[Helbian#2] Et merde...

Helsie & Fabian

uand je quitte le journal, je traverse toujours le même parc. Je pourrais prendre le chemin le plus cours, mais je préfère passer par ce parc, que je trouve vraiment très joli. Il me rappel mon pays de naissance, l’Irlande, alors, dès que je ferme mon ordinateur et que je rentre chez moi, je perds toujours un quart d’heure pour m’y rendre, avant d’aller jusqu’à ma voiture. De toute manière, ce n’est pas comme si quelqu’un m’attendait à la maison. Mon chat ne se préoccupe pas de moi et je n’ai pas de petit ami. J’évite toujours, autant que possible, la gente masculine. Le seul, à la rigueur, que j’aurais aimé revoir, je ne l’ai plus du tout revu depuis cette fois-là, sur la plage. A force de solitude, j’ai dû l’imaginé, tout simplement. Cet homme n’existe probablement que dans ma tête, voilà qui aurait de quoi fait écrire mon psy. Du moins, si j’en avais un. Hors, cela fait bien longtemps que je ne le vois plus, tout simplement parce qu’il ne m’a été d’aucune utilité. A part me prendre mon argent, il n’a servi qu’à me faire perdre mon temps. Et je préfère perdre mon temps en traversant le parc pour aller à ma voiture, plutôt que de le perdre face à quelqu’un qui ne desserra pas les dents pendant une heure. Alors que j’entre à peine dans le parc, un chien de toute beauté attire mon attention. J’y suis allergique et en principe, ils me font peurs, je suppose que c’est lié à mon allergie, mais toujours est-il que celui-là, je le connais. Finalement, je n’ai peut-être pas tout inventé, le bel américain existe bien. « Sauf que tu oublies qu’il t’a prise pour une tarée ! » je me dis aussitôt. C’est vrai, je ne dois pas l’oublié, je suis passé pour une cinglée face à lui, quand j’ai cru, à tort, qu’il m’avait suivie sur la plage. En vérité, les bruits que j’entendais étaient provoqué par un chat psychopathe, encore pire que le mien ! Je poursuis mon chemin, et je le vois, Fabian. Décidément prit avec une blondinette plutôt collante. Sur le moment, j’ai envie de rire. Je sais qu’il est patineur professionnel, de ce fait, il doit avoir des admiratrices, surtout parmi les adolescentes. Moi par exemple, à quatorze ans, j’avais rencontré en vrai, l’acteur principal d’une série irlandaise, certainement pas connu à Island Bay, et j’étais devenue presque hystérique, je ne l’avais pas lâché pendant un moment. Je comprenais donc la réaction de cette fille, puisque moi-même j’étais passé par là, mais à la tête qu’il faisait, je voyais bien qu’il préférait être n’importe plutôt qu’ici. Et je décidais de lui venir à la rescousse. Je m’approchais du groupe et prévenir, je glissais un bras autour de sa taille. « Je suis désolée pour mon retard mon chéri, j’ai été retenu au bureau ! » dis-je, d’une voix mielleuse. Bordel ! Mais qu’est-ce qui m’a pris de faire une chose pareille ? Je ne connais pas ce mec ! Déjà qu’il m’a prise pour une folle la dernière, là, il va carrément prévenir l’hôpital psychiatrique pour leur dire qu’une patiente folle furieuse, c’est échappée. Mais je ne bouge pas, attendant une réaction de l’adolescente. Elle ne dit rien, mais elle semble choquée.

