gryffondor. φ so strong and proud as a lion.

Je suis de nouveau confronté à la confusion. J’imagine que tout comme le doigt trouvé à peine quelques minutes plus tôt cette trace est là volontairement et n’a rien à voir avec la mythique créature qu’est le loup-garou. Même si la pleine lune est présente avec nous ce soir et que nous sommes au beau milieu d’une forêt alors qu’il y fait noir et qu’il pleut toujours. Je tourne la tête lorsque Jade vient près de moi. Elle a de nombreuses connaissances sur l’univers d’Harry Potter qui me semble très utiles selon nos récentes découvertes. Pas de doute que nous sommes sur la bonne voie. Ça me soulage. Je me relève et me tourne ensuite vers Sean. Il y a probablement plus de traces, c’est vrai. Je pointe ma lumière au sol dans la direction que j’estime être la continuité de la piste du « loup-garou » mais il n’y a rien à première vue. Il faut forcément nous enfoncer plus profondément dans la forêt. J’hésite à poursuivre malgré tout. C’est Andrew qui impose le rythme et le reste du groupe nouvellement agrandie ne tarde pas à se rappeler que le temps est contre nous. D’accord, pas le choix. Je suis la cadence qu’impose le jeune homme en poursuivant mon inspection du sol. Pas facile de tomber à nouveau sur de nouvelles traces. Mais au moins cette fois je sais ce que je cherche. Finalement, il y a effectivement d’autres traces. Une belle piste avec des empruntes de plus en plus irrégulières, comme si… comme si la bête prenait de la vitesse. Je relève la tête alors que l’évidence de cette action nous stoppe dans notre progression : il y a une montée glissante à franchir. Et Andrew tient à ce que nous l’escaladions au plus vite. Bon sang, il est sérieux ? On risque fort bien de ne pas y arriver sans au moins un truc pour nous retenir de glisser. Il y a des troncs d’arbres solides juste au pied de la montée après tout. On risque d’entrer dans l’un d’eux une fois la glissade complétée. Je retiens un avertissement de sécurité pour le groupe. Je pense que tous avons conscience que cette épreuve sera la plus difficile jusqu’à présent. Je soupire donc à la place, résolu à faire ce qu’il faut faire pour avancer. Je laisse les plus motivés passer devant puis je me saisis de la main d’Andrew et je me retrouve a donner tout ce que j’ai pour arriver en haut de cette montée épuisante. Je m’arrête derrière Sierra, observant la cabane juste devant nous. Je fronce les sourcils. « Je n’ai pas le souvenir qu’il y ait des permis résidentiels délivrés dans cette forêt. Au contraire, c’est un espace vert protégé et chaque bâtiment doit être déclaré pour… Pour faire simple, cette cabane n’est pas légale. Elle ne devrait pas être là. » Je dis en calmant au possible ma respiration haletante des suites de l’effort. Celui ou celle qui a construit ce bâtiment ne l’a pas répertorié sur aucune carte c’est certain sous peine de se voir sanctionner par la ville. « L’endroit idéal pour se cacher. » Je lâche en fixant toujours la cabane, les autres terminant de grimper derrière nous.

J’observe la jeune femme alors qu’elle nettoie ses doigts au possible. Ceux-ci me semble rougie sous la lumière de ma lampe de poche et elle s’est probablement blessée à en saigner par endroit. Je n’ai rien pour faire un pansement, mais au moins les dommages à sa peau semblent minimes. J’ignore combien de temps elle a dû creuser ainsi mais il est clair que je n’aurais pas laissé une femme de mon groupe faire la majorité du travail sans l’aider voir prendre le relai. Je reprends ma bouteille d’eau presque vide désormais et je la range, tournant la tête tandis qu’un nouvel indice semble avoir été découvert. Pas par l’un des miens, en plus. Je cesse mes propres recherches de mon côté dans le trou qui a contenu le doigt. J’essuie mes mains à même mon t-shirt et je m’avance afin de voir la trace de patte de chien anormalement grande. Je suis attentif à ce qui est discuté, d’accord que nous devons progresser dans la direction des traces s’il y en a d’autres qui ont été moulées dans la boue. La jeune femme que j’ai aidée est près de moi alors qu’elle imite le cri du cerf. Pas si mal, je dois dire. Je doute toutefois que le cerf ne vienne aussi simplement à nous. Il est clair dans mon esprit que nous devons aller à lui. « Où avez-vous appris à appeler un cerf, d’ailleurs ? » Je lui demande en souriant de nouveau. « Je suis Ivan, en passant. » Oui, autant me présenter puisqu’elle m’est toujours inconnue comme chaque membre de son groupe. Les autres se mettent en marche et nous suivons également. Il est inutile de trainer derrière. C’est au bout de quelques minutes que l’obstacle suivant se présente en face de nous. Je trouve cela amusant à quel point le fait de grimper semble un thème récurrent dans cette quête. Je n’hésite même pas au moment d’initier la montée. Je me positionne en stabilité et j’offre ma main au prochain qui souhaite grimper. J’ai assez de force pour tirer vers le haut plusieurs personnes, dont plusieurs femmes. Je retiens même le temps nécessaire les deux plus petites afin qu’elles soient suffisamment progressées pour être laissé seules dans leur montée. Je glisse quelques fois, mais jamais pour très longtemps. La montée n’est pas simple et elle nous épuise tous mais elle n’est pas impossible. Par chance que nous sommes aussi nombreux, je dois dire que cela a été un avantage. Je suis le dernier à arriver au sommet puisque je m’assure que chacun y parvienne avec l’aide nécessaire. Personne ne sera laissé derrière, qu’il soit de mon groupe d’origine ou pas. Je me retrouve finalement sur le sol stable, debout avec les autres qui hésitent à continuer. Tout ça parce que cette cabane semble abandonnée et que personne à part celui qui l’a construite ne connait son existence. Foutaise ! Je secoue la tête et je m’avance en direction du petit chalet. Je garde mes sens en alerte au cas où quelque chose serait présent pour nous mettre en danger. Au final, il n’y a rien. Je m’approche de la porte et en tourne la poignée. « C’est déverrouillé. » Une main se pose d’un coup sur mon épaule. Je tourne la tête pour voir qui a décidé de m’arrêter aussi abruptement.

