une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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| Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] (#) Dim 4 Fév - 18:22 | |
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4 mars 2011 – Hôpital de Wellington
Déjà trente-deux ans. Il est difficile de me convaincre que le temps passe aussi vite. À chaque fois que je relève la tête de mon ordinateur de bureau pour jeter un œil au calendrier accroché au mur entre la photocopieuse et la machine distributrice d’eau, j’ai l’impression que nous sommes déjà le mois suivant. À peine ai-je remarqué janvier que nous nous retrouvons en décembre à fêter à nouveau Noël. Le temps passerait peut-être moins vite si j’avais autre chose pour me divertir que le travail. Avec cet objectif de promotion en tête depuis les derniers mois surtout, il n’est pas évident de faire autrement. Je pense que c’est pour ça que les gars de mon département ont décidés de m’organiser cette petite fête surprise. Directement dans mon appartement de Wellington. Comment ils ont eu la clé, je préfère ne pas le savoir. Vais-je me faire disputer demain matin par la vieille dame de l’appartement d’en-dessous, assurément. Surtout que j’ai perdu l’habitude de boire, nom de Dieu ! Après une bière, je me retrouve à tituber presque. Je commence donc dès ce moment là à me modérer. Ça n’a pas empêché l’accident d’arriver. Sans que je m’en rende compte, quelqu’un a échappé sa bouteille de bière par terre et n’a pas ramassé le résultat. Donc, je me retrouve à glisser sur la flaque de bière et à tomber lourdement le dos le premier contre le plancher. Comme dans les films, la musique s’est arrêtée d’un coup et tout le monde s’est retourné vers moi. Le verre de la bouteille s’est incrusté dans mon omoplate et mon épaule gauche. Je souffre le martyr car un gros morceau est entré plus profondément que les autres dans mon dos. Je ne sais pas qui appelle l’ambulance mais on me traite comme si j’avais une commotion cérébrale alors que je répète à chaque personne qui me fout un jet de lumière dans les yeux que je ne me suis pas cogné la tête contre le plancher. On ne me croit pas car j’empeste la bière qui s’est imbibée dans ma chemise. Je passe rapidement au triage. Un médecin va se charger de retirer le verre de mes blessures et pour l’instant je dois attendre sur le ventre dans un lit à l’urgence. Je ferme les yeux à un moment donné, à cause qu’on m’a donné un anxiolytique pour être plus coopératif. Je ne fais pas exprès de remuer tout de temps, c’est juste parce que j’ai mal. Lorsque j’ouvre les yeux je-ne-sais-combien de temps plus tard, il y a quelqu’un a côté de moi. Une femme vêtue d’un sarrau blanc est penchée sur mon dos. Elle semble retirer les éclats de verre avec une pince. Sous la surprise de la réalisation, je cherche immédiatement à me relever.
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| Sujet: Re: Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] (#) Dim 4 Fév - 18:24 | |
| La médecine. C’est au cours de jours comme celui-ci que je me demande encore ce qu’il m’a prit de choisir cette voie professionnelle. Je n’ai aucune passion pour ce métier. Je n’aime pas courir d’une chambre à une autre pour soigner des malades, qu’importe l’âge. Tu peux me rappeler ce qu’il m’a passé par la tête très exactement ? Tu voulais impérativement satisfaire ta mère et suivre les mêmes cours que Marty à l’université. (Soupire) Ah oui. C’est vrai. God ce que je peux me contenter des options de facilités. C’est presque déprimant de le constater. Enfin. Il est trop tard pour changer de cursus maintenant. Ce n’est pas à la porte du diplôme que je vais raccrocher. Ce serait con. J’écoute donc attentivement les instructions du médecin supérieur, sur l’état du patient, de sorte de savoir ce que j’ai à faire sans avoir à l’interroger ultérieurement. D’ailleurs, des patients, ce n’est pas ce qu’il manque aux urgences. Depuis la prise de mon service en début de soirée, je ne compte plus le nombre de personne que j’ai soigné. Je rejoins la chambre de l’homme dont le médecin supérieur m’a chargé à l’instant. Il s’agit de monsieur Brendon Elder, trente deux ans depuis aujourd’hui, admis pour des bouts de verres incrustés dans l’omoplate et l’épaule gauche. Je dois les lui retirer avant de suturer les plaies au besoin. Rien de bien compliqué en faite. D’ici quelques minutes il pourra repartir à sa petite fête, et remercier chaleureusement son copain pour ce charmant cadeau. J’en rirais presque si ma profession n’exigeait pas que je demeure parfaitement sérieuse. J’enfile d’ailleurs mes gants en latex dès que je suis à côté de son lit, puis me saisie de la pince. Passons à la phase pratique. Je me penche sur lui, prête à m’attaquer au plus petit morceau. Le patient essaye de se relever en me découvrant à côté de lui. Je cesse immédiatement de bouger le morceau de verre. Il est impératif qu’il demeure stoïque tout le long de l’opération. Je lui intime donc d’un geste doux de conserver sa position, avant de lui assurer sur le même ton. _ Ne bougez pas Monsieur Elder. Je lui sourie, pour le rassurer. _ Je vous assure que vous n’allez quasiment rien sentir. Je doute qu’il veuille réellement rester dans cet état là. Il serait donc préférable qu’il obtempère.
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| Sujet: Re: Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] (#) Dim 4 Fév - 18:33 | |
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J’inspire un grand coup en me redressant sur mes coudes. Je sens ma tête qui tourne, probablement dû la l’effet toujours important de l’anxiolytique. La femme, que je devine être le médecin, souhaite que je ne bouge pas. Et je comprends pourquoi car le verre pique toujours plus mon dos alors que mes muscles s’activent pour me permettre de bouger. Je n’ai pas mal, mais c’est excessivement désagréable. De plus, je réalise que ma réaction vive vient de déranger le travail du médecin qui tente simplement de me soulager de ces morceaux de verre non-désirés. Je cesse donc de lutter, me recouchant sur le ventre après quelques secondes d’immobilité. « Désolé. » Je dis avec une voix enrouée. C’est parce que j’ai la gorge sèche. Je racle celle-ci par réflexe. Je ne suis tout de même pas pour demander à un médecin de me donner à boire. C’est le rôle de l’infirmier de faire cela, non ? Je soupire un coup, pilant au final sur mon orgueil en avalant une nouvelle fois le peu de salive qui se trouve dans ma gorge asséchée. « Est-ce que ça vous dérangerait de demander à quelqu’un de me donner de l’eau ? » Je finis par m’entendre dire. Mes paupières se ferment toutes seules une nouvelle fois. C’est une douce pression sur mon bras qui me pousse à découvrir le verre d’eau dans la main du médecin. Je redresse la tête, même si la position n’est vraiment pas confortable. Je pensais qu’elle me laisserait prendre le verre de ma main droite mais à la place elle le porte à mes lèvres. Je bois lentement l’eau fraîche. Je vide le verre entièrement, croisant pour la première fois le regard de la jeune femme. « Merci. » Je lui dis en souriant, reconnaissant. Je me recouche naturellement pour lui permettre de reprendre son travail. Je ne veux pas être davantage un obstacle pour elle. Je sens le premier morceau de verre qu’elle retire. Je l’entends aussi tomber dans un petit plateau de métal. « Ça ressemble à quoi derrière ? » Je demande, un peu nerveux. Je ne sais pas si c’est grave ou pas de chuter sur des éclats de verre. J’imagine que oui. Elle se saisit d’un autre morceau et celui-là pince un peu juste avant qu’elle l’extrait. Il résonne contre le plateau. En tournant la tête dans sa direction, mes yeux s’arrêtent sur la carte d’identification du médecin. Il y a sa photo ainsi que son nom complet dessus. « Heureux de faire votre connaissance, Aubrey. Moi c’est Brendon. » Je dis sans trop savoir pourquoi je parle. Est-ce la nervosité ou juste le fait que si je ne demeure pas actif je vais m’endormir encore ?
