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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
avril 2024
12° - 19° // le vent est de retour à ib..
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


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 I was born for this [Lexie & Liam]

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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] - Page 5 EmptySam 25 Nov - 22:29


L’air frais est bienfaisant. Je le respire à grands coups, faisant brûler mes poumons que je sens bien hurler sous le traitement dans ma cage thoracique. Il n’y a pas de vent, mais la température est nettement plus fraiche à l’extérieur et cela m’apporte beaucoup de soulagement alors que je suis en sueur. Je ferme les yeux un instant pour laisser mes muscles relaxer. Même si l’effort physique m’a essoufflé, je me sens bien. Revigoré. Le sport me fait toujours cet effet instantané. Ce n’est pas pour rien que je le recherche constamment dans n’importe quelle activité physique. Les sportifs en sont accros d’ailleurs, c’est un fait. Je me tourne vers Lexie alors qu’elle rit. Je remarque seulement maintenant la condition de ses pieds. La misère que représente les talons hauts pour une femme. C’est vraiment la pire des inventions. Je suis très calme. Je suis toujours ainsi après une séance d’entraînement, même si ce n’en était pas une. La sensation est la même. Je m’approche et je finis par lui tendre un bras pour qu’elle s’accroche au moins à ça le temps de trouver un endroit où s’assoir. Je regarde à gauche, puis à droite. Il n’y a même pas de marches d’escaliers à proximité. Elle ne pourra pas se satisfaire d’une position assise avant de rejoindre l’intérieur à nouveau. Je continue à réfléchir, la voyant m’avertir qu’elle risque de couiner et d’avoir une démarche de canard le long du trajet. L’instant suivant, je reviens vers elle. Je la soulève dans mes bras, la portant comme une mariée. Je n’ai aucun mal à la maintenir ainsi dans les airs, son poids étant inférieur à ce que je soulève régulièrement au gym. Je pourrais donc la porter de la sorte un bon moment malgré mes récentes heures de danse dans le corps. Je reste ainsi droit, la regardant. « Évitons de te faire marcher alors. » Je lui dis en souriant. Je me mets à avancer afin de contourner le bâtiment par l’extérieur. Je rejoins l’entrée principale. Je pousse la porte à l’aide de mon dos. L’employé de la réception nous regarde mais sans poser de questions. Je le remercie du regard pour cela. Je me dirige vers l’ascenseur. Je laisse Lexie appuyer sur les boutons. Une fois au quatrième étage, je lui parle à nouveau. « La carte magnétique est dans la poche de mon veston. » Je me penche vers elle pour lui rendre cela plus accessible. Elle doit malheureusement mettre sa main là où le tissu de mon complet est encore bouillant et humide. Sauf qu’il nous faut cette carte pour entrer dans notre suite. Une fois déverrouillée, je passe la porte avec Lexie toujours dans les bras. Je la dépose finalement sur le lit, lui reprenant au passage la carte magnétique des mains. Une fois enfin à destination, je retire mon veston pour immédiatement sentir la sueur qui garde coller ma chemise à ma peau. Je vais dans le salon, me prenant une bouteille d’eau dans le mini-réfrigérateur au passage. Je calle la bouteille d’un coup, tout en déboutonnant ma chemise. Je la retire pour me retrouver torse nu. Je soupire en passant une main dans mes cheveux pour en faire tomber les goûtes de sueur résiduelles. Je cherche dans le réfrigérateur de quoi soulager Lexie. Je ne trouve pas mieux que des petits ice-pack. Ça devra faire. Je les prends ainsi que deux nouvelles bouteilles d’eau. Je reviens à la blonde, lui tendant l’une des bouteilles. Avant qu’elle ne se lève, je place les ice-pack sur ses chevilles et sur ses pieds visiblement gonflés. Pendant que j’ouvre le bouchon de plastique de ma bouteille, j’avertie Lexie. « Repose tes pieds au moins quinze-vingt minutes au frais si tu veux être capable de marcher demain. » Je ne la forcerai pas si elle refuse de m’écouter. Je m’approche de ma table de chevet. Je vide mes poches. Sans même attendre d’être à la salle de bain, je retire mon pantalon bleu marin. J’accroche mon complet sur un support dans la penderie pour qu’il sèche. Je me défais de ma montre qui est mouillée également. Je termine ma bouteille d’eau en observant les notifications sur mon téléphone portable avant de l’abandonner derrière. Je reviens ensuite à Lexie. J’imagine qu’elle préfère se doucher la première donc je lui tends les mains afin qu’elle en use pour se remettre lentement sur pieds après son traitement au froid.
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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] - Page 5 EmptyDim 26 Nov - 0:19


L’idée de couiner en marchant comme un canard ne me plaît pas vraiment mais, je préfère en rire. Pourquoi ? Parce que c’est de ma faute si j’en suis à ce résultat. J’ai ignorée volontairement les signaux avant coureur que me lançaient mes pieds. S’ils souffrent autant, ce ne n’est dû qu’à ma seule volonté. Je suis donc prête à en assumer les conséquences lorsque je me sens soulevée du sol. Je m’accroche instinctivement au cou de Drake. Il m’informe qu’il vaut mieux qu’on évite que je marche d’avantage. Je lui sourie, doucement. Il n’imagine pas comme cette attention le rend encore plus attirant. Je ne peux d’ailleurs le quitter du regard tandis qu’il prend la direction de l’entrée principale de l’hôtel, de l’autre côté du bâtiment. Je ne le fais que pour l’aider à ouvrir la porte dans son dos, que je pousse de la main, avant de la retenir à notre passage. L’homme à la réception nous observe aussitôt. Cependant, il ne se permet aucun commentaire. Je détourne vite mon regard de sa direction. Je n’aime pas l’idée que son cerveau commence à se faire des tas de scénario pour justifier ma position dans les bras du boxeur. J’appuie sur les boutons de l’ascenseur dès qu’ils sont à ma portée. C’est étrange d’être ainsi portée, comme si j’étais blessée. Mais ce n’est nullement désagréable, cela dit. Au contraire. Si je me focalisais dessus, il ne me faudrait pas longtemps pour ressentir des envies nuisibles à cette belle amitié naissante entre moi et Drake. Les portes s’ouvrent sur le quatrième étage. Le boxeur m’indique où se trouve la carte magnétique sur lui. Je glisse ma main dans son veston sans réfléchir. La zone est bouillante autant que trempé. Je rie quelque peu en songeant que d’autres femmes auraient grimacée à l’idée d’avoir de sa transpiration sur la main. Pourquoi pas moi ? L’habitude avec Brendy, je présume. Vous vous rappelez quand je vous ai dis que je me servais de ces poches durant des partys où je n’en possède pas sur ma tenue ? Hé bien mon meilleur ami, n’étant pas non plus un inconnu des pistes de danses lorsque j’en croise, a tendance à beaucoup transpirer dans ces complets. Par conséquent, il n’est pas rare qu’il soit trempé comme l’est le boxeur quand je glisse mes mains dans ses poches pour récupérer ce dont j’ai besoin. D’ailleurs, je ne glisserais plus jamais, de ma vie, un rouge à lèvres aux zones les plus exposés à la chaleur corporelle. J’en ai perdu un qui a laissé un souvenir impérissable à la pauvre chemise de Brendy. Enfin Bref. Dès que nous sommes à la porte de notre suite, je glisse la carte magnétique que j’ai frottée sur ma robe au préalable, pour qu’elle se déverrouille. Ensuite, mon fessier regagne le confort du lit de notre chambre, où Drake me dépose. Je l’en remercie d’un furtif baiser sur la joue, avant de le relâcher. Mes talons tombent au sol. Mon dos en fait autant contre le matelas. Aaaaah. Ça fait du bien. Je ferme les yeux, bienheureuse d’être rentrée. Je pourrais presque m’endormir si je n’avais pas autant envie d’une bonne douche. Seulement, vu l’état de mes pieds, cela va être un calvaire d’y aller. Je songe à une solution lorsque Drake revient dans la chambre. J’ouvre les paupières pour l’observer, aussitôt. Il est torse nu. Immédiatement, mes prunelles sont captivées par ces tatouages. C’est le choc de température dont sont victime mes pieds, suite au dépôt des mini-sacs de glace, qui me convainc de regarder tout autre chose. C’est franchement désagréable ce froid soudain. Cependant, je ne me plains pas d’avantage, je me redresse plutôt pour me saisir de la bouteille d’eau qu’il me tend.

_ Merci.

