Quand tout s'écroule. -Billy & Juliet- (2017)

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Quand tout s'écroule.

Quand Juliet s'était levée ce matin au côté de son mari, elle ne s'attendait pas à ce que la journée prenne une tournure inattendue. Tout se passait bien et après une discussion matinale, la jeune femme s'était rendue à son travail tandis que son époux était en repos après avoir travaillé plusieurs jours de suite, il lui avait même promis de l'emmener dîner juste après sa journée. Oliver avait toujours des petites attentions envers elle et c'était comme ca depuis qu'il l'avait draguée il y a dix sept ans. Elle avait beau ne pas être tombée amoureuse de lui tout de suite, il avait réussi à la faire changer d'avis et après quinze ans de mariage, leur amour était comme au premier jour... Du moins c'est ce qu'elle croyait.

Sa journée c'était passée comme d'habitude et elle avait fini par fermer a dix neuf heures comme tout les soirs de la semaine mais alors qu'elle venait de fermer la porte, elle aperçut au loin son mari entrain d'embrasser langoureusement une autre femme. Elle avait l'impression de rêver, ce matin encore il lui disait l'aimer éperdument. Se jetant sur lui, la brunette lui a balancé toute les insultes possibles et inimaginable avant de s'enfuir et de se réfugier dans un endroit qu'elle ne fréquentait jamais. Un bar.

Se mettant à boire comme jamais, la jeune femme ne tenait pratiquement plus debout mais se leva tout de même, prête à faire une chose qui n'avait pas de retour en arrière. Elle paya ses nombreuses consommations d'une main molle et tremblante et sortit dans la rue, espérant trouver une voiture sous laquelle se jeter. Elle venait de perdre le seul homme qui l'avait aimée et elle ne savait pas comment elle pourrait vivre sans lui. Elle s'avanca doucement sur la route et tomba, écorchant ses mains et ses genoux,pleurant toute les larmes de son corps. Jamais elle ne s'était sentie aussi démunie.

Elle tenta de se relever mais en vain.

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Quand tout s'écroule

billy ft. juliet

Une soirée comme une autre, je dois avouer que je n'avais absolument prévus ne rien faire. Je ne connais presque personne, je discute avec peu de gens, mais bien particulièrement je suis seul quasiment toujours. Pour la peine, une des rares choses à faire après tout c'était d'aller marcher dans les rues pour tenter de m'occuper l'esprit. C'est le genre de nuit fraîche durant laquelle tout les esprits sont occupés partout, tout le monde s'empresse dans les rues à traîner entre-eux et personne ne jettes de coup d'oeil sur moi. Je suis aussi important pour cet état que la pelouse ou la pluie qui tombe. Cela-dit je décides d'aller vers le coin un peu plus occuper de la ville pour me changer les idées. Les gens sont très festifs ce soir et ça me rappelle presque le Massachusetts, à l'exception faîtes que j'ai été l'un d'eux. J'étais un de ses esprits festifs, égarés, à la recherche de quoi faire.

Ceci dit mon regard se perds doucement vers la sorties d'un bar duquel je vois une jeune femme en ressortir. Habituellement ce n'est pas le genre de détails bien particulier qui me viens aux premier regard, mais le fait que cette jeune femme soit littéralement en trains de chercher à marcher dans le milieu de la rue jusqu'à tomber. « Eh merde... » Naturellement je me serais simplement retourner et j'aurais laisser à son sort la vie décider de ce qu'il en adviendrait d'elle, mais je ne peux pas simplement la laisser au milieu de la route! Je regardes vite fais autour et tout le monde l'ignore, trop occuper dans leur petit monde... Au grands moyens, les grands remèdes!

