verre sur verre de cuba libre → jimmy

Ah ça, c’est sûr qu’on a aussi connu plus intelligents que les artistes. Bon, pas tous, bien sûr, y en a qui parviennent à gérer leur carrière, leur fortune, leur image presque sans aide. Ceux qui sont parvenus à garder la tête froide. Autant dire qu’ils ne sont pas nombreux mais qu’ils ont le mérite d’exister.
« Ça, c’est clair qu’il vaut mieux que certains s’entourent bien parce que parfois, j’ai vraiment l’impression que le plus évident pour le commun des mortels, ne l’est pas forcément pour eux. »
Voilà ce que c’est de vivre carrément en dehors de la réalité. Et c’est elle qui dit ça, une gosse de riches qui n’a jamais connu autre chose, même quand ses parents n’ont pas approuvé l’homme à qui elle a décidé de se fiancer et qui ne connaîtra probablement jamais autre chose. Mais Marina aime croire qu’elle sait de quoi elle parle. Puis, avec un fin sourire, elle acquiesce. Le monde de la nuit, il n’y a peut-être pas que ça de vrai comme le clame Jimmy mais elle comprend que ça soit attrayant, en tout cas. Son sourire se fait ensuite plus taquin.
« Et pourquoi je serais responsable de tes bêtises, hein ? »
C’est qu’elle est ce genre de personnes. Pourtant, ça lui est aussi arrivé de se prendre des cuites ou de se taper des bad trips mais en étant parfaitement consciente que c’était son choix et qu’il faudrait en assumer les conséquences. Et si elle le fait alors les autres peuvent en faire autant. Même si c’est évident qu’elle ne va pas laisser son cousin dans le caniveau si jamais. Par contre, il risque fort d’en entendre parler jusqu’à la fin de ses jours s’ils doivent en arriver là.
« Non, plutôt le genre qui lui donne la fessée. »
Et cette remarque est aussitôt suivie d’une grimace de dégoût parce que c’est son frère. Puis si elle en parle, c’est parce que tout le monde en ville est au courant. Sauf le mari. Et pas la femme de Miguel parce qu’il en a pas vraiment d’officielle. Nouveau sourire suivi d’un haussement de sourcils en réponse à la question d’après.
« Pas pour le moment. »
Disons que même si elle fait un peu traîner le mariage – beaucoup, même, à ce stade -, Marina aime Lindsey et, soucieuse de ne pas le blesser, elle reste sage. Mais ça ne veut pas dire qu’il en a toujours été ainsi. Surtout au début de leur relation, en fait, mais c’est un peu pour tous les couples pareil, non ? Vaut mieux être sûr avant de s’engager dans quoi que ce soit.

Des demeurés ? Ah mais totalement ! Enfin, pas tous évidemment. Mais quand on sait qu’un de ses clients a terminé en prison alors qu’elle lui avait bien dit de ne pas flirter si ouvertement avec cette mineure, qu’en plus d’être quand même pas mal dégueu, ça serait aussi très mauvais pour son image, oui, on peut clairement dire que certains sont de parfaits demeurés. Et comme Jimmy ne s’attend probablement pas à ce qu’elle le dise :
« Bien sûr. Y a pas que ça, mais c’est sûrement ce qu’il y a en plus grand nombre. »
Elle étire un sourire espiègle avant de vivement secouer la tête. Elle est peut-être sa guide et peut-être bien qu’il ne connaît pas aussi bien le coin qu’elle, mais c’est pas pour autant qu’elle est responsable de lui. Chacun est responsable de soi, non ? Et puis quoi ? S’il survient un accident un peu moche, la faute lui retomberait dessus ? Manquerait plus que ça, elle refuse. S’il y a bien un avantage à ne surtout pas négliger dans le fait d’être stérile comme Marina, c’est qu’on a pas à être responsable de qui que ce soit alors ce n’est pas pour materner quelqu’un d’autre. Ça, c’est ce que la rouquine dit et même ce qu’elle