois bien admettre que ça n’a absolument rien à voir avec ce que vient de me faire vivre Tegan. Je me souviens encore des mots de ma soeur quand un jour je lui avais demandé qu’est-ce qu’elle trouvait de mieux chez les femmes, elle m’avait répondu quelque chose comme ‘quand on est une femme, on connaît le corps des femmes.’ Et elle n’avait pas été plus loin, mais ça m’avait suffit pour comprendre qu’effectivement, il est sans doute plus facile de savoir ce qui est efficace quand on connaît le corps de ses semblables - même si bien sûr, on reste toutes différentes malgré tout. J’en ai la validation par la jeune femme, et même si je ne doutais en aucun cas de son pouvoir magnétique, j’en ai eu la preuve ce soir, de la plus belle des façons. « Est-ce que je peux rester là pour le reste de mes jours ? » Je me sens parfaitement bien, détendue, à ma place. Je ne pense plus, je me contente simplement de vivre pleinement l’instant présent. « Bon avec une température extérieure un peu plus élevée quand même… » Je commence à frissonner alors que mon corps redescend de son nuage. « Tu veux monter prendre une douche ? » que je lui demande en tournant à nouveau ma tête pour tenter de croiser son regard, visiblement perdu dans les reflets hypnotiques de la lune. « Enfin… qu’on monte prendre une douche… » Je ne me reconnais pas, j’ai du mal à croire que je viens, à demi-mots, de lui propose d’aller prendre une douche toutes les deux. Remarque, après ce qu’on vient de vivre, je crois que quelques barrières sont tombées…
Revenir en haut Aller en bas
Luca Flores
Luca Flores
ONGLET 1
woke up late ⚝ marlan #4 - Page 2 Aa9f1ba16fdc3d7ee8f188c8b3c8f852d504c68e
○ âge : trente-quatre ans, née un quinze novembre.
○ statut : pas tout à fait habituée au mariage, et pourtant déjà veuve. Et peut-être maman ?
○ métier : entre deux jobs, pas encore sûre de la suite.
○ quartier : center bay. une chambre dans une colocation. elle se dit que c'est temporaire, mais pour combien de temps ?
○ orientation sexuelle : elle se dit bisexuelle, avec un fort penchant vers la gent féminine.
○ posts : 1447
○ points : 50
○ pseudo : ivy
○ avatar : eiza gonzález
○ crédits : avatar : prettygilrlavatars ; gifs : gingeredits (tumblr)
○ inscrit le : 06/01/2022
ONGLET 2

MessageSujet: Re: woke up late ⚝ marlan #4 (#)   woke up late ⚝ marlan #4 - Page 2 EmptyLun 10 Oct - 20:46