Je lui souffle en la décapuchonnant. Il m’informe de garder mes pieds ainsi durant quinze minutes si je désire marcher demain. Comme c’est effectivement ce que je souhaite, je compte bien suivre ce conseil avisé. En attendant de pouvoir bouger, je porte le goulot de la bouteille à la bouche pour la vider d’une traite. Mon regard s’attarde brièvement sur le fessier du boxeur qui rejoint son côté de lit. Il faut que j’arrête ça immédiatement. Je ne suis pas un vulgaire animal. Je suis plus forte que des phéromones, merde. Je soupire, exaspérée par moi-même, puis abandonne la bouteille d’eau vide sur le couvre-lit. Je m’allonge à nouveau. De ma position, je vois Drake à l’envers. Je ferme les paupières pour me dissuader de le reluquer avec insistance. J’aimerais bien comme lui ôter ma robe qui me colle à la peau mais, si je fais ça maintenant, je vais être juste en petite culotte devant lui. Il vaut mieux éviter. Je commence à bailler. J’étends mes bras. Je dormirais bien, là. Toutefois, il faut que je me lave, avant. Demain matin nous sommes attendu très tôt pour la course et… Ça me fait penser ! Je me relève pour me saisir de mon téléphone qui n’a pas bougé de l’endroit où je l’ai laissé en début de soirée. Il faut absolument que je programme un réveil car, si je me fie à Drake, on va louper la course. Ça serait dommage. Hum… que je réfléchisse… l’organisateur a dit que la course débutait à dix heures. Je règle donc le téléphone pour huit heures quinze. Le réveil va piquer tout à l’heure. Il est temps qu’on aille dormir. J’abandonne le mobile sur la table de chevet pour m’étendre jusqu’à ma valise. Je tiens le bustier pour éviter que mes seins s’en échappent. Heureusement que j’ai mis la nuisette au dessus. Drake revient vers moi pour m’aider à me lever. La glace a apaisé la douleur en grande partie. Je peux mieux me déplacer que précédemment. Je l’informe que je vais me doucher rapidement. Lentement, je regagne la salle de bain où je me démaquille, ôte enfin ma robe de soirée, me brosse les dents, me fond sous une bonne douche tiède où je lave mes cheveux, me sèche totalement, et retrouve le confort de ma nuisette. Armé d’un élastique, je reviens ensuite dans la chambre la robe sur un bras, pendant que mes mains tressent ma chevelure humide. Je n’ai pas le courage de les sécher, ils seront donc ondulés au réveil.

_ La place est libre.

J’informe doucement Drake tandis que j’accroche la robe sur un cintre pour qu’elle puisse sécher. Ensuite, je rejoins le lit où je m’allonge en soupirant d’aise. Enfin couché.

@Liam Drake
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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] - Page 5 EmptyDim 26 Nov - 1:09


J’attrape les deux mains de Lexie et je la soulève en position assise en douceur. Je libère ses pieds du froid. Je les masse quelques secondes pour délier les tendons et les muscles. Puis dès que je sens qu’elle a retrouvé une certaine vigueur dans ses pieds, je la fais glisser en bas du lit avec précaution. Je teste sa démarche, reculant alors qu’elle avance en me tenant les mains. Satisfait, je la laisse aller. Elle se dirige vers la salle de bain sans perdre plus de temps. Je range un peu la pièce. Je baisse les rideaux de la chambre à coucher. J’allume ma lampe de chevet. Alors que j’entends l’eau de la douche couler, je sors le nécessaire pour ma propre douche sous peu. Je fais un rapide tour dans l’autre pièce pour remettre les ice-pack à leur place et prendre encore deux bouteilles d’eau. Il va falloir que le service aux chambres en remette car se sont les dernières. Je vide la moitié de la mienne et je laisse l’autre près du téléphone de Lexie en cas de besoin. Je ne me sens pas vraiment fatigué. Pourtant, il est à présent passé deux heures du matin. Je devrais être couché depuis longtemps. La blonde sort de la salle de bain et nous changeons de place comme nous en avons pris l’habitude. Je commence par me doucher de nombreuses minutes afin de retirer la sueur de sur ma peau et mes cheveux. Je sors de là et me sèche comme il faut. J’applique sur tout mon corps une lotion anti-inflammatoire pour détendre mes muscles. Je la laisse agir le temps de me brosser les dents et de sécher mes cheveux. Au bout de quinze minutes à laisser pénétrer la lotion, je viens me faire couler un bain d’eau froide. Je me glisse dedans avec l’habitude. Je laisse mes muscles réagir au choc thermal durant une dizaine de minutes en fermant les yeux. Je sors ensuite de là et je m’étire avec soin. Je me sèche à nouveau avant de me couvrir que d’une paire de sous-vêtement propre. Je me regarde une dernière fois dans le miroir avant de sortir en laissant la porte grande ouverte comme hier. Lexie est déjà couchée. Je fais donc le minimum de bruit pour ne pas la déranger. Je range mes choses dans ma valise et je vais m’étendre sur le dos, couvrant mon corps des draps et fermant la lumière. Je demeure dans cette position un moment après avoir poussé comme d’habitude l’oreille loin de ma tête. Je fixe le plafond en silence. Je réagis au bout de ce qui me semble être suffisamment de temps immobile. Je tourne la tête vers Lexie. C’est tentant. Je sais déjà que c’est confortable. Sauf que je ne sais pas si elle dort. Je tends une main dans sa direction en suivant le parcours des draps. Ma main rejoint le tissu de sa nuisette dans son dos. Je garde ma paume à plat sur son corps un instant, attendant de voir si elle réagit à mon contact. Je n’en suis pas certain, alors je fais glisser cette main jusqu’à son ventre. Mes doigts refroidis par le traitement anti-inflammatoire rencontre de la peau douce et chaude. Je me décide à bouger. Je rapproche mon corps et je tire également sur le sien en même temps. Je nous réunis en plein milieu, venant poser ma tête contre ses omoplates. Ma main demeure en place sur son abdomen, la retenant de s’éloigner. Je trouve difficilement le sommeil. Je soupire donc inconsciemment plusieurs fois avant de trouver la voie vers le repos. Je m’endors dans une bulle de chaleur formée de nos corps blottis. C’est définitivement beaucoup plus confortable. On a beau dormir dans un lit cinq étoiles, la valeur de ce confort provient de notre étreinte. Je me fais bercer par la respiration de Lexie. Je laisse ma main glisser alors que je m’endors, ce qui fait que ce n’est plus difficile du tout de s’échapper de mon emprise. Ma paume est cachée désormais dans le tissu de la nuisette. Mon esprit s’envole, se calme complètement. La tranquillité.
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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] - Page 5 EmptyDim 26 Nov - 3:22


Invercargill (Île Sud, NZ) – Jour 3
J’émerge du sommeil au son d’une sonnerie, lointaine. Une sonnerie familière qui gagne en intensité au fur et à mesure que je l’entends. J’ai conscience du pourquoi elle existe, du pourquoi elle apparaît dans ce rêve sans queue ni tête qui s’efface déjà de ma mémoire. Cependant, je n’arrive pas encore à ouvrir les yeux. Je me sens épuisée. Pire encore, je sens chacun de mes muscles endoloris comme si je venais de faire des heures intensives de sport. Pourtant, je dois me réveiller. J’ai conscience de l’importance capitale de le faire, même si j’ignore encore réellement pourquoi. Je tends le bras pour attraper mon téléphone que j’ai déposée la veille sur le rebord de la table de chevet. Je ne la sens pas. J’ai beau glissée ma main dans tout les sens, il n’y a aucun meuble. J’ouvre les yeux alourdis par le sommeil pour comprendre ce qu’il se passe. Drake est collé à côté de moi. Son bras repose sur ma hanche tandis que sa main est suspendue non loin de mon abdomen, sous ma nuisette remontée jusqu’au dessous de ma poitrine. Je ne me rappelle pas m’être endormie dans cette position. C’est bizarre. Enfin qu’’importe. Adriel disait que je bougeais beaucoup trop en dormant alors, il se peut que je me sois rapprochée de Drake lorsque j’étais endormie. Alors euh… téléphone. Il est toujours sur la table de chevet. Elle est plus loin que je ne le pensais. Je suis obligée de me glisser sur le matelas pour que mes doigts l’atteignent enfin. L’iPhone tombe sur le lit. Je m’en saisie pour couper le réveil. « Course All-Start » Merde, c’est vrai c’est à 10 heures ! Je me redresse dans le lit pour me frotter les yeux. Si je reste allongée, c’est certain, je vais me rendormir.

_ Drake.

Je l’interpelle en caressant son bras, étendue sur le matelas, non loin de moi. Il n’y réagit pas. Je tourne le visage en sa direction pour le voir. Il dort paisiblement. Je soupire. Clairement, je n’ai pas la force aujourd’hui de reproduire ma méthode de la veille pour le convaincre de se réveiller. Il faut que la méthode douce fonctionne, coûte que coûte. Je me tourne vers lui, ramenant mes mollets à l’arrière mes cuisses. Je prends appuie sur l’une de mes mains tandis que l’autre entame une caresse sur son bras.

_ Draaaaaake. Reprends-je d’une voix mélodieuse, claire. _ Il est l’heure de se lever.

Hum. Il va falloir un peu plus, je pense. Je me rapproche de lui en glissant sur le matelas. Je remonte ma main à son épaule, son torse, que je caresse avec plus de tendresse que je ne le voudrais. Je m’attarde même à retracer très grossièrement les traits de ces tatouages qui je perçois dans la pénombre. Il est tellement mignon lorsqu’il dort. C’est presque un crève-cœur de devoir le forcer, pour la seconde fois, à se réveiller. Seulement, je n’ai pas le choix. On l’attend. On l’attend même plus que l’on ne m’attende moi, en faite. Je penche mon visage près du sien, j’embrasse sa joue avec douceur, plusieurs fois, puis porte mes lèvres à son oreille.

