contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Re: damn your love, damn your lies → bryan (#) Sam 27 Oct - 23:54
damn your love, damn your lies
Un léger sourire se dessine sur ses lèvres à la réaction de Noomi. Un simple « oh » qui vaut des milliers de mots. Il va partir et Bryan, lui, va rester. C’est ce qu’elle croit, et c’est ça qui la fait réagir ainsi. Parce qu’il ne sera plus dans les parages, qu’ils ne tomberont plus l’un sur l’autre sans l’avoir envisagé. Si c’était vrai, cette perspective aurait effrayé Adam. L’idée de ne plus la revoir, jamais. C’est normalement ce que l’on souhaite, lorsque l’on se sépare d’une personne. Être loin de celle-ci, effacer tous les souvenirs que l’on a avec et repartir sur de bonnes bases, comme un renouveau. C’est ce qu’il a voulu, au début. Il ne voulait plus se retrouver dans la même pièce qu’elle, ça lui paraissait trop difficile de l’imaginer heureuse, sans lui. Et puis après, il s’est rendu compte que ses sentiments pour elle ne s’étaient jamais réellement effacés, qu’il ressentait toujours quelque chose au plus profond de lui-même. Finalement, et assez rapidement, elle lui pose une question. Une question qui a une réponse logique : il vient de lui dire. Une question qui l’oblige à répéter un mensonge. Il n’aurait jamais imaginé être obligé d’autant lui mentir, un jour. Leur relation était saine, sans mensonges, sans non-dits, pas d’infidélités, pas de faux alibis. Que de la sincérité, et aujourd’hui, il réduit ça à néant, encore et encore. Oui, ça fait déjà quelques semaines. Il regarde Noomi, hausse ses épaules quand elle lui demande si ça ne lui fait pas trop bizarre. Ça dépend du contexte et de la personne que j’ai en face de moi. Personne avait remarqué avant toi, je me débrouille plutôt bien. Mais si, c’est bizarre. Ça lui fait du bien d’en parler. Parce que ce qu’il raconte actuellement, ce n’est pas un mensonge. C’est la stricte vérité. Ça lui fait bizarre d’être devenu son frère du jour au lendemain, de ne plus pouvoir réagir comme il le faisait auparavant, de ne plus pouvoir appeler ses amis quand il a envie de sortir, ni quoi que ce soit du même genre, qui l’obligerait à interagir avec les personnes qu’il a rencontré lors de sa « première vie ». C’est qu’une question de temps avec qu’on reprenne nos places respectives. Je peux te faire confiance, mh ? Tu le gardes pour toi ? Est-ce qu’il peut toujours lui faire confiance ? Il l’espère. Il n’aime pas abuser d’elle de la sorte, se servir d’elle, l’imaginer à ce point naïve. Qu’est-ce qu’il se passera dans quelques semaines, s’ils se recroisent, s’il doit encore se faire passer pour Bryan ? Est-ce qu’il arrivera un jour à lui dire la vérité, la vraie, dépourvue de tous mensonges possibles ? Il se sent à part, dans cette conversation. Il répond sans trop de difficultés mais il est à la fois totalement perdu dans ses pensées, comme s’il était en plein débat avec lui-même. Il ne lâche pas Noomi du regard et, finalement, il prend une décision. Tu m’as longuement manqué après notre rupture, tu sais. Il a eu d’autres aventures depuis, mais rien de très sérieux, rien qui peut la dépasser ou l’égaler. Et c’est toujours le cas, ça m’a jamais réellement quitté. Ils devraient parler de la publicité, arrêter de se perdre dans des sujets qui concernent tout sauf l’aspect professionnel. Sauf qu’il n’en a pas envie, et il le lui fait bien comprendre.
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○ âge : 37 ans (07.09)
○ statut : divorcée une première fois. récemment fiancée à celui dont parlent toutes les love songs.
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○ informations en vrac :
mère d'une petite fille de onze ans : sarah, le seul et unique amour de sa vie ♢ a pour interdiction de s'approcher à moins de 100 mètres de leonardo dicaprio ♢ pianiste ♢ chanteuse ♢ aime le camping et l'urbex ♢ son film préféré c'est grease ♢ invitée régulière dans une émission de chasseurs de fantômes diffusée sur youtube ♢ petite nièce de l'acteur telly savalas ♢ parle français et un peu de grec aussi ♢ a un labrador chocolat (hades) et un ara (persephone) ♢ elle a aussi des petits problèmes de mémoire à court terme depuis son accident de voiture en février 2018 ♢ a longtemps cru qu'un de ses voisins était strip-teaser ♢ conduit une mustang de 69 retapée par son père et elle ♢ sa mère lui a, elle, appris à tirer ♢ aime un peu trop mario kart et gershwin ♢ drifte comme personne ♢ amoureuse d'arthur morgan ♢ fait partie du mile high club ♢ tatouée de partout, elle-même ne les compte plus ♢ reine du patin ♢ regarde mindhunter pour les fesses d'holden l'histoire ❧
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Sujet: Re: damn your love, damn your lies → bryan (#) Dim 28 Oct - 16:48
Quelques semaines, hé ben. Noomi avait décidément du mal à se représenter ce que ça pouvait faire comme effet. Tout ce qu’elle savait, c’est que ça ne devait pas être évident d’enfouir sa véritable nature au plus profond de soi pour agir comme quelqu’un d’autre, ni de délaisser ses fréquentations, au profit de celles d’un autre. Et malgré ça, Adam lui avoua qu’elle avait été la seule à faire la différence. Et elle devait bien admettre qu’il avait raison, il se débrouillait bien, elle avait failli s’y laisser prendre elle aussi. Mais il y a des signes qui ne trompent pas, ce n’est jamais que de la poudre aux yeux. Elle opina du chef en gardant cette pensée pour elle puisque, d’après lui, ce n’était plus qu’une question de temps avant qu’ils ne cessent cette comédie. D’ailleurs, il comptait sur sa discrétion à ce sujet. Oh, si ça se trouve elle aurait complètement oublié cette information dès demain. Bon, elle s’arrangerait pour que ce ne soit pas le cas parce que si c’était bel et bien la dernière fois qu’ils se voyaient elle ne voulait pas perdre le moindre souvenir de lui. Mais Adam pouvait dormir tranquille, elle ne dirait rien. Déjà parce qu’elle ne voyait à qui elle pourrait en parler, ensuite parce qu’il pouvait compter sur elle. Il le pourrait toujours, aucune raison que ça change.
« Bien sûr. Compte sur moi. »
C’est après que la conversation prit une tournure des plus inattendue. Pour Noomi tout du moins. Elle avait bien cru comprendre qu’il pensait à autre chose tout en lui parlant mais chaque chose en son temps. Ainsi, elle lui avait manqué. Ce n’était pas si surprenant que ça. Après tout, c’était elle qui avait rompu. Alors que tout allait pour le mieux entre eux. Cherchez la logique. Toujours est-il que son cœur se serra à cette idée. Encore davantage en entendant que c’était toujours le cas. Ça en revanche, c’était inespéré. La blonde aurait compris qu’il lui en veuille parce que les ruptures sont plus faciles à vivre de cette manière et surtout parce que ça s’était toujours passé comme ça avec les autres. Mais pas cette fois, apparemment. Instinctivement, Noomi eut très envie de se jeter dans les bras d’Adam, de sentir sa peau contre la sienne, de respirer son odeur jusqu’à s’en imprégner et de voir où ça les mènerait. Mais elle ne pouvait pas toujours régler ses problèmes de cette façon. Ne serait-ce que par respect car Adam n’était pas un type rencontré dans un bar dont elle se servirait pour apaiser son esprit. Il était bien trop important pour ça. Elle réprima ce besoin autant que possible.
« Tu me manques beaucoup aussi. »
Bien plus qu’elle ne l’aurait cru le jour où elle avait pris la décision de mettre un terme à leur relation. Dans le fond, son accident ainsi que les problèmes qui en avaient découlé avaient aussi leur utilité. Sans quoi elle aurait sans doute passé le plus clair de son temps à se morfondre et à très mal vivre cette séparation sans pouvoir s’en prendre à quelqu’un d’autre qu’elle-même. En temps normal, probablement que Noomi n’aurait rien ajouté de plus mais elle savait que c’était le moment ou jamais de parler aussi prit-elle son courage à deux mains.