Après avoir partagé mon hypothèse, à savoir suivre les traces pouvant nous conduire à la prochaine énigme, j'étais étonné d'entendre un membre du groupe entrain de se prendre pour un cerf. « On sait jamais, ça aurait pu l'attirer vers nous. » Je n’étais pas réellement convaincu que ce cri de sa part nous serait d’une grande aide, mais au moins ça avait le mérite de me faire sourire. Il fallait dorénavant nous remettre dans le bain, nous avions un but avant tout : terminer ce jeu. « Allez, on y va, je rappelle que nous sommes chronométré. Au cas ou et puis ... on ne sait jamais qu'on rencontre d'autres imprévus » Il avait raison de le rappeler au reste du groupe puisque même si nous arrivions au bout de notre quête, si nous dépassions notre temps imparti notre victoire ne serait pas approuvée. Alors, personne ne perdait de temps à suivre les traces éclairées par nos quelques lampes de poche. Malheureusement, nous arrivions face à une remontée impressionnante et glissante. « Je suis presque certain que c'est derrière cette montée qu'on trouvera ce qu'on cherche. On se tient et on s'aide à monter d'accord ? » Ainsi donc, nous devions gravir cette colline dont les traces se poursuivaient dessus. « On n'a pas de temps à perdre. » Au moins, notre motivation était toujours présente d’où pourquoi nous n’hésitions pas trop longtemps à entamer la montée de la pente. Avec l’humidité et les feuilles des arbres sur le sol, tout le groupe glissait sans grande surprise, voire même se casser la figure. Je n’hésitais donc pas à proposer mon aide à Ellie puis Jane. Après quelques minutes d’efforts, nous étions enfin arrivés au sommet et nous découvrions une cabane devant nos yeux tout en reprenant notre souffle. Celle-ci avait tout l’air d’être abandonnée, ce qui attisait ma curiosité. « Je n’ai pas le souvenir qu’il y ait des permis résidentiels délivrés dans cette forêt. Au contraire, c’est un espace vert protégé et chaque bâtiment doit être déclaré pour… Pour faire simple, cette cabane n’est pas légale. Elle ne devrait pas être là. » Autant faire court plutôt qu’un long discours : cette cabane était montée de toute pièce pour l’événement. Cependant, elle semblait vraiment réaliste. « Je suis bien curieux de savoir ce qu’il y a dedans ! » Ni une ni deux, je me dirigeais vers la cabane en question en compagnie d’un homme surement aussi curieux que moi. Devant la porte, celui-ci fait une réflexion. « C’est déverrouillé. » De toute façon, je n’aurais surement pas hésité à trouver un moyen d’ouvrir la porte quitte à ne pas respecter les règles en tant que policier, mais j’étais certain que ce lieu n'était pas habité. Nous faisions donc notre entrée avec vigilance avant de nous laisser surprendre par la carrure imposante d’un homme venu d’un autre temps. « Oh ! Vous êtes qui ?! »