_ Hey champion. Il faut que tu te lèves. La course commence dans un peu plus d’une heure.

Ma main continue de glisser sur chacune parcelle de sa peau qui m’est offerte. Son bras, son épaule, son torse, son dos. Je m’aventure même à embrasser son épaule entre deux appelles de son prénom. Je sourie lorsque je vois ses paupières vibrer légèrement.

_ Tu as l’air d’aimer ce genre de petit réveil. Je prends note. Je lui dis amusée, sans savoir s’il m’entend réellement ou non. _ Allez Drake. Il faut vraiment qu’on se bouge sinon on va être en retard. Je suis sérieuse. C’est important qu’il sorte de ce lit, maintenant. Ces paupières cèdent, je lui souris. _ Bon matin champion. J’embrasse sa joue avec tendresse, sans cesser de le caresser. _ Je vais commander le petit déjeuner, comme hier. Tu me rejoins dans le salon ?

Il acquiesce légèrement. Enfin, il me semble. Je le délaisse à regret pour rejoindre la pièce voisine où je m’empare du téléphone pour appeler le service d’étage. L’homme à la réception me confirme que nous serons servie tout de suite. C’est parfait. Je passe à la salle de bain pour soulager un besoin naturel, avant de défaire ma tresse. J’ai les cheveux mi lisse mi ondulé mais c’est déjà plus présentable que les cheveux en pétard. Lorsque je quitte la salle de bain, on frappe à la porte. J’accueille aussitôt le room service.

@Liam Drake
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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] - Page 5 EmptyDim 26 Nov - 4:16


Mes rêves sont tenaces. Celui-là ne fait pas exception. Le truc c’est qu’il n’est pas clair. Je me sens étendu, comme couché dans un nuage. Tout est très moelleux autour de moi, chaud aussi. Je me sens confortable comme jamais. Dans ce rêve, Lexie est présente. Elle porte sa robe magenta du gala. Je l’observe en silence alors qu’elle s’approche de moi et pose les mains sur mon complet. Je la vois commencer à déboutonner mon veston puis ma chemise. Elle ose même faire de même avec mon pantalon. Je sens ses doigts parcourir ma peau et ses lèvres se rapprocher des miennes. Chaque fois que je tente de les atteindre elle recule. Moi, je ne peux pas remuer de ma position actuelle. Je suis donc esclave de ses approches tentatrices qui n’aboutissent jamais à un baiser. La frustration finit par me rendre à demi-conscient. Je sens toujours ma peau se faire caresser mais je ne vois plus rien que du noir derrière mes paupières. Des lèvres se posent sur ma joue. Je frissonne intérieurement. J’émerge de plus en plus, répondant à l’affection qu’on semble me donner. Stimuler par l’envie d’en donner aussi. Une voix bourdonne dans mon oreille. Le parfum de Lexie commence à me faire réaliser ce qui se passe. Elle m’appelle de plus en plus, ses gestes affectueux plaisant à mon corps. Lorsque sa bouche se pose sur mon épaule, un frisson parcours le long de ma colonne vertébrale. J’inspire lentement et mes yeux cherchent à s’ouvrir. Ma gorge produit une faible plainte face à la lourdeur du sommeil qui persiste toujours en moi. Je n’ai pas assez dormis. Clairement pas. Je devrais dormir plus. Lexie me parle à nouveau. Je comprends à demi ce qu’elle me raconte. Je bouge à peine sous elle, laissant mes yeux s’ouvrir dans un ultime espoir de la voir. Elle me dit bon matin et s’approche pour m’embrasser la joue tout en caressant ma peau un peu plus. Je soupire de bonheur et je croasse un « Hey » qui se perd rapidement dans ma respiration. Ce qu’elle est en train de me faire est excessivement plaisant. Mon corps se réveille de plus en plus sous les sensations douces qu’elle me procure. Je pourrais l’emprisonner dans mes bras si j’étais un peu plus réveillé. Je me contente de la fixer sans comprendre totalement ce qui se passe encore. Je saisis l’essentiel. Elle va commander à manger. Je me roule dans le lit au bout d’une minute d’immobilité. Je grogne tout le long, luttant pour ne surtout pas me rendormir dans la chaleur des draps. Je m’étire pour me stimuler. Je me retrouve finalement par terre comme la veille. Je secoue à tête à plusieurs reprises. Je fais mes séries de push-up matinales pour terminer de stimuler mes muscles. Mon esprit lui aura besoin de café malheureusement. Je finis par me mettre sur mes deux pieds et à marcher lentement vers la salle de bain, lâchant un mi-grognement mi-soupire en chemin. Je vois du coin de l’œil Lexie s’occuper du repas qui vient d’entrer dans la suite. Je vais à la toilette. Je me brosse les dents. Je m’accroche au comptoir pour ne pas me casser la gueule en réalisant que je suis un véritable zombie. Je me fixe une minute dans le miroir avant de sortir et de rejoindre le salon. Je prends place comme hier, me laissant tomber sur ma chaise. Au lieu de prendre de quoi manger, je viens poser mon front sur mes deux avant-bras réunis sur la table. Je suis vraiment fatigué et je n’aime pas ça. Je grogne pour me pousser moi-même à relever la tête. Je commence à manger. Je prends une galette à l’avoine sur laquelle je mets une grande couche de confiture aux fruits des champs. Je me prends ensuite deux œufs à la coque et plusieurs tranches de bacon et de jambon. Je finis par une banane que je coupe en morceau, mélange avec du yogourt grec et du beurre d’arachide dans un bol. Je mange le tout à la cuillère en fixant le vide. Tout du long, je cale trois tasses de café colombien. Je soupire une fois que ma dernière bouchée est prise. Je demeure immobile encore un peu, ne fixant rien en particulier. Puis, je retrouve la motivation en moi. « Ok. » Je dis même en frappant mes paumes sur la table. Je me lève et je vais à ma valise. Je reste dans cette vague de motivation et décide de me préparer en premier. Je vais à la salle de bain pour la seconde fois. Je prends une douche froide. Je me prépare ensuite à peine, comme la veille. Juste un peu de déodorant et de parfum. Ma tenue se constitue d’un t-shirt blanc et d’un pantalon confortable. Ma casquette retrouve ma tête. Inutile de s’en faire pour l’habillement, nous allons nous changer une fois là-bas pour mettre la combinaison inflammable. Je sors de là en sautillant un peu, les poings que je retiens de se relever par réflexe. Je me prépare pour la bataille. Je me répète de temps à autre pour moi-même des « Ok » ou encore des « Go ». Cela me garde dans ma bulle. Bulle qui devra demeurer intacte jusqu’à la fin de la course dans plusieurs heures. C’est pour ça que j’ignore mon téléphone et mon ordinateur ce matin. Je me contente d’aller me rafraîchir sur le balcon dans l’attente de Lexie. Cette préparation mentale est la même que pour un match de boxe. Il est donc aisé de voir que je ne suis plus vraiment là. Que je vais puiser dans mes réserves d’énergie et de concentration pour demeurer fort alors que je suis pourtant fatigué. Cet état sera essentiel si je veux espérer être le digne adversaire de Kerry. Le duel est entre lui et moi. Il ne faut pas l’oublier.
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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] - Page 5 EmptyDim 26 Nov - 6:16