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| Sujet: Re: Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] (#) Dim 4 Fév - 18:50 | |
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Le patient se montre coopératif assez rapidement. Je souffle de soulagement. Ce n’est jamais évident de maitriser quelqu’un de réfractaire aux soins, même s’ils sont là pour son bien. Il me facilite donc grandement la tâche en reprenant sa position précédente. Il s’excuse pour son geste. Je ne réponds rien. Il n’a aucune raison à mes yeux d’être désolé. Il a simplement agis spontanément à ma vue. Je passe de ce fait cette incident sous silence pour qu’il n’en soit plus qu’un lointain souvenir. D’ailleurs, ce n’est pas le tout, mais les bouts de verres ne vont pas s’ôter tout seul. Maintenant que mon patient est disposé à me laisser les lui retirer, je dois m’y atteler. Ce que je fais. Or, sa voix me parvient à nouveau à l’oreille. Il a soif. Je ne vais pas appeler un infirmier pour quelque chose que je peux faire moi-même, c’est ridicule. Je dépose la pince sur le plateau, puis me dirige ensuite vers la fontaine d’eau où je remplie un gobelet. Lorsque cela est fait, je le rejoins pour lui donner. Comme il a les yeux fermés, je lui signale mon retour de ma main à son bras, avant de porter le gobelet à ces lèvres. Je lui laisse le temps de le boire tranquillement. Je n’ai pas envie de le noyer en allant trop vite. Il me remercie les yeux ancrés dans les miens. Je lui rends son sourire. _ Je vous en prie. C’est normal. Je serais un très mauvais futur médecin si je laissais mon patient mourir de soif, non ? C’est une question rhétorique qui m’amuse. Je ne sais pas pourquoi. Je sais juste que la réponse est affirmative, et que je n’attends pas qu’il apporte une autre opinion à ce propos. Sauf peut-être s’il est excessivement gentil mais peu de gens le sont. Je m’éloigne pour jeter le gobelet à la poubelle. Il est temps de passer au pourquoi de ma présence à ces côtés. Je me saisie de la pince à nouveau pour retirer précautionneusement le plus petit morceau de verre. Je le dépose à même le plateau dès qu’il n’est plus prit dans les chairs. _ Une coupure sans gravité. Je réponds doucement à son interrogation. _ Il n’y a réellement pas lieu de s’inquiéter. La coupure ne nécessite pas de suture. Je poursuis, ne pouvant plus m’empêcher de parler. _ Voyons maintenant pour la seconde à l’épaule. Le verre est plus coriace à retirer. Je fais preuve d’autant plus de douceur dans mes gestes pour le déloger sans lui faire mal. _ Celui là était un peu plus entré profondément. Je commente en le retirant, enfin. _ Quelques points de suture et on n’en parle plus. Certains patients aiment savoir ce qu’il se passe, discuter. Il semble ça soit son cas. Personnellement, ça ne me gêne pas. Pas plus qu’il veuille me faire la conversation pour se changer les idées. _ Enchanté Brendon. Je réponds charmante, délaissant la pince pour le fil et l’aiguille. _ Et heureux anniversaire en passant. Je lui souhaite spontanément dans le but de le distraire pendant que je le recouds. En faite, je ne sais pas si c’est bien venu de lui dire ça au vu des circonstances. Hum. Ça peut paraître ironique, non ? Ça peut, oui. Fuck. Je me pince les lèvres brièvement, gêné. J’aurais peut-être mieux fait de ne pas le dire. […] Tant pis. _ Je vais vous mettre un onguent antibiotique sur les coupures et des pansements. J’annonce pour changer de sujet. Le mieux est de ne pas laisser installer un malaise. D’autant plus qu’il n’y a pas lieu qu’il y en est un puisque je suis son médecin et lui mon patient. En tant que tel, je m’exécute, puis annonce en conclusion aux soins. _ Il serait préférable que vous reveniez à l’hôpital pour changer une à deux fois vos pansements. Il ne pourra pas le faire seul, vu la localisation des coupures. Il est peut-être marié. Ce n’était pas mentionner dans le dossier. _ Vous pouvez vous levez, j’ai terminé. Je retire mes gants que je jette dans la poubelle. _ Ah, et ne mouillez surtout pas le pansement. J’allais oublier ce détail important.