On peut leur faire confiance qu'on lui dit. Esme hausse les épaules et souris. Certains ont l'air de se connaître alors pourquoi pas. La chasse reprend et les indices arrivent de façon inattendue encore une fois. Une trace de patte. Une empreinte même. De loup visiblement et les esprits ne tardent pas à chauffer pour en comprendre la signification. Les maraudeurs arrivent sur le tapis, ça paraît logique. Tout commence à concorder pour le coup. Et puis qui dit carte de base, dans l'univers d'Harry Potter, c'est une évidence. Une petite côte qui n'effraie pas Esme se dresse devant eux. Les garçons les aide à grimper, certains chutent, d'autres comme la vénézuélienne y parviennent rapidement. Son poids plume doit aider, il ne faut pas beaucoup de force pour la tracter. Arrivés en haut, ils découvrent tous cette petite cabane qui semble abandonnée. Définitivement, ils ont fait du bon boulot pour cette chasse au trésor. Tout y est. Brendon - dont elle a retenu le prénom - fait un commentaire sur les permis de construire dans le coin. Ca amuse la brune qui ne se formalise même pas de ce genre de détails. En s'approchant, le dénommé Ivan qui s'est présenté il y a peu, leur indique que la porte est déverrouillée. Un bon point pour eux. En face d'eux se dresse un géant. Enfin il semble géant pour Esme en tout cas. " Hagrid non ? " Ou du moins son proche parent. Il les regarde avec son air bourru et hoche la tête. Un peu comme le vrai même s'il parait moins bienveillant que dans le film. " Voici votre énigme. " Ah comme ça, directement. Bon okay. Esme tend l'oreille pour comprendre chacun des mots qui seront prononcés. "  D'abord, pensez au premier de ce qu'il faut apprendre lorsque l'on ne sait rien à l'âge le plus tendre. Ensuite, dites-moi donc ce que fait par naissance celui qui, au palais, a élu résidence. Enfin, pour découvrir la dernière donnée il suffit de la prendre à la fin de l'année. Vous connaîtrez ainsi la créature immonde que vous n'embrasseriez pour rien au monde. " Elle a déjà lu ça dans l'histoire, lors du tournoi des trois sorciers. Mais la réponse lui échappe. Elle réfléchit et creuse au plus profond de ses souvenirs pour tenter de faire le même cheminement qu'Harry avait fait à ce moment là.

HRP:

Andy n'était pas spécialement le plus léger du groupe. Au contraire même. Du coup, prendre la tête pour monter au risque d'entraîner tout le monde comme un strike s'il chutait s'avérait risqué. Le fait que ce soit Sierra qui lui prenne la main lui donnait finalement un surplus de motivation pour se concentrer. Miraculeusement, il arrivait en haut sans encombre, ce qui n'était pas forcément le cas de tous les autres.

Une cabane ... ça devenait intéressant puis ... "Tuntulun tuntulun". Le téléphone qui sonnait en dévoilant le nom de maman. Comment péter l'ambiance quoi, il s'empressait de décrocher pendant que les autres continuaient à arriver. "Heu, oui, c'est moi, mais ... chut, attends ... Chut... Je chasse le maraudeur dans la forêt, on vient de trouver une cabane et les loups sont peut-être pas loin. Je te rappelle. " En y repensant après avoir raccroché, elle devait sans doute croire qu'il avait bu ou fumé. Bref, rien de choquant quoi. La bonne nouvelle en revanche, c'était qu'en montant, il venait de retrouver du réseau.

Andy avait eut le temps d'aider Brendon avant que tout le monde constate que la porte était déverrouillée et puis surtout ... « Oh ! Vous êtes qui ?! » Emeralda donnait la réponse, la plus logique en parlant d'Hagrid. "Ou alors vous êtes son cousin ? Ca roule ? " Ca ne le faisait pas rire et Drew se fit alors tout petit. Il ne déconnait pas, mais débitait plutôt l'énigme à la place. Une énigme que le jeune homme ne connaissait que trop bien. Après des heures à avoir essayer de la comprendre, seul ou avec des amis, il n'avait jamais réussi à l'assimiler totalement. Depuis le temps par contre, il connaissait la réponse. "Une araignée, on va devoir trouver une araignée ? " Aussitôt, il eut envie de faire une entour-loupe. Repérant un petit caillou qui pouvait ressembler à l'animale en question. "je l'ai trouvé ! " Ni une ni deux, il jetait sa trouvaille au milieu de la foule pour qu'elle atterrisse sur la tête à Lorena, sans le vouloir ... "oups."

Sierra. Tu souffles pour te présenter à ton tour à l'homme qui se tient auprès de toi. Vous savez, on apprend beaucoup de choses quand on travaille dans une prison. Tu lui réponds en riant doucement. Bon, d'accord, ce brâme est venu de nul part. Et tu te rends bien compte que tu t'es carrément ridiculisée. Mais, au moins, tu as le mérite d'avoir fait sourire la plupart de tes compagnons.

Cette cabane n'a rien de rassurant. Elle te provoque même un frisson dans le dos lorsque ton regard glisse sur elle. Autant dire que faire demi-tour t'effleure carrément l'esprit. Mais maintenant que tu es là, tu ne peux plus reculer. Pas alors que tu as l'impression que vous êtes enfin si proches du but. Tu l'espères, en tout cas. Hagrid ?! Tu questionnes en même temps que Esme. Le géant qui se trouve devant vous lui ressemble comme deux gouttes d'eau en tout cas. La barbe, les cheveux et les deux mètres bien dépassés. Avec ta petite taille, tu es contrainte de lever exagérément la tête pour pouvoir le détailler. Voici votre énigme. D'abord, pensez au premier de ce qu'il faut apprendre lorsque l'on ne sait rien à l'âge le plus tendre. Ensuite, dites-moi donc ce que fait par naissance celui qui, au palais, a élu résidence. Enfin, pour découvrir la dernière donnée il suffit de la prendre à la fin de l'année. Vous connaîtrez ainsi la créature immonde que vous n'embrasseriez pour rien au monde. Tu arques un sourcil, pas certaine de comprendre la référence. Ou autant dire que tu n'as pas envie de la comprendre en réalité.