Je courses vers la jeune fille, retirant mes écouteurs de mes oreilles et je tends doucement la mains vers l'avant arrêtant la circulation avant d'arriver vers elle « Eh oh! Faut pas rester au milieu de la route! » Mon dieu, juste à l'odeur je peux facilement deviner qu'elle à consommer beaucoup d'alcool puisqu'elle sens le fond de bouteille voir même deux fonds de bouteilles! « Allez... Debout... » Dans quel merdier je me suis encore fourré, ça se trouve son mari va débouler de nulle part et me cogner vus l'alliance à son doigt. Une fois qu'elle tient plus ou moins sur ses deux pieds je la retire de la rue et je me glisse une mains dans les cheveux essouffler de l'effort que tout ce stress vient de me demander « Qu'est-ce qui ne roule pas chez-vous! » J'avoue... C'est pas discret, ça démontre bien ma colère, mais mon dieu, je ne supportes pas ses gens qui veulent gaspiller une si belle vie devant eux! Je la regarde en attente de réponse.

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Quand tout s'écroule.

Juliet ne c'était jamais sentie aussi autant triste et déprimée et jamais elle n'avait voulu en terminer avec sa vie et peut-être que c'était une idée bête mais elle n'arrivait plus à réfléchir correctement. La jeune femme était aveuglée par sa colère et tout l'alcool qu'elle avait ingurgité ne lui permettait pas d'avoir l'esprit clair. Marchant tel un zombie dans les rues plutôt calmes et peu éclairées de la nuit, elle chercha des yeux une voiture qui pourrait l'aider à ne plus se sentir aussi déprimée. Elle voulait juste que sa tristesse disparaisse.

Mais les choses ne se passaient pas comme prévu et elle était là en plein milieu de la rue à vider toute les larmes que son corps contenait. Ses mains et ses genoux étaient en sang à cause de sa chute un peu plus tôt et qui faisait qu'elle se trouvait dans cette position des plus pathétiques. Elle entendit quelqu'un s'approcher d'elle et leva ses yeux embués vers lui.

L'homme l'aida à se remettre debout et elle arrivait doucement à tenir sur ses pieds mais il était là pour lui donner le soutient dont elle avait besoin. Elle le regarda, ne s'arrêtant pas une seconde de pleurer.

- Je... J'ai vu... Mon mari avec... Une autre... Voilà ce qui tourne pas rond.

Elle ne parlait pas de manière agressive, c'était plutôt toute sa tristesse qui faisait surface devant lui.

- Je suis sûre que c'est parce que je suis stérile... Ou vieille... Hein vous en dites quoi vous?

Elle avait eu beau tenter de réfléchir, la jeune femme ne réussissait pas à comprendre ce qui avait bien pu passer par la tête d'Oliver, il avait changé pour elle sans qu'elle ne lui demande, il l'avait fait par amour. Elle avait tout fait pour le rendre heureux mais il fallait croire que ca n'avait pas marché.

La bouche de la jeune femme était pâteuse et elle avait mal à la tête. Elle ne savait même pas ou elle se trouvait si bien que si l'homme voulait la ramener chez elle, elle ne saurait quoi lui dire.

- Je me sens pas bien... Pas bien du tout.

Ce n'était pas étonnant vu le nombre de verres qu'elle avait avalé.

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Quand tout s'écroule

billy ft. juliet

Pour une soirée qui s'annonçait relativement calme et organisée, je devais admettre n'avoir aucunement anticiper que le scénario ne tourne de ce côté. Jouer les bon samaritains surtout que je viens d'arriver sur cet état me paraît un peu ironique, puisque je ne connais personne et que j'ignore quoi faire. Dans le meilleur scénario, je peux lui offrir un hébergement, mais je ne saurais réellement la ramener chez-elle si c'est trop compliquer... Et puis que va penser le voisinage... Moi qui dois éviter d'attirer l'attention sur moi ce n'est pas gagner d'avance.

Elle parle et j'avoue que je n'écoute que d'une oreille peu attentive en posant le sac que je porte sur mon épaule, à la recherche de quelque chose pour l'essuyer. Entre mon ordinateur, mes livres personnel et quelques snack, j'ai mine de rien un torchon propre et ma bouteille d'eau que je m'empresse d'utiliser. Rapidement je rends le torchon humide et je viens doucement le lui donner « Tout ce sang... Faut vous nettoyer... » Bordel Billy, la demoiselle te parle... Tu pourrais au moins tâcher de lui répondre ou de s'intéresser à ce qu'elle raconte au lieu de paniquer « Et... Pour votre mari... Je suis désoler. Ceci dit, faut pas vous mettre dans cet état... Pour personne.... »

