gryffondor. φ so strong and proud as a lion.

Oui, l'anecdote d'Andy était assez gênante. Il s'en était rendu compte surtout lorsqu'il s'était aperçu que Sierra était elle aussi sortie de la cabane et qu'elle avait tout entendu. Il s'apprêtait à se justifier et à faire passer ça sous le ton d'une blague pour les autres, mais pas le temps, ils étaient attaqués.

Ils prenaient alors tous la fuite, bien vite. Andy approuvait les paroles de Lorena qu'il couvrait dans sa course. « Faites attention, il doit y avoir des pièges au sol par ici ! » Sean avait vu juste et ça ne loupait pas, Jane s'était faite avoir. Heureusement, la réactivité du premier permettait de la libérer et de continuer à courir. La blonde émettait l'idée qu'ils risquaient de se faire tuer. Ah bon ? "On s'en fout !" A y réfléchir, entre courir et se prendre des projectiles dans la tronche, Drew avait vite fait de prendre partie. " bon ... " Gonflé à bloque, le jeune homme se mettait à hurler comme un loup. Une façon à lui d'éloigner ce qui semblait les traquer. A vrai dire, ce n'était pas super utile en soit, mais ça lui donnait de la confiance, trop de confiance ... " Vers l'infini et l'au-delà ! " Pas la bonne référence littéraire, mais il avait crié ça en sautant à grande enjambée dans le ravin. Sombre idiot.

La suite fut une succession de rouler bouler complètement involontaires qui lui donnaient le tournis avant que ça s'arrête. "Wow, j'ai mal au crâne là ..." Il reprenait doucement ses esprits et c'est Sierra qui l'alertait, elle aussi au bout du ravin. "Oh bordel ! " Il la fixait "quoi ?" avant de regarder autour de lui, il était entouré de serpents. Beaucoup de serpents. Son coeur fit un bond énorme par la surprise, mais il n'avait pas peur de ces animaux visqueux. Drew se mit alors à tenter de les pousser avec ses pieds, par réflexe et pour faire passer les autres. "Allez y, vite ! " Bon il allait peut-être se faire manger, ou pas, mais peu importe, ils devaient passer. "Et éloignez spidy d'eux, je crois que les serpents ça mange les araignées. "

La douleur disparaît pour laisser place à l’adrénaline qui dirige mon corps. Il nous faut fuir immédiatement car j’ai l’impression que nous avons prit du retard. C’est pour cela que nous sommes attaqués de la sorte, puisque comme Harry, Hermione et Ron qui se sont attardés trop longtemps dans la cabane d’Hagrid dans la série de livres, il faut nous faire un rappel qu’il est temps de s’activer pour ne pas nous faire prendre. Par qui, ça je l’ignore et je ne veux pas le savoir. Je me dépêche seulement de courir avec Andrew et Caleb en tête du groupe. Les autres nous suivent aussi, forcément. Je doutais qu’il y ait effectivement des pièges avant que nous en rencontrions. Bon sang, ce n’est plus une simple quête mais une chasse à l’homme ce truc ! Je m’arrête pour aider Sean à ouvrir le piège même si mon instinct me dicte très fort de courir pour sauver ma peau. Je ne peux pas laisser ce membre de notre groupe en si mauvaise posture. Nous devons rentrer à la salle de cinéma ensemble. Surtout que la personne qui a été prise au piège est Jane. Lorsqu’elle est libre, la course reprend. Jusqu’à atteindre la montée que nous avons eu tellement de mal à gravir. « C’est pas vrai ! » Parce que je sais que nous allons nous tuer en nous laissant glisser jusqu’en bas, comme viens de le dire Jane. Sauf que Sierra pense autrement et se laisse glisser sans même hésiter. J’écarquille les yeux, pas vraiment sur de vouloir la suivre. Jusqu’à recevoir un autre projectile dans le dos. Je sursaute et avance d’un pas, me faisant descendre sans le vouloir vers le bas. Le reste du groupe aussi est poussé de la sorte. Nous devons nous hâter. Le fait qu’il y ait des serpents tout en bas est un nouvel obstacle inattendu. Andrew à proximité tente de nous faire de la place pour avancer en poussant les serpents. Ce n’est pas un succès visiblement car ceux-ci sont un peu trop nombreux pour simplement les mettre de côté. Je me rends toutefois le plus utile possible en l’assistant tandis que le reste du groupe nous rejoint et réalise la nouvelle épreuve que nous devons traverser. Je me retiens de tout commentaire mais j’ai les jambes qui fourmillent à l’envie de courir de nouveau très loin d’ici. « On est en retard, les gars ! » Je lâche en réalisant que des projectiles sont toujours lancés du haut de la montée.