« Je sais que j’ai été la reine des connes et que c’était une erreur de rompre, tu peux me croire. Je voulais pas trop m’attacher mais ce n’est qu’après que je me suis rendue compte que c’était déjà trop tard. »
D’un geste impuissant, elle haussa les épaules. Si elle l’avait pu, elle serait revenue en arrière et aurait rectifié le tir mais hélas, si c’était si simple, ça se saurait. Quoi qu’il en soit, elle se décida à quitter son siège ainsi que la pub qui était pas mal passée à la trappe entre-temps et vint se planter en face d’Adam.
« Maintenant je m’en mords les doigts plus que jamais. J’aimerais autant ne pas avoir d’autres regrets, alors… »
Là-dessus, Noomi se hissa sur la pointe des pieds, posa ses mains sur sa nuque pour l’embrasser avec toute la tendresse dont elle était capable. Ce qui la changeait radicalement de ses derniers baisers. Pour une fois, c’était réfléchi et pas sous le coup d’une impulsion.
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Sujet: Re: damn your love, damn your lies → bryan (#) Dim 28 Oct - 22:17
damn your love, damn your lies
Elle le lui confirme : il peut lui faire confiance, elle ne dira rien sur ce petit – grand – secret qu’il vient de lui révéler. Peut-être qu’ils se retrouveront dans une situation similaire, dans quelques mois. Peut-être qu’elle lui tirera les vers du nez une seconde fois et peut-être que, pour de bon, il lui dira toute la vérité. En attendant, il se conforte dans cette idée, il peut croire en elle. Ça lui suffit, il n’a pas besoin de plus. C’est pour ça qu’il arrive à s’ouvrir à elle, à dire ce qu’il a sur le cœur. Il se dit que c’est le moment ou jamais, sa dernière occasion. C’est pourquoi il n’hésite pas à la saisir. Il sait qu’il prend un énorme risque : celui de gâcher tous les beaux souvenirs qu’il avait d’elle et d’eux, en se heurtant à un mur, en se rendant compte que ce sentiment n’est pas réciproque. Il faut savoir vivre dangereusement, après tout, qui ne tente rien n’a rien. Et c’est dans cette optique qu’il laisse sa fierté de côté pour lui avouer qu’elle lui manque. Ça peut paraître surprenant, c’est vrai. Après tout ce temps, on peut imaginer des tas de choses et se dire qu’il a réussi à passer à autre chose, qu’il a rencontré quelqu’un d’autre et qu’il vit une belle histoire, meilleure que celle qu’il a vécu avec Noomi. Il préférerait lui avouer ça, ce soir. Qu’il y a une autre personne, qu’il a tiré un trait sur elle et qu’ils peuvent continuer leur publicité, sans se perdre dans de longues discussions personnelles qui ne mèneront à rien. Sauf que ce n’est pas le cas et les mots qui sont sortis de sa bouche sont bel et bien ceux-ci : elle lui manque. Il ne lâche pas Noomi du regard, la toise, attend. Et les mots qui sortent de sa bouche sont ceux qu’il attend depuis des mois. Ce sentiment est partagé, elle admet même que leur rupture était une erreur. Il est partagé entre le plaisir d’entendre des mots qu’il a presque rêvé, et la souffrance de se dire que ça ne pourra pas aller plus loin. S’il devait revenir en arrière, il ne repartirait pas jusqu’à ce moment où tout a dérapé dans leur couple. Il reviendrait au soir de l’accident avec Bryan et ferait en sorte que tout se passe bien, pour garder sa propre identité et retourner toquer chez Noomi, un bouquet de fleurs à la main, prêt à s’engager une seconde fois.
Sauf qu’il est bien là, face à Noomi. Et présentement, il n’ose plus rien dire, comme intimidé par sa présence. Comme un enfant face à ses cadeaux de Noël, qui ne trouve plus les mots exacts pour exprimer ce qu’il ressent. Il la suit du regard lorsqu’elle se lève et s’approche de lui. La publicité est désormais la dernière de ses préoccupations, elle va réellement devoir attendre. Son regard s’accroche au sien, il boit ses paroles et se laisse totalement faire lorsqu’elle vient s’emparer de ses lèvres. C’est un geste qu’il n’espérait plus, un contact dont il semblait avoir besoin. Il ne lui faut que quelques secondes pour réagir, pour se rendre compte de ce qui lui arrive. C’est comme s’il venait de faire un bond en arrière de quelques années, qu’il se retrouvait avec elle, lorsqu’il pouvait encore dire fièrement qu’elle est sa petite amie. Aujourd’hui, ce ne sont que des souvenirs ancrés dans sa mémoire, et ce sont ceux-ci qui le poussent à prolonger ce baiser. Ses bras encerclent la taille de Noomi, d’un geste naturel, une habitude qu’il ne semble pas avoir perdu malgré les mois qui se sont écoulés. Il ne se rappelle plus de la dernière fois qu’ils se sont embrassés, en même temps, il n’imaginait pas que ce baiser serait le dernier. C’est bizarre comme tout peut s’arrêter en un instant, comme une histoire peut voler en éclats alors que tout semblait bien se passer. Il ne sait pas si ce geste est un pas en avant, signe qu’ils pourraient recoller les morceaux petit à petit. À quoi bon, puisqu’il vient de lui avouer qu’il va s’en aller dans quelques semaines ? Il sait que c’est un mensonge, il serait presque capable de lui avouer toute la vérité dès maintenant, juste pour pouvoir exprimer ses sentiments sans avoir l’impression de se trahir lui-même. Finalement, ils doivent reprendre leur respiration, se séparer. Il garde son visage proche du sien, respire son odeur. C’est sûrement la dernière fois qu’il a le droit à tout ça, comme s’ils se disaient adieu une bonne fois pour toutes, d’une manière plus agréable que la dernière fois. J’ai besoin de toi, mais.. Il ne se fait pas de fausses idées, ne s’imagine pas des tonnes de scénarios. Il a besoin de l’entendre le lui dire, ce qu’elle ressent, ce que ça signifie. Qu’est-ce que ça veut dire, tout ça ? C’est une question qui lui brûle les lèvres, et seules les siennes peuvent l’apaiser. En attendant, de simples mots suffiront. Le ton d’Adam est bas, c’est presque un souffle, un murmure. Elle a réussi à calmer toutes les tensions d’il y a quelques minutes en un simple geste.
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Sujet: Re: damn your love, damn your lies → bryan (#) Lun 29 Oct - 2:35
Cher a un jour chanté que la seule façon de savoir si quelqu’un vous aime, c’est de l’embrasser et Noomi était bien d’accord avec ça. Elle en avait embrassé des gens au cours ces derniers mois mais il n’y avait rien ; pas d’alchimie, aucune étincelle. Rien. Mais il suffisait qu’il s’agisse d’Adam pour que ce soit le feu d’artifices. L’espace d’un instant, tous ses problèmes, ainsi que tout le reste d’ailleurs, avaient disparus d’un claquement de doigts derrière un voile opaque et c’était un peu comme si elle se trouvait enfin à sa place entre ses bras. Cette sensation lui faisait cruellement défaut ces derniers temps. Elle aurait tant aimé que le temps s’arrête, cette fois. Mais c’est toujours dans ces moments-là qu’il semble prendre un malin plaisir à filer à toute allure. Leurs lèvres se descellèrent mais elle se serra un peu plus contre lui et noua les bras autour de son cou, bien décidée à prolonger ce moment autant que faire ce peut. C’est Adam qui reprit la parole en premier. Et c’était pile ce qu’elle attendait. C’était même bien mieux. Jusqu’à ce « mais » en tout cas. Pourquoi fallait-il toujours qu’il y ait un « mais » pour venir tout gâcher.