Deux nouveaux grooms attendent dans le couloir. Je les salue poliment tandis qu’ils entrent dans la suite pour déposer nos plateaux déjeuners à même la table. Une fois que cela est fait, ils repartent en nous souhaitant une bonne journée. Je les remercie, puis ferme la porte sur leur passage. Ensuite, je profite que Drake ait quitté la salle de bain pour aller me chercher deux comprimés d’aspirines. Hé oui, c’est moi qui aie un peu mal à la tête ce matin. Je crois que c’est le contre coup de l’alcool que j’ai bu hier, au gala. Mon organisme n’y ait plus habitué. Je rejoins la table où Drake a le front posé sur ces deux avant-bras. Je comprends parfaitement son état de fatigue avancé. Moi-même je n’aurais pas boudé quelques heures de sommeil en plus. Cependant, nous n’avons pas le choix. Aujourd’hui c’est le jour de la course. Autant dire que c’est l’événement principal de notre séjour. Nous ne pouvons ni le manquer, ni y arriver en retard. Je commence mon déjeuner en gobant les deux comprimés que j’avale à l’aide d’une gorgée de jus d’orange. Après, je me charge de servir le café dans nos tasses, silencieusement. Je ne cherche pas à aborder Drake, d’une quelconque façon que se soit. Pourquoi ? Parce qu’un grognement m’y invite, même s’il ne m’est pas destiné. De plus, nous sommes à l’orée d’une compétition. Je ne sais pas comment le boxeur gère son stress ni même s’il en a lorsque c’est le cas les soirs de matchs. Je préfère donc que la conversation à venir, s’il y en a une, soit amorcée par lui. En attendant, je me sers en viennoiseries, fruits et charcuteries modérément. J’ai suffisamment mangé hier soir pour avoir retrouvé un appétit normal. Drake se nourrie aussi, le regard souvent perdu dans le vide. J’imagine que c’est un rituel tout à fait normal. Enfin, les premières minutes. Ensuite, je commence à en douter sinueusement. Peut-être que ma façon de le réveiller lui a déplu ? C’est la question que je me pose mais que, à aucun moment, je ne m’autorise à lui poser. Je préfère la garder pour moi. Après tout, ce n’est pas comme si c’était primordial que je le sache. Je poursuis donc mon déjeuner dans le calme. Drake ouvre la bouche après quelques minutes de silence pour prononcer un « ok » qui est suivit d’un claquement de main sur la table. Il semble plein d’énergie, soudainement. Il quitte aussitôt la table pour rejoindre la chambre, avant de s’enfermer dans la salle de bain avec ces affaires en main. Ça ne me gêne pas qu’il aille se préparer en premier. Cela me laisse le temps d’appeler vite fait Lana. C’est d’ailleurs ce que je fais, sur le balcon, après m’être couverte de ma robe de chambre. Comme hier, elle me salue avec beaucoup de joie dans la voix, pour ensuite me parler de ses activités du jour. Apparemment, sa tante Anna lui a promis une petite balade dans le parc, à l’air de jeu. Je lui conseille d’être très prudente en s’amusant là-bas. Elle m’assure qu’elle le sera, ce qui me satisfait. J’entends très peu de temps après la porte de la salle de bain s’ouvrir. Je lui souhaite une bonne journée et lui envoi pleins de bisous. Elle en fait tout autant. Comme hier, la communication se coupe sur nos « je t’aime ». C’est à mon tour de me préparer. Je rejoins la chambre pour prendre mes affaires, puis m’isole dans la salle de bain où je me contente de me brosser les dents, me démêler les cheveux, et me maquiller très légèrement. Je me suis douché il y a à peine quelques heures, la douche n’est pas nécessaire dans l’immédiat. Je m’habille d’un jean et d’un tee-shirt gris clair, puis me parfume légèrement. Lorsque je quitte la salle de bain, c’est pour rejoindre la chambre où j’enfile ma paire de chaussette et mes baskets noires. J’ai encore un peu mal aux pieds mais c’est largement supportable grâce à la glace et aux massages de Drake. Après m’être assurée d’avoir bien la carte magnétique, le passe-V.I.P, et mon IPhone en poche, je signale à Drake sur le balcon que nous pouvons y aller. Il me rejoint, toujours dans le silence qui s’est instauré depuis son réveil. Nous quittons la suite pour rejoindre l’ascenseur. Il faut à peine une minute pour rejoindre le hall où nous attend Walter, comme la veille. Je le salue poliment. Le taxi patiente à l’extérieur. Nous le regagnons sans perdre un instant. Dans quinze minutes, nous serons sur la dernière ligne droite menant au départ de la course ayant lieu au circuit Teretonga Park. J’ai autant hâte d’y être que je ne suis stressée.

@Liam Drake
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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] - Page 5 EmptyDim 26 Nov - 18:06


Walter me salue mais je ne lui réponds pas. Une fois dans le taxi, je me perds dans la contemplation du paysage. Je laisse échapper par moment des mots inintelligibles pour tous les autres. Il s’agit en fait de mots de motivation dont seuls moi, Roy et Sophie en connaissent la signification et l’importance. Je ne laisse personne venir perturber la bulle que je me suis créée. Je sors du taxi avec ma carte VIP dans la main. Je me dirige vers une salle où on a réunis tous les pilotes et leurs accompagnateurs. Un technicien s’adresse à nous pour nous expliquer l’utilité de la combinaison que nous allons devoir porter. Il nous indique ensuite comment éteindre un feu qui surviendrait à même le tissu de protection. La technique est simple, il suffit de couper l’oxygène des flammes en tapotant directement dessus et en évitant tout contact avec la mécanique du véhicule ou notre copilote. Puis, nous avons droit à tous les scénarios catastrophes possibles et les réactions à adopter. Pour les collisions mineures ou les bris mécaniques pendant la course, nous devons nous rendre immédiatement aux puits pour réparation. Pour les collisions majeures, il faut nous isoler en terrain découvert et arrêter le moteur hors des limites de la piste. En cas d’incendie, il faut faire pareille et quitter immédiatement le véhicule, puis s’en éloigner à plus de dix mètres. En évitant de marcher dans la piste, évidemment. Ne pas essayer de l’éteindre par nous même. Ne pas non plus essayer d’aider un compétiteur arrêté quelque part. Interdit de détacher nos harnais pendant la course ou de nous arrêter sans raison valable. S’il y a des débris sur la piste, le signaler par radio à notre équipe et éviter de faire des manœuvres dangereuses pour les éviter si ce n’est pas possible. Toujours respecter l’indication drapeau jaune qui signale un accident ou un drapeau rouge qui va nous forcer à nous arrêter. Si on souhaite déclarer forfait, le faire en se rendant dans les puits et en arrêtant le moteur devant notre garage attitré. Aucune nourriture ou breuvage n’est permis à l’intérieur du véhicule. Ne jamais retirer son casque pendant que le véhicule est en mouvement. Finalement, ne pas nous opposer à un ordre en provenance de notre équipe mécanique. Donc si on nous demande de rentrer aux puits, il n’y a pas de discussion possible. J’enregistre tout avant de m’avancer vers Walter qui nous conduit à notre équipe de la veille. On nous donne nos combinaisons respectives à enfiler à la salle de bain à défaut d’avoir mieux. On nous conseille aussi d’uriner maintenant si besoin. Le vêtement se constitue d’une pièce dont le pantalon et le haut aux manches longues sont cousus solidement à la ceinture. Le tissu est deux épaisseurs, pas si confortable sur la peau, mais il ne garde pas la chaleur. Heureusement. Le dos s’attache à l’aide de velcro. Même choses pour les poignets, les chevilles et un espèce de collet qui vient donc protéger aussi notre cou. Je sors le premier de la salle de bain. Je laisse le technicien vérifier que j’ai bien mis l’uniforme correctement avant de lever son pouce à deux autres qui s’approchent de moi. On m’aide à mettre des souliers à velcro aussi. Puis, des gants qui s’attachent par le même procédé. On me met par la suite une sorte de cagoule blanche au tissu très mince sur la tête. Elle ne laisse que mon visage libre, collant à mes cheveux et aussi à ma peau. Je crains un instant d’avoir des difficultés à entendre les gars à travers la radio du casque à cause de cela. Sauf qu’en me mettant celui-ci, je me rends bien compte que ce n’est pas le cas. On me fait même faire un test de communication. Tout est ok. Je les entends et eux aussi. Ma visière reste levée le temps qu’on termine de préparer Lexie de la même façon. On pourrait nous confondre désormais si ce n’était du casque qui est majoritairement noir pour le mien et blanc pour le sien. Elle a droit au même test de radio que j’entends dans mes oreilles. Dès que nous sommes prêts, on nous guide directement vers la piste. Le son de la foule commence à me parvenir alors que nous marchons. Nous débouchons sur la grande ligne droite du circuit où les voitures sont parfaitement alignées en deux rangées les unes derrières les autres selon notre classement des qualifications. On nous fait rejoindre la voiture en troisième position, celle derrière la première place de Kerry. Les gens sont contents de voir les pilotes et la foule est excitée alors que nous prenons place. Moi à droite derrière le volant. Lexie à gauche comme passagère. Quelqu’un me met le harnais, en teste la solidité, puis donne son ok. Je garde ma visière relevée, attendant que tout le monde soit installé dans les autres voitures. Je fixe l’arrière de la voiture de Kerry en attendant, concentré.
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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] - Page 5 EmptyDim 26 Nov - 19:55


