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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon]

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MessageSujet: Re: Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] (#)   Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] - Page 3 EmptyMar 6 Fév - 17:45


J’ouvre un œil en riant alors qu’elle me répond par rapport à son régime alimentaire du matin. Intéressant. Je m’apprête à lui suggérer qu’on aille déjeuner quelque part, par exemple dans l’un de mes restaurants préférés, alors qu’elle affirme qu’elle compte me laisser me reposer. Je sens un baiser sur ma joue. C’est lorsqu’elle est trop loin physiquement que je réagis enfin. Mes mains se portent dans le vide, comme si je pouvais sérieusement la retenir de quitter le lit. « Non, Aubrey, attend. » Je dis avec une voix un peu paniquée. Elle est en train de s’habiller. Mais pourquoi est-ce qu’elle ne prend pas la peine de me laisser réagir ? Je ne vais pas la laisser filer comme ça sans au moins lui proposer un truc à manger ! Je refuse de la laisser partir ainsi. Je viens donc m’assoir dans le lit. Elle a fait vite pour se vêtir ou j’ai juste été lent à réagir. Je penche pour la deuxième option. Je me fiche du ménage désormais. Il n’y a que sa présence qui m’importe en cet instant. Je me glisse jusqu’au bord du lit, me saisissant de sa main pour la retenir. « Aubrey, s’il-te-plaît. Juste un déjeuner et ensuite tu pourras partir si tu le souhaites. » Je lui supplie du regard. Suis-je déjà totalement accro à cette femme ? La réponse est oui. Je suis totalement dingue d’elle, avant même d’avoir passé la nuit avec elle. Je demeure donc en besoin de sa présence. Toujours plus longtemps. Je sais encore si peu de choses sur elle. J’ai l’impression que plus nous aurons de temps en commun et plus ce détail va s’estomper. Je me trompe peut-être. Sauf que nous étions si bien dans le lit avant que Fabio ne se décide à appeler. Si j’avais ignoré son appel, il aurait tenté à toutes les cinq minutes de me joindre jusqu’à réussir. Il est collant comme ça. Là, je me dois de réparer mon erreur. Je ne veux pas qu’elle parte. Je m’obstine donc à garder ma main dans la sienne, puis à la tirer progressivement pour qu’elle se rapproche de ma bouche. Je viens attraper sa bouche de mes lèvres et je l’embrasse avec une tendresse que je ne lui ai encore jamais témoignée jusqu’à présent. Je la retiens avec l’énergie du désespoir, puisque j’ai terriblement peur que ma voix ne suffise pas à la convaincre. Dès que nos lèvres se quittent, je continue de la faire pencher vers l’avant. Je la ramène dans le lit avec moi. Nous nous y étendons ensemble. Je porte mon regard dans ses prunelles, venant coller mon front au sien. « Ta présence me fait du bien. » Je lui avoue pour qu’elle comprenne que seul je risque de facilement aller m’acheter un paquet de cigarettes et de replonger. Je sais que je ne peux pas la monopoliser aussi longtemps que je le voudrais, mais j’ai besoin d’elle encore un peu. Je viens caresser sa joue de mon pouce. « Laisse-moi juste le temps de m’habiller également et on ira quelque part pour manger. D’accord ? »
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MessageSujet: Re: Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] (#)   Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] - Page 3 EmptyMar 6 Fév - 17:50


Brendon ne semble pas d’accord avec mon choix de partir. J’en fais complètement abstraction. En faite, à ce moment précis je suis persuadée que j’agis au mieux pour nous deux. Parce que c’est évident qu’entre nous c’est physique. Rien que physique. Si on ne se sépare pas très vite on va passer la journée entière dans son lit ! Dans l’idée ça ne me gêne pas du tout, hein. Ce mec est un dieu du sexe et… oh god je tuerais pour revivre un truc aussi bon que ce qu’on a vécu la nuit dernière. Mais dans la pratique on a chacun une vie qui nous attends et… et… okay, fuck. Je n’ai aucun argument valable à fournir. J’ai juste peur. Vous êtes contents ? Je n’ai pas envie de tomber de très haut. J’en ai marre de me casser la gueule comme ça sans arrêt avec les mecs. Alors je suis raisonnable pour une fois. J’arrête de rêver pour prendre de vraies décisions même si elles font mal. Car oui je l’avoue ça me fait mal de le laisser maintenant. Tellement que je me propose de venir l’aider plus tard à finir son ménage. Mais bâillonnez-moi ! Ce n’est pas ainsi que je vais parvenir à nous libérer de cet envoutement ! (Soupire) Ce n’est d’ailleurs pas non plus en acceptant qu’il me tienne la main sans résistance que je saurais résister. Il me demande un déjeuner. J’hésite. J’ai plus faim de lui que de nourriture alors… je ne sais pas. Ce n’est peut-être pas une bonne idée d’accepter. J’y réfléchis lorsque je sens Brendon m’attirer toujours plus vers lui. Résiste Aubrey ! Je n’en ai pas la volonté. Je le laisse s’emparer de mes lèvres dans un tendre baiser que je lui rends même immédiatement. God mais qu’est ce qui nous arrive ? Pourquoi on agit comme ça ? C’est normal qu’on soit si… accro ? Fuck ce que je haïs mon incapacité à comprendre ce qu’il se passe. Un cerveau rationnelle dirait que nous avons vécus un coup de foudre. Or je refuse de le croire. Oui. Moi la rêveuse née, je refuse d’admettre que l’amour nous ait frappé comme ça dès le premier regard. Non la réalité c’est que je suis juste le jouet de ma libido qui s’est trouvée une compagnie en celle de Brendon. D’ailleurs, preuve en est qu’elle me contrôle, je m’étends naturellement dans son lit avec lui sans lâcher sa bouche de la mienne. Fuck. Je suis tellement faible comme fille. Nos lèvres se désunissent. Je soupire presque de tristesse alors que nos fronts se collent. Les mots qu’il m’adresse me touche énormément. A tel point que je lui sourie sincèrement. Je suis heureuse qu’il se sente bien en ma compagnie parce qu’il se trouve que c’est réciproque. Je me sens bien avec lui. Pourtant, je ne le connais pas vraiment mais… enfin bref. Maintenant que je sais ça je ne peux pas décliner sa demande de déjeuner avec moi. Je serais trop cruelle. De plus, ça sous-entendrait qu’il était juste un coup d’un soir et je ne le considère pas comme telle. Je ne le considère pas comme mon mec non plus cela dit mais.... Enfin vous avez saisie la nuance. Il est plus qu’un vulgaire amant sans être tout pour moi. Non. Je m’exprime mal. Je… Il vaut mieux que j’arrête d’expliquer l’inexplicable au risque de dire encore plus d’ânerie. Je ferme les yeux brièvement à la caresse de sa main sur ma joue. _ D’accord. Je m’entends murmurer suavement. _ Allons déjeuner ensemble. Je suis folle d’accepter. En extérieur il y a moins de risque que je délaisse mon assiette pour le déshabiller, n’est-ce pas ?
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MessageSujet: Re: Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] (#)   Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] - Page 3 EmptyMar 6 Fév - 18:31