Qu’est-ce qui se passe à présent ? Un nouvel obstacle surprise, j’imagine. La fenêtre de la cabane se casse en mille morceaux et provoque la surprise au sein du groupe. J’ai un geste de recule, tirant sur la personne qui se trouve le plus près du verre pour ne pas qu’elle soit blessée par l’explosion soudaine. Nous nous penchons pour nous protéger des projectiles qui pleuvent soudain sur nous. La seconde suivante, nous sommes en train de courir afin de quitter au plus vite la cabane. Je ne suis pas encore sur de ce qui se passe, mais toutes mes pensées sont pour l’araignée qui doit impérativement être protégée durant le trajet à haute vitesse. Elle est d’ailleurs toujours dans le pot de confiture, dans mes mains. Je la garde contre mon torse afin qu’elle demeure en sécurité des chocs. Lorsque nous atteignons la montée, je me lance en bas simultanément à Sierra. Il ne faut pas ralentir le pas. Arrivé au niveau inférieur, je plisse les yeux pour distinguer ce qui surprend à ce point la jeune femme à mes côtés. Elle voit elle aussi des serpents qui grouillent au sol. Un rapide coup d’œil de leur nombre et de leur forme m’indique qu’ils ne sont pas vraiment intéressés par nous. « On continue à courir ! Ne ralentissez surtout pas ! Ils ne sont pas venimeux ! » J’informe tout le monde même si j’ignore si j’ai raison. Leur mentir va nous permettre de progresser. Puisque Sierra ne bouge toujours pas, je m’approche d’elle et la fait grimper sur mon dos sans trop lui laisser le choix. Ainsi, si quelqu’un doit piétiner les serpents ça sera moi et pas elle. Je recommence à courir avec l’araignée proche de mon cœur. « Je l’ai ! » Je cris pour que tous me suive encore une fois. On doit avancer. Et c’est de retour à l’endroit où les deux groupes ont été réunis que je m’arrête, laissant Sierra retrouver la terre ferme. Le dilemme dans la cabane s’impose à nouveau à mon esprit. Je me tourne vers ceux qui arrivent progressivement vers nous et s’arrête également. « Vers quel point de départ on ramène l’araignée ? Celui de notre groupe ou celui du vôtre ? » Oui, parce que nous ne sommes pas partie du même lieu. Le pot est dans mes mains mais je ne peux tout de même pas me sauver avec comme ça. Il n’y a qu’une araignée mais deux groupes… Que faire ?

Dernière ligne droite ; il ne fallait pas perdre une seconde pour arriver au bout de notre quête et remporter peut-être la victoire. Cette solidarité et ce soutien entre nous méritaient d’être récompensés, fallait-il encore arrivés en un seul morceau à notre point de départ et terminé dans les temps puisque certains membres de notre groupe se laissaient surprendre déjà par des pièges dissimulés au sol. Jane s’était prise les pieds dans l’un des pièges. Tel un sauveur, je n’hésitais pas à m’approcher d’elle et m’emparer de mon couteau multifonction pour essayer de la tirer de là. « Tu ne vas quand même pas te débarrasser du boulet ? » Ni une ni deux, je réussissais à la dégager avec l’aide de Brendon et Jane pouvait se retirer pour reprendre notre course. « Ce boulet nous a été d’une aide précieuse jusque là, ça serait bête de le perdre en chemin. » Alors, nous essayions de rattraper notre retard en courant jusqu’au groupe qui faisait face à la pente que nous venions de monter avant d’atterrir devant la cabane abandonnée. « J'suis pas certaine que ce soit la meilleure des solutions. On risque de se tuer. » Jane voyait ça comme une épreuve impossible à surmonter. Cela me faisait sourire puisqu’il s’agissait juste d’une pente fortement inclinée. Certes, il n’était pas intelligent de la descendre à vive allure au risque de nous blesser. Quelqu’un du groupe n’était pas du même point de vue que Jane et le faisait savoir. « On s'en fout ! » Au moins, c’était clair et net. Alors, la jeune femme ayant fait cette remarque n’hésitait pas à s’asseoir sur ses fesses pour glisser la pente en sureté de façon à ne pas se blesser. Quelques uns du groupe suivaient le mouvement alors que d’autres se ramassaient dans la pente en essayant d’adopter une autre technique. Malheureusement, elle n’était pas du tout convaincante. Pour mon cas, je préférais jouer la sureté en me laissant glisser sur mes fesses jusqu’au bout de la descente. « Aragog va bien ? » D’après moi, l’araignée devait être secouée dans tous les sens dans son bocal, mais ça seul son porteur pouvait le savoir pour la trimballer avec lui. « Oh bordel ! » Ne voyant pas là où elle voulait en venir, je regardais au loin à la recherche de ce qui pouvait la faire réagir ainsi avant de comprendre. Ce jeu devenait un peu trop réalité à mon goût. Sérieusement, des serpents ?! A se demander sur quoi nous allions tomber après ça. « On continue à courir ! Ne ralentissez surtout pas ! Ils ne sont pas venimeux ! » Il semblait en effet qu’ils n’étaient pas venimeux. « Allez y, vite ! Et éloignez spidy d'eux, je crois que les serpents ça mange les araignées. » s’exclamait le jeune homme voulant aider en poussant avec son pied les serpents. Je préférais plutôt courir avec les autres pour éviter de me faire attaquer tout de même. « Cours ! » m’adressais-je à lui tout en l’entrainant avec moi. « On est en retard, les gars ! » De quoi nous ajouter une pression supplémentaire avec cette remarque et nous faire courir davantage jusqu’à arriver à un point parlant à l’autre groupe de départ. « Vers quel point de départ on ramène l’araignée ? Celui de notre groupe ou celui du vôtre ? » Selon moi, il n’y avait qu’un seul endroit où aller. « Il faut retourner au cinéma, c’est là normalement que nous devons avoir notre récompense ! » Justement, nous n’étions plus très loin du but puisque s’il suffisait de sortir de la forêt et de courir dans la ville pour rejoindre l’endroit.

Des araignées, des serpents. Esme n'a pas peur des petites bêtes mais on ne peut pas dire qu'elle soit super rassurée non plus. Le seul point positif c'est qu'elle se dit qu'étant un truc organisé, ils ne risquent rien. La petite bestiole est dans son bocal, secouée dans tous les sens mais ce n'est pas le plus important. Enfin l'idée n'est pas de la tuer bien sur, ce serait con tout de même. Mais elle semble être solide la petite bête. Ils courent, ils ne s'arrêtent pas. Ils doivent retourner au point de départ, c'est juste que le point de départ n'est pas défini de la même façon pour tout le monde visiblement. Le temps défile et la fin de l'épreuve approche. Esme se demande ce qu'ils vont bien pouvoir faire de cette araignée dans un cinéma mais de toute façon pas le choix. C'est leur point de chute, c'est là où ils sont censé voir les films. Ca parait donc logique qu'ils s'y rendent. Esme suit le groupe, elle serait incapable de retrouver son chemin sans eux en éclaireurs. L'araignée a plusieurs noms mais ce n'est pas bien grave, ils savent tous que c'est une araignée c'est le principal. Visiblement le cinéma paraît être la bonne solution vu que les deux groupes de recherche ne sont pas partis du même endroit. La fin de la forêt se dessine, ils ne sont plus bien loin. La ville apparaît de nouveau et ses lumières également. Elles éblouissent légèrement la petite brune qui s'était habituée à l'obscurité. Le cinéma à portée de vue, le petit groupe éclectique arrive devant les portes. Le bruit des respirations archaïques résonnent et celle d'Esme se mêle à celles des autres. " Et maintenant ? " Oui, maintenant, que doivent-ils faire avec cette petite bestiole ?

Tu es réticente à t'engager dans cette descente. La montée n'ayant pas été de tout repos. Forcément, tu es un peu égoïste lorsque tu émets l'hypothèse que tu pourrais te blesser d'avantage. Et même si certains du groupe n'ont pas l'air plus rassurés que toi, ils se lancent. Alors, soit, il faut que tu en fasses de même. Tu considères que le brune a raison de se mettre assise pour dévaler la pente. Alors tu t'exécutes de la même manière qu'elle. Il y a déjà beaucoup trop d'agitation en bas lorsque tu arrives. Tu es la dernière à rejoindre le groupe avant de découvrir une dizaine de serpents rampants à vos pieds. On continue à courir ! Ne ralentissez surtout pas ! Ils ne sont pas venimeux ! Pas venimeux ? Ce mec n'y connait rien, c'est clair et net. Mais tu t'empêches de faire un cours à voix haute sur les serpents qui ont l'air horrifié par votre présence. Tant pis, si quelqu'un se fait mordre, tu sauras quoi faire. Et puis, il y a peut-être un médecin dans la bande.
Il faut retourner au cinéma, c’est là normalement que nous devons avoir notre récompense ! J'suis pas certaine que ce soit une bonne idée. Mais tu n'as pas le temps d'approfondir ta pensée. Le reste du groupe a l'air plus ou moins d'accord avec ça. Ou alors, l'heure qui tourne les fait se précipiter. Mais en réalité, toi, tu as l'impression que vous avez loupé quelque chose. Il y avait deux points de départ pour deux groupes différents. Ce n'est pas normal qu'il y ait besoin de se rendre qu'à l'un d'entre eux pour faire valider cette course infernale.
Mais, tant pis, tu suis le mouvement. Jusqu'à enfin arriver devant le cinéma. Et maintenant ? Retournons dans la salle numéro 13. C'est la seule hypothèse que tu ais. Ni une, ni deux, tu te diriges vers celle-ci accompagnée du reste du groupe. C'est fermé. Tu souffles après avoir secoué la porte qui donne accès à la salle à plusieurs reprises.

Tu pousses un petit cri de surprise alors que Ivan vient te prendre sur son dos. Oui, tu es totalement pétrifiée. Mais des araignées, puis des serpents et après quoi ? Non, tu ne veux pas l'imaginer. Tu te laisses conduire tout en t'accrochant à lui. Aragog avec vous, tu es partagée entre le fait d'être rassurée que quelqu'un l'est en sa possession et celui d'avoir peur qu'elle soit si proche de toi. Un vrai chevalier servant. Tu souffles alors qu'il te repose enfin au sol, un rire qui s'échappe d'entre tes lèvres. C'est ta façon à toi de le remercier. Pour l'eau, et pour ça. Finalement, il ne vous reste pas beaucoup de temps pour débattre sur le lieu où l'araignée doit être ramenée. Tout le monde se dirige vers le cinéma où vous trouvez la porte de la salle numéro treize close. Et voilà, retour au point de départ. Mais là, c'est le néant total. Tu te penches vers la serrure, agitant ton doigt comme s'il s'agissait d'une baguette magique. Alohomora. Non, ça ne fonctionne pas. Mais sait-on jamais, tu auras au moins essayé. Un oeil sur ton téléphone qui sera bientôt dénué de batterie et une grimace vient étirer ton visage. Il ne nous reste qu'une demi-heure. Alors autant dire que les minutes vous sont comptées.
Il faut qu'on se calme et qu'on reprenne à zéro. Et surtout, que vous preniez le temps de réfléchir un minimum. Pas comme ces dernières minutes. Vous n'avez jamais dis où était votre point de départ ? Tu demandes à Ivan. Peut-être que vous avez fais fausse route, peut-être qu'en réalité c'est là que vous devez vous rendre. Ou alors, le point d'arrivé n'a aucun rapport avec le point de départ. Tu murmures presque pour toi-même. Est-ce que quelqu'un a regardé si l'araignée contenait un indice ? Un genre de petit papier roulé et coincé. Comme dans cette émission télévisée tournée dans un fort français.

Je ne sais pas dans quelle direction m’orienter ensuite. Je pensais toujours que nous étions deux groupes bien séparés alors que ce n’est plus vraiment le cas. Nous ne pouvions pas être plus unis que maintenant, alors que nous courions ensemble avec de la boue qui nous recouvre de la tête au pied. Sean me fait alors réaliser que c’est dans la salle de cinéma que notre récompense se trouve. Il a raison. Pourquoi je ne l’ai pas réalisé plus tôt ? On vient de perdre des secondes précieuses à cause de mon hésitation. « Ok go ! » Je lance tout en poursuivant notre course folle avec les autres, qu’il soit de mon groupe d’origine ou de l’autre. Ça n’avait plus d’importance maintenant que nous touchions à notre but. La récompense était si proche. Je cours donc sans réfléchir désormais. Je cours avec les autres, en pleine nuit, évitant des pièges qui se font de plus en plus rares. Au final, nous débouchons hors de la forêt et je laisse les membres de l’autre groupe d’origine me conduire jusqu’à leur point de départ. Je garde l’araignée toujours en sécurité avec moi. Lorsque nous atteignons le cinéma, je retiens un grognement de frustration en découvrant que nous sommes peut-être au mauvais endroit. Sierra tente de nous pousser à réfléchir, me posant une question sur notre lieu de départ à mon groupe et à moi. Inutile de m’énerver, la réponse pouvant être utile. « L’invitation nous parlait d’une salle de cinéma aussi, mais l’adresse qu’on nous a donnée nous a conduit à une galerie d’art. » Je l’informe en reprenant mon souffle. Si l’araignée porte un indice ? Je fronce les sourcils, n’hésitant pas toutefois à ouvrir le pot avec précaution pour ne pas qu’elle s’échappe. L’araignée est bien là, au fond de son bocal, visiblement un peu étourdit par notre course. Cela me permet de la manipuler sans mal afin de l’inspecter. Il n’y a pas de papier accroché à l’une de ses pattes mais sur le ventre de l’araignée il y a un point de couleur. Je frotte ce dernier pour me rendre compte que c’est de la peinture. « Pourquoi mettre une tache de peinture rouge sur l’araignée ? » Je demande, cela me semblant étrangement familier pourtant. Je réfléchis à la question, libérant l’araignée pour qu’elle retrouve le pot de confiture. Je referme le couvercle avant de fixer les autres. « Dans la galerie d’art où nous étions, il y avait une immense toile représentant un lion. Sur le cadre, je me rappelle avoir vu une tache de peinture dorée. Rouge et dorée, ça fait… » Je pose mon regard sur Sierra, comprenant qu’effectivement, nous avons pris la mauvaise route.

Sans même que je comprenne comment, notre groupe de Gryffondor en fuite se met à traverser l’obstacle des serpents sans les dégager de la route. Non mais ce sont des cinglés ! Et j’en suis un aussi de les suivre. Par chance que l’adrénaline est forte dans mon corps et me donne la force de ne pas me laisser distancer parce que j’ignore où j’en serais sans cela. On court tellement longtemps que j’en perds la notion du temps. Je sais juste que nous sommes sur la bonne voie. Les pièges cessent d’être rencontrés et nous pouvons souffler un peu même si nous ne ralentissons pas vraiment au cours de notre progression. Je m’assure de temps à autre de faire le décompte des gens présents pour être certain que nous sommes tous là. Personne ne manque à l’appel une fois que nous sommes sortis de la forêt. Nous sommes tous haletant et épuisés mais nous ne pouvons pas nous arrêter avant d’avoir rejoint le cinéma. « On y est presque ! » Je tente de motiver les troupes lorsqu’il y a un petit ralentissement généralisé. En arrivant finalement au bâtiment, c’est avec surprise que nous découvrons que celui-ci est verrouillé. Je me permets de regarder l’heure et effectivement nous sommes en pleine nuit là, c’est normal que le cinéma soit fermé ! Comment faire pour rejoindre la salle numéro treize alors ? Avec un peu de magie, bien évidemment. Ou pas. Je soupire fortement alors que nous sommes coincés à l’extérieur. Il ne nous reste qu’une demi-heure seulement et après on a perdu. On ne peut pas échouer après tout cela ! J’écoute Sierra brainstormer sur la suite des choses alors que le reste du groupe nous rejoint. Le porteur de l’araignée est celui qui au final nous fait réaliser que ce n’est pas ici que nous devons nous trouver. « … Gryffondor » Je lâche dans un murmure en réalisant que c’est visiblement ce qui nous unis tous aujourd’hui. Nous sommes associés à cette maison de l’univers d’Harry Potter part les organisateurs de cette chasse au trésor. Lorsque l’on parle de la peinture du lion, j’ai un déclic soudain. Je sais précisément de quelle galerie d’art il parle et malheureusement pour nous elle est assez loin d’ici. « On fonce ! » Je lance avant de me mettre à courir là où elle se trouve. On ne peut pas se permettre de perdre davantage de temps !

« On continue à courir ! Ne ralentissez surtout pas ! Ils ne sont pas venimeux ! » Venimeux ou pas, Andy n'avait pas vraiment envie de vérifier, même s'il faisait tout pour. Lui et sa manie de se mettre dans les ennuies tout seul. « Cours ! » A se débattre, il n'avait pas remarqué que les autres étaient tous passés, il aurait pu continuer longtemps comme ça. Heureusement, il se faisait entraîner par un homme, terminé les serpents et il était bien content pour ça.

Ils avaient peut-être fait le plus dure, en tout cas, c'est ce que pensait Drew alors qu'ils arrivaient tous au cinéma. De l'avis du groupe, cela avait été logique, de revenir ici. "C'est fermé. " Mais là du coup, ils se retrouvaient à ne plus savoir quoi faire. "j'ai laissé des trucs dedans moi." Il essayait de forcer la porte, mais rien à faire. Il devait y avoir encore une entourloupette. Ou alors, ils s'étaient complètement plantés et ce n'était pas ici qu'ils devaient retourner.

Dans cette situation, il y avait débat, mais bien vite, le mot gryffondor venait à eux, comme le fait qu'ils devaient aller dans une galerie d'art maintenant. Ils en auront fait des kilomètres ce soir.« On fonce ! » Drew savait très bien de quelle galerie d'art ils parlaient là. Elle était loin ... "On a ... vingt minutes en courant à faire, je connais des raccourcis, suivez moi. " Il n'y avait plus de temps à perdre, plus le temps de réfléchir, ils n'allaient quand même pas échouer pour quelques minutes ... Surtout qu'il pouvait encore y avoir un obstacle en travers de leur route. Qu'Andy est passé la moitié de sa vie dans les rues allait être utile pour une fois.

Donc visiblement, ils ne sont pas au bon endroit. La porte ne s'ouvre pas. Esme comme les autres a ses affaires dans la salle. De toute façon ils les leur rendront. C'est juste que la chasse au trésor n'est visiblement pas terminée. Ivan, qui était dans l'autre groupe, les prévient qu'ils ont démarré d'une galerie d'art. Et puis on parle de vérification sur l'araignée. Et en effet, la petite bête n'a pas encore dévoilé tous ses secrets. Une petite tâche de peinture se trouve sur son corps, ce qui est loin d'être naturel visiblement. Esme s'approche et constate en effet le rajout de la main humaine. Pauvre petite chose. Mais ça renforce le côté artistique, donc la galerie d'art de l'autre groupe. Et en plus Ivan parle d'un tableau qui reprend les couleurs d'une des maisons de Poudlard. Persuadés de ce nouveau lieu, ils s'y rendent. Esme ne connait pas du tout cet endroit et finalement, ça semble être une bonne chose parce que l'art, ça l'intéresse. Oui, elle pourra noter l'adresse pour plus tard qui sait. Andrew a l'air de bien connaître le chemin et surtout un raccourci. Ils y sont assez rapidement et Esme tente mentalement de garder le chemin en tête. Au lieu des 20 minutes comme annoncés, ils y sont en moins de 10 minutes grâce à l'un des plus jeunes participants de cette course. Les portes sont fermées mais une lucarne au dessus est ouverte. Il est temps de donner de sa personne. " Si on m'aide, je peux passer là. C'est étroit mais ça devrait le faire. " Puis surtout de l'autre côté de la porte vitrée se trouve la clé qui permettra à tous les autres d'entrer. Elle attend juste de savoir qui sera son escabeau humain pour cette tâche à accomplir. Loin d'être lourde ni épaisse, sachant que c'est aussi une casse cou de première, ça devrait le faire pour Esme. Et puis de toute façon, c'est une battante. Et elle compte bien tout faire pour finir cette épreuve en temps et en heure.

D’après mon hypothèse, il fallait revenir là où tout a commencé, à savoir la salle de cinéma, pour enfin terminer ce jeu et recevoir ainsi notre récompense dans la foulée. « J'suis pas certaine que ce soit une bonne idée. » Je n’imaginais pas faire fausse piste et sachant que le temps nous était compté, nous ne réfléchissions pas avant de nous mettre à courir jusqu’à l’endroit. « Et maintenant ? » Tout bêtement, il fallait retourner à notre salle, fallait-il encore se souvenir de laquelle. « Retournons dans la salle numéro 13. » Fixé, nous nous précipitions jusqu’à la dite salle. Jane nous était d’une aide précieuse, encore une fois. Toutefois, nous étions loin de nous douter de ce qui allait suivre. « C'est fermé. » Ainsi donc, je comprenais que mon hypothèse n’était pas la bonne et nous faisait perdre du temps. « Merde ! » pensais-je à haute voix. Je ne tenais pas à faire perdre mon équipe bien que la récompense m’était bien égale. « Alohomora. » Après tout, autant tenter ça si ça pouvait permettre d’ouvrir la porte. Malheureusement, ça ne marchait pas et une grimace faisait son apparition sur mon visage. A ce moment, les cerveaux chauffaient dans tous les sens. « Il ne nous reste qu'une demi-heure. Vous n'avez jamais dis où était votre point de départ ? Ou alors, le point d'arrivé n'a aucun rapport avec le point de départ. Est-ce que quelqu'un a regardé si l'araignée contenait un indice ? » Suite à cette interrogation, l’homme en question répondait : « L’invitation nous parlait d’une salle de cinéma aussi, mais l’adresse qu’on nous a donnée nous a conduit à une galerie d’art. » Je comprenais alors que nous n’avions pas reçu la même invitation que l’autre groupe. Cet autre endroit était peut-être l’endroit où nous devions nous rendre en réalité. « Pourquoi mettre une tache de peinture rouge sur l’araignée ? » Visiblement, aucun indice n’était lié à la petite araignée, seulement une drôle de tâche nous interrogeait. Après ça, il rétorquait : « Dans la galerie d’art où nous étions, il y avait une immense toile représentant un lion. Sur le cadre, je me rappelle avoir vu une tache de peinture dorée. Rouge et dorée, ça fait… » Peut-être notre clé vers la victoire. Là encore nous ne réfléchissions pas bien longtemps. « On fonce ! » De quoi motiver et entrainer le groupe à aller à la galerie d’art. « On a ... vingt minutes en courant à faire, je connais des raccourcis, suivez moi. » Par chance, un membre du groupe connaissait des raccourcis pour nous faire gagner du temps, ce qui  me réjouissait. « Génial ! Allons-y ! » Tout le groupe s’empressait de rejoindre l’autre lieu de notre supposition. Arrivés  à l’endroit, nous étions encore devant des portes fermées. « Si on m'aide, je peux passer là. C'est étroit mais ça devrait le faire. » Une nouvelle fois, je me proposais pour venir en aide. « Allez, je vais te porter ! Viens par là. » Après un geste d'acquiescement de sa part, je l’attrapais par la taille et la porter de façon à qu’elle puisse atteindre la lucarne, ce qu’elle arrivait au final.