Une araignée, on va devoir trouver une araignée ? Et merde, Andrew venait de confirmer tes pensées. Ton regard glisse à nouveau sur le géant qui reste de marbre. Il pourrait au moins confirmer l'hypothèse. Ou te rassurer. Hors de question. Surtout si elle fait la taille d'Aragog ! Mais au fond, tu sais bien que c'est impossible. Ce n'est qu'une fiction. Des araignées de cette taille là n'existent pas. Et, pour le coup, l'idée t'enchante guère que de chercher une araignée dans cette cabane paumée.

Suivre les traces. Monter cette bute. Ça t'est carrément compliqué. Et tu remercies Sean de t'aider à gravir cette pente. Tu souffres, c'est certain. Tes muscles te font mal et tu ne manques pas de tomber à plusieurs reprises. Toi qui adorais ce genre d'escapade avant, tu n'en as plus l'habitude. Finalement, vous arrivez enfin à son sommet. D'autres sont déjà devant la porte d'entrée de la cabane et veulent déjà y entrer. Forcément, tu suis le mouvement. Jamais bien loin de Sean. Tu es toi aussi impressionnée par la carrure de l'homme qui vous accueille. Cet homme que tu reconnais assez rapidement. Hagrid. L'ami d'Harry Potter. L'ami des animaux. Il pose son énigme et la résolution te semble évidente. Andrew t'ôte les mots de la bouche. Une araignée. Hors de question. Surtout si elle fait la taille d'Aragog ! Mais bien sûr ! Tu viens de te souvenir d'un article que tu as pu lire dans une revue il y a plusieurs mois. Des chercheurs ont trouvé une nouvelle espèce d'araignée il y a environ un an. La Lycosa Aragogi, nom donné pour les vingt ans d'Harry Potter mais aussi parce qu'elle ressemblait étrangement à Aragog. Tu souffles en fouillant dans ta mémoire pour te remémorer ce que tu as pu lire à son sujet. Elle mesure environ 2,6 centimètres de long, sans les pattes. C'est ce qu'on appelle une araignée errante. Elle ne tisse pas de toile, reste en retrait dans son terrier et ne sort que la nuit. Le cours de sciences terminé, tu sais qu'il ne vous reste plus qu'une chose à faire : chercher cette araignée. Alors, tu commences à regarder dans tous les recoins de la cabane. Jusqu'à enfin voir les yeux réfléchissants de l'animal. Viens par là ma jolie. Tu souffles en le prenant entre tes mains. Dans cette revue, rien n'était dit sur le fait qu'elle soit venimeuse.

Cette cabane était loin d’être abandonnée, ce que nous étions loin de nous en douter jusqu’à ce que nous nous retrouvions nez à nez avec cet inconnu à la carrure imposante. Toutefois, la jeune femme à l’accent chantant semblait le connaitre. « Hagrid non ? » Certes, il avait tout l’air de ressembler à ce personnage de la saga en le voyant de plus prés, peut-être qu’il était même un cousin après tout. « Ou alors vous êtes son cousin ? Ca roule ? » Visiblement, la même idée avait traversé son esprit. Autant éviter néanmoins de commencer une discussion avec lui surtout s'il était plutôt bavard comme une pie. « Voici votre énigme. » Il ne perdait pas de temps pour nous donner ce que nous venions chercher heureusement, ce qui m’évitait de me plaindre pour réclamer l’énigme. « D'abord, pensez au premier de ce qu'il faut apprendre lorsque l'on ne sait rien à l'âge le plus tendre. Ensuite, dites-moi donc ce que fait par naissance celui qui, au palais, a élu résidence. Enfin, pour découvrir la dernière donnée il suffit de la prendre à la fin de l'année. Vous connaîtrez ainsi la créature immonde que vous n'embrasseriez pour rien au monde. » Cela ressemblait à une devinette, assez amusant. Deux temps trois mouvements, quelqu’un semblait l’avoir déjà trouvé. « Une araignée, on va devoir trouver une araignée ? » Avec toutes nos têtes, nous ne pouvions qu’avancer plus vite ensemble. Après avoir réfléchi quelques instants pour être certain qu’il avait raison, je finissais par approuver : « C’est bien ça ! » Avant de prendre conscience que nous devions chercher après une araignée. « Hors de question. Surtout si elle fait la taille d'Aragog ! » A sa remarque, je souriais bêtement bien sûr. J’imaginais déjà l’araignée géante en plastique pouvant faire peur au premier abord à certains membres du groupe. Cette pensée se dissipait lorsque j’entendais Jane nous partager une information. « Des chercheurs ont trouvé une nouvelle espèce d'araignée il y a environ un an. La Lycosa Aragogi, nom donné pour les vingt ans d'Harry Potter mais aussi parce qu'elle ressemblait étrangement à Aragog. » Ainsi donc, une araignée réelle avec la même tronche que l’araignée de la saga devait être trouvée, si je comprenais bien. Celle-ci devait être bien moche. « Elle mesure environ 2,6 centimètres de long, sans les pattes. C'est ce qu'on appelle une araignée errante. Elle ne tisse pas de toile, reste en retrait dans son terrier et ne sort que la nuit. » De plus, elle ne serait pas facile à trouver. Ces détails étaient bons à savoir avant de nous mettre à sa recherche. « Viens par là ma jolie. » Jane venait de mettre la main dessus. Je me tournais donc vers elle et voyais dans ses mains en me rapprochant d’elle l’araignée en question. Suite aux derniers mots de la devinette, je partageais ma pensée à voix haute. « C’est sûr que j’embrasserais pas ça. » Puis je rétorquais : « Vous pensez qu’il faut lui donner pour avoir notre prochain indice ? » Bien sûr, je parlais de l’acteur nous ayant donné l’énigme. Après ça, envie d’un chewing-gum, je cherchais après mon paquet que je trouvais dans l'une de mes poches et exposais à Ellie : « Je t'offre un chewing-gum ? »Ce chewing-gum n'avait pas réellement de valeur, mais autant ne pas cracher sur ce cadeau.