Je soupire profondément en la regardant et les gens dans la rues commence à nous dévisager avec des questionnements. C'est officiel, ce soir je vais me faire arrêter... En plus elle m'annonce qu'elle ne va pas bien! Je glisse ma mains dans mes cheveux en regardant le ciel un peu paniquer par la situation. D'accord... C'est le moment de réfléchir. Un petit génie comme moi devrait savoir quoi faire. J'attrape mon sac, je l'aide à rapidement se nettoyer et j'entoure son bras autour de mon épaule pour l'aider à marcher. « Je suis désoler mademoiselle... Mais je vous ramène à la maison... » Ironique de croire que la première femme qui va mettre les pieds chez-moi c'est pour ce genre de scénario... Ça va sacrément faire changement de tout ses mecs qui se la racontent d'avoir ramener une fille pour terminer la soirée! J'aide donc doucement l'inconnue à monter dans le taxi et je fournis mon adresse au chauffeur « Ça va aller... Je m'occupe de vous... » Bon sang.... Quelle soirée...

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Quand tout s'écroule.

Oliver ne cessait de l'appeler depuis qu'elle était partie mais elle avait sans cesse refusé l'appel, le faisant tomber exprès sur sa messagerie. Elle n'avait rien à lui dire, en tout cas pas aujourd'hui et encore moins dans cet état. Il avait fait la pire chose qu'on pouvait faire à son conjoint et elle était certaine qu'elle ne lui pardonnerait pas malgré l'amour qu'elle lui portait et lui porterait probablement toujours. Quinze années de mariages ne pouvaient s'effacer comme ca dans son esprit.

Elle parlait à l'homme qui venait de lui sauver la mise alors qu'ils étaient entrain de marcher en direction d'un lieu inconnu. Il était probable qu'elle ne se souvienne pas de tout demain matin mais pour l'instant son flot de paroles se devait de sortir de sa bouche. Jamais elle n'aurait cru traiter Oliver de connard et pourtant dans sa tête elle était entrain de le faire. Elle accepta le torchon que venait de lui donner l'homme et s'essuya maladroitement n'étant même pas certaine de bien viser les endroits en sang.

- Va me le payer... On trompe pas sa femme... Avec une jeune... Avec personne. On fait pas ca.

Elle se remit à pleurer plus doucement ne se rendant même pas compte du spectacle qu'elle était entrain de donner gratuitement aux gens. Elle ne se sentait pas bien et allait probablement vomir à un moment ou un autre parce qu'elle ne supportait pas l'alcool et c'était la raison pour laquelle elle ne buvait jamais.

- Je sais pas ou est ma maison.

Répondit-elle à l'homme. Elle ne comprit pas tout de suite et quand elle se rendit compte que c'est chez lui qu'ils allaient aller, elle se mit à rigoler tout en pleurant avant de monter dans le taxi en compagnie de son sauveur qui lui assura s'occuper d'elle. Juliet était dans un état déplorable mais ne s'en rendait même pas compte, elle n'avait qu'une seule envie dormir jusqu'au lendemain et vomir ses tripes par la même occasion.

- On se connaît? Pourquoi vous êtes gentil? C'est Oliver qui vous envoie? Si c'est le cas, dites lui d'aller se faire voir.

Dit-elle en le regardant avant de poser sa tête contre le siège, fermant doucement les yeux. On disait souvent que l'alcool faisait oublier mais apparemment il ne faisait oublier que les choses utiles comme son adresse.

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Quand tout s'écroule

billy ft. juliet

Sincèrement j'ignore si c'est une bonne idée, mais je vais sans doute voir plus claire lorsqu'elle ira mieux et qu'elle aura digérer un peu de cet alcool qui est dans son système « Oliver... Bien sûr... Sinon c'est qui Oliver?... » Je fais une drôle de tête sous le prénom puisque ça ne me dit absolument rien et je me concentre tout simplement à regarder la route avec le chauffeur qui se questionne sur ce qui se passe. Par moment je m'assure qu'elle est toujours en bon état de survie, avant de me concentrer de nouveau sur le trajet. Le taxi ne fit pas longue route, puisque j'habitais quand même pas très loin et je m'empresse de sortir le premier pour aller du côté de la jeune femme.