Nous y sommes. Muni de ma carte V.I.P, je suis Drake et le guide jusqu’à une salle où sont réunis tout les autres binômes pilotes/accompagnateurs. Dès que nous sommes au grand complet, un technicien prend la parole. Contrairement à hier soir au gala, je l’écoute avec grande intention. Ce qu’il raconte est très important puisqu’il s’agit des consignes de sécurités ainsi que les bons gestes à adopter en cas de problème. Jusqu’à présent, je n’avais jamais pris réellement en considération le pourcentage de malchance qu’il y ait un accident. Sans doute ma confiance démesurée en Drake et les autres personnes participant à cette course. Désormais, je ne parviens plus à en faire abstraction. Pourquoi ? Parce que j’ai conscience que ce que je vais vivre n’est pas une banale activité. A tout instant je dois être vigilante à ce qui se passera sur la piste, dans le véhicule. Je me répète donc tout ce qui nous a été dit pour bien assimiler, tandis qu’on nous fournit la fameuse combinaison dont on nous avait parlé hier. Cela va devenir mon unique vêtement pour les heures à venir. J’écoute attentivement les explications quant à comment l’enfiler convenablement. Cela devrait être simple mais j’apprécie que l’équipe vérifie tout de même en cas d’erreurs potentielles. Je regagne la salle-de-bain à disposition quand c’est mon tour. Aussitôt, je me déshabille pour ne garder que mes sous-vêtements. Je fais un petit détour par le toilette pour être certaine de ne pas être prise d’une envie pressante au moment où je n’y aurais plus accès. Ensuite, j’enfile la combinaison que je ferme facilement grâce au velcro. La sensation de ce tissu n’est pas agréable sur la peau, vraiment. Toutefois, j’essaye d’en faire fie. Avant de quitter la salle de bain, j’envoi un petit sms à Brendy, puis éteins le téléphone. Toutes mes affaires vont être consignés dans cet endroit, je n’y aurais donc plus accès jusqu’en toute fin de course. Lorsque je sors de la salle de bain, on m’en soulage tandis qu’on vérifie si j’ai bien mit ma combinaison. C’est le cas. Deux autres personnes s’approchent de moi pour m’aider à mettre des chaussures spéciales, aux mains des gants, puis une cagoule blanche qui colle à même la peau ou les cheveux. C’est une petite galère avec ma longue chevelure blonde. Je suis invité à les enrouler puis les remonter pour qu’ils ne gênent pas. S’en suit le tour du casque, qu’on attache pour moi. Je soupire profondément au fur et à mesure que je prends conscience que le moment du départ approche. Je me sens nerveuse comme si j’allais conduire moi-même. Heureusement que ce n’est pas le cas, je serais bien capable de nous planter dès le premier tour de chauffe. On fait des tests radios à Drake. Sa voix résonne à mes oreilles. Cela fait du bien psychologiquement de l’entendre, cela m’aide à me calmer quelque peu. C’est à mon tour de faire les tests radios. Tout fonctionne impeccablement. Il est temps de rejoindre notre équipe, qui nous attend, ainsi que le véhicule. Le son de la foule en délire augmente au fur et à mesure que nous nous en approchons. C’est vraiment dingue d’être du côté de ceux qui attisent leurs exaltations. Je comprends soudainement pourquoi il est aussi simple de perdre les pédales quand ont est sous les feux des projecteurs. On se sent presque comme des Dieux vivants. Enfin, je ne me sens pas comme telle. Je sais que je suis qu’une simple passagère pour tout ces gens, et cela me convient amplement. D’ailleurs, je ne m’attarde pas à regarder le public en délire, je monte dans la voiture du côté droit comme on me le demande. Ensuite, je laisse le technicien attachait solidement mon harnais de sécurité, avant que la portière ne soit refermée. J’observe les autres pilotes et leurs accompagnateurs prendre place dans leurs véhicules, également. Enfin, ceux qui sont proches de la position de Drake et visible dans les rétroviseurs. En quelques minutes, il n’y plus personne sur la piste. Chacun est à sa place. Je baisse la visière du casque. Le départ est tout proche. Je ferme les yeux pour contenir mon excitation ainsi que mon stress.

@Liam Drake
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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] - Page 5 EmptyDim 26 Nov - 20:44


La piste se libère des gens. On m’autorise via la radio du casque à partir le moteur. J’entre la clé et je fais donc cela sans difficulté. La voiture décolle aussitôt, ronronnant de concert avec les autres. Nous sommes toujours en stand-by. Des techniciens passent entre les deux rangées de véhicules pour vérifier que tout est conforme. Je baisse ma visière en voyant les hommes quitter la piste eux aussi. On me donne un compte à rebord dans l’oreille. Cinq minutes avant l’allumage des feux rouges. Je reste concentré. J’attends donc. Une voix revient pour nous indiquer qu’il reste trente secondes. Je mets la voiture en vitesse en tenant le frein d’un pied ferme. La voiture vibre plus fortement jusqu’à ce que cinq lumières horizontales rouges s’allument au dessus de la ligne de départ. Kerry avance et nous le suivons en faisant la file indienne derrière lui. Le tour de chauffe permet de, comme son nom l’indique, réchauffer à la fois le moteur mais surtout les pneus. Je me retrouve donc derrière la voiture de Monroe en y laissant une distance sécuritaire de plusieurs mètres pour éviter les accrochages. La course n’est en théorie pas encore commencée. Toute personne qui en dépasse une autre devra obligatoirement rejoindre le bon ordre de départ déterminé par les qualifications. Du coup, rien ne compte en ce moment. Je me réhabitue donc à la trajectoire de la piste que je vais emprunter soixante six fois dans les prochaines heures si on compte ce tour-ci. Dès que nous revenons à la ligne droite du parcours, nous reprenons avec discipline les places que nous avions il y a un instant. D’autres personnes repassent entre les voitures pour s’assurer que l’ordre n’a pas été mélangé et que nous sommes tous alignés correctement pour le départ. La voix dans mon oreille me donne un décompte de deux minutes cette fois. Les techniciens donnent le ok et toutes les équipes sont prévenues que les voitures sont intacts et que la course peut commencer. Je fixe les cinq lumières rouges qui sont toujours allumées, nous indiquant d’attendre. J’ai l’habitude de compter le temps dans ma tête, de connaître la durée exacte de quelques secondes ou de quelques minutes. J’anticipe donc parfaitement le moment où les lumières s’éteignent. Aussitôt, j’appuie sur l’accélérateur et je fais décoller la voiture à vive allure vers l’avant, prenant l’espace à gauche pour tenter de prendre la première place dès le décollage. Hors, Kerry me bloque le passage en ce positionnant juste devant moi. Alors que j’accélère, tous les autres derrières moi le fond. Nous sommes une masse compacte de voitures qui s’élancent tous dans la même direction, dans le même corridor pour le premier virage. J’arrive à améliorer ma position en passant Monroe dès que la première courbe se profile sous les roues et que je tourne le volant pour la prendre. Sauf que Kerry tiens bon. Le classement derrière nous change considérablement car dans les rétroviseurs je vois de nombreux modèles de véhicules inconnus. Je peux me focaliser sur ce qui se passe derrière étant donné que Kerry va maintenir un rythme soutenu pour guider les autres. Il ne semble pas y avoir d’accrochage majeur. Deux voitures ont été rappelées aux puits selon ce que m’apprend mon équipe. Je dois donc à partir de maintenant tenir dans la longévité. Suivre Kerry de plus en plus vite pour graduellement gruger des secondes à chaque tour et le rattraper. Il ne faut surtout pas que je lui laisse prendre une avance sinon il me sera difficile d’espérer le passer d’ici la mi-course. Mon seul souci actuellement est donc de lui mettre un maximum la pression et de me séparer du reste du peloton pour assurer mes arrières. Ce qui est très important lorsque nous sommes ainsi tous regroupés. La proximité incite les dépassements. Si quelqu’un tente quelque chose contre moi, je ne pourrais pas carrément le bloquer en déviant devant lui au risque de causer un accident. Il faut la jouer fair-play. Ce dont Kerry est au courant, également. Si le dépassement est propre, il n’y a pas de raison de le contester. Même au sein d’une compétition amatrice, ce détail compte.
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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] - Page 5 EmptyDim 26 Nov - 21:42


J’entends également tout dans mon casque, notamment l’indication à Drake de démarrer le moteur de la voiture. Aussitôt, le ronronnement ainsi que les vibrations de celui-ci se font ressentir. J’ouvre les yeux. J’arrive à peine à croire que c’est officiellement la course qui se prépare à démarrer. Ce qui est étrange puisque, l’instant d’avant, j’en avais pleinement conscience. J’imagine que c’est une réaction normale de mon cerveau. Enfin, très honnêtement, je n’ai pas l’esprit à analyser ce qui se passe dans ma tête. Je suis plutôt obnubilé par les émotions qui ce diffuse dans tout mon corps, présentement. Une excitation qui me rend impatiente de voir la voiture avancé, ainsi une forme de stress qui décuple les battements de mon cœur. Il bat si fort dans ma poitrine, que j’ai le sentiment qu’on pourrait presque l’entendre dans mon casque. Ce qui est impossible, bien entendu. Le bruit des moteurs couvre absolument tout à partir de maintenant. Cinq minutes avant l’allumage des feux rouges, indique la voix dans le casque. Je les observe aussitôt. Je sais que je peux les voir aussi bien qu’uniquement parce que Drake a fait un excellent temps. Aux dernières places, je doute qu’ils aient cette chance. Car oui, c’est une chance pour moi d’être là, dans cette voiture, à cette position. C’est une expérience unique que je ne suis pas prête de revivre d’aussitôt à l’avenir alors j’envisage bien de la vivre pleinement. 30 secondes. Drake enclenche la vitesse. La voiture vibre. Elle semble impatiente de partir, même si ce n’est que pour le premier tour de chauffe. Je décompte à rebours dans ma tête. À zéro les feux rouges s’allument. Kerry avance. Toutes voitures en font de même, dans l’ordre de classement. Monroe passe donc devant Drake qui garde une distance de sécurité pour éviter un éventuel accrochage. Le premier tour passe vite, sans encombre. Les voitures retrouvent leur place. Nouvelle attente. Des personnes circulent sur la piste pour vérifier que tout va bien ainsi que l’ordre des pilotes. Deux minutes. C’est le nouveau décompte qu’on entend dans notre casque. Les techniciens annoncent que tout est ok pour la course. Elle peut donc commencer. Je fixe à nouveau les feux rouges allumés. Je suppose qu’elles s’éteindront au moment du départ et j’ai raison. Dés qu’elles s’éteignent, la voiture s’élance à toute vitesse pour désormais, si tout se passe bien, plus d’une soixantaine de tours consécutifs. L’adrénaline de la veille reprend petit à petit ces droits en moi. Je sens mes lèvres s’arquer dans un immense sourire d’excitation, de joie contenue. Je ne m’autorise pas à faire de bruit pour ne pas perturber le boxeur qui fait preuve d’une concentration à toutes épreuves. Je ne connaissais pas Drake sous cette facette. Désormais je sais comment il est avant une compétition, un match. Cela décuple le charme qu’il a sur moi. Je ne pensais pas être autant sensible à un sportif avant de le connaître, avant de vouloir en faire un défi. Pfff. Un défi. (Rires) Il a toujours eu le contrôle sur moi, depuis ce soir où il m’a dit qu’il n’était pas intéressé. J’étais comme Savannah quelque part, sauf que je refusais d’en prendre conscience moi-même. A la première courbe, Drake dépasse Monroe. Je ressens une forme de joie éphémère. Pourquoi ? Parce que mon côté terre-à-terre me rappelle que ce n’est que le début. Tout peut encore changer. Dans le bon comme dans le mauvais sens. Il se peut également que Kerry franchisse la ligne d’arrivée en premier, même si je ne le désire pas particulièrement. On nous signale en radio que deux voitures ont été rappelées aux puits. Je regarde dans le rétroviseur à l’arrière. Tiens, des voitures que je n’ai pas encore vues. Les changements de positions ont l’air nombreux derrière nous. Peut-être que le gagnant se trouve parmi le peloton qui nous suit, qui sait. Seuls les prochains tours de la course vont répondre à cette question. Pour le moment, tout le monde se suit, à une allure d’apparence constante. Drake maintient sa position de second, ne lâchant pas Kerry. Je sens qu’il veut le dépasser, qu’il attend le bon moment pour le faire. Ça serait génial s’il y parvenait, vraiment.