pense sur l’instant, mais elle sait pertinemment que si son cousin se fout dans le pétrin jusqu’au cou, elle fera ce qu’elle peut pour l’aider. Parce que c’est la famille, déjà, et puis aussi parce qu’elle n’a pas un cœur de pierre non plus. Bref, tout ça pour en venir à parler de son frère. Et de sa maîtresse. Ici présente. Oui, on pourrait carrément se croire dans une télénovela, mais au moins, si un jour elle adopte, elle aura des tas d’anecdotes rigolotes à raconter à ses petits-enfants. Ou à ses petits neveux et nièces non-reconnus, ça serait encore plus drôle. Mais un peu cruel quand même. La grimace de Marina s’accentue à la remarque Jimmy. En temps normal, elle n’est pas si prude. En fait, elle aime plutôt bien entendre les différents ragots qui circulent à ce sujet : qui couche avec qui, qui en a une toute petite, qui n’est pas foutu de s’en servir correctement et ainsi de suite. Puis ce genre de commérages sont légion dans son milieu professionnel, mais là, c’est de son frère qu’on parle et elle n’a tout simplement pas envie de connaître les détails, qu’ils soient croustillants ou non.
« Ça a l’air de courir dans la famille, les vilains garçons. »
Elle accompagne sa pique d’un haussement de sourcils sans équivoque et rit franchement à la phrase suivante.
« J’en serais même pas étonnée, c’est que tu t’en es pas trop mal tiré pour une première ! »
Oui, c’est une façon de le railler gentiment sans en donner l’impression. Marina termine son verre à son tour et propose ensuite :
« Je t’offre un petit survol du coin pour terminer la visite en beauté ? »

Ah. Au fond, ça n’étonne pas le moins du monde que Jimmy se sente visé. Mais oui bien sûr, c’était le sous-entendu. Bien que ça ne soit pas le seul, ça a l’air d’être quelque chose d’assez récurrent dans la famille de papillonner. Sa réponse la fait sourire. Pas besoin de détails, non, elle n’en a d’ailleurs pas demandé et se contentera de ça. Là-dessus, son cousin se permet de juger ses capacités de co-pilote. Quand lui-même s’est avéré être un pilote déplorable. Au mauvais caractère, qui plus est. La rouquine aurait décidément tout entendu. Petit sourire aux lèvres, elle secoue la tête de droite à gauche.
« Moi, des progrès à faire en tant que co-pilote, ce qu’il faut pas entendre… Plutôt que d’admettre ton manque d’expérience. Mais oui si tu veux, on remettra ça et cette fois tu seras prévenu, on verra si tu t’en sors mieux. »
Peut-être bien que ça peut surprendre d’apprendre que Marina pratique ce genre d’activités mais c’est sans connaître sa mère qui a une véritable passion pour les voitures cubaines ainsi que les courses qui vont avec. Dès lors, deux choix s’étaient offert à elle : s’intéresser aux courses ou à la mécanique. Dans les deux cas, ç’aurait surpris puisqu’en dehors de ça, elle n’est pas très fan des voitures et sait à peine conduire la sienne. En tout cas, il est rapidement temps de mettre un terme à ce petit saut dans le passé et pour terminer la journée en beauté, Marina a bien une idée. Qui semble plaire à son cousin. Elle pouffe en l’entendant mettre des mots sur son imagination débordante. Mais le fait est qu’il n’a pas tout à fait tort non plus. Haussant les épaules, elle répond :
« C’est pas qu’un cliché non plus, y a plus de drogue qui circule dans le pays que de nourriture dans les rayons des magasins alors forcément… »
Ce qui est triste au fond. Et rend les riches presqu’indécents. Mais les Monthawk se font un devoir de donner pas mal d’argent aux plus pauvres depuis toujours alors ça doit bien compenser quelque part. Nouvel haussement d’épaules.