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| Sujet: Re: Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] (#) Dim 4 Fév - 19:22 | |
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Un futur médecin, donc. Je ne peux que lui sourire et acquiescer avant de me remettre sur le ventre pour lui permettre de poursuivre son travail. J’aurais pu jurer qu’elle était un véritable médecin. Non, ce que je veux dire c’est que je pensais qu’elle avait son diplôme et… cela n’a pas d’importance. Elle a du cœur. Ce qui n’est pas anodin. Cette qualité lui sera précieuse au cours de ses années à soigner son prochain. Je commence toutefois à être un peu nerveux à présent que j’ai conscience de la présence des morceaux de verre incrustés dans ma peau. Surtout que je les sens bien alors qu’elle les retire. Je ne peux du coup retenir ma langue. Elle me répond. La jeune femme m’explique donc ce qui se passe. J’écoute sa voix avec attention, respirant un peu plus calmement à mesure qu’elle communique avec moi l’avancement de l’opération. Je me tourne la tête dans sa direction, voyant ainsi sa carte d’identité. Je ne sais pas pourquoi je me présente car elle connait déjà mon nom, mais je le fais tout de même. Elle ne s’en formalise pas et me souhaite même un bon anniversaire. Je ne peux me retenir de pouffer de rire à cela. « C’est la première fois que je célèbre mon anniversaire dans un hôpital. » Je dis en me retenant de rire à nouveau. Toujours mon regard dans sa direction, je remarque qu’elle est gênée d’un coup de par ses joues qui s’empourprent quelque peu. Oups, est-ce que j’ai dis une bêtise ? Je ne voulais pas qu’elle se sente mal. Ma main gauche vient toucher son coude sans même que je m’en rende compte. « Hey, c’est pas si mal. J’ai déjà passé un anniversaire entier à vomir ! On a tous eut dix-huit ans ! » Pourquoi je viens de dire ça ? Je baisse les yeux et laisse mes doigts glisser hors de son bras. Ok. Passons. Je ne réalise même pas qu’elle a finit les sutures lorsqu’elle applique sur ma peau un onguent froid. Elle colle ensuite deux grands carrés de pansement, un sur mon omoplate et l’autre qui couvre mon épaule. Je n’aime pas trop l’effet inconfortable des pansements sur ma peau mais je vais m’y faire. Je hoche la tête en signalement que je comprends pour les changements demandés. Je me redresse ensuite doucement lorsqu’elle m’autorise à le faire. Je me retrouve assis, les pieds au plancher. Je suis torse nu, je le remarque d’un coup alors que je joins mes mains sur mes cuisses. Il ne faudra pas que je mouille le pansement, ce qui n’est pas l’idéal mais puisque je n’ai pas le choix je vais faire avec. Je croise son regard à nouveau. Elle a vraiment des yeux magnifiques. La ferme, Brendy ! « Merci, hum, docteur ? Je peux vous appelez comme ça où c’est trop tôt ? » Je ne sais vraiment pas. Je souris. « Sinon, pourquoi l’accent britannique ? » Je demande par pure curiosité. Pour ne pas dire indiscrétion.
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| Sujet: Re: Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] (#) Dim 4 Fév - 21:02 | |
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C’est la première fois qu’il célèbre son anniversaire à l’hôpital. Je veux bien le croire. Qui serait assez dingue pour y venir chaque année au jour de sa naissance ? Certainement pas moi en tout cas. _ Comme quoi il y a bien une première fois à tout. Je rétorque en riant, oubliant le temps d’un instant que mon comportement n’est pas très professionnel. Je ne suis pas là pour m’amuser de sa situation, enfin. D’ailleurs, elle ne se prête pas à l’humour. Je me force donc à me recentrer sur la raison de ma présence, en ne contenant toutefois pas mon trouble soudain. Comme si j’aurais pu le faire franchement. Je suis beaucoup trop expressive pour jouer une parfaite impartialité. La réaction de mon patient à mon encontre le prouve. Il se sent à son tour confus de m’avoir autant perturbé. Ce n’est pas de sa faute à lui pourtant. C’est moi qui aie parlé d’anniversaire en premier. C’est moi qui en aie fait un sujet de boutade. Et c’est moi également qui aie… qu’importe. A ce moment précis plus rien n’a d’importance que le geste qu’il a posé sur moi. Ça paraît totalement con de ce focaliser sur une main déposé à mon coude pour m’assurer que ce n’est pas le pire anniversaire de sa vie, or je trouve ça totalement adorable. C’est réconfortant. J’en sourie avec sincérité. _ Je n’ai pas vomie le jour de mes dix-huit ans mais je suis une petite fille sage alors… Hum. Pourquoi je lui dis ça ? Ça ne le regarde pas ! Non. Concentrons-nous sur les soins. Ce que je fais en commentant tout. On pourrait croire que ça le ferait chier. Qu’il en demandait pas tant en s’assurant des dégâts. Mais ce n’est pas le cas. Il s’apaise au fur et à mesure qu’il prend connaissance de ce que je vois, de ce que je fais. Si bien qu’en moins de temps qu’il ne le faut pour l’écrire, j’ai terminé mon travail. Il peut désormais rentré chez lui pour terminer de fêter plus dignement ses trente deux ans. Il retrouve une position assise. Mes yeux bifurquent brièvement sur son torse nu. Il est très bel homme. Aubrey, voyons. Je sais. Je ne suis pas sensé reluqué mes patients. Et je ne le fais pas, attention. Je m’y autorise juste avec lui parce qu’il est très gentil. Enfin non qu’importe ce qu’il est je dois me contenter des yeux. Ils sont très beaux d’ailleurs. Chocolat, comme moi. _ Hé bien... je pense que oui vous pouvez déjà m’appeler docteur. Je lui précise doucement. _ Toutefois vous pouvez m’appeler aussi Aubrey. Ça ne me gêne pas. Ça ne casse juste que mon statut vis-à-vis de lui. Je ne suis pas certaine que le médecin supérieur apprécie cette suggestion. Il m’interroge sur mon accent britannique. Je ne me fais pas languir pour une réponse. _ Parce que je suis anglaise. Je sourie, fière de parler de mes origines. _ Je suis née à Londres où j’ai vécue jusqu’à l’âge de 19 ans avec ma mère. Je marque une pause. _ Je suis venue ici pour mes études de médecine, en faite. Mon meilleur ami et moi nous voulions notre indépendance alors nous sommes partis. Bref. J’arrête de raconter ma vie. Il a sûrement mieux à faire. _ Le docteur Morton va très vite nous rejoindre pour votre congé. Ensuite, vous pourrez partir. Je l’informe pour m’obliger à revenir dans le côté professionnel de notre entrevue. _ Désirez-vous que je vous aide à vous rhabillez ? Je me propose charmante. Il est toujours torse nu. Peut-être n’ose t’il pas me le demander ?