Bon je sais c'est hyper clicher, mais vus qu'elle est complètement cognée et dans un état d'ébriété, je viens doucement poser mes bras autour d'elle pour la prendre contre moi tels un prince qui soulève une princesse. Je dois franchement avouer que mes yeux se croisent, puisque je n'ai pas pour habitude d'être quelqu'un de très physique. En un rien de temps j'arrive d'ailleurs dans mon appartement en la posant directement dans mon lit. J'ignore si c'est la panique qui me fait agir instinctivement ou simplement si c'est la pitié que j'éprouve dans l'instant, mais je sais que je m'étonne moi-même. D'ailleurs, je vais rapidement chercher un sceau, puisque je ressens qu'elle ne va probablement pas digérer autant d'alcool aussi facilement. Je poses d'ailleurs le sceau près du lit et je me caresse le visage en soupirant...

Dans quoi je me suis encore embarqué... « Euuuh mademoiselle... Faudrait peut-être vous mettre à l'aise... Ce serait plus sages que de... dormir en robe... » Je lui trouve un t-shirt dans mon tiroir qui soit assez grand pour servir de pyjama et je le pose sur le lit. Ohlala... Le mec le plus prude de l'univers qui à une femme posée dans son lit... Bon tant pis, le tout pour le tout je m'avance vers elle pour au moins lui retirer les chaussures qu'elle porte à ce moment précis. Juste l'idée de retirer ses chaussure me rende légèrement inconfortable et extrêmement timide, puisque je n'ai jamais été aussi intime avec une femme depuis mon ex-femme et c'est d'ailleurs assez étrange. « Je suis désoler je... Je vous retires vos chaussure... Faut pas me frappez hein... » Je supplies une femme qui à probablement plus d'alcool dans son sang que de sang en soit...

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Quand tout s'écroule.

- Oliver... C'est mon mari...

Après cette soirée il allait devenir son ex-mari ca c'était certain. Juliet n'allait pas être capable de lui pardonner une telle chose. Ils s'étaient jurés infidélités lorsqu'ils avaient échangés leurs voeux quinze ans auparavant. Juliet ne l'avait jamais trompé, elle n'avait même pas regardé d'autres hommes. Elle était restée près de lui et aujourd'hui elle se retrouvait complètement seule sans savoir ce qu'elle allait faire ou devenir.

La jeune femme passa le reste du trajet en silence, se sentant juste fatiguée, triste et malade. Elle ne savait pas vers ou ils se dirigeaient mais elle se laissa porter par le bruit de la circulation, ravalant ses larmes au maximum pour éviter de noyer l'habitacle de ce pauvre chauffeur qui devait sûrement se demander ce qui se passait mais la brunette n'était même pas consciente de ca.

Elle se laissa porter par les bras de l'inconnu qui l'avait sauvée et elle sentit peu après un matelas en-dessous de son dos, comprenant bien vite qu'ils étaient chez lui et qu'elle allait pouvoir dormir. Elle sentit une main sur son visage et des larmes coulèrent sur ses joues déjà trempées.

- Oui...

Elle se redressa doucement avec néanmoins quelques difficultés et enfila avec précaution le t-shirt après avoir enlevé ses vêtements qui sentaient l'alcool ce qui lui donna envie de vomir et le fit juste après dans le sceau à sa disposition, se couchant ensuite à nouveau sur le lit. Elle frissonna un instant sans comprendre et comprit ensuite que c'était à cause de l'homme qui était entrain de lui enlever ses chaussures. Elle se mit à rire doucement.

- Je frappe pas... Pas vous... Vous êtes gentil.

Elle reposa sa tête sur l'oreiller et contempla le plafond avant de se redresser pour vomir à nouveau.

- Vous n'allez pas m'abandonner hein?

Bon en même temps ils étaient chez lui et Juliet devait bien se dire, si bien sûr elle était capable de réfléchir, que l'homme n'allait pas laisser sa maison entre les mains d'une femme qui avait voulu mourir un peu plus tôt.