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e ne sais pas ce qu’il m’a pris. Une poussée d’adrénaline sans doute. Oui, ça doit être ça, parce que maintenant que la jeune fille, une adolescente de quinze ou seize ans, pas plus, s’est éloignée en me qualifiant, de salope, je me sens complètement et totalement stupide. Je l’ai vu en difficulté, alors il fallait que j’agisse. Je me suis sentie bêtement jalouse de cette fille qui l’accaparait. Depuis la plage, j’ai souvent eut envie de le revoir, de le croisé par hasard, avant de me faire une raison et de me dire qu’il m’évitait. Quoi de plus normal étant donné que je suis passé pour hystérique quand nous avons fait connaissance ? Je ne peux pas lui en vouloir. Mais là, j’ai envie de disparaitre dans un trou de souris. Maintenant que la gamine est partie, furieuse, il va me remettre à ma place pour avoir fait une chose pareille, je l’aurais mérité. Je me suis faite passé pour sa copine. Bon, d’accord, il n’a pas cherché à se rebiffer, il à jouer le jeu, mais uniquement parce qu’il cherchait le meilleur moyen de se débarrasser d’un problème. Quand il demande si toutes les adolescentes sont pareilles, j’ai l’estomac trop noué et je me sens trop conne pour pouvoir prononcer le moindre mot. Alors, je reste muette. Mal à l’aise dans mes chaussures, les mains enfoncées dans mes poches. Mon front me brûle, là où il m’a embrassé, mais je ne fais pas d’illusion, il va m’envoyer lourder dès qu’il en aura l’occasion. Je suis une folle hystérique à ses yeux. Si seulement je pouvais lui expliquer pourquoi j’ai eu peur de lui, ça serait sans doute plus facile, mais si je fais ça, il va prendre la fuite et je ne le croiserais jamais plus. Contre toute attente, il me remercie et je sens la pression redescendre. Je pousse un soupir de soulagement. Je me sens toujours autant stupide de m’être fait passé pour sa petite amie, mais au moins, il ne m’en veut pas. « Je m’excuse si je suis allée un peu loin, » dis-je, malgré tout. « Ça vous arrive souvent ce genre de chose ? » je demande, finalement. C’est vrai, moi, personnellement, même si je sais ce qu’il fait dans la vie, je n’ai jamais vraiment regardé le patinage artistique à la télévision, ce n’est pas vraiment le sport que j’apprécie, même si j’en fais beaucoup. En plus du self défense, je fais de l’escalade, du tir et de temps à autre, de l’équitation.

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’ai bien entendu le commentaire déplacé de l’adolescente, mais je ne cherche pas à y répondre, néanmoins, je suis tout de même choquée que l’on puisse penser ça de moi. Je ne suis pas vraiment sa copine, je ne suis même pas une amie à lui, mais il semblait tellement désemparé qu’il m‘a paru normal de lui venir en aide, et je ne pense pas avoir fait quelque chose de mal, n’est-ce pas ? Je ne pense pas que cela fasse de moi une salope. Mais mieux vaut ne rien dire dans ce genre de cas, sinon, ça peut mal se terminer. Très mal. Je ne cherche donc pas plus loin, mais lorsqu’il me remercie, je m‘empresse aussitôt de m’excusé, de peur d’être allée trop loin. C’est que, faire ce que j’ai fait, ça ne me ressemble pas du tout, mais alors, vraiment pas, et je me sens mal, j’ai honte, j’ai peur qu’il le prenne mal. Ou pire encore, qu’il ne se fasse des idées fausses à mon sujets. D’accord, je le trouve gentil et plutôt mignon, amis de là à lui sauter dessus. Bref, j’ai peur d’être allée trop loin. Je ne m’excuse pas vraiment, mais c’est sous-entendu et je pense qu’il la deviner. Bien vite, il m’indique que j’ai bien fait d’agir et qu’i m’en est reconnaissant. Je pouffe de rire à sa remarque. C’est un sacré jeu de mots. Je secoue simplement la tête, en signe que j’ai compris le message, mais je reste muette, je dois avouer que je ne sais pas quoi dire. Maintenant que l’incident est clos, je me sens vraiment stupide et mal à l’aise. Néanmoins, j’arrive à lui demander si ce genre de chose lui arrive souvent. Le temps qu’il réponde et son chien vient s’assoir entre lui et moi. L’animal m’observe tandis que son maître me répond. Je fronce les sourcils. « Il faut une première fois à tout ! » dis-je alors, consciente de le taquiner. Mais pourquoi est-ce que je fais ça ? Parfois, j’ai bien envie de me mettre des baffes, sincèrement. Finalement, le chien grogne et je me décide à lui caresser la tête. « Pourquoi tu n’as pas aidé ton maître ? » dis-je, amusée, en grattant le chien entre les deux oreilles. J’ai eu la bonne idée de m’agenouillée pour le faire, résultat, je me mets à éternué.