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| Sujet: Re: Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] (#) Dim 4 Fév - 21:29 | |
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Une petite fille sage… Oui, elle en donne l’impression. Mais en même temps, ce sont les gens qui paraissent les plus tranquilles qui peuvent parfois se révéler catastrophique à des soirées. Comme mon ancien ami d’université, Jay si ma mémoire est bonne. Il n’a jamais fait un seul faux pas de toute l’année scolaire avant de se retrouver à moitié nu à danser sur une table lors des célébrations de graduation. C’était… dérangeant. Est-ce que j’ai envie de voir celle que je peux appeler Aubrey plutôt que docteur faire pareille ? Je préfère m’abstenir de répondre à cette question. Je souris alors qu’elle m’affirme être d’origine britannique. Oui, ça s’entend. C’est mignon, je trouve. Ça va bien avec son visage, si cette affirmation a du sens. J’écoute le bref récit de sa vie en me disant que pour le coup elle a visé assez loin pour avoir son indépendance et la paix de ses parents. « Je vois. Moi mes parents vivent littéralement à huit minutes de chez moi. » Je n’arrive pas à me retenir de rire. Les siens doivent être à disons huit heures d’avion. Minimum. Ils ne sont même pas sur le même fuseau horaire ! C’est un sacré envol du nid ça qu’elle a fait avec son meilleur ami. Ça ne pardonne pas j’ai envie de dire puisque si ta mère te manque tu ne peux pas vraiment lui faire une visite surprise en prétextant avoir besoin d’emprunter sa machine à laver. Elle redevient un peu plus sérieuse et je l’imite dans un parfait mimétisme. Je ne sais pas à quel point on peut se montrer familier avec un médecin. Je n’ai jusque là pas vraiment eu à en voir autrement que professionnellement. Avec Aubrey, j’ai presque l’impression de parler avec une amie. Elle m’informe qu’un certain Dr Morton va venir me voir pour mon congé. Peu importe qui est ce type, j’ai la sensation qu’il est son patron juste à observer le respect qu’elle lui témoigne en son absence. Il est une figure d’autorité quelconque pour elle. Son prof, peut-être. Je la fixe alors qu’elle me demande si je veux qu’elle m’aide à me rhabiller. En réalisant que ce n’est pas une blague, je finis par me défiger. « Ah euh, n-non, je pense que ça va aller, juste que… Est-ce que vous avez d’autres vêtements à me donner parce que ma chemise empeste l’alcool et que je n’ai pas envie que le chauffeur de taxi croit que je suis ivre ou un truc du genre, surtout que l’anxiolytique que cette infirmière m’a donné compte pour de la drogue, pas vrai ? » Je n’ai aucune idée de ce que je raconte, mais j’ai la sensation que je cherche à gagner du temps. Un homme vêtu d’un sarrau blanc et de lunettes entre dans ma chambre sans cogner. « Bonsoir, monsieur Elder, vous vous sentez mieux, on dirait ? » Je le fixe, incertain. Sauf que j’acquiesce à sa question malgré le malaise qu’il cause. Il se penche sur mon dossier. Il tourne quelques pages avant de gribouiller sur une feuille à la fin. « Je vous donne votre congé, tout me semble en ordre. Prenez-soin de vous. » Il me dit en me serrant la main très brièvement sans me regarder. « Dre Cotwell, je vous libère pour ce soir. Compléter les trois dernières notes d’urgence pour demain et mettez-les dans ma case pour que je les signe à mon retour. » Et sur ce il quitte la chambre. Je fronce les sourcils. L’ironie s’empare de moi. « Wow, il est vraiment sympathique ! » Puis, vient l’humour. « Pitié, ne devient jamais comme lui ! » Je ris avant de réaliser que ce n’est peut-être pas la chose la plus adéquate à dire.
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| Sujet: Re: Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] (#) Dim 4 Fév - 22:02 | |
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Je rie aux éclats au sujet de ces parents vivant à huit minutes de chez lui. C’est tellement proche ! Comment fait t’il pour ne pas devenir dingue en les sachant si près de chez lui ? Moi, je ne pourrais pas avoir maman aussi proche. Je finirais par devenir folle tant elle serait trop présente dans ma vie. D’ailleurs, je ne pourrais pas faire la moitié des choses que j’aime faire. Elle régenterait ma vie comme elle n’a jamais eu de cesse de le faire depuis que je suis en mesure de marcher et de parler. J’ai conscience que ce n’est pas méchant, que c’est aussi une preuve d’amour, mais j’ai eu ma dose au bout de dix-neuf ans. _ Vos parents doivent être plus adorables que ma mère je présume. Je dis avec amusement. _ Enfin ce n’est pas vraiment le fait que ma mère ne soit pas adorable qui m’a poussé à partir car elle l’est. C’est plutôt le fait qu’elle veuille tout diriger chez moi. Je précise pour qu’il n’ait pas une image faussée d’elle malgré tout. _ Si elle pouvait, je suis sûre qu’elle choisirait tout jusqu’à l’homme qui partagera ma vie. Je rie à ces mots, amusée par l’idée. Je l’imagine bien me présenter le gendre idéal à ces yeux. Tiens ça pourrait bien être cet homme. Il est présentable, semble agréable à vivre. Je suis convaincue que cela lui suffirait pour le pousser à me mettre la bague au doigt. C’est une drôle d’idée. Je confirme. Elle est d’ailleurs parfaitement déplacée. Heureusement que je n’ai pas eu l’instinct de la dire à haute voix sinon j’étais à la tête d’un second malaise. Le rendez-vous touchant à son terme, je propose à monsieur Elder de l’aider à ce rhabiller pour rebasculer dans les clous qu’impose mon professionnalisme. Une offre qu’il décline poliment. J’entends bien ces raisons de ne pas vouloir remettre sa chemise empestant la bière, cependant je n’ai pas de vêtements de rechange à lui proposer. _ Il y a une boutique souvenir non loin du hall d’entrée de l’hôpital. Je l’informe en pointant machinalement du doigt la localisation de celle-ci. _ Si je ne dis pas de bêtise, vous pourriez trouver des vêtements. Je ne suis pas certaine de ce que j’avance je dois dire. Si ça se trouve je dis carrément une grosse connerie. En plus je n’y ai pas réfléchie mais comment va t’il s’y rendre ? Torse nu ce n’est pas l’idéal ! Je pourrais peut-être y aller pour lui ? Hum. Je ne sais pas. J’ai le sentiment que je m’égare du côté professionnel de notre relation. Notre relation. Pff. Je ne devrais même pas employer ce terme déjà pour parler de nous. Le nous non plus d’ailleurs. _ Quant à l’anxiolytique que l’on vous a administré, ne vous inquiétez pas ce n’est pas reconnu comme une drogue. Le docteur Morton arrive à ces mots. Je me décale naturellement pour lui laisser prendre le relai. Il impose un froid habituel à la chambre. Je sens le patient plus gêné. J’évite de lui sourire bien que j’ai envie de le faire pour le rassurer. Le docteur n’est pas méchant, loin de là. Il est juste un peu plus sévère. Il ne perd pas son temps comme moi à bavarder. Je suis certaine qu’il va me reprocher de perdre mon temps bêtement. Ou de travailler trop lentement pour le service des urgences, au choix. Enfin j’en sais rien. Je ne fais que présumer. Une fois qu’il a donné congé à notre patient, il se tourne vers moi pour m’indiquer qu’il me libère pour la soirée. Je n’ai plus qu’à remplir mes trois dernières notes d’urgence avant de les mettre dans sa case. J’acquiesce très sérieusement à cet ordre. Le docteur part aussitôt. Je ne m’offusque plus qu’il ne me salue pas. J’ai pris l’habitude de son antipathie. Je me dirige plutôt vers le dossier de Brendon, prête à m’exécuter à ma tâche. C’est alors que je m’empare de mon stylo dans ma poche, pour remplir sa fiche de note, qu’il me souligne l’absence de sympathie de mon supérieur. Je sourie simplement en réponse. Je ne m’autorise pas à formuler un avis sur la question. Le docteur est un bon médecin malgré tout. C’est tout ce que l’on attend de lui principalement. _ Je vais essayé. Promis. Je lui assure charmante à sa demande humoristique de ne pas devenir comme lui à l’avenir. Normalement il n’y a pas de raison que je change. En parlant de changer. Ça me revient. _ Pour votre haut, je peux aller à la boutique voir si j’en trouve, si vous le souhaitez ? Je propose toujours sur le même ton. J’espère que ma démarche n’est pas déplacée. Je n’arrive toujours pas à savoir si je franchie des limites interdites avec cet homme. Peut-être bien.