La blonde se pinça les lèvres en attente de ce qui allait suivre. Peut-être voulait-il s’assurer de ce qui était en train de se passer puisqu’il lui demanda ce que ça signifiait. Elle pouvait formuler ça plus clairement s’il le souhaitait. Noomi n’était plus une midinette, elle avait passé l’âge de ne plus oser mettre des mots sur ce qu’elle ressentait. En revanche, elle prit le temps de les choisir. Elle ignorait si ça pouvait changer quoi que ce soit mais s’il y avait une infime chance que ça soit le cas alors elle se devait d’essayer. Mais elle n’avait qu’à regarder son visage pour que les mots lui viennent naturellement. Un peu comme si elle avait répété ce discours un million de fois dans sa tête, dans l’espoir de pouvoir le dire tout haut un jour ou l’autre.
« Ça veut dire que j’éprouve toujours des sentiments à ton égard. Et que j’ai beau prétendre le contraire et même les ignorer complètement, ça ne sert à rien. Ça ne marche pas. »
L’une de ses mains vint se poser sur sa joue qu’elle caressa du pouce avant d’aller chercher une des siennes qu’elle porta à ses lèvres pour y déposer un baiser.
« Je t’aime. Il fallait que tu le saches. »
Là, on ne pouvait être plus clair. La jeune femme se sentait tout à coup très légère ; envolé le poids qu’elle avait sur la poitrine depuis un bail. Ça faisait un bien fou. Oui enfin, pour l’instant. Elle était à présent sûre que c’était réciproque mais est-ce que ça serait suffisant ? La question subsistait. Voilà ce que c’était de jouer les girouettes. Cela dit, ça ne servait à rien de s’accabler non plus, elle n’était pas tout le temps une girouette, bien au contraire, la plupart du temps, Noomi savait ce qu’elle voulait dès le départ et ne passait pas son temps à changeait d’avis pour un oui ou pour un non. Il fallait bien que ça arrive parfois. Dans tous les cas, elle s’interdisait de trop espérer sinon ça serait d’autant plus douloureux. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Noomi en assez marre de souffrir.
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Sujet: Re: damn your love, damn your lies → bryan (#) Ven 2 Nov - 0:03
damn your love, damn your lies
Ça fait maintenant près de deux mois qu'une autre personne vit dans son corps. À sa grande surprise, personne avant Noomi ne l’avait remarqué. Comme s'il n’était pas assez important, autrefois, pour marquer les esprits. Comme s'il était suffisamment bon comédien pour duper tout le monde et s'approprier une personnalité qui n’est pas la sienne. Dans un sens, il aurait préféré que la blonde passe à côté de la vérité, comme tout le monde. Pour ne pas avoir à s’expliquer, pour ne pas avoir à lui mentir. Mais au plus profond de lui-même, ça lui fait un bien fou. À travers ses yeux, il a la sensation de revivre, d’être quelqu’un, d’avoir son importance dans ce monde. Et cette idée se confirme petit à petit, il y a d'abord ses réactions : elle agit avec lui comme elle l’a toujours fait. Simple, naturelle, elle lui plaît toujours autant. Et puis il y a ce baiser, qu’il n’osait même pas espérer, comme un rêve qui devient subitement réalité. Il a envie de demander à quelqu’un de le pincer, pour vérifier qu’il n’est pas en train de dormir, pour s’assurer que cet instant vient réellement de se produire. Et puis, il y a ses paroles, qui viennent appuyer ses actes. Elle lui a dit un peu plus tôt : leur séparation était une erreur et les sentiments, eux, sont toujours présents.
Elle l’aime. Il n’imaginait pas à quel point trois mots peuvent bouleverser l’existence d’une personne. À quel point, en même temps, ils peuvent apaiser et faire souffrir. Adam ressent cet aveu de deux manières différentes. La première chose qui lui vient à l’esprit, c’est que cet amour est parfaitement réciproque et qu’il n’a plus envie de le laisser filer, qu’il a envie de reprendre leur histoire là où elle s’était arrêtée. Et puis il se rappelle de ce mensonge, de cette histoire inventée, plutôt bête : paraît qu’il va s’en aller, dans quelques semaines, qu’ils ne se reverront plus jamais. Une chose est sûre, malgré les sentiments qu’il éprouve pour elle, il ne peut pas renoncer à son frère, le trahir, pas après tout ce qu’il a fait pour lui. Sauf qu’il ne peut pas non plus lui tourner le dos, à elle. C’est elle qu’il a le plus aimé, et c’est elle qui, aujourd’hui encore, fait battre son cœur. Son regard plongé dans celui de Noomi, il se décide finalement. Il arrête de réfléchir, arrête de se demander s’il fait les choses correctement, s'il a de bonnes idées. Pour la première fois depuis de trop longues semaines, il se fie à son instinct, il se laisse aller. Tu peux pas savoir à quel point ça me fait du bien d’entendre ça. Il lui parle toujours sur ce même ton, doux, lent. Je t’aime. Et j’ai jamais aimé personne d’autre de cette manière, ça me prend aux tripes. Quitte à ce que ce soir soit des retrouvailles mêlées à des adieux, autant se mettre à nu, tout dévoiler. Il ne se passe pas un jour sans que je pense à toi. Quand je dis que tu m’as manqué, c’est presque une blague à côté de ce que j’ai réellement ressenti. Pour appuyer ses paroles, c’est à son tour de lui offrir un baiser. Après avoir pris son visage en coupe dans l’une de ses mains, il vient s’emparer de ses lèvres. Avec son physique, on pourrait imaginer qu’il n’a que faire des sentiments, qu’il est plutôt brouillon et bourrin. Et pourtant, la douceur qu’il lui témoigne à travers cet échange prouve parfaitement le contraire. Il n’aurait pas à rougir face aux baisers des grands films de cinéma, il est à hauteur de ceux-ci.
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Sujet: Re: damn your love, damn your lies → bryan (#) Sam 3 Nov - 4:30
Bien sûr qu’elle savait quel effet ça devait lui faire. Pour la simple et bonne raison qu’elle ressentait la même chose. Tel un baume qu’on applique sur une plaie ouverte. Le genre de sensation à laquelle on devient rapidement accro. Quelqu’un lui avait dit un jour qu’être amoureux provoquait la même dépendance qu’un shoot d’héroïne. Noomi s’était toujours moquée de cette métaphore. Notamment parce qu’elle était convaincue que c’était le genre de phrases bidons qui devaient ressortir dans des œuvres de fiction telles que Twilight ou 50 Nuances de Grey, alors merci mais non merci. Mais force est de constater que c’est la vérité vraie. Rien ne lui faisait plus plaisir que de s’entendre dire qu’elle était aimée. Pas comme une amie, pas comme une sœur, pas comme un coup d’un soir mais bien comme quelqu’un d’unique, quelqu’un d’irremplaçable. Et pas par n’importe qui mais par quelqu’un qui comptait tout autant pour elle. Ce n’était d’ailleurs pas tant qu’elle avait besoin de l’entendre, elle le savait mais sa voix résonnait toujours en elle. Dans ces moments-là, plus rien d’autre n’avait d’importance. C’est pour ça que la blonde aurait pu écouter Adam parler pendant des heures, à se contenter de le regarder tout en le gardant contre elle.
Elle hocha lentement la tête lorsqu’il évoqua le manque qu’elle avait créé dans sa vie en partant. A ce stade, ce n’était plus un manque banal, ça s’apparentait plus à un bout de votre âme qu’on vous arrache brutalement. Un sentiment que Noomi ne connaissait que trop bien elle aussi. Oh, pas avec Frank, ça non ; elle avait plutôt accueilli leur rupture comme un cadeau de la divine providence. Elle aurait d’ailleurs préféré que ça se passe de cette manière à chaque fois. Mais il n’y avait pas de secret, si ça s’était bien passé avec son ex-mari c’était parce qu’ils ne pouvaient plus se supporter et que l’un des deux auraient inévitablement fini par tuer l’autre. Et Noomi avait toujours cru que ce ne serait pas elle qui finirait six pieds sous terre. Bref, la blonde préféra chasser ces mauvais souvenirs de son esprit pour se concentrer sur ce qui se passait actuellement. A savoir Adam qui approchait de nouveau son visage du sien pour l’embrasser comme lui seul sait le faire. Il y aurait bien d’autres choses à dire mais elle perdit de nouveau le fil. Et cette fois, sa mémoire défaillante n’y était pour rien. Ça ne l’empêcha cependant pas de répondre au baiser avec ferveur.