Elle accepte. Je souris si grand en réponse que je ne sais même pas comment j’y parviens. Je vais l’embrasser doucement. « Je fais vite. » Je lui dis avant un autre baiser un peu plus long. « Attends-moi sagement. » J’ajoute contre ses lèvres. Un troisième baiser tant qu’à y être et je viens soupirer de bonheur en caressant encore un peu sa joue. Je me décide à m’éloigner. Je me lève et me dirige vers la salle de bain. Je ne ferme pas la porte comme à mon habitude, même si je devrais peut-être. Je demeure complètement nu et elle peut me voir si elle est sous le bon angle. Je suis dans le dressing room à présent, à me choisir un complet pour la journée. J’aurais aimé me doucher mais je ne souhaite pas m’éterniser dans ma préparation pour ainsi convaincre Aubrey que je fais exprès de prendre mon temps. Je me contente donc de m’habiller et de placer rapidement mes cheveux. Je reviens ensuite vers la chambre où l’interne en médecine est encore là à m’attendre sur le lit. Je fais un tour sur moi-même pour qu’elle me donne son opinion sur mon choix de tenue. Il s’agit d’un complet bleu marine avec une chemise blanche. Je viens mettre mes chaussures immédiatement dans la chambre comme cette paire là était dans le dressing room avec d’autres. Je quitte ensuite la chambre avec Aubrey pour passer au salon. Je me saisis de mes clés et de mon portefeuille. Je laisse volontairement mon téléphone sur la table de chevet derrière nous. Je refuse qu’il nous dérange une seconde fois pendant notre sortie au restaurant. Pendant notre… premier rendez-vous ? Non ? Oui ? Peut-être ? Qu’importe. Je me tourne vers Aubrey. « Aujourd’hui c’est moi qui conduit. » Je l’informe en mettant la main sur la poignée de la porte. Nous retournons dans l’ascenseur. À l’intérieur, je lui propose une liste mentale de mes restos préférés. Je lui laisse choisir celui qui lui semble le plus intéressant, peu importe les raisons d’ailleurs. Je serais prêt à manger dans chacun des endroits nommés. Cela ne me dérange donc pas qu’elle en choisisse un plus qu’un autre. Au lieu de nous faire sortir au rez-de-chaussée comme la veille, j’ai appuyé sur le bouton sous-sol. Nous arrivons donc dans un autre couloir avant de passer une porte menant à un stationnement sous-terrain. Là nous attend une voiture de l’année. Un modèle modeste mais tout de même élégant. Rien de très excentrique puisque cela ne correspond pas à ma personnalité. Je prends place derrière le volant et je démarre la voiture. Je nous entraîne ensuite dans la lumière de ce magnifique soleil de mars. Je sais où nous diriger pour aller au restaurant qu’elle a décidé donc je peux aussi me concentrer équitablement sur ma passagère. « Choisi ce que tu préfères comme musique. » Je lui demande avec un sourire afin qu’elle ne se gêne pas avec moi.
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MessageSujet: Re: Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] (#)   Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] - Page 3 EmptyMar 6 Fév - 22:03


Il est fou de joie. Je suis… Ébahie. Vraiment. Je savais que je lui ferais plaisir en acceptant de déjeuner avec lui mais pas à ce point là. C’est… C’est une agréable surprise. Les baisers que nous échangeons avant qu’il ne rejoigne sa salle de bain le sont aussi. Je… je n’arrive toujours pas à comprendre ce qu’il se passe entre nous mais une chose est sûre : Brendon semble tout autant attaché à moi que je ne le suis à lui. La question maintenant est pourquoi. Est-ce que mon rôle de futur médecin est un fantasme pour lui ? (Rires) Pfff. Je ne peux pas dire plus stupide que ça. C’est évident que non sinon il m’appellerait comme ça plus souvent. Hum… Réfléchie Aubrey. J’en suis sûre. Il doit y avoir une explication rationnelle à tout ça. Nous ne sommes pas dans un film où on tombe amoureux d’un regard. Enfin moi j’en suis capable vous me direz. Mais lui. Est-ce qu’il est comme ça lui aussi ? Est-ce qu’il tombe facilement sous le charme d’une femme ? Oh, et si c’est le cas : est-ce que je pourrais être la femme qui le fait craquer ? (Réfléchit) Hum. J’avoue que ça serait génial si c’était le cas. Ce mec à quand même tout pour lui faut l’admettre. Il est canon, il a un bon travail, il est très gentil, il sait comment me faire grimper au rideau. Non vraiment je ne vois aucune ombre au tableau si ce n’est… Si ce n’est ? Moi. Toi ? Oui. Moi. Je suis pas vraiment le genre de femme qu’il lui faut je crois. Je ne suis pas suffisamment ambitieuse pour m’intéresser d’avantage à mes cours de médecine et… Enfin je ne sais pas. Il a dit qu’il aimait bien mes anniversaires simplistes mais le hic c’est que mes anniversaires ne sont pas différents de mon quotidien. Je commande souvent des pizzas par flemme monstre de cuisiner, avant de jouer à la console où regarder des séries télé. Niveau intellectuel il y a mieux comme divertissement. Pas que je trouve mes jeux vidéo stupides, hein. Je… Okay je m’arrête. Brendon réapparait dans la chambre vêtu d’un complet bleu marine et d’une chemise blanche. Je siffle d’admiration alors qu’il tourne sur lui-même. _ La classe. Je lui déclare sincère. _ Tu es vraiment magnifique dans ce costume. Toutes les femmes doivent être à ces pieds. Oh nooon. Quoi ? Un homme aussi attirant c’est rarement l’homme d’une seule femme. (Soupire) Elle est là l’ombre au tableau. Cette pensée m’attriste un peu je dois dire mais je n’en montre rien. Je quitte le lit pour le suivre au salon toujours souriante. Il m’indique que c’est lui qui conduit aujourd’hui. J’acquiesce d’un hochement de la tête. Ça me va totalement. Je le suis jusque dans l’ascenseur où il m’énumère sa liste de restaurant favoris. Dur de faire un choix quand on ne les connaît que de noms. Hum. J’opte pour un dont le nom me plaît bien justement. Nous regagnons un couloir conduisant à un parking sous terrain. Immédiatement nous rejoignons son véhicule. Je m’attendais à une voiture plus luxueuse tiens. Pas que sa voiture soit moche au contraire. Ce sont juste les stéréotypes des gens riches qui ont la vie dure. Enfin. Pour ce que je connais dans ce domaine je devrais surtout me contenter de dire que je la trouve jolie. Ce qui est vrai. Je prends place sur le siège passager. Nous prenons aussitôt la direction de notre restaurant. Brendon m’informe que je peux choisir la radio alors que nous sommes à l’extérieur du sous-terrain. J’en mets une offrant une large variété de musique. Ainsi je suis certaine qu’on pourra entendre autant ce qu’il aime que ce que j’aime. Du moins s’il n’écoute pas un style trop particulier type hard rock. Ce que j’espère. _ Mon meilleur ami compose ces propres chansons. Je dis charmante pour faire la conversation. _ C’est un passionné de musique. Son rêve serait de décrocher un contrat avec une maison de disque mais il manque cruellement de confiance en lui. Je grimace à cette pensée. Je trouve ça dommage qu’il ne se lance pas plus sérieusement là-dedans. Enfin bref. _ Dis-moi, qu’est-ce qui te passionne toi en dehors de ton travail ? Je lui demande soudain, avec curiosité. Ça serait bien qu’on se découvre.
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MessageSujet: Re: Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] (#)   Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] - Page 3 EmptyMar 6 Fév - 23:06