@Liam Drake
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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] - Page 5 EmptyDim 26 Nov - 22:26


La patience est la qualité première d’un pilote de course. Il doit savoir quand est le bon moment pour agir et attendre après celui-ci. S’il va trop vite, il ruine ses chances de gagner. S’il ne voit pas l’ouverture, il manque peut-être la seule opportunité disponible. Je sais que mon intuition et que mon esprit stratégique sont bons. J’anticipe que ceux de Kerry le sont tout autant. Je fais donc avancer la voiture toujours et toujours plus rapidement à mesure que nous passons la ligne de départ. Cela me permet de me détacher comme prévu de mes compétiteurs à l’arrière et de rester près de mon adversaire. Un drapeau jaune au vingtième tour nous force à nous regrouper le temps de sortir deux voitures s’étant percutées. Puis, lorsque la course est relancée à vitesse normale, tout est à reprendre. La personne au troisième rang en profite pour me dépasser. Je me concentre pour le suivre jusqu’à pouvoir reprendre ma place deux tours suivants. Cela m’a fait perdre ma proximité avec Kerry. Je décide au trentième tour de faire le changement de pneus. Mon équipe se prépare à me recevoir. Je retourne dans les puits et j’attends immobile les quelques secondes nécessaires pour soulever la vouture et changer les quatre pneus. Je suis parmi les premiers à le faire, ayant comme règle de tous arrêter aux puits au moins une fois pendant la course. En revenant dans le peloton, je suis septième. Évidemment, cela paraît dramatique. Mais chaque personne devant moi devra s’arrêter prochainement, y compris Kerry. Et c’est ce qui arrive dans les tours qui viennent. Pendant ce temps, je fais mon travail. Je fais des tours de plus en plus rapides pour m’assurer les meilleurs temps enregistrés. Je suis troisième à nouveau rendu au quarante-cinquième tour. Kerry ne s’est toujours pas arrêté. Il s’est trompé dans sa stratégie ça c’est certain. Il ne pourra jamais revenir à sa place en vingt tours. Finalement, il sort par la bretelle le tour suivant, nous le voyons s’engouffré dans les puits. Je suis deuxième. Celui devant moi s’est arrêté juste avant moi. Il doit donc être dépassé en règle. Je prends de la vitesse. Mon contrôle est parfait. Ma concentration est entière. Finalement, je remarque une faiblesse. Il ralentie trop dans le coude, la dernière courbe du circuit. C’est ma chance de l’avoir. Il ne reste que cinq tours lorsque je prends le dernier virage plus serré et qu’ensuite j’accélère à fond. Je passe le pilote à gauche juste au moment de retourner dans la trajectoire du premier tournant. Je suis premier. Je dois tenir pour quatre tours. Je ne me déclare pas encore victorieux dans ma tête, tout peut arriver. Je vois Kerry traîner derrière, en cinquième place. Il n’est plus un danger. Je continue donc mon travail afin de distancer le second. Lors du dernier tour, je ne perds pas ma concentration, je focus sur la course que je connais à présent par cœur. Je passe le coude sans difficulté. Et là, il y a un drapeau à damier devant. La foule est debout, saute partout. Dans mes rétroviseurs, il n’y a personne. Alors, j’accélère toujours plus vite jusqu’à passer la ligne blanche et sceller ma victoire. J’expire comme si je recommençais à respirer après une longue plongée. Je fais un tour d’honneur afin de pouvoir rejoindre les puits. Je garde ma vitesse pour ne pas entrer en collision avec des retardataires. Dès que j’entre dans la bretelle et qu’il faut ralentir, je sens l’excitation prendre sur moi. Je lève un bras victorieux qui va frapper dans le plafond plusieurs fois. J’halète à présent sous l’émotion, sous la joie. Je m’arrête devant notre garage. On me sort de là et aussitôt on me serre et on me crie dans les oreilles une fois mon casque enlevé. Je suis un peu désorienté, mon corps est épuisé et j’ai soif. Sauf que je célèbre avec chacun d’entre eux. La fille au casque blanc et là, elle tente de retirer ce dernier. Je me jette littéralement sur elle. Je lui enlève le casque et je la soulève dans mes bras, victorieux. Des mécaniciens viennent nous rejoindre pour nous féliciter avec des mains autant sur moi que sur Lexie. Je fixe le ciel en serrant la blonde dans mes bras un peu plus longtemps avant de lui faire retrouver la terre ferme. On a gagné. Bon sang !
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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] - Page 5 EmptyDim 26 Nov - 23:45


La course me semble longue autant que rapide à la fois. C’est bizarre. Je suppose que cela vient du fait qu’il ne se passe rien de vraiment particulier. Enfin, quand je dis ça je parle au niveau du positionnement de Drake dans la course. Il est toujours derrière Kerry, lui collant aux fesses, dans l’attente de l’opportunité de le dépasser. Peut-être ne viendra t’elle jamais, c’est possible. Toutefois, tant que la fin de la course n’aura pas été déclarée, je ne cesserais d’espérer son existence. Pourquoi ? Parce que Drake est un putain de bon pilote. Son temps aux qualifications, sa concentration actuelle, en sont à mes yeux des preuves irréfutables. Il peut gagner. Il en a les capacités. A voir maintenant si Kerry n’est pas imbattable, ce qui n’est pas exclue. Au vingtième tour, le drapeau jaune apparaît. Il y a un accident. Les pilotes doivent tous se regrouper le temps que les voitures accidentées soient sorties des pistes. Lorsque c’est le cas, la course reprends. Drake perd sa seconde place. Ce n’est pas grave. Ça me fait chier mais nous sommes encore loin de la fin. Le boxeur peut se refaire. D’ailleurs, c’est ce qui se produit quelques tours plus tard. Drake retrouve son ancienne position, derrière Kerry. Au trentième tour, Drake rejoins les puits pour le changement des pneus. L’équipe l’attend déjà. Tout se passe très vite. C’est impressionnant, vraiment. On se croirait volontiers dans un jeu vidéo où il suffirait de presser une touche de la manette pour avoir des nouveaux pneus. Lorsque nous sommes de retour sur la piste, nous sommes à la septième position. J’aurais tendance à penser que ça va être difficile de remonter plus haut dans le classement mais, le calme olympien de Drake m’encourage à ne pas tirer des conclusions aussi hâtives. Je fais bien. Les arrêts aux puits des voitures devant nous permettent à Drake de remonter à la troisième position sans avoir à doubler qui que se soit. Kerry est toujours là, premier. Il n’a pas encore fait son changement de pneus alors qu’il a bien été stipuler en début de course que chaque pilote doit le faire au moins une fois. J’espère que l’envie de gagner n’encourage pas l’acteur à courir des risques insensés. Je trouverais cela vraiment stupide. Le tour suivant, il rejoint à son tour les puits. Nous sommes second. A voiture devant ayant déjà fait son arrêt, il va falloir que Drake la dépasse réellement. Je croise les doigts pour qu’il y parvienne. Je serais aussi fière de lui qu’il termine en second mais, mon côté compétitrice préférerait qu’il soit le numéro un. A mes yeux, c’est sa place. Il ne reste que cinq tours avant la fin lorsque Drake double dans le dernier coude serré de la piste. Je pousse un oui je joie que j’essaye de garder discret. Ce n’est pas le moment de crier victoire, de le déstabiliser. Nous avons quelques tours encore à faire avant que Drake soit déclaré vainqueur. A tout moment, le second peut le doubler même si j’y crois moyennement. La cause ? La distance que Drake impose avec le pilote juste derrière. Le dernier tour est déterminant. Je surveille plus le rétroviseur que je ne regarde devant nous. Il n’y a personne à proximité pour rafler la première place de cette course. Je contiens mon euphorie à la vue du drapeau à damier, de la ligne d’arrivée. C’est vraiment difficile mais je sais l’importance que Drake a de rester concentré. C’est quand nous les franchissons que je laisse un crie de joie sortir de me gorge. L’équipe est euphorique dans la radio. Drake vient de terminer premier. J’éclate de rire, extatique, tandis qu’il fait son dernier tour pour rejoindre les puits. C’est presque incroyable. Toute la tension que je ressentais en moi ce transforme en un bonheur indicible. Il faut que je sorte de cette voiture. J’ai envie d’exprimer réellement ce sentiment puissant qui me rend fébrile. Drake s’arrête devant le garage. Je défais mon harnais tandis qu’on m’ouvre la portière. Je ne pense plus qu’à une chose, rejoindre Drake pour le féliciter de sa victoire. Car oui, c’est la sienne. Moi je suis juste la spectatrice la plus chanceuse de ce monde. Je contourne le véhicule, me frayant un chemin parmi les membres de l’équipe qui l’acclame, posant une main sur mon épaule pour me féliciter également. La sécurité de ce putain de casque me fait chier. Drake accourt aussitôt vers moi puis m’en déleste. J’enroule mes bras autour de son cou tandis qu’il me soulève de terre, heureux. Je l’embrasse longuement sur la joue. Je le félicite sincèrement, lui confie qu’il est mon champion. Mes pieds regagnent le sol. Je ne sens presque plus mes jambes sous l’émotion. Je pourrais presque m’effondrer mais je tiens bon. Peut-être parce que je suis soutenue par toutes ces personnes qui nous hurlent aux oreilles, nous touchent. Les autres pilotes terminent la course à leur tour. Désormais nous savons qui sont second et troisième. Kerry est resté cinquième. Sa défaite se lit sur son visage, il n’a pas l’air d’apprécier. Je félicite ceux qui iront sur le podium quand ils viennent à notre rencontre. Il est temps de le rejoindre, justement. Je m’empare de la main de Drake, que je serre fortement. Je ne la serre que lorsqu’il est invité à y monter. Le regard brillant de fierté, je l’applaudis. Bon sang, on a gagné !