« Hydravion même, si tu veux quelque d’un peu plus spécifique. Tu verras que je suis encore meilleure pilote que co-pilote. »
En tout cas en ce qui concerne les engins volants, comme vous l’aurez compris. Se penchant sur le GPS, la rouquine y entre les coordonnées de l’aérodrome où se trouve le hangar renfermant tous les véhicules de la famille.

Des excuses, toujours des excuses. C’est bien un mec, tiens. Pas qu’elle en ait jamais douté, soit dit en passant, mais si ç’avait été le cas, elle aurait eu la confirmation aujourd’hui. Bref, elle ne va pas en faire tout un plat non plus et passe à autre chose. Comme une balade en avion pour survoler l’île. Bien souvent, c’est la meilleure chose à faire pour avoir une vue d’ensemble et puisque c’est un service qu’elle peut proposer, ça serait quand même dommage de ne pas le faire. Comme n’importe qui de sain d’esprit, son cousin est partant. Ce qui l’empêche pas de vanner un peu sur le passé trouble du pays. Que ça soit une honte ou pas, le fait est que Cuba a et continue de tremper dans le trafic de drogue. Disons que Marina est convaincue que c’est partout pareil seulement y a des pays où ça se sait et d’autres qui arrivent à mieux garder le secret. Mais comme le dit Jimmy, il s’agit là d’une économie à part entière, en effet.
« Non, t’as raison. Ce qui l’est en revanche, c’est la manière dont certains s’y prennent. »
Les cartels qui menacent leurs mules d’aller dézinguer toute leur famille s’ils osent voler, par exemple. Ou même juste s’ils décident de laisser tomber parce qu’ils en savent trop et qu’ils pourraient bien aller en parler à une quelconque autorité qui leur retomberait ensuite sur le dos, encore un autre exemple. Mais soit, la rouquine ne va pas parler d’un milieu qu’elle ne peut qu’imaginer étant donné qu’elle n’est jamais que consommatrice dans cette histoire et qu’en plus, elle n’est pas vraiment du genre à ne pas pouvoir payer. Aucune raison que ça lui apporte des problèmes, donc. Autres que ceux causés par la drogue en elle-même bien sûr mais au pire du pire, il existe des tas de centres de désintoxication partout dans le monde. Et puis on en est clairement pas encore là. Bref, pour en revenir aux engins volants, puisque c’est de ça qu’il s’agit à la base, Marina peut techniquement tout faire voler alors pourquoi pas un hydravion ?
« Bah ouais, pourquoi ça le serait pas ? Quand on veut, on peut. »
En tout cas quand on est riches. Heureusement que c’est Jimmy qui conduit parce qu’elle a subitement envie de lui mettre un coup en s’entendant dire que c’est pas difficile de trouver meilleure co-pilote. Au lieu de quoi, Marina se contente de rouler des yeux. Cause toujours. Arrivés à l’aérodrome, elle lui indique le chemin jusqu’au hangar qu’elle ouvre non sans un brin de fierté – alors que tout ne lui appartient même pas, c’est à ses parents – et tend le bras pour désigner tous les avions et hélicoptères qui se trouvent là.