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| Sujet: Re: Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] (#) Dim 4 Fév - 22:23 | |
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La mère d’Aubrey est quelqu’un de contrôlant, qui aime diriger la vie de sa fille. Elle a donc probablement toutes les caractéristiques de ce genre de personne qui ont besoin d’avoir de l’emprise sur leurs enfants. Je présume qu’elle doit être envahissante, stricte, avoir des exigences beaucoup trop grandes voir même faire des reproches de manière répéter et excessive. Satisfaire ce genre de personne est difficile, parfois même impossible. Elle a donc raison, mes parents adoptifs n’ont rien à voir avec sa mère. Toutefois, je ne cherche pas à relever le sujet, comme si j’avais l’intuition que cette confession était simplement à titre informatif et qu’elle ne souhaite pas vraiment engager le sujet à propos de la femme qui l’a mise au monde. Les histoires de famille ça peut être compliquées, ça je confirme. Pour l’heure, je n’ai plus de morceaux de verre d’incruster dans ma peau et c’est génial. Merci à ma Doc du jour ! Le truc c’est que ma chemise me répugne à cause de la bière qui a désormais séchée dans le tissu. Je pourrais la remettre mais je vais me sentir inconfortable dedans jusqu’à la retirer pour la laver. Je m’informe donc si Aubrey peut me donner quelque chose d’autre, si c’est même possible. Elle me parle d’une boutique souvenir. Mais oui, en même temps ça va me permettre de donner un don à l’hôpital. « Ça mérite que j’aille voir. » Je dis en souriant très grand. Je la regarde droit dans les yeux quand elle m’assure que je n’ai pas été drogué par l’infirmière. C’est déjà un point positif. Un autre docteur entre alors dans la chambre, nous interrompant. Je l’observe tout du long, incertain de ce qu’il fait là. Il semble en effet être le professeur d’Aubrey à première vue, mais il ne lui enseigne rien en ma présence. Enfin, à moins qu’il lui montre à être la pire humaine possible. Je me mets donc à plaisanter sur le sujet à son départ, ne souhaitant vraiment pas qu’Aubrey perde son cœur et son empathie. Elle m’assure qu’elle va essayer et à ses mots je me remets debout. Je me sens encore un peu étourdi donc je garde une main contre le rebord du lit. Je me tourne la tête vers elle, l’observant alors qu’elle complète un dossier que je présume être le mien. Je m’approche de quelques pas. Ça va, je tiens bien sur mes jambes. Elle semble réaliser quelque chose d’un coup et je souris alors qu’elle me propose d’aller à la boutique pour moi. C’est vraiment gentil de sa part. Elle n’a pas à faire ça mais je sens étrangement que ça lui fait plaisir. Peut-être est-ce pour cela que je lui souris encore. « Oui, ok. Hum, attends, je vais te donner l’argent. » Je cherche mon porte feuille. Il est sur un petit bureau au fond de la chambre avec ma ceinture et mon paquet de cigarettes. Ça me fait penser que je m’étais dit d’arrêter de fumer aujourd’hui. Sauf que le manque me revient à l’esprit. Ah et puis fuck ! Discrètement, je pousse le paquet dans la poubelle et je reviens vers Aubrey avec plusieurs billets qui font un total de cinquante dollars. « Voilà, je pense que ça va être suffisant. Pour la taille, je dirais qu’avec un large ça va être assez grand pour mes épaules. Tout est grand chez moi. » Oui… Je sais. Je SAIS. « Oublie que je viens de dire ça, ok ? » Mais non, elle ne va pas oublier ! J’évite son regard et dès qu’elle quitte la chambre je vais déposer mon front sur le mur. « Tout est grand chez moi… sérieusement, Brendy ? » Non mais quel idiot !
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] (#) Dim 4 Fév - 22:29 | |
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Ma proposition n’est pas déclinée cette fois-ci. Je ne sais pas si c’est pour me faire plaisir ou si c’est réellement pour ce soulager lui-même de ce détour dans l’hôpital. Qu’importe. J’attends qu’il me donne de l’argent pour aller faire ma bonne action. Je profite d’ailleurs qu’il récupère ces effets personnels pour compléter ma note. Quelque chose tombe dans la poubelle. Je regarde spontanément en direction de cette dernière. Le fait qu’il ne se penche pas pour récupérer ce qui s’y trouve titille mon intérêt. J’aimerais bien découvrir ce qu’il a jeté. Ça ne doit pas être quelque chose d’important j’en conviens, mais ce n’est pas ce détail qui va calmer ma curiosité maladive malheureusement. Il revient vers moi. Il me tend les billets. A vu de nez je compte cinquante dollars. Ça devrait suffire amplement. Je les prends pendant qu’il me donne sa taille. Du large. Oui. Ça me semble parfait vu sa carrure. Je lui sourie en guise de réponse quand il ajoute une chose que je n’aurais pas cru possible. En faite, je ne sais même pas quoi en penser. Je sais juste écarquillé les yeux et entrouvrir la bouche comme un poisson hors de son bocal. Et c’est tout. Je ne suis pas choquée, hein. Je n’ai rien contre le fait qu’il me parle indirectement de son pénis mais… Euh… pourquoi maintenant ? D’ailleurs, comment veut t’il que j’oublie ça moi maintenant avec mon imagination débordante ?! Non. Ne me dit pas que… J’ai l’image en tête ? Si. Mais c’est… Dégoûtant ? Oui. Enfin pas tant que ça. Juste déplacé je dirais car… Non. Pas de détail. Je n’allais pas en dire. Enfin. Qu’importe. Je me racle la gorge pour annoncer, amusée par la situation finalement. _ Je fais vite. Je pense à emmener son dossier pour le déposer à l’accueil, au passage, avant de rejoindre la fameuse boutique. J’interpelle la vendeuse dès que j’y suis. Son aide me sera précieuse. Elle m’indique les quelques articles qu’elle possède. J’opte pour un pull classique, bleu marin, en coton. C’est ce qui sciera le mieux avec le reste de la tenue de cet homme très grand de partout. J’éclate de rire à cette pensée. La pauvre vendeuse ne comprend pas d’où vient mon hilarité soudaine comme incontrôlable. Je lui assure que c’est juste la blague d’un patient qui me met dans cet état tandis que je récupère la monnaie. Je lui ôte la possibilité d’emballer le pull. Il va de toute façon être porté dans les minutes qui suivent. Le temps de rejoindre les urgences et j’ai de nouveau le contrôle de mon rire. Il n’en reste plus qu’un sourire alors que je regagne la chambre où m’attends Brendon. _ Tiens. C’était ce qui me semblait le plus adéquate avec ta tenue. Je l’informe en lui donnant le pull, charmante. _ Et voici la monnaie. Un peu moins de dix dollars. _ Il n’y avait pas vraiment moins cher. Je précise soudainement, inquiète. _ J’espère que cet argent n’était pas utile à tes futures courses ou pour ton taxi au moins ? Fuck ! J’ai oublié qu’il comptait rentrer chez lui en taxi ! Je me mords la lèvre inférieure avec nervosité. _ Au pire je peux te déposer chez toi si tu n’as plus assez pour la course. Enfin. C’est toi qui vois. Là, définitivement, j’ai dépassé les limites qu’exigent mon statut de futur médecin titulaire. Surtout que j’aurais pu lui proposer une ambulance, même si son cas ne l’exige pas réellement. _ Heu… Je vais à l’accueil m’occuper de mes dossiers. Je lui indique tout d’un coup en pointant brièvement la porte de l’index. _ Ce fut un plaisir de bavarder avec toi. Vous. Brendon. Je lui serre professionnellement la main. J’ai un sourire crispé. Je ne sais plus sur quel pied danser là. Brutal revirement de situation. Je ne peux pas être autant familière parce qu’il est beau ! Ce n’est pas déontologique ! Bref. Sur ce, je quitte la chambre pour m’occuper de mes affaires : mes notes d’urgences. Je garde cependant toujours un œil attentif à la chambre pour l’en voir sortir dès qu’il partira. Pourquoi ? Je ne sais pas.