- Juliet... Je m'appelle Juliet... Merci.

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Quand tout s'écroule

billy ft. juliet

J'avoue que je ne savais pas quoi faire. Une femme se change devant moi, est-ce que je devais me retourner ou simplement la regarder... J'ai figer et j'ai tout vus, du moins d'une femme retirer sa robe pour enfiler un T-Shirt. Entre-temps malgré tout je lui ai doucement retirer ses souliers avec un peu de difficulté, n'ayant pas pour habitude de faire ce genre de chose depuis quelques années déjà « Vous moquez pas... J'ai juste pas envie de mauvaise surprise... » Je lui fait doucement un sourire et je les déposer contre le sol. Certes elle vomissait, mais je ne pouvais pas y faire grand chose.

J'ai donc rapidement été lui chercher un grand verre d'eau et rincer le sceau pour qu'il soit ''propre'' afin de ne pas non plus accumuler l'excès d'alcool dans toute la maison. Je tamise doucement les lumières avant de les éteindre et je croises les bras « Mais non je vais pas vous abandonnée... Je serai pas loin... » Elle me donne son nom et je la regarde combattre le sommeil. Dans un réflexe, j'avoue revoir ma mère, qui avait pour habitude de se retrouver dans des états pareils et j'ai simplement en douceur été l'installer confortablement dans le lit en caressant doucement de mon pouce son visage « Enchanté Juliet... Mais maintenant il faut dormir... Je vous reverrai demain matin... »

Ça ne me sers pas à grand chose de me présenter, elle combat le sommeil et je sais qu'elle va fort probablement oublier dans quel morceau du monde elle se trouve au réveil vus l'odeur et l'alcool qu'elle vomit. Bon, sur ses dernières paroles, place au dodo après tout... J'attrape donc mon PC qui traîne sur ma table de chevet et je me dirige vers le salon en m'installant sur le canapé. Ironique de dire que je n'ai jamais dormi sur mon canapé? Après tout dans une vie de solitude, on ne dors généralement pas sur son canapé... Si? Passons les réflexion. Au bout de quelques minutes, je fonds directement dans un sommeil profonds en un rien de temps... Ceci dit, comme la nuit à passer très vite, je me réveil en sursaut, frôlant de tomber hors du lit, n'ayant pas l'habitude de dormir sur le canapé. Je marches donc vers ma chambre en étirant la tête pour voir si réellement quelqu'un dors dans mon lit, parce que sinon je fais réellement des rêves étranges.

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Quand tout s'écroule.

Juliet se laissait faire comme une poupée de chiffon, incapable de se remettre à bouger. Elle était fatiguée et ses genoux lui faisaient mal à cause de sa chute due à l'alcool. Elle se contenta seulement de sourire à l'homme, ne voyant pas ce qu'elle pouvait dire de plus, il était gentil de l'aider et elle n'allait certainement pas le frapper ni même se mettre à l'insulter alors qu'il aurait très bien pu la laisser dans sa merde.

Après avoir de nouveau vomi, elle but une gorgée du verre d'eau venait de lui apporter son sauveur et se recoucha vite car sa tête tournait et ce n'était pas du tout agréable comme sensation. Elle voulut être rassurée en demandant à l'homme de ne pas l'abandonner et quand celui répondit qu'il allait rester là elle se sentit un peu mieux. Il l'aida à s'installer afin qu'elle puisse passer une bonne nuit et le remercia à nouveau.

- Oui... Bonne nuit.

Lui dit-elle simplement avant de fermer les yeux et de tomber dans un profond sommeil. L'alcool aidant beaucoup parce qu'il était certain que si elle avait été sobre et en plein moyen de ses fonctions, elle aurait ressassé cette trahison toute la nuit et n'aurait pas fermé l'heure une seule seconde.