ฅ ̳͒•ˑ̫• ̳͒ฅ

the sun is streaming all on down on my face⊱ marlan ⊰
teganmarley
Qu’est-ce que j’en ai passé des heures, au bord de cette piscine, à regarder les étoiles en profitant de l’effet d’une quelconque substance... Seule ou accompagnée, ça n’a jamais été un souci. Mais avoir la jolie Marley dans mes bras, c’est un lifegoal que je n’avais jamais osé formuler, ni à voix haute, ni pour moi-même. Et pourtant, nous voilà, et je ne voudrais être nulle part ailleurs. « Est-ce que je peux rester là pour le reste de mes jours ? » Elle aussi, visiblement, et je souris à sa question, même si elle ne voit pas mon visage. « On peut rester là autant que tu veux. » Pour le reste de ses jours, c’est un peu exagéré, mais j’imagine que le froid nous aura avant. Ou le bout des doigts fripés à force de rester dans l’eau, au choix. « Bon avec une température extérieure un peu plus élevée quand même… » Voilà, exactement. « Tu veux monter prendre une douche ? » Hein... ? Elle tourne la tête vers moi, et je baisse le regard pour rencontrer le sien. Quand elle parle de douche, elle parle de... ? « Enfin… qu’on monte prendre une douche… » Ouais, c’est bien ce que je pensais. Une douche à deux, ensemble. Je préférais m’en assurer avant de réagir. « Viens. » Je n’ajoute rien de plus, si ce n’est un baiser sur sa joue, avant de me relever, en l’encourageant à faire de même.
L’air est encore plus frais en sortant de l’eau, et je prends un peu d’avance sur elle pour aller récupérer sa serviette sur le transat, que j’attrape par les extrémités en ouvrant grand les bras. « Tourne-toi. » J’attends qu’elle me tourne le dos avant de refermer mes bras autour de ses épaules, et d’en profiter pour lui donner une nouvelle étreinte. « Ce serait con que t’attrapes froid maintenant. » Pour être honnête, j’ai froid aussi, mais je compte sur mon système immunitaire pour me sauver la mise, comme toujours. Et puis, ça me donne une excuse pour rester à son contact, et profiter de sa chaleur corporelle. D’ailleurs je l’aide à se réchauffer plus rapidement en lui frottant énergiquement les bras, ce qui m’aide à me réchauffer aussi, soit dit en passant. « Tu y vas en premier ? » Je me retourne vers le transat pour récupérer une deuxième serviette, avant de continuer : « Je veux juste ranger tout ça avant, mais je te rejoins dès que j’ai fini. » D’une main, je désigne le plateau que j’avais préparé - et qui nous a regardées depuis tout ce temps -, ainsi que mon nécessaire à fumer qui est toujours complètement étalé. Je me penche pour attraper un raisin, avant de revenir vers la jeune femme, et lui présenter le fruit devant la bouche, exactement comme tout à l’heure. « Laisse moi de l’eau chaude. » J’ai envie de l’embrasser, mais il y a quelque chose qui me bloque. Je n’arrive pas forcément à mettre le doigt dessus, et à force d’hésiter, le moment est passé de toute façon. Alors je la suis du regard jusqu’à ce qu’elle disparaisse à l’intérieur de la maison, avant de me lancer dans mon rangement.
Si j’ai choisi de lui laisser un peu d’avance dans la douche, ce n’est pas juste à cause d’une envie soudaine de tout ranger. Au contraire, cette excuse était la bienvenue pour me laisser quelques minutes de réflexion - et, j’imagine, quelques minutes pour elle aussi. Je ne doute pas que ses envies étaient sincères, mais pour être honnête, je ne réalise toujours pas moi-même ce qui vient de se passer. Je ne m’en remets pas, et je pense qu’elle aussi a besoin d’un peu de temps pour reprendre le contact avec la réalité. Celle où toutes ces choses ne se seraient sans doute pas passées ce soir, sans cette petite cigarette magique dont je récupère la moitié dans le cendrier. L’effet ne devrait pas tarder à s’estomper, pour elle aussi, et je ne voudrais pas qu’elle se sente prise au piège, même si je lui ai répété que ce ne serait jamais le cas... Alors voilà. Je prends le temps de tout ranger, tout ramener dans la cuisine - pour le plateau - et dans ma chambre - pour la weed, puis je finis par me rapprocher de la salle de bain, dont la porte est entrouverte. Doucement, je me glisse à l’intérieur, pour découvrir la silhouette nue de ma colocataire, à travers la paroi occultante. Je suis toujours en short lorsque je frappe deux petits coups secs sur le verre, pour attirer son attention. « Je peux... ? » Pour être tout à fait honnête, j’espère sincèrement qu’elle dira oui. Parce que j’ai eu, malgré moi, un léger aperçu de ses lignes galbées pendant qu’elle me tournait encore le dos, et je dois dire que je ne suis pas prête d’oublier cette nouvelle vision du paradis.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: woke up late ⚝ marlan #4 (#)   woke up late ⚝ marlan #4 - Page 2 EmptyMer 2 Nov - 11:17