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| Sujet: Re: Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] (#) Dim 4 Fév - 22:46 | |
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Je déteste quand ça m’arrive ! Car oui, malheureusement pour moi, ce n’est pas la première fois que je lâche un commentaire totalement déplacé de la sorte qui me donne envie de m’enfoncer des kilomètres sous terre pour me cacher. Elle me regarde avec d’ailleurs tellement d’étonnement que je crains de ne plus jamais la revoir même si en théorie elle doit me ramener un truc pour me vêtir à la place de ma chemise. Dès qu’Aubrey part, je passe de longues minutes à m’auto-flageller pour avoir été aussi stupide avant d’au final faire avec et de remettre mes effets personnelles dans mes poches. J’enfile également la ceinture autour de ma taille. Je jette un coup d’œil à mon téléphone portable. Mes amis ont apparemment décidés de rentrer chez eux après m’avoir vu partir en ambulance. Je sens que je vais en entendre parler durant des semaines au bureau. Je soupire, me disant que c’est tant mieux car je vais pouvoir ranger le bordel de la fête et aller me coucher ensuite. Aubrey réapparaît et j’en suis presque surpris. Je me lève comme un ressort, récupérant monnaie et pull. « Merci beaucoup. » Je lui dis en tentant de ne pas laisser transparaître que je regrette toujours ma remarque précédente. Je n’ai moi-même pas songé au taxi en lui donnant l’argent. Je regarde donc ce qui reste et j’ai un doute. « Hum… » Je dis simplement, n’ayant pas le temps d’en dire plus qu’elle m’invite à me ramener. Bon sang, cette fille est la générosité incarnée. Je lui souris, m’apprêtant à lui dire que ce serait avec plaisir lorsqu’elle redevient professionnelle en me disant qu’elle doit aller s’occuper de ses dossiers. Oh, d’accord. Je baisse les yeux sur sa main et je viens la prendre. Je l’observe quitter la chambre avec un serrement étrange à la poitrine. Je n’ai pas envie qu’elle parte comme ça. Que ça se termine ainsi. Mais que puis-je faire de plus ? Elle est mon médecin et moi je suis son patient. J’ai reçu mon congé. Je tente de me ressaisir de mes émotions en rangeant la monnaie dans mon porte feuille puis en enfilant le pull en faisant attention à mes gestes. Je ne voudrais pas faire sauter les points. Une part de moi voudrait, mais à quoi bon lui redonner du travail inutilement. Je vérifie que je n’ai rien oublié et je sors de la chambre. Désorienté, je ne sais pas quelle direction emprunter pour sortir d’ici. Je regarde donc autour de moi avant de croiser le regard d’Aubrey sur moi. Je souris. Pourquoi ? Aucune idée. D’un coup, je sais exactement le trajet à emprunter. Je me dirige vers le poste des infirmières où elle se trouve. Je me permets de passer la porte vitrée. Je viens la rejoindre. « Hey euh, ton invitation pour me reconduire est toujours valide ? » Je lui demande avec un nouveau sourire. « Prend ton temps, je peux t’attendre au triage. De toute façon je pense que je n’ai pas le droit d’être de ce côté de la vitre. » J’ajoute en riant.