La porte s’ouvre devant moi et Sean. Nous avons à peine le temps de faire un pas à l’intérieur du bâtiment qu’une large main s’abats sur mon épaule et qu’un homme inconnu se dresse devant nous. J’écarquille les yeux, aussi surpris que l’autre homme face à ce géant qui nous surpasse d’au moins une tête, voir plus. Le reste du groupe nous a rejoint et je regarde une seconde derrière moi en direction d’Esme qui appelle le barbu Hagrid. Oui, ce n’est pas bête comme déduction. Tout de même, il n’est pas du tout invitant ce type. Ce dernier nous donne l’indice suivant sans détour. Qu’importe, le temps alloué est presque terminé. Alors autant faire vite. Je trouve la réponse à la devinette qu’il nous lance simultanément aux autres. Je n’ai pas peur des araignées, mais je me doute que ce que nous allons affronter est loin d’être celles qui se cachent dans nos maisons et qu’on écrase si simplement. Du moins, c’est ce que je me dis. Je fronce les sourcils alors que l’un des membres du second groupe s’amuse à lancer des trucs derrières. On n’a pas le temps pour ces conneries. Il serait le premier à le dire. J’ignore les commentaires de ceux qui n’aiment pas particulièrement l’idée d’une telle chasse. Moi je suis partant pour n’importe quoi désormais qu’on est aussi loin dans la quête des indices. Jane est celle qui guide la suite. J’écoute ses indications puis je commence moi aussi à chercher dans les recoins de la cabane afin de trouver cette fameuse araignée. On ne voit pas grand-chose avec le faible éclairage. La réplique d’Hagrid nous observe d’ailleurs tous en silence et je n’aime vraiment pas son air presque fâché. Il n’aime pas nous voir parcourir sa « maison » j’ai l’impression. Il va falloir trouver ce que l’on recherche au plus vite et passer à l’indice suivant. Je relève la tête vivement quand Jane semble dénicher l’araignée. Sean propose d’offrir l’araignée trouvée à Hagrid et je ne sais pas vraiment quoi en penser. Il n’a pas bougé d’un poil et il n’a vraiment pas l’air de vouloir nous donner plus. Je m’approche donc de la porteuse de l’araignée qui la manipule sans grande crainte. Une idée me traverse l’esprit. « Si ça se trouve, il faut plutôt la ramener à notre point de départ. » Le problème avec ce plan, c’est que nous sommes deux groupes avec deux endroits de départ différent. Qui conduit l’araignée et où ? Je ne cherche pas à élaborer là-dessus, trouvant un pot de confiture vide propre qui semble avoir été mis là justement pour contenir une aussi précieuse araignée. Je fais glisser la trouvaille de Jane à l’intérieur et referme le couvercle. Maintenant, qu’est-ce qu’on fait ?