Ce qui y mit fin fut une fois de plus le manque de souffle. A regret pour Noomi, encore et toujours. C’est vrai que c’est mal fait, ce genre de trucs. S’il y avait une fonction qui le permettait, elle n’aurait rien contre l’idée de rester ventousée H24. Mouais, mieux vaut ne pas trop rêver. Toujours est-il que les voilà bien avancés maintenant. Elle savait que tôt ou tard, il lui faudrait poser la question fatidique. Au pluriel, en fait. Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Il faut vraiment que tu partes ? Et ainsi de suite. Or le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle avait surtout envie de repousser l’échéance autant que possible. Alors elle lui prit la main et le fit asseoir pour venir prendre place sur ses genoux. Puis, comme elle ne pouvait se retenir de le toucher – elle est tactile, on n’y peut rien -, elle glissa ses doigts dans ses cheveux.
« J’suis vraiment désolée si je t’ai fait du mal. J’voulais pas. Je m’en suis fait à moi aussi. Beaucoup. »
La grecque n’était pas du genre à se blâmer sans cesse mais là, elle reconnaissait volontiers que c’était elle qui avait tout fait foirer.
« Je sais, dire que tu m’as manqué c’est aussi très loin du compte. Et puis, j’en ai perdu des souvenirs en cours de route, mais toi jamais. »
Au contraire, ses souvenirs d’Adam avaient toujours été très clairs, très vifs. Elle s’y était même souvent désespérément accrochée quand beaucoup d’autres devenaient trop brumeux.
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Sujet: Re: damn your love, damn your lies → bryan (#) Dim 11 Nov - 21:16
damn your love, damn your lies
Le dernier souvenir qu’il a en tant que lui-même, c’est celui qui précède la mort de Bryan. Cette soirée aux côtés de son frère était la plus belle nuit de sa vie, ainsi que la pire. Il a appris à redécouvrir l’homme qu’il admirait, encore et encore. Il y a eu des discussions, des jeux, des fous rires. C’est un souvenir qui restera à jamais gravé en lui, mais à partir de ce soir, ce ne sera plus le dernier qu’il a vécu sous sa propre identité. Ce moment auprès de Noomi le remplace, petit à petit. Demain, l’instant présent sera devenu le passé et ce passé se transformera en un souvenir. Parfois douloureux, parfois joyeux, tout dépend de l’humeur que l’on a à la base. La question qu’il doit désormais se poser est la suivante : est-ce qu’il a réellement envie que cette nuit devienne son dernier souvenir avec elle ? Et cette question en entraîne une autre, est-ce qu’il est prêt à la laisser partir, à ce qu’elle lui brise le cœur une seconde fois ? Sûrement pas, et c’est bien pour ça qu’il encercle son corps de ses bras, lorsqu’elle se positionne sur ses genoux. Pour la tenir, pour la serrer contre lui, pour qu’elle ne puisse plus fuir. Viens là, et arrête de t’excuser. Il ne peut dire que ça, en la gardant contre lui. Il comprend ses regrets, il comprend que la décision a été difficile à prendre et qu’au final, elle s’est rendu compte que ce n’était pas ce qu’il fallait faire. Maintenant qu’ils sont là, qu’ils partagent cet instant, ça lui semble inutile de ressasser ces vieux sentiments. Il n’a pas été le seul à souffrir de cette rupture, mieux vaut fêter les retrouvailles que retourner le couteau dans la plaie.
Il sait qu’il pourrait passer la nuit entière comme ça. Avec les papouilles de Noomi dans ses cheveux, avec son corps contre le sien, avec son odeur qui parfume la pièce, avec ses yeux plongés dans les siens. Malheureusement, il n’arrive pas totalement à laisser le bonheur l’envahir, il garde une part de lucidité. Et c’est bien cette part de lui qui l’oblige à aborder d’autres sujets, dont un, qui l’obsède depuis de longues minutes. Je peux savoir ce qu’il s’est passé ? Et cette fois, il ne parle pas de la rupture. Il relâche l’un de ses bras, ne la retenant contre lui qu’avec le deuxième, pour pouvoir poser sa main sur sa joue, la caresser avec son pouce. Lui n’est pas forcément l’homme le plus tactile du monde mais avec elle, c’est toujours différent. Tu m’as dit que tu as été dans le coma. C’était pourquoi ? Il n’a pas pu poser la question tout à l’heure car ça aurait grillé sa couverture. Maintenant qu’il peut s’exprimer librement, il a le droit de s’inquiéter pour la femme qu’il aime. Ce sujet un peu plus délicat n’est pas le seul qu’ils devront aborder. Lui aussi se demande s’ils pourront se revoir, avant qu’il « parte ». Il n’a pas donné de date officielle à Noomi, il s’imagine pouvoir s’enfoncer dans son mensonge encore quelques jours, peut-être semaines, pour pouvoir la retrouver, avant de finalement la perdre définitivement. Comme s’il signait son propre arrêt de mort, comme s’il creusait le trou en face de sa pierre tombale. La question reste enfouie en lui, il ne veut pas brusquer la vie qu’elle s’est faite depuis tout ce temps. Peut-être qu’elle n’est pas prête à l’accueillir une nouvelle fois dans sa vie, peut-être qu’elle n’a surtout pas envie de s’y attacher encore plus tout en sachant qu’il finira par partir. Ce ne sont que des suppositions qui l’obligent à rester silencieux, à simplement le penser très fort pour espérer avoir subitement un sort de télépathie. Histoire que ce soit elle qui le lui demande, de rester encore un peu, de se revoir comme au bon vieux temps.
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Sujet: Re: damn your love, damn your lies → bryan (#) Lun 12 Nov - 3:48
Noomi ne se fit pas prier plus longtemps et arrêta de s’excuser. Ils passèrent quelques secondes à se regarder les yeux dans les yeux. Vision dont la blonde ne lasserait pas de sitôt. Puis Adam rouvrit la bouche pour lui demander s’il pouvait savoir ce qui s’était passé. Sans même qu’il besoin de préciser de quoi il voulait parler, elle le savait déjà. De tout évidence, c’était de l’accident qu’il parlait. Elle ne pouvait pas lui parler de son coma sans revenir dessus, ça n’aurait suffi qu’à Bryan, ça. Ça ne l’enchantait jamais de raconter cette histoire parce que ça lui rappelait à quel point la vie ne tient qu’à un fil – ce dont elle n’avait finalement que très peu conscience avant ça – mais peut-être que ça la soulagerait d’en parler avec Adam. Tout au long de leur relation, elle avait pu se confier à lui, n’avait jamais eu à lui mentir au sujet de quoi que ce soit alors cette fois encore, c’était pareil. Elle haussa les épaules mais ne baissa pas les yeux, chose qu’elle faisait pourtant instinctivement en en parlant d’habitude.
« Un banal accident de voiture. Rien d’incroyable. »
En revanche, elle n’avait pas perdu cette manie de minimiser les choses. Certes, des accidents de la route, il en arrive tous les jours mais ça ne veut pas pour autant dire que ce n’est pas grave. Preuve en était qu’elle aurait très bien pu ne pas en sortir, de son coma. Pour une fois, elle avait eu de la chance. Enfin, un peu. Si elle avait pris ce pli c’est parce qu’elle s’était assez fait remonter les bretelles par son père comme ça. Lui qui lui avait appris à conduire et qui ne cessait de lui rappeler de faire attention sur la route. Sauf que parfois, on a beau redoubler de prudence on n’y peut rien. Ce jour-là, la route était glissante et elle a perdu le contrôle du véhicule en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire sans que ce soit la faute de personne.