Je préfère ne pas penser à ce qui vient de se passer, ne pas réfléchir, me laisser encore le temps de rester sur ce nuage cotonneux où je me sens bien. Parce que je sais qu’au moment de redescendre, je risque de faire une bonne grosse chute. La marijuana fait encore effet fort heureusement, même si les effets se dissipent progressivement. La jeune femme m’incite à me lever et cette fois, j’ai vraiment froid. Elle m’enroule dans une serviette qu’elle vient de récupérer un peu plus loin, et je soupire simplement en sentant la chaleur qui me réchauffe doucement. « Ce serait con que t’attrapes froid maintenant. » Je ris presque un peu bêtement, avant de hocher la tête. Je ne sais plus trop bien où j’habite, ni qui je suis, tout est confus. « Tu y vas en premier ? Je veux juste ranger tout ça avant, mais je te rejoins dès que j’ai fini. » Je hoche la tête et récupère le raisin qu’elle présente devant ma bouche. J’ai faim, mais le froid passe en premier, et je rêve de cette eau brûlante qui ruisselle sur ma peau. Tegan me demande de lui laisser de l’eau chaude, et je me contente d’un ‘hum hum’ avant de grimper à l’étage pour rejoindre la douche qui m’appelle. Une fois à l’intérieur, je laisse échapper un long soupir. Mon cerveau n’est pas encore tout à fait désembué et c’est tant mieux puisque je le laisse vaquer à ces agréables souvenirs de la soirée partagée avec ma jeune colocataire. Je n’ai pas encore vraiment conscience de ce que nous avons fait, ou de comment notre dynamique aura changé après tout ça. Je ne veux simplement pas y penser.
Je sursaute en entendant quelques coups frappés sur la paroi de la douche, et tourne simplement la tête pour regarder par dessus mon épaule, croisant le regard de la jeune femme. « Je peux... ? » me demande-t-elle avec les yeux brillants. Je me contente d’un hochement de tête et la laisse se déshabiller avant de me rejoindre. J’ai fait le choix de n’allumer que la lumière qui entoure le miroir, et qui n’est pas trop puissante. Elle l’est juste assez pour que mon regard s’attarde sur les courbes du corps de Tegan, alors que je sens qu’elle en fait autant avec moi. « Viens. » lui dis-je en lui faisant signe d’approcher. J’aurai pu choisir d’accrocher le pommeau de douche sur son socle mais le jet n’est pas assez large pour nous réchauffer toutes les deux. Au lieu de ça, je m’approche d’elle et enroule mes bras autour de son cou, tout en guidant l’eau sur son dos, ses bras, puis mon dos. Cette simple étreinte est très agréable, sentir son corps nu contre le mien, ses mains dans mon dos, son nez dans mon cou. J’aimerai rester là encore des heures. Je guide l’eau sur ses cheveux que je caresse au passage et me redresse pour arroser un peu mon visage avant de passer ma main sur ce dernier pour en retirer l’excédent d’eau. Je flotte encore, et le regard de la jeune femme n’est pas là pour m’aider à redescendre… « Ne me regarde pas comme ça… » Je souris en me pinçant un peu les lèvres, dans une forme d’espièglerie que je ne me connaissais pas, ou peu. Et sans y réfléchir davantage, je m’approche pour venir l’embrasser. Décidément, cette herbe folle m’aura permis de faire des choses desquelles je me sentais incapable jusque là. J’ignore si j’aurai des regrets demain matin, je ne crois pas. Mais en attendant, je choisis de vivre ce moment jusqu’au bout.
Revenir en haut Aller en bas
Luca Flores
Luca Flores
ONGLET 1
woke up late ⚝ marlan #4 - Page 2 Aa9f1ba16fdc3d7ee8f188c8b3c8f852d504c68e
○ âge : trente-quatre ans, née un quinze novembre.
○ statut : pas tout à fait habituée au mariage, et pourtant déjà veuve. Et peut-être maman ?
○ métier : entre deux jobs, pas encore sûre de la suite.
○ quartier : center bay. une chambre dans une colocation. elle se dit que c'est temporaire, mais pour combien de temps ?
○ orientation sexuelle : elle se dit bisexuelle, avec un fort penchant vers la gent féminine.
○ posts : 1447
○ points : 50
○ pseudo : ivy
○ avatar : eiza gonzález
○ crédits : avatar : prettygilrlavatars ; gifs : gingeredits (tumblr)
○ inscrit le : 06/01/2022
ONGLET 2

MessageSujet: Re: woke up late ⚝ marlan #4 (#)   woke up late ⚝ marlan #4 - Page 2 EmptyLun 14 Nov - 11:34