La jeune femme passa une bonne nuit et quand elle se réveilla après avoir senti une présence, elle ne comprit pas tout de suite ou elle se trouvait, elle ne connaissait pas cette chambre, il lui fallut un petit moment avant de se souvenir. Elle posa une main sur sa tête qui lui faisait mal et regarda ensuite les paumes de ses mains pleines d'écorchures. Elle se leva doucement du lit et se dirigea dans une autre pièce ou elle trouva un homme, celui qui l'avait aidée mais elle devait bien avouer qu'elle ne savait la veille à quoi il ressemblait, ses yeux troublés par les larmes. C'est gênée qu'elle se mit à lui parler.

- Bonjour... Je suis embarrassée... Vraiment... C'est la première fois que je me retrouve dans cet état... J'espère ne pas avoir été méchante ou que sais-je, je ne me souviens pas de grand chose. Je m'appelle Juliet.

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Quand tout s'écroule

billy ft. juliet

Alors que je suis debout dans une pièce, j'entends du bruit provenir de ma chambre. Je me décide donc de préparer du café et de l'eau avec de quoi lui retirer la gueule de bois qu'elle va probablement avoir. Son arrivée se fait ressentir par une légère gêne puisque je ne me suis pas retrouvé seul avec une femme depuis mon divorce, c'est donc un renouveau avec de la compagnie de l'autre sexe et ça se ressens par mon silence, puisque je ne dis rien qui casse ce silence. C'est d'ailleurs la dîtes Juliet en se présentant qui le casse doucement avec plusieurs mots.

J'avoue que je l'écoute parler avec un petit sourire et je viens doucement lui déposer le verre d'eau pour faire passer les maux et le café pour le réveil. « Aucun soucis Juliet... Je suis Billy » J'aime autant me présenter, pour qu'elle sache tout de suite mon nom et je lui présente la table si jamais elle veut s'y asseoir. « Vous êtes chez-moi et vous êtes la bienvenue... » D'un coup je prends ma tasse en l'observant et je lui fait doucement un sourire avant de prendre une gorgée. J'avoue que mon regard s'étire doucement. Et si elle croyait qu'on à... Ou du moins que j'ai...

Bah quoi, elle pourrait franchement se questionner! Après tout elle se réveille chez un inconnu qui lui sers un café, alors qu'elle n'a plus sa robe et ses chaussures de la veille. D'ailleurs j'attrape doucement le cintre qui est suspendu à la porte et je lui montre doucement « Votre robe à été nettoyée et comme neuve. » Bon je sais, elle est peut-être fortunée ou encore qu'elle s'en fiche complètement de sa robe, mais tout est dans le geste! Je viens doucement m'asseoir à table de nouveau et je la regarde avec un petit sourire en coin « Promis, ce qui est arrivé hier ce sera notre petit secret. Après tout, des moments de ce genre peuvent arriver à tout le monde » Bon certes Billy n'avais pas été jusque là, mais il avait quand même eu beaucoup d'idées qui lui ont traversé la tête.

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Quand tout s'écroule.

Jamais Juliet ne s'était sentie aussi embarrassée de toute sa vie, elle était à moitié nue dans l'appartement d'un homme qu'elle ne connaissait pas mais qui lui avait sauvé la mise la veille. Même si ses souvenirs étaient complètement embrouillés. Elle regarda l'homme et se mit à parler pour briser le silence qui régnait au moment d'entrer dans le salon. Elle ne savait par où commencer tellement elle était gênée mais parvint tout de même à faire des phrases cohérentes.

- Ravie de vous connaître Billy.

Dit-elle dans un grand sourire. Elle prit place quand l'homme lui montra une chaise autour de la table, elle avait encore la tête qui tourne c'était donc mieux si elle restait un peu assise.

- Merci beaucoup... Je ne sais vraiment pas comment vous dire merci pour avoir fait ce que vous avez fait pour moi.

Elle prit la tasse de café entre ses mains et en but une petite gorgée avant de lever la tête vers le cintre sur lequel se trouvait sa robe qu'elle portait la veille.

- Oh vous êtes vraiment adorable. Merci beaucoup.

Elle ne savait pas comment réagir, se retrouver dans une situation pareille était sa première fois et elle était certaine de s'en souvenir pour le reste de sa vie.

- Vous avez raison oui. J'espère vraiment que je n'ai pas été désagréable envers vous, ca m'embêterait... Pour vous remercier, ca vous dirait que je vous invite à manger un de ces jours? Ca serait la moindre des choses après tout.