@Liam Drake
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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] - Page 5 EmptyLun 27 Nov - 4:02


La victoire est euphorisante. Je me laisse traverser par ce sentiment, par l’excitation des autres. Je n’ai pas l’habitude de témoigner autant de joie face à une victoire. Sauf que celle-là à un goût tellement agréable. Je n’ai pas gagné d’argent ou de ceinture. Je pense qu’il y a un trophée, toutefois. Peu importe ce que je remporte, j’ai envie de le partager avec tout le monde qui m’entours. Je serre Lexie plus fort que les autres. Je la garde contre moi le plus longtemps, la portant même sur quelques mètres. Je la tiens responsable pour ma victoire. Elle est ma muse, la source de ma force. Parce qu’honnêtement, je suis vidé. Dès que nous allons monter dans le taxi, je vais m’écrouler sur le siège. On devra me porter jusqu’à notre lit. Sauf que je m’en fiche puisque l’adrénaline me garde droit sur mes jambes. Je retrouve les autres membres du podium que je serre aussi. Ils sont sincèrement contents pour moi. J’ai le sourire qui ne quitte plus mes lèvres. On nous conduit tous au podium. La troisième marche est grimpée la première. Puis la seconde. La foule est en délire, ayant quitté les gradins pour envahir la piste. Ce sont ces gens-là les vrais héros de la journée puisqu’ils sont ceux ayant donné pour la cause en si grand nombre. J’ai gagné pour eux. On nomme mon nom et je grimpe sur la plus haute marche, recevant un véritable trophée grand et lourd dans les bras. Je le soulève très haut pour animé le public. Nous n’avons pas le droit à une grosse bouteille de champagne comme les pilotes de Formule 1 qui célèbrent, mais nous sommes invités à aller fêter avec nos équipes respectives. Dès que je redescends et qu’on m’isole de la foule, je confis le trophée à Walter qui le soutient en riant. Mon bras va s’enrouler autour de la taille de Lexie pour la ramener contre moi. Nous rejoignons le garage et c’est une nouvelle manifestation de joie. Tous se retrouvent avec en effet une flûte de champagne à la main. Nous portons un toast à ma victoire. Les verres sont soulevés avant d’être calés. Nous demeurons à boire et fêter avec eux une bonne heure, ayant droit à un buffet victorieux entre nous. Tout du long, mon corps reste magnétiquement accoté à celui de la blonde. On dirait que j’ai besoin de sa présence pour ne pas m’effondrer de fatigue comme je le devrais. Je tiens bon jusqu’au bout. Jusqu’à ce qu’on nous permette de revenir dans nos habits à nous et que nous leur disons au revoir pour la dernière fois. Walter nous accompagne aussi pour une ultime fois dans le taxi, tenant fièrement et obstinément le trophée sur ses genoux à l’avant alors que moi et Lexie partageons l’arrière. Une fois à l’hôtel, il monte même avec nous jusqu’à notre suite. Nous lui disons adieu dans une accolade. Une fois seuls, je retire ma casquette et la lance vers ma valise. Je regarde l’heure. Il est quinze heures. Nous avons une heure avant le second rendez-vous de Lexie chez la coiffeuse. Puis une autre heure avant le gala de célébration ultime, celui où sera cette fois annoncé le montant d’argent amassé grâce à la course de cette année. Je m’approche du lit. Je viens m’y assoir. En fixant le vide, je me laisse tomber sur le dos. Je ne réalise même pas que je m’endors avant même que mon corps finisse de s’écrouler sur le matelas. Je pars littéralement ailleurs. Je ne suis pourtant pas du genre à m’endormir aussi rapidement, même lorsque je suis épuisé. Il faut croire que j’ai atteins une nouvelle limite aujourd’hui. Et j’ai tenu jusqu’au lit au moins. Grâce à l’adrénaline probablement. Sauf que désormais que j’en suis libéré, je ne peux plus lutter. Je ne voulais pas abandonner Lexie comme ça. Par contre, je n’ai plus le choix, on dirait.
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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] - Page 5 EmptyLun 27 Nov - 6:46