« Alors, lequel tu choisis ? Si tu optes vraiment pour l’hydravion, il se trouve un peu plus loin. »

Marina acquiesce en s’entendant dire que ce n’est pas un milieu tout rose. C’est loin, mais alors très loin d’être le cas, surtout si on prend en compte les guerres entre cartels et tout ce qui s’ensuit. Et il faut bien y penser aussi, pas vrai ? Enfin, pas trop non plus parce que consommer, c’est une chose, savoir qu’on finance ce genre de pratiques, en revanche, c’en est une autre. Mais c’est toujours la même chose : si on arrête la consommation, les autres n’en feront pas autant et ça reviendra toujours au même. Excuse nulle, c’est vrai, mais qui fonctionnait pour bien des gens et bien des sujets. Bref, après une grimace, elle conclut :
« Ouais, encore heureux, d’ailleurs. »
Sans quoi, le nombre d’overdoses doublerait ? Triplerait ? Quadruplerait ? Elle n’en sait rien mais ce qui est sûr, c’est qu’il augmenterait et de manière significative. Quoique, peut-être pas tant que ça, finalement, puisque si ça devenait légal, ça deviendrait aussi surveillé. Et c’est justement ça le problème avec les gens qui font des overdoses, c’est qu’ils ne sont pas surveillés et ne font attention à rien. Suppose-t-elle. Parce que bien entendu, la rouquine n’en connaît aucun. C’est bon pour les sans abris et les stars du rock, ça. Un destin étant indéniablement plus enviable que l’autre. Et puis y a mieux pour s’envoyer littéralement en l’air quand même. Comme un hydravion. Parce que non, Jimmy n’a pas l’air d’en revenir mais c’est pourtant bien la vérité. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que Marina n’est pas peu fière du résultat. Elle pouffe à la remarque de son cousin. Okay, Marina peut presque tout piloter, sauf tout ce qui est du domaine de l’armée de l’air. Bien sûr. Encore que, c’est pas dit qu’elle ne pourrait pas, juste qu’elle n’a pas les autorisations pour ça.
« Ah, peut-être un jour, qui sait ? »
Non, elle n’a pas l’intention de quitter son job d’agent pour s’engager dans une carrière militaire. Mais comme vous aurez fini par le comprendre, la famille Monthawk a beaucoup de relations très bien placées. En tout cas, pour le moment, il faudrait se contenter de l’hydravion. Après être remontée en voiture, elle lui fait signe de continuer à longer le grillage pour arriver jusqu’à la mer. Tandis que son cousin lui demandait si elle savait nager… Vraiment ? Demander ça à quelqu’un qui a vu le jour sur une île et dont les parents possèdent des yachts, c’est un peu comme demander à un petit génie s’il connaît le résultat de deux plus deux. Arquant un sourcil, elle répond :
« Bien sûr, pour qui tu me prends ? »
Mais elle comprend la question, c’est assez rare de trouver quelqu’un ayant le pied aérien et marin ; oui, Lindsey est très chanceux de l’avoir. Hydravion en vue, elle le pointe du doigt, des fois que Jimmy soit un peu bigleux et répond par un petit sourire en descendant de voiture. C’est vrai qu’elle ne se sera pas fichue de lui en ce qui concerne cette journée. La rouquine monte à bord, met son casque, indique à Jimmy de faire de même puis met le moteur en route.

A tout moment c’est pas si mal que ça ? Heureusement que son cousin n’a pas l’air plus convaincu que ça quand même, parce que y a très certainement une bonne raison si les drogues dures ne sont pas légales. Et elle ne reviendrait pas sur le fait que les drogues douces et légales sont un mal encore plus insidieux parce que justement, pour elle, c’est un fait mais qu’en plus, c’est pas la question puisqu’elle n’est pas en train de les défendre.
« Mouais, je pense qu’on le sait quand même suffisamment. »
Là-dessus, Jimmy lui fait remarquer que c’est pas si simple d’obtenir son permis d’avion de chasse. Ce qui fait hausser les épaules à Marina. Non, c’est sûr que n’importe qui ne pouvait pas entrer dans cet endroit où on distribuait les permis pour tout et n’importe quoi, dire qu’il voulait celui d’un avion de chasse et se le voir délivré sans qu’on lui pose aucune question. Mais la rouquine est à peu près sûre qu’un Jeff Bezos ou quelque chose dans ce goût-là peut y arriver. Une chance que cette idée ne leur traverse pas l’esprit à ces gens parce que c’est certain que ça ferait des dégâts. Ou bien ça se terminerait en crash dans le Pacifique, loin de toute habitation et dans ce cas-là, faudrait peut-être songer à le leur offrir, ce permis. Non, même en tant que riche, Marina ne les aime pas. Sûrement parce qu’ils ne nient même pas tirer profit de leurs employés. Et ça, ça va à l’encontre de ses principes.