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l est agacé à cause cette gamine et de son comportement, et plus encore, par ce qu’elle m’a dit. On ne se connais pas pourtant, donc ça ne devrait pas l’affecté à ce point. Moi, je m’en moque. Cette fille peut bien me qualifier de ce qu’elle souhaite, ça ne m’atteint pas, mais alors, pas du tout. J’ai autre chose à penser et je pense davantage à ce que moi, j’ai fait. D’accord, je lui ai sauvé la mise, mais me faire pour sa copine, clairement, ça ne me ressemble pas. Je ne sais pas ce qui m’a pris, je ne sais pas pourquoi j’ai réagis de cette façon-là. Comme si, comme si j’étais jalouse, voilà. Je vais faire de mon mieux pour oublier tout ça, c’est ce que j’ai de mieux à faire. « Oui, je m’en doute bien ! » dis-je, avec un rire, tandis que je plaisante sur cette étrange première fois. Une fan hystérique. J’ose à peine imaginer ce que ça aurait donner si Fabian avait été chanteur dans un groupe ou acteur dans une série à succès. Ce n’est pas d’une adolescente hystérique que je l’aurais sauvé, mais de tout un troupeau ! « Ce n’est pas grave, j’ai déjà oublié ! » dis-je, d’une voix assurée. J’avais connue pire que ce genre d’insultes, je préférais ne pas y penser. Lui, il avait en colère, ça s’entendait aux mots qu’il employait et j’avais du mal à comprendre pourquoi. Finalement, je m’agenouillais devant le chien pour le caresser sur la tête, non sans une nouvelle crise d’éternuement. Le chien était content que je m’intéresse à lui, au point que Fabian finit par me dire qu’il m’adorait et qu’il en devenait jaloux. Je pouffais de rire en entendant ses mots. « D’habitude, j’ai peur des chiens ! » finis-je par dire. « Ils me rappellent … euh … un souvenir difficile. Mais avec le vôtre, je n’ai pas peur. Il est adorable, dommage que chaque fois que je m’en approche, j’éternue, c’est pénible ! » j’ajoute, en me redressant. C’est que je ne vais passer la journée à caresser le chien, ça serait mal poli. Et si Marley n’a d’yeux que moi, moi je préfère quand même son maitre. Mais ça, je préfère le garder pour moi.

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e ne dis pas que je ne suis pas choquée par les paroles que cette gamine a pu avoir à mon égard, mais je me dis qu’il y a bien pire que ça dans le monde, alors, je préfère passer rapidement à autre chose. Je ne veux pas que cela m’affecte, parce que j’ai déjà pas mal dérouillée depuis que je suis née. C’est vrai, j’ai presque trente ans et j’ai dégustée pas mal de fois. Enfin, c’est comme ça, je ne peux malheureusement pas effacer toutes les tragédies que j’ai vécu et il en est de même pour tout le monde. Je me demande si Fabian traine des casseroles lui aussi, c’est possible après tout, et je me demande de quoi il s’agit. Car il peut s’agir de n’importe quoi. La perte d’un proche, une agression, ou même autre chose. Moi, j’ai eu la totale, le viol, l’enlèvement, la trahison, la mort de ma mère, un déménagement, j’ai eu la totale. J’ose espéré que dans son cas, ça n’est pas aussi grave. C’est quelqu’un de gentil et même si j’ai honte d’avoir agi comme je l’ai fait, je sais que je l’ai fait par amitié. Peut-être aurait-il fait la même chose pour moi. Quoiqu’il en soit, il ne reparle pas de l’adolescente, à la place, il me parle de son chien, qui semble avoir un faible pour moi, ce que je trouve drôle étant donné les circonstances, mon allergie et tout ça. Je lui explique alors avoir peur des chiens, car ils me rappellent un mauvais souvenir, mais par chance, il ne relève pas le propos. « S’il n’essaye pas de me mordre une cuisse, ça devrait bien se passer entre nous ! » dis-je, avec un petit rire. Je ne sais pas si le chien irait jusque-là, car en effet, il semble bien m’aimé, puisqu’il me donne des coups de tête dans la main pour que je le caresse encore. Le problème, c’est qu’à chaque fois, j’éternue et ça m’énerve. Je sens que mes yeux me grattent, à coup sûr, ils sont rouges. Il m’explique ensuite être allergique à l’ail et à l’oignon, et donc ne pas pouvoir manger certains plats, comme les plats asiatiques. « C’est dommage ! Les allergies alimentaires, c’est embêtant. J’ai de la chance de ne pas en faire ! » dis-je. J’ai fait une allergie à un médicament quand j’étais enfant, mais ce dernier n’est plus commercialiser. Ma seule allergie, à ce jour, c’est donc mon allergie pour les chiens et autres canidés. Ce qui explique pourquoi je me retrouve avec un chat totalement asocial ! Ceci dit, vu que j’ai également peur des chiens et autres canidés, je ne pouvais pas prendre un autre animal. Un lapin peut-être ou des poissons, mais pas de chien. De toute manière, je ne suis pas certaine que mon propriétaire els acceptes.