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billy ft. juliet

J'avoue qu'on est un peu loin du scénario typique en ce moment, boire un café dans mon chez-moi avec une inconnue à moitié nue, c'est très scénariser comme situation et ça donne presque l'effet déjà vu pervers d'une vieille série à la télévision ou encore d'un film. Pourtant j'ignore comment gérer la situation et c'est pas le genre de chose qui devrait me mettre mal à l'aise puisque on est chez-moi, mais ça finit par le faire mine de rien. Brièvement je finis par me satisfaire du fait qu'elle soit heureuse et qu'elle boit le café pour me joindre à elle. Lorsqu'elle me dit qu'elle veut m'inviter à dîner, j'avoue que je néglige doucement de la tête « C'est pas nécessaire... Si réellement vous voulez me rendre la mise... »

Je prends doucement une gorgée avant de finir ma phrase « Promettez moi de ne plus faire ce genre de chose... » Je sais que la vie conjugale peut parfois s'avérer difficile, parfois cruelle ou parfois même gratifiante, mais jamais je ne l'aurais vue meurtrière. Je suis donc encore légèrement sur le choc, mais quelque part, je lui pardonnes, n'ayant pas eu tout les événements de la situation. « Un homme ne devrais pas traiter ainsi sa femme... » Gaffe à ta langue, tu as quand même abandonner la tienne! Certes pas pour une autre, mais juste abandonnée tout court. « Vous êtes jeunes, pardonner moi mais très magnifique, vous allez facilement vous remettre sur pieds... » Puis je lui fais un sourire pour rigoler « Et si vous voulez inventer que vous avez coucher avec un homme pour vous venger, je suis votre homme... »

Bah quoi... Un morceau de femme pareil, c'est pas moi qui vais s'en plaindre de mentir d'avoir coucher avec elle! C'est rare que ça tombe sur moi, autant tout essayer pour que ça arrive! « Et sinon... Mise à part vous jeter dans les ruelles les soirs de semaines... Ça vous arrive de travailler dans la vie? Je veux dire... Vous n'êtes quand même pas une de ses femmes mariées qui ne font rien de leur journées hein? » Bah il se pourrait qu'elle le soit... Mais ce serait quand même marrant de savoir que la PDG d'une grande entreprise soit à moitié nue dans votre salon... Vous trouvez pas? C'est le sarcasme qu'est la vie.

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Quand tout s'écroule.

Juliet tenait réellement à remercier Billy pour tout ce qu'il avait fait pour elle depuis hier et ce qu'il faisait encore ce matin en ne la mettant pas dehors pour son énorme bêtise de la veille qu'elle regrettait amèrement ce matin et pas seulement parce qu'elle était en pleine de gueule de bois mais aussi parce qu'elle s'était laissée aller à un sentiment tel que celui de la veille. Jamais elle n'aurait pensé en arriver là et elle se sentait vraiment bête.

Elle écouta Billy et secoua doucement la tête.

- Promis, plus jamais je ne ferais ce genre de chose... Je vais plutôt brûler ses affaires, je pense qu'il le mérite.

Dit-elle en souriant. Elle le disait pour rire mais dans le fond elle rêvait de le faire comme une sorte de vengeance pour ce qu'il lui avait fait. Elle s'en fichait de l'homme qu'il était avant de se mettre avec elle mais elle se demandait comment il avait pu lui faire ca après autant d'années d'une vie faite de haut et de bas comme dans beaucoup de relations maritales. Billy avait raison, un homme ne devrait pas traiter sa femme comme il l'avait fait.

- Merci du compliment... Et attention je pourrais très bien prendre votre proposition au sérieux.

Dit-elle tout en rigolant avant de prendre une nouvelle gorgée de café. Elle savait que même si elle faisait croire ca à Oliver, il ne la croirait pas connaissant Juliet mieux que personne d'autre. Mais peut-être que ca lui ferait les pieds un petit peu. Elle se mit à rire avant de répondre aux questions de Billy.

- Oh mais me jeter dans les ruelles est une passion que j'exerce avec beaucoup d'entrain...