« Ça dépend de combien de zéros tu mets sur le chèque, j’imagine. Je suis quasi sûre que tout, absolument tout, peut s’acheter. »
Les gens y compris. Surtout eux, en fait. Mais non, un avion de chasse ne la tentait pas, elle préfère les engins volants un peu plus chill. Qui laissent le temps d’admirer le paysage et qui permettent de se déplacer jusqu’à Miami sans avoir besoin de passer par la procédure habituelle. Puis, dans le cas où ça existerait pour de vrai, elle avait pas tellement envie de voir de soucoupe volante ou ce genre de trucs, puisque la plupart des témoignages solides à ce propos viennent de pilotes de l’armée de l’air, semble-t-il. Bref, arrivés à l’hydravion, Marina s’installe, se pare de tout son attirail et attend le feu vert de son copilote pour mettre l’engin en route.
« Maverick ? C’est quoi, ça ? »
Faut pas lui en demander de trop et c’est pas parce qu’elle travaille aussi avec des acteurs qu’elle regarde ce qu’ils font. Elle laisse le temps à l’hydravion de prendre un peu de vitesse et tire sur le levier pour amorcer la montée. Un peu paresseuse, la montée, alors pour les loopings, on repasserait.

Oui, elle croyait. Mais cette question n’obtiendrait pas de réponse à moins d’essayer et comme ça ne faisait pas vraiment partie de ses projets dans un avenir plus ou moins proche, ils n’en sauraient donc rien. Haussant les épaules, elle finit par conclure :
« Peut-être que t’as raison. Ou peut-être pas, difficile de savoir. »
Puis, tandis qu’elle met le moteur en marche, voilà que Jimmy lui sort une référence qu’elle ne connait pas. Ça doit venir d’un film, d’une série, d’un bouquin ou peut-être même d’une chanson. Faut dire que Marina n’est pas très au fait de tout ça bien qu’elle baigne pourtant dans ce milieu. A sa décharge, Cuba comme la Nouvelle Zélande ne sont pas forcément très connus pour tout ça même s’il existe des boîtes de production et tout ce qui va avec, donc bon. Si son cousin ne se vexe pas, il a quand même l’air un peu déçu et lui dit de laisser tomber, que c’était juste un compliment. Fallait pas le prendre comme ça ; s’il lui avait expliqué qui c’était, elle aurait pu s’en souvenir pour la prochaine fois. Alors que là, si l’idée de faire la recherche lui sortait de la tête, elle saurait jamais. Tant pis, donc. Marina hoche la tête et se concentre un minimum sur ce qu’elle est en train de faire. Même si voler exige quand même moins de concentration que conduire, par exemple. Parce que dans le ciel, le risque de foncer dans un autre avion ou un zeppelin ou même une ligne à haute tension est quand même minime. C’est alors que Jimmy lui demande s’il y a pas besoin d’autorisations ou ce genre de trucs.
« Oh pas pour si peu, on n’est pas de la police. »
La police en train de patrouiller en hydravion, quelque chose lui dit que ça serait inédit. Ou peut-être pas parce qu’après tout, tous les moyens sont bons pour passer inaperçus. Surtout dans la guerre contre les narcotrafiquants. Mais tant qu’ils font que passer, y a pas de raison que ça pose problème.
« Puis en vrai, je pense que tout ce qui se trouve à découvert est plus ou moins légal. »
Sinon, suffit d’aller se planquer sous couvert des arbres et hop, de là où ils se trouvent, on voit plus rien. Mais plus ou moins seulement parce que s’ils voient, en survolant une villa en bord de mer, tout un cortège de Jeeps, y a moyen que ça soit pas super légal et qu’on leur tire dessus à coups de canons anti-aériens, mais Marina connaît bien l’île, elle sait quels coins vaut mieux éviter.