Alors que je demeure au sommet de la montée, les autres avancent vers la cabane. Je soupire dans mon esprit. On ne sait même pas ce qu’on va trouver à l’intérieur. Si ça se trouve, c’est une propriété privée illégale qui n’a rien à voir avec notre quête. Je me retrouve derrière le groupe alors que devant il y a des exclamations. Ma taille me donne l’avantage de voir au dessus des têtes des femmes juste devant moi. Je constate avec surprise qu’Hadrid est celui qui réside dans cette cabane. Bon sang, qu’est-ce que ça sera ensuite ? J’entends à moitié ses mots de là où je suis, mais je comprends qu’il faut désormais nous mettre à la recherche d’une araignée. Ou bien de plusieurs. Je ne suis pas fan de ces bestioles, par contre cela me semble être l’apogée de notre parcours. Peut-être même la dernière épreuve à compléter avant de pouvoir rejoindre enfin la salle de cinéma. Tant mieux puisque je suis trempé jusqu’aux os comme les autres désormais. J’ai hâte de me mettre à l’abri de cette pluie, qui par chance commence à diminuer. Le nuage est probablement en train de passer. Je pose une main sur l’épaule de Sierra pour la rassurer. Elle semble vraiment contre l’idée de trouver une araignée et je peux la comprendre. Par contre, tout comme le tronc d’arbre ou la récente montée, il va falloir passer au travers si on veut avancer. Lorsque tous commence à chercher à l’intérieur, je me rends bien compte que nous sommes trop nombreux pour tous être dans cette cabane en même temps. « Je vais regarder à l’extérieur. » J’indique au groupe avant de commencer à longer les murs de bois. Je ne vois pas grand-chose et tout est mouillé. J’ignore comment je vais dénicher une araignée dans ces conditions. Je finis par abandonner mes recherches bien assez tôt. Je passe une main dans mes cheveux pour en retirer l’eau qui s’accumule. Je soupire cette fois bien fortement, secouant la tête de gauche à droite. J’abandonne. Je ne sais même pas ce que je fais encore ici d’ailleurs. Je me retourne et c’est là qu’une vive douleur apparaît dans mon dos. Je lâche un petit cri sous la surprise, sentant la douleur se répandre dans mes muscles alors que le minuscule objet qui a heurté mon dos glisse au sol. Je baisse la tête et reconnait de quoi il s’agit. De quel film cela provient aussi. Je me baisse aussitôt, sentant la suite arriver. En effet, le second projectile est lancé et fait éclater le verre de la fenêtre de la cabane avant de claquer contre le mur de bois opposé de la demeure. D’autres petits projectiles de la sorte sont projetés par la suite à travers l’ouverture et pleuvent sur mes compagnons. Je me dépêche de les rejoindre. « On doit partir d’ici ! »

Andy faisait le malin avec sa blague là tout de suite, mais il n'allait pas le faire bien longtemps. Lorsque Jane trouvait l'animal, une bestiole énorme, il eut la même réaction que Sierra. Il en devenait tout pâle et ne savait plus où se mettre. Il n'avait pas peur des araignées normalement, mais celle-là ...

« Vous pensez qu'il faut lui donner pour avoir notre prochain indice ? » Au fur et à mesure qu'il reculait pour sortir de la cabane, Drew ne pouvait qu'approuver les paroles de Sean. "Oui, oui, donne-lui ! " Quelques instants plus tard, il se retrouvait dehors et tournait la tête vers Caleb. "Ca me rappelle ma première fois ... Ca date de quelques années, c'était dans une cabane comme ça aussi. Mais plus chaleureuse et avec moins de bestioles. Un feu de cheminée, une ambiance tamisée... " Qu'est ce qu'il racontait là ? Le coup de stress lui faisait carrément raconter la première fois qu'il avait couché avec une femme. Il devait se remettre les idées en place.

Un bruit le poussait à se concentrer ... Un projectile qui venait de briser une fenêtre, puis un autre qui touchait Brendon. Andy avait beau chercher d'où ça venait, la pluie rendait la visibilité très faible. Voilà qu'il s'en prenait un dans l'arcade d'ailleurs pendant que Brendon courrait vers la cabane. Il attrapait Caleb pour l'emmener dans le sillage de l'homme qui alertait leurs compagnons. "« On doit partir d'ici ! » Drew approuvait et même mieux, il était persuadé, comme dans les livres, qu'ils devaient tous protéger l'animal et le ramener sain et sauf chez lui. En l'occurence là, de l'avis du jeune homme, vu le timing, il s'agissait du point de départ, de la salle de cinéma. "Allez, on bouge les gens et il faut absolument que l'affreuse bestiole reste saine et sauve, sinon c'est mort je crois ...On retourne à la salle." Très vite, il s'activait pour faire sortir les gens, avant d'ajouter, afin de donner de la confiance ou pas. "Et faites attention aux pièges, je pense que c'est l'épreuve finale et donc ... " En gros, elle ne serait pas facile.