« Heureusement, Sarah n’était pas avec moi. Et personne d’autre n’a été blessé. »
Une chance, oui, car Noomi ne s’en serait sûrement jamais remise dans le cas contraire. Déjà qu’elle se sentait pas mal coupable de la situation dans laquelle elle se retrouvait aujourd’hui alors qu’au final, celle qui en pâtissait le plus, c’était évidemment elle. Elle qui avait gardé des séquelles autant physiques que mentales, elle qui voyait sa vie se déconstruire petit à petit. Bref. Sans rien ajouter, elle frotta sa joue contre sa paume parce qu’elle en ressentit soudain le besoin. Ce qu’elle avait toujours aimé chez Adam c’est qu’elle n’avait pas besoin de parler tant et plus pour avoir l’impression qu’il la comprenait. Et ça ne devait d’ailleurs pas être qu’une impression. Quoi qu’il en soit, elle n’avait pas envie de ramener Frank et sa réapparition surprise dans sa vie sur le tapis. Ça reviendrait à plomber l’ambiance, et ça, il n’en était pas question. La blonde se dépêcha de chasser son image de sa jolie petite tête et :
« Il faut vraiment que ça soit la dernière fois qu’on se voit ? »
Dire qu’elle ne voulait pas plomber l’ambiance… bien joué, Noomi. Mais ç’avait été plus fort qu’elle. Une intuition plutôt qu’une impulsion ; quelque chose l’y avait poussée. Si bien que ça non plus, elle ne le regrettait pas. Et vous remarquerez qu’elle n’avait pas demandé s’il fallait qu’il parte. Elle devait se douter que c’était inévitable mais après tout, Adam avait parlé de quelques semaines avant qu’ils n’échangent à nouveau de place avec son frère donc pourquoi pas ? Si elle pouvait gagner quelques jours de plus avec lui, elle n’hésiterait pas. Il y a des moments dans la vie où la meilleure des choses à faire c’est de reculer pour mieux sauter, voilà tout.
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Sujet: Re: damn your love, damn your lies → bryan (#) Mar 13 Nov - 19:07
damn your love, damn your lies
C’est presque troublant de voir qu’ils ont eu la même destinée, bien que séparés depuis de nombreux mois. Ils n’étaient pas dans la même voiture, ce n’était pas le même moment mais tous deux ont connu le même sort : un accident de voiture. Elle, elle a passé deux semaines dans le coma et a aujourd’hui des troubles de la mémoire, qui semblent lui gâcher la vie. Lui, il n’a gardé que quelques égratignures de son accident. La seule véritable blessure, celle qui le fait souffrir, elle est au plus profond de lui-même. Son cœur semble s’être arrêté en même temps que celui de son frère et depuis ce jour, il n’y a plus rien qui compte. Il aimerait pouvoir lui parler de son accident, lui aussi. Mais il n’en est pas capable, il ne peut pas parler de cette soirée sans mentionner Bryan et cette vision d’horreur qu’il a eu. Sans parler du sang, des ambulances et de cette impression que, depuis, le monde n’a toujours pas recommencé à tourner correctement. Il est quand même content d’apprendre qu’elle n’a pas d’autres blessés ou morts sur la conscience, que Sarah n’était pas avec elle dans le véhicule. Il sait l’amour qu’elle lui porte, si il lui était arrivé quelque chose, elle ne s’en serait jamais remise. Et c’est compréhensible, il a beau ne pas avoir d’enfants, il comprend l’amour qui lie un parent à sa progéniture. Et ce, même s’il ne s’entend pas à la perfection avec son propre père. C’est déjà ça. Et ça va mieux maintenant, hein ? Il serait capable de lui faire tout un discours tout droit sorti d’un site sur la prévention routière, puis d’enchaîner sur tous les risques qu’il y a dans la vie, de partout. Les accidents de voiture, tomber dans les escaliers, se brûler, s’électrocuter. Il serait largement capable de la mettre en garde sur absolument tout, juste pour être sûr qu’elle prenne ses précautions. Parce qu’il ne veut pas apprendre une mauvaise nouvelle, un matin, en se levant. Recevoir un message ou un coup de fil qui annonce une terrible nouvelle. C’est clairement la dernière chose qu’il souhaite. Et pourtant, il se retient, parce qu’on a déjà dû lui dire toutes ces choses une centaine de fois. Surtout lorsqu’il y a la petite dans les parages.
Finalement, elle lui pose la question qu’il espérait. Celle qu’il n’a pas osé sortir lui même, de peur de trop s’imposer. Mais si elle le lui demande, c’est bien parce qu’elle veut le revoir, non ? Il n’hésite pas à sauter sur l’occasion, à la retenir autant qu’il le peut dans sa vie, c’est la dernière source de joie qu’il lui reste. Non, pas forcément. C’est déjà un début, il préfère commencer par lui dire que non, ils pourront peut-être se revoir. Bien sûr, il y a des conditions. Le truc c’est que les gens me reconnaissent en Bryan, en ce moment. Et il est pas le genre de mec à fréquenter l’ex de son frère. Même s’ils ne se « fréquentent » pas forcément puisqu’il n’y a plus rien d’officiel entre eux depuis très longtemps. Je veux juste pouvoir te tenir contre moi le plus longtemps possible. Il appuie ses propos en resserrant son emprise autour de sa taille, les étreintes comme celle-ci lui avaient manqué. Donc si t’as envie de te la jouer comme deux adolescents qui se voient en cachette pour éviter de se faire griller par les parents, moi, je suis partant. Après avoir formé un couple, c’est se rabaisser à un niveau de relation assez bas, que de faire ça. Mais c’est la seule solution qu’il a et des moments pour se retrouver que tous les deux, ils peuvent en trouver des milliards dans une seule journée.
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Sujet: Re: damn your love, damn your lies → bryan (#) Mer 14 Nov - 4:44
Est-ce que ça va mieux maintenant ? Voilà qui est difficile à dire. Ou bien c’est très facile, au contraire, auquel cas la réponse est non. Elle aurait même envie de dire que c’est pire et qu’elle se contente de survivre, de se laisser porter par le courant depuis que c’est arrivé. Cela étant dit, ce n’est pas ce qu’elle a envie de dire à Adam. Ni à personne d’ailleurs. Elle n’avait pas non plus envie de leur dire qu’il lui arrivait d’avoir la sensation d’être au bord d’un précipice et que la seule idée qui lui venait en tête dans ces moments-là, c’était de sauter purement et simplement. A quoi bon ? Tout le monde a ses problèmes, tout le monde sait l’effet que ça fait. Mais on tient bon, pour telle ou telle raison ; c’est la vie. Quoi qu’il en soit, si Noomi n’a pas envie de raconter tout ça à Adam, elle n’a toujours pas envie de lui mentir et encore moins de l’inquiéter plus qu’il ne semble l’être déjà alors mieux vaut s’abstenir de tout commentaire. Et sourire. Ça rassurait toujours les gens de voir les autres avec un sourire aux lèvres.
De toute manière, tout ça n’eut plus la moindre espèce d’importance lorsqu’il lui annonça qu’ils pourraient se revoir en fin de compte. Mais sous conditions car elle l’avait senti venir, ce « mais » silencieux. Et pour une fois, bizarrement, elle n’avait pas particulièrement envie d’entrer dans les détails. Qu’il y ait des conditions ne la dérangeaient pas outre mesure, puisque depuis son divorce, c’était elle qui passait son temps à en poser à tout le monde. Et celles-ci étaient raisonnables. Du moins, la blonde trouvait qu’elles avaient du sens. Ça lui semblait logique que, si Adam se faisait passer pour Bryan, ils ne pouvaient pas se voir au vu et au su de tous, sans quoi ça éveillerait forcément les soupçons. La dernière partie de sa phrase la fit rire.
« Ça, c’est sûr. Et inversement, d’ailleurs. »
Elle non plus ne pourrait pas fréquenter Bryan mais pour d’autres raisons. Avoir constamment le visage de l’homme qu’elle aime sous les yeux tout en sachant que ce n’est pas lui, c’était tout de même un peu tordu donc non merci. La phrase qui suivit ainsi que les gestes qui l’accompagnaient la firent littéralement fondre et si elle n’avait pas encore pris sa décision jusqu’ici, c’était maintenant chose faite. Qu’est-ce qu’elle ne ferait pas pour retrouver la chaleur sécurisante de ses bras ou pour entendre qu’il en avait tout autant envie qu’elle. Son visage s’illumina tandis qu’un sourire taquin se dessinait sur ses lèvres tout en faisant mine de réfléchir.
« Hum, je crois que ça me plairait assez un retour à l’adolescence. »
Tout bien considéré, ça faisait des mois qu’elle se comportait comme une ado rebelle ; depuis qu’elle était sortie du coma. Elle était même allée jusqu’à s’inviter chez Leonardo DiCaprio pour lui voler un trophée, nom de Dieu, si ça ne démontrait pas le degré de conneries des choses qu’elle avait accomplies dernièrement… Mais ça, ça ne ressemblait pas à une connerie. Vivre leur amour clandestinement, ça semblait même plutôt lui convenir parfaitement. Peut-être finirait-elle par s’en lasser et à ce moment-là, advienne que pourra, mais peut-être pas. Oh, et puis de toute façon, carpe diem. Si la blonde avait tiré une leçon de son accident, c’était bien celle-ci. C’est alors que quelques coups frappés avec la plus grande discrétion les forcèrent à se séparer momentanément.
« Désolée pour le dérangement mais nous, on a fini. J’te laisse les clefs si tu veux traîner encore un peu. A demain. »
Sam lui lança les clefs et elle leur fit un signe de la main à elle et son stagiaire. Le temps ne s’était donc finalement pas arrêté. Son regard passa du brouillon entamé mais inachevé – oh, elle le finirait car elle faisait toujours ce qu’elle a dit qu’elle ferait – à Adam et elle se passa inconsciemment la langue sur les lèvres. Noomi avait du mal à croire qu’ils en étaient là où ils en étaient. Et pourtant.
« Tu veux passer à l’appart’ ? »
Alors certes, ils avaient à présent la radio pour eux mais ça serait peut-être mieux de poursuivre ces retrouvailles chez l’un ou chez l’autre.
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Sujet: Re: damn your love, damn your lies → bryan (#) Mer 14 Nov - 20:56
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Il se doute que ce n’est pas non plus son genre, à elle, de fréquenter le jumeau de l’homme qu’elle a aimé, ou qu’elle aime encore. Ils étaient deux gouttes d’eau l’une à côté de l’autre, totalement identiques. Ils avaient également beaucoup de similitudes mentalement mais ce n’est pas pour rien, si les amis de Bryan n’aimaient pas Adam et si ceux d’Adam n’appréciaient pas forcément Bryan. Il y a toujours eu ce petit truc qui différencie les deux frangins, qui ne se remarque pas à tous les coups mais qui est bel et bien là. Bryan n’est pas un homme avec qui elle aurait pu sortir, ça, il en est persuadé. D’ailleurs, c’est bien pour ça qu’ils ne se sont jamais disputés pour une femme : ils n’avaient pas les mêmes goûts, ni les mêmes attentes, ni la même manière de gérer une relation. Encore heureux, il manquerait plus que tu me dises que mon frère te plaît. Il n’a jamais été jaloux de son frère, même quand il avait plus d’amis que lui, même quand il sortait avec la plus jolie fille de l’école, même quand il avait les félicitations de son père quand lui n’avait le droit qu’à des réprimandes. Il l’a toujours admiré et, aussi étrange que cela puisse paraître, il n’aurait pas réussi à le détester ni à être jaloux s’il avait effectivement réussi à avoir Noomi. Parce que son frère était absolument toute sa vie et qu’il l’aurait laissé faire tout et n’importe quoi sans broncher. Il l’aurait aidé à cacher une multitude de cadavres sans poser la moindre question, s’il le lui avait simplement demandé. Bref, la blonde accepte finalement sa proposition, de quoi le sortir de ses pensées. Et encore heureux, il serait capable de se perdre tout seul en pensant ainsi à Bryan. Après tout, aujourd’hui, c’est lui la cadavre. C’est bien ça que je voulais entendre. L’idée de la revoir encore et encore l’enchante énormément. Il sait que ce ne sera qu’une question de temps et que ce sera à lui de se briser le cœur tout seul, en mettant un terme au mensonge qu’il vient d’inventer. Il s’offre quelques semaines de répit pour trouver une solution à tout ça ; sûrement un autre mensonge, plus travaillé, qu’elle pourrait croire. Il sait qu’il ne devrait pas ainsi abuser de sa confiance mais maintenant qu’il a de nouveau goûter à ses lèvres, maintenant qu’il a pu l’avoir contre lui, il refuse de la perdre de nouveau. Quitte à ce que leur prochaine séparation soit définitive, quitte à ce qu’elle transforme cet amour en haine viscérale. S’il doit réellement la perdre, ça finira par se faire. Mais pas maintenant, pas ce soir.
La collègue de Noomi à qui elle a voulu le refourguer tout à l’heure vient toquer à la porte, l’émission de radio est terminée. C’est fou ce que le temps passe vite lorsqu’on se sent bien, lorsqu’on a l’impression d’être à sa place. Il se rend compte en même temps que la blonde que la publicité n’a pas été terminée. Le temps de quelques longues minutes, il a totalement oublié la pâtisserie et le fait qu’il doive travailler, cette nuit et demain matin. Il jette un coup d’œil à sa montre quand elle lui propose d’aller chez elle, hochant légèrement son visage. Je t’ai fait louper ta nuit de boulot, fais-moi louper ma matinée. Parce que après la production durant la nuit, il y a évidemment la vente. Et il ne se sent pas de la laisser pour aller servir sa clientèle alors exceptionnellement, la pâtisserie Guerrero sera fermée, demain. Tu habites toujours au même endroit ? Il connaît l’appartement dans lequel elle vivait lorsqu’ils étaient ensemble mais qui sait, peut-être que depuis, elle a déménagé. Les gens et les habitudes changent à une vitesse folle. Il se lève de la chaise pour se diriger vers la porte, prêt à quitter la radio à ses côtés. On finira la pub une autre fois, ça me donnera un prétexte pour revenir te voir ici. Il dit ça en regardant le brouillon sur la table avant de poser son regard sur Noomi, un regard qui en dit long.
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Sujet: Re: damn your love, damn your lies → bryan (#) Jeu 15 Nov - 3:49
Quelque chose n’allait pas, Noomi le perçut dès l’instant où le regard d’Adam se perdit dans le vague juste après avoir mentionné son jumeau. S’il n’y avait jamais eu de rivalité entre les deux frères, c’était d’abord et avant tout parce qu’Adam s’était toujours senti inférieur à Bryan. Ça, elle avait eu tout le loisir de l’apprendre du temps où leur relation était tout ce qu’il y a d’officiel. Et elle avait aussi très bien compris que ça provenait essentiellement de la comparaison que leur père faisait entre eux. C’était triste mais ç’avait forgé la personnalité d’Adam. Et peut-être aussi celle de son frère. Que faire, si ce n’est lui démontrer qu’il est très loin d’être l’être imparfait qu’il s’imagine et apporter tout le soutien dont on est capable ? Rien. Alors elle fit comme elle put.
« Oh, c’est pas qu’il ne me plaît pas. Mais il n’est pas toi. »
Car c’était de lui qu’elle était tombée amoureuse et pas que de son physique avantageux. Non, non, de tout ce qui faisait de lui ce qu’il était. Quoi qu’il en soit, c’est d’un commun accord qu’ils prirent la décision de continuer à se voir. En cachette, ce qui avait quand même quelque chose d’excitant, quand on prenait la peine d’y réfléchir. Et puis ça commençait dès maintenant parce qu’elle pouvait être sûre que Sam ne manquerait pas de lui poser des questions dès demain. Elle ne savait pas encore ce qu’elle raconterait mais ça l’amusait déjà. Dans tous les cas, ça non plus il n’aurait pas à le lui dire deux fois, elle se ferait un plaisir de lui faire louper sa matinée. Ainsi rassembla-t-elle ses affaires - mais ignora son début de publicité tout en gratifiant Adam d’un haussement de sourcils suggestif en réponse à sa proposition de revenir la voir ici - et siffla-t-elle Hades puisque c’était l’heure de rentrer à la maison.
« Bien sûr. Enfin, en ces derniers temps, je passais plus de temps chez mon père que là-bas. Il aime pas trop me laisser seule, sans surveillance. »
Tiens donc, ne venait-elle pas d’en dire trop ? Ou pas assez, au choix. Toujours est-il qu’il y a de quoi se poser des questions suite à cette révélation, étant donné que Noomi n’a jamais vécu seule. Quand ça n’a plus été Frank, c’était Sarah mais elle ne s’était encore jamais retrouvée vraiment seule. Ce qui fait qu’au final, on comprenait aisément les craintes de son père.
« Ah oui, j’ai oublié de te dire mais j’ai momentanément plus la garde exclusive de Sarah. Alors l’appart’ est plus ordonné qu’il ne l’a jamais été, tu verras. »
Elle dit ça sur le même ton que si elle était en train de parler de la pluie et du beau temps ou de ses dernières vacances. Et puis c’est vrai que le chaos habituel que la tornade Sarah laissait sur son passage était moins d’actualité en ce moment mais il avait place à tous les post-it de Noomi alors pas sûr que ce soit franchement mieux. Mais soit.
« Et toi ? Tu vis chez Bryan, maintenant ? »
Ça serait logique puisqu’il avait pris sa place. Tandis qu’elle lui prenait la main, Hades sur leurs talons, pour sortir de la radio qu’elle n’oublia pas de verrouiller en partant.
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Sujet: Re: damn your love, damn your lies → bryan (#) Jeu 15 Nov - 19:54
damn your love, damn your lies
S’il y a bien une personne capable de lui redonner confiance en lui, c’est elle. À ses côtés, il n’arrive pas à douter de lui-même et il croit en ses capacités plus qu’il ne pourrait jamais le faire. C’est ça, les bons côtés de l’amour. C’est beau de voir son reflet dans les yeux de l’autre et d’avoir l’impression d’être la meilleure personne qu’il y a sur cette Terre, c’est beau de se sentir plus important que n’importe quel roi ou président qui a dominé dans certains pays. L’amour, ça surpasse absolument tout. Et elle n’hésite pas à le lui faire comprendre en le valorisant par rapport à son frère. Durant leur relation, elle a connu tous les moments de faiblesse par lesquels il passait à cause de cette relation beaucoup trop fusionnelle et destructrice pour lui. On dit qu’il y a le bon et le mauvais jumeau et aux yeux des autres, il a toujours eu le mauvais rôle et pourtant, c’est possiblement lui qui avait le plus de facilités à ouvrir son cœur, à voir la meilleure facettes des autres. Actuellement je peux te contredire parce que si, il est moi. Mais bon, on l’oublie, avec toi je préfère largement être moi. Ça lui fait un pincement au cœur de dire à voix haute qu’il faut l’oublier, comme s’il parlait de son décès et non pas de son mensonge. Il sait qu’un jour il devra sérieusement se remettre en question pour pouvoir faire son deuil mais c’est bien trop tôt, actuellement. Et il est presque sûr que dans dix ans ce sera toujours trop tôt, mais bon, il n’y peut rien. Bref, maintenant qu’ils sont sur le point de partir tous les deux, il lui demande si elle vit toujours au même endroit. De quoi lui rappeler beaucoup de souvenirs, entre elle et lui, puis elle, lui et sa fille. Lui, il n’a pas d’enfants et n’a jamais pensé à en avoir. Et maintenant qu’il approche de la quarantaine et qu’il est obligé de vivre dans la peau de son frère, il pense qu’il ne connaîtra jamais les joies de la paternité. Il a été un beau-père, ça lui a plutôt plu. Être avec une femme qui est mère de l’enfant d’un autre, ça ne l’a jamais gêné. Et il se faisait une joie de revoir la petite, l’imaginant actuellement dans son lit avec une nourrice sur le canapé, qui attend le retour de Noomi. Sauf qu’elle lui apprend qu’elle est rarement chez elle, ces derniers temps et que Sarah également, qu’elle n’a plus sa garde exclusive. Il se sent obligé de mettre un terme à toutes activités pour la regarder avec un air assez grave sur le visage, mélangé entre la curiosité et la compassion. Il sait qu’elle est toute sa vie, comme Bryan l’était pour lui, finalement. C’est à cause de ton accident, c’est ça ? Il peut comprendre que ça ne soit pas facile tous les jours, de ce qu’il a pu comprendre au fil de leur discussion, elle a des troubles de la mémoire. Mais ça ne lui semble pas suffisant pour que ce soit le père de la petite qui puisse s’en occuper, elle a toujours été une très bonne mère, et ça, ça ne s’oublie pas. Elle est chez ton ex ? Il sait plus ou moins ce qu’il s’est passé entre eux, leur relation a duré suffisamment longtemps pour qu’elle puisse se confesser de temps à autres. Et même si ce mec avait été un véritable ange, il l’aurait quand même détesté. En fait, il déteste toutes les personnes qui ont pu l’approcher comme lui seul devrait pouvoir le faire, que ce soit les hommes de son passé ou ceux de son futur. Il hoche son visage quand elle lui demande s’il vit chez Bryan, prenant la route avec elle. Autant faire deux choses en même temps : marcher et parler. Oui, donc bon, mieux vaut qu’on aille chez toi. Ce serait assez.. bizarre. J’ai jamais invité personne chez lui, pour l’instant. Il ne se voit pas le faire pour le moment puisqu’il ne se sent pas encore chez lui, là-bas, il a l’impression d’être un imposteur et de ne pas mériter fouler le sol qui était autrefois celui de son frangin. Mais peu importe, ça, il ne lui précisera pas. Ils marchent dans les couloirs vident de la radio pour se rendre jusqu’à l’ascenseur qu’ils doivent reprendre, ben ouais, après être monté à l’étage, faut bien redescendre. Dis, t’as fréquenté d’autres mecs depuis moi ? Sérieusement, je veux dire. Parce qu’il sait qu’il y a les personnes de passage, peut-être pour une nuit, et ceux qui nous intéressent vraiment. Le fait d’avoir mentionné son ex l’a fait se sentir assez jaloux et possessif, c’est pour ça qu’il se sent obligé de poser cette question maintenant, bien que ce ne soit ni le moment ni l’endroit pour le faire.
radio star
Noomi Savalas
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○ âge : 37 ans (07.09)
○ statut : divorcée une première fois. récemment fiancée à celui dont parlent toutes les love songs.
○ métier : animatrice radio.
○ quartier : west bay, #340.
○ informations en vrac :
mère d'une petite fille de onze ans : sarah, le seul et unique amour de sa vie ♢ a pour interdiction de s'approcher à moins de 100 mètres de leonardo dicaprio ♢ pianiste ♢ chanteuse ♢ aime le camping et l'urbex ♢ son film préféré c'est grease ♢ invitée régulière dans une émission de chasseurs de fantômes diffusée sur youtube ♢ petite nièce de l'acteur telly savalas ♢ parle français et un peu de grec aussi ♢ a un labrador chocolat (hades) et un ara (persephone) ♢ elle a aussi des petits problèmes de mémoire à court terme depuis son accident de voiture en février 2018 ♢ a longtemps cru qu'un de ses voisins était strip-teaser ♢ conduit une mustang de 69 retapée par son père et elle ♢ sa mère lui a, elle, appris à tirer ♢ aime un peu trop mario kart et gershwin ♢ drifte comme personne ♢ amoureuse d'arthur morgan ♢ fait partie du mile high club ♢ tatouée de partout, elle-même ne les compte plus ♢ reine du patin ♢ regarde mindhunter pour les fesses d'holden l'histoire ❧
i've been saving all my summers for you.
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Sujet: Re: damn your love, damn your lies → bryan (#) Ven 16 Nov - 8:03
De toute évidence, Noomi n’était pas d’accord. Mais qu’est-ce qu’elle y connaissait de toute manière ? Rien du tout, elle qui n’avait ni frère ni sœur, elle n’avait pas la moindre idée de ce que ça pouvait bien faire d’en avoir alors un jumeau ou une jumelle ? C’était carrément hors de son domaine de compréhension. Raison pour laquelle elle ne se serait jamais permise de répondre à ça. Autrement que par un acquiescement au moment où Adam déclarait préférer être lui-même avec elle. C’était bien là tout ce qui importait. Et puis la conversation s’orienta assez rapidement sur sa perte de la garde de Sarah. La blonde agissait toujours comme si ce n’était qu’une broutille, un problème qui se réglerait vite et qui ne l’affectait pas outre mesure alors que c’était la raison pour laquelle son monde s’était considérablement effrité ces derniers mois. Et ça, Adam peut s’en douter, pas moyen de le rouler dans la farine, lui – en même temps, ça serait le comble pour un pâtissier. Si elle avait généralement du mal à accepter toute démonstration de pitié ou de soi-disant compassion de la part des autres, il n’en était rien avec Adam. Elle le savait sincère et elle savait aussi qu’il comprenait. Alors, l’espace d’un instant, elle laissa tomber le masque ; plus de sourire de façade qui clame haut et fort que tout va bien.
« C’est ça. »
Les médecins jugeaient ses problèmes de mémoire trop risqués pour une fillette de l’âge de Sarah. Elle aurait pu oublier de passer la prendre après l’école ou encore oublier quelque chose sur le feu. Ce genre trucs idiots. Enfin, des trucs idiots, oui, mais elle savait que ça arrivait parfois et qu’il valait sans doute mieux que la petite soit sous la surveillance d’un autre adulte. Mais elle aurait nettement préféré que ce soit son père à elle qui en ait la garde plutôt que Frank.
« Oui. Il a choisi le bon moment pour faire valoir ses droits, celui-là. »
C’était facile de faire comme si on n’avait pas d’enfant pendant cinq ans et puis du jour au lendemain de décider qu’on a finalement peut-être un peu la fibre paternelle. Mais ça encore, ce n’était rien. Ce pour quoi elle lui en voulait surtout, c’était d’être réapparu au pire moment, au moment où elle était le plus impuissante. Mais c’était du Frank tout craché, ça, et elle avait été bien bête de croire qu’elle en avait fini avec lui le jour où il était parti. Puis ils se remettent en marche et Adam lui confirme qu’il s’est bien installé chez son frère le temps de leur échange. Avant d’ajouter que c’est mieux qu’ils aillent chez elle.
« T’as raison, ça serait bizarre. Puis tu sais que tu es toujours le bienvenu chez moi. »
Et ça, tout le monde ne pouvait pas s’en vanter car au final, elle ramenait toujours aussi peu de monde dans son antre et ceux qui avaient le droit d’accès étaient toujours triés sur le volet. Tandis qu’ils montaient dans l’ascenseur, Noomi eut une pensée pour ce moment gênant plus tôt dans la soirée où ils l’avaient pris pour monter, sans savoir quoi se dire alors qu’elle pensait toujours qu’il s’agissait de Bryan. Décidément, elle était particulière cette nuit et si malgré tout elle parvenait tout de même à l’oublier, alors c’est qu’on ne pouvait plus rien pour elle. Cette fois, pas de silence mais une question qui la surprit ; Adam voulait savoir si elle avait fréquenté sérieusement d’autres gars après lui. Ça la surprenait un peu parce que c’était le genre de choses qu’elle ne voudrait pas savoir. Avoir à se le représenter dans les bras d’autres femmes, c’était un peu au-dessus de ses forces alors elle ne voulait même pas y penser. Dans tous les cas, c’était une de ces questions à laquelle elle n’avait pas besoin de trop réfléchir.
« Personne de sérieux, non. »
Personne dont elle veuille se souvenir. C’est qu’avant l’accident, elle s’amusait à fuir toute relation qui pourrait la mener à quelque chose de sérieux et puis après… elle n’avait plus eu le temps ni l’envie. Que cet irrépressible besoin de ne pas être seule mais sans vouloir d’attaches. Ç’aurait d’ailleurs été d’autant plus difficile qu’elle lui avait déjà donné son cœur bien qu’il lui ait fallu un peu de temps et surtout de recul avant d’en prendre pleinement conscience.
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Sujet: Re: damn your love, damn your lies → bryan (#) Ven 23 Nov - 21:32
damn your love, damn your lies
Il n’a pas envie qu’elle se sente mal, ce soir. Que ce soit vis-à-vis de Sarah ou n’importe quel autre sujet abordé, ce n’est pas le but de ces retrouvailles. Ils auront tout le loisir de se rendre fous à parler de choses qu’ils ne maîtrisent pas dans les jours et semaines à venir, comme par exemple lorsqu’il décidera qu’il a suffisamment profité de sa naïveté. Il voit son sourire s’effacer pour laisser place à une moue, qui en dit plus qu’une centaine de mots. Il ne peut rien faire pour l’aider à récupérer Sarah, ils ne sont plus un couple, il ne peut plus se présenter devant un juge en disant que si elle n’en est pas capable elle-même, lui, il peut être là pour lui rappeler de faire telle ou telle chose. Tout ce qu’il peut faire, présentement, c’est être là pour elle et combler l’absence que la petite a laissé en partant chez son père. Ils finiront par comprendre l’erreur qu’ils font. En attendant, tu peux compter sur moi. Un soutien moral, c’est tout ce qu’il peut lui apporter. Il peut déjà se mettre à croiser les doigts, les pieds et tout ce qu’il peut croiser pour que ses problèmes soient rapidement réglés. Histoire qu’il ne soit pas obligé de la laisser alors qu’il n’y a rien d’arrangé dans sa vie, mais il ne se fait pas de fausses idées, il a arrêté de croire aux fins heureuses. Ils reprennent leur marche jusqu’à l’ascenseur, la pause émotionnelle étant terminée. Ce qu’elle lui dit maintenant lui fait bien plus plaisir que ce qu’elle vient de lui apprendre par rapport à sa fille : lui, il est le bienvenu chez elle. Cool, parce que je compte bien m’incruster de temps en temps. Il ne sait pas comment va se passer cette nouvelle histoire entre eux, mais il se dit que s’ils doivent se voir en cachette, ça se passera sûrement de cette manière : lui chez elle, elle chez lui. Comme deux adolescents interdits de sortie à partir d’une certaine heure. Quand la foule afflue, ils se cachent du reste du monde. Et ce serait mentir que de dire que cette optique ne lui plaît pas, c’est vrai, il se sent heureux à l’idée de n’être qu’avec elle. Comme les deux rescapés de la fin du monde, qui n’ont besoin que d’eux-mêmes pour se sentir vivants.
Adam ne peut pas s’empêcher de lui poser cette fameuse question, lorsque les portes de l’ascenseur se referment sur eux. La question typique de l’homme jaloux et possessif, qui veut savoir si elle lui a précieusement gardé sa place ou si elle a été prise. Du moins, partiellement, parce qu’il compte bien récupérer ce qui semble lui appartenir, même si ça ne va pas durer très longtemps. Elle ne tarde pas à le rassurer en lui disant que non, il n’y a eu personne de sérieux. Il se doute qu’il y a bien eu d’autres hommes, qu’elle a déjà terminé certaines de ses soirées dans d’autres bras que les siens. Il préfère les oublier, eux, en se disant qu’elle ne les reverra certainement jamais. La ville est grande et il y a peu de chances qu’un gars cherche absolument à la retrouver. Et si jamais c’est le cas, il tombera sur lui, parce que c’est chasse gardée, maintenant. Tant mieux. Il dit ça sur un ton légèrement plus autoritaire, comme pour appuyer sur le fait que c’était la seule réponse acceptable. Et sur ces mots, il se sent obligé de se tourner vers elle pour reprendre possession de ses lèvres. Comme un camé qui replonge, il a besoin de tripler les doses habituelles. L’ascenseur arrive au rez-de-chaussée mais il ne s’en préoccupe pas, il éloigne simplement son visage du sien, seuls ses yeux restent en contact avec ceux de la blonde. C’est fou c’que tu m’as manqué. Et ça, il a bien l’intention de lui prouver jusqu’au moment où ils devront se quitter de nouveau.
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Sujet: Re: damn your love, damn your lies → bryan (#)