la course au jouet → dorian

Dorian ne comprenait pas trop pourquoi le type avait fait ça. Certes, il y avait de la demande sur ces poupées, mais pourquoi créer la rupture de stock dans la région ? Pour se faire quelques dollars ? Et encore, là, il était chez lui, donc il ne pouvait pas frayer le poisson, et ce n'est pas le blond qui lui fera de la publicité, ni la blonde d'ailleurs sans doute. Quoiqu'il en soit, il en faisait part à la blonde de ce trafic qui n'avait finalement pas beaucoup de sens, mais bon, le type devait être au chômage, il n'avait que ça à faire, ça l'amusait et il ne faisait pas trop de mal, sauf si peut être il avait séquestré des vendeurs, peut être qu'il avait détourné une cargaison de poupées. Difficile à dire, ils n'avaient pas vu passé l'informations si ça avait été le cas, donc on peut imaginer qu'il a fait ça légalement. Est ce qu'il y a un numéro de séries sur ces poupées ? Possible, mais bon, qui viendra vérifier ? Peu importe, l'important était d'avoir la poupée. Et la blonde donnait quelques arguments en faveur du type, mais la vérité c'était qu'ils ne savaient pas s'il n'embêtait pas le voisinage quand même.

" On ne sait pas comment il agit avec le voisinage tu sais. Peut être qu'il entre dans cette catégorie de voisin ... Mais bon, on a la poupée, le reste, on ne veut pas savoir je crois. "

C'est même sûr, il ne voulait pas savoir, pas poser de questions aux voisins pour savoir comment il était, comment il pouvait se comporter avec eux. Ils avaient la poupée, ils pouvaient maintenant repartir chacun chez soi. Mais avant Noomi proposait de prendre le café de la victoire. Il en souriait mais ça lui convenait parfaitement.

" Un café et une petite mignonnerie avec même si tu veux. Ouais, moi aussi je sais me montrer raisonnable sur mon régime pour maintenir ce corps en forme. "

Oui, Dorian est du genre à faire attention, mais là, cela avait été une telle aventure, qu'une récompense sucrée en plus du café ne serait pas de refus, il ne doutait pas que Noomi ne voudrait pas cela pour elle aussi. Ils montèrent donc dans la voiture, le sentiment du devoir accompli, la mission n'avait pas été un long fleuve tranquille, mais quand même elle était réussie et c'était bien tout ce qui comptait.