Lorena suit le groupe sans broncher, elle trouvait ça cool au départ mais plus ils s'enfoncent dans la forêt moins elle est rassurée. Elle reste proche d'Andrew puisqu'il est la seule tête familière du groupe avec Brendon un peu plus loin. Elle a fait sa part en allant jouer à tarzan sur les épaules de Sean et en récupérant cet indice. Un vif d'or. Décidément ils ont mis les moyens pour rendre ce jeu très réaliste. Elle grimace légèrement quand une fille à ses côtés le met dans sa bouche pour qu'il puisse s'ouvrir et dévoiler le nouvelle indice. Les obstacles s'accumulent sur leur chemin, les indices se dévoilent et Lorena reste pantoise devant le doigt qu'il découvre. Un faux, elle le remarque bien vite mais ça n'en  reste pas moins glauque. Les déductions fusent et la jeune interne doit bien avouer qu'elle commence à perdre le fil, elle aurait du s'écouter et rester bien au chaud chez elle. Elle se stoppe net en même temps que les autres quand d'autres personnes arrivent au loin. Quoi encore? Elle plisse les yeux pour les distinguer dans la pénombre, elle ne reconnait personne mais elle comprend vite à leur paroles qu'ils cherchent la même chose qu'eux. "Super, plus on est de fous plus on rit.." murmure t-elle avant de reprendre la route avec ses camarades et les nouveaux arrivants. Une des filles du groupe finit par déduire finalement ce qu'ils recherchent et Lorena doit creuser dans sa mémoire pour resituer les événements du bouquin. Après tout ça fait un bon moment qu'elle les a lu et ses souvenirs lui font défaut. Lorena secoue doucement la tête quand ils décident de s'enfoncer encore plus dans la forêt pour découvrir le fin mot de l'histoire et elle s'appuie sur des arbres à coté d'elle pour s'aider à grimper la montée qui s'élève devant eux. Essoufflée, elle arrive à son tour au sommet et jette un regard à ce qui s'étend devant elle. "C'est légèrement flippant comme jeu" Elle se parle à elle même et jette un regard aux personnes qui l'entourent. Brendon ne la rassure pas quand il assure que cette cabane ne devrait pas être là.  Elle souffle et les voilà parti en direction de cette cabane tout droit sorti d'un film d'horreur. Elle couine sous l'effet de la surprise en faisant un pas en arrière quand ils pénètrent à l'intérieur et qu'ils se retrouvent face à un homme hors norme. C'est le téléphone d'Andrew et sa voix qui chuchote qui lui permettent de se détendre et de laisser un faible sourire transparaître sur son visage. Au moins il y a du réseau c'est bon à savoir. "AAAAAH" Elle sursaute et commence à s'ébouriffer les cheveux quand Andrew assure qu'il a trouvé l'araignée et qu'il prétend l'avoir lancé sur elle. "Mais t'es pas bien toi!" réplique t-elle en chuchotant quand elle le voit pouffer de rire. Elle lui donne un coup sur le bras avant de se concentrer à nouveau. "Y'a pas moyen que j'approche cette bestiole ni que je la touche.." Lorena déteste les araignées et encore pire quand celle ci sont velues. En l’occurrence celle du film est plutôt terrifiante et elle recule d'un bon mètre quand une femme la trouve enfin. Un nouveau sursaut s’empare d'elle quand un bruit fracasse la vitre et s'écrase contre le mur. "Bordel quoi encore ?!" Elle s'abaisse en se protégeant la tête et elle suit le groupe qui se rue dehors pour fuir la cabane et les projectiles qui l'assènent. "Faut rester groupé et retourner tous ensemble à la salle de cinéma. Si quelqu'un voit un piège, si piège il y a, il le signale pour qu'on l'évite, si quelqu'un tombe dans un piège.. on s'active tous pour l'aider et se dépêcher de déguerpir de là.."  Elle n'a clairement pas envie que quelqu'un se blesse lors de ce jeu et ce dernier devient beaucoup trop réaliste à son goût.

Avant ça, Jane n’était nullement confiante sur sa capacité à aider le groupe. Pourtant, grâce à elle, nous réussissions à comprendre et avancer dans notre quête notamment pour établir le fil conducteur entre la saga et nos indices. Ces informations sur cette araignée nous étaient bien utiles à sa recherche. Après l’avoir trouvé dans la cabane abandonnée, je me demandais s’il fallait la remettre à l’homme venant de nous donner la devinette, mais quelqu’un n’était pas de cet avis. « Si ça se trouve, il faut plutôt la ramener à notre point de départ. » Maintenant, il restait à savoir ce que le reste du groupe pensait de nos deux suppositions avant de continuer notre chemin jusqu’à atteindre la victoire. « Oui, oui, donne-lui ! » Quelqu’un semblait suivre mon idée et nous confiait en plus de ça une anecdote à propos de lui : « Ca me rappelle ma première fois ... Ca date de quelques années, c'était dans une cabane comme ça aussi. Mais plus chaleureuse et avec moins de bestioles. Un feu de cheminée, une ambiance tamisée... » Ceci me faisait sourire, d’ailleurs je n’hésitais pas à siffloter pour essayer d’imiter les violons et lui faire savoir que son histoire ne nous intéressait pas nécessairement, surtout cette histoire intime. A cet instant, un bruit de projectile cassant une fenêtre nous surprenait tous et attirait toute notre attention. Aussitôt, l’homme se connaissant sur les permis de construite apparaissait devant nous. « On doit partir d’ici ! » Je ne voyais pas là où il voulait en venir, mais j’allais rapidement comprendre que nous n’avions plus rien à faire dans cet endroit. « Allez, on bouge les gens et il faut absolument que l'affreuse bestiole reste saine et sauve, sinon c'est mort je crois ...On retourne à la salle. Et faites attention aux pièges, je pense que c'est l'épreuve finale et donc ... » Personne ne réfléchissait bien longtemps et sortait immédiatement de la cabane. Je suivais donc le mouvement en espérant que nous ne faisions pas d’erreur, alors que j’étais convaincu qu’il fallait remettre l’araignée à l’homme à la carrure imposante. D’un pas pressant, nous rebroussions chemin en direction de la salle de cinéma, là où tout avait commencé pour nous tous. « Faut rester groupé et retourner tous ensemble à la salle de cinéma. Si quelqu'un voit un piège, si piège il y a, il le signale pour qu'on l'évite, si quelqu'un tombe dans un piège.. on s'active tous pour l'aider et se dépêcher de déguerpir de là.. » Je prenais note de cette remarque et veillais ainsi à ne pas tomber sur un piège. Si cela était bien l’épreuve finale, le temps nous était surement compté. « Les feuilles au sol peuvent nous faire glisser avec l’humidité et cacher un piège. » Justement, un membre du groupe se prenait le pied dans un piège au même moment. Je n’hésitais pas à m’arrêter pour essayer de l’extirper de là à l’aide d’un couteau multifonction dans l’une de mes poches et criais au reste de groupe afin qu’il m’entende : « Faites attention, il doit y avoir des pièges au sol par ici ! »