Elle rit à nouveau avant de reprendre son sérieux.

- Non plus sérieusement, je suis propriétaire de ma prore boutique d'antiquité... Être une femme au foyer très peu pour moi... Et vous, à part être un chevalier vous faites autre chose?

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Quand tout s'écroule

billy ft. juliet

Quand elle me dit qu'elle pourrait prendre en considération la proposition sérieusement, j'avoue, je me suis littéralement étouffé. S'il fallait qu'elle le lui dise, ce serait quand même un truc que je n'ai jamais fait, de mentir sur le fait d'avoir fait couchette. Enfin bref, quand elle me dit ce qu'elle faisait dans la vie, j'avoue m'y avoir quand même intéresser un peu. Une boutique d'antiquité, c'est après tout le genre de place que je ne trouverais pas mon bonheur étant donner que ce sont généralement les gens qui ont les poches pleines qui y magasine... Moi ce serait les boutiques à un dollars qui me feraient ma journée.

Enfin bref, je me résigne à simplement lui sourire doucement avant qu'elle ne me demande ce que je fais mise à part être chevalier « Chevalier... Tiens, si seulement! Habituellement je suis transparent et lambda...» C'est vrais quoi, je suis loin d'être le mec le plus noble qui soit. Je fais tourner doucement la cuillère dans le fond de ma tasse et j'avoue que je crève d'envie de ne pas répondre à cette question. Avant ça aurait été facile, simplement dire oooh moi? J'ai un boulot au M.I.T. Une des agences gouvernementales réputées... Mais aujourd'hui, c'était bien différend « Je... Suis serveur dans un café. Comme je viens d'arriver, j'ai prit le premier boulot que je pouvais trouver... Simplement »

Ouaiiiis... Ou dit simplement que t'a prit des secrets que tu devais pas savoir et que t'es repartis avec! Ça fonctionnera sans doutes mieux! Bref, je m'empresse de prendre de nouveau une gorgée dans ma bouche et je termine cul sec la tasse par la même occasion. « Sinon, mise à part traîner chez-moi si joliment habiller. Il faudrait penser à annuler vos rendez-vous si vous voulez continuer de vous pavaner tranquillement! » Quoi je vais pas m'en plaindre, après tout, elle reste jolie la demoiselle et ça change d'être tout seul pour une fois.

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Quand tout s'écroule.

La grand-mère de Juliet avait toujours été femme au foyer et avait souvent prôné le fait que c'était quelque chose de très bien mais pour la jeune femme, ca n'avait jamais été le cas, elle avait toujours ressenti le besoin de travailler et son mari n'y avait jamais vu le moindre inconvénient à ca et heureusement sinon elle ne l'aurait jamais épousée. Juliet détestait les machos et Oliver ne l'avait jamais été. Il n'était pas parfait, il avait des défauts comme tout le monde mais elle l'avait aimé comme ca. Et elle pensait au fait, qu'elle allait devoir apprendre à vivre seule.

- J'ai du mal à croire qu'un homme comme vous sois du genre transparent.

Dit-elle en souriant. Mais il est vrai qu'elle ne l'aurait peut-être pas remarqué avant à cause de son amour pour Oliver mais elle devait bien avouer que l'homme en face d'elle était loin d'être une laideur, bien au contraire. Elle l'écouta lui dire ce qu'il faisait dans la vie et sourit doucement en gardant ses mains contre sa tasse de café encore bien brûlante.

- Oh en voilà quelque chose d'intéressant, je suis accro à la caféine il y a des chances que je devienne une cliente régulière pour avoir ma dose... Mais vous savez il n'y a pas de bête métier, il faut de tout pour faire un monde après tout.

Juliet n'était pas du genre à rabaisser les gens qui avaient un boulot qu'ils n'aimaient pas. Puis peut-être qu'il n'avait pas eu le choix que de choisir ce métier donc critiquer ne servait à rien.

- Vous savez, je peux me pavaner toute la journée je n'ai aucun rendez-vous et pas de patron pour me crier dessus si je manque une journée mais... Je ne voudrais pas vous déranger si vous avez des choses à faire.

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