so, how you like me now ? ϟ brooke

nom › bailey, le nom d'un ex-mari pris sur un coup de tête, simplement pour marquer un changement. elle n'en reste pas moins une fletcher pour toujours et à jamais. prénoms › brooke et seulement brooke. tout surnom est formellement interdit, le premier qui l'appelle brookikie, elle l'étrange. âge › il y a plus d'une trentaine d'années, elle a vu le jour un sept juillet frisquet. lieu de naissance › island bay qui l'a vu naître, island bay qui l'a vu grandir. statut civil › le coeur fermé, anesthésié. elle s'interdit tout rapprochement pour ne plus avoir à souffrir. orientation sexuelle › trop fougueuse pour ne pas avoir tenté quelques expériences, trop hétérosexuelle pour ne pas chercher inévitablement l'enivrante compagnie des hommes. métier/études › les tableaux, ça la fascine. c'est beau à voir, ça prend aux tripes. alors elle joue la galeriste, un peu plus passionnée chaque jour. groupe › lost in my mind parce que les choses sont toujours compliquées, parce que rien n'est jamais simple.

brooke, elle attire les regards, constamment. véritable soleil, elle a toujours un mot pour rire, une anecdote à raconter. parce qu'elle n'est pas du genre à faire tapisserie, son franc parlé n'a d'égal que ses sarcasmes - même si ses manières familières n'ont rien à leur envier. elle parle oui, beaucoup ; de tout et de rien, souvent de rien d’ailleurs mais - d’une manière tout à fait singulière - elle arrive à rendre l’information la plus insignifiante intéressante. et c'est un don dont elle sait se servir. les combines elle connaît et surtout, elle adore. elle arrive à embrouiller n'importe qui, que ce soit pour entrer dans un club sélect ou pour se sortir d'une quelconque galère. elle distrait, elle oriente, elle manipule à sa façon. et lorsqu’elle rentre dans une pièce, on dirait toujours qu’elle y est parfaitement à sa place, comme si rien ne lui faisait jamais peur. elle irradie, tout simplement. pourtant ce soleil, il a quelque chose de brisé ; il a été ternis, irrémédiablement. il y a ce vide qui l’habite, ces démons qui la rattrapent parfois sans qu’elle ne puisse les contrôler. parce que la vie ne l'a pas épargné, parce qu'elle en a bavé. et elle, elle ne connaît qu'une seule chose qui puisse apaiser son esprit torturé. elle s'évade au rythme de la musique, une bouteille à la main et une clope au bec. oui, elle met sa raison au placard pour simplement s'oublier dans l’instant présent. elle se complait dans le chaos qu’amène ce cocktail aussi destructeur que grisant. parce que brooke, c'est cet entre-deux malsain, ce tempérament ambivalent qui finira par la bouffer de l'intérieur. mais surtout, ce qu'il ne faut pas oublier, c'est qu'elle est intelligente brooke, vraiment. maligne même. pugnace, elle aime débattre, pour tout, n'importe quand : dans une conversation, on l’entend, on la remarque. et elle avance, des projets pleins la tête. y'a toujours quelque chose : une soirée, une exposition, un dîner, un concert... rien ne l'arrête parce qu'il y a cette force en elle, de celle qu'on remarque au premier regard et qui éblouit, redoutable. c’est le genre de femme qui surprend tout le monde en quittant ses talons hauts pour enfiler des crampons en un éclair. et elle se jette toujours à corps perdu dans la mêlée, elle fonce tête baissée - aussi impulsive que les battements frénétiques de son coeur. oui, c'est une véritable tornade brooke, son tempérament de feu la guide à chacun de ses pas.

septembre 2017, new-york › la douche froide
son mari lui apprend qu'il l'a trompé après une énième dispute. la gifle part, les valises sont faites.

octobre 2017, island bay › retour au bercail
après plus de dix ans expatriée aux usa, brooke atterrit à l'aéroport de wellington, une nouvelle vie lui ouvre les bras.

décembre 2017, wellington › le travail, toujours le travail
elle gère l'aspect commercial d'une entreprise de prêt à porter et cela lui demande beaucoup de temps. elle ne fait à vrai dire rien d'autre.

février 2018, south bay › la maison près de la plage
retaper la vieille maison près de la plage n'est pas chose facile. les travaux ont pris du retard et brooke se retrouver obliger de dormir à l'hôtel.

mars 2018, café de west bay › les ennuis commencent
attablée avec des amis dans un café, brooke fait un malaise. on lui apprend qu'elle est victime d'anémie, anémie provoquée par une hépatite c. elle aurait vraisemblablement été contaminée lors que, petite, on l'a transfusé. la maladie resta en sommeil toutes ses années, jusqu'à aujourd'hui où elle rentre dans sa phase symptomatique.

juin 2018, center bay › le fantôme du passé
son mari pointe le bout de son nez à l'hôtel sans crier gare. son passé la rattrape, la situation se complique.

juillet 2018, south bay › l'emménagement
tout se bouscule : toujours sous traitement, son travail lui demande encore plus d'implication et les travaux de la maison de la plage se terminent. surbookée, elle procède à l'emménagement.

novembre 2018, north bay › l'achat impulsif
il est tard lorsque brooke sort d'un rendez-vous d'affaire à north bay. épuisée, elle ignore le message de ses amis qui l'invitent à les rejoindre. parce qu'elle n'a pas le temps, elle n'a jamais le temps. c'est là qu'elle la voit. la galerie d'island bay, à vendre. deux jours plus tard, les papiers sont signés.

mars 2019, wellington › le divorce
le point de non retour est atteint. après une dispute d'une virulence extrême, brooke et leo décident de signer les papiers du divorce. ça ne peut plus marcher encore, ils en sont persuadés. leurs sentiments n'y changeront rien.