ฅ ̳͒•ˑ̫• ̳͒ฅ

the sun is streaming all on down on my face⊱ marlan ⊰
teganmarley
Le suspense ne plane pas très longtemps après ma question, et heureusement que la lumière est suffisamment tamisée pour qu’elle ne remarque pas mon petit soupir de soulagement. Après son hochement de la tête, je fais glisser le dernier de mes vêtements le long de mes jambes, sous son regard inquisiteur. Je n’ai jamais été particulièrement pudique, mais une petite boule se forme au creux de mon estomac quand je vois le regard qu’elle pose sur moi ; un regard que je ne lui connaissais pas, et que je découvre pour la première fois. Ma nervosité est d’autant plus accentuée lorsque j’en fais de même, ne laissant plus la moindre place au doute alors que mes yeux détaillent ces formes délicates qui me font face, parfaitement nues. Une merveille de la nature... « Viens. » Je m’exécute en silence, et ferme les yeux dans un long soupir lorsque la chaleur de l’eau vient m’envelopper le corps. C’est électrisant, j’en aurais presque des frissons de plaisir... A moins que ce soit le contact de sa peau contre la mienne qui ne fasse son effet. Mes mains reprennent possession de son dos, tandis que mon nez va de nouveau se loger dans le creux de son cou ; j’ai la sensation que cette femme pourrait me faire perdre la raison, si seulement elle se doutait de son super-pouvoir. Quand elle se redresse légèrement, tout juste assez pour que je puisse croiser son regard, je suis au bord de l’implosion. « Ne me regarde pas comme ça… » « Comment tu veux que je te regarde... ? » J’ai envie de la dévorer. Et c’est encore pire quand elle me sourit comme ça, en jouant avec ses lèvres, comme ça... A quelques secondes près, elle me devance et vient m’embrasser, rompant la trêve involontaire qui s’était installée depuis la piscine. Trahissant mon désir, mes mains affirment leurs prises sur ses hanches, pendant que je la guide jusqu’à ce qu’elle soit dos au mur, littéralement. Mais non contente de l’avoir épinglée au mur, mes mains descendent le long de ses bras, pour les ramener au-dessus de sa tête, me laissant le champ entièrement libre sur le reste de son corps. Le pommeau de douche est toujours dans sa main perchée, mais même l’eau qui vient obstruer mon visage ne suffit pas à m’arrêter lorsque je décide de laisser mes lèvres et ma langue partir à l’assaut de chaque centimètre carré de peau à ma portée, presque en apnée. Et lorsque je lâche une main, c’est uniquement pour aller lui caresser le ventre, d’abord, tout en remontant jusqu’à sa poitrine. Là aussi, ma prise est ferme, et lorsque je finis par faire une pause pour reprendre mon souffle, il me faut encore quelques secondes pour redescendre en pression... Et la relâcher, aussi. « Comment tu veux que je reste sage quand tu ressembles à ça... ? » Mes yeux sont plantés dans les siens, en le disant. Mais très rapidement, ils glissent vers le sud, alors que je récupère le pommeau dans sa main pour aller gentiment arroser sa poitrine.
« Tourne-toi. » Je m’écarte un peu, pour lui laisser la place de se déplacer pendant qu’elle s’exécute. Et avec la même douceur retrouvée, je lui arrose le dos, tout en suivant du regard l’eau qui s’écoule le long de celui-ci. « Je m’occupe de toi si tu t’occupes de moi après... » Je dépose un baiser à l’arrière de sa nuque, juste après lui avoir soufflé ces quelques mots à l’oreille. Et après avoir déposé le pommeau sur son socle, je récupère la fleur de douche, un peu d’huile, et nous voilà parties pour une série de caresses sensuelles. Tout en m’attelant à la tâche, je prends le temps d’observer chaque grain de beauté, suivant chaque constellation du bout du doigt. « Dis-donc, c’est la voie lactée dans ton dos. T’as déjà pensé à en faire une cartographie ? » C’est elle qui a commencé sur ce thème, je ne fais que renchérir... Mais c’est vrai qu’elle a un nombre de grains de beauté incalculable, et je crois que je n’ai jamais rien vu de si mignon.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: woke up late ⚝ marlan #4 (#)   woke up late ⚝ marlan #4 - Page 2 EmptyMer 30 Nov - 22:44