Je laisse à Aubrey les commandes de la radio du véhicule. Lorsqu’elle choisit une station, je me contente de sourire alors qu’une chanson populaire est en train de jouer. Elle commence à me parler de son meilleur ami qui est musicien. J’use de la commande de volume à même le volant pour baisser le son de quelques coups pour nous permettre une conversation plus audible. Je trouve dommage que son ami souffre d’un manque de confiance en lui. Cela doit forcément rendre sa vie plus pénible car il se met trop de limitations. Je me tourne la tête dans sa direction alors qu’elle me demande ce qui me passionne à part mon métier. Je ne m’attendais pas à ce genre de question. Tout simplement parce que je ne sais jamais quoi y répondre. Il suffit d’être soi-même, je pense. C’est ce qu’elle recherche. « Alors, j’ai moins de temps libre qu’avant d’avoir intégré la direction de la société. Voyons voir. J’ai commencé le golf il y a un an. Les autres directions adorent, alors ils m’ont invité. Ce n’est pas si mal, à mon avis. Sinon, j’ai plusieurs amis avocats qui se font des soirées poker de temps à autres et ils détestent m’inviter parce que je suis très chanceux. Du coup, je les bats presque toujours. J’ai de très bonnes statistiques contre eux d’ailleurs. À l’université, j’étais dans une troupe de théâtre. Je suis un très bon orateur alors c’est facile pour moi de parler devant une foule. J’ai joué sept ans de la guitare. Ça fait quelques années que je n’y ai pas touchées mais ça ne se perd pas. Hum, je comprends ton ami puisque j’aime chanter à l’occasion. Les soirées karaokés sont un péché mignon, disons. Je ne suis pas un mauvais danseur d’ailleurs, ça dépend des jours. Sinon… hum, voyager aussi, je dirais. Je n’ai été qu’aux États-Unis, en Australie et en Allemagne jusqu’à présent mais je suis le touriste parfait. Je prends quatre mille photos en l’espace d’une journée, quoi. J’aime bien les sorties en pleine air si ça compte. Les randonnées surtout. J’ai beaucoup de notions de survie en forêt qui me viennent de mon père adoptif. Il adorait m’emmener un peu partout en montagne avec lui. Je suis d’ailleurs un as dans l’art d’allumer un feu et dans celui de monter une tente en moins de deux minutes. » Je pouffe de rire en réalisant que mes passions ne doivent pas être si passionnantes que ça à ses oreilles. Je vois là une sorte de porte ouverte entre nous deux pour une discussion. Je souris. « Toi, parle-moi un peu de ce qui te passionne. Je suis sur que c’est cent fois mieux que moi. » Je l’encourage en la regardant à travers mes lunettes fumées. Nous approchons de notre destination. Il ne reste qu’environ cinq kilomètres et nous allons y être. Je ne suis pas si pressé d’arriver. Tout simplement parce que par la suite je vais devoir la laisser partir et je n’en ai pas envie.
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MessageSujet: Re: Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] (#)   Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] - Page 3 EmptyMer 7 Fév - 1:14


J’écoute sa réponse avec attention. En faite ma question n’était pas totalement dénué d’intérêt je l’avoue. Je voulais savoir si nous pouvions lui et moi se voir à l’occasion pour partager une passion commune. Enfin, s’il en a envie bien entendu. Du coup je cherche dans sa liste celle susceptible de me plaire également. Le golf ? Hum… non. Je ne refuserai pas d’essayer un jour s’il me le propose mais dans l’immédiat je ne pense pas que me ridiculiser dans ce sport soit judicieux. Le poker ? Jamais joué et de ce que je comprends je perdrais à chaque coup. Vaut mieux éviter de me décourager de m’y perfectionner. Du théâtre ? Mouais. Bof. C’est sympa quand la pièce est bien écrite, bien interprétée, mais ça n’est pas vraiment quelque chose de génial à faire à deux. Je n’ai pas envie qu’on ne puisse pas discuter. Surtout vu ma manie de parler beaucoup. Passons à la suite. La musique. Aaaaah bah voilà quelque chose de plus sympa déjà. Je suis une passionnée de musique également et j’adore chanter. On pourrait se faire un karaoké à l’occasion tout les deux ? Je mets cette option de côté. Les voyages. Trop couteux pour moi. Puis bon je n’ai pas le temps, comme lui j’imagine, d’aller m’exiler quelques jours à l’autre bout du monde. De plus je n’ai pas l’âme d’une aventurière. J’ai quittée l’Angleterre uniquement pour installer de la distance entre moi et maman. Le camping on oublie direct. J’ai une peur panique des insectes en tout genre. La forêt étant carrément leur lieu de résidence principale, il est inutile que je m’offre un aller simple pour une belle crise de panique. Vous le voyez essayer de me rassurer ? Misère. Je ne préfère même pas y penser tant ça serait ridicule. Non. Le mieux reste le karaoké. Je lui proposerais plus tard de m’y accompagner le prochain soir où je serais libre. Pour le moment c’est à mon tour de parler de mes passions. Je me lance, un large sourire aux visages. _ Alors moi j’aime tout ce qui touche au domaine créatif. J’adore dessiner, peindre, créer des vêtements, coudre, confectionner des bijoux, et créer d’autres petites choses de ce style. A l’appartement j’ai carrément réquisitionné la troisième chambre pour y faire mon petit atelier. J’y entrepose tout là-dedans, un vrai foutoir. J’éclate de rire rien que d’imaginer mon petit bordel. _ Ensuite j’aime également beaucoup la musique. En faite c’est même ce qui m’a rapproché de mon meilleur ami pour tout te dire. Bon, je ne joue pas d’instrument contrairement à toi ou Marty mais chanter et danser ça je sais faire. Je raffole d’ailleurs des karaokés. On pourrait s’en faire un tout les deux un soir, si ça te dis ? Je glisse l’invitation au passage. Comme ça je ne me demanderai pas tout le long du déjeuner où la caser. _ J’ai une grande passion également pour les séries-télé et les jeux vidéos. Enfin. Je précise. _ Je suis surtout accro à Mario le petit plombier rouge. Je joue donc exclusivement à Mario Kart ou New Super Mario Bros. Voilà. Maintenant il sait qu’il a baisé avec une gamine. Pas sûr que ça le tente à nouveau. Enfin. Tant pis. Je ne pouvais de toute façon pas me renier. On appartient à deux mondes différent et on n’y peut rien. Brendon se stationne non loin du restaurant. Je sors de la voiture aussitôt. Je suis contente qu’on soit arrivé. Ça va me permettre de changer de sujet. Galamment, Brendon me devance pour m’ouvrir la porte et me laisser y entrer. Je l’en remercie d’un sourire tandis que je franchie le seuil de celui-ci. _ C’est magnifique. Je souffle en découvrant la décoration intérieure. C’est à la fois chic et simple à mes yeux. Je suis en admiration devant le mariage des matériaux. Les tables boisées se marient à merveille avec les chaises en tissu blanc sur lesquels j’imagine l’assise confortable. Et que dire des boiseries murales, des lustres en diamants immenses, et cette moquette de couleur taupe tellement moelleuse sous nos pas ? C’est vraiment somptueux. Je glisse spontanément ma main dans celle de Brendon pour lui murmurer avec engouement. _ Merci de m’avoir emmener dans un tel endroit. C’est fantastique. J’ai les yeux qui brillent comme ceux d’une petite fille. Jamais je n’ai pu manger dans un endroit aussi luxueux. Je trépigne d’impatience de découvrir ce qu’ils ont à la carte.
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MessageSujet: Re: Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] (#)   Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] - Page 3 EmptyMer 7 Fév - 1:31