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| Sujet: Re: Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] (#) Dim 4 Fév - 23:01 | |
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Je remplis mes notes. Je n’ai clairement plus l’attention nécessaire de le faire. En faite, je n’arrête pas de surveiller l’accès à la chambre de Brendon sans comprendre réellement pourquoi je le fais. Je ne sais pas ce que j’attends, ce que j’espère. Surtout après comment je me suis enfuie suite à ma proposition de le ramener chez lui. (Soupire) God, ce que je peux me prendre la tête pour peut-être rien. C’est vrai quoi ? Ce n’est parce qu’il s’est montré gentil que ça sous-entend que je lui plais ! D’ailleurs, est-ce qu’il me plait à moi ? Hum… Je penche pour un oui. Sinon, je ne saisie pas très bien pourquoi je lui rend le sourire qu’il m’adresse tandis que nos regards se croisent à nouveau. J’entends les infirmières me parler. Je suis obligée de rompre le contact pour les écouter. Je ne comprends rien. J’ai le sentiment qu’elles utilisent une langue extraterrestre tout d’un coup. Est-ce que c’est le cas ? J’y réfléchis jusqu’à ce que la voix de mon patient m’interpelle. Je le comprends parfaitement lui. D’ailleurs, je tourne immédiatement mes prunelles vers les siennes, un large sourire aux lèvres. Il veut savoir si ma proposition de le ramener tient toujours. _ Oui ! Je m’entends lui dire spontanément avec un peu trop d’enthousiasme. Euh… Je rie nerveusement, consciente du ridicule d’une telle réaction. Mon patient ne s’en formalise pas. Il m’informe plutôt qu’il peut m’attendre au triage. Que je n’ai pas à me presser pour lui. J’apprécie cette initiative. D’autant plus qu’il a raison. Il n’a pas sa place de ce côté de la vitre. _ Effectivement. Je lui affirme charmante, toujours souriante, toujours obnubilée par ses magnifique prunelles chocolat. _ Vas y je… je t’y rejoins. Il ne se fait pas prier. Après un ultime sourire, il me quitte pour se rendre au triage. Je l’observe jusqu’à ce que je ne le puisse plus. J’entends les infirmières glousser derrière moi. On se croirait au lycée. Je soupire en me demandant bien qu’est ce qu’elles vont encore s’imaginait. Ce n’est qu’un patient ! T’es sûre ? Non. Enfin peu importe. Je termine vite ma dernière note sans accorder la moindre importance à leurs jacassements, avant de mettre mes trois dossiers dans la case du Dr Morton. Ma soirée de travail est officiellement terminée. Je les quitte d’un bonsoir sans m’attarder d’avantage à elles. En faite, je m’en fiche totalement de ce qu’elles peuvent bien penser de moi, ou de lui. Tout ce qui m’intéresse est ce qui nous attend tout les deux. Peut-être rien. Peut-être que je me fais des films comme à chaque fois qu’un beau mec m’accorde un temps soit peu d’importance. Mais dans le doute j’ai envie de croire qu’il ne m’a pas demandé de le raccompagner uniquement parce que j’ai dépensé tout son argent dans l’achat d’un pull. Je regagne guillerette les vestiaires. Je délaisse mon sarrau blanc dans mon casier pour récupérer mon sac à main. Ensuite, je rejoins mon passager comme convenu. _ Je suis prête. On peut y aller. Je lui déclare charmante dès que je suis à sa hauteur. Nous rejoignons aussitôt côte à côte le parking réservé aux personnels hospitalier. _ J’espère que ma voiture ne sera pas trop petite pour toi. Je lui confie soudainement avec amusement. J’espère qu’il comprend que c’est une façon de dédramatiser son aveu de grandeur générale de tout à l’heure. Car c’est de ça qu’il s’agit. Je veux juste qu’il sache que je suis une fille dotée d’humour. Que je me moque pas. D’ailleurs, cela ne m’a pas réellement choquée mais plus amusée. Bref. Nous arrivons à ma mini cooper s jaune et noire que je déverrouille. Je l’ai achetée à crédit à mon arrivée en 2005. Il faudra qu’à l’avenir je songe à la remplacer même si j’y suis attaché.
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| Sujet: Re: Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] (#) Dim 4 Fév - 23:24 | |
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Sa réponse positive me pousse à étirer un grand sourire. Cette femme est généreuse, humaine et très spontanée. Une vraie bouffée d’air frais dans le monde fade et hypocrite des affaires que je côtoie quotidiennement. Il n’y a pas à dire, cette rencontre est la meilleure que j’ai eue depuis un long moment. Aubrey me guérit d’une façon dont elle ne ce doute pas, sa présence étant plus bénéfique que ses compétences médicales. Je ne peux définitivement pas la quitter aussi tôt. Hors, il va bien falloir le faire. C’est vrai, je ne peux tout de même pas m’inviter chez elle alors que si ça se trouve il y a un mec qui l’attend à l’intérieur. Non, je suis ridicule de penser à plus après notre sortie de l’hôpital. Mais pour l’heure, je dois me rendre à la grande salle d’attente du triage où Aubrey va me rejoindre après avoir finis de compéter ses dossiers. Je la laisse donc travailler alors que je me dirige au bon endroit à l’aide des pancartes au plafond. Il n’y a que quatre personnes qui attendent pour être vu par le médecin de l’urgence. Je regarde l’heure. Il est minuit passé. Je vais m’installer sur les bancs les plus près des portes de sortie. Je commence à me ronger nerveusement les ongles. Ça ne m’arrive que lorsque je suis en manque de nicotine. Mais ça ne m’empêchera pas de passer une bonne nuit. En fait, dès que je vais poser la tête sur l’oreiller je sens que je vais tomber dans un long coma tellement je suis épuisé d’un coup. J’ai de la chance de ne pas être pris de bâillements puisque j’ai le sentiment que je n’en verrais pas la fin. Je sais juste que demain matin je vais en baver avec le sevrage de cigarettes. Mais je préfère ne pas y penser. Justement, en relevant la tête, la future médecin s’approche dans sa tenue de civil. Je souris aussitôt et me relève. Je commence à la suivre à travers le stationnement bien éclairé jusqu’à une mini cooper. Tiens, je ne m’attendais pas à ça. Encore moins à sa réplique. Je pouffe de rire tout en grimpant sur le siège passager. « Ne t’inquiète pas, j’ai su adapter ma grande taille à la vie en société. » Je lui réplique tout en lui prouvant que je ne suis pas trop à l’étroit dans sa voiture. Je boucle ma ceinture et je me montre silencieux alors qu’elle quitte le stationnement de l’hôpital en utilisant sa carte magnétique. Dès que nous tombons dans les rues, je lui donne mon adresse et lui précise les directions en avertissant longtemps à l’avance pour ne pas causer de carambolage alors que nous sommes en pleine nuit. Je n’ai pas à ce point peur de mourir aujourd’hui, mais disons que je n’ai pas envie de retourner à l’hôpital en ambulance. Alors que nous approchons du quartier résidentiel où se trouve mon appartement, je me décide à engager la conversation. « C’est vraiment gentil d’avoir offert de me ramener. Je crois que je ne vais même pas être capable de ranger le bordel que mes amis ont foutu chez moi. Je vais probablement m’écrouler dans un coin et dormir durant quatre jours. Donc s’il y a un avis de recherche me concernant, tu vas savoir où me retrouver. » Je ris, même si ce n’est pas si drôle que cela, il me semble. « Est-ce que je vais au minimum avoir le droit de te remercier avec un café ou quelque chose d’autre même si c’est en désordre dans mon appartement ? Ou si tu es aussi fatiguée que moi, on peut se reprendre une autre journée. Je n’en serais pas offusqué. Je comprends parfaitement, ayant moi-même un boulot très prenant. » Je lui assure en ne voulant pas lui forcer la main. Surtout que mon appartement doit être vraiment sans dessus dessous, ce n’est donc pas le temps d’inviter quelqu’un. Sauf que je m’en fiche ! J’ai besoin de m’assurer que nous n’allons pas perdre contact.
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| Sujet: Re: Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] (#) Lun 5 Fév - 17:29 | |
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Je pouffe de rire avec lui. Il ne prend pas mal ma petite boutade. Ça me rassure. Je peux prendre la route jusqu’à chez lui sans me morfondre d’avoir dit spontanément une bêtise. Car j’aurais pu, hein. J’aurais pu carrément le vexer en remettant sa petite bourde précédente sur le tapis comme un sujet d’humour. Mais heureusement ce n’est pas le cas. Sous les indications de mon passager je rejoins le quartier résidentiel où il habite. C’est un endroit très joli. Vraiment. Alors que ma voiture se rapproche toujours plus de sa résidence, Brendon instaure une conversation entre nous. Il me remercie indirectement de le raccompagner. C’est tout naturel pour moi. J’ai dépensée son argent à la boutique souvenir de l’hôpital sans me préoccuper un instant du fait qu’il comptait sur cet argent pour prendre un taxi. Je ne fais donc que réparer mon erreur. Tu es sûre ? D’accord… (soupire) Et profiter un peu encore de sa présence. En faite je ne sais même pas si nous aurons encore l’occasion de nous revoir. Peut-être pas. Je pense donc qu’il n’est pas exagéré de ma part de vouloir profiter du peu de temps qu’il nous reste potentiellement. Au contraire. Je suis bien tentée d’accepter de monter chez lui pour partager un verre en sa compagnie, même si on s’éloigne toujours plus de la déontologie qu’exige nos statuts réciproques. Or, il m’a confié être très fatigué et… enfin je m’en voudrais de l’empêcher de se reposer. Du coup… je ne sais pas quoi faire réellement. Peut-être peut t’il m’aider à y réfléchir ? Hum… C’est à voir. Avant de lui parler de ça je tiens à rebondir sur cette petite blague que beaucoup jugeraient de mauvais goût : sa possible disparition pour un record de sommeil de quatre jours. _ Je signalerai à la police ta localisation si tes proches te signalent comme porté disparu. Sois en sûr. Cela me fait rire. Surtout parce que je me vois le faire en faite. _ Quant à ton invitation de boire un verre en ta compagnie, je poursuis plus sérieusement, cela me ferait grand plaisir. Je lui adresse un bref regard sincère. _ Mais je ne voudrais pas que tu te fatigues plus pour moi alors... C’est comme tu préfères. Si tu veux qu’on se fasse ça un autre jour j’en serais tout autant ravie. Je marque une pause. _ Si tu préfères maintenant… Je laisse ma phrase en suspend. En faite j’ai eu peur des mots qui se profilaient à l’horizon. Non même pas. Ce qui m’a fait le plus peur c’est l’intonation. Je sentais que ma voix devenait plus… Râââ je ne saurais pas l’expliquer. J’ai l’impression que ma tonalité était plus sensuelle. Je ne voudrais pas qu’il croie que je cherche du sexe, même si je ne dirais pas non s’il me le proposait. Hum. Oubliez ça. Je stationne la voiture devant chez lui. Je coupe le moteur. Brendon désire que nous montions ensemble. Je lui sourie en réponse puis quitte le véhicule pour le suivre jusqu’à son appartement. En direction de son étage, je lui demande doucement. _ Tout à l’heure en voiture tu m’as dis que tu avais un travail prenant. Je serais trop curieuse si je te demandais de quoi il s’agit ? Cette résidence est d’apparence luxueuse. J’imagine qu’il a un travail qui paye bien.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] (#) Lun 5 Fév - 22:46 | |
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Je porte un regard plein d’espoirs en direction d’Aubrey. Je ne sais pas si j’ai été assez convaincant pour qu’elle souhaite passer encore un peu de temps avec moi. Elle souhaite ne pas m’empêcher de me reposer, sauf que c’est plus fort que moi. Dès que l’interne m’informe qu’elle serait ravie de monter mais que ça reste à ma discrétion, je me redresse un peu sur le siège de la voiture. Je viens lui sourire. « Je préfère maintenant. » Je dis doucement, la regardant dans les yeux. Puis, nous sortons de la mini cooper dans un geste commun. Je prends les devants afin de déverrouiller la porte d’entrée commune. Je conduis mon invitée vers l’ascenseur où j’appuie sur le dernier étage, le penthouse. Elle m’interroge sur mon travail au moment où il ne reste plus que deux étages à monter. Je la regarde. « Je suis directeur de département au sein de la plus grande Société financière de la ville. Je m’occupe d’autoriser les demandes de prêts aux entreprises et celles des investissements patrimoniaux pour le territoire de Wellington et des environs. En plus de diriger 293 employés. » Je lui précise. L’ascenseur s’ouvre sur un couloir. Je n’ai qu’un seul voisin qui possède l’autre moitié de cet étage. Je m’arrête à la première porte à droite, croisant les doigts pour ne pas que tout soit détruit à l’intérieur. Quand j’entre, il y a beaucoup de déchets de boissons et deux trois trucs ont été bougés, mais le reste est relativement propre. Je fais le tour pour m’assurer qu’il ne reste personne, y compris dans ma chambre. On ne sait jamais. Je reviens vers Aubrey, fixant l’endroit où j’ai tombé qui contient quelques traces de mon sang. « Les amis qui ont décorés mon appartement de bouteilles de bière, se sont des collègues de travail, en fait. La majorité étant mes employés, d’ailleurs. » Je soupire à cette pensée et je viens déposer mes clés sur le comptoir de la cuisine. Cette dernière est une grande pièce avec des armoires de bois teint en noir. Cela n’alourdie en rien la pièce ou sa luminosité car il y a énormément d’éclairage, en plus de contraster avec des murs blanc et gris clair. La cuisine s’ouvre sur un grand salon aménagé des mêmes teintes et comprenant un foyer électrique qui est demeuré allumé par mes invités ayant désertés. Les rideaux n’ont pas été tirés sur de très grandes portes vitrées qui mènent à un balcon. Il n’y a qu’une chambre, qui est accessible par le salon. Cette pièce est deux fois plus grande que nécessaire, tout simplement parce qu’il y a un bureau avec une petite table conférence d’aménager d’un côté et mon grand lit de l’autre. De son côté, la salle de bain est uniquement accessible de par la chambre. Elle comprend une annexe que j’ai reconvertie en dressing room pour mes complets et autres vêtements. C’est véritablement un appartement d’homme d’affaire. Rien de moins. Je m’approche de ma machine à café. « Je te sers quelque chose à boire ? J’ai du café, du thé, du jus, de l’eau, de la bière, s’il en reste, des trucs plus forts, même. » Je lui demande, appuyant sur le bouton pour me faire un café de mon côté. Je la pointe ensuite d’un doigt. « Si tu vas dans le salon, garde tes chaussures, je ne voudrais pas que tu marches accidentellement sur un bout de verre qui se serait gentiment caché quelque part à t’attendre. Je vais ranger ce bordel demain. » J’affirme en soupirant et en passant une main dans mes cheveux qui recommencent à boucler naturellement de la sorte.
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| Sujet: Re: Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] (#) | |
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