Ça te paraît presque trop simple ; le fait de ramener Aragog au cinéma. Mais pour le moment, tu approuves l'idée. Tout simplement parce que tu ne sais pas quoi faire d'autre. Le géant est toujours là à vous regarder mais n'a pas tellement l'air enclin à vous aider. On doit partir d’ici ! Tu te retournes vers Brendon, un peu étonnée par sa réaction. Pourquoi ? Sauf que tu te rends rapidement compte de la raison de son empressement. Alors, forcément, tu te rues toi aussi vers la sortie de la cabane. Déjà essoufflée et pas franchement en grande forme. Et faites attention aux pièges, je pense que c'est l'épreuve finale et donc ... Donc ça n'allait pas être facile. Bordel. Tu t'empresses de suivre le reste du groupe à travers les bois. S'il faut parler le Fourchelangue, j'suis votre femme. Tu souffles en riant doucement. Histoire de détendre l’atmosphère, juste un peu. Non parce que les épreuves intellectuelles te sont dix fois plus faciles. Mais cavaler en plein milieu des bois, ça n'est plus vraiment une chose aisée pour toi. Alors, forcément, tu suis le reste du groupe. Ne manquant pas de tomber à plusieurs reprises. Ou plutôt, de glisser. Et forcément, tu es la première à te prendre les pieds dans un des pièges. Sean s'approche pour t'aider tout en sortant un couteau suisse. Tu ne vas quand même pas te débarrasser du boulet ? Tu demandes en essayant de reculer doucement. Non, par chance. Tu le remercies d'un signe de tête tout en reprenant la course. Et ce à quoi vous n'aviez pas pensé, c'est qu'il faut redescendre la bute que vous avez monté quelques minutes plus tôt. Alors, arrivée devant le précipice tu marques forcément quelques secondes d'hésitation. J'suis pas certaine que ce soit la meilleure des solutions. On risque de se tuer. Tu viens à dire assez fort pour que le reste du groupe puisse t'entendre.

Non, les araignées, tu ne peux pas supporter ça. Et c'est encore pire lorsque tu vois la blonde la prendre entre ses doigts sans aucun frisson. Tu l'admires même. Alors, forcément, toi aussi tu te mets à reculer un peu. Jusqu'à sortir de la cabane, accompagnée d'Andrew. Ca me rappelle ma première fois ... Ca date de quelques années, c'était dans une cabane comme ça aussi. Mais plus chaleureuse et avec moins de bestioles. Un feu de cheminée, une ambiance tamisée... Tu toussotes un peu. Étonnée par la révélation d'Andrew. A-t-il oublié que sa première fois avait été avec toi ? Et qu'il n'était donc pas nécessaire de l'exposer à ces inconnus qui vous entourent. Forcément, le sang te monte rapidement aux joues. Mais tu n'as pas vraiment le temps de relever et de lui demander de se taire qu'un bruit de projectile vient troubler le silence. Et ce qui allait suivre te plaisait grandement. D'ailleurs, tu te hâtes de courir vers le chemin inverse tout en faisant attention à ne pas glisser ou à éviter les pièges qui ont pu être dissimulés. D'un côté, tu es déjà couverte de boue. Et bien que le temps ne soit pas en votre faveur, tu te débrouilles assez bien dans cette course contre la montre. J'suis pas certaine que ce soit la meilleure des solutions. On risque de se tuer. On s'en fout ! Tu souffles comme seule réponse alors que tu es déjà en train de descendre le ravin. De toute façon, vous n'avez pas le choix. Maintenant que tout le monde avait décidé de rebrousser chemin, il n'est plus possible de faire marche arrière. Tant pis pour ta robe, tu décides qu'il est plus facile de dévaler cette pente sur les fesses qu'à pieds. Alors, tu te mets assise dans la boue et tu te laisses glisser jusqu'en bas. Aragog va bien ? Tu demandes une fois tout le monde à ton niveau. Tu ne veux pas la voir, et tu te fiches bien de savoir si elle est en vie ou pas en réalité. Mais tu préfères être certaine que quelqu'un a pensé à la prendre. Si c'est réellement elle la clé de votre victoire en tout cas. Ton regard glisse à nouveau vers l'horizon alors que tu te rends compte que quelque chose cloche. Oh bordel ! Décidément, tu es celle qui a le don pour trouver les horreurs dans ce jeu. Le doigt, puis ça. Des serpents. De vrais serpents. Et beaucoup trop à ton goût. Les sangs froids qui rampent à vos pieds et qui n'ont pas franchement l'air heureux de vous voir là.