Je souris en découvrant ses passions. Je trouve qu’elle a une belle diversité de loisirs qui implique en majorité sa créativité. Je serais curieux de découvrir son fameux petit atelier. Juste pour voir à quoi ça ressemble l’antre d’une artiste. Nous nous retrouvons avec la musique, ce qui est une chance, je trouve. Elle veut même que nous fassions une soirée karaoké ensemble à un moment donné. « Pourquoi pas ! » Je lui réponds avec un véritable enthousiasme. Je serais heureux d’entendre sa voix. Pour les séries-télé, je n’en regarde pas vraiment comme je n’ai pas le temps. Pour ce qui est des jeux vidéos, je connais également assez peu puisque je n’ai connu les consoles de jeux que très tardivement dans ma vie, soit à l’université. Nous avons donc peu en commun mais je n’y vois pas là de problème. Nous pouvons apprendre des passions de l’autre. Nous arrivons à destination. Je nous stationne à proximité du restaurant. Par habitude, je lui ouvre la porte afin qu’elle puisse découvrir l’endroit la première. Sa réaction me fascine. Elle est émerveillée par autant de luxe et d’élégance au même endroit. Sa main se glisse dans la mienne et elle me remercie. Je me penche vers elle, ne voulant m’attribuer aucun crédit. « Tu as choisis l’endroit, je te rappelle. Parmi toute la liste des propositions, c’était le resto le plus cher du lot. Tu as du goût, je dois l’avouer. » Je viens sans la moindre gêne embrasser sa joue. Je me retourne pour voir apparaître un homme en complet cravate. « Bonjour, monsieur, madame. Vous avez une réservation ? » Je souris à l’homme et je me rapproche d’un pas dans sa direction. « Brendon Elder. Je suis un représentant de la Société Financière Colton. Je crois que vous avez une table attitrée à notre Société, il me semble. Est-elle disponible ce matin ? » L’autre s’éloigne afin de vérifier alors que je fais un clin d’œil à Aubrey sans lui lâcher la main. Le serveur revient vers nous avec un grand sourire. « Veuillez me suivre, je vous pris. » Nous traversons le restaurant en entier avant d’atteindre des tables plus isolées, ce qui me semble parfait. Je remercie l’homme d’un sourire avant que nous nous installions. « Les avantages d’être membre de la direction d’une grande entreprise. » Je lui assure alors que je sens qu’elle se demande ce qui vient de se passer. On nous apporte deux menus et je m’y attarde d’un œil distrait en sachant déjà que je vais commander leur bagel au saumon fumé qui est absolument divin. « C’est la première fois que tu viens dans un restaurant de ce genre ? » Je lui demande par simple curiosité. « Tu sais, personnellement, je préfère les petits casse-croûte avec leurs frites bien graisseuses ou les pizzerias de banlieue. Mais un peu de luxe c’est bien à l’occasion. » J’ajoute pour la taquiner. Comme si c’était de sa faute si on se retrouvait dans un resto qui n’accepte que des clients ayant réservés huit ans d’avance. Ou ayant des contacts.
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MessageSujet: Re: Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] (#)   Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] - Page 3 EmptyMer 7 Fév - 1:45


Il n’est pas contre l’idée que nous fassions un karaoké ensemble un de ces quatre. Je trouve ça super. Tellement que je lui offre un immense sourire reflétant ma joie. Ça fait au moins une chose que nous allons pouvoir faire en dehors de coucher ensemble. Enfin, si l’occasion se présente bien entendu. Il peut aussi accepter par gentillesse, pour ne pas me décevoir. Je ne parle pas de coucher là, hein. Je parle du karaoké. Mais bref. Nous arrivons au restaurant et je me perds brièvement dans la contemplation de la décoration. C’est vraiment magnifique. Mon premier réflexe est de glisser ma main dans la sienne pour lui confier a quel point je lui suis reconnaissante de m’avoir amener ici. Il me glisse à l’oreille en retour que j’en suis l’unique responsable. C’est vrai qu’il m’a laissé le choix. Seulement j’ignorais totalement qu’il était le plus cher. Je l’ai choisis purement au hasard. Ce que je lui dit avec amusement après qu’il m’ait embrassé la joue. _ J’ai choisie uniquement parce son nom était jolie. Je ne savais pas qu’il serait aussi luxueux. Je préfère le préciser, au cas où. Je ne voudrais pas qu’il s’imagine que je suis une fille vénale. Son argent ne m’intéresse d’ailleurs absolument pas. Je suis ici avec lui parce qu’il a tenu à ce qu’on déjeune ensemble, c’est tout. C’est vraiment tout ? Et parce que je voulais être avec lui aussi. Satisfaite ? Très. Un maitre d’hôtel nous accueil. Il nous demande si nous avons une réservation. Euh… je regarde Brendon un peu inquiète. Ah moins que mon amant de cette nuit a un don de voyance extraordinaire, je doute qu’il ait prévu une table pour nous deux ce matin. Il fait un pas vers le maitre d’hôtel. J’écoute attentivement ce qu’il lui dit. Apparemment, la société pour laquelle il travaille a une table attitrée. Ça serait une chance qu’elle soit libre. Vraiment. Brendon semble confiant au clin d’œil qu’il m’offre. J’espère qu’il a raison de l’être. L’homme revient. Bonne nouvelle : la table est disponible. Je suis le maitre d’hôtel en compagnie de Brendon sans lui lâcher la main une seconde. Ce n’est lorsque nous arrivons à celle-ci que je le libère pour prendre place en face de lui. Il me confie que ce sont les avantages d’être membre de la direction d’une grande entreprise. Je le crois sur parole. Et si je ne le croyais pas, j’ai eu la preuve qu’il dit vrai. Je sourie au serveur qui nous apporte nos cartes, l’en remerciant à la suite. J’ouvre aussitôt la mienne pour découvrir son contenu. Il y a pleins de bonnes choses qui me tentent. Je crois que je vais avoir du mal à me décider. Brendon m’interroge sur ma fréquentation d’un tel endroit. Je lui réponds immédiatement, large sourire aux lèvres. _ Effectivement. Je suis plus habituée au fast-food en faite. En même temps, je pense que ça se voit non ? Je n’ai vraiment pas l’allure d’une grande dame de la haute société. Mais j’ai tort de dire ça. Brendon me prouve par son aveu spontané de préférence culinaire que l’on peut être habillé en costume et aimer les pizzerias. _ Si j’avais su j’aurais choisi sous un autre critère que le nom. Je déclare avec amusement d’avoir fait potentiellement le mauvais choix dans sa liste. _ Tu ne m’en veux pas trop ? Ce n’est pas une question sérieuse. Je sais qu’il ne me reproche pas sincèrement d’être là. Je cherche juste à le faire rire en faisant mon plus beau regard de biche. Ce qui d’ordinaire est très efficace. _ Est-ce que tu aurais quelque chose à me conseiller ? Je l’interroge en désignant la carte. _ Je n’ai pas envie d’être typiquement british ce matin. Non. J’ai plutôt envie de tenter quelque chose de spéciale, de nouveau. Quelque chose qui me rappellera toujours notre déjeuner dans ce restaurant.
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MessageSujet: Re: Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] (#)   Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] - Page 3 EmptyMer 7 Fév - 1:58


Alors comme ça elle a choisit ce lieu parce qu’elle trouvait le nom du restaurant joli. C’est vrai qu’il l’est. Elle aurait dû se méfier. C’est souvent les plus jolies choses qui coûtent le plus cher. Qu’importe. Je connais l’endroit. Très bien puisqu’il est le préféré du président de la Société financière pour laquelle je travaille. Peu de gens savent d’ailleurs que le président y a sa table attitrée. En fait, seules les personnes ayant déjà mangées avec lui ici le savent. Ce privilège m’est donc utile aujourd’hui, alors qu’Aubrey ne se doute de rien. Je ne lui aurais pas proposé un restaurant au sein duquel je n’étais pas certain de pouvoir avoir une place. Cela aurait été bête de la conduire jusqu’ici pour nous faire refuser l’entrée à cause d’une absence de réservation. Le maître d’hôtel nous conduit à notre table et ma main quitte celle de la jeune femme au moment d’y arriver. Je prends place devant elle avec déjà une idée claire de ce que je désire prendre. Je souris alors qu’elle m’avoue ne pas fréquenter souvent des restos pareils. Ça tombe bien, moi non plus ce n’est pas ma tasse de thé. J’en apprécie un de temps à autre car ça demeure une expérience intéressante et généralement agréable. C’est surtout variable selon les gens avec qui ont partagent le repas. Je ris alors qu’elle espère que je ne lui en veux pas d’avoir fait au final un tel choix. « Pour t’en vouloir, il aurait fallut que tu aies fait quelque chose de mal. Ce qui n’est pas le cas depuis qu’on se connait. » Oui, il y a moins de vingt-quatre heures, d’ailleurs. Je déteste que le temps soit un facteur contre nous. Il nous catégorise en quelque chose que je n’aime pas : des amants d’un soir. En l’invitant à d’abord dormir avec moi puis maintenant à déjeuner ensemble, j’espère arriver à casser cette image. Pour moi Aubrey est tellement plus que ça. D’une manière inexplicable, je sais qu’elle est importante. Qu’elle mérite que je lui accorde ma complète attention. Que même si j’ai encore la tête lourde et douloureuse par le manque de nicotine, que son sourire est mon remède. Elle me demande conseil pour choisir ce qu’elle va prendre, n’ayant pas envie d’être britannique ce matin. J’hausse un sourcil à cela, intrigué par ce que cette affirmation peut sous-entendre. « En autant que tu ne perdes pas ton accent, tu peux changer d’identité quand tu veux. » Je plaisante en plaçant mon menu entre nous deux pour être capable de lui pointer d’une manière visuelle mes recommandations. « Alors, tout ce qui comporte du fromage est un choix gagnant. La pizza-déjeuner est excellente et ultrasophistiquée, disons. Le strata aux noix et au fromage suisse est ce que mon patron adore. Moi c’est le bagel au saumon fumé, perso. Oh et un autre collègue m’a dit beaucoup de bien des crêpes aux framboises et au fromage à la crème. Du coup, ouais, pleins de bons trucs et non je ne suis pas en train de t’aider, j’ai raison ? » Je finis par m’arrêter et ricaner. Il ne faut pas me demander des conseils bouffe puisque j’adore manger d’absolument tout. Je ne suis pas difficile du tout. Au retour du serveur, je me demande un café ainsi que plus de temps pour Aubrey. « Tu as envie d’être quoi si tu ne veux pas être british, dis-moi ? » Je me décide à lui demander pour tenter de la guider vers un plat en particulier. Ou juste pour essayer de saisir le fond de sa pensée.
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MessageSujet: Re: Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] (#)   Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] - Page 3 EmptyMer 7 Fév - 2:22


Il ne m’en veut pas. C’est parfait. Je l’en remercie d’un sourire charmant tandis que je dépose mon regard sur la carte des menus. Hum… Tellement de choix. (Soupire) En bonne British que je suis j’aurais tendance à me tourner vers des plats contenant des œufs. Ou du bacon aussi. Or, j’ai envie de sortir un peu de mes petites habitudes. J’ai envie de faire de ce matin quelque chose d’unique. Je demande donc conseil à Brendon. Il accepte de m’aider à condition que je ne perde pas mon accent. Ça ne me pose aucun problème, au contraire. _ Mon accent est ma fierté. Je lui affirme joyeusement. _ Je n’envisage donc pas de le perdre de sitôt. Qu’il se rassure. Je le garderais autant de temps qu’il m’est possible. Le mieux serait toute la vie mais vu que je côtoie des néozélandais à longueur de temps, enfin quasiment, il existe un risque qu’il se détériore avec le temps. J’écoute ensuite avec grand soin ces suggestions. Apparemment tout ce qui contient du fromage est excellent. Il y a la pizza-déjeuner – j’aurais jamais cru que ça existait ce machin là – , le strata aux noix et au fromage suisse dont raffole son patron, le bagel au saumon fumé qui a sa préférence, et les crêpes aux framboises et au fromage à la crème qu’apprécie un de ces collègues. Ça ne m’aiguille pas d’avantage. Brendon s’en rend compte de lui-même. Nous éclatons de rire aussitôt. _ Effectivement tu ne m’aides pas vraiment. Je lui affirme taquine. _ Enfin si quand même car maintenant je sais qu’il faut que je mise sur le fromage. Je lui offre un clin d’œil. Après tout ça diminue quand même la liste des plats qui m’intéressent. Je devrais donc mieux m’en sortir. Déjà la pizza-déjeuner ce n’est même pas la peine d’y penser. Rien que le nom ça me perturbe en faite. Le strata aux noix et au fromage suisse hum… Non. Ça ne m’attire pas spécialement. Le bagel au saumon fumé. (réfléchit) Ça m’a l’air sympa tiens. Je mets de côté. Ensuite… Qu’a t’il suggéré d’autre également ? Ah oui. La crêpe aux framboises et fromage en crème. Alors là c’est non de façon catégorique. Je n’aime pas le sucrer dès le matin. Je vais donc prendre comme lui je suppose. Ah moins qu’il ait choisit autre chose. Enfin on verra. Le serveur part pile au moment où j’ai choisie. Tant pis. Je commanderais à son retour. Brendon m’interroge sur ce que je voudrais être ce matin en dehors d’une British. C’est une excellente question. _ Je n’y ai même pas réfléchie en faite. Je lui réponds spontanément. _ Je voulais faire de ce déjeuner quelque chose d’unique et je me suis dis que de ne pas manger ce que je mange chaque matin pourrait m’y aider. C’est un peu con comme raisonnement. Inutile aussi. _ Mais je me rends compte que ce n’est pas réellement nécessaire parce que depuis qu’on s’est rencontré j’ai le sentiment que tout ce que je vis en ta compagnie est unique. Je m’explique. _ Tu vas sûrement être étonné mais il se trouve que je ne suis pas le genre de fille qui couche dès le premier soir d’ordinaire. Au contraire. Je suis plutôt habituée à donner trois rendez vous avant. Je marque une pause. _ Si tu te demandes pourquoi trois hé bien c’est tout simplement parce que c’est le nombre qu’on voit souvent dans les films ou les séries. Je rie légèrement à mon manque d’originalité. _ En faite je me dis que c’est le nombre idéal pour savoir ce que chacun attends, désire, mais… vu tout les échecs que je cumule sur le plan sentimentale, je me dis que ce n’est pas plus mal qu’on l’ait fait sous le coup d’une pulsion. Ça nous a permis de passer un très bon moment ensemble et… Je m’interromps. Non seulement parce que je n’ai pas envie de lui dire que j’ai envie qu’on remette ça, même si c’est vrai, et parce que le serveur s’amène à ce moment précis. Je commande un bagel au saumon fumé ainsi qu’un thé vert dès que Brendon a passé sa commande. Le serveur nous quitte aussitôt. Je reprends la parole, changeant radicalement de sujet. _ Tout à l’heure tu m’as parlé de voyage. Parmi les pays que tu as pu visiter, lequel est ton préféré ? Cela m’intéresse vraiment.
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MessageSujet: Re: Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] (#)   Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] - Page 3 EmptyMer 7 Fév - 2:33