C’est le moment de la remise des prix. Un à un les pilotes à la troisième et seconde position montent sur leur marche de podium pour recevoir les clameurs du public en délire. Je les applaudis également, sincèrement ravie pour eux. Toutefois, j’admets n’avoir les yeux que pour Drake. Il est magnifique quand il célèbre sa victoire. Je ne crois d’ailleurs jamais l’avoir vu aussi heureux qu’à ce moment précis où il brandit à bout de bras son trophée. C’est un moment fantastique. Je sais que je chérirai son souvenir tout le reste de ma vie. Mieux. Que je serais éternellement reconnaissante au boxeur de m’avoir permis de le vivre. Enfin, je dis ça comme si les festivités étaient terminées mais ce n’est pas le cas. Nous sommes désormais invités à rejoindre notre équipe pour célébrer notre victoire en leur compagnie. J’apprécie cette idée. Ces hommes de l’ombre ont travaillés à la victoire de Drake, ils méritent donc de partager cet instant d’euphorie en compagnie de celui qui les a dignement représenté. Drake quitte le podium. Walter m’emmène au loin de la foule pour le rejoindre. A notre arrivée, il se retrouve en charge de porter le trophée, tandis que Drake enroule son bras à ma taille pour me coller à lui. Je pose ma main dans son dos, pour que mon bras ne soit pas un obstacle, avant de déposer le coin de ma tête contre son épaule. J’aime cette proximité qu’il instaure de plus en plus entre nous. J’espère qu’à notre retour à Wellington cela ne changera pas. Nous rejoignons ainsi le garage, côte à côte. Lorsque nous y sommes, nous ne nous séparons pas d’avantage malgré que l’équipe au grand complet nous ovationne. C’est un moment de pur bonheur. Une autre vision du sport que je ne connaissais pas. Un verre de champagne en main, nous portons un toast à sa victoire, avant de le boire. C’est un agréable moment qui s’étire une bonne heure avant que ne vienne le temps des adieux. Je suis un peu émue de me dire que c’est terminé mais, je positive en songeant que je vais bientôt revoir ma fille. J’aurais aimé pouvoir fêter ça avec elle. Je trouve qu’elle manque un peu à ce joli moment. Mais bon, elle ne pouvait pas venir. S’en suis le moment de retrouver nos vêtements. Je suis contente de pouvoir retrouver le confort de ces derniers. Je vais d’ailleurs bien plus vite à m’habiller qu’à mettre la combinaison, bizarrement. Je crois que j’ai bien hâte de me reposer à l’hôtel maintenant que je sens le contre coup de l’euphorie m’envahir. Alors que nous rejoignons le taxi pour la dernière fois avec Walter, je rallume mon téléphone portable. Il y a un message de Brendy. Je sourie en lisant son soutien à Drake. J’ai hâte de lui dire qu’il a gagné. Cependant, je préfère attendre notre arrivée à la suite pour le faire. Je veux profiter une dernière fois du trajet circuit/hôtel pour en marquer ma mémoire. Quinze minutes plus tard, nous sommes à destination. Pour l’unique fois, Walter nous accompagne jusqu’à la chambre où arrive le temps des adieux, également. Je le serre dans mes bras en le remerciant pour tout. Il a été un guide formidable. Je sais que le séjour n’aurait pas été le même sans lui. Je le regarde partir avant de m’enfermer dans la suite avec Drake. Il n’est plus dans le salon. Intrigué, je vais voir dans la chambre s’il s’y trouve et, effectivement, il est allongé dans le lit. Il dort. Je sourie attendrie tout en m’approchant de lui. Il a bien mérité sa sieste, je ne le dérangerais pas. Toutefois, je ne le quitte pas sans un baiser sur son front. Repose-toi champion. Je pousse un peu la porte de la chambre pour qu’il demeure au calme. Ensuite, je sors sur le balcon pour m’asseoir sur l’une des chaises présentes où j’envoi un sms à Brendy. J’ai une heure devant moi avant d’aller chez la coiffeuse. Je m’affale donc sur la chaise pour poser ma nuque contre le dossier puis fermer les yeux. Enfin, brièvement puisque déjà mon téléphone bip. Je m’en empare pour découvrir la réponse de Brendy. Je savais qu’il serait tout aussi heureux pour Drake, et ça me fait plaisir d’en avoir la confirmation. Personnellement, je suis fière de lui. Tellement qu’au fil de la conversation j’informe mon meilleur ami que j’aimerais qu’on boit tous un verre en son honneur à notre retour. Il ne refuse pas, cependant il s’étonne de découvrir que je bois de l’alcool. Il est vrai que j’en consomme à répétition en ce moment. Seulement, c’est la fête ! Il est hors de question que j’arrête avant que ce voyage ne soit officiellement terminé. D’ailleurs, je n’ai pas l’intention de boire à l’excès. Juste ce qu’il faut pour fêter cette victoire qui continue de provoquer son effet euphorique en moi, au delà de mon calme apparent. L’échange sms se terminant sur l’accord de Brendy de tout préparer avant notre retour, il me reste plus que quelques minutes avant mon rendez-vous chez la coiffeuse. Je regagne aussitôt l’intérieur de la suite. Il est temps de me doucher en prévision de ce soir, ce que je fais dans la minute qui suit. C’est agréable sur ma peau. Je m’autorise à trainer un peu sous le jet d’eau chaude avant de me sécher pour retrouver mes vêtements. Dès que je suis prête, je quitte la suite pour une petite heure. C’est étrange de sortir seule sans Drake. Je ressens comme un manque. Toutefois, je m’en accommode rapidement. Surtout quand je me rappelle que j’aurais été forcé de le réveiller pour rien s’il était là. J’entre donc dans le salon avec cette jolie image de lui dormant paisiblement dans notre suite. Une heure plus tard, elle est encore là. Tenace. Elle m’accompagne sur le chemin du retour, ainsi que dans cette boutique où j’achète le tee-shirt pour Brendy. Souvenez-vous, celui faisant référence aux jumeaux. Je suis sûre qu’il va l’aimer. Quand j’arrive à la suite, Drake dort toujours. Il est 17h08. Je pense qu’il est temps de le réveiller, désormais. J’entre dans la chambre où je range le cadeau pour mon meilleur ami dans la valise. Peut-être le montrerai-je à Drake, si j’y songe. Je prends ensuite place sur le rebord du lit, ou il dort. Ce n’est vraiment pas la position idéale de repos. J’espère que son dos n’en souffrira pas trop. Je m’allonge à moitié à côté de lui pour porter ma main à son visage. Je caresse sa joue, ses lèvres entrouvertes du bout des doigts, en lui disant.

_ Draaaaake. Il est plus de 17h. Il faut que tu te prépares pour le gala de se soir.

Je sais que cela ne suffira pas. Je commence à en avoir l’habitude. Je poursuis donc mes efforts en descendant ma main jusqu’à son bras pour le caresser, pendant que ma bouche vient frôler la peau de sa joue. J’y dépose des baisers encore plus doux que ce matin.

_ Champion. Allez, réveille-toi.

Ma méthode porte ces fruits après quelques minutes. Le boxeur remonte enfin doucement à l’état de conscience, pendant que je continue de prodiguer baisers et caresses.

_ Je crois que ça va me manquer de te réveiller.

Je lui confie mi amusée mi sérieuse. C’est que c’est agréable finalement d’être celle qui le sort des bras de Morphée. Surtout depuis que j’ai adoptée une méthode beaucoup plus agréable autant pour lui que pour moi. Une méthode que je n’arrête pas comme ce matin à l’ouverture de ces paupières. Au contraire. Je m’autorise à lui offrir toujours plus de tendresse pour l’aider à reprendre pleinement conscience.

@Liam Drake
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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] - Page 5 EmptyLun 27 Nov - 17:46


La fatigue a prit le dessus, mais pas pour très longtemps. C’est probablement inconscient, mais je sais que je me permets ce repos en sachant que Lexie va s’occuper de me réveiller lorsqu’il faudra partir pour le gala. Je me laisse donc aller librement à des rêves de vitesse surtout. Je suis encore sur la piste dans mon esprit, il faut croire. Nous y avons qu’en même consacré trois heures de course, ce qui n’est pas rien. Je dois encore avoir la tête qui tourne dans le même sens que les virages et les lignes droites du circuit. Le retour à la réalité est assez perturbant. Vraiment trop agréable. Je croyais avoir imaginé toutes les caresses et les baisers de Lexie sur mon corps ce matin. Mais à présent que je reprends conscience sous son affection, je sens dans mes muscles l’urgence de répondre à sa cure de réveil particulière. Je commence par lentement ouvrir les yeux. Je la vois très près de moi, je la sens me procurer des frissons tellement agréables. Je décide d’abord de ne pas bouger, de voir si elle va s’arrêter d’elle-même. Ce qu’elle ne fait finalement pas alors que j’inspire un grand coup. Je tourne mon regard dans sa direction, silencieux. Je l’observe quelques secondes avant de laisser mon corps enfin répondre à sa tendresse. Je me retrouve littéralement à l’emprisonner dans mes bras, mon poids complètement sur le sien. Mon visage est à quelques centimètres à peine alors que je réalise que je viens de suivre une impulsion presque bestiale à moitié endormi. C’était une erreur. Je laisse tomber ma tête contre son épaule avant d’inspirer à nouveau et de reprendre pleinement connaissance. Je secoue légèrement la tête, toujours si près d’elle. J’étire mes muscles alors que je me redresse enfin pour la libérer. Je ne dis rien par rapport à ce qui vient de se produire. Je me contente de fermer les yeux deux secondes avant de les ouvrir enfin clairement. Je baisse le regard vers ma montre classique que j’ai remise ce matin. Je prends conscience de l’heure qu’il est. Je commence donc à m’activer. Je constate que les cheveux de Lexie sont parfaitement coiffés, malgré mon intervention imprévue. Je vais à ma valise et je commence à sortir ce que j’ai de besoin pour me préparer. Je vais ensuite m’enfermer dans la salle de bain. Je me douche rapidement, comme j’ai eu chaud durant la course. Je vais après me sécher et me coiffer avec soin. J’enfile un nouveau complet pour cet ultime gala. Une tenue que j’affectionne particulièrement. Un classique complet noir et blanc mais parfaitement élégant. Je laisse sortir les manches blanches de la chemise qui sont légèrement plus longues que le veston. Je termine en me parfumant à nouveau et en changeant ma montre pour une en or ce soir. Je sors de là avec un nouveau souffle de vie, ma sieste m’ayant visiblement redonnée mon énergie. Je laisse Lexie prendre possession de la salle de bain alors que je lui souris légèrement. J’ai l’impression d’avoir créé un malaise alors qu’elle m’a réveillé. Je l’attends donc patiemment en mettant ce qui m’est utile dans la poche de mon veston. Dès qu’elle sort de là, je l’admire à nouveau dans l’ensemble que j’ai trouvé pour elle. Elle est pour moi toujours aussi parfaite dedans. Je m’approche et je reste quelques secondes silencieux avant de finalement lui parler en la regardant dans les yeux. « C’était un réflexe, tout à l’heure. J’espère que tu ne m’en veux pas. » Je demande en constatant qu’elle porte toujours le collier que lui a offert son meilleur ami le jour de la naissance de sa fille. Comme il est à l’envers, je me permets de l’effleurer des doigts pour le remettre du bon côté. Je sais que nous avons encore de l’avance donc il est inutile de se presser pour rejoindre la salle de réception. Surtout que je sais qu’aujourd’hui, les gens vont s’agglutiner autour de moi à cause de ma victoire. On n’aura pas l’occasion de parler aussi librement que la veille, malheureusement.
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