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orsque Fabian m’avoue que son chien, Marley, me fait du charme, cela me fait rire. J’explique alors que d’ordinaire, j’ai peur des chiens, car ils me rappellent de mauvais souvenirs, des souvenirs que je préférerais oublier, mais je n’entre pas dans les détails et par chance, il ne me pose pas de questions. Il m’indique plutôt que je n’ai pas à avoir peur et j’enchaine en disant qu’à moins que Marley ne se décide à me mordre une cuisse, je me conterais de rester allergique, ça malheureusement, je ne peux pas changer ça. « Oui, je vois ça ! » fais-je, en pouffant, tandis que j’observe le chien, qui, comme s’il voulait approuver les paroles de son maître, me regarde avec des yeux doux, façon Chat Potté. J’ai comme l’impression qu’il a capté ce que je cache dans mon sac. Un reste de poulet et un muffin. Je n’ai pas réussi à finir mon repas ce midi, j’avais trop pris à manger. Enfin voilà, comme tous les chiens, je suis certaine qu’il a suffisamment de flaire pour avoir sentie ce que je cache dans mon sac. Il faut savoir que mon chat, malgré son horrible caractère ; j’en ai encore les frais ce matin ; sait y faire pour m’amadouée lorsqu’il sait qu’il y a de la bouffe dans les parages ! Et le pire, c’est que, malgré les coups de griffes, je trouve toujours le moyen de céder parce que cet imbécile de chat me fait craquer. Enfin, je finis par expliquer qu’en dehors de mon allergie aux chiens et autres canidés, je ne souffre d’aucunes autres allergies, ce qui n’est malheureusement pas son cas, comme il me l’indique. Il est allergique à l’ail et à l’oignon, mais aussi aux piqures de guêpes. « Oui, j’imagine. Surtout que ces bestioles sont facilement à nous tourner autour sans raison ! » fais-je, avec une grimace. Il y a quelques années, quand j’étais encore étudiante, je me suis faite piquée alors que je retournais à ma voiture, la guêpe était venue me taper dans le menton et comme si je l’avais cherchée exprès, s’était vengée en me piquant. Saloperie ! J’avais effectivement de la chance de ne pas être allergique, mais ce n’était pas le cas de tout le monde, malheureusement. Finalement, Fabian me demanda si j’étais d’accord pour boire un verre ou manger un morceau. Aussitôt, une boule de stress se format dans mon ventre, une boule de stress que je tentais aussitôt de refoulée. Boire un verre n’engageait à rien et je l’avais un peu cherché en lui en venant en aide, il ne faisait que me renvoyer l’ascenseur avec gentillesse. Pourquoi avoir peur de lui ? C’était un gentil garçon, ça se voyait dans son regard. « Avec plaisir ! » acceptais-je dans un sourire. Voilà, ça n’était pas si difficile et il ne vas pas de bouffer, espèce d’idiote, me dis-je.

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e reste persuadé que le comportement du chien est dû à mon reste de poulet, parce que je n’ai rien fait pour lui plaire à ce point. Je suis allergique et j’ai peur des chiens. Bref, tout pour plaire ! Puis bon, entre nous, me dire que j’attire les chiens, même si je n’ai rien contre eux, c’est un peu, comment dire … étrange. Oui, voilà, étrange, c’est bien le mot. C’est la première fois qu’une chose pareille m’arrive. D’ordinaire, j’attire les mecs chelous, les types pas fréquentables dans le genre de mon ex, le seul pervers qu’il y a dans le secteur, vous pouvez être certains qu’il est pour ma pomme. Les mes biens ne se retournent pas sur mon chemin et c’est désespérant. Non pas que je veuille un petit ami à tout prix, mais voilà, me dire que je plais qu’à ce genre de gars, franchement, ça calme. Ça ne donne pas envie d’avoir quelqu’un. Au contraire, ça me pousse encore plus à fuir les hommes. Encore plus. A en avoir peur, à les craindre. A craindre de me retrouver seule avec eux, à craindre de répéter le passé, comme si une fois, ça n’avait pas suffi. Oui, j’ai peur. Tout le temps. Mais pas de Fabian. Du moins, plus maintenant. J’ai eu peur il y a quelques semaines, lorsque j’ai cru qu’il me suivait, lorsque je l’ai bêtement pris pour un détraquer. Nous évoquons nos allergies et quand il me parle des guêpes, je lui raconte une anecdote qui m’est arrivée assez récemment avec l’une d’entre elles. « On ne peut pas toujours les éviter, malheureusement ! » dis-je, quand il m’explique qu’elles sont très agressives et qu’il se fige pour ne pas être piquer. Oui, on ne peut pas toujours les éviter, surtout lorsqu’on court. Finalement, il me propose, pour me remercier de lui avoir sauver la mise avec l’adolescente hystérique, de boire un et ou de manger un morceau, dans un petit bar proche du parc. Comme j’accepte, il attache rapidement le chien et nous nous dirigeons vers le fameux bar. Nous arrivons en quelques minutes et nous nous installons dehors, car il fait beau temps. « C’est sympa comme endroit ! » dis-je, avec un sourire. Je ne connaissais pas ce bar. En même temps, je vais rarement, pour ne pas dire jamais, dans les bars. C’est un peu l’exception, aujourd’hui !

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