Je souris alors que pour elle son accent est sa fierté. Il est également son identité, indiquant sa provenance. Personnellement, je le trouve adorable son accent. Il contribue à son charme. Je ne veux donc pas qu’elle le perde. Je pense que très sérieusement je pourrais l’écouter me parler durant des heures. Sauf que présentement c’est plutôt ma voix que j’entends dans mes oreilles alors que je lui donne des suggestions parmi le menu. Cela ne l’aide visiblement pas juste à apercevoir les traits de son visage. Je pense que je devrais arrêter. Je me redresse sur ma chaise après avoir rit de concert avec elle. Aubrey me confirme ce que je pensais. Je n’aide vraiment pas. Je me contente donc de la regarder alors qu’elle réfléchit longuement. Pour ne pas qu’elle se sente pressé de choisir, je demande au serveur un temps de réflexion supplémentaire. Je reçois ma tasse de café pendant ce temps. Je viens en boire une gorgée en demandant par curiosité à Aubrey qu’elle nationalité elle voudrait être si pas britannique. Encore une fois, je vois la transformation de son expression s’opérer alors qu’elle songe sérieusement à ma question. Je souris alors qu’elle m’avoue que son plan de base est de faire de ce déjeuner quelque chose de mémorable en évitant de manger ce qu’elle a normalement à tous les matins. Je trouve ça presque flatteur. La suite est encore plus surprenante pour moi. Je rends chaque moment unique selon elle. C’est la première fois qu’on me dit ça. Elle m’avoue ne pas être le genre de femme à coucher avec un homme le premier soir et à cela je ne peux que la comprendre. « Ce n’est pas non plus mon genre. » Je lui assure. Elle ne regrette pas toutefois notre acte impulsif. Ce qui me rassure car je ne regrette rien de mon côté également. Elle s’interrompt toutefois, me laissant sur ma faim. Je tourne la tête pour voir le serveur et je lui souris. Je commande mon bagel et je regarde Aubrey avec amusement en voyant qu’elle prend exemple sur moi. « Tu as fait un excellent choix. Quelqu’un t’as bien conseillé, visiblement. » Je lâche en prétendant m’auto-congratuler même si je ne suis pas à ce point narcissique. La jeune femme change de sujet et je la suis avec plaisir. Je réfléchis à peine une seconde avant de lui répondre, mon café à la main. « L’Allemagne à coup sur. L’Australie et la Nouvelle-Zélande dans leur culture sont très similaires aux États-Unis à mon opinion. Du coup quand je suis allé à Los Angeles ça n’avait pas rien de dépaysant ou presque pas. Tandis qu’à Berlin, j’ai vraiment eu un choc culturel et j’ai adoré ça. » Ça peut sembler étrange d’avoir aimé se retrouver sans repère. J’avoue que c’était stressant au début. Sauf que c’est à la fois tellement fascinant de découvrir une culture complètement différente de la sienne. Je lui souris avant de décider de revenir un peu au sujet précédent, juste pour conclure le tout convenablement. « Tu sais, j’ai envie de t’avouer que je t’apprécie beaucoup. Je sens qu’il y a un courant qui passe entre nous et c’est tellement agréable. Je n’ai pas vraiment envie qu’on se quitte tout à l’heure, pour être honnête avec toi. Sauf que je pense qu’on peut essayer les trois rendez-vous, comme tu as suggéré. Celui-ci pouvant compter comme le premier. Qu’en penses-tu ? » Est-ce qu’elle m’apprécie assez pour vouloir qu’on tente de se fréquenter ?
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MessageSujet: Re: Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] (#)   Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] - Page 3 EmptyMer 7 Fév - 2:46


Brendon ce dit ne pas être le genre d’homme à coucher le premier soir. Je le crois sur parole. Peut-être ne devrais-je pas puisque une grande majorité des hommes sont des séducteurs nés pour ne dire carrément des menteurs professionnels même. Mais je ne le sens pas comme ça. En faite je le sens un peu comme moi. Naturel. Spontané. Sincère. Et ça me plaît bien. Assez pour que je ne songe plus du tout à le fuir comme je le désirais tout à l’heure. Bon rien ne dit que nous serons amenés à nous revoir pour autant en dehors de l’hôpital où il viendra pour ces soins mais… une petite partie de moi veut y croire. Tellement fort que déjà je sais que je suis entrée en plein dans le pire trait de ma personnalité : la rêverie. Je nous imagine tout les deux à différentes occasions, à différents moments. Je nous vois aussi complices et souriants que maintenant. Nous ne sommes pas un couple à mon esprit mais une version améliorée de l’amitié. Une version que je ne partage qu’avec Lui. Une version mêlant le sexe et les autres plaisirs de la vie. Pas de prises de têtes, pas de sentiments. Du moins je crois. Juste le bonheur d’être ensemble en attendant de… En attendant de ? Trouver l’âme sœur peut-être ? Enfin, si ce n’est pas déjà fait. Je m’interromps de parler à l’arrivée du serveur. Je laisse à Brendon l’honneur de commander avant d’en faire de même. Aussitôt l’homme d’affaire me félicite de mon choix, m’affirmant que celui qui m’a conseillé l’a bien fait. Je le confirme, taquine _ Effectivement. Il a d’excellents goûts. La preuve ! Je me pointe de mes index en riant. Je me sais jolie c’est un fait, or ce n’est pas au point d’affirmer sérieusement que je suis un critère de choix en matière de femme. Je change donc de sujet pour nous éloigner de mes envies de révélations très intimes. Je parle de voyage. Je lui demande lequel des pays qu’il a visité a obtenu sa préférence. Il ne tarde pas à me répondre l’Allemagne. Je sourie. Je suis fière d’être née non seulement en Angleterre mais dans l’Union Européenne. Je suis donc contente d’apprendre qu’il a aimé le fait de ne plus être dans une société très américaniser. Ce n’est pas un mal de vivre avec des coutumes plus américaines. Ça me rapproche de beaucoup de la vie de certains de mes personnages préférés de séries. Seulement cela n’a pas le charme d’une ville plus Européenne. Enfin ce n’est que mon opinion. Je ne prétends pas quelle soit meilleure qu’une autre. _ Tu envisages de visiter d’autres villes d’Europe ou d’ailleurs ? Je l’interroge toujours plus intéressée par le sujet. Tandis que je dépose ma joue dans ma paume de main, le coude à même la table, pour l’écouter avec attention, Brendon réinstaure entre nous le sujet que je fuyais plus tôt. Je me sens passablement gênée jusqu’à ce que son discours vienne me donner tort. Je trouve ça tellement adorable qu’il m’apprécie déjà autant, qu’il ne veuille pas qu’on se quitte tout à l’heure, que je ressens l’envie de l’embrasser. Je m’en abstiens cependant, préférant mille fois accepter cette proposition qui m’enthousiasme, plutôt que de nous donner en spectacle dans un endroit où son image professionnelle me semble importante. _ Je pense que c’est une formidable idée. Mon immense sourire ne ment pas : je suis sincère. _ Je serais ravie que l’on puisse se revoir pour deux autres rendez-vous. Vraiment. Je pourrais presque sautiller sur mon siège tant je suis heureuse qu’il veuille faire cela avec moi. Vous n’imaginez pas le nombre de mecs qui trouvaient ça grotesque cette idée d’attendre trois rendez vous pour baiser. Hum… Une question me vient à l’esprit tout d’un coup. Sachant que nous avons déjà couchés ensemble la nuit dernière, et que nous avons failli le refaire ce matin avant l’appelle de ce fameux Fabio, sommes-nous contraint à ne plus nous toucher d’ici là ? C’est une question qu’il serait préférable de lui poser, Aubrey. Très juste. Je me lance. _ Euh… j’ai une question cependant. Je rie un peu nerveusement. Pas facile de parler de sexe aussi ouvertement dans un lieu aussi guindé où nous pourrions être entendu si ma voix porte très loin. _ D’ordinaire les trois rendez-vous sont une sorte de délai entre la rencontre et la case chambre à coucher. Dans notre cas à tout les deux est-ce que… Est-ce que nous aurons encore des rapports sexuels entretemps ou… God, je n’aurais pas dû t’écouter petite voix. On ne discute pas de ce genre de truc. Enfin pas comme ça du moins. _ Laisse tomber. Je déclare en riant pour clore mon interrogation interrompu. _ Je me pose trop de questions stupides parfois. Et encore, c’est un euphémisme. _ Nous verrons cela le moment venu. Fuck. Je n’aurais du dire ça comme ça. Je sens mes joues s’empourprer légèrement à ce constat. Fuck fuck fuck. Mais que fait le serveur ? Je tourne ma tête pour le chercher du regard quand je l’aperçois au loin. Parfait. La bouche pleine je vais pouvoir arrêter de dire des bêtises. 
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MessageSujet: Re: Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] (#)   Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] - Page 3 EmptyMer 7 Fév - 3:00


J’aime sentir le regard d’Aubrey sur moi. Ses yeux semblent s’illuminer lorsque je commence à lui raconter des choses sur moi et c’est à la fois magnifique et motivant. Motivant parce que ça me pousse à vouloir lui en donner toujours plus, à ne rien cacher. Quelle joie d’avoir rien que pour soi un auditoire aussi attentif et réceptif. Je ne pouvais pas rêver de mieux moi qui adore donner ma personne en spectacle, parler durant des heures. Elle me demande donc quelle sera ma prochaine destination de voyage, si j’envisage encore une fois l’Europe. Je souris rien qu’à y penser. Le monde est tellement vaste, remplis de possibilités. Je pourrais me rendre absolument n’importe où si je le décidais. Je n’ai pas une curiosité telle que je rêve d’un tour du monde. Sauf que je souhaite définitivement voir plus d’endroits similaires à Berlin. À ces vieilles villes dont l’histoire s’étend sur des siècles presque. Pourquoi pas Rome, d’ailleurs. « J’envisage d’aller en Italie un jour, c’est certain. Étrangement, Dubaï m’a toujours fasciné juste à cause de comment la ville a été conçue et aménagée. Si j’ai la chance d’y aller un jour ça serait avec grand plaisir. » Je connais une amie qui l’a visité récemment. Évidemment, elle était accompagnée de son mari car les femmes ne peuvent pas y circuler seules à cause de la religion omniprésente dans les lieux non touristique. Ce qui est, je trouve, le seul point qui gâche un peu l’endroit, mais qu’importe. Mon amie m’en a dit beaucoup de bien malgré tout. J’aimerais bien en ce moment inviter Aubrey à m’y accompagner. Même en Italie, pourquoi pas ! Mais pour cela, il faut qu’elle sache que j’aimerais qu’on se revoie et qu’elle m’intéresse au fond. Je décide donc de réutiliser à ma sauce son idée d’une série de trois rendez-vous avec l’autre personne, indiquant que ce que nous vivons en ce moment est le premier de cette série plus par impatience qu’autre chose. Je ne peux retenir de lui communiquer une joie mutuelle alors qu’elle accepte avec un sourire tellement craquant. J’ai envie d’embrasser ses lèvres à cet instant. Ce qui me retient est surtout la distance de la table. Si j’avais été juste à côté, je lui aurais communiqué mon bonheur d’un geste spontané. Là je me contente de sourire aussi grand qu’elle. L’idée de la revoir est tellement agréable que mon cœur en palpite déjà plus fortement d’avance. Elle a une seule question et je me montre très ouvert à y répondre. Je réfléchis à son interrogation très sérieusement même si elle pense avoir été trop loin. Je la rassure en étirant mon bras pour venir me saisir de l’une de ses mains à même la table. Je la regarde dans les yeux. « Non, ce n’est pas stupide, au contraire. » Je lui dis d’abord en ne pouvant m’empêcher de caresser sa main de mon pouce. Elle a les joues qui rougissent, la pauvre. « Sincèrement, je ne peux pas te garantir que je vais être capable d’attendre à la fin du troisième rendez-vous puisque nous avons déjà franchis cette limite ensemble. Du coup, j’ai envie qu’on ne se prenne pas la tête avec ça. Si ça arrive alors ça va arriver. Si on le sent moins alors ce n’est pas grave. Tu as raison, on verra en temps et lieu. Mais il ne faut pas que tu t’inquiètes avec ça, je t’assure » Je souris. Je suis contraint de libérer sa main car le serveur revient vers nous avec nos plats. Il les dépose devant nous en nous souhaitant un bon appétit. Je le remercie avant de revenir à Aubrey. Je n’ai pas envie que la conversation s’arrête pour autant. « Sinon, est-ce qu’il y a des pays que tu aimerais visiter de ton côté ou tu n’es pas vraiment voyages ? » C’est en même temps une occasion de vérifier si elle serait intéressée à une invitation à m’accompagner. Qui sait.
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MessageSujet: Re: Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] (#)   Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] - Page 3 EmptyMer 7 Fév - 3:03