woke up late ⚝ marlan #4 - Page 2 216521197

Je ne me reconnais pas. Disons plutôt que je ne cherche pas à sortir de mon corps pour me regarder faire, c’est déjà une bonne chose. Pourtant, c’est un exercice passionnant que de se juger soi-même. L’angoisse. Ce soir, je ne me juge pas, je ne pense même pas, je me contente de vivre, de me laisser porter, et d’apprécier simplement la présence de la jeune femme, et tout ce qu’elle m’apporte. Son regard m’électrise, je frissonne même sans qu’elle n’ait besoin de poser ses mains sur moi. « Comment tu veux que je te regarde... ? » J’en sais rien. Mais la manière qu’elle a de me regarder pourrait rapidement me rendre dingue. Je sens mon corps bouillir, je n’ai jamais ressenti une chose pareille, pas de cette façon en tout cas. Alors pour éviter d’être davantage perdue dans l’immensité de son regard, je choisis de venir l’embrasser. De moi-même. Et Dieu que c’est doux, et agréable. Tegan semble avoir pris mon geste pour une affirmation à continuer notre échange, puisque déjà, je sens la fraicheur du mur irradier dans mon dos. Malgré ça, la chaleur qui m’avait envahie depuis son entrée dans la douche ne semble pas vouloir me quitter. Je la laisse remonter mes mains au-dessus de ma tête et me contente d’apprécier ses baisers qui sont déjà partis à l’aventure, et sa main qui est en train de me posséder. Les yeux clos, je penche la tête en arrière pour ressentir chacune de ses caresses avec toute l’intensité possible et imaginable. Je ne comprends pas le pouvoir qu’elle a sur moi, mais je me laisse faire avec le plus grand plaisir. « Comment tu veux que je reste sage quand tu ressembles à ça... ? » Sa phrase me fait réouvrir les yeux pour plonger mon regard dans le sien. Le désir que je peux y lire est flagrant, et je ne me souviens pas la dernière fois où je me suis sentie aussi désirable dans le regard de quelqu’un. Je me sens comme hypnotisée, je crois que je pourrai faire à peu près tout ce qu’elle me demande, et ça n’est pas sou la contrainte, comme j’ai pu le vivre jusque’à présent. D’ailleurs, lorsqu’elle me demande de me retourner, je m’exécute sans tarder. Je peux sentir mon coeur qui bat dans tous mes organes, tous les recoins de mon corps. « Je m’occupe de toi si tu t’occupes de moi après... » Je crois que je pourrais gémir juste de l’entendre murmurer à mon oreille de cette voix suave dont elle sait exactement se servir. Les mains à plat contre le mur, le front également posé contre ce dernier, je tente de rassembler mes esprits, mais sentir son regard sur moi, partout dans mon dos, tout en ressentant la fleur de douche qui glisse sur mon épiderme, je crains ne plus pouvoir tenir longtemps sur mes jambes. « Dis-donc, c’est la voie lactée dans ton dos. T’as déjà pensé à en faire une cartographie ? » Je laisse échapper un rire amusé. Il est vrai que les grains de beauté sur ma peau sont un peu ma ‘marque de fabrique’. « Il faudrait que tu viennes les compter, un jour. » lui dis-je tout en me retournant pour lui faire face cette fois. L’air est électrique, nos regards le sont tout autant. « Donne-moi ça, sinon je vais finir par tomber dans les pommes. » Entre la chaleur de la salle de bain dû à l’humidité et la température de l’eau, ajouté à ça le désir immense qui plane entre nous, je pourrai facilement me laisser entraîner par un malaise vagal. Pourtant, je tiens le coup, et récupère la fleur de douche pour m’occuper d’elle à son tour. C’est la première fois que je pose réellement mon regard sur elle de cette façon. Sur son corps totalement nu. La première fois que je pose mon regard sur le corps d’une femme nue, d’ailleurs, et je ne pensais pas pouvoir ressentir autant de chose à cette vue parfaite. Mon regard suit la fleur de douche qui dévie sur son corps valloné, je suis concentrée, fascinée aussi. Finalement, je ne résiste pas à l’envie d’abandonner la fleur de douche pour utiliser mes mains. Ces mains inexpérimentées qui s’aventurent contre sa peau, caressant son ventre, remontant sur sa poitrine que je prends en main avec autant de délicatesse que d’envie. Sans attendre, je reviens chercher ses lèvres, peut-être pour faire taire toutes les pensées qui me traversent. Et progressivement, une de mes mains se sent attirée par une descente plus au sud, partant ainsi en exploration.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: woke up late ⚝ marlan #4 (#)   woke up late ⚝ marlan #4 - Page 2 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
woke up late ⚝ marlan #4
Revenir en haut 
Page 2 sur 3Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
island bay ::    :: around you :: le passé-
Sauter vers: