Staron ∞ Never knew, i could feel like this

Never knew, i could feel like this
Aaron & Stacey

Trois mois, ça fait déjà trois petits mois que je suis arrivée à Island Bay. J'ai l'impression d'avoir déballé mes cartons hier. Bon ok, ça ne fait que trois mois et non trois ans, mais c'est la première fois que je me trouve dans un nouveau pays, et surtout une nouvelle ville, seule. Mes amis ne sont pas là, mes copines sont restées à Londres, n'ayant pas eu de proposition. Je pourrais peut-être leur trouver quelque chose, mais je ne préfère pas me faire voir pour le moment. Enfin bref, aujourd'hui, j'apprends une nouvelle chorégraphie avec mon nouveau partenaire et il faut dire, que ce n'est pas si facile que ça. Il faut que je me fasse à ce nouvel homme, à son toucher. Il faut que j'apprenne à lui faire confiance, mais ce n'est pas facile. Je ne le connais ni d'Eve, ni d'Adam et il n'est pas très bavard. Bon, tant pis, je ferais avec. Mon cours étant terminé, je file vite dans le vestiaire des femmes pour me prendre une petite douche rapide puis, je saute dans mes vêtements. Il faut dire que j'ai envie de boire, et que j'ai un petit creux. Je vais allée faire un petit tour chez Emilie's Cookies, un genre de Colombus, Starbucks, où l'on mange des cookies de tout genre, mais aussi des muffins, cupcakes et des boissons fraîches. En arrivant sur place, je me mets dans la queue, mes yeux sont attirés par une petite affiche. C'est un petit cours de cuisine, du moins, les inscrits vont cuisiner des cookies et muffins, qu'ils pourront manger à la fin. Super, je me note. Regardant l'heure, je remarque que c'est dans trois-quarts. Ce n'est pas grave, en attendant, je vais me boire un petit cocktail de jus de fruit. À mon tour, je passe ma commande, paye puis prend mon petit cocktail de jus que l'on peut tend. En attendant l'heure du cours de cuisine, je prends place dans un petit fauteuil, attrapant un livre de recettes qui se balade sur la petite table devant moi.

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Je suis un peu, trop, amoureuse de la nourriture. Je passe mon temps à manger, même si ce n'est pas forcément très bien pour mon corps et pour le fait que je fasse de la danse. Ouais, vous imaginez une énorme patate danser sur scène ? Ou même l'état de mon partenaire, si jamais il doit faire des portés ! Le pauvre, je ne préfère même pas imaginer la scène. C'est donc d'un pas bien décidé, que je me lance dans mon nouveau café préféré et que je me commande de quoi boire. Venant de m'inscrire à un cours de pâtisserie, je mangerais plus tard. Je pourrais me prendre un mini truc à grignoter, mais ça ne serait vraiment, mais alors vraiment pas correcte. Ma commande en main, je scanne la salle, puis, apercevant un fauteuil de libre, je m'y précipite. Confortablement assise, je sirote mon jus tout en feuilletant un livre de recettes. Cela va me donner des idées peut-être, j'aime bien cuisiner quand j'en ai le temps. Par moment, je relève le regard pour voir si le cours est prêt à commencer, mais non, j'ai encore une bonne demi-heure devant moi. Continuant de lire, je tombe sur la recette de la mousse au chocolat. Miam, il y a longtemps que je n'en ai pas fait. Riant seule dans ma barbe, je finis par lever les yeux. Un jeune homme se trouve devant moi, mais je n'ai pas le temps de vraiment bien le regarder, que mes yeux suivent la chute de son café. "Oh mince, faite attention à votre café", dis-je d'une petite voix, presque déçu que son café vienne d'être gâché. Je ne râle en rien, je trouve juste ça dommage qu'il doit s'en payer un autre. Ramassant sa tasse, je la pose sur ma petite table, balayant la salle de mon regard brun. Le pauvre, il m'a dit bonjour et je ne lui ai même pas répondu. "Bonjour...pardon...je peux vous aider ?", dis-je en lui souriant, le regardant enfin dans les yeux. Ses yeux, ce regard qui m'a fait fondre il y a quelques mois de ça. À mon tour, je montre à quel point je peux être gauche. Ma main doit certainement se mettre à trembler, puisque des gouttes de mon jus viennent glisser sur mon haut. "Et merde ! Pardon", que je suis mal polie. Je me redresse, attrapant une serviette pour m'essuyer, sans pour autant lâcher le jeune inconnu du regard. Est-ce que c'est lui ? Est-ce vraiment possible ?. Un sourire se dessine bêtement sur mon visage. Remuant la tête, je me rends compte qu'il y a énormément de monde, et que donc, il souhaiterait s'asseoir avec moi. Doux jésus, mais avec un grand, immense plaisir. "Oui, oui, prenez place, je ne vais pas tarder à aller au cours de cuisine de toute façon", dis-je un peu gênée. Bah dis donc, j'étais plus à l'aise le soir du 31 décembre. Bon, il faut dire que mon copain alcool m'avait pas mal aidé ce soir-là.

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Je pensais souvent, voir tout le temps à lui. À ce jeune homme, celui que j'ai rencontré le soir du 31 décembre 2016. C'était une soirée magique, mais comme Cendrillon, elle a eu une triste fin. Enfin, Cendrillon finit par retrouver son prince deux jours plus tard. Mon prince, sept mois plus tard, je ne l'ai toujours pas revu. En même temps, comment aurais-je pu le revoir ? Je ne connais ni son nom, ni son numéro de téléphone ou même un compte de réseaux sociaux. Enfin, ça, c'est jusqu'à ce qu'un inconnu se pointe devant moi, renversant sa tasse de café. Bon, il ne semble pas plus être perturbé que ça, je m'occupe donc de la ramasser. En le regardant, mon cœur rate un battement, mes yeux ne regarde plus que lui. Est-ce vraiment lui ? Cela ne peut pas être quelqu'un autre. Je l'invite à prendre place à mes côtés, lui indiquant au passage que je ne vais pas tarder à me rendre au cours de cuisine. "C'est vrai ?", dis-je d'un ton un peu trop gaie. "Je veux dire...c'est cool...ouais...". Voilà, comment avoir l'air d'une débile en deux secondes. Pourquoi est-ce que ça avait l'air plus facile le soir du 31 ? Ce soir-là, tout avait l'air si simple, tellement que j'ai fini par l'embrasser. Alors que bon, là, je me vois mal lui sauter dessus pour l'embrasser. Pas que l'envie n'y est pas, mais ça ferait terriblement bizarre. "Stacey, Stacey Granger", je réponds à sa demande de connaître mon nom. " Et vous ? Enfin toi...", dis-je avec un petit sourire, le blond ayant proposé qu'on passe au tutoiement. Je ne peux toujours pas détourner mon regard du sien, de son visage. J'essaye de reconnaître le peu que j'avais vu le soir du réveillon et oui, c'est bien lui. Cette chevelure blonde dorée, ces lèvres si douces qui avaient caressé les miennes, ces yeux...Phewww, je pourrais passer des heures à les regarder. M'enfin ça, c'est avant que..."S'il vous plaît, le cours cuisine va commencer ! Est-ce Nancy, Anna, Sarah, John, Stacey, Liv, Aaron et Marie peuvent me suivre s'il vous plaît ?". Et voilà, c'est déjà l'heure. "Je crois qu'on doit y aller", dis-je en gloussant, remettant mon sac sur mon épaule. Marchant à côté du blond, nous entrons dans la cuisine du fond. Il y a suffisamment de place pour nous. On peut y découvrir tout ce dont on a besoin pour cuisiner. "D'accord, alors d'abord, on va former des petits duos d'accord". Mais avec grand plaisir madame ! Je me retourne directement vers le beau blond, un immense sourire sur le visage.

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De mon côté, je ne l'ai pas cherché. Pas que je ne le voulais pas, mais je ne le pouvais tout simplement pas. Habitant toujours à Londres à ce moment-là, je n'ai essayé que les réseaux sociaux Supprimer le mot répété. Après tout, de nos jours, nous postons tous des photos sur nos comptes. Visiblement, ce soir-là, il ne l'a pas fait ou n'a tout simplement pas ajouté le hastag. Bref, aujourd'hui, je le retrouve en face de moi, entrain de me dévisager. Après de longues minutes à se regarder, le jeune homme en vient à me demander mon prénom, que je lui donne avec grand plaisir. Je lui retourne la question en bégayant légèrement. Oops. "Enchantée Aaron", dis-je avec un grand sourire. Euh, je dois faire quoi là ? Lui serrer la main ? Non, ça va faire quiche, je vais lui sourire ça sera suffisant. Notre professeur de cuisine, enfin une employée du lieu quoi, vient nous chercher pour que nous puissions commencer notre cours. Suivant le reste du groupe, je reste près d'Aaron, entrant dans la salle. Lorsque la femme nous demande de faire des groupes, je me tourne directement vers Aaron  et il fait de même. Tant mieux, pas question qu'il aille avec une autre, non mais. Regardant autour de nous, Aaron me propose de prendre le plan de travail du fond, pour que nous puissions apprendre à nous connaître. Je hoche la tête, puis machinalement attrape son bras pour que nous puissions aller vers le fond. "Si on rate notre cuisine, je dirais que c'est de ta faute !", dis-je pour le taquiner. Contrairement à lui, je suis plus du genre à être dans les premiers rang. Mais bon, la raison d'être au fond aujourd'hui me plaît plutôt bien. "Alors, tu vis ici ?", je lui demande tout en attrapant des œufs et la farine. J'aurais beaucoup de chose à lui dire sur le soir du 31, mais on va un peu attendre.

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C'est fou comme il me fait perdre mes mots, je ne sais plus quoi dire. De base, je suis plutôt bavarde mais là, je suis presque sans mot, complètement envoutée par Aaron. Malheureusement, ou heureusement pour lui, notre cours commence. L'attrapant par le bras, je l'attire vers notre plan de travail tout en le taquinant sur le fait qu'on puisse rater notre cuisine. J'adore cuisiner, du moins, des gâteaux. Nous ne devrions pas louper les notre, mais je suis légèrement dans un état second du coup, je ne promet rien. "Quoi ? Tu oserais mettre la faute sur mon dos ?", je lui répond faussement offensée, toujours pour le taquiner. "Bien, quand tout aura prit feu, je ferais du charme aux beaux pompiers, comme ça, ils me croiront moi !". Ouais, le fantasme du pompier me vient en tête, mais le truc, c'est que je suis entrain de m'enfoncer dans mon embarras vu qu'Aaron est lui-même pompier. Sauf que ça, je ne le sais pas encore. Je décide enfin à commencer mon petit interrogatoire, seulement pour le connaître hein. Je lui demande donc s'il vit ici et sa réponse me fait sourire. Enfin, ce sourire se change en rire en entendant ses questions. J'essaye de ne pas trop me faire entendre, posant ma main sur mes lèvres, voyant la prof me fusiller du regard. Oops. "Je suis Anglaise, de Londres ! Pas très originale hein", dis-je un sourire en coin, posant les œufs et la farine devant nous. "Je suis arrivée il y a trois mois, je donne des cours de danse à la compagnie Wellington...m'enfin, mon vrai métier c'est danseuse". Bon, je ne vais pas commencée par lui parler de danse dès maintenant sinon, de un je vais le gaver et de deux, ça risque de prendre des heures. Essayant tout de même de suivre le cours, j'avance ma main pour attraper le récipient. Ce dernier près de la farine, qu'Aaron attrape, ses doigts effleurent les miens. Un frisson me parcourt dans tout le corps, comme ce soir là. Je lui souris gênée, cassant l'œuf en essayant de ne pas m'en mettre de partout. "Je...hum... Je suis désolée d'être partie comme ça....enfin, on m'y a légèrement forcé mais....j'aurais aimé avoir ton numéro....". Voilà que je fais ma timide maintenant, évitant son regard. Bah ouais, la honte si ce n'est pas la même chose pour lui. Mon dieu, où est la sortie déjà ? On ne sait jamais, si je dois partir en courant à cause de cette honte.

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Les pompiers, oui c'est un étrange fantasme qu'ont les femmes. Pourquoi ? En soit je ne sais pas. L'uniforme c'est sexy, mais dans ce cas là, on peut aussi parler des policiers. Ouais, mais les pompiers ont ce petit truc. Et c'est à cause de ce petit truc, que je suis entrain de me foutre la honte devant Aaron. Si j'avais su, je n'aurai rien dit. Nope, parce que là, en l'écoutant me répondre, je suis entrain de fondre sur place. Si je le pouvais, je ne ferais qu'un avec le sol. "Tu es pompier ?", je lui demande avec énormément de gêne, le regardant...l'imaginant en tenue....ok, détourne le regard Stacey. "Je...hum...ok j'ai honte", je finis par admettre, toujours en évitant quand même son regard. La prochaine fois, tu te la ferme. Parlons d'autre chose...genre...comme...ah ben il me questionne, donc on va lui répondre avec un grand sourire. Je répond donc à ses questions, lui indiquant depuis quand je suis ici et surtout, pourquoi. M'occupant du beurre, je ne peux m'empêcher de rougir en entendant sa réflexion, sur le fait que je sache bien bouger. "J'adore danser oui, mais ce soir là...c'est pas vraiment la danse qui me faisait bouger....". C'est moi qui vient de dire ça ? Généralement, je suis très sûre de moi, pas du tout timide. Là, c'est moi mais dès que je sors un truc, j'ai l'impression d'être une gamine qui rougis devant un beau garçon. A l'effleurement de nos doigts, je ne peux m'empêcher de ressentir ce que j'ai ressenti le soir du 31 et j'en ai encore envie. De le sentir me toucher ainsi. Je lui souris, puis viens à m'excuser pour ce fameux soir, un peu gênée car je ne sais pas ce que lui, il en a pensé. Regardant ce que fait la prof, je suis surprise en écoutant ses paroles, mais surtout en apprenant qu'il m'a cherché. Woah. Je ne m'attendais pas à ça. "T-tu m'as cherché ?", je lui demande en arrêtant mes gestes, mes yeux se reposant sur le beau blond, bien qu'une voix trop agaçante vient à raisonner dans mes oreilles. Hey, chut, parlez moins fort !. Une jeune femme du plan de travail d'à côté nous fusille du regard, après ces mots là. Je grimace, me rapprochant d'Aaron et essayant de parler moins fort. "Si notre cuisine rate, je dirais que c'est de sa faute", dis-je en la menaçant d'une cuillère, bien qu'elle ne nous regarde plus.

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Bon sang, il ne faut plus jamais que je fantasme sur des hommes en uniforme à voix haute. Surtout quand mon interlocuteur en est un. La honte, je ne sais plus où me mettre mais visiblement, lui, ça le fait bien rire. "C'est pas drôle !", dis-je en faisant la moue, laissant place à un petit rire. Le pire, c'est qu'il continu. Ah non hein, ça suffit. "Chut, ce n'est pas de ma faute si l'uniforme vous rend plus canon hein ! Ne me tente pas, je pourrais te prendre aux mots". Mon dieu oui, imaginez Aaron en uniforme et ne plus de ça, à la caserne. Miam. Secouant la tête, je sors vite cette idée de mon esprit, m'attaquant aux œufs. Je commence à les battre, tout en ajoutant le sucre jusqu'à ce que le mélange devienne blanc. Ouais, ça n'a l'air pas mal. Continuant de discuter avec mon homme, plus si mystérieux que ça, nous sommes interrompu par notre voisine. Non mais qu'est-ce qu'elle veut celle-là ? Elle est jalouse c'est tout, parce que son voisin n'est pas un beau pompier !. Bref, posant mon regard sur Aaron, je remarque qui lui fait le regard qui tue et je ne peux m'empêcher de rire. "Tut-tut, ne la mords pas va", dis-je en posant mes doigts sur sa mâchoire, faisant tourner son visage pour qu'il ne la regarde plus. Vu ses yeux, j'ai l'impression qu'il va la tuer sur place. M'enfin, je risque de la tuer moi puisque du coup, je n'ai pas eu le droit à ma réponse, quand je fus surprise d'apprendre qu'il m'avait cherché. C'est tellement mignon. Beaucoup trop, j'ai peur de me réveiller et de voir que tout ça n'était qu'un rêve. Nous passons un marché, c'est elle qui sera notre victime, si tout par en cacahuète. Laissant Aaron s'occuper du chocolat, je cherche du regard une cuillère. Mouais, elle est du côté du jeune homme. Tant pis, me voilà forcée à devoir le toucher. Une main sur sa taille, je fais le tour de sa personne, me penchant pour attrapant l'objet de mes désires. La cuillère hein, Aaron ça sera pour plus tard. Retournant à ma place, je suis une nouvelle fois surprise par le jeune homme. "Vraiment ? Tu veux ?". Mon dieu, il ne manquerait plus que je me loupe sur scène à cause de sa présence. "J'en ai une vendredi soir si tu veux", je lui répond tout en attrapant du chocolat avec mon doigt, maintenant qu'il est fondu. Ouais, ça ne se fait pas, mais c'est tellement bon..

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Aaron & Stacey

Voilà qu'Aaron montre son côté taquin, alors que nous parlons des pompiers et surtout de leur uniformes. Bon ok, j'en parle et il me taquine vu que je viens d'apprendre qu'il fait partie de ces hommes là. Sur le coup je deviens toute rouge, mais l'idée qu'il soit pompier me plaît bien. Par contre, le côté je met ma vie en danger ça, c'est beaucoup moins fun. Si je viens de rendre visite à la caserne, je risque de faire tourner des têtes donc bon", je grimace tout en haussant les épaules. Oui, appelez moi Narcisse visiblement, c'est mon nouveau prénom. En pleine conversation, très intelligente et intéressante, notre voisine décide de nous faire part de sa présence. Voyant les yeux d'Aaron, je décide de détourner son regard d'elle tout en le taquinant de nouveau. Etant un peu, beaucoup, proche de lui pour attraper une cuillère, je profite de ce toucher. Ouais, ce n'est que sa taille mais étrangement, ça me fait quelque chose. "Cool, bon faudra juste que j'imagine que tu n'es pas dans la salle, histoire de ne pas être perturber", dis-je en riant, souriant lorsqu'il me propose même d'aller dîner. "Oh, un diner que toi et moi ?", je demande en lui donnant un petit coup d'épaule. La seconde d'après, mon attention se porte au chocolat. Mon doigt venant de faire trempette dans le récipient, je l'apporte à mes lèvres sauf que, je suis vite arrêtée en chemin. Levant les yeux vers Aaron, ses entre ses lèvres que mon doigt vient se poser. Doux Jésus, mais il est fou de faire ça ?. Il ne sait bien qu'il vient d'allumer le feu qui boue dans tout mon être. "Heureusement que ce n'est pas mon corps qui est plein de chocolat", je lui balance, avec un sourire aux lèvres. Récupérant mon doigt, je ne peux m'empêcher de regarder ses lèvres. Mon dieu, comment résister ? Ah oui, on est pas seul. Levant les yeux au ciel, je reporte mon attention sur notre cuisine. Il nous reste plus qu'à faire chauffer nos brownies. Regardant Aaron, je remarque qu'il a du chocolat au coin de la lèvre. "Attention...tu as du...laisse moi faire", dis-je en passant mon doigt sur sa lèvre, le reportant ensuite entre les miennes. "Hmm divin...le chocolat", dis-je au beau blond tout en soutenant son regard.