L’Italie. Dubaï. Voilà les destinations qui le tente pour l’avenir. Je trouve ça fascinant son intérêt pour l’histoire que possède un pays, une ville. Il disait qu’il était un parfait touriste avec son appareil photo mais il est encore mieux que ça. Il est le touriste idéal. Celui qui prends plaisir à découvrir, à s’instruire. Ça doit être génial de voyager avec lui. S’il était accompagné, je ne doute pas que la personne a du en prendre pleins les yeux en plus de passer un super moment. Est-ce que j’aimerais être cette personne un jour ? Pourquoi pas. Je suis jeune et l’avion ne m’effraie pas. Enfin je m’assurais que les insectes locaux ne font pas le double de la taille de ceux que possède la Nouvelle Zélande ou encore l’Angleterre, au cas où. Oui. Cette phobie n’est jamais très loin de mon esprit. _ Je te souhaite de pouvoir y aller dans ce cas. Je lui déclare doucement avec sincérité. Et qui sait ? Peut-être qu’il pourra m’en parler avec la même lueur qui brillait dans ses yeux quand il parlait de L’Allemagne ? J’ai envie d’y croire en tout cas. J’ai aussi envie de lui accessoirement. Je sais ça sort un peu de nulle part. Tellement de nulle part d’ailleurs que je trouve le moyen de parler de sexe alors que nous abordons avec joie l’idée de nous revoir au cours de deux autres rendez vous. Fuck. Ce que je me déteste quand ma spontanéité me rend si stupide. Je me ficherais bien une baffe. Je n’en fais rien toutefois parce que Brendon m’encourage à croire que ça ne l’est pas. Je regarde brièvement sa main caressant la mienne à même la table. Cela me procure une drôle de sensation tout d’un coup. Quelque chose de nouveau, je crois. Ce n’est pas désagréable loin de là. Ça me rend à la fois heureuse et… Heureuse. Oui. C’est la même chose mais je m’en fou. (Rires) Brendon me procure un bonheur bien plus puissant que quiconque auparavant à sa place ne l’a su. Je lui sourie alors qu’il me répond qu’il n’est pas en mesure de me garantir qu’il ne se passera rien de sexuel entre nous d’ici là. Cette réponse est parfaite. Je n’ai pas de crainte à l’idée qu’on ne respecte pas complètement cette règle stupide des trois rendez-vous cent pour cent platoniques. Au contraire. J’ai envie qu’on vive ces moments aussi intensément et aussi spontanément que nous le faisons depuis qu’on se connaît. Pourquoi ce poser des questions quand tout est simples, naturels. _ Je ne suis pas inquiète Brendon. Je lui assure d’une voix douce, ma gêne complètement disparue. _ Je voulais juste m’assurer que nous étions toujours sur la même longueur d’onde et tu as su me le démontrer. J’ai envie de l’embrasser, encore. God ce que je maudis la table qui nous sépare. Le serveur arrive à notre table. Je regrette désormais qu’il mette un terme abrupt au contact de nos mains en déposant nos assiettes devant nous. Toutefois je l’en remercie poliment d’un sourire. Me saisissant de ma tasse de thé, j’en bois une gorgée lorsque Brendon m’interroge sur mes éventuels envies de voyage. C’est une question fort intéressante à nouveau. Je dépose ma tasse tandis que j’y réfléchie quelque peu. _ Je n’y ai jamais pensé avant aujourd’hui bizarrement. Je lui confie amusée. _ Je l’ai fais lorsque j’ai eu l’envie de m’éloigner de ma mère mais depuis que je suis installée ici je n’ai pas réellement envisager la possibilité de partir quelques jours à l’étranger. Peut-être parce que j’ai toujours le sentiment d’être étrangère d’une certaine façon. Je rie quelque peu bien que ce sentiment soit réel. Je suppose que mon accent que j’aime tant y est pour quelque chose. Ah moins que ça ne soit la côté paradisiaque qu’offre les paysages néozélandais qui me rappelle que je ne suis plus dans le climat gris et froid de Londres en permanence. Je n’en sais rien pour être franche. _ À la réflexion il y a bien quelque part où j’aimerais aller. Je songe soudainement à haute voix. _ A Los Angeles. Je marque une pause. J’hésite à fournir la raison de cette destination. Je me lance quand je me rappelle que je suis devant l’homme le plus gentil qu’il m’ait été donné de rencontrer jusqu’à aujourd’hui, en dehors de mon meilleur ami on s’entend. _ Là-bas se trouve mon demi-frère, Liam Drake. Je n’ai jamais eu l’occasion de le rencontrer ni même de lui parler mais depuis que j’ai l’âge de dix ans je rêve de pouvoir le faire. Je sourie de façon presque enfantine, rêveuse. _ Peu de gens comprennent vraiment ce rêve. Les gens ont tendance à dire que c’est stupide parce que nous deux c’est couru d’avance, nous ne sommes pas une famille parce que nos parents l’ont ainsi décidés. Mais moi j’ai toujours l’espoir que c’est faux. Que tout les deux on peut décider de changer tout ça sans leur consentement réciproques. Je marque une pause, toujours souriante. _ Je suis sûr que mon frère est quelqu’un de bien qui aimerait me connaître aussi. Enfin… S’il sait que j’existe bien entendu. Il se peut que notre père n’ait jamais parlé de moi à personne là-bas. Il se peut même qu’il n’ait pas reçu l’unique lettre que je lui ai envoyée. Enfin bref. Je me racle la gorge pour chasser la tristesse qui m’étreint à cette pensée et lui souhaite, charmante. _ Bonne appétit. J’ai hâte de goûter ce bagel au saumon fumé qui me fait de l’œil.
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MessageSujet: Re: Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] (#)   Do you like the person you've become ? [Aubrey & Brendon] - Page 3 EmptyMer 7 Fév - 23:25


Sommes-nous vraiment sur la même longueur d’onde ? Elle semble le penser à la suite de mes paroles. De mon côté, je crois également que nous en sommes au même point dans nos vies. C’est étrange de se dire que nous nous sommes rencontrés dans un contexte professionnel et que d’un coup nous avons su qu’il fallait demeurer l’un avec l’autre le temps de cette nuit merveilleuse. Désormais que nous sommes le lendemain, nous pouvons commencer à réfléchir à un avenir commun. Les choses vont tellement rapidement et pourtant elles s’accordent avec ce que nous souhaitons au fond. Le désir que nous ayons ressentie l’un pour l’autre la veille ainsi que cette envie de nous donner deux autres rendez-vous, ça correspond exactement avec notre rythme, au fond. Je demeure fasciné par Aubrey, au point d’à mon tour chercher à en découvrir plus sur elle. Est-elle la candidate idéale pour faire un voyage en ma compagnie ? Peut-être pas demain ou dans un mois, mais un jour prochain. Je veux voir ses grands yeux illuminés par les merveilles du monde et son sourire radieux à travers mon appareil photo. Je pense même que je vais prendre plus de photo d’elle que du paysage, c’est pour dire. J’espère donc que cela l’intéresse pour réaliser un jour cette vision agréable. Je me contente pour l’heure d’entendre sa voix exprimer une certaine anxiété par rapport à sa vie en Nouvelle-Zélande. Elle se sent un peu étrangère ici. Ayant toujours vécut dans ce pays, je ne peux pas dire que je la comprends sur ce point. Hors, je suis assez empathique pour saisir qu’elle souhaite que ce sentiment s’estompe puisqu’elle apprécie sa vie ici, son indépendance surtout. « Tu as de la chance d’avoir ton meilleur ami à tes côtés. Les gens qui immigrent n’ont pas toujours cette chance. Vous pouvez vous supporter l’un l’autre ce qui est rassurant, non ? » Je cherche vraiment à lui apporter un peu de réconfort dans cette histoire et à lui prouver que sa situation n’est pas si déplaisante que cela. Elle doit simplement laisser le temps opérer. Elle m’apprend que Los Angeles serait un endroit qu’elle voudrait voir, ce qui tombe bien pour moi, il faut croire. Je ne suis pas étranger à cette ville. Je suis touché d’apprendre que c’est parce qu’elle a un demi-frère là-bas qu’elle aimerait terriblement connaître depuis des années même si personne ne la comprend. Je demeure un instant silencieux à songer à quelque chose. Je finis par laisser échapper le cours de mes pensées. « Los Angeles est une très grande ville. Mais avec son nom je pense qu’on peut arriver à le trouver avec un peu de chance. » Je réalise que je devrais exposer mon plan à Aubrey au lieu de tourner autour du pot. « Tu sais quoi, j’ai envie de t’aider à réaliser ton rêve. Mon patron ne va surement pas apprécier que je décide de m’absenter comme ça mais Los Angeles est après tout un lieu d’échange commercial important pour nous donc je peux me justifier de la sorte. Le président m’aime bien, je suis sur qu’il va se laisser convaincre facilement. » Je finis par sourire d’un air malicieux